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L'oeuvre théâtrale d'André Engel : machine et rhizome / The theatrical work of André Engel : machine and rhizomePerruchon, Véronique 19 November 2009 (has links)
Cette thèse explore et analyse l’œuvre théâtrale d’André Engel, metteur en scène français atypique. Depuis 1972, il travaille avec une équipe de création constituée des dramaturges Bernard Pautrat puis Dominique Muller, du décorateur Nicky Rieti et de l’éclairagiste André Diot. André Engel a d’abord créé ses spectacles dans des lieux inédits : haras, usine désaffectée, ancienne mairie, hangar, donnant naissance à des « Objets Théâtraux Non Identifiés » qui marquèrent le théâtre des années soixante-dix et quatre-vingt ; formes que la nécessité de travailler dans les salles fit évoluer. Attaché à la question du spectateur, André Engel a, tout au long de son œuvre, proposé un renouvellement de son statut. De la création « hors les murs » au théâtre en salle, du « détour » par l’opéra à la tentation du cinéma, l’œuvre d’André Engel, constituée en cycles, est une véritable aventure théâtrale, une machine au rhizome complexe qui sort des repères connus. Nourri de philosophie allemande, d’influences deleuziennes et de lectures situationnistes, André Engel est venu au théâtre pour changer le monde. Il crée des événements, des expérimentations, des situations, proposant de nouveaux espaces-temps dans un acte de résistance et de reconquête du monde qui s’associe à une poésie de l’errance, du voyage et de la dérive. Machine de guerre contre « la société du spectacle », le théâtre est, pour André Engel, le lieu et le moyen d’un combat contre le monde aliéné, pour la reconquête de l’authenticité du réel. / This thesis explores and analyzes the theatrical work of André Engel, an unconventional French stage director, working since 1972 with a team composed of dramatists Bernard Pautrat followed by Dominique Muller, designer Nicky Rieti and lighting designer André Diot, as a creative ensemble. André Engel staged his first performances in unusual places : a stud farm, a disused factory, a former town hall, a warehouse, giving birth to « Objets Théâtraux Non Identifiés » : landmarks in the theatre scene of the 70s and 80s. The need to work in conventional theatre brought with it in an evolution of his art. Throughout his work, André Engel proposes a new vision of the status of spectator. From « hors les murs » to more traditional venues, from incursions into opera to the temptations of cinema, these cycles in André Engel’s work are a true adventure in theatre, a machine with a complex rhizome which does not tread well-beaten paths. Nurtured by German philosophy, by the thought of Gilles Deleuze and influenced by readings of the Situationists, André Engel came to theatre in order to change the world. He creates events, experiments, situations, offering as an act of resistance, new dimensions in space and time : re-conquests of a world associated with the poetics of wandering, travelling, being adrift. As a machine for war against « la société du spectacle » as Guy Debord calls it, theatre for André Engel provides the perfect place and means for fighting against a world of alienation, for re-conquering the authenticity of the real.
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Expérience et représentation du sujet : une généalogie de l'art et de la pensée de Guy Debord / Experience and representation of the subjectFerreira zacarias, Gabriel 24 October 2014 (has links)
Intellectuel évoluant aux marges des institutions, Guy Debord (1931-1994) fut l’auteur d’une pensée et d’un art hétérodoxes. Cette thèse tente de refaire le chemin de son expérience intellectuelle grâce à l’étude des documents inédits conservés au « Fonds Guy Debord » de la Bibliothèque nationale de France. Sont étudiés les manuscrits de ses œuvres, les documents préparatoires de ses films et, plus particulièrement, ses nombreuses fiches de lecture, afin d’établir une généalogie des concepts et des idées de l’auteur, en resituant Debord dans le contexte de son époque. Le grand débat qui animait alors la pensée française, partagée entre les vagues opposées de l’existentialisme et du structuralisme, se concentrait en effet sur l’affirmation ou la disparition du « sujet ». Debord ne participe pas directement à cette querelle et s’intéresse fort peu aux auteurs de la mode. Néanmoins, son œuvre constitue une réponse à ce débat, réponse donnée, d’abord, par l’élaboration d’un art expérimental qui remet le sujet en situation, en recherchant les déterminations objectives qui affectent la subjectivité ; ensuite, par l’élaboration d’une théorie – la théorie du « spectacle » – qui voit la séparation entre l’expérience