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Etude transculturelle de l'activité physique et de l'activité sédentaire des adolescents dans deux villes de l'axe pyrénéen franco-espagnol : analyse descriptive et facteurs prédictifs / Cross-cultural study of adolescents ‘physical activity and sedentary activity levels : Descriptive analysis and influence factors

Aibar Solana, Alberto 02 December 2013 (has links)
La compréhension des déterminants de l’activité physique (AP) et de l’activité sédentaire (AS) constitue un problème de santé public majeur en vue de promouvoir l’AP et de diminuer l’AS. Les principaux objectifs de cette recherche sont a) décrire les niveaux d'activité physique modérée à vigoureuse (APMV) et les niveaux d’AS d’adolescents des villes de Tarbes (France) et Huesca (Espagne) et b) analyser l'influence de plusieurs facteurs environnementaux, sociaux et psychologiques sur les niveaux de ces mêmes variables. Les cadres théoriques des modèles socio-écologiques et de la théorie de l’autodétermination ont été utilisées comme base à ce travail. Un total de 828 adolescents (14.32±.73 ans), dont 50,5% d'espagnols, a participé au projet. Cette thèse se compose de six études. Les résultats ont montré que les niveaux d’APMV sont plus élevés en Espagne (~ 60 minutes/jour) qu'en France (~ 47 minutes/jour). Ces différences ont été mises en évidence lors de presque tous les moments de la semaine, à l’exception du temps scolaire. Il a été également montré que la pratique de plusieurs comportements sédentaires (SB) semble excessive, aussi bien en Espagne qu’en France (plus de deux heures par jour de temps d'écran). L’analyse des déterminants montre que des températures plus élevées, des niveaux de précipitation plus faibles et l'utilisation du transport actif favorisent des niveaux plus élevés d’APMV dans les deux pays. Il apparaît également qu’une motivation plus autodéterminée, des niveaux plus élevés de satisfaction des besoins psychologiques fondamentaux (compétence et affiliation) ainsi qu’un soutien plus élevé du père conduisent à des niveaux plus élevés d’APMV. / Physical activity (PA) and its factors of influence constitute important elements of study. The main objectives of this research are a) to describe the moderate-to-vigorous physical activity (MVPA) levels and sedentary activity levels of a sample of adolescents from cities of Tarbes (France) and Huesca (Spain), and b) to analyse the influence of several environmental, social, and psychological factors on their PA levels. A total of 828 adolescents (14.32±.73 years), of which 50.5% were Spaniards, took part in the project. This dissertation is made up of six studies. Results showed that MVPA levels are higher in Spain (~ 60 minutes) than in France (~ 47 minutes). These differences were found at almost any given time of the week, except during school time. Results also showed that the practice of several sedentary behaviours (SB) seems excessive, both in Spain and France (more than two hours per day of screen time). Considering factors of influence, it can be said that warmer temperatures, lower levels of rainfall and the use of active transport all promote higher MVPA levels in both countries. It is also shown how more self-determined motivation, higher levels of basic psychological needs satisfaction (except the perception of autonomy) and greater support from the father lead to higher MVPA levels. Programmes to promote PA need to be implemented.
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Identification des principaux freins et leviers du retour à l'emploi, dans l'année suivant le début des traitements de cancer du sein : quels apports des variables psychosociales ? Une étude longitudinale et prospective en psychologie de la santé / Identification of the main brakes and levers of return to work, within one year after the start of breast cancer treatments : what inputs psychosocial variables? A longitudinal and prospective study in Health Psychology.

