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Contester par la musique sous régime autoritaire : rock et politisation en Biélorussie / Political protest through music in an authoritarian regime : rock and politicisation in BelarusKryzhanouski, Yauheni 18 September 2015 (has links)
Cette thèse examine la politisation dans un régime autoritaire à travers l’étude de deux mouvements rock contestataires en Biélorussie. Le rock « national » s’est constitué en tant que mouvement artistique dans les années 1980 autour de la production de la musique contemporaine d’inspiration occidentale chantée en langue biélorusse et de la promotion d’une vision hétérodoxe de l’« identité nationale ». Le tournant autoritaire des années 1995-1996 a provoqué la repolitisation contestataire de ce mouvement artistique. Les acteurs du rock « national » continuent de revendiquer le statut « underground » tout en aspirant à la professionnalisation dans le cadre du système de production commercial. C’est aussi au milieu des années 1990 qu’un autre mouvement contestataire se constitue – le rock anarcho-punk DIY imprégné des conventions du modèle Do it yourself internationalisé. Ce mouvement proche des groupements anarchistes prône l’amateurisme, la production artistique restreinte et le radicalisme des prises de position. Sur l’exemple de ces deux mouvements artistiques, la thèse étudie les logiques de politisation et les modes de contestation. / Based on a study of two protest rock movements in Belarus, this thesis examines the phenomenon of politicisation in an authoritarian regime. The “national” rock emerged in the 1980s as a modern artistic movement inspired by Western music conventions. Singing in Belarusian, this scene aspired to promote a heterodox vision of “national identity”. The authoritarian turn in 1995-1996 provoked protest re-politicisation of this artistic movement. “National” rock musicians continued to claim the “underground” status, while aspiring to professionalisation and commercial production. Against the backdrop of the authoritarian change, another protest movement emerged in the mid-1990s. Following the internationalised Do-It-Yourself model, the DIY anarcho-punk is closely linked to anarchist groups and promotes amateurism, limited artistic production and radical political expression. Based on the example of the two artistic movements, this thesis studies the logics of politicisation and the modes of political protest.
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Hamlet in the Stalin Era and Beyond : Stage and Score / Les mises en scène et les mises en musique d’Hamlet en ère stalinienne et aprèsAssay Eshghpour, Michelle 23 January 2017 (has links)
Hamlet a longtemps été une partie inséparable de l'identité nationale russe. Cependant, les mises en scène d’Hamlet en Union soviétique (surtout en Russie) durant l'époque de Staline présentèrent des problèmes spécifiques liés aux doctrines idéologiques imposées sur les arts et la culture en général ainsi qu’aux idées reçues concernant l’opinion personnelle de Staline envers de la tragédie. Les deux mises en scènes principales d’Hamlet en Russie au cours de cette période ont été celles réalisées par Nikolai Akimov (1932) et Sergei Radlov (1938). Un réexamen approfondi de ces mises en scène, entrepris dans les chapitres centraux de cette thèse, révèle des détails précédemment inconnus au sujet de leurs conceptions, réalisations, réceptions et au-delà. Cela met en évidence l'importance du rôle de la musique de scène composée pour elles par Dimitri Chostakovitch et par Sergei Prokofiev, respectivement, et suggère l'interaction complexe des agendas individuels et institutionnels. Ce travail a été rendu possible grâce à de nombreuses visites aux archives russes, qui contiennent de précieux documents tels que des livrets des mises en scène et les rapports sténographiques de discussions, précédemment non référencées à l'Ouest. Ces chapitres centraux sont précédés d'un aperçu historique d’Hamlet en Russie et de la musique et de Shakespeare en général. Ils sont suivis par une enquête au sujet des adaptations notables d’Hamlet à la fin de l’époque de Staline et après la mort du dictateur, se concentrant sur ceux qui contiennent les contributions musicales les plus importantes. Le résultat est un aperçu plus riche et plus complexe de l'image familière d’Hamlet comme miroir de la société russe / soviétique. / Hamlet has long been an inseparable part of Russian national identity. Staging Hamlet in Russia during the Stalin era, however, presented particular problems connected with the ideological framework imposed on the arts and culture as well as with Stalin’s own negative perceived view of the tragedy. The two major productions of Hamlet in Russia during this period were those directed by Nikolai Akimov (1932) and Sergei Radlov (1938). Thorough re-examination of these productions, as undertaken in the central chapters of this dissertation, reveals much previously unknown detail about their conception, realisation, reception and afterlife. It highlights the importance of the role of music composed for them by Dmitry Shostakovich and Sergei Prokofiev, respectively, and it suggests a complex interaction of individual and institutional agendas. This work has been made possible by numerous visits to Russian archives, which contain invaluable documents such as production books and stenographic reports of discussions, previously unreferenced in Western scholarship. These central chapters are preceded by a historical overview of Hamlet in Russia and of music and Shakespeare in general. They are followed by a survey of major adaptations of Hamlet in the late-Stalin era and beyond, concentrating on those with significant musical contributions. The outcome is a richer and more complex account of the familiar image of Hamlet as a mirror of Russian/Soviet society.
