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Points de vue de scientifiques qui agissent sur les plans sociopolitique, scientifique et/ou éducatif dans le contexte de questions scientifiques socialement vives environnementales ou sanitairesArseneau, Isabelle 22 April 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 19 avril 2024) / Le développement chez les jeunes d'une alphabétisation technoscientifique critique qui invite à l'action semble aujourd'hui nécessaire considérant l'état du Monde. Nulle journée ne passe sans qu'il ne soit question, dans les médias ou à l'école, de la crise climatique, du déclin de la biodiversité ou de la contamination des sols, de l'air et de l'eau. Ces questions scientifiques socialement vives (QSSV) se retrouvent d'ailleurs dans les programmes québécois de formation générale en sciences au secondaire et au collégial. Elles ont été conceptualisées dans le champ de l'éducation aux sciences, mais également dans celui des *science studies*, qui s'est attardé à comprendre l'apport des scientifiques et des citoyen.ne.s dans la gestion de ces questions porteuses de risques, d'incertitudes et d'enjeux sociopolitiques. Si des recherches nous informent quant aux façons dont les élèves s'approprient ces questions et se représentent les scientifiques, peu de travaux se sont attardés à détailler les points de vue de scientifiques qui agissent dans ces contextes en prenant la parole, en accompagnant des citoyen.ne.s ou en participant à la constitution des savoirs. Cette étude de cas multiples documente de tels points de vue. Des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès de 10 scientifiques agissant dans le contexte de QSSV environnementales ou sanitaires. L'analyse thématique réalisée permet d'étayer leurs points de vue selon trois axes de questionnement, qui concernent leurs actions, les rôles, capacités et incapacités des citoyen.ne.s et des scientifiques dans la gestion des QSSV ainsi que l'enseignement de ces questions. Ces points de vue sont éclairés par les modèles théoriques de l'expertise (standard, procédural, forum hybride) et d'interactions entre scientifiques et citoyen.ne.s (déficit, débat public, co-production de savoirs) ainsi que par la notion de rapport au savoir. Cela nous mène à présenter des portraits de scientifiques authentiques et pertinents pour l'enseignement des sciences, qui contribuent à éclairer la participation des scientifiques aux affaires sociétales dans le contexte de QSSV. Une analyse intercas permet ensuite de discuter du type d'actions menées par les scientifiques, des motivations qui les poussent à agir, de ce qui facilite et freine ces actions ainsi que des manières dont les scientifiques composent avec les tensions et les dilemmes rencontrés. Il en ressort des rapports au savoir et à l'action caractérisés par un sentiment de responsabilité personnelle et professionnelle à l'égard de la société (rapport à soi), par des interactions fécondes avec les citoyen.ne.s concerné.e.s (rapport aux autres) ainsi que par une conception des scientifiques comme acteurs.trices de changements sociaux et de la production des savoirs comme acte politique (rapport au monde). L'analyse intercas met également en lumière que dans le contexte des QSSV, les interactions entre les citoyen.ne.s concerné.e.s et les scientifiques interrogé.e.s ne correspondent pas au modèle du déficit, voire que ces derniers.ères le considèrent limitant ou contre-productif. Ils.elles entretiennent en effet une conception de l'expertise qui tend vers une démocratisation, en soutenant que dans le contexte des QSSV, l'évaluation des risques et la prise de décisions devraient laisser une large place à la participation des citoyen.ne.s, à qui ils.elles reconnaissent la capacité d'élaborer des savoirs pertinents, de cadrer les problèmes, d'enrichir les arguments scientifiques et de devenir eux-mêmes expert.e.s des situations. Les scientifiques interrogé.e.s envisagent ainsi une formation générale et spécialisée en sciences de manière plus politisée et interdisciplinaire, qui reconnaît et valorise la capacité des citoyen.ne.s à enrichir la gestion sociopolitique des QSSV. Dans le contexte où des questions environnementales et sanitaires se posent quotidiennement dans les médias et dans les classes, il apparaît dès lors nécessaire de discuter des rôles que peuvent jouer les scientifiques et les citoyen.ne.s dans la gestion sociopolitique de ces questions, notamment en amenant les élèves à rencontrer des scientifiques et des citoyen.ne.s dont les actions contribuent à construire un monde plus juste et plus sain. Les jeunes et futur.e.s scientifiques pourraient ainsi en venir à développer un rapport plus émancipé aux savoirs et aux expert.e.s scientifiques, mais également un rapport à l'action qui reconnaît la capacité aux citoyen.ne.s et aux scientifiques de pouvoir changer les choses. / The development of a critical techno-scientific literacy among young people that encourages action seems necessary today, considering the state of the world. Not a day goes by without the media or schools addressing issues such as the climate