Porro, Bertrand 01 December 2017 (has links)
Introduction : Le diagnostic de cancer du sein, les symptômes et les effets secondaires des traitements, entraînent de multiples déficits physiques et psychologiques qui peuvent avoir des effets sur la vie professionnelle. En effet, avec un âge médian de 63 ans au moment du diagnostic de cancer du sein, la moitié des femmes sont encore en âge de travailler. Pourtant, après le diagnostic, toutes les femmes ne retournent pas au travail. Afin d’expliquer ce phénomène, de nombreuses études se sont intéressées aux déterminants sociodémographiques, professionnels et médicaux impactant le retour à l’emploi des patientes ; or ces seuls facteurs ne suffisent pas à expliquer le non-retour à l’emploi des femmes. Il semble qu’un certain nombre de facteurs psychosociaux puissent également rendre compte du retour à l’emploi.Objectifs : L’objectif principal de cette étude est d’identifier les principaux déterminants psychosociaux du retour à l’emploi des femmes ayant un cancer du sein durant l’année suivant le début de leurs traitements adjuvants. Un objectif secondaire consiste à appréhender l’impact des variations de ces déterminants psychosociaux sur le retour à l’emploi des patientes.Méthode : Nous avons réalisé une étude longitudinale et prospective auprès de 68 patientes d’âge moyen 46,97 (ET = 6,92), en emploi au moment du diagnostic de cancer du sein, recrutées au Montpellier Institut du Sein (MIS). Les femmes ont été rencontrées lors d’un premier temps de mesure, par entretien interindividuel, en début de traitements adjuvants (T0). Par la suite, elles ont été suivies par voie téléphonique à 3, 6 et 12 mois après T0 (T1, T2 et T3, respectivement). Les données sociodémographiques, professionnelles, médicales, la précarité (score EPICES), le névrosisme (Néo-PI r), la qualité de vie (QLQ-C30), la fatigue (MFI 20), le développement post traumatique (PTGI), la détresse sociale (SDI) et le soutien social perçu (QSSSC) ont été évalués à T0. À T1, T2 et T3 nous avons relevé : le fait d’être en couple, de subvenir ou non aux études des enfants, le recueil de toxicités liées au traitement médical et le retour à l’emploi. À T2 et T3 nous avons également évalué : la qualité de vie, le développement post-traumatique, la fatigue, la détresse sociale et le soutien social perçu.Résultats : À T1, 50,0% des patientes sont de retour à l’emploi ; à T2, 60,7% sont de retour à l’emploi ; à T3, 74,5% d’entre elles sont de retour à l’emploi. Les résultats des analyses de régression logistique indiquent qu’une forte perception de soutien négatif à T0, OR = 0,74 [0,56 – 0,97] et à T3, OR = 0,59 [0,39 – 0,90], une forte sensation de fatigue physique à T3, OR = 0,55 [0,36 – 0,80] et une précarité élevée, OR = 0,94 [0,89 – 0,99], sont des freins au retour à l’emploi à T3. En revanche, un bon état physique à T0, OR = 1,17 [1,02 – 1,33] et un bon état cognitif à T2, OR = 1,06 [1,01 – 1,11] sont des leviers du retour à l’emploi à T3. Par ailleurs, nous observons qu’une bonne santé globale, OR = 1,10 [1,001 – 1,20] ainsi qu’un bon état cognitif, OR = 1,08 [1,02 – 1,15], à T2, sont des leviers du retour à l’emploi à ce même moment, alors qu’une augmentation de la fatigue mentale, entre T0 et T2, diminue les chances de retour à l’emploi à T2, OR = 0,13 [0,02 – 0,80]. Enfin, les résultats de notre étude montrent qu’une bonne santé globale à T0 est un levier du retour à l’emploi à T1, OR = 1,05 [1,01 – 1,10].Conclusion : Les déterminants psychosociaux, notamment le soutien social, la précarité, la qualité de vie et la fatigue, peuvent jouer un rôle important pour prédire le retour à l’emploi des femmes ayant un cancer du sein. Cela justifie l’intérêt d’une prise en charge pluridisciplinaire du cancer et encourage l’émergence d’un modèle théorique du maintien en emploi, tenant compte à la fois des caractéristiques sociodémographiques, professionnelles, médicales, sociales, physiques et psychologiques des patientes. / Introduction : The breast cancer diagnosis, the symptoms and the side effects of the treatments, lead to multiple physical and psychological deficits that can have effects on the professional life. Indeed, with a median age of 63 years at the time of diagnosis, half of the women are still of working age. However, after the diagnosis, all women do not return to work. In order to explain this phenomenon, numerous studies have addressed the sociodemographic, occupational and medical determinants that impact the patients’ return to work ; but these factors alone are not sufficient to explain women's non-return to work. It appears that a number of psychosocial factors may also account for the return to work.Aims : The main objective of this study is to identify the main psychosocial determinants of the return to work of women with breast cancer during the year following the start of their adjuvant treatments. A secondary objective is to understand the impact of changes in these psychosocial determinants on the return to work.Method : We performed a longitudinal and prospective study of 68 patients with a mean age of 46.97 (SD = 6.92), employed at the time of diagnosis of breast cancer, recruited at the Montpellier Institut du Sein (MIS). The women were encountered during an initial measurement, by interindividual maintenance, at the beginning of adjuvant treatments (T0). Subsequently, they were followed by telephone at 3, 6 and 12 months after T0 (T1, T2 and T3, respectively). Socio-demographic, occupational and medical data, precariousness (EPICES score), neuroticism (Neo-PI r), quality of life (QLQ-C30), fatigue (MFI 20), post traumatic development social distress (SDI) and perceived social support (SSHSC) were assessed at T0. At T1, T2 