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Développement d'un outil diagnostic en développement durable pour les organisations de transport en commun

Consulim, Ricardo Breda 09 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche s'articule autour du concept du développement durable (DD) et de l'appropriation de ce concept par les entreprises par le biais de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Plus particulièrement, l'étude propose le développement d'un outil diagnostic spécialement conçu pour les sociétés de transport en commun (TEC) afin de guider la démarche des entreprises voulant insérer des pratiques DD et RSE dans leurs stratégies et cultures organisationnelles. L'objectif de la recherche est de développer un outil diagnostic adapté aux enjeux du DD pour le TEC, capable d'établir un portrait de la situation actuelle des entreprises quant à leurs pratiques DD et RSE, de même que d'initier un programme d'actions pour le DD. Pour ce faire, la méthode de recherche retenue est celle de la recherche développement. L'outil développé devient le point central de ce travail, passant en revue les étapes de sa construction, de son application et de son évaluation. À la fin, l'outil diagnostic devient un outil stratégique pour les entreprises de TEC en se présentant sous format d'un questionnaire divisé en cinq domaines et 23 indicateurs qui constituent la base de l'outil. Avec une systématisation de l'analyse des données, l'outil permet une simplification facilitant la divulgation des résultats obtenus par cette démarche. En outre, cet outil suggère aux entreprises une réflexion sur ses pratiques DD tout en contribuant à une consolidation des pratiques DD au sein de la stratégie d'entreprise. Les travaux scientifiques, les guides et normes consultés pour ce travail ont permis d'élaborer un outil diagnostic de DD et RSE pour les entreprises. Un plan de recommandation est aussi offert pour la suite de l'utilisation du diagnostic et pour guider la haute direction dans ses choix stratégiques pour implanter le DD et la RSE au sein de l'entreprise. Les tests réalisés avec l'outil ont permis de le valider qualitativement. Cependant, pour des contraintes de temps, un test auprès d'un échantillon quantitatif n'a pas pu être possible. Cela ouvre une possibilité à de nouvelles recherches. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : développement durable, responsabilité sociale des entreprises, méthodologie de recherche développement, transport en commun et outil diagnostic
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Analyse institutionnelle de la stratégie de responsabilité sociale d'entreprise (RSE) des institutions financières coopératives

Ramboarisata, Lovasoa Nirina January 2009 (has links) (PDF)
« Comment se construit la stratégie de responsabilité sociale d'entreprise (RSE) des institutions financières coopératives (IFC)? ». Telle a été notre question initiale de recherche. Les initiatives s'affirmant du domaine de la « finance responsable » sont en profusion, et les institutions financières, individuellement, ont formalisé leur engagement en faveur de la RSE et du développement durable, notamment en publiant des politiques formelles de RSE, en adoptant des codes d'éthique, en publiant des rapports RSE audités, en créant des fonds tamisés répondant à des critères éthiques et environnementaux, en adoptant un programme de gestion environnementale certifié, etc. Les coopératives n'ont pas échappé à ce mouvement, et la plupart d'entre elles ont formalisé leur démarche, bien qu'elles aient été longtemps considérées comme des acteurs de la cohésion sociale, mobilisées par les valeurs de responsabilité sociale et de démocratie. Nous avons jugé que cette formalisation de la stratégie RSE des IFC est un phénomène récent qui mérite d'être exploré. Néanmoins, nous avons fait face dès le départ à une problématique théorique. Les connaissances actuelles en cette matière s'avèrent limitées, plus particulièrement, pour les chercheurs en théories des organisations et en stratégie que nous sommes. La posture normative de la littérature sur la RSE, focalisée sur la recherche de la définition tous azimuts des principes de la RSE et des modèles substantif et procédural idéaux de son opérationnalisation, a coincé l'objet dans un carcan théorique désincarné et ahistorique, tenant rarement compte des conditions institutionnelles d'émergence, de développement, de transformation et même de la disparition de l'objet RSE et de son caractère localement construit. De plus, sur le plan méthodologique, le choix des entreprises étudiées s'est exclusivement arrêté sur les grandes multinationales et les firmes privées. Il est pourtant reconnu que, sur la base de leurs valeurs et principes, les IFC sont des organisations bien particulières, différentes des banques capitalistes. En même temps, elles