crisis, biodiversity decline, or soil, air, and water contamination. These scientific socially acute questions (SSAQ) are also found in the Quebec programs for general science education in secondary and college levels. They have been conceptualized in the field of science education and science studies, which focus on understanding the contributions of scientists and citizens in managing these issues that carry risks, uncertainties, and socio-political stakes. While research informs us about how students engage with these questions and perceive scientists, few studies have detailed the perspectives of scientists who act in these contexts by speaking out, supporting citizens, or participating in knowledge building. This multiple case study documents such perspectives through semi-structured interviews with ten scientists engaged in environmental or health-related SSAQ contexts. Thematic analysis reveals their viewpoints across three lines of inquiry: their actions, the roles, capacities, and incapacities of citizens and scientists in managing SSAQ, and the teaching of these questions. These perspectives are illuminated by theoretical models of expertise (standard, procedural, hybrid forum) and interactions between scientists and citizens (deficit model, public debate, co-production of knowledge), as well as by the notion of the relationship to knowledge. This leads to the presentation of authentic and relevant portraits of scientists for science education, shedding light on their participation in societal affairs within the context of SSAQ. An inter-case analysis then discusses the types of actions taken by scientists, their motivations, what facilitates and hinders these actions, and how they navigate the encountered tensions and dilemmas. The findings highlight relationships with knowledge and action characterized by a sense of personal and professional responsibility towards society (relationship to oneself), fruitful interactions with concerned citizens (relationship to others), and a conception of scientists as actors of social change and knowledge production as a political act (relationship to the world). The inter-case analysis also reveals that in the context of SSAQ, interactions between the interviewed citizens and scientists do not correspond to the deficit model. Rather, they consider it limiting or counterproductive. They embrace a view of expertise that leans towards democratization, arguing that in the context of SSAQ, risk assessment and decision-making should heavily involve citizen participation. They recognize citizens' capacity to develop relevant knowledge, frame problems, enrich scientific arguments, and become experts in their own situations. As a result, the interviewed scientists envision a more politicized and interdisciplinary general and specialized science education, one that acknowledges and values citizens' ability to enhance the socio-political management of SSAQ. In a context where environmental and health-related questions arise daily in the media and classrooms, it becomes necessary to discuss about the roles that scientists and citizens can play in the socio-political management of these issues, particularly by encouraging students to meet scientists and citizens whose actions contribute to building a fairer and healthier world. Therefore, young people and future scientists may develop a more emancipated relationship with knowledge and scientific experts, as well as a relationship to action that recognizes the capacity of citizens and scientists to make social changes.
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Les trajectoires de positionnements sur les différentes approches agroécologiques d’apprenants en formation agricole incluant un module d’agroécologie / Trajectories of positioning on the different agroecological approaches of learners in agricultural training including an agroecology moduleFrère, Nathalie 01 December 2017 (has links)
Enseigner l’agroécologie signifie intégrer autant que possible la pluralité, la complexité et l’instabilité de savoirs controversés entre plusieurs approches de l’agroécologie. Nous appréhendons cet enseignement dans le cadre de la didactique des Questions Socialement Vives. Nous abordons l’agroécologie par ses questionnements : quels sont les problèmes prioritaires à résoudre ? Quels espace et temporalité apparaissent pertinents pour la construction d’agroécosystèmes ? Comment prendre en considération les dimensions écologique, sociale et humaine et quelles pratiques cohérentes y adosser ? Apprendre l’agroécologie revient entre autres à vivre des changements dans ses positionnements sur les différentes approches agroécologiques et à dessiner sa propre trajectoire. Nous essayons de répondre à ces questions en proposant une représentation schématique des différentes approches de l’agroécologie. Nous analysons les discours de six apprenants ayant suivi un module d’agroécologie inclus dans une formation agricole à l’aide d’un cadre d’analyse de l’argumentation adapté au contexte des controverses. Nous présentons la diversité des trajectoires de changements de positionnements sur les différentes