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L'utilisation des scripts préalables et leur incidence sur la compréhension en lecture des apprenants adultes de français langue seconde du niveau intermédiaireIzgoryeva, Tetyana 06 1900 (has links) (PDF)
Plusieurs chercheurs semblent d'avis que même si le lecteur possède les connaissances linguistiques, s'il ne dispose pas d'un script approprié, il éprouvera des difficultés à lire un texte dont le contenu lui est peu familier. Notre objectif était d'apporter un éclairage sur la problématique de l'activation des scripts préalables pendant la lecture par les apprenants adultes de langue seconde (L2). Plus particulièrement, cette recherche visait un triple objectif. Elle cherche à vérifier, d'une part, (a) si des sujets adultes allophones utilisaient leurs scripts préalables pour accéder à la compréhension en lecture en français L2. D'autre part, elle tente de savoir (b) si la présence du script préalable chez le lecteur adulte en L2 favorise la compréhension d'un texte en L2. Pour finir, elle veut connaître (c) si les apprenants adultes affichent un meilleur résultat au test de compréhension sur le texte pour lequel ils possèdent le script par opposition au texte présentant un script de culture étrangère. Les tests de compréhension ont été faits à partir de deux textes équilibrés au niveau des difficultés grammaticales, lexicales et sémantiques, l'un portant sur la fête du Mouton au Cameroun et l'autre sur l'Halloween au Québec. Notre recherche a été conduite dans un centre d'éducation des adultes spécialisé en francisation auprès d'apprenants adultes ayant une langue et une culture d'origine différentes du français et ayant un niveau intermédiaire en français L2. Tous nos sujets habitaient à Montréal, ville majoritairement francophone, depuis au moins un an et connaissaient le déroulement de l'Halloween. Avant la lecture des textes, un questionnaire a été utilisé pour identifier les apprenants qui possédaient les scripts des événements qui allaient se dérouler dans les textes. Chaque texte était accompagné d'un test de compréhension. Le jour suivant l'expérimentation, des entrevues individuelles avec les sujets ont servi à valider les résultats obtenus. Les résultats de la recherche indiquent que si les apprenants adultes allophones possèdent des scripts préalables des événements qui vont se dérouler dans les textes à lire, ils les utilisent pour accéder à la compréhension en lecture en L2. Si les sujets n'ont pas des scripts préalables, lorsqu'il s'agit d'un sujet non familier, ils font des transferts des connaissances d'un événement à l'autre dans la compréhension du texte non familier. De plus, les résultats démontrent que la variable connaissances linguistiques est significative par rapport à la compréhension du texte familier. Pour finir, les entrevues de clarification des résultats des tests de compréhension ont démontré que la motivation et l'intérêt à la lecture sont les variables importantes qui influencent positivement la compréhension en lecture pour la majorité des sujets.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : compréhension en lecture en FL2 (français langue seconde), difficulté,
adultes, script préalable, utilisation, amélioration, compréhension.
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Les dictionnaires monolingues, bilingues et semi-bilingues en FLS : usage, niveaux des apprenants, effets sur l'apprentissageAlkurdi-Alzirkly, Maria 12 1900 (has links) (PDF)
Tous les étudiants de langue seconde utilisent des dictionnaires. Toutefois, nous ne savons pas vraiment quel type de ces dictionnaires est le plus utile pour leur apprentissage, probablement eux non plus. L'objectif de notre recherche est d'examiner l'efficacité entre trois types de dictionnaires (monolingue pour apprenants, bilingue et semi-bilingue), et ce, auprès des apprenants universitaires chinois de français langue seconde. Plus spécifiquement, nous voulions vérifier lequel de ces types est le plus utile en ce qui a trait à la capacité des étudiants de trouver la bonne signification des mots inconnus. Cependant, l'efficacité de ces types peut dépendre relativement de plusieurs facteurs tels que le niveau de compétence langagière des apprenants, leurs habitudes préalables et leurs choix d'usage quand les trois types sont disponibles devant eux. Ainsi, afin de mesurer tout cela notre recherche a été menée auprès des étudiants de deux différents niveaux de compétences langagière, et effectuée à l'aide d'un questionnaire déterminant les préférences des apprenants vis-à-vis de ces types de dictionnaires, d'un test observant leur comportement d'usage devant des