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Sexual initiation interaction among married and cohabiting couples

Gossmann, Ilona January 2000 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Maltraitances dans l'enfance, problèmes interpersonnels, et violence dans les relations de couple : différences de trajectoires entre hommes et femmes

Paradis, Alison 12 1900 (has links) (PDF)
Au cours des dernières années, plusieurs conséquences physiques et psychologiques de la maltraitance dans l'enfance ont été identifiées. Selon plusieurs, les problèmes interpersonnels seraient considérés comme faisant partie des effets à long terme les plus significatifs (Davis & Petretic-Jackson, 2000; DiLillo, 2001; Finkelhor & Browne, 1985; Rumstein-McKean & Hunsley, 2001). De fait, les victimes de maltraitance rapporteraient une grande variété de difficultés dans leur capacité à établir et à maintenir des relations intimes stables et satisfaisantes. Par exemple, les études ont démontré une association entre les mauvais traitements dans l'enfance et la présence de violence subie et perpétrée dans les relations amoureuses à l'âge adulte (Crawford & Wright, 2007; Desai, Arias, Thompson, & Basile, 2002; DiLillo et al., 2009). Bien que les recherches menées à ce jour aient permis de fournir une vision plus globale des conséquences de la maltraitance, plusieurs questions demeurent quant aux processus impliqués (Classen, Palesh, & Aggarwal, 2005; Macy, 2008). Par ailleurs, peu d'études ont évalué l'ensemble des expériences de maltraitance dans l'enfance de manière à examiner l'effet indépendant de chaque forme de mauvais traitement sur les relations intimes à l'âge adulte. De même, les travaux se sont majoritairement intéressés à des indicateurs globaux du fonctionnement conjugal, telle que la probabilité de séparation et de divorce, et peu ont examiné des variables spécifiques tels que les problèmes interpersonnels. De plus, jusqu'à récemment, la plupart des études étaient menées uniquement auprès de femmes victimes de maltraitance. Le sexe est toutefois susceptible d'influencer les relations entre la maltraitance et les relations intimes. La présente étude s'inscrit dans cette nécessité de clarifier les voies par lesquelles la maltraitance dans l'enfance a une influence sur les problèmes dans les relations intimes rapportés par les hommes et les femmes à l'âge adulte, tel que la violence physique subie et perpétrée. Afin de répondre à cet objectif, nous avons utilisé un cadre conceptuel issu des théories interpersonnelles, soit le modèle circomplexe des problèmes interpersonnels. Afin d'évaluer les différents domaines de problèmes interpersonnels que les individus peuvent avoir lorsqu'ils sont en interaction avec leur partenaire amoureux, nous avons d'abord procédé au développement de l'inventaire des problèmes interpersonnels dans les relations de couple (HP-Couple; Paradis & Boucher, 2007b), une adaptation de l'IIP-64 (Horowitz, Alden, Wiggins, & Pincus, 2000). Un échantillon composé d'étudiants universitaires a ensuite complété la batterie de questionnaires en ligne. Les participants ont été recrutés à partir d'un courriel envoyé à tous les étudiants en utilisant les listes de distribution de l'UQÀM. En plus des invitations par courriel, une sollicitation dans certaines salles de classe a été effectuée et des publicités ont été affichées dans les diverses facultés. Tous les étudiants recrutés ont complété des instruments servant à évaluer l'agression sexuelle (Instrument pour mesurer l'ASE; Cyr & Frappier, 2005; Instrument pour mesurer les traumatismes liés aux agressions sexuelles; Paradis & Boucher, 2007a), les autres formes de maltraitance dans l'enfance (CTQ-SF; Bemstein et al., 2003), les problèmes interpersonnels dans les relations de couple (IIP-Couple; Paradis & Boucher, 2007b) et la violence subie et perpétrée dans les relations amoureuses (CTS-II; Straus, Hamby, Boney-McCoy, & Sugarman, 1996). Cette thèse comporte deux articles. Le premier article a permis d'examiner si les individus ayant vécu une histoire de maltraitance dans l'enfance présentent plus de problèmes interpersonnels dans leur relation de couple. Le deuxième objectif était d'évaluer si les diverses formes de maltraitance (c.-à-d., agression physique, agression émotionnel, agression sexuel, négligence physique et négligence émotionnelle) se rapportent différemment aux dimensions du modèle circomplexe des problèmes interpersonnels. Finalement, le troisième objectif de cet article était d'examiner si les hommes et les femmes ayant des antécédents de maltraitance diffèrent dans le type de problèmes interpersonnels qu'ils rapportent. Nos résultats indiquent que les hommes et les femmes victimes de maltraitance rapportent globalement plus de problèmes interpersonnels dans leur relation de couple à l'âge adulte. Alors que la négligence émotionnelle est plus fortement associée aux problèmes interpersonnels situés du côté soumis de l'axe du statut pour les hommes et les femmes, l'agression physique pour les hommes et l'agression émotionnelle pour les femmes contribuent davantage aux problèmes interpersonnels se situant à l'opposé de l'axe, tels que les comportements de contrôle et de domination. De plus, les résultats semblent suggérer que, indépendamment de la forme de maltraitance, les hommes rapportent davantage de problèmes interpersonnels dans les relations de couple que les femmes. Le second article a permis d'examiner l'effet médiateur des problèmes interpersonnels sur les liens entre la maltraitance dans l'enfance et la violence physique subie et perpétrée dans les relations intimes. L'objectif était également d'évaluer si les modèles de relations sont différents pour les hommes et les femmes. À cet effet, des modélisations par équations structurelles multi-groupes ont permis de mettre en évidence l'effet médiateur des problèmes interpersonnels situés du côté dominant de l'axe du statut (c.