approches agroécologiques, la complexification de l’argumentation qui s’est déployée et l’évolution desprojets d’installation. Nous en déduisons des effets du module d’agroécologie. Nous retenons l’intérêt d’une diversité didactique, la pluralité des profils des apprenants, des formateurs, des approches de l’agroécologie et de leurs controverses, des acteurs visités, sans exclure les nécessaires apports disciplinaires notamment sur la conservation des sols correspondant à un besoin d’apprentissage des apprenants. / Teaching agroecology mean integrating as much as possible the plurality, complexity and instability of controversial knowledge between several approaches of agroecology. We apprehend this teaching in the context of the didactics of Socially Acute Questions. We address agroecology through its questions: what are the priority problems to be solved? what space and temporality seem relevant to the construction of agroecosystems ? how to take into account the ecological, social and human dimensions and what consistent practices to back it up? Learning about agro-ecology means, among other things, changing its positioning on different agro-ecological approaches and drawing its own trajectory.We try to answer these questions proposing a schematic representation of the different approaches of agroecology. We analyze the discourse of six learners who have followed an agro-ecology module included in agricultural training using a framework of analysis of the argument adapted to the context of the controversies. We present the diversity of the trajectories of changes of position on the different agro-ecological approaches, the complexification of the argumentation that has been deployed and the evolution of installation projects. We deduce some effects of the agroecology module. We retain the interest of a didactic diversity, plurality of profiles of learners, trainers, approaches of agroecology and of their controversies, visited actors, without excluding the necessary contributions of the disciplinary contents, oriented in particular on the conservation of the soil corresponding to a learning need of the learners.
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Pensée critique de jeunes du secondaire lorsqu'ils discutent des enjeux entourant la légalisation du cannabis au Canada : étude ancrée dans la théorie de l'activitéGagnon-Tremblay, Aude 13 December 2023 (has links)
Le cannabis récréatif a été légalisé au Canada en 2018. Bien que le gouvernement fédéral avance que cette loi empêchera les jeunes de se procurer cette substance, une partie de la population craint qu'elle entraine une normalisation de la consommation chez les jeunes et une banalisation des risques qui lui sont associés. D'autres, au contraire, avancent que cette loi favorisera la mise en place de modalités préventives et assurera une meilleure qualité du produit. Cette polarisation des points de vue des membres de la société civile fait de la légalisation du cannabis une question d'intérêt en éducation. Même si les adolescents ne peuvent pas acheter le cannabis avant l'âge de 21 ans au Québec, on peut penser que cette loi modifiera tout de même le rapport qu'ils entretiennent avec cette substance. Afin d'éduquer les jeunes sur la consommation de substances psychoactives, plusieurs milieux éducatifs adoptent des modèles préventifs de type top-down qui sont axés sur le risque et la modification des comportements individuels. Or, ces modèles ne concordent pas toujours avec l'expérience de consommation des jeunes. D'autres modèles, plus globaux et concertés, représenteraient des outils prometteurs pour réfléchir sur les politiques en matière de consommation de drogue puisqu'ils engagent les jeunes dans un processus réflexif, développent leur autonomie et prennent en considération le contexte socioculturel. La promotion de la santé chez les jeunes, par le développement de leur pensée critique, un outil cognitif qui se développe davantage au secondaire et qui aide l'individu à prendre des décisions réfléchies et justifiées, contribuerait à leur persévérance scolaire et à leur réussite éducative. Ancré dans la théorie de l'activité, ce mémoire utilise comme méthode d'intervention et d'angle d'analyse le Laboratoire du changement (LabC). Le LabC permet de stimuler l'apprentissage expansif d'individus en besoin de transformation. Cette méthode de recherche innovante suppose qu'une équipe de chercheurs travaille avec une équipe terrain pour questionner une pratique, faire émerger un état de besoin, l'analyser et modéliser des solutions. Dans ce mémoire, des élèves de deuxième secondaire de deux écoles, un médecin, des chercheurs, des enseignants ainsi que des parents se sont réunis lors de quatre rencontres afin de discuter de la légalisation du cannabis et de modéliser des ateliers favorisant le développement de la pensée critique d'adolescents. Les résultats de ce travail d'analyse montrent que le partage des savoirs aide les jeunes à mieux comprendre les enjeux entourant la légalisation du cannabis, développe leurs connaissances et favorise une prise de position critique en matière de santé.
