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Le bien intelligible de Platon et le principe de non-contradiction chez Aristote en tant que « anhypothétiques »Racine, Félix 10 1900 (has links)
Le présent mémoire entend étudier le concept de l’anhypothétique dans l’oeuvre de
Platon et d’Aristote. Plus exactement, nous examinons le Bien intelligible chez Platon ainsi
que le principe de non-contradiction chez Aristote. Bien que ce sont des principes qui
adoptent la même conceptualisation, ils ont chacun un contexte et des facteurs qui leur sont
spécifiques. Cela s’explique notamment par le fait que les philosophes ont des divergences
doctrinales par rapport à l’être, la théorie des formes, la dialectique, et cetera. Un tour
d’horizon des philosophies respectives ainsi qu’une comparaison systématique des
principes nous aideront à y voir plus clair. De plus, nous examinerons en quoi Aristote est
redevable à Platon pour l’adoption du principe de non-contradiction. Cela dit, les deux
principes à l’étude ont comme caractéristique fondamentale de ne pas être des hypothèses,
c’est-à-dire qu’ils ne peuvent souffrir du statut de contingence qui est typique de
l’hypothèse. En effet, l’anhypothétique cherche à neutraliser son alternative afin de s’ériger
en tant que nécessité catégorique. Les raisons d’une telle nécessité s’expliquent entre autres
parce que l’anhypothétique est condition de possibilité pour la connaissance des êtres. La
potentialité de sa négation est donc nettement problématique sur le plan scientifique et
ontologique, d’où son statut particulièrement éminent pour les philosophes. / This dissertation examines the concept of the anhypothetical in the works of Plato
and Aristotle. More precisely, we examine the Intelligible Good in Plato and the principle
of non-contradiction in Aristotle. Although these principles adopt the same
conceptualization, they each have their own specific context and factors. This is because
the philosophers have doctrinal differences with regard to being, the theory of forms,
dialectics, etcetera. An overview of the respective philosophies, together with a systematic
comparison of principles, will help us to get a clearer picture. We'll also examine how
Aristotle is indebted to Plato for the adoption of the principle of non-contradiction. That
said, the two principles under consideration have the fundamental characteristic of not
being hypotheses, i.e. they cannot suffer from the status of contingency that is typical of
hypothesis. Indeed, the anhypothetical seeks to neutralize its alternative in order to set itself
up as a categorical necessity. The reasons for such a necessity include the fact that the
anhypothetic is a condition of possibility for the knowledge of beings. The potentiality of
its negation is therefore clearly problematic on a scientific and ontological level, hence its
particularly eminent status for philosophers.
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Socrate et la conciliation ergon-logos dans les Mémorables de XénophonGeorgiou, Angelos 08 1900 (has links)
Cette étude propose un commentaire thématique des Mémorables de Xénophon prenant comme fil conducteur la conciliation ergon-logos. En relevant les manifestations nombreuses et variées de ce thème, en les regroupant thématiquement et en les analysant, on peut apprécier dans quelle mesure la conciliation ergon-logos est centrale dans la philosophie socratique de Xénophon.
Le premier chapitre considère la place de la conciliation ergon-logos dans l’intention globale des Mémorables – qui est fixée sur le motif apologétique de l’utilité de Socrate –, tout en soulevant un enjeu philosophique de taille concernant les limites du logos, enjeu qui permet de renforcer d’autant plus l’intérêt et l’importance philosophique de la conciliation ergon-logos.
Le second chapitre examine à quel point la conciliation ergon-logos est impliquée dans la morale socratique de Xénophon, non seulement parce que Socrate lui-même incarne de façon exemplaire les principales vertus en acte et en parole, mais aussi parce que la conception morale de Xénophon est à la fois intellectualiste et ascétique, impliquant, d’un côté, l’apprentissage et la connaissance, et de l’autre, la maîtrise de soi, l’exercice, la fréquentation d’un maître et la vertu de l’exemple.
Le troisième chapitre explore le rôle de la conciliation ergon-logos à titre de condition de l’amitié, d’une part en tant qu’exigence éthique, d’autre part en tant que moyen pour se faire des amis.
Enfin, le dernier chapitre montre au moyen de la notion d’imposture que les principes de la morale socratique de Xénophon s’étendent aussi au domaine technique. / This thesis offers a thematic commentary of Xenophon’s Memorabilia following the ergon-logos conciliation. Surveying, regrouping and analyzing the many and varied occurrences of this theme reveals the extent to which it is deeply rooted in Xenophon’s Socratic philosophy.
The first chapter considers the role Xenophon ascribes to this theme in the general intention that governs the Memorabilia – which focuses on Socrates’ usefulness as an apologetic device –, and reveals a greater philosophical question about the limits of logos, which in reality reinforces the philosophical interest and importance of the ergon-logos conciliation.