évoluent dans le même contexte institutionnel que ces dernières et les concurrencent. De plus, ces dernières années, elles ont été exposées à un environnement fortement déstabilisant et ayant eu notamment comme conséquence la démutualisation, sinon, pour celles qui n'ont pas choisi cette formule, la dysfonction de la gouvernance associative, l'ouverture du capital, la banalisation des offres de produits et services et la montée des risques de perte de légitimité du modèle coopératif, soit des ingrédients de la dénaturation, et ce, combinés au questionnement sur la performance sociétale et environnementale. L'objectif de la thèse a été double: 1) se doter d'un cadre théorique offrant une conceptualisation de la RSE qui pallierait aux limites de la littérature normative, en saisissant ce concept en tant qu'objet institutionnellement ancré et localement construit, compte tenu de son appropriation par différents types d'organisations dans différents contextes; 2) comprendre empiriquement l'appropriation de la RSE par les institutions financières coopératives, soit la construction de la stratégie RSE de celles-ci, et ce, en tenant compte de notre conceptualisation relationnelle du lien entre la structure et l'agence. Cette conceptualisation stipule que comme les structures sociales sont produites et reproduites par l'action individuelle, et cette dernière, contrainte et partiellement déterminée par les structures sociales; les actions des organisations ou des acteurs organisationnels ne sont pas entièrement volontaires ni les effets des structures ou des institutions, entièrement déterminants. La problématique et le double objectif de la thèse précédemment décrits ont confirmé la pertinence de notre question principale de recherche mais ont aussi impliqué la nécessité de la préciser davantage. Notre question initiale s'est alors précisée dans sa déclinaison en trois sous-questions: o Quelle(s) perspective(s) les analystes des organisations devraient privilégier pour faire avancer la compréhension de la RSE ? o Quelle(s) stratégie(s) RSE sont déployées par les institutions financières en contexte coopératif ? o Quelle différenciation en matière de stratégie(s) RSE est observée chez les institutions financières coopératives malgré les contraintes du contexte institutionnel dans lequel elles sont encastrées ? Une revue de la littérature sur la RSE nous a permis de conclure que les perspectives d'avancement du champ d'étude de cet objet résideraient dans les recherches interprétatives et dialogiques, caractérisées par une orientatiton vers la compréhension théorique et empirique versus la recherche et la prescriptions des meilleures substances et procédures de la RSE et par un discours qui se dissocie de celui normatif. Comme l'ambition de notre thèse est de participer à cette tournure interprétative et dialogique du champ, nous avons fait le choix d'opter pour une démarche méthodologique constructiviste dans la conduite de nos études théorique et empiriques. Quatre articles rendent compte des résultats de ces dernières. L'article intitulé « Émergence de nouveaux discours de recherche sur la RSE: les contributions et le potentiel de l'analyse institutionnelle » répond directement à notre première sous-question. II caractérise d'une part, la manière dont les recherches basées sur l'analyse institutionnelle ont contribué à la structuration du champ d'étude de la RSE, et d'autre part, le potentiel que cette perspective offre aux analystes des organisations voulant faire avancer à la fois la connaissance de et sur la RSE et le courant institutionnel d'analyse des organisations. Cinq principales écoles ont été mobilisées par les travaux sur la RSE ayant favorisé l'analyse institutionnelle (la variété du capitalisme, les théories de la régulation sociale et de la régulation économique, l'approche de la construction de sens, la théorie néoinstitutionnelle et la théorie des conventions). La théorie néo-institutionnelle s'avère particulièrement féconde mais devrait tenir compte des récents points à l'agenda de l'analyse institutionnelle des organisations en général, soit les impératifs de réarticuler les dimension structure et agence, de traiter de niveaux d'analyse autres que le champ et d'explorer des terrains autres que les traditionnelles firmes cotées et multinationales. Dans l'article intitulé « Des appropriations différenciées de la RSE en contexte coopératif: une analyse du rôle de la normativité dans la structuration de la stratégie », nous rendons compte des résultats de l'étude empirique dont l'objectif a été de caractériser la manière dont les IFC instrumentalisent le concept de RSE, le mettent en oeuvre et construisent les discours sur les principes qui le supportent. Plus précisément, il y est question du rôle de la distinction coopérative comme source de normativité endogène. L'étude visait à examiner dans