et la représentation comme le propre de la modernité capitaliste ; enfin, par le développement d’une écriture – littéraire et cinématographique – qui puise dans le travail du détournement et de la citation le moyen de dépasser la séparation « spectaculaire » entre le sujet et le langage. / Guy Debord (1931-1994), always on the margins of cultural and intellectual institutions, authored a heterodox style of thought and art. Through extensive archival research in the “Fonds Guy Debord”, a collection of unpublished notes and manuscripts in the Bibliothèque nationale de France, this thesis seeks to retrace Debord’s intellectual experience. These documents allow for the creation of a genealogy of the author’s key concepts and enable us to situate him in the intellectual context of his times. Contemporary French thought was dominated by existentialism and structuralism. Discussion of the empowerment and disappearance of the “subject” was therefore central. Although Debord took no direct part in these disputes, expressing disinterest in the authors then in vogue, his works did respond to this debate: First of all, in his experimental art, which places the subject in a “situation” and thereby seeks to discover the objective determinations that affect subjectivity; secondly, in his theoretical work – in particular, the theory of the spectacle –, in which capitalist modernity is characterized as a growing separation between experience and representation; and thirdly, in his literary and cinematic works, in which the practice of détournement appears as a method for a subjective re-appropriation of representation.
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Considérations sur la contribution d'Asger Jorn à la critique de l'autoreference artistique : la peinture détournéeLefrançois, Louis 06 February 2019 (has links)
Il y eut deux grandes suites de peintures détournées par Asger Jorn, les Modifications de 1959 et les Nouvelles Défigurations de 1962. Dans les deux cas il s'agissait de tableaux quelconques repeints par Jorn à sa manière. Chaque tableau , vivement réinterprété dans sa singularité expressive, était relancé dans la modification de sa valeur même. Ces modifications relevaient tout autant du détournement tel qu'il fut avancé par les situationnistes que d'une critique centrale du caractère limité de l'activité artistique moderne. À la suite d'une esquisse critique de l'antinomie aporétique inhérente à la pratique artistique dite autoréférentielle, l'auteur aborde dans leur particularité signifiante quelques peintures détournées par Jorn. Le détournement est alors considéré comme méthode de propagande et comme procédé expérimental dominé par la dialectique dévalorisation-revalorisation de l'élément détourné dont la perspective réelle est le dépassement de l'art et le mobile le renversement de la société de classes modernes. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Autour de Pierre Falardeau : found footage et réemploi d'images dans le cinéma politiqueMarsolais, Mathieu 10 1900 (has links)
Ce mémoire portera sur le réemploi d’images dans le cinéma politique d’une manière
générale dans un premier temps, puis plus spécifiquement dans l’oeuvre du cinéaste québécois
Pierre Falardeau. Il s’agit donc d’abord de regarder comment, d’un point de vue historique,
l’image fut réemployée dans le cinéma documentaire classique. Il sera ensuite question de la
réutilisation de l’image à des fins politiques dans le cinéma expérimental à travers une analyse
du found footage film. Dans un deuxième temps, nous verrons le réemploi d’images dans le
cinéma militant, engagé politiquement (voire révolutionnaire) dans le cinéma d’Amérique
latine (Santiago Alvarez, Fernando Solanas et Octavio Getino) et en France (Guy Debord,
Chris Marker et Jean-Luc Godard).
Par la suite, nous verrons comment Pierre Falardeau recyclera des images
principalement dans trois de ses documentaires : Pea Soup, Speak White et Le temps des
bouffons. Nous allons voir où il se situe dans les différentes traditions de réemploi d’images
que nous avons vu précédemment et comment il se rapprochait et se distinguait de ses
prédécesseurs. / This thesis is concerned with the reuse of images in political cinema in general and,
specifically, in the work of Quebec filmmaker Pierre Falardeau. We will first see how, from a
historical point of view, archival images have been recycled in traditional documentary and
then how they were used or reused for political purposes in found footage experimental films.
We will then discuss the use of found footage in militant or revolutionary cinema both in
Latin America (Santiago Alvarez, Fernando Solanas and Octavio Getino) and France (Guy
Debord, Chris Marker and Jean-Luc Godard).