The second chapter examines just how significant the ergon-logos conciliation is in Xenophon’s Socratic morality, not only because Socrates himself is, in word and deed, the ideal incarnation of virtue, but also because Xenophon’s moral conception is both intellectualistic and ascetic, which advocates learning and knowledge, as well as self-control, exercise, mentorship, and the virtue of example.
The third chapter investigates the role the ergon-logos conciliation plays as a condition to friendship, in turn as its ethical foundation and as a means to acquire friends.
Finally, the fourth and last chapter uses the notion of imposture to illustrate that Xenophon’s Socratic morality also stretches to the technical field.
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La primauté d'honneur du patriarcat de Constantinople au Ve siècle : l'apport de Jean Chrysostome tel que présenté par ses contemporainsMaltais, Simon 08 1900 (has links)
S’il est généralement reconnu que le processus d’institutionnalisation de l’Église
s’est accéléré au IVe siècle, certaines de ses étapes nous sont moins connues. Ce mémoire cherche à évaluer l’importance de Jean Chrysostome dans l’émergence de la primauté d’honneur de Constantinople.
Après une étude attentive du troisième canon du concile de Constantinople I mise en
relation avec l’opinion de trois auteurs contemporains, c’est-à-dire Palladius d’Hélénopolis, Socrate de Constantinople et Sozomène, il ressort de ce travail que l’épiscopat de Jean Chrysostome a favorisé l’implantation de cette prééminence dans l’Église.
L’analyse des modalités de la primauté d’honneur de Constantinople montre bien
qu’historiquement, les évêques de l’ancienne et de la nouvelle Rome n’ont pas construit
leur primat à l’aide des mêmes arguments. L’explicitation de ces éléments ne se veut pas une prise de position dans les débats oecuméniques actuels, mais plutôt un préliminaire permettant une meilleure compréhension des données du problème. / Even though it is generally accepted that the Church institutionalization process
accelerated in the IVth century, some of its steps are less known. This dissertation tries to assess John Chrysostom’s importance in the emergence of Constantinople’s primacy of honour.
After a thorough study of the third canon of the council of Constantinople I and of
the opinion of three contemporary authors, namely Palladius of Helenopolis, Socrates of
Constantinople and Sozomenos, the results of this works are that John Chrysostom’s
episcopate fostered the implementation of this preeminence in the Church.
The analysis of the terms of the primacy of honour of Constantinople shows that
historically, the bishops of Old and New Rome did not build their primacy with the same arguments. Clarifying these elements is not a way to make a stand in the current ecumenical debate, but rather is a preliminary step to a better understanding of the problem.
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La primauté d'honneur du patriarcat de Constantinople au Ve siècle : l'apport de Jean Chrysostome tel que présenté par ses contemporainsMaltais, Simon 08 1900 (has links)
S’il est généralement reconnu que le processus d’institutionnalisation de l’Église
s’est accéléré au IVe siècle, certaines de ses étapes nous sont moins connues. Ce mémoire cherche à évaluer l’importance de Jean Chrysostome dans l’émergence de la primauté d’honneur de Constantinople.
Après une étude attentive du troisième canon du concile de Constantinople I mise en
relation avec l’opinion de trois auteurs contemporains, c’est-à-dire Palladius d’Hélénopolis, Socrate de Constantinople et Sozomène, il ressort de ce travail que l’épiscopat de Jean Chrysostome a favorisé l’implantation de cette prééminence dans l’Église.
L’analyse des modalités de la primauté d’honneur de Constantinople montre bien
qu’historiquement, les évêques de l’ancienne et de la nouvelle Rome n’ont pas construit
leur primat à l’aide des mêmes arguments. L’explicitation de ces éléments ne se veut pas une prise de position dans les débats oecuméniques actuels, mais plutôt un préliminaire permettant une meilleure compréhension des données du problème. / Even though it is generally accepted that the Church institutionalization process
accelerated in the IVth century, some of its steps are less known. This dissertation tries to assess John Chrysostom’s importance in the emergence of Constantinople’s primacy of honour.
After a thorough study of the third canon of the council of Constantinople I and of
the opinion of three contemporary authors, namely Palladius of Helenopolis, Socrates of
Constantinople and Sozomenos, the results of this works are that John Chrysostom’s
episcopate fostered the implementation of this preeminence in the Church.
The analysis of the terms of the primacy of honour of Constantinople shows that
historically, the bishops of Old and New Rome did not build their primacy with the same arguments. Clarifying these elements is not a way to make a stand in the current ecumenical debate, but rather is a preliminary step to a better understanding of the problem.