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Étude des représentations sociales du développement durable dans une perspective didactique : une contribution à la formation des enseignants à l'éducation au développement durable : Le cas des futurs enseignants québécois et français de sciences de la nature et de sciences humaines et sociales / A study of social representations of sustainable development from a didactic perspective : A contribution to training teachers in education for sustainable development : the case of future Quebecois and French teachers of the natural sciences and the human and social sciencesJeziorski, Agnieszka 11 June 2014 (has links)
L'éducation au développement durable (EDD) a été progressivement intégrée dans les systèmes scolaires français et québécois, ce qui a des conséquences pour les enseignants et leur formation. Cette recherche vise à repérer la manière dont les futurs enseignants québécois de sciences et technologie et d'univers social d'une part et les futurs enseignants français de SVT et d'histoire-géographie d'autre part se représentent le développement durable (DD) et l'EDD. Pour ce faire une approche pluri-méthodologique associant le questionnaire et l'entretien semi-directif est employée. Le cadre théorique, - construit autour des concepts de représentations sociales (RS) et de questions socialement vives -, ainsi qu'une posture interprétative-critique, orientent la lecture et l'interprétation des résultats. L'étude met en lumière une RS du DD qui serait emboitée dans celle de l'environnement-ressource chez les quatre sous-populations interrogées ainsi que des spécificités socioculturelles et/ou professionnelles-disciplinaires, se manifestant notamment par l'intégration des dimensions sociales, politiques et institutionnelles. Au vu de l'ensemble des données recueillies, on retient chez les futurs enseignants interrogés quatre champs de tensions qui reflètent la coexistence de deux approches de l'EDD : l'une transmissive et l'autre socioconstructiviste transformatrice. Cette recherche apporte ainsi un éclairage approfondi et renouvelé quant aux appuis et obstacles à l'institutionnalisation d'une EDD critique et comporte finalement des propositions d'intervention didactique en matière de formation des enseignants susceptibles d'enrichir leurs représentations du DD. / Education for sustainable development (ESD) has been gradually integrated into the school systems of France and Quebec. This has consequences for both teachers and teacher training. This research aims to identify how future Quebecois teachers of science and technology and social studies, on the one hand, and future French teachers of the life and earth sciences and history and geography, on the other hand, represent sustainable development and ESD. To this end, a multi-methodological approach was used that draws on two complementary tools, a questionnaire and semi-structured interviews. A theoretical framework built around the concepts of social representations (SR) and socially acute questions together with a critical-interpretative posture guide the reading and interpretation of the results. The study brings to light a social representation of SD that is nested in the SR of the environment-resources among the four sub-populations surveyed as well as socio-cultural and/or professional-disciplinary specificities, which are manifested in particular by the integration of social, political and institutional dimensions. Based on the data collected, four areas of tension were identified among the future teachers interviewed; these reflect the existence of two approaches to ESD: one transmissive, and the other transformative and social constructivist. This study thus provides an in-depth, up-to-date clarification of the factors that support or hinder the institutionalization of a critical ESD. Finally, it includes proposals for educational intervention in teacher training so as to enrich future teachers' representations of SD.
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Enseigner les faits religieux à l’école élémentaire publique en France : éduquer à la laïcité ? Une étude des pratiques des professeurs des écoles / Teaching about religions and beliefs as part of the education to laicity at french public primary school : A sociology of teachers' practicesPetit, Lola 20 December 2018 (has links)
Cette recherche montre l’écart entre les intentions politiques et institutionnelles et les pratiques des professeurs des écoles, qui sont partielles et hétérogènes. Il existe une pluralité de points de vue sur la légitimité et la pertinence de l’enseignement laïque des faits religieux, qui demeure un objet scolaire discuté. Un pan de notre étude est consacré à l’analyse des pratiques de professeurs enseignant les faits religieux pour éduquer à la laïcité. Ceux-ci, en prenant en charge l’enseignement de questions vives, ont dû faire preuve d’ingéniosité pédagogique, se traduisant par des bricolages rendus nécessaires par la rareté des outils, le manque de formation et l’absence de préconisations institutionnelles quant aux savoirs intermédiaires adéquats. Si, globalement, leurs pratiques répondent aux objectifs principaux de l’enseignement des faits religieux, notamment éduquer à la laïcité, aborder ces sujets suppose un investissement personnel lourd, pour l’enseignant comme pour ses élèves, et renvoie chacun à ses systèmes de valeurs. Les principaux écueils relevés sont liés au