entrées composées d'une signification en français et d'une traduction en chinois, et d'un autre examinant les différences d'efficacité entre ces types de dictionnaires lors d'une courte tâche de compréhension. Il s'est avéré que c'est l'utilisation du dictionnaire bilingue qui est la plus fréquente. Quant à la consultation du dictionnaire semi-bilingue, elle est un peu limitée, mais les apprenants qui sont plus avancés l'utilisent un peu plus que les moins avancés. De plus, les résultats ont démontré que les dictionnaires bilingues et semi-bilingues sont plus efficaces et utiles que le dictionnaire monolingue pour apprenants. D'autre part, nous n'avons pas trouvé d'interaction entre le niveau et l'efficacité de ces trois types. Or, d'après les conclusions, un dictionnaire semi-bilingue se révèle très utile et convenable pour tous les apprenants, surtout pour ceux étant plus compétents en langue.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue seconde, Langue première, Dictionnaire monolingue, Dictionnaire bilingue, Dictionnaire semi-bilingue, Apprentissage, Vocabulaire
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Les séquences de formule en espagnol/langue étrangère : les effets de l'enseignement explicite des gambits chez des apprenants francophonesBoufrahi, Samira 05 1900 (has links) (PDF)
Les gambits sont une catégorie des séquences de formule utilisés dans la conversation de la vie quotidienne. Ils possèdent plusieurs fonctions dans le discours parlé, comme « exprimer son accord », « interrompre », « souligner l'idée principale » ou « changer de sujet ». Ces fonctions possèdent une composante pragmatique, elles sont liées à l'intention de l'interlocuteur et au contexte socioculturel dans lequel se déroule l'interaction verbale. Dans l'enseignement des langues étrangères et plus précisément de l'espagnol, les gambits, bien qu'éléments importants de la langue, ne reçoivent pas l'attention nécessaire. Les gambits deviennent un obstacle auquel l'apprenant se voit confronté durant son apprentissage, car il doit établir une relation entre la forme, la fonction communicative et le sens des gambits dans le discours parlé. D'abord, la plupart des gambits sont des séquences de mots sous une forme figée ou semi-figée, et leur sens découle de cet ensemble de mots. Or, l’apprenant a tendance à morceler la séquence selon le principe grammatical. Ensuite, un gambit peut avoir plusieurs fonctions communicatives, ou bien plusieurs gambits peuvent remplir la même fonction. Enfin, il y a la dimension socioculturelle des gambits qui influence le choix de l'apprenant lors de l'emploi ou du non emploi. Tous ces aspects jouent un rôle dans l'apprentissage de cette catégorie de séquence de formule. Pour parvenir à contrecarrer cette source de difficulté, il faut s'intéresser à l'enseignement de ces aspects pragmatiques. Plusieurs chercheurs se sont questionnés sur le type d'enseignement le plus efficace pour améliorer ou faciliter leur apprentissage. Ils se sont penchés, principalement, sur les techniques d'enseignement explicite versus implicite. Les résultats de ces recherches ont montré que l'enseignement explicite est bénéfique, en général, pour l'apprentissage des aspects pragmatiques de la langue, mais que certains aspects résistent à l'apprentissage. Pour connaître les raisons de cette résistance d'autres recherches sont nécessaires. Ainsi, dans notre recherche, nous avons étudié empiriquement les effets de l'enseignement explicite des gambits, dans un contexte où la langue cible est étrangère. Nous avons examiné les effets de l'enseignement explicite au niveau de la quantité, de la forme et de la fonction communicative des gambits. Pour ce faire, nous avons mené une recherche avec un design pré/post-test, avec deux groupes, l'un expérimental et l'autre contrôle. Le traitement, soit l'enseignement explicite, a été dispensé au groupe expérimental tandis que le groupe contrôle n'en a pas reçu. Les résultats obtenus viennent appuyer, de façon générale, ceux des recherches précédentes. D'abord, les gambits peuvent être enseignés et quand cet enseignement est de nature explicite, les apprenants en bénéficient plus que de la simple exposition aux gambits. Ce type d'enseignement est efficace parce qu'il attire l'attention des apprenants sur la forme ciblée au niveau de la quantité, de la forme et de la catégorie des gambits. Cependant, il n'est pas suffisant ou approprié pour tous les types de gambits, surtout ceux qui possèdent une forte composante socioculturelle.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : enseignement explicite, gambits, discours parlé, compétence pragmatique, compétence communicative.