-à-d., Vindicatifs, Dominants et Intrusifs) sur la relation entre les agressions vécus dans l'enfance et la violence subie et perpétrée dans les relations amoureuses. Aucune association significative n'a toutefois été trouvée pour la négligence laissant croire que le fait d'être victime d'agression dans l'enfance joue un rôle plus important dans l'incidence de la violence dans les relations intimes que d'avoir vécu de la négligence physique et émotionnelle. Par ailleurs, des analyses supplémentaires ont révélé que les problèmes interpersonnels caractérisés par la dominance sont associés à la violence dans les relations intimes pour les hommes et les femmes. Toutefois, ils sont associés uniquement à l'agression émotionnelle pour les femmes alors qu'ils sont associés à l'agression physique et émotionnelle pour les hommes. Pris ensemble, les résultats des deux études de cette thèse invitent à porter une attention particulière à la façon dont les expériences de maltraitance vécues dans l'enfance peuvent contribuer aux problèmes dans les relations intimes à l'âge adulte. Ces résultats offrent des pistes pour le développement de programmes de prévention et d'intervention pour les problèmes de couple qui tiennent compte des expériences passées de maltraitance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Maltraitance dans l'enfance, agression, négligence, problèmes interpersonnels, violence dans les relations intimes, modélisations par équations structurelles
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Une nouvelle façon de penser le genre : Doux-amer (1960) et Quand j'aurai payé ton visage (1962) de Claire Martin

Falkenstein, Mélanie January 2006 (has links) (PDF)
Doux-amer (1960) et Quand j'aurai payé ton visage (1962) de Claire Martin ont une portée contestataire qui a été longtemps incomprise. Le contexte social des années soixante étant encore fortement marqué par l'empreinte des valeurs patriarcales traditionnelles, la subversion des rôles sociaux de sexe à laquelle se livre Claire Martin n'a pas été appréciée à sa juste valeur. Effectuée dans une perspective féministe, notre étude fait un retour sur ces romans et en montre toute la nouveauté. Notre objectif est de noter les différents aspects contestataires de la représentation du genre (gender) dans Doux-amer et dans Quand j'aurai payé ton visage, aspects qui relèvent d'une vision tout à fait nouvelle pour le début des années soixante, plus proche du point de vue féministe des années soixante-dix et quatre-vingt. Nous nous concentrons sur les personnages qui, par leurs attributs, rendent compte d'une volonté de transformation sociale. II apparaît alors que ces romans sont particulièrement avant-gardistes. Dans le premier chapitre, nous étudions la norme patriarcale en ce qui concerne les rôles sociaux de sexe. Nous examinons les modèles de comportements féminins et masculins que cherchent à imposer les instances sociales des années soixante. Cette étude sociologique et théorique est le point d'appui de l'analyse des différents personnages des romans retenus. Nous commençons par ceux qui se conforment aux lois prescrites. Le portrait de ces personnages masculins nous permet de faire le lien entre la caducité de la norme sociale et la nécessité -c'est l'opinion de Claire Martin, semble-t-il -, de renouveler le système social. Dans ce même chapitre, nous observons l'évolution d'autres personnages, des personnages masculins et féminins qui, influencés par la révolte d'un proche, se détachent peu à peu de la norme traditionnelle pour se définir dans des traits qui leur sont propres. Nous verrons comment l'affirmation de soi remplace peu à peu la soumission chez ces personnages. Le deuxième chapitre consiste en une analyse de la déviance de certains personnages des deux romans. Après un exposé des théories féministes sur le genre sexuel, l'étude des personnages hors norme nous permettra de comprendre que Claire Martin met en place, avant l'heure, une nouvelle identité sexuelle: elle prône une vision variable selon laquelle chacun(e) possède une part de « masculin » et de « féminin ». Cette transformation identitaire fait apparaître des « nouvelles femmes » et des « nouveaux hommes ». Nous traiterons également de la stratégie narrative qui traduit l'aspect particulièrement novateur de la nouvelle masculinité, c'est-à-dire le fait de donner la parole à certains personnages masculins hors norme. La deuxième partie de ce chapitre se penche sur le couple qui, lui aussi, évolue en fonction de la féminité et de la masculinité nouvelles. L'homme et la femme, comme l'aura montré l'analyse des personnages déviants, fusionnent, à présent, dans une complémentarité nouvelle et la complicité qui met fin à la hiérarchie patriarcale crée un contexte amoureux apaisant, favorable à leur épanouissement personnel. Ainsi, nous verrons à quel point Claire Martin a été une pionnière en matière de réflexion sur le genre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Claire Martin, Doux-amer, Quand j'aurai payé ton visage, Norme, Rôles sociaux de sexe, Masculinité, Couple, Genre sexuel.