quelles mesures la distinction coopérative, comme norme, structure la stratégie RSE des IFC. Cinq grandes IFC européennes et nord-américaines ont constitué notre échantillon. Nos résultats démontrent que si les IFC étudiées se rejoignent sur les principaux principes définissant la RSE, la traduction de ces principes en dispositifs de gestion et en indicateurs de performance est fortement hétérogène. D'autre part, les stratégies déployées ne sont pas toutes propres aux coopératives, certaines ayant été observées chez les banques à charte cotées. Nous en avons conclu que les stratégies des IFC reflètent une hybridation de positionnement stratégique et d'affirmation identitaire. L'intensité de la normativité de la distinction coopérative s'avère variable. Ces résultats rappellent la multiplicité des registres normatifs auxquels réfèrent les organisations, particulièrement celles de nature hybride comme les coopératives, faisant des stratégies déployées des bricolages. Compte tenu du fait que les IFC évoluent dans un contexte fortement turbulent, amplifié notamment par une tendance à l'uniformisation des modes d'évaluation de leur performance plutôt qu'à la considération des caractéristiques distinctives; et compte tenu du fait, tel qu'exposé dans notre deuxième article, que la distinction coopérative n'est ni la seule ni nécessairement la plus importante règle qui structure la stratégie RSE de ces organisations, la question à savoir s'il il y a de la place à l'innovation a été fortement pertinente. En théorie néoinstitutionnelle des organisations, le concept de capacité d'innovation est directement lié à l'agence, soit la capacité des organisations et des acteurs organisationnels à se différencier malgré leur encastrement dans un contexte contraignant et favorisant le mimétisme. Les troisième et quatrième articles abordent cette dimension de l'agence dans la construction de la stratégie. L'article intitulé « Relating governance to sense-making process: The case of co-operative organizations' CSR performance evaluation » évalue dans quelles mesures la gouvernance des organisations coopératives explique leur prédisposition à favoriser la construction de sens face à une nouvelle réalité. La nouvelle réalité étudiée a été l'évaluation de la performance sociétale. L'argument est basé, d'une part, sur l'approche de la « construction de sens encastrée » combinée à une conceptualisation sociologico-économique de la gouvernance; et d'autre part, sur les résultats de l'étude des cas du Mouvement Desjardins et de Vancity Group au Canada. Les résultats de l'étude empirique ont révélé que la gouvernance de ces deux institutions a bel et bien contribué à la construction d'une compréhension commune de la performance sociétale à l'intérieur de chacune d'elles, soit une compréhension différente de celle dominante dans leur champ. Le rôle de la gouvernance y a été défini comme à la fois pragmatique et procédural. De façon pragmatique, la gouvernance a fourni le langage commun pour l'argumentation (arguing) et l'engagement (committing) dans le processus de création de sens. De façon procédurale, les mécanismes démocratiques de la gouvernance ont été mobilisés pour donner de la légitimité au sens ainsi créé (performance), imputabilité aux agents de changements et ont été utilisés comme des vecteurs potentiels d'affectio societas. La gouvernance devient ainsi le médiateur entre les structures contraignantes du champ et la capacité d'innovation organisationnelle. L'article intitulé « Co-operative values as potential hypernorms: Evidence from large cooperative banks », tout en prenant en compte le rôle de l'agence versus le déterminisme environnemental dans la construction de la stratégie, contribue en même temps à nuancer cette notion d'agence. Ainsi, cette dernière n'est pas détachée des structures plus larges. Au contraire, elle les met à profit pour se différencier. L'argument de cet article, utilisant les présupposés de l'Integrative Social Contracts Theory (ISCT) est le suivant. Si être éthique en affaires ou être socialement responsable signifie être apte à se conformer tant aux contrats sociaux plus larges, ou normes universelles appelées aussi hypernormes, qu'à ceux de niveau local, alors les IFC sont mieux disposées que leurs pendants capitalistes à répondre à ce défi. Cet argument est basé sur la caractérisation de l'attribut hypernormatif des valeurs coopératives, d'une part, et des résultats de nos recherches empiriques dont les résultats ont été présentées dans les deux articles précédents, qui ont corroboré que les plus grandes institutions financières coopératives européennes et canadiennes ont utilisé leurs valeurs comme règles de second ordre servant à légitimer leurs stratégies au niveau local. L'agence est ainsi contextualisée contrairement à sa mobilisation normative dans les écrits antérieurs en éthique.