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Étude de quelques cas de ruptures de cohérence présents dans des écrits d'étudiants en français langue seconde de niveau avancé /Simard, Josée, January 2007 (has links)
Thèse (M.Ling.) -- Université du Québec à Chicoutimi, programme en extension de l'Université Laval, 2007. / La p. de t. porte en outre: Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval comme exigence partielle du programme de maîtrise en linguistique offert à l'Université du Québec à Chicoutimi en vertu d'un protocole d'entente avec l'Université Laval pour l'obtention du grade de maître en arts (M.A.). Bibliogr.: f. 124-125. Document électronique également accessible en format PDF. CaQQUQ
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L'apprentissage du vocabulaire soutenu par les TIC et son apport au développement du français langue seconde chez des élèves haïtiensTelfort, Véronique January 2013 (has links)
Ce mémoire fait état de la mise en place d'un dispositif d'apprentissage du vocabulaire en contexte, soutenu par les TIC au service du développement de la communication orale en langue seconde (L2) auprès d'élèves et d'enseignants haïtiens. Réalisé dans le cadre de nos études de maîtrise en Sciences de l'éducation à l'Université de Sherbrooke, ce mémoire a permis de répondre à une question souvent traitée sommairement, en ce qui concerne la situation linguistique haïtienne : la communication orale en français, langue seconde. L'animation pédagogique, inspirée de l'approche communicative et de l'approche par compétence, s'est réalisée sous forme de situations d'apprentissage et de micro activités de pratique de l'oral en six étapes. Les données, collectées auprès des participants au moyen d'entrevues semi-dirigées et de présentations orales, permettent d'avancer que le dispositif, tel qu'élaboré, est favorable au développement de la communication orale en français langue seconde des élèves haïtiens.
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Le recours à la traduction par les apprenants adultes d'une langue seconde : aide ou handicapDemchenko, Alexandre January 2008 (has links) (PDF)
Comme point de départ de cette étude expérimentale, il s'agissait d'observer chez des russophones la difficulté d'acquérir une langue seconde. Plusieurs chercheurs ont observé le phénomène de traduction pendant l'apprentissage. Cette étude expérimentale s'est concentrée un peu plus sur la traduction mentale et les transferts des apprenants russophones. Dans notre cadre théorique, nous avons traité les questions d'utilisation de la traduction dans le processus de l'apprentissage, notamment les transferts positifs et négatifs. Nous avons examiné si le recours à la L1 aide ou pas l'acquisition d'une L2. Notre recherche visait un groupe de russophones apprenant le français comme langue seconde. Nous avons voulu observer l'effet positif ou négatif du recours à la langue maternelle lors de la rédaction, en utilisant quatre catégories d'erreurs: morphosyntaxe et syntaxe, lexique, orthographe et cohérence et cohésion. Les outils principaux de recherches de Cohen A., Brooks-Carson
A. et Jacobs-Cassuto M. (2000) ont été adoptés par le chercheur de cette étude. L'expérimentation a été effectuée dans une école de langue pour adultes à l'hiver 2006 auprès de 15 participants apprenant le français au niveau intermédiaire. Ceux-ci devaient rédiger une composition directement en L2 et une autre en écrivant d'abord leur texte en L1 et en le traduisant ensuite en L2. Notre hypothèse de départ a été partiellement confirmée; nos résultats nous informent que les apprenants russophones du français réfléchissent assez souvent en russe avant d'effectuer une production écrite en français. Nous avons constaté que la composition rédigée directement en L2 comportait moins de transferts négatifs que celle qui provenait de la traduction. Ceci représente donc un net avantage lorsque les étudiants écrivent directement en L2. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue première, Langue seconde, Traduction, Transfert, Influence, Apprentissage, Erreur.