We will then analyse Pierre Falardeau’s reuse of images in three of his documentaries:
Pea Soup, Speak White and Le temps des bouffons. We will try and see how Falardeau fits
within this tradition of the found footage film and the distinctive features of this aspect of his
work.
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Guy Debord : automythographe / Guy Debord : automythographSeddiki, Yalla 10 March 2012 (has links)
Théoricien, « stratège » – ainsi qu’il s’est défini – cinéaste, acteur de ses seuls films, mémorialiste, révolutionnaire, membre du lettrisme (initié par Isidore Isou) et membre de l’organisation politique Socialisme ou Barbarie ; cofondateur de l’Internationale lettriste (1952-1957) et de l’Internationale situationniste (1957-1972), Guy Debord n’a visé à rien comme à projeter sur ses productions les traits de l’exceptionnel. Pour ce faire, il s’est entouré de quelques dizaines de compagnons. Ce qui constitue la base extrinsèque du mythe de Guy Debord. Par la trame anecdotique, la première partie de cette recherche évoque les personnalités qu’il a fréquentées, les mouvements d’avant-garde politiques et artistiques qu’il a momentanément soutenus et plus souvent affrontés, mais qui, en partie, ont déterminé les orientations de sa vie et de sa pensée. Il s’est d’abord agi pour Guy Debord de projeter les promesses émancipatrices de l’art et de la poésie moderne dans l’espace urbain et les relations sociales. Dans un deuxième temps, la réalisation de ce projet est subordonnée à celui de la révolution. Cependant, ce dessein est inséparable d’une esthétique, autrement dit d’une base intrinsèque, « le style de la négation », écrit Guy Debord. C’est le sujet de la seconde partie de ce travail. La « dérive », la « métagraphie influentielle », la « psychogéographie », la « situation » et le « détournement » sont quelques-uns des concepts qui dessinent une esthétique de l’action artistique et politique. Par ailleurs, d’abord intuitivement, puis avec une conscience maîtrisée, Guy Debord convoque une grande variété de figures et de récits exemplaires dont, analogiquement, il vise à diriger vers soi une partie de la puissance et du prestige. Par la constitution d’un cadre imaginatif mythique et mythographique, Guy Debord s’affronte à un nécessaire dépassement de l’intériorité imaginante vers la réalisation du récit dans la matérialité historique. / Theoretician, “Strategist” – as he defined himself –, film director, actor in his own films exclusively, memorialist, revolutionary, member of the Lettrist movement (initiated by Isidore Isou) and member of Socialism or Barbarism, a political organisation ; co-founder of the Lettrist International (1952-1957) and of the Situationist International (1957-1972), Guy Debord aimed for nothing but project features of the exceptional on his works. To do so, he surrounded himself with a few dozens companions, which constitutes the extrinsic basis of the Guy Debord myth. Through the fabric of anecdotes, the first part of this research brings up the key figures he socialised with and the political or artistic avant-garde movements he momentarily supported, and more often confronted, but which determined in part the courses taken by his life and thought. At first, for Guy Debord, it was a case of projecting the emancipatory promises of art and modern poetry onto the urban space and social relations. Then, the realisation of this project becomes subordinated to the project of revolution. However, this goal can not be separated from an aesthetic form, that is to say from an intrinsic basis, “the style of negation”, according to Guy Debord. The second part of this work will focus on this subject. “Drift”, “Influential metagraphy”, “psychogeography”, “situation” and “diversion” are but a few concepts outlining an aesthetic of political and artistic action. Besides, Guy Debord summons a large variety of characters and exemplary narratives – first intuitively, then with a fully controlled conscience –, the power and prestige of which he analogically aims to direct partly at himself. By elaborating an imaginative, mythical and mythographical framework, Guy Debord faces the necessity to overtake the mind-wandering inwardness, towards the accomplishment of the narrative within the historical materiality.