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Responsabilité et bio-ingénierie : de la responsabilité sociale des entreprises au problème public

Marchildon, Allison 09 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse a pour but de contribuer à une meilleure compréhension de la nature et des conflits sous-jacents aux différences d'attributions de responsabilités en matière de bio-ingénierie, telles que formulées par 39 acteurs sociaux sur le terrain. Pour ce faire, une démarche d'inspiration pragmatiste a été adoptée. Celle-ci s'est déroulée en deux temps. Dans un premier temps, les attributions de responsabilités identifiées sur le terrain ont été confrontées aux théories de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), théories actuellement mobilisées dans les milieux académiques lorsqu'il est question de responsabilité en matière d'activité économique. Cette mise en relation a permis d'interpréter une partie des différences d'attributions de responsabilités en matière de bio-ingénierie relevées sur le terrain, c'est-à-dire les différences de contenu de ces responsabilités et les conflits de valeurs et de visions du monde sur lesquelles elles reposent. Mais elle a aussi mené au constat des limites des théories de la RSE pour offrir une interprétation d'une autre part importante de ces attributions, soit les différences quant à la forme de ces responsabilités. Face à ces limites, et toujours dans un esprit pragmatiste, le deuxième temps de cette thèse a consisté à proposer une nouvelle interprétation des observations du terrain. Un cadre d'analyse alternatif a ainsi été construit en vue de fournir une interprétation plus porteuse des différences constatées sur le terrain quant à la forme des responsabilités attribuées en matière de bio-ingénierie, et, de façon corollaire, des conflits qui les sous-tendent. Mobilisant à la fois la sociologie de l'éthique, la philosophie pragmatiste et la sociologie de l'action publique, ce cadre d'analyse a permis de mettre en lumière que les différences d'attributions de responsabilités reposaient aussi sur des différences, voire des conflits de conceptions sociopolitiques entre les acteurs les exprimant. De l'interprétation des résultats du terrain à travers ce cadre d'analyse alternatif a émergé une typologie de sept configurations d'attributions de responsabilités en matière de bio-ingénierie : une responsabilité étatique, une responsabilité naturelle, une responsabilité communautaire, une responsabilité corporatiste, une responsabilité-gouvernance, une responsabilité individuelle de type marchand et une responsabilité scientifique. Mettant en lumière les différentes conceptions sociopolitiques qui sous-tendent les attributions de responsabilités observées sur le terrain, cette typologie a permis une interprétation socio-éthique du « problème public » de la bio-ingénierie. À travers celle-ci, ce sont non seulement les conflits de valeurs et de visions du monde entre les acteurs sociaux interpellés par la bio-ingénierie qui ont pu être éclairés, mais aussi les importants conflits de nature sociopolitiques qui les séparent. Cette interprétation socio-éthique a ainsi permis de constater qu'en s'imposant comme « la » solution au problème public de la bio-ingénierie, la responsabilité sociale des entreprises (RSE), malgré ses apparences progressistes, a contribué à occulter plusieurs visions alternatives de ce problème et de ses solutions, et par conséquent à occulter les importants conflits sociopolitiques qu'elles sous-tendent. Cette interprétation alternative du problème public de la bio-ingénierie a par conséquent permis de constater que devant la pluralité de visions quant à la façon d'envisager ce problème public et ses solutions et l'importance des conflits qu'elles sous-tendent, l'imposition d'« une » vision ou d'« une » solution à ce problème public s'avère difficilement justifiable. L'analyse menée dans la présente thèse renvoie au contraire à la nécessité de penser les « problèmes publics » comme celui de la bio-ingénierie aux niveaux à la fois éthique et politique. Et plutôt que de tendre à surmonter, voire occulter, les conflits qui traversent l'espace social à la recherche d'une solution consensuelle ou d'un compromis favorisant une relative paix sociale, cette avenue doit contribuer à mettre en lumière et à comprendre ces conflits, ouvrant ainsi la voie à un approfondissement démocratique considérable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité, responsabilité sociale des entreprises (RSE), bio-ingénierie (OGM), éthique, sociologie, pragmatisme.
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Relation entre la performance financière et la performance sociale/environnementale : une analyse critique

Tebini, Hajer 01 1900 (has links) (PDF)
Pour un nombre croissant d'épargnants, il ne convient plus d'investir dans les entreprises qui ne respectent pas leurs employés, l'environnement, les droits de l'homme ou les minorités visibles, ou qui adoptent des comportements qui ne sont pas compatibles avec leurs valeurs. Pour l'ensemble de ces raisons, l'investissement socialement responsable (ISR) a connu une croissance fulgurante durant les dernières années. Pour répondre aux besoins de ces investisseurs, des organisations qui certifient ou évaluent la performance sociale des entreprises ont vu le jour partout dans le monde. Plus encore, certains pays ont même adopté des lois pour baliser les externalités des firmes et les Nations Unies, par le biais des principes régissant l'ISR, ont catalysé et renforcé cette tendance. Toutefois, l'argument incontournable de la croissance de l'ISR est la preuve irréfutable qu'investir dans les entreprises socialement responsables est aussi rentable et risqué qu'investir de manière traditionnelle. Malheureusement, jusqu'à maintenant, les