and T3 we observed : being in a couple, providing or not supporting children's studies, collecting toxicities related to medical treatment and returning to work. At T2 and T3 we also assessed : quality of life, post-traumatic development, fatigue, social distress and perceived social support.Results : At T1, 50.0% of patients returned to work ; at T2, 60.7% were back to work ; at T3, 74.5% of them were back to work. Results of logistic regression analyzes indicate that a strong perception of negative support at T0, OR = 0.74 [0.56 - 0.97] and at T3, OR = 0.59 [0.39-0.90], a high sensation of physical fatigue at T3, OR = 0.55 [0.36 - 0.80] and high precariousness, OR = 0.94 [0.89 - 0.99] brake the return to work at T3. On the other hand, a good physical state at T0, OR = 1.17 [1.02 - 1.33] and a good cognitive state at T2, OR = 1.06 [1.01 - 1.11] are levers for returning to work at T3. Otherwise, we observed that overall good health, OR = 1.10 [1.001 - 1.20] and good cognitive status, OR = 1.08 [1.02 - 1.15] at T2, are levers for returning to work at the same time, while an increase in mental fatigue between T0 and T2 decreases the chances of returning to work at T2, OR = 0.13 [0.02 - 0.80]. Finally, the results of our study show that good overall health at T0 is a return to employment lever at T1, OR = 1.05 [1.01 - 1.10].Conclusion : Psychosocial determinants, including social support, precariousness, quality of life and fatigue, can play an important role in predicting the return to work of women with breast cancer. This confirms the interest of a multidisciplinary care of cancer and encourages the emergence of a theoretical model of the job retention, taking into account the socio-demographic, professional, medical, social, physical and psychological characteristics of the patients.
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Pratiques communicationnelles des cadres : usage intensif des TIC et enjeux psychosociaux / Communication practices executives : intensive ICT's use and psychosocial issues

Felio, Cindy 29 November 2013 (has links)
Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) font désormais partie du quotidien de travail de la plupart des salariés. L’activité des cadres, salariés les plus équipés en TIC mobiles par l’employeur, est majoritairement réalisée à partir de la médiation de dispositifs communicationnels. Cet équipement leur octroie de nouvelles possibilités : en particulier celle qui consiste à s’affranchir de la dimension spatio-temporelle en restant connectés en permanence avec le travail, et celle qui autorise une plus large modulation de leur emploi du temps. Face à la reconfiguration de leur activité professionnelle, comment les cadres, salariés résolument autonomes, réagissent-ils ? L’objectif principal de cette recherche doctorale vise à accompagner la verbalisation des pratiques quotidiennes des TIC afin d’appréhender l’enjeu psychosocial de cet équipement et d’identifier les éventuelles ressources pour y pallier. Convoquant une approche croisée entre les Sciences de l’Information et de la Communication et la Psychologie du Travail, nous nous intéressons à l’expérience vécue des cadres quant à la médiation technique de leur activité. La méthodologie utilisée est à la fois qualitative et longitudinale. Privilégiant une approche biographique, des entretiens approfondis agrémentés de la Technique des Incidents Critiques ont été menés auprès d’un échantillon de 62 cadres exerçant leurs fonctions en Aquitaine (T0) ; puis réitérés un an plus tard (T1). Les principaux résultats de nos analyses mettent en évidence : le rôle de médiateur des TIC vis-à-vis des risques psychosociaux au travail ; le déploiement volontaire de stratégies de connexion / déconnexion visant à optimiser non seulement l’usage des TIC mais aussi la qualité de vie des sujets ; le caractère discontinu de l’appropriation des TIC attesté par l’expérience d’événements marquants ; mais encore un effet de réflexivité des pratiques amorcé lors du premier entretien. / The Information Technology and Communication (ICT) are now part of everyday work for most employees. The executives are the employees being the most equipped with mobile ICT by their employers : their activity is mostly realized from the mediation of communicative devices. Such equipments grants them new opportunities: especially the one that is to unchain themselves from the space-temporal dimension staying connected with work, and the other that allows a larger modulation of their use of time. Faced with their work reconfiguration how do these executives react? The main purpose of this PhD research aims at accompanying the verbalization of ICT’s everyday practice in order to understand the psychosocial issue of this equipment and to identify possible resources to cope with. Convening a cross approach between Information Science and Communication and Work of Psychology, we focus on the live experience of executives about the technological mediation of their work. The methodology used is both qualitative and longitudinal. Favouring a biographical approach, first extensive interviews complemented with the Critical Incident Technique, were conducted among a sample of 62 executives exercising their functions in a French region, Aquitaine (T0); and then reiterated one year later (T1). The major outcome of our analyses highlight: the mediating role of ICT about psychosocial risks at work; connection / disconnection strategies are self willing deployed to optimize not only the use of ICT but also the quality of life; the discontinuous character of ICT’s appropriation demonstrated by the experience of significant events; but also reflexivity’s effect of practices initiated at the first interview.