respect de l’obligation de neutralité (difficulté à se représenter sa pertinence pédagogique, sa transposition). En l’absence d’outils et de formation dédiés, certains enseignants sont démunis. L’association ENQUÊTE a été créée en 2010 pour répondre à ce besoin. Elle souhaite contribuer à réduire l’écart entre les intentions institutionnelles favorables à l’enseignement des faits religieux dans le cadre d’une éducation à la laïcité et les pratiques des professeurs, via des formations et des outils, et aussi à promouvoir cet enseignement et cette "éducation à" auprès des acteurs politiques et institutionnels. / This research highlights a gap between political and institutional intentions, and practices of school teachers, which are partial and heterogeneous. There is a plurality of views about the legitimacy and relevance of teaching about religions and beliefs in a secular way, which is still a very much debated school subject. One part of this study is dedicated to the analysis of teachers' practices when teaching about religions and beliefs in order to educate to laicity. To address these sensitive education issues demands creativity. Because of a scarcity of tools, lack of training and very few institutional recommendations about adequate intermediate knowledge, teachers have had to cobble together their own teaching materials. Overall, their practices meet the main purposes of teaching about religions, especially to educate to laicity. Nonetheless, dealing with these subjects requires a heavy personal investment, for the teacher as well as for their students, and brings back each one to his own value systems. The main identified pitfalls are linked to the neutrality obligation : they find it difficult to represent their pedagogical relevance and to translate it into their teaching. Many teachers feel helpless when confronted to the lack of dedicated tools and training. ENQUÊTE is an association that was created in 2010 in order to address this issue. Its first objective is to contribute, via trainings and tools, to reducing the gap between institutional intentions that favour teaching about religions and beliefs – as part of the education to laicity – and teachers' practices. Its second goal is to promote this teaching among political and institutional actors.
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Analyses de pratiques d’enseignement de savoirs de la physique stabilisés (l’énergie) et controversés (le changement climatique) / Analysis of teaching practices in physics on a stabilized content (energy) and a socioscientific issue (global warming)Hervé, Nicolas 22 October 2012 (has links)
L’importance que prend aujourd’hui l’expertise scientifique et technique dans la prise de décisions politiques questionne à la fois la figure du scientifique et celle du citoyen. Comment apprendre à participer à la prise de décisions politiques en mobilisant des expertises scientifiques ? Dans ce cadre, l’enseignement des sciences et des techniques est critiqué car il s’occupe davantage de la « science faite » (les faits scientifiques) que de la science « en action » (une activité sociale de construction de faits). Ce travail de thèse s’inscrit dans les courants de recherche SSI (Socioscientific Issues) et QSV (Questions socialement vives) dont l’ambition est d’éduquer le citoyen à « négocier » avec le développement contemporain des technosciences. L’objectif de ce travail est d’étudier quelques conditions d’intégration de la science en action dans les pratiques effectives d’enseignement, en s’intéressant à la manière dont deux enseignants de Physique enseignent l’énergie, qui est un savoir stabilisé, et le changement climatique, qui est controversé. Cette analyse se structure autour de la théorie de l’action conjointe en didactique (TACD), qui est complétée par l’analyse communicationnelle et des jeux de langage, qui permet de décrire l’action des enseignants en classe. Cette thèse propose par conséquent une description de séances d’enseignement sur des savoirs au statut contrasté et compare les épistémologies pratiques des enseignants (intrication de théories plus ou moins implicites sur l’enseignement / apprentissage, sur les savoirs et sur la science, sur l’éducation) conçues comme des déterminants de l’action conjointe. L’intérêt de ce travail consiste à documenter les pratiques effectives d’enseignants de la Physique sur des thèmes peu abordés. Ce travail propose en outre d’intégrer une dimension éducative à l’épistémologie pratique et de caractériser les savoirs enseignés à l’aide d’une description des jeux de langage. / The importance that takes the scientific and technical expertise in policy decisions questions both the figure of the scientific and the citizen. How can we learn to participate in the political decision-making by mobilizing scientific expertise ? In this context the teachnig of science and technology is criticized because it deals more wit "science made" (scientific facts) than science in "action" (a social construction of facts). The aim of this work is to investigate some conditions for integrating science "in action" in the actual practice of teaching, focusing on how two physics teachers teach energy, which is a stabilized content knowledege and climate change, which is a sociocontroversial issue.This analysis is structured around the Joint Action Theory in Didactic (JATD), supplemented by a communicative approach and an analysis of the 'language games".