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Relations amoureuses, communication et gestion des conflits chez des couples adolescents hétérosexuels

Gascon, Sophie 08 1900 (has links) (PDF)
Les travaux sur les dynamiques relationnelles réalisées auprès de couples adultes identifient les difficultés à résoudre les conflits comme un des plus importants précurseurs de violence conjugale. Toutefois, ces dynamiques et les contextes du recours à la violence au cours de l'adolescence demeurent peu documentés et les données sont généralement recueillies auprès d'un seul partenaire. Ce mémoire illustre, à partir du point de vue des deux partenaires, le développement des relations amoureuses et de l'intimité, les dynamiques de communication entre les partenaires, les sources et la nature des problèmes rencontrés, ainsi que les modes de gestion privilégiés en situation de conflits ou de difficultés. Dans le cadre d'une recherche qualitative, 12 participants (formant 6 couples) se définissant comme hétérosexuels, âgés de 16 à 20 ans, d'origine canadienne-française et en relation depuis au moins deux mois ont participé à une entrevue individuelle semi-dirigée. Les approches systémiques et le Circumplex Model of Marital & Family Systems (Oison et Gorall, 2003) ont servi d'ancrage théorique pour constituer un échantillon de six couples, dont trois rapportent peu de violence et trois autres usent fréquemment de violence, et pour guider l'analyse de contenu (Van der Maren, 2004). Les témoignages des jeunes suggèrent qu'ils souhaitent tous être en cohésion avec leur partenaire. Ils accordent beaucoup d'importance aux intérêts et valeurs communes et aux moments partagés ensemble. Bien que les jeunes souhaitent être connectés avec leur partenaire, la confiance demeure fragile chez plusieurs. Ils se disent inquiets à l'idée que leur partenaire soit infidèle. Malgré que tous les couples interviewés soient méfiants, les couples usant fréquemment de violence ont tendance à gérer cette méfiance en laissant peu de liberté au partenaire. D'ailleurs, cette méfiance est directement liée au conflit le plus souvent signalé par les jeunes, soit les relations entretenues avec le sexe opposé ou avec un ex-partenaire. Les participants ont mentionné trois principales sources de conflits et les stratégies mises en place pour gérer les conflits s'avèrent multiples. Les jeunes usant rarement de violence apparaissent plus flexibles; ils sont portés à se parler calmement, à chercher une solution commune ou à prendre du recul à l'égard des frustrations ressenties avant d'en discuter avec leur partenaire. Quant aux couples usant fréquemment de violence, ils sont plus rigides et peu tolérants lorsque des règles, telles que de ne pas entretenir de relation avec le sexe opposé, sont enfreintes. Ils tentent d'imposer la décision du partenaire et ils expriment davantage leur colère par le recours à la violence verbale et physique. De plus, ils recourent moins au soutien social et préfèrent régler leurs problèmes par eux-mêmes plutôt que de se confier à leurs pairs ou à leurs parents. En somme, ces résultats témoignent de la pertinence de cibler les habiletés de gestion des conflits dans les interventions visant à promouvoir des relations harmonieuses et égalitaires et à prévenir la violence entre les adolescents. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Adolescent, Communication, Gestion des conflits, Violence, Systémique, Méthodologie qualitative
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Le rôle du soutien conjugal dans la qualité de vie liée aux traitements de fertilité

Joseph, Shanyce Alyssa 04 1900 (has links)
L’infertilité est une problématique importante, puisqu’elle a un impact considérable sur le couple. L’infertilité ainsi que ses traitements peuvent induire un stress important chez les deux partenaires, pouvant ainsi générer de l’insécurité conjugale. Plusieurs chercheurs ont montré que l’infertilité peut réduire la qualité de vie des deux membres du couple. Puisque les conjoints représentent la principale source de soutien pour chacun dans cette épreuve, il apparaît pertinent de considérer le soutien conjugal comme facteur de protection potentiel pour ces couples. L’objectif de l’étude consistait à examiner le lien entre le soutien conjugal (Échelle de soutien dans les relations amoureuses) et la qualité de vie liée aux problèmes de fertilité (FertiQoL) évaluée trois mois plus tard chez les deux partenaires de 83 couples ayant recours à la procréation médicalement assistée. Les partenaires ont complété les questionnaires au temps 1 et au temps 2 (3 mois plus tard). Des analyses acheminatoires basées sur le modèle interdépendance acteur-partenaire ont révélé que la perception de soutien conjugal émotionnel, informationnel et tangible d’une personne est positivement liée à sa propre qualité de vie émotionnelle et relationnelle trois mois plus tard. La perception de soutien physique chez la femme est aussi positivement associée à la qualité de vie relationnelle de son partenaire. Cette étude apporte une contribution significative dans le domaine de l’infertilité par son devis dyadique et longitudinal. Des interventions ciblant le soutien conjugal pourraient permettre de réduire les effets néfastes de l’infertilité et de ses traitements sur la qualité de vie des partenaires. / Infertility is an important problem that has a considerable impact on the couple. Infertility and its treatments can place significant stress on both partners, which can lead to relationship insecurity. Several researchers have shown that infertility can reduce quality of life for both members in the relationship. Since the partners represent the main source of support for each other in this challenge, it appears relevant to consider partner support as a potential protective factor for these couples. The objective of this study was to examine the association between partner support (Support in Intimate Relationship Rating Scale) and infertility-related quality of life (FertiQoL) assessed 3 months later among 83 couples using medically assisted reproduction. The partners completed the questionnaires at two time points (baseline and 3 months later). Path analyses using the actor-partner interdependence model revealed that a person’s perception of emotional, informational, and tangible partner support is positively linked to their own emotional and relational quality of life three months later. Women’s perception of physical support is also positively associated with their partner’s relational quality of life. This study makes a significant contribution to the infertility research’s field through its dyadic and longitudinal design. Interventions targeting partner support could reduce the negative effects of infertility and its treatments on the infertile couples’ quality of life.