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Effets des facteurs psychosociaux sur la coordination motrice interpersonnelle / The effect of psychosocial factors on interpersonal motor coordination

Zhao, Zhong 25 July 2016 (has links)
Cette thèse étudie l’effet de quatre facteurs psychosociaux (attractivité physique, émotion, préférence et similitude morphologique) sur la coordination motrice interpersonnelle. A l’aide de la théorie des systèmes dynamiques, nous avons montré que la façon dont nous nous coordonnons avec autrui dépend de ces quatre facteurs. Plus précisément, nous avons étudié la façon dont ces facteurs pouvaient être considérées comme des affordances sociales permettant d’expliquer l’influence des comportements selon les stimuli psychosociaux. D’autre part nous avons également révélé les mécanismes attentionnels et perceptifs (direction du regard) permettant d’expliquer la nature de la relation entre les propriétés psychosociales et les coordinations motrices interpersonnelles. Nos résultats sont en faveur du concept d’embodiment, d'une manière telle que notre comportement exprime nos processus cognitifs internes. Pour conclure, nous pouvons soutenir que la coordination motrice interpersonnelle pourrait être utilisé comme marqueur comportemental pour évaluer les processus psychosociaux au cours d'interactions sociales. / My thesis investigated the effect of four psychosocial factors (physical attractiveness, emotion, likability, and morphological similarity) on interpersonal motor coordination. By adopting the dynamical system approach, we have found that how we behaviorally coordinate with other people was influenced by these four factors. Underlying mechanisms were also explored in the experiments to see whether attention or eye tracking mediated the relation between these psychosocial properties and interpersonal motor coordination. We discussed how these four factors could be viewed as social affordances that afford different coordinated behaviors depending on psychosocial stimuli. Our results are supportive of the embodied concept that cognition is embodied in such a way that our overt behavior manifests inner cognitive processes. In this vein, it is argued that interpersonal motor coordination could be used as behavioral markers to assess psychosocial processes during social interaction.
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Environnement organisationnel, stress et état de santé des cadres supérieurs de la fonction publique du Canada

Kenny, Sandra January 2013 (has links)
La santé des travailleurs constitue une préoccupation croissante. Plusieurs études démontrent des liens entre l’environnement organisationnel et la santé des employés. Les cadres n’échappent pas à cette problématique, y compris dans le secteur public. Or, peu d’études portent sur les manifestations du stress et les problèmes de santé chez les cadres. L’objectif général de cette thèse vise à dresser un portrait empirique des liens entre l’environnement organisationnel, le stress et trois manifestations de l’état de santé (santé physique, mentale et organisationnelle) des cadres en emploi. Les données transversales et autodéclarées proviennent d’une enquête pancanadienne sur les cadres supérieurs de la fonction publique du Canada (N = 2081) et sont utilisées dans les quatre volets d’analyses. Des analyses de régression multiple permettent d’abord d’évaluer les liens entre les conditions de travail rassemblées en facteurs psychosociaux de risque au travail et le stress psychologique, perçu comme une réaction préliminaire aux problèmes de santé. Ces analyses indiquent que les facteurs de risque (efforts extrinsèques, charge de travail, exigences technologiques, conflits interpersonnels) et de protection (récompenses, soutien social, sentiment de contrôle) sont associés au stress. Des analyses de régression logistique ont ensuite été effectuées afin de prédire les problèmes de santé physique. Les résultats montrent que les cadres plus âgés, occupant des niveaux exécutifs moins élevés, avec un problème d’obésité ou d’embonpoint et vivant davantage de stress, sont plus susceptibles d’avoir des problèmes chroniques de santé physique. En ce qui concerne la santé mentale, évaluée selon deux dimensions, les résultats des analyses de régression logistique valident, d’une part, que les niveaux exécutifs moins élevés, moins de récompenses et plus de stress, prédisent les niveaux élevés de détresse. D’autre part, un plus grand sentiment de contrôle, l’utilisation des compétences, moins de conflits interpersonnels et moins de stress prédisent le bien-être optimal. Finalement, les résultats des analyses de régression multiple sur l’engagement, la satisfaction et l’intention de quitter son emploi, indiquent que le soutien social, l’utilisation des compétences, le sentiment de contrôle et le stress sont liés à la santé organisationnelle. Les résultats probants contribuent de façon significative aux connaissances sur l’état de santé des cadres.