diverses recherches n'ont pas réussi à trouver des résultats concluants et convergents. Les trois principales explications avancées pour expliquer cette divergence sont : la diversité des choix méthodologiques, la complexité de la relation et son caractère dynamique. D'un côté, examiner les liens de dépendance entre certains facteurs méthodologiques et la relation entre la performance sociale (PS) ou environnementale (PE) et la performance financière (PF), et d'un autre côté, étudier ce lien dans un cadre conceptuel non contraint linéairement et à travers le temps, revêt donc toute sa légitimité. Cette thèse composée de trois articles consiste principalement à examiner les divers aspects de la relation entre la PS ou la PE et la PF. En utilisant la PS (PE) des entreprises américaines, mesurée par KLD sur la période de 1991 à 2007, nous avons pu tester empiriquement trois problématiques de recherche visant à contribuer à l'avancement des connaissances autour de la relation entre la PS (PE) et la PF. L'objectif du premier article consiste à examiner les différents facteurs expliquant la divergence des résultats quant à la relation entre la performance sociale (PS) et la performance financière (PF). Pour ce faire, nous conduisons une recherche expérimentale afin d'apprécier l'impact des aspects d'ordre méthodologique sur la nature de la relation. Ces facteurs méthodologiques ont trait à la période d'étude retenue, au choix des mesures de PS et de PF, à l'échantillon et à la formulation linéaire. À partir d'un protocole expérimental basé sur la réplique de l'étude de Waddock et Graves (1997), nous testons tour à tour l'effet de chacun de ces facteurs de divergence ainsi que leurs effets conjoints. Nos résultats montrent que la relation varie selon la période retenue, la mesure de PS et de PF, l'échantillon ainsi que leurs effets conjoints et montrent que finalement, cette relation n'est pas forcément linéaire, telle que supposée dans la littérature pertinente. Nos conclusions permettent ainsi de confirmer que la nature de la relation est contingente aux choix méthodologiques et que ces derniers expliquent effectivement la disparité des résultats dans les études antérieures. L'objectif du deuxième article est d'examiner les facteurs sous-jacents à l'impact financier de la performance sociale (PS). Plus précisément, nous analysons la relation dans un cadre non linéaire et moins restrictif qu'une forme concave ou convexe; cadre qui permet d'apprécier l'impact financier à différents niveaux de la PS. Nous testons également, dans une perspective contingente, l'effet de certains facteurs spécifiques à l'entreprise qui modèrent la relation entre la PS et la PF, à savoir la taille, le risque et les dépenses en investissement. Enfin, et pour tenir compte de la dimension temporelle de la relation, nous examinons la stabilité de la relation à travers le temps. Les résultats obtenus permettent de valider une relation en paliers entre la PS et la PF. En effet, l'impact financier est positif pour les entreprises ayant une bonne PS, il est négatif pour les entreprises dont la PS est faible et il est neutre pour les entreprises ayant des niveaux intermédiaires de PS. De plus, cet impact est encore plus marqué pour les entreprises de petite taille, à risque élevé et ayant un niveau élevé de dépenses en investissement. Enfin, l'estimation de la relation à différentes sous-périodes nous a permis de montrer qu'elle n'est pas stable à travers le temps. En effet, l'impact de la PS sur la PF est plus important durant les périodes récentes (i.e. 2001-2007) que durant les précédentes (i.e. 1991-2000). Il semble que l'intensification de la prise de conscience de la RSE et de l'ISR s'est traduite par une relation plus forte traduisant l'importance croissante des critères ESG dans l'environnement financier des entreprises. Le troisième article se concentre sur un enjeu majeur de la PS, soit l'environnement. Enjeu émergent des années 80 et central durant les décennies suivantes, l'environnement est la dimension de la PS la plus défendue par les investisseurs et les activistes américains. L'objectif du dernier papier est d'examiner la dynamique de long terme de la relation entre la performance environnementale (PE) et la performance financière (PF). Plus précisément et pour mieux capturer cet aspect dynamique, nous introduisons des variables retardées de la PE (i.e. 1, 2 et 3 ans). En fonction de la mesure de la PE, deux types d'analyses ont été conduites. La première examine l'impact sur la PF de la mesure agrégée de la PE, qui combine les forces (strengths) et les faiblesses (concerns) environnementales. Les résultats montrent que l'impact courant de la PE sur la PF est négatif. Toutefois, l'estimation de l'effet dynamique de la PE sur la PF révèle que la relation est positive et persistante sur trois ans. De plus, cet effet est marqué de façon plus importante pour les entreprises de grande taille ayant un faible niveau de risque et de dépenses en investissement. La deuxième analyse examine l'impact financier respectif des forces et des faiblesses prises séparément. Les résultats montrent que l'effet contemporain des forces et des faiblesses est négatif sur la PF. L'analyse dynamique montre plutôt un effet négatif persistant du score des faiblesses sur la PF. Cet effet est plus important pour les entreprises les moins risquées et les moins innovantes. L'effet du score des forces sur la PF, quant à lui, est neutre durant les deux premières années. Il devient positif seulement lors de la dernière année. Par ailleurs, cet impact positif est marqué davantage pour les entreprises innovantes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Performance sociale, performance financière, performance environnementale, facteurs de divergences, non-linéarité, non-uniformité, dynamique.