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Perspectives autochtones dans l'histoire nationale : étude de cas sur des propositions des associations autochtones depuis les années 1960Vallée-Longpré, Julien 27 January 2024 (has links)
Le présent mémoire porte sur les revendications autochtones en matière d'enseignement de l'histoire au Québec. Le but de cette recherche est de mieux saisir comment les programmes d'histoire nationale, mais aussi les enseignants du Québec pourraient intégrer de manière efficace, et en accord avec ce que les communautés demandent, des perspectives autochtones sur le passé. Pour ce faire, divers documents officiels tels que des mémoires et des documents de consultations, des rapports et des programmes scolaires ont été consultés, afin de déceler des perspectives autochtones qui pourraient enrichir l'histoire scolaire et son enseignement au primaire et au secondaire. Une attention spéciale a été accordée à des mémoires déposés par les communautés autochtones lors des grandes réformes éducatives, dans lesquels elles font valoir leur vision de l'histoire et de la place que devront occuper les différentes communautés autochtones. Plus spécifiquement, nous nous référons au rapport Parent (1964), mais aussi aux deux derniers rapports qui traitent de l'enseignement de l'histoire nationale, les rapports Lacoursière (1996) et Beauchemin-Fahmy-Eid (2014). Diverses théories développées par des didacticiens des sciences humaines (ex : la théorie de la pensée historienne de Peter Seixas, l'agentivité de Barton ou la construction d'une conscience historique) permettront ensuite de comprendre comment l'enseignement de l'histoire peut participer à développer chez les élèves une conscience sociale et historique qui redonne aux Autochtones l'importance qu'ils ont occupée et qu'ils occupent désormais dans la société canadienne et québécoise. En effet, l'enseignement de l'histoire nationale s'inscrit souvent dans des cadres culturels et historiographiques définis par les générations précédentes. Au secondaire, bon nombre de situations d'enseignement-apprentissage présentent les Autochtones comme des acteurs historiques ayant peu recours à leur situation et isolés de la trame narrative canadienne française (Bories-Sawala, Thibault, 2020). À travers l'analyse des mémoires écrits par des associations autochtones, notre recherche permettra donc de déterminer la manière par laquelle les Autochtones considèrent leur passé et comment ils proposent d'actualiser les programmes d'enseignement afin qu'ils reflètent ce passé mémoriel. / This thesis focus on indigenous claims regarding history teaching in Quebec. The goal of this study is to understand how to incorporate indigenous views of the past in Quebec's history curriculum and into teaching practices. To do so, various documents were used: briefs, documents for comment, reports and education programs. A special attention was paid to the briefs produced by indigenous communities during the major educational reforms. In those briefs, indigenous communities put forward their visions of the past and discuss how they should be included in history taught to students. More specifically, we refer to the Parent report (1964), but also to the two last reports that dealt with history teaching, the Lacoursière report (1996) and the Beauchemin-Fahmy-Eid report (2014). Various theories developped by educational researchers (for example the historical thinking of Peter Seixas or Barton's agentivity) will help us understand how history can be taught in a way that promotes in students a social and historical consciousness that recognizes the contributions of First Nations in the past and present society. In fact, history teaching often uses cultural and historiographical frameworks from previous generations. At the secondary level, a considerable amount of learning situations present indigenous people as passive characters of Quebec and Canada historical narrative. (Bories-Sawala, Thibault, 2020). By analysing briefs published by indigenous associations, our study will allow us to characterize how First Nations envision their past and how they think it should be taught in today's schools.