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Les effets du rôle accordé aux syndicats par le projet de loi 143 sur la mise en oeuvre et la réception du droit à un milieu de travail exempt de harcèlement psychologique ainsi que sur l'action syndicale au Québec

Cox, Rachel 04 June 2014 (has links)
En milieu syndiqué, l’action syndicale est le seul mécanisme pour sanctionner un manquement à l’obligation de l’employeur de prévenir ou de faire cesser le harcèlement psychologique. Cette étude porte sur les effets du rôle accordé aux syndicats par le Projet de loi 143 dans la mise en œuvre et dans la réception du droit à un milieu de travail exempt de harcèlement psychologique ainsi que sur les effets du Projet de loi 143 sur la vie syndicale. Nous avons adopté une démarche méthodologique mixte, soit une méthodologie juridique juxtaposée à une enquête de terrain dans la forme d’entretiens avec des représentantes et représentants syndicaux (RRS) responsables de gérer les recours liés au harcèlement psychologique. Le fait de saisir les effets des normes juridiques dans le contexte du pluralisme normatif des milieux de travail syndiqués permet une réflexion sur l’effectivité mais aussi sur la légitimité du droit. Notre étude démontre que l’entrée en vigueur des dispositions portant sur le harcèlement psychologique a provoqué des changements importants dans les comportements des acteurs dans les milieux de travail syndiqués, et ce, nonobstant le fait que les arbitres n’ont accueilli qu’un petit nombre des griefs pour harcèlement. En singularisant le traitement du harcèlement psychologique parmi l’ensemble des risques psychosociaux au travail, le cadre législatif rend le mandat des RRS particulièrement exigeant. L’absence d’une approche globale à la prévention du harcèlement prive les syndicats d’outils et de ressources pour mener à bien leur mandat. De plus, des obligations lourdes pèsent sur ceux-ci en raison de leur devoir de représentation, et ce, d’autant plus lorsque la personne mise en cause est également membre de l’unité de négociation. Néanmoins, notre étude démontre que les RRS soutiennent les personnes syndiquées qui se croient victime de harcèlement psychologique avec beaucoup d’empathie. De manière pragmatique, les RRS voient à la défense de leurs intérêts, et ce, nonobstant le fait qu’ils sont limités par un cadre juridique qui ne leur permet pas d’agir sur les risques psychosociaux qui sont à l’origine de beaucoup de plaintes pour harcèlement psychologique.