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Performance environnementale et gestion de la main-d'œuvre

Léonard, André 04 1900 (has links) (PDF)
Entre le vieillissement de la population et les différentes attentes des nouvelles générations, les entreprises doivent adapter leurs pratiques de gestion. Ainsi, il est devenu courant de produire des rapports de développement durable ou de responsabilité sociale des entreprises (Attarça et Jaquot, 2005). Certaines firmes d'expert-conseil ont même ajouté une branche développement durable à leurs gammes de service afin de répondre à ces nouveaux besoins. La recherche scientifique a quant à elle largement abordé les bénéfices que peut apporter le développement durable ou encore la responsabilité sociale des entreprises en matière de finance, marketing ou gestion des opérations. Certains auteurs dont Ambec et Lanoie (2008) ou Gond et at., (2011) appellent d'ailleurs à davantage de recherche. Le but de ce mémoire est donc d'approfondir les connaissances en la matière. Pour ce faire, nous avons utilisé un filtre positif et négatif puis ensuite interviewé les cadres des dix firmes sélectionnées. Nous avons par la suite administré un questionnaire de douze questions sous forme d'échelle de Likert à quatre choix auprès de deux firmes et de dix-huit questions à quatre choix auprès d'une troisième pour un n total de 245 employés. Le chapitre trois sur la méthodologie explique comment nous avons ensuite déterminé quelles seront les deux études de cas à l'étude (la Papetière et le Luminaire). Ces données nous ont permis d'approfondir plusieurs sujets, dont l'attraction organisationnelle, l'engagement organisationnel, la satisfaction envers les comités verts et les initiatives environnementales. Malgré un grand éventail de sujets traités, ce projet propose spécifiquement trois questions de recherches basées sur la performance environnementale : à savoir si celle-ci amène une réduction des retards des employés au travail et de l'absentéisme ainsi qu'une augmentation du désir de demeurer à son emploi. Les propos tenus par les cadres de la première firme diffèrent grandement de l'un à l'autre en plus de ne pas toujours refléter les résultats obtenus par le questionnaire distribué à la main-d'œuvre. Chez la seconde firme, les propos des cadres sont davantage en adéquation avec les résultats quantitatifs et démontrent une très grande proactivité en matière de gestion environnementale. Du côté des questions de recherches, elles sont toutes infirmées chez la première firme (la Papetière). Il en va de même de celle portant sur les retards chez le Luminaire. Par contre, celles portant sur l'absentéisme et le désir de demeurer à son emploi se situent dans une zone grise avec des taux respectifs de 51% et 47% des répondants se disant plus enclin à être moins absent et de demeuré à on emploi. Le cadre affirme clairement que la performance environnementale affecte positivement ces deux variables. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ressources humaines, Performance environnementale, Mobilisation du personnel
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La contribution de l'usage des TI au triple bilan de l'organisation

Rose, Jean-Mathieu 04 1900 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs années, le développement durable et la responsabilité sociétale sont des sujets qui attirent beaucoup d'attention. Malgré l'intérêt qu'ils suscitent, encore peu de recherches ont abordé le rôle que les technologies de l'information (TI) peuvent y jouer. Les études recensées abordent principalement les aspects négatifs associés aux technologies (p. ex. la consommation énergétique, la pollution) au lieu de les considérer comme piste de solution aux enjeux associés à la durabilité. De plus, ces travaux se limitent généralement aux aspects écologiques de la durabilité plutôt que de la considérer dans son sens large. Face à ces lacunes, cette recherche vise à répondre à deux objectifs : (1) découvrir les différentes manières dont l'usage des TI peut contribuer au triple bilan d'une organisation; et (2) identifier les principales conditions à même d'influencer cette contribution. Pour atteindre ces objectifs, ce mémoire présente les résultats d'une étude exploratoire examinant huit solutions soutenues par les TI qui abordent des aspects associés à la durabilité. Les concepts théoriques avancés sont le fruit d'une analyse inductive menée dans l'intention de développer la théorie à partir des données sur un sujet d'actualité, pertinent et naissant. Suivant une approche qualitative reposant sur l'étude de cas et certaines procédures empruntées à la théorisation ancrée, cette recherche vise à contribuer au développement théorique sur la valorisation des TI en élaborant une série de propositions à partir d'observations dégagées d'exemples concrets tirés de la pratique. De manière générale, les résultats de ce mémoire indiquent que l'usage des TI peut avoir une contribution bénéfique au triple bilan de l'organisation par l'entremise de ses effets sur les processus organisationnels. Les résultats indiquent également que les principales conditions ayant une influence sur cette contribution sont : (1) la poursuite d'objectifs durables délibérés et cohérents avec la stratégie d'affaires; (2) la présence de ressources complémentaires; (3) l'accès aux ressources d'un tiers; et (4) la présence de mécanismes pour encadrer l'utilisation de la solution. Nos résultats démontrent que les TI peuvent effectivement représenter une piste de solution pour les entreprises qui cherchent à améliorer leur triple bilan et peuvent servir de point de départ pour guider la recherche future dans ce domaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : durabilité, responsabilité sociétale des entreprises, valorisation des TI, triple bilan
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Aéroports et développement durable : perceptions et pratiques

Ouédraogo, Roxane 11 1900 (has links) (PDF)