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Effets d’un programme prénatal de groupe adressé aux couples parentaux pour prévenir la dépression postnatale des femmes de classes moyenne et défavorisée habitant en Catalogne Nord et en France Sud

Ortiz, Maria Assumpta 04 1900 (has links)
La dépression postnatale (DP) est un problème de santé publique très fréquent dans différentes cultures (Affonso et al, 2000). En effet, entre 10% à 15% des mères souffrent d’une symptomatogie dépressive ainsi que l’indiquent Gorman et al. (2004). La prévention de la DP est l’objectif de différents programmes prénatals et postnatals (Dennis, 2005; Lumley et al, 2004). Certains auteurs notent qu’il est difficile d’avoir accès aux femmes à risque après la naissance (Evins et al, 2000; Georgiopoulos et al, 2001). Mais, les femmes fréquentent les centres de santé pendant la grossesse et il est possible d’identifier les cas à risque à partir des symptômes prénataux dépressifs ou somatiques (Riguetti-Veltema et al, 2006); d’autant plus qu’un grand nombre de facteurs de risque de la DP sont présents pendant la grossesse (O’Hara et Gorman, 2004). C’est pourquoi cette étude fut initiée pendant le premier trimestre de la grossesse à partir d’une détection précoce du risque de DP chez n= 529 femmes de classes moyenne et défavorisée, et, cela, au moyen d’un questionnaire validé utilisé à l’aide d’une entrevue. L’étude s’est effectuée dans trois villes : Barcelone, Figueres, et Béziers au cours des années 2003 à 2005. Objectif général : La présente étude vise à évaluer les effets d’un programme prénatal de groupes de rencontre appliqué dans la présente étude chez des couples de classe socioéconomique non favorisée dont les femmes sont considérées comme à risque de dépression postnatale. L’objectif spécifique est de comparer deux groupes de femmes (un groupe expérimental et un groupe témoin) par rapport aux effets du programme prénatal sur les symptômes de dépression postnatale mesurés à partir de la 4ème semaine après l’accouchement avec l’échelle EPDS. Hypothèse: Les femmes participant au programme prénatal de groupe adressé aux couples parentaux, composé de 10 séances hebdomadaires et inspiré d’une orientation psychosomatique présenteront, au moins, un taux de 6% inférieur de cas à risque de dépression postnatale que les femmes qui ne participent pas, et cela, une fois évaluées avec l’échelle EPDS (≥12) 4 semaines après leur accouchement. Matériel et méthode: La présente étude évaluative est basée sur un essai clinique randomisé et longitudinal; il s’étend de la première ou deuxième visite d’échographie pendant la grossesse à un moment situé entre la 4ème et la 12ème semaine postnatale. Les participants à l’étude sont des femmes de classes moyenne et défavorisée identifiées à risque de DP et leur conjoint. Toutes les femmes répondant aux critères d’inclusion à la période du recrutement ont effectué une entrevue de sélection le jour de leur échographie prénatale à l’hôpital (n=529). Seules les femmes indiquant un risque de DP furent sélectionnées (n= 184). Par la suite, elles furent distribuées de manière aléatoire dans deux groupes: expérimental (n=92) et témoin (n=92), au moyen d’un programme informatique appliqué par un statisticien considérant le risque de DP selon le questionnaire validé par Riguetti-Veltema et al. (2006) appliqué à l’aide d’une entrevue. Le programme expérimental consistait en dix séances hebdomadaires de groupe, de deux heures et vingt minutes de durée ; un appel téléphonique entre séances a permis d’assurer la continuité de la participation des sujets. Le groupe témoin a eu accès aux soins habituels. Le programme expérimental commençait à la fin du deuxième trimestre de grossesse et fut appliqué par un médecin et des sages-femmes spécialement préparées au préalable; elles ont dirigé les séances prénatales avec une approche psychosomatique. Les variables associées à la DP (non psychotique) comme la symptomatologie dépressive, le soutien social, le stress et la relation de couple ont été évaluées avant et après la naissance (pré-test/post-test) chez toutes les femmes participantes des deux groupes (GE et GC) utilisant : l’échelle EPDS (Cox et al,1987), le Functional Social Support Questionnaire (Broadhead et al, 1988), l’évaluation du stress de Holmes et Rahe (1967) et, l’échelle d’ajustement dyadique de Spanier (1976). La collecte des données prénatales a eu lieu à l’hôpital, les femmes recevaient les questionnaires à la fin de l’entrevue, les complétaient à la maison et les retournaient au rendez-vous suivant. Les données postnatales ont été envoyées par les femmes utilisant la poste locale. Résultats: Une fois évalués les symptômes dépressifs postnatals avec l’échelle EPDS entre la 4ème et la 12ème semaine postnatale et considérant le risque de DP au point de césure ≥ 12 de l’échelle, le pourcentage de femmes à risque de DP est de 39,34%; globalement, les femmes étudiées présentent un taux élevé de symptomatologie dépressive. Les groupes étant comparables sur toutes les variables prénatales, notons une différence dans l’évaluation postnatale de l’EPDS (≥12) de 11,2% entre le groupe C et le groupe E (45,5% et 34,3%). Et la différence finale entre les moyennes de l’EPDS postnatal est de 1,76 ( =11,10 ±6,05 dans le groupe C et =9,34 ±5,17 dans le groupe E) ; cette différence s’aproche de la limite de la signification (p=0,08). Ceci est dû à un certain nombre de facteurs