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Récits, événements de vie et dessins de l'arbre chez des patients schizophrènes français et péruviens / Life stories, life events and tree test of french and peruvian schizophrenic patients

Merma Choquehuanca, Rosario Katty 16 July 2015 (has links)
Cette étude a pour objectif comparer deux populations selon les facteurs socio-démographiques, personnels, psychopathologiques, psycho-corporels et relationnels et étudier le vécu de la maladie sur la vie personnelle, familiale et sociale chez les schizophrènes français et péruviens à travers les récits de vie recueillis au cours de la recherche. Nous avons formulé deux hypothèses générales : Les récits et évènements de vie rapportés par les patients schizophrènes français et péruviens ne seront pas fondamentalement différents du fait de l’universalité de la pathologie et le dessin de l’arbre utilisé chez les patients schizophrènes français et péruviens permettra de mettre en évidence des différences en fonction de la population étudiée. Population : Elle est composée de 26 patients hommes et femmes âgés de 18 à 57 ans (âge moyen : 36 ans) stabilisés par leur traitement, ayant fait l’objet d’un diagnostic de Schizophrénie de type paranoïde (F20.0x), schizophrénie de type indifférenciée (F20.3X) et trouble délirant (F22.0) selon le DSM IV-R. Instruments : Nous avons utilisé trois types d’outils pour tester nos hypothèses : Dessins de l’arbre, questionnaire d’événements de vie d’Amiel Lebigre et récits de vie. Résultats : Les résultats indiquent que les récits, évènements de vie et des dessins de l’arbre des patients schizophrènes français et péruviens sont différents (situation familiale, professionnelle, événements de vie, troubles psychologiques). Conclusion : Cette étude nous a permis d’appréhender la réalité des patients schizophrènes dans les deux pays : le contexte social et la prise en charge des patients. Nous avons repéré que les histoires des patients schizophrènes péruviens sont plus interrompues et peu élaborés. Elle met en lumière des aspects encore peu étudiés chez les patients schizophrènes (sexualité, image du corps, aspect social, couleur des dessins). / This study aims to compare two populations by socio-demographic, personal, psychopathology, psycho-physical and relational factors and to study the experience of the disease on the personal, family and social life in French and Peruvian schizophrenics through the life stories collected during the research. We made two general hypotheses: Stories and life events reported by the French and Peruvian schizophrenic patients will not be fundamentally different because of the universality of the pathology ; and the tree test made by French and Peruvian schizophrenic patients will highlight differences depending on the population studied. Population : It’s composed of 26 men and women patients aged from 18 to 57 years (mean age 36 years) stabilized by treatment, having been diagnosed with paranoid Schizophrenia (F20.0x), schizophrenia undifferentiated type (F20.3X) and delusional disorder (F22.0) according to DSM IV-R. Instruments : We used three types of tools to test our hypotheses: tree test, life events and life stories. Results : The results indicate that the stories, life events and tree test of French and Peruvian schizophrenic patients are different (family situation, professional, life events, psychological disorders). Conclusion : This study allowed us to understand the reality of schizophrenic patients in the two countries: the social context and the care given to patients. We've detected that stories of Peruvian schizophrenic patients are interrupted and unsophisticated. It highlights aspects that have not been deeply studied yet in schizophrenia (sexuality, body image, social, color drawings).
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Dispositifs de gestion et risques psychosociaux : une étude qualitative des risques humains et de leur gestion dans les organisations / Management tools and psychosocial risks. A qualitative study of human risks and their management in organizations

Beau, Pauline 16 October 2017 (has links)
Depuis la fin des années 2000, les risques psychosociaux (stress, anxiété, burn-out…) sont au cœur des débats sociétaux. La littérature explique l’apparition accrue de ces phénomènes par la diffusion d'une culture du résultat exigeant toujours plus des individus et contrôlant leur performance grâce à un ensemble de dispositifs et d'outils de gestion. Parallèlement, pour prévenir les risques psychosociaux les organisations s'appuient également sur des outils de gestion. Cette thèse vise donc à répondre à la question de recherche suivante : dans quelle mesure les outils de gestion participent aux risques psychosociaux, à leur production et à leur prévention ? Pour y parvenir nous avons réalisé une étude exploratoire, puis, quatre études de cas au sein d’organisations privées et publiques selon un design qualitatif composé de 67 entretiens semi-directifs, de deux observations non participantes et de documentations internes et externes. En étudiant les relations systémiques entre perceptions du réel, individus et outils de gestion, nous approfondissons les mécanismes complexes liant culture du résultat, dispositifs de gestion et risques psychosociaux. / Since the late 2000s, psychosocial risks (job strain, anxiety, burn out…) are a debating point. The literature explains it by the dissemination of a results-oriented culture which demands more and more to people and controls their performance by using management tools. Furthermore, to prevent psychosocial risks organizations also use management tools. That's why we focus our attention on the use of management tools in organizations to study the complex links between management control and psychosocial risks. Thus, our thesis aim to answer the following research question: to what extent management tools participate to psychosocial risks, to their creation and to their prevention ? To do this, we have first made an exploratory study and then four case studies in private and public organizations. So our qualitative design is composed by collecting 67 semi-structured interviews, two non-participatory observations and internal and external documents. By studying mutual relationship between perceptions of reality, individuals and management tools, we explore the complex mechanisms binding results-oriented culture, management tools and psychosocial risks.