Depuis quelques années, le développement durable est devenu un concept en vogue dans les aéroports. Les administrations aéroportuaires adoptent des pratiques et des initiatives qu'elles qualifient de développement durable. Cette étude porte sur ces pratiques et initiatives de même que la compréhension que les gestionnaires au sein de l'administration aéroportuaire ont du développement durable. Elle touche aussi aux motivations et aux barrières qui empêchent ou justifient la mise en place de ces initiatives. Pour cette recherche, nous avons privilégié l'approche qualitative et nous avons mené notre étude sur deux fronts : celui de la formalisation des principes qui s'appuie sur une analyse documentaire et celui de leur opérationnalisation qui s'appuie sur le cas de Aéroports de Montréal. La définition ou mieux encore la compréhension que certains managers de l'aéroport ont du DD se rapporte à l'environnement, l'économique se conçoit sous l'angle de la rentabilité, de la productivité et de l'efficience ; le social est le moins souvent cité. Les pratiques quant à elles, sont surtout liées à l'environnement et dépassent rarement le cadre règlementaire; leur mise en place rencontre des barrières culturelles liées à la mauvaise compréhension du concept, le coût élevé des initiatives de responsabilité sociétale et leur rentabilité à long terme expliquent les barrières économiques ; les barrières scientifiques enfin sont liées au manque d'investissement dans la recherche et le développement. La règlementation, les clients, les communautés riveraines et la préservation de l'image publique sont les sources de pression qui motivent à la mise en œuvre des pratiques en matière de responsabilité sociale et environnementale. Même si le concept de développement durable apparaît dans les textes écrits de la vision et de la mission de l'entreprise aéroportuaire, il n'est pas réellement intégré dans sa stratégie. Le développement durable est présent dans le discours des dirigeants, mais l'engagement en la matière n'est pas profond, les priorités sont ailleurs. Une orientation vers le développement durable nécessite un réel engagement des dirigeants, une intégration de ce concept dans la stratégie et la culture de l'entreprise pour que les pratiques et les initiatives en matière de responsabilité sociale et environnementale reflètent ce changement de cap vers le développement durable. ______________________________________________________________________________
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La responsabilité sociale de l'entreprise : enjeux, stratégies, impacts / Corporate social responsability : stakes, strategies, impacts

Petit, Aurélien 18 October 2013 (has links)
Cette thèse examine la Responsabilité Sociale de l'Entreprise (RSE), précise ses enjeux, étudie les stratégies de communication de ses acteurs et détermine les conditions de l'impact financier des informations Environnementales, Sociales et de Gouvernance d'entreprise (ESG). Le premier chapitre discute des théories du bienfondé de la RSE puis présente plusieurs faits stylisés sur ses sources, sa localisation, son lexique et son évolution temporelle. Le deuxième chapitre propose une nouvelle grille de notation de la performance extra-financière des entreprises, tenant compte de spécificités sectorielles. Ainsi, l'environnement y est plus fortement pondéré pour les entreprises pétrolières que pour les banques, où la gouvernance est l'enjeu principal. Le troisième chapitre analyse les stratégies de communication RSE des entreprises, des médias et des ONG. Lorsqu'elles sont critiquées par des sources externes sur l'un des critères ESG, les entreprises font profil-bas sur ce critère et contre-attaquent en divulguant plus d'informations sur les autres critères. Au sein d'un secteur, les firmes sont moutonnières sur leur critère ESG majeur; tandis qu'on observe des comportements de passager clandestin sur les critères mineurs. A double-tranchant, leur communication sur leur critère majeur a un effet positif sur leurs relations publiques, mais les expose aussi aux attaques externes. Le dernier chapitre examine l'impact des divulgations d'informations ESG sur la rentabilité des firmes. Globalement, seules les informations négatives divulguées par les médias ont un impact significatif à court terme, négatif. La carotte est donc mieux répercutée que le bâton et les annonces des firmes et des ONG ne sont pas sources de rentabilités anormales. La réputation ESG des entreprises dans les médias est un bouclier de bienveillance contre les pertes liées aux évènements ESG négatifs. La proximité linguistique et le lexique des titres des annonces modulent également leur impact. / This thesis investigates Corporate Social Responsibility (CSR), specifies its stakes, examines the communication strategies of its actors and determines the conditions of the financial impact of Environmental, Social and corporate Governance (ESG) news. The first chapter discusses the CSR theories and provides several stylized facts about its sources, its location, its lexicon and its temporal evolution. The second chapter proposes a new grid of extra-financial business rating, taking into account sectorial specificities. Thus, environment is more heavily weighted for oil companies than banks, where governance is the main issue. The third chapter analyzes the CSR communication strategies of firms, media and NGO. When criticized by external sources on one ESG concern, companies adopt a low-profile on this criterion and counter-attack by disclosing more information on the other criteria. Within a sector, firms are sheep like on their ESG major concerns; while they adopt free-riding behaviors on the minor criteria. Double-edged, firms' disclosures on major concerns have a positive effect on their public relations, but also expose them to external attacks. The final chapter examines the impact of ESG information disc10sure on the financial profitability of firms. Overall, only negative information disclosed by the media have a significant negative impact in the short run. The carrot is better reflected than the stick and the announcements of firms and NGO are not a source of abnormal returns. The firms' ESG reputation in the media is a goodwill shield against the losses following negative ESG events. Linguistic proximity and the lexicon of announces' titles also modulate their impact..