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Du collage au cut-up (1912-1959) Procédures de collage et formes de transmédiation dans la poésie d'avant-gardeDumoulin, Gilles 19 March 2012 (has links) (PDF)
Le collage et le cut-up sont deux " procédés " apparus, comme pratique et comme concept, dans le courant du XXe siècle : dans la première décennie pour ce qui est du collage et, pour le cutup, à la fin des années cinquante. Le terme de collage est issu des arts plastiques, et des pratiques qui ont succédé aux expérimentations des " papiers collés " de Georges Braque et Pablo Picasso à partir de 1912, tandis que celui de cut-up est emprunté à l'écrivain américain Brion Gysin expérimentant cette technique, avec William Burroughs, en 1959. Une cinquantaine d'années sépare les deux " procédés ", qui ne recouvrent pas exactement les mêmes pratiques, comme le notait Brion Gysin : " L'écriture a cinquante ans de retard sur la peinture ", en entendant par là appliquer à la lettre - et à la littérature - la pratique même des " papiers collés " des expérimentations cubistes. Cinquante ans de retard ? Rien n'est moins sûr en réalité, si l'on examine l'histoire de la pratique dans la littérature, notamment à travers les expérimentations des premiers courants d'avant-garde, puisque se mettent en place, dès 1912-1913, des procédures de transmédiation qui font progressivement glisser l'esthétique du collage des arts plastiques à la poésie. C'est sur l'histoire de ces cinquante années " de retard " que voudrait revenir cette étude, pour examiner les différentes formes que prend cette transmédiation de l'esthétique du collage dans les courants d'avant-garde, jusqu'à l'invention du cut-up.
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Autour de Pierre Falardeau : found footage et réemploi d'images dans le cinéma politiqueMarsolais, Mathieu 10 1900 (has links)
Ce mémoire portera sur le réemploi d’images dans le cinéma politique d’une manière
générale dans un premier temps, puis plus spécifiquement dans l’oeuvre du cinéaste québécois
Pierre Falardeau. Il s’agit donc d’abord de regarder comment, d’un point de vue historique,
l’image fut réemployée dans le cinéma documentaire classique. Il sera ensuite question de la
réutilisation de l’image à des fins politiques dans le cinéma expérimental à travers une analyse
du found footage film. Dans un deuxième temps, nous verrons le réemploi d’images dans le
cinéma militant, engagé politiquement (voire révolutionnaire) dans le cinéma d’Amérique
latine (Santiago Alvarez, Fernando Solanas et Octavio Getino) et en France (Guy Debord,
Chris Marker et Jean-Luc Godard).
Par la suite, nous verrons comment Pierre Falardeau recyclera des images
principalement dans trois de ses documentaires : Pea Soup, Speak White et Le temps des
bouffons. Nous allons voir où il se situe dans les différentes traditions de réemploi d’images
que nous avons vu précédemment et comment il se rapprochait et se distinguait de ses
prédécesseurs. / This thesis is concerned with the reuse of images in political cinema in general and,
specifically, in the work of Quebec filmmaker Pierre Falardeau. We will first see how, from a
historical point of view, archival images have been recycled in traditional documentary and
then how they were used or reused for political purposes in found footage experimental films.
We will then discuss the use of found footage in militant or revolutionary cinema both in
Latin America (Santiago Alvarez, Fernando Solanas and Octavio Getino) and France (Guy
Debord, Chris Marker and Jean-Luc Godard).
We will then analyse Pierre Falardeau’s reuse of images in three of his documentaries:
Pea Soup, Speak White and Le temps des bouffons. We will try and see how Falardeau fits
within this tradition of the found footage film and the distinctive features of this aspect of his
work.