dont le faible nombre de questionnaires bien complétés à la fin de l’étude. Les femmes du groupe expérimental présentent une diminution significative des symptômes dépressifs (t=2,50 / P= 0,01) comparativement au pré-test et indiquant une amélioration au contraire du groupe témoin sans changement. Les analyses de régression et de covariance montrent que le soutien social postnatal, les symptômes dépressifs prénatals et le stress postnatal ont une relation significative avec les symptômes dépressifs postnatals (P<0,0001 ; P=0.003; P=0.004). La relation du couple n’a pas eu d’impact sur le risque de DP dans la présente étude. Par contre, on constate d’autres résultats secondaires significatifs: moins de naissances prématurées, plus d’accouchements physiologiques et un plus faible taux de somatisations non spécifiques chez les mères du groupe expérimental. Recommandations: Les résultats obtenus nous suggèrent la considération des aspects suivants: 1) il faudrait appliquer les mesures pour détecter le risque de DP à la période prénatale au moment des visites d’échographie dont presque toutes les femmes sont atteignables; il est possible d’utiliser à ce moment un questionnaire de détection validé car, son efficacité semble démontrée; 2) il faudrait intervenir auprès des femmes identifiées à risque à la période prénatale à condition de prolonger le programme préventif après la naissance, tel qu’indiqué par d’autres études et par la demande fréquente des femmes évaluées. L’intervention prénatale de groupe n’est pas suffisante pour éviter le risque de DP chez la totalité des femmes. C’est pourquoi une troisième recommandation consisterait à : 3) ajouter des interventions individuelles pour les cas les plus graves et 4) il paraît nécessaire d’augmenter le soutien social chez des femmes défavorisées vulnérables car cette variable s’est révélée très liée au risque de dépression postnatale. / Postnatal depression (PD) is a universal problem for public health (Affonso and al, 2000),as indicated in studies on its prevalence as between 10% and 15% (Gorman and al, 2004). The prevention of this problem is the main objective of several programs that are applied before and after birth (Dennis, 2004; Lumley and al, 2004). Some authors have noted that it is difficult to access women who are most at risk in the postnatal stage (Evins and al, 2000;Georgiopoulos and al, 2001). During pregnancy, women use healthcare centres very often and it is possible to detect the risk of having PD. There are also many women who indicate a risk of PD due to somatic or depressive symptoms (Riguetti-Veltema and al, 2006), above all, because the majority of risk factors are present during pregnancy (O’Hara and Gorman,2004). Therefore, this study was started during the first three months of pregnancy with early detection of women at risk based on a validated questionnaire used in the interview. The study was carried out in three cities: Barcelona, Figueres (north of Catalonia) and Béziers (south of France), between 2003 and 2005. General aim: This study intends to assess the effects of a prenatal group program directed at future parents on postnatal depression symptoms in women considered at risk. The specific aim is compare the depressive postnatal symptoms of the women in the experimental group with the depressive postnatal symptoms of the women in the control group. Hypothesis: The women taking part in the prenatal group program (directed at future parents, with 10 weekly sessions, and based on a psychosomatic approach) present, at least a 6% lower rate of postnatal depression than women who did not take part, once assessed with the EPDS (≥12) scale 4 weeks after the birth. Materials and method: This assessment study is a random, longitudinal clinical trial; it starts from the first or second ultrasound scan of the pregnancy and concludes between the 4th and 12th postnatal week. Those taking part in the study are women of middle, low, or very low socioeconomic status who have been identified as being at risk of PD, and their partners or husbands. All the women (n=529) fulfilling the criteria for being included during the selection period have been interviewed at the hospital on the same day as the antenatal scan. Only women indicating a risk of PD were selected (n=184). They were then distributed into two random groups (n=92) experimental group (EG) and (n=92) control group (CG) – by means of a software program in which a statistic considering PD risk, according to the validated questionnaire developed by Riguetti-Veltema et al (2006) used in the interview,was applied. The experimental program consisted of 10 weekly sessions of two hours twenty minutes long; a telephone calls between sessions to be ensured the continuity of the participants in the program. The control group had access to the usual care and assistance. The experimental program started at the end of the second trimester of the pregnancy and was put into practice by specially trained midwives, who led the birth preparation sessions using a psychosomatic approach. The variables associated to PD (not psychotic), such as, for example, prenatal depressive symptoms, social support, stress, and couple relationships were assessed before and after the birth (pre/post-test) in all the women from both study groups (EG and CG), using the EPDS scale (Cox et al,1987), the Functional Social Support Questionnaire (Broadhead et al, 1988), the stress test developed