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Inégalités socioéconomiques, contraintes psychosociales au travail et données administratives sur la dépression : résultats du PROspective Québec

Bruno Pena Gralle, Ana Paula 30 August 2022 (has links)
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Inégalités socioéconomiques, contraintes psychosociales au travail et données administratives sur la dépression : résultats du PROspective Québec

Bruno Pena Gralle, Ana Paula 30 August 2022 (has links)
Contexte : On estime à plus de 300 millions le nombre de personnes atteintes de troubles dépressifs dans le monde, ce qui en fait la principale source d'années vécues avec un trouble mental. Les mécanismes sous-jacents de la dépression sont mal compris, mais l'importance des facteurs socioéconomiques et psychosociaux est de plus en plus reconnue. Des études antérieures ont observé des risques plus élevés de dépression chez les personnes ayant un faible statut socioéconomique et chez celles exposées aux contraintes psychosociales au travail. Cependant, il y a plusieurs lacunes dans les connaissances sur : 1. la validité des données administratives pour mesurer la dépression chez les travailleurs; 2. les voies causales liant les inégalités socioéconomiques et les contraintes psychosociales au travail à l'incidence de la dépression; et 3. des études prospectives sur la proportion de cas de dépression attribuables à l'exposition à des contraintes psychosociales au travail. Objectifs :1. Évaluer la validité des mesures de dépression à partir des données administratives de la Régie d'assurance maladie du Québec. 2. Estimer les effets des indicateurs socioéconomiques (éducation, revenu familial et type d'occupation) et des contraintes psychosociales au travail (job strain et déséquilibre effort-reconnaissance) sur l'incidence de la dépression et la contribution de ces contraintes au gradient socioéconomique de la dépression. 3. Estimer les fractions populationnelles de cas de dépression attribuables à l'exposition aux contraintes psychosociales au travail. Les objectifs ont été investigués séparément chez les hommes et chez les femmes. Méthodes : Une étude prospective comportant initialement 9 188 cols blanc de Québec a été réalisée. La validité des données administratives a été évaluée par sa sensibilité, spécificité et concordance avec le Composite International Diagnostic Interview - Short Form (CIDI-SF). On a estimé des analogues interventionnels randomisés des effets directs des indicateurs socioéconomiques et des effets indirects médiés par les contraintes psychosociales au travail. Des fractions attribuables populationnelles ont été estimées à partir d'une méthode Kaplan-Meier pondérée. Résultats 1. Les données administratives de dépression ont une spécificité ≥ 96%, sensibilité de 19-32% et concordance (κ de Cohen) de 0,21-0,25 avec les données du questionnaire CIDI-SF. En analyse de groupes connus, les cas administratifs de dépression étaient comparables aux cas du CIDI-SF (risque relatif pour les femmes : 1,80 vs. 2,03 respectivement; âge < 58 ans: 1,53 vs 1,40; absence de formation universitaire : 1,52 vs 1,28; détresse psychologique : 2,21 vs 2,65). 2. L'incidence de la dépression chez les femmes était de 33,1 par 1000 personnes-années et de 16,8 chez les hommes. Parmi eux, un faible statut socioéconomique était un facteur de risque pour la dépression [faible éducation : rapport de taux 1,72, (intervalle de confiance à 95% 1,08-2,73); faible revenu familial : 1,67 (1,04-2,67); type d'occupation moins prestigieuse: 2,13 (1,08-4,19). Pour la population entière, l'exposition aux contraintes psychosociales au travail était associée à un risque accru de dépression [job strain : 1,42 (1,14-1,78); déséquilibre effort-reconnaissance (DER) : 1,73 (1,41-2,12)]. Les effets indirects estimés des indicateurs socioéconomiques sur la dépression médiée par le job strain variaient de 1,01 (0,99-1,03) à 1,04 (0,98 - 1,10). 3. La fraction populationnelle estimée de cas de dépression attribuables au job strain était de 15,9% (3,8-28,0%) et au DER de 21,9% (9,5-34,3%). Conclusion 1. Bien que les algorithmes de cas administratifs saisissent une dimension différente de la dépression que les cas CIDI-SF, aucune des deux sources de données est supérieure à l'autre pour identifier et quantifier les facteurs de risque de dépression dans de grandes études épidémiologiques. 2. Chez les hommes, un faible niveau de scolarité, un faible revenu familial et une occupation moins prestigieuse étaient des facteurs de risque notables pour l'incidence de la dépression. Les contraintes psychosociales au travail étaient aussi associées à une incidence plus élevée de dépression chez les hommes et les femmes. Cependant, les indicateurs de statut socioéconomique et les contraintes psychosociales au travail ne semblent pas fonctionner sur une voie causale commune vers la dépression, ce qui suggère plutôt une indépendance de leurs effets. Seul le job strain a montré une légère tendance à médier le gradient socio-économiquede la dépression. 