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Vertus et éducation moraleGagnon, Alex 08 1900 (has links)
L’éducation morale est un aspect central de l’éthique de la vertu de tradition aristotélicienne. De nombreux auteurs sont attachés à l’idée qu’une bonne théorie éthique doit nous informer sur la manière de former de meilleurs agents moraux. Les éthiciens de la vertu considèrent que c’est par une éducation du caractère que l’on peut façonner des agents vertueux. Or, une telle éducation est-elle vraiment possible? Et si elle l’est, en quoi consiste-t-elle? Ce mémoire entend répondre à ces questions en explorant les horizons de la théorie des vertus, horizons qui dépassent maintenant les limites de la philosophie. En s’interrogeant d’abord sur le naturalisme moral en théorie des vertus, le naturalisme libéral est retenu comme la position métaéthique la plus réaliste pour l’avenir de la théorie. Celle-ci doit tenir compte des avancées scientifiques, notamment en psychologie sociale, si elle souhaite accomplir ses objectifs éducatifs. Pour suivre cette démarche, les caractéristiques centrale du concept de vertu sont identifiés, puis mis à l’épreuve par la critique situationniste des vertus. Selon le situationnisme, de nombreuses études empiriques montreraient que les comportements moraux des agents sont déterminés par des facteurs circonstanciels et arbitraires. Par conséquent, une caractéristique centrale de la théorie, la robustesse des vertus, est abandonnée. Cet abandon ne marque toutefois pas la fin de la théorie des vertus : elle est alors orientée vers l’éducation morale où elle demeure pertinente grâce à la littérature sur l’expertise et sur l’intelligence émotionnelle. Ce cadre théorique et empirique permet de donner une solide fondation pour l’éducation de vertus. Certaines difficultés demeurent présentes quant à l’implantation de programmes concrets d’éducation des vertus dans les écoles. Pour le futur, les chercheurs devront relevés les défis que représentent l’environnement scolaire et la mesure de vertus. / Moral education is a central aspect of the virtue ethics of Aristotelian tradition. Many authors are attached to the idea that a good ethical theory should inform us about how to form better moral agents. The ethicists of virtue consider that it is through an education of character that virtuous agents can be fashioned. But is such an education really possible? And if it is, what does it consist of? This thesis aims to answer these questions by exploring the horizons of the theory of virtues, horizons that now exceed the limits of philosophy. By first questioning moral naturalism in the theory of virtues, liberal naturalism is retained as the most realistic metaethical position for the future of the theory. It must take into account scientific advances, particularly in social psychology, if it wishes to achieve its educational objectives. To follow this approach, the central characteristics of the concept of virtue are identified and then tested by the situationist critique of virtues. According to the situationism, many empirical studies would show that the moral behaviors of the agents are determined by circumstantial and arbitrary factors. Therefore, a central feature of the theory, the robustness of virtues, is abandoned. This abandonment, however, does not mark the end of the theory of virtues: it is then oriented towards moral education where it remains relevant thanks to the literature on expertise and emotional intelligence. This theoretical and empirical framework makes it possible to give a solid foundation for the education of virtues. Some difficulties remain in implementing concrete curricula for the education of virtues in schools. For the future, researchers will have to take up the challenges of the school environment and the measurement of virtues.
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L'art comme jeu : pratiques et utopies / Art as play : practices and utopiasSchmitt, Florent 26 September 2015 (has links)
L'art comme jeu n'est pas une simple métaphore. Il correspond à la forme que prennent de nombreuses œuvres d'art notamment les maquettes et miniatures contemporaines et aujourd'hui le jeu est représenté ou mis en scène dans de nombreuses expositions. Cependant l'artiste n'est pas un joueur comme les autres mais un joueur professionnel qui s'oppose à la figure du non-artiste ou de l'artiste amateur défendue par les artistes des avant-gardes qui avaient élevé le jeu au rang d'art. Alors que la consommation de l'art prend la forme d'un divertissement à grande échelle et que l'on assiste à une Disneylandisation des musées, l'art contemporain comme jeu ne semble plus aussi subversif que celui des années soixante. Pourtant l'art comme jeu en tant que modèle et outil de changement social perdure. C'est un art d'attitude, héritier des dernières avant-gardes, se tenant en dehors des frontières habituelles de l'art et réalisant le dépassement souhaité par les situationnistes ou Allan Kaprow. / Art as play is not only a metaphor. It is the particular form of many works of art, especially contemporary models and miniatures. Play itself is nowadays represented or staged in numerous exhibitions. However, the artist is not a player like any other but a professional player in contrast to the figure of the non-artist or amateur artist defended by avant-garde artists who had raised play to the level of art. While the consumption of art takes the form of large-scale entertainment and we witness a Disneylandisation of museums, contemporary art as play no longer seems as subversive as it did in the sixties. Yet art as play as model and tool for social change endures. It is an art of attitude, heir to the last avant-gardes, standing outside the usual boundaries of art and an art that achieves the desired by Allan Kaprow and the Situationists.
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