by Holmes and Rahe (1967), and the Spanier dyadic adjustment scale (1976). The prenatal data was gathered at the hospital where the women received the questionnaire, which they filled in at home and returned on their following visit. The postnatal data was sent by mail by the women taking part in the study. Results: Once the depression symptoms were assessed with the EPDS scale between the 4th and 12th postnatal week, and considering PD risk at the cutting point (≥ 12) of the scale, the percentage of women with a risk of PD is 39.34%; globally, the women studied have a high rate of risk of PD. We noticed that the two groups were comparable in all the prenatal variables, and that there is a difference in the EPDS (≥12) postnatal assessment of 11.2% between group C and group E (45.5% and 34.3%, respectively). In the postnatal analysis between both groups, the difference of means of the postnatal EPDS is 1.76( x =11.10 ±6.05 in group C and x =9.34 ±5.17 in group E); this difference only approaches the significance limit (p=0.08). This is due to several factors; the number of correctly filled-in questionnaires in the last part of the study, among them.The control group has an evolution without modifications between pre- and post-natal assessments, with a very slight increase in symptoms after the birth (t=-0.92 / P=0.36). In contrast, women from the experimental group have a significant decrease in depression symptoms (t=2.50/P= 0.01), in comparison to the pre-test. Recommendations: The results obtained suggest we consider the following aspects: 1)measures to detect the risk of PD during the prenatal period should be applied, when women come for their antenatal scans, because practically all women are willing to be approached; it is possible to use, in that moment, a validated detection tool, since its effectiveness appears to be demonstrated; 2) although the prenatal group intervention seems effective, it is not a sufficient strategy to significantly prevent the risk of PD. Women identified at risk during the prenatal period, therefore, should be worked with on condition that the preventive program is prolonged after the birth, as other studies have indicated, and as the women under study have indicated with a strong demand for continuity; 3) individual interventions should be added for more serious cases; and finally, 4) it is necessary to increase social support for low-income, vulnerable women,because this variable is very related with the risk of PD. Keywords : postnatal depressive symptoms, depression postnatal risk, social support, stress, couple relationship, psychosomatic approach, randomized trial, prenatal group programme, low socio-economic level women.
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Effets d’un programme prénatal de groupe adressé aux couples parentaux pour prévenir la dépression postnatale des femmes de classes moyenne et défavorisée habitant en Catalogne Nord et en France Sud

Ortiz, Maria Assumpta 04 1900 (has links)
La dépression postnatale (DP) est un problème de santé publique très fréquent dans différentes cultures (Affonso et al, 2000). En effet, entre 10% à 15% des mères souffrent d’une symptomatogie dépressive ainsi que l’indiquent Gorman et al. (2004). La prévention de la DP est l’objectif de différents programmes prénatals et postnatals (Dennis, 2005; Lumley et al, 2004). Certains auteurs notent qu’il est difficile d’avoir accès aux femmes à risque après la naissance (Evins et al, 2000; Georgiopoulos et al, 2001). Mais, les femmes fréquentent les centres de santé pendant la grossesse et il est possible d’identifier les cas à risque à partir des symptômes prénataux dépressifs ou somatiques (Riguetti-Veltema et al, 2006); d’autant plus qu’un grand nombre de facteurs de risque de la DP sont présents pendant la grossesse (O’Hara et Gorman, 2004). C’est pourquoi cette étude fut initiée pendant le premier trimestre de la grossesse à partir d’une détection précoce du risque de DP chez n= 529 femmes de classes moyenne et défavorisée, et, cela, au moyen d’un questionnaire validé utilisé à l’aide d’une entrevue. L’étude s’est effectuée dans trois villes : Barcelone, Figueres, et Béziers au cours des années 2003 à 2005. Objectif général : La présente étude vise à évaluer les effets d’un programme prénatal de groupes de rencontre appliqué dans la présente étude chez des couples de classe socioéconomique non favorisée dont les femmes sont considérées comme à risque de dépression postnatale. L’objectif spécifique est de comparer deux groupes de femmes (un groupe expérimental et un groupe témoin) par rapport aux effets du programme prénatal sur les symptômes de dépression postnatale mesurés à partir de la 4ème semaine après l’accouchement avec l’échelle EPDS. Hypothèse: Les femmes participant au programme prénatal de groupe adressé aux couples parentaux, composé de 10 séances hebdomadaires et inspiré d’une orientation psychosomatique présenteront, au moins, un taux de 6% inférieur de cas à risque de dépression postnatale que les femmes qui ne participent pas, et cela, une fois évaluées avec l’échelle EPDS (≥12) 4 semaines après leur accouchement. Matériel et méthode: La présente étude évaluative est basée sur un essai clinique randomisé et longitudinal; il s’étend de la première ou deuxième visite d’échographie pendant la grossesse à un moment situé entre la 4ème et la 12ème semaine postnatale. Les participants à l’étude sont des femmes de classes