3. Les contraintes psychosociales au travail, principalement le DER, pourraient être responsables de plus de 20 % de tous les cas de dépression survenus dans notre cohorte au cours d'un suivi de 3 ans. / Background: The number of people afflicted with depressive disorders is estimated to be over 300 million people worldwide, which makes them the largest contributor to years lived with a mental disorder. The underlying mechanisms of depression are poorly understood, but recognition of the importance of socioeconomic and psychosocial factors is growing. Previous studies have observed higher risks of depression in people with low socioeconomic status and in those exposed to psychosocial stressors at work. However, there are several knowledge gaps regarding: 1. the validity of administrative data to measure depression in working populations; 2. the causal pathways linking socioeconomic inequality and psychosocial stressors at work to the incidence of depression; and 3. prospective studies on the proportion of cases of depression due to exposure to psychosocial stressors at work. Objectives: 1. Assess the validity of depression measures based on administrative data from the Régie d'Assurance Maladie du Québec. 2. Estimate the effects of socioeconomic indicators (education, family income and type of occupation) and psychosocial stressors at work (job strain and effort-reward imbalance) on the incidence of depression, and the contribution of the stressors to the socioeconomic gradient of depression. 3. Estimate the population fractions of cases of depression attributable to exposure to psychosocial stressors at work. The objectives were investigated separately for men and women. Methods: A prospective study was realized with initially 9 188 white-collar workers from Quebec. The validity of the administrative data was assessed by its sensitivity, specificity, and concordance with data from the Composite International Diagnostic Interview - Short Form. Randomized interventional analogues of the direct effects of socioeconomic indicators and of their indirect effects mediated by psychosocial stressors at work were estimated. Population attributable fractions were estimated using a weighted Kaplan-Meier method. Results: 1. Administrative depression data have specificity ≥ 96%, sensitivity of 19-32%, and concordance (Cohen's κ) of 0.21-0.25 with CIDI-SF questionnaire data. In known groups analysis, administrative cases of depression were comparable to CIDI-SF cases (relative risk for women: 1.80 vs. 2.03, respectively; age < 58 years: 1.53 vs. 1.40; no university degree: 1.52 vs 1.28, psychological distress: 2.21 vs 2.65). 2. The incidence of depression in women was 33.1 per 1000 person-years, and in men, 16.8. In men, [low education: hazard ratio 1.72, (95% confidence interval: 1.08-2.73); low family income: 1.67 (1.04-2.67); less prestigious occupation: 2.13 (1.08-4.19)]. In the entire population, exposure to psychosocial stressors at work was associated with increased risk of depression [job strain: 1.42 (1.14-1.78); effort-reward imbalance (ERI) 1.73 (1.41-2.12)]. The estimated indirect effects of socioeconomic indicators on depression mediated through job strain ranged from 1.01 (0.99-1.03) to 1.04 (0.98-1.10). 3. The estimated population fraction of cases of depression attributable to job strain was 15.9% (3.8-28.0%) and to ERI 21.9% (9.5-34.3%). Conclusion 1. Although administrative case algorithms capture a different dimension of depression than do CIDI-SF cases, neither of these data sources is superior to the other in the context of large epidemiological studies aiming to identify and quantify risk factors for depression. 2. Among men, low education, low family income and less prestigious occupation were notable risk factors for the incidence of depression. Psychosocial stressors at work were also associated with a higher incidence of depression in both men and women. However, indicators of socioeconomic status and psychosocial stressors at work do not seem to lie on a common causal path towards depression, which suggests rather that their effects are independent. Only job strain showed a slight tendency to mediate the socioeconomic gradient of depression. 3. Psychosocial stressors at work, mainly ERI, may be responsible for more than 20% of all cases of depression occurring in our cohort during a 3-year follow-up.

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