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L'intonation, en tant que facteur prosodique, intervenant dans l'intelligibilité, dans la perception du degré d'accent étranger et dans la compréhensibilité du discours en français langue seconde, chez des anglophonesNiven, Mary January 2006 (has links) (PDF)
Le but premier pour la plupart des apprenants d'une L2 est de se faire comprendre par les locuteurs natifs de cette langue dans différents contextes. Même si un accent étranger peut quelquefois faire entrave à cet objectif, la recherche a démontré qu'il ne fait pas toujours obstacle à la communication. Peu de recherches se rapportant au discours en français L2 ont été entreprises dans le but d'étudier comment l'intonation, en tant que facteur prosodique, agit sur la compréhension globale des locuteurs natifs. L'objet de ce mémoire est d'étudier le rôle joué par l'intonation dans le discours en français québécois par des locuteurs natifs de l'anglais nord américain. Par notre étude, impliquant trois locutrices natives de l'anglais nord-américain s'exprimant en français L2, nous avons observé dans quelle mesure l'intonation affecte la perception par des locuteurs natifs du français québécois sur le niveau d'intelligibilité, le degré d'accent étranger et la compréhensibilité. Nous avons eu recours à quinze juges de L1 français québécois pour faire l'écoute et l'évaluation de phrases stimuli lues et enregistrées par nos trois locutrices. L'évaluation des enregistrements s'est déroulée en deux séances. Suite aux évaluations de la première séance, les phrases ayant obtenues les moins bons scores d'évaluation selon les trois critères ci-hauts mentionnés ont été retenues pour la seconde séance. Les phrases retenues ont été modifiées synthétiquement, afin de rendre leurs contours intonatifs aussi près que possible des contours d'une locutrice native du français québécois. Six semaines plus tard, nos juges ont réévalué les phrases modifiées selon les trois mêmes critères d'évaluation. Notre hypothèse voulait que les scores d'intelligibilité et de compréhensibilité montrent des signes d'amélioration tandis que les scores d'accent étranger demeureraient semblables. Les résultats ont démontré que les scores d' intelligibilité se sont améliorés, que ceux de l'accent étranger sont demeurés stables, tandis que la compréhensibilité a subi un léger recul. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intonation, Prosodie, Intelligibilité, Compréhensibilité, Accent étranger.
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Le journal de bord dialogué comme moyen permettant aux apprenants adultes de français langue seconde de verbaliser leurs réflexions métalinguistiquesFortier, Véronique January 2006 (has links) (PDF)
L'attention portée à la langue est la condition essentielle pour que l'input soit saisi et éventuellement intégré au système langagier de l'apprenant (Schmidt, 1990). Elle devrait donc être encouragée en classe de langue seconde (désormais L2). À cet effet, certains auteurs proposent de favoriser la réflexion métalinguistique (Trévise, 1994), qui peut se faire, entre autres, par l'utilisation d'un journal de bord. Cette procédure a été utilisée avec des élèves de 6e année primaire afin d'étudier ce que les enfants remarquaient dans la L2 (Simard, 2004), mais très peu d'informations sont disponibles sur les réflexions que des adultes peuvent produire (Allison, 1998). Dans le cadre de cette étude, nous avons utilisé le journal de bord comme permettant aux apprenants adultes de français langue seconde (désormais FLS) de verbaliser leurs réflexions métalinguistiques. La question de recherche à laquelle nous avons tenté de répondre est: est-ce que l'utilisation d'un journal de bord permet à des apprenants adultes de FLS de verbaliser leurs réflexions métalinguistiques? Une sous-question y était rattachée, soit: quel type de réflexions les apprenants produisent-ils? Les participants (n=35), étudiants au certificat en français écrit pour non francophones dans une université du Québec, ont rédigé des réflexions, à six reprises sur une période de trois mois, dans leur journal de bord. Ils devaient répondre à la question suivante: qu'avez-vous remarqué dans le français que vous avez lu, entendu ou produit (à l'oral ou à l'écrit) dans la dernière semaine? Les résultats indiquent que les apprenants ont produit des réflexions métalinguistiques au sujet de différents éléments langagiers dans le journal de bord, principalement à propos de la syntaxe -nature et fonction des mots et des expressions. Une comparaison entre ces résultats et ceux obtenus par Simard (2004) indique que les différences dans le degré de scolarité, le niveau de compétence langagière des participants et le type d'enseignement reçu par chacun des groupes, ainsi que des différences concernant le type de journal de bord et la question à laquelle les apprenants devaient répondre peuvent expliquer les résultats obtenus. Les résultats obtenus nous donnent des indications sur ce qui attire l'attention des apprenants adultes de FLS et sur l'utilisation du journal de bord en salle de classe comme moyen de permettre la verbalisation de réflexions métalinguistiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition du français langue seconde, Réflexion métalinguistique, Journal de bord.