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L'apprentissage par problème basé sur des questions socialement vives au primaireDion-Routhier, Justine 10 November 2018 (has links)
Au 21e siècle, la société fait face à des transformations importantes, notamment liées aux exigences de l’ère numérique (Ministère de l’Éducation de l’Ontario, 2016) et à l’accessibilité à l’information (Bollington, 2015). Ceux-ci représentent un défi de taille pour les systèmes d’éducation partout à travers le monde (Hoechsmann et DeWaard, 2015) et imposent des changements prépondérants du point de vue de l’éducation (Mayes & al., 2014). L’école doit occuper un rôle central et s’ajuster aux changements qui s’opèrent dans le monde actuel afin que les élèves développent des compétences qui leur permettront d’être des citoyens actifs et impliqués (Albe, 2009). Dewey (1910/2004) insiste sur les bénéfices de l’apprentissage par problème où les élèves doivent être engagés (Veletsianos & Doering, 2010) et se familiariser avec les enjeux sociétaux auxquels ils seront confrontés. À cet égard, cette étude vise à documenter une démarche d’apprentissage par problème (APP) où une question socialement vive (QSV) est exploitée avec des élèves du primaire afin de comprendre leur processus d’enquête, la construction de leur compréhension d’un problème complexe et les apprentissages sous-jacents. Dans une approche d’étude de cas, les discussions de groupes d’une classe de 4e année du primaire impliquée dans une telle démarche ont été analysées afin de reconstruire la chronologie de leur expérience et d’identifier les phases de la pensée réflexive (Dewey, 1910/2004). À la lumière de leurs discours collectifs, il est possible de constater qu’à partir d’un questionnement initial, les élèves problématisent et, lors d’allers-retours entre les différentes phases de l’enquête, leur pensée réflexive se complexifie. Le questionnement lui-même tend à évoluer au fil de l’enquête et de nouveaux segments peuvent émerger. En somme, les itérations entre les phases et les enquêtes permettent une problématisation qui tend à l’affiliation de leur compréhension, à la construction de leurs connaissances, et donc, à l’apprentissage.
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L'alimentation éthique dans le cursus scolaire québécois : questions d'éthique animaleGagné, Anne-Marie 13 December 2023 (has links)
L'objectif de cette recherche est de démontrer qu'il serait pertinent d'aborder des questions éthiques en lien avec l'alimentation dans le cadre du cursus scolaire québécois. Bien que l'alimentation soit un concept déjà présent, il n'y a que très peu de place aux questionnements éthiques émergents de celui-ci. Toutefois, il sera démontré dans cette recherche que les enjeux éthiques en alimentation sont multiples et qu'ils méritent leur place au sein du programme scolaire. Parmi les enjeux explorés dans cette recherche, ceux de l'éthique animale et de l'élevage de masse ont été choisis pour illustrer l'importance de se questionner sur notre alimentation d'un point de vue éthique. Par la suite, nous examinerons ces pratiques sous l'angle des grandes théories en éthique animale pour comprendre pourquoi il est important, voire essentiel, de se questionner sur celles-ci. Finalement, dans le dernier chapitre, nous explorerons les impacts de l'enseignement sur l'alimentation éthique sur les jeunes.
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Analyses de pratiques d'enseignement de savoirs de la physique stabilisés (l'énergie) et controversés (le changement climatique)Hervé, Nicolas 22 October 2012 (has links) (PDF)
L'importance que prend aujourd'hui l'expertise scientifique et technique dans la prise de décisions politiques questionne à la fois la figure du scientifique et celle du citoyen. Comment apprendre à participer à la prise de décisions politiques en mobilisant des expertises scientifiques ? Dans ce cadre, l'enseignement des sciences et des techniques est critiqué car il s'occupe davantage de la " science faite " (les faits scientifiques) que de la science " en action " (une activité sociale de construction de faits). Ce travail de thèse s'inscrit dans les courants de recherche SSI (Socioscientific Issues) et QSV (Questions socialement vives) dont l'ambition est d'éduquer le citoyen à " négocier " avec le développement contemporain des technosciences. L'objectif de ce travail est d'étudier quelques conditions d'intégration de la science en action dans les pratiques effectives d'enseignement, en s'intéressant à la manière dont deux enseignants de Physique enseignent l'énergie, qui est un savoir stabilisé, et le changement climatique, qui est controversé. Cette analyse se structure autour de la théorie de l'action conjointe en didactique (TACD), qui est complétée par l'analyse communicationnelle et des jeux de langage, qui permet de décrire l'action des enseignants en classe. Cette thèse propose par conséquent une description de séances d'enseignement sur des savoirs au statut contrasté et compare les épistémologies pratiques des enseignants (intrication de théories plus ou moins implicites sur l'enseignement / apprentissage, sur les savoirs et sur la science, sur l'éducation) conçues comme des déterminants de l'action conjointe. L'intérêt de ce travail consiste à documenter les pratiques effectives d'enseignants de la Physique sur des thèmes peu abordés. Ce travail propose en outre d'intégrer une dimension éducative à l'épistémologie pratique et de caractériser les savoirs enseignés à l'aide d'une description des jeux de langage.
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