moyenne et défavorisée identifiées à risque de DP et leur conjoint. Toutes les femmes répondant aux critères d’inclusion à la période du recrutement ont effectué une entrevue de sélection le jour de leur échographie prénatale à l’hôpital (n=529). Seules les femmes indiquant un risque de DP furent sélectionnées (n= 184). Par la suite, elles furent distribuées de manière aléatoire dans deux groupes: expérimental (n=92) et témoin (n=92), au moyen d’un programme informatique appliqué par un statisticien considérant le risque de DP selon le questionnaire validé par Riguetti-Veltema et al. (2006) appliqué à l’aide d’une entrevue. Le programme expérimental consistait en dix séances hebdomadaires de groupe, de deux heures et vingt minutes de durée ; un appel téléphonique entre séances a permis d’assurer la continuité de la participation des sujets. Le groupe témoin a eu accès aux soins habituels. Le programme expérimental commençait à la fin du deuxième trimestre de grossesse et fut appliqué par un médecin et des sages-femmes spécialement préparées au préalable; elles ont dirigé les séances prénatales avec une approche psychosomatique. Les variables associées à la DP (non psychotique) comme la symptomatologie dépressive, le soutien social, le stress et la relation de couple ont été évaluées avant et après la naissance (pré-test/post-test) chez toutes les femmes participantes des deux groupes (GE et GC) utilisant : l’échelle EPDS (Cox et al,1987), le Functional Social Support Questionnaire (Broadhead et al, 1988), l’évaluation du stress de Holmes et Rahe (1967) et, l’échelle d’ajustement dyadique de Spanier (1976). La collecte des données prénatales a eu lieu à l’hôpital, les femmes recevaient les questionnaires à la fin de l’entrevue, les complétaient à la maison et les retournaient au rendez-vous suivant. Les données postnatales ont été envoyées par les femmes utilisant la poste locale. Résultats: Une fois évalués les symptômes dépressifs postnatals avec l’échelle EPDS entre la 4ème et la 12ème semaine postnatale et considérant le risque de DP au point de césure ≥ 12 de l’échelle, le pourcentage de femmes à risque de DP est de 39,34%; globalement, les femmes étudiées présentent un taux élevé de symptomatologie dépressive. Les groupes étant comparables sur toutes les variables prénatales, notons une différence dans l’évaluation postnatale de l’EPDS (≥12) de 11,2% entre le groupe C et le groupe E (45,5% et 34,3%). Et la différence finale entre les moyennes de l’EPDS postnatal est de 1,76 ( =11,10 ±6,05 dans le groupe C et =9,34 ±5,17 dans le groupe E) ; cette différence s’aproche de la limite de la signification (p=0,08). Ceci est dû à un certain nombre de facteurs dont le faible nombre de questionnaires bien complétés à la fin de l’étude. Les femmes du groupe expérimental présentent une diminution significative des symptômes dépressifs (t=2,50 / P= 0,01) comparativement au pré-test et indiquant une amélioration au contraire du groupe témoin sans changement. Les analyses de régression et de covariance montrent que le soutien social postnatal, les symptômes dépressifs prénatals et le stress postnatal ont une relation significative avec les symptômes dépressifs postnatals (P<0,0001 ; P=0.003; P=0.004). La relation du couple n’a pas eu d’impact sur le risque de DP dans la présente étude. Par contre, on constate d’autres résultats secondaires significatifs: moins de naissances prématurées, plus d’accouchements physiologiques et un plus faible taux de somatisations non spécifiques chez les mères du groupe expérimental. Recommandations: Les résultats obtenus nous suggèrent la considération des aspects suivants: 1) il faudrait appliquer les mesures pour détecter le risque de DP à la période prénatale au moment des visites d’échographie dont presque toutes les femmes sont atteignables; il est possible d’utiliser à ce moment un questionnaire de détection validé car, son efficacité semble démontrée; 2) il faudrait intervenir auprès des femmes identifiées à risque à la période prénatale à condition de prolonger le programme préventif après la naissance, tel qu’indiqué par d’autres études et par la demande fréquente des femmes évaluées. L’intervention prénatale de groupe n’est pas suffisante pour éviter le risque de DP chez la totalité des femmes. C’est pourquoi une troisième recommandation consisterait à : 3) ajouter des interventions individuelles pour les cas les plus graves et 4) il paraît nécessaire d’augmenter le soutien social chez des femmes défavorisées vulnérables car cette variable s’est révélée très liée au risque de dépression postnatale. / Postnatal depression (PD) is a universal problem for public health (Affonso and al, 2000),as indicated in studies on its prevalence as between 10% and 15% (Gorman and al, 2004). The prevention of this problem is the main objective of several programs that are applied before and after birth (Dennis, 2004; Lumley and al, 2004). Some authors have noted that it is difficult to access women who are most at risk in the postnatal stage (Evins and al, 2000;Georgiopoulos and al, 2001). During pregnancy, women use healthcare centres very often and it is possible to detect the risk of having PD. There are also many women who indicate a risk of PD due to somatic or depressive symptoms (Riguetti-Veltema and al, 2006), above all, because the majority of risk factors are present during pregnancy (O’Hara and Gorman,2004). Therefore, this study was started