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La disculpation platonicienne : étude sur la signification et l'évolution du concept de faute involontaire dans l’œuvre de PlatonGilbert Tremblay, Ugo 08 1900 (has links)
La présente étude se propose de dégager les significations successives qu’emprunte le fameux paradoxe socratique du mal involontaire dans l’œuvre de Platon. Pour ce faire, notre propos se déclinera en trois principaux développements : 1) le premier consistera à clarifier le sens que recouvraient les catégories du volontaire et de l’involontaire dans l’Antiquité, de manière à éviter toute confusion anachronique avec les acceptions modernes de ces mêmes notions ; 2) le second tâchera de mettre au jour le postulat anthropologique qui fonde chez Platon l’idée qu’aucun homme ne saurait agir méchamment de son plein gré ; 3) le troisième exposera à tour de rôle les trois grands dispositifs de disculpation qu’élabore Platon dans son œuvre : les dispositifs de l’âme ignorante, de l’âme renversée et de l’âme malade. Nous montrerons ainsi comment Platon, à rebours de la théodicée chrétienne classique, cherche à blanchir l’homme de toute implication morale véritable dans la genèse causale de ses « mauvaises » actions. / This study intends to describe the successive meanings borrowed by the famous Socratic paradox of involuntary evil in the work of Plato. For that purpose, our ideas we will developed under three main themes: 1) the first will be to clarify the meaning covered by the voluntary and involuntary categories in ancient times, in order to avoid any anachronistic confusion with the modern meanings of these same concepts; 2) the second will seek to bring to light the anthropological postulate underlying Plato’s idea that no one could do wrong on his own purpose; 3) the third will in turn expose the three major exculpation devices developed by Plato in his work: the ignorant soul devices, of the inverted soul and of the diseased soul. We will thus show how Plato, contrary to the classic Christian theodicy, seeks to absolve human being from any real moral involvement in the causal genesis of his ‘‘bad’’ actions.
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Paene Socratico genere : figures de Socrate dans la littérature et la philosophie à Rome de Plaute à Sénèque / Paene Socratico genere : Socrates’ figures in Literature and Philosophy in Rome, from Plautus to SenecaLucciano, Mélanie 01 June 2013 (has links)
Lorsque, au IVe siècle, les Romains rendirent hommage à la sagesse, ils érigèrent une statue de Pythagore. Pline l’Ancien s’en étonne : pourquoi n’a-t-on pas plutôt choisi Socrate ? Cette interrogation reflète l’intégration progressive de la figure du philosophe athénien à Rome, depuis le IIe siècle av. J.C. jusqu’à l’œuvre de Sénèque qui intériorise le modèle socratique d’enseignement.Est d’abord réuni le corpus exhaustif des occurrences de Socrate dans une perspective diachronique. Les passages sont contextualisés dans l’économie de l’œuvre, son genre et les objectifs de chaque auteur. La source grecque est, si possible, identifiée : la présence de Socrate sert alors de marqueur de la lecture des textes de Platon, de Xénophon, mais aussi d’autres Socratiques comme Eschine.Dans un second temps, les textes sont étudiés selon des regroupements chronologiques et thématiques : est alors définie une double réception de Socrate, entre valorisation et mépris, qui s’articule autour de sa grandeur, son rôle fondateur pour les écoles de pensée hellénistiques, sa mort courageuse et, à rebours, sa dénonciation de la rhétorique ou le caractère inutile des propos des Socratiques pour lutter contre les passions. Au mode de vie philosophique qu’incarne Socrate s’oppose parfois celui défini par le mos maiorum, ou encore par le poète élégiaque. Se dévoilent différentes interprétations de Socrate, ancêtre du cynisme et du stoïcisme, probabiliste ou transcendantaliste, ouvrant ainsi la voie à un transfert culturel des œuvres, mais aussi de leurs exégèses. Que ce soit dans une perspective historiographique, philosophique ou littéraire, Socrate devient peu à peu un exemplum, un modèle de vie. / When, in 343 B.C., the Romans paid tribute to wisdom, they built a statue of Pythagoras. Why was not Socrates chosen instead ? Pliny the Elder wonders. This interrogation reflects the progressive integration of the figure of the Athenian philosopher in Rome, from the second century B.C. until the work of Seneca which internalises the Socratic teaching model.At first, the exhaustive corpus of the occurrences of Socrates is gathered in a diachronic perspective. The passages are contextualized in the entire work, its genre and the purposes of every author. The Greek sources are, when possible, identified : the presence of Socrates serves then as a marker for the reading of the texts of Plato, Xenophon, but also other Socratics like Aeschines.Secondly, the texts are studied according to chronological and thematic groupings : a double reception of Socrates is then defined, between praise and contempt, which articulates around his greatness, his founding role for the Hellenistic philosophic schools, his courageous death and, on the contrary, his denunciation of rhetoric or the fact that Socratics’ theories are useless to fight against passions. The philosophic lifestyle embodied by Socrates sometimes contrasts with the one defined by the mos maiorum, or by the elegiac poets. Various interpretations of Socrates come to light, as an ancestor of Cynicism and Stoicism, as a sceptic or a transcendentalist, paving the way for a cultural transfer of the Greek philosophical works but also of their exegeses. Whether it be in an historiographic, philosophic or literary perspective, Socrates gradually becomes an exemplum, a model of life.
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