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Reconnaissance des faux-amis en relation à la taille du vocabulaire et en réponse à un feedback : une étude en salle de classe secondaireBergeron, Natacha January 2006 (has links) (PDF)
La présente étude a été effectuée à l'aide de 104 apprenants d'une école secondaire privée de la rive-nord de Montréal ayant tous le français comme L1 et l'anglais comme L2 et qui ont eu leur sensibilisation mise à l'épreuve à savoir s'ils sauraient faire la distinction entre un congénère (un transfert positif de leur L1) et un faux-amis (FA, un transfert négatif de leur L2). Le but de l'étude était de savoir si une telle sensibilisation pourrait être enseignée ou si une connaissance plus approfondie du vocabulaire aiderait un apprenant à être plus réceptif à la question des faux-amis et congénères. Afin d'avoir une base de comparaison entre les apprenants, un examen de la taille du vocabulaire, le Vocabulary Levels Test (VLT) a été utilisé ainsi qu'un examen de reconnaissance de FA. Le VLT permet d'évaluer la quantité de vocabulaire passif selon divers niveaux de fréquence. De plus, une production écrite de chaque participant a permis de tracer un autre profil lexical. Ces résultats ont démontré une grande différentiation entre le vocabulaire passif, mais non à l'actif: tous les participants ont un vocabulaire actif comparable, et ce, peu importe leur degré de vocabulaire passif. De plus, ils utilisent un pourcentage de congénères comparable à un échantillon d'un texte littéraire anglophone. La trouvaille principale de l'étude est que les apprenants qui ont atteint une connaissance de 5000 familles de mots sont significativement plus réceptifs que ceux ayant un vocabulaire plus petit en ce qui a trait à la différenciation entre les congénères et FA. Pour ce qui est de la sensibilisation à la question des FA par l'enseignant, les résultats de l'étude démontrent clairement que les apprenants n'ont pas bénéficié d'une approche telle que celle utilisée lors de l'étude; ils n'en ont été que mélangés, et ce, peu importe leur degré de connaissance. Le mieux serait donc d'enrichir leur vocabulaire passif.
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Nouvelle grammaire et enseignants de français langue secondeContant, Annie 08 1900 (has links) (PDF)
Afin d'améliorer les performances des élèves allophones à l'écrit, le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, dans son plus récent programme, prescrit l'utilisation de la nouvelle grammaire en classe de français langue seconde. Avant d'évaluer les apports de cette approche, il faut d'abord savoir si elle est appliquée dans les écoles. La présente étude vise, en plus de recueillir des données sociodémographiques sur chaque sujet, à connaître les pratiques déclarées d'enseignants de français langue seconde pour amener leurs élèves d'écoles montréalaises à bien construire leurs phrases à l'écrit. Nous les interrogeons également sur le matériel qu'ils utilisent et sur la formation qu'ils ont reçue en nouvelle grammaire. Ces enseignants sont ensuite appelés à se prononcer sur divers aspects qui les incitent à utiliser la nouvelle grammaire dans leur classe ou qui les en dissuadent. Finalement, un quiz cherche à évaluer leur niveau de connaissance en grammaire de la phrase. Lors de l'interprétation des résultats, nous mettons en relation les données, qui ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire rempli de mai à décembre 2009 par 15 enseignants de français langue seconde en classe d'accueil, en milieu anglophone et dans des centres de formation pour adultes. Le cadre de référence de notre étude explore ce qui a mené à l'adoption de la nouvelle grammaire dans les classes : il fait appel à la théorie linguistique de référence de la nouvelle grammaire, soit une version de la grammaire générative-transformationnelle de Chomsky, à la transposition didactique de cette théorie dans les classes et à la pertinence de la nouvelle grammaire pour l'apprentissage du français. Le dernier aspect du cadre de référence s'intéresse à la possibilité d'utiliser la nouvelle grammaire en classe de français langue seconde. Les résultats que nous obtenons indiquent que les enseignants ayant reçu une formation initiale en nouvelle grammaire déclarent l'utiliser davantage. En revanche, les enseignants pratiquant depuis plus longtemps déclarent moins la mettre en application dans leur classe. Il existe également une relation entre la fréquence déclarée d'utilisation et la description positive de la nouvelle grammaire : les enseignants qui décrivent la nouvelle grammaire à l'aide de termes positifs déclarent l'utiliser davantage. Nous observons également que ceux qui déclarent l'utiliser la décrivent positivement.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : nouvelle grammaire, grammaire générative-transformationnelle, enseignement de la grammaire, didactique du français langue seconde, pratiques déclarées
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