during the first three months of pregnancy with early detection of women at risk based on a validated questionnaire used in the interview. The study was carried out in three cities: Barcelona, Figueres (north of Catalonia) and Béziers (south of France), between 2003 and 2005. General aim: This study intends to assess the effects of a prenatal group program directed at future parents on postnatal depression symptoms in women considered at risk. The specific aim is compare the depressive postnatal symptoms of the women in the experimental group with the depressive postnatal symptoms of the women in the control group. Hypothesis: The women taking part in the prenatal group program (directed at future parents, with 10 weekly sessions, and based on a psychosomatic approach) present, at least a 6% lower rate of postnatal depression than women who did not take part, once assessed with the EPDS (≥12) scale 4 weeks after the birth. Materials and method: This assessment study is a random, longitudinal clinical trial; it starts from the first or second ultrasound scan of the pregnancy and concludes between the 4th and 12th postnatal week. Those taking part in the study are women of middle, low, or very low socioeconomic status who have been identified as being at risk of PD, and their partners or husbands. All the women (n=529) fulfilling the criteria for being included during the selection period have been interviewed at the hospital on the same day as the antenatal scan. Only women indicating a risk of PD were selected (n=184). They were then distributed into two random groups (n=92) experimental group (EG) and (n=92) control group (CG) – by means of a software program in which a statistic considering PD risk, according to the validated questionnaire developed by Riguetti-Veltema et al (2006) used in the interview,was applied. The experimental program consisted of 10 weekly sessions of two hours twenty minutes long; a telephone calls between sessions to be ensured the continuity of the participants in the program. The control group had access to the usual care and assistance. The experimental program started at the end of the second trimester of the pregnancy and was put into practice by specially trained midwives, who led the birth preparation sessions using a psychosomatic approach. The variables associated to PD (not psychotic), such as, for example, prenatal depressive symptoms, social support, stress, and couple relationships were assessed before and after the birth (pre/post-test) in all the women from both study groups (EG and CG), using the EPDS scale (Cox et al,1987), the Functional Social Support Questionnaire (Broadhead et al, 1988), the stress test developed by Holmes and Rahe (1967), and the Spanier dyadic adjustment scale (1976). The prenatal data was gathered at the hospital where the women received the questionnaire, which they filled in at home and returned on their following visit. The postnatal data was sent by mail by the women taking part in the study. Results: Once the depression symptoms were assessed with the EPDS scale between the 4th and 12th postnatal week, and considering PD risk at the cutting point (≥ 12) of the scale, the percentage of women with a risk of PD is 39.34%; globally, the women studied have a high rate of risk of PD. We noticed that the two groups were comparable in all the prenatal variables, and that there is a difference in the EPDS (≥12) postnatal assessment of 11.2% between group C and group E (45.5% and 34.3%, respectively). In the postnatal analysis between both groups, the difference of means of the postnatal EPDS is 1.76( x =11.10 ±6.05 in group C and x =9.34 ±5.17 in group E); this difference only approaches the significance limit (p=0.08). This is due to several factors; the number of correctly filled-in questionnaires in the last part of the study, among them.The control group has an evolution without modifications between pre- and post-natal assessments, with a very slight increase in symptoms after the birth (t=-0.92 / P=0.36). In contrast, women from the experimental group have a significant decrease in depression symptoms (t=2.50/P= 0.01), in comparison to the pre-test. Recommendations: The results obtained suggest we consider the following aspects: 1)measures to detect the risk of PD during the prenatal period should be applied, when women come for their antenatal scans, because practically all women are willing to be approached; it is possible to use, in that moment, a validated detection tool, since its effectiveness appears to be demonstrated; 2) although the prenatal group intervention seems effective, it is not a sufficient strategy to significantly prevent the risk of PD. Women identified at risk during the prenatal period, therefore, should be worked with on condition that the preventive program is prolonged after the birth, as other studies have indicated, and as the women under study have indicated with a strong demand for continuity; 3) individual interventions should be added for more serious cases; and finally, 4) it is necessary to increase social support for low-income, vulnerable women,because this variable is very related with the risk of PD. Keywords : postnatal depressive symptoms, depression postnatal risk, social support, stress, couple relationship, psychosomatic approach, randomized trial, prenatal group programme, low socio-economic level women.

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