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L'information environnementale communiquée par l'entreprise : contribution à l'analyse juridique d'une régulation / Corporate environmental disclosure : contribution to the legal analysis of a regulation

Epstein, Aude-Solveig 27 November 2014 (has links)
Alors que les obligations d’information environnementale imposées aux entreprises prolifèrent, le phénomène semble placé sous les auspices du désordre et de l’imperfection. Ces informations peinent à se couler dans les catégories du système juridique et il est difficile d’envisager en parfaire le régime en s’en remettant aux objectifs qui leur sont assignés. Ces derniers sont effectivement si divers que le sens de la communication d’informations environnementales par l’entreprise semble indéterminé. Cette indétermination est corrélative à l’ambiguïté foncière du développement durable et de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Ainsi, plutôt que d’imprimer un sens particulier à la RSE en imposant aux entreprises des obligations de faire, les autorités publiques misent sur des obligations de dire particulièrement flexibles pour conduire les acteurs à expérimenter de nouvelles manières de conjuguer préoccupations environnementales et économiques. Derrière la prolifération désordonnée de l’information environnementale communiquée par l’entreprise, se dessine ainsi l’expérimentation, encore tâtonnante mais perfectible, d’une régulation informationnelle de l’environnement. Cette régulation s’analyse comme le produit de la convergence entre ces deux lames de fond que constituent l’essor de l’information d’une part, et de l’environnement de l’autre, dans nos représentations de la société, du droit et de l’entreprise. Dans le sillage de cette rencontre, une nouvelle image de l'entreprise s'esquisse qui appelle à repenser sa gouvernance et ses responsabilités. Dans le même temps, s'impose une relecture des concepts fondateurs et des objectifs du droit de l'environnement. / Corporate environmental disclosure has become an inescapable phenomenon both in the business world and on the legal landscape. But when looked at through the lens of the jurist, this phenomenon seems essentially imperfect and disordered. Environmental informations disclosed by corporations do not fit easily into classical juridical categories. And given the most diverse objectives ascribed to these informations, it is seriously questionable that a functional analysis could enhance their legal regime’s coherence. This functional indeterminacy does not occur by accident and it doesn’t seem temporary. Rather, it appears as the necessary corollary of sustainable development’s and corporate social responsibility’s (CSR) inherent ambiguity. Instead of giving CSR a specific meaning by compelling corporations to act responsibly in this or that particular way, public authorities design flexible obligations urging companies to explain how they, for their part, understand their own environment and reconcile it with their perception of economic constraints. The apparently disordered proliferation of corporate environmental disclosure is thus disguising the rise of an environmental regulation by disclosure. Advancing by trial and error and thus still perfectible, this regulation stands at the crossroads of two major strands : the increasing role that both information and the environment play in our representations of society, of the law and of the corporation. In the wake of this encounter, a new image of the corporation takes shape which implies to rethink its governance and its liabilities, while environmental law’s key concepts and objectives need to be read anew.
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Du principe de rendement à l'émancipation individuelle, l'équité sociale et la soutenabilité écologique dans la recherche en Systèmes d'Information

Vitari, Claudio 23 January 2012 (has links) (PDF)
Du principe de rendement à l'émancipation individuelle, l'équité sociale et la soutenabilité écologique dans la recherche en Systèmes d'Information résume les programmes de recherche et les voies de recherche envisagées. Les programmes de recherche couvrent : le développement des systèmes d'information (SI), la gestion des connaissances et les systèmes de gestion de connaissance, les capacités dynamiques (dynamic capabilities) pour les TIC, et des antécédents de ces capacités dynamiques. Les voies de recherche envisagées touchent : La responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) à travers les capacités dynamiques pour les TIC : Green IS dynamic capability. Le rapport bivalent entre TIC et culture : les différentes cultures influencent l'adoption des TIC. l'adoption des TIC peut stimuler de nouvelles cultures.

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