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À la recherche d'une nouvelle vision de l'histoire russe du XXème siècle à travers les manuels scolaires de la Russie postsoviétique (1991-2016) / Looking for a new vision of 20th century Russian history : Analysis of secondary school history textbooks in post-Soviet Russia (1991-2016)Konkka, Olga 25 June 2016 (has links)
La révolution mémorielle qui a marqué la période de la Glasnost, puis la fin de l’URSS ont mis l’enseignement russe devant l’obligation de revoir le contenu des manuels scolaires d’histoire, ainsi que les modalités de leur fonctionnement. Dans les années 1990, la recherche d’une nouvelle grille de lecture de l’histoire nationale du 20ème siècle, enseignée durant les dernières années du curriculum scolaire russe, se trouvait au cœur des débats sur les manuels d’histoire. Les auteurs de ces derniers, qui agissaient désormais dans le cadre de l’économie du marché, oscillaient entre le rejet de l’héritage du passé et la persistance des représentations et approches soviétiques. Depuis le début des années 2000, de multiples injonctions et discours des présidents de la Fédération de Russie (Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev) et de leurs ministres ont démontré la volonté de contrôler le choix et le contenu des manuels. Tout cela laissait soupçonner que les autorités politiques avaient l’intention d’instrumentaliser l’histoire nationale, et plus particulièrement celle du 20ème siècle, dans le but d’assurer leur légitimité. De nombreux changements apparaissant dans les manuels des années 2000 et 2010 (tels que la réévaluation de la figure de Staline, le renforcement de l’image de l’Etat fort, le retour de l’idée de l’hostilité de l’Occident ou encore la justification de la géopolitique russe et soviétique) semblent confirmer l’hypothèse selon laquelle le gouvernement cherche à déculpabiliser l’histoire tout en offrant une légitimité historique à sa politique. Cependant, l’analyse des textes de plus de 70 manuels d’histoire postsoviétiques et du contexte de leur publication nous plonge au cœur d’un processus complexe, impliquant de nombreux acteurs. / The revolution in public consciousness that marked the period of Glasnost, and the USSR collapse that followed, compelled Russian Ministry of Education to review the content of history textbooks, as well as the whole process of textbook writing. In the 1990s, the debate on history textbooks focused on the search for a new view of 20th century Russian history taught in the final years of the Russian secondary school curriculum. The textbook authors, now working in the context of the market economy, vacillated between rejection of the legacy of the past and a persistently Soviet point of view. Since the early 2000s, several directives and speeches of Russian presidents Vladimir Putin and Dmitry Medvedev and their ministers have demonstrated the government’s willingness to control the available range of history textbooks and their content. The directives and speeches suggest that political authorities intended to exploit national history, particularly that of the 20th century period, in order to assert their legitimacy. In fact, we can observe many changes in textbooks from the 2000s and the 2010s, such as the re-evaluation of the historical figure of Stalin, the strengthening of the image of a strong State, the return of the concept of Western hostility and the justification of Russian and Soviet geopolitics. This seems to confirm the hypothesis that the government seeks to whitewash the national history while providing its policy with historical legitimacy. However, an analysis of the texts of more than 70 post-Soviet history books and the context of their publication reveals a complex process involving many different actors.
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La politique étrangère bélarusse vis-à-vis de l’Union européenne depuis 1994 :les oscillations d’une diplomatie multivectorielle. L’apport des approches néo-institutionnalistes dans l’analyse des facteurs de rapprochement (1999 - 2001, 2007 - 2010, 2013 - …)Pierson, Ekaterina 13 November 2020 (has links) (PDF)
Depuis 2007, le Bélarus tente de mener une politique étrangère plus équilibrée entre ses divers partenaires au lieu de se focaliser uniquement sur la Russie comme précédemment. L’élaboration de la politique étrangère envers l’UE, son voisin direct du côté occidental, devient particulièrement d’actualité. Depuis lors, l’UE et le Bélarus ont vécu une période de rapprochement de 2008 à 2010, une période de refroidissement des relations de 2011 à 2015 et se trouvent actuellement dans une nouvelle phase de rapprochement. Cette thèse interroge ainsi les facteurs explicatifs de l’évolution de la politique étrangère bélarusse envers l’UE sous la présidence d’Alexandre Loukachenko de 1994 au printemps 2020. Pour cela, nous nous focalisons particulièrement sur les trois périodes sous la présidence d’Alexandre Loukachenko durant lesquelles la politique étrangère bélarusse était particulièrement proactive :1999 - 2001, 2007 - 2010 et à partir de 2013. Afin de distinguer les facteurs pertinents, nous optons pour une combinaison des trois approches néo-institutionnalistes (le néo-institutionnalisme du choix rationnel, le néo-institutionnalisme historique et le néo- institutionnalisme sociologique) pour deux raisons principales. D’une part, nous partageons avec les chercheurs de ces courants une vision de la politique comme produit d’acteurs libres d’agir mais dans les limites des contraintes institutionnelles. D’autre part, la diversité des variables indépendantes proposées par ces courants (intérêts rationnels, règles du jeux, pratiques, normes, valeurs), nous permet de prendre en compte les facteurs aussi bien internes qu’externes ayant pesé sur les autorités bélarusses dans leur prise de décision d’améliorer les relations avec l’UE. Notre cadre d’analyse est également complété par l’investigation des facteurs économiques et matériels. La particularité de cette thèse consiste en une prise en compte systématique des facteurs pesant sur la politique étrangère bélarusse.Les oscillations du Bélarus qui se rapproche tantôt de la Russie, tantôt de l’Union européenne que nous documentons dans la thèse ont été appréhendé à travers deux concepts, celle de « multivectorialité » dans sa théorisation par Elena Gnedina (2015) et celle de « dictaplomatie » dans son interprétation par Anaïs Marin (2013). Nous avons ainsi élargi la portée de ces deux concepts en les confrontant au cas très spécifique du Bélarus. Ce faisant, nous proposons un cadre d’analyse qui pourrait être utilisé pour l’étude de l’évolution des politiques étrangères d’autres pays de l’Eurasie post-soviétique « coincés » entre l’UE et la Russie. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Investissements privés et occupation étrangère : les milieux d'affaires français et l'intervention militaire en Russie, 1917-1920Poirier, Adrien 08 1900 (has links)
En 1917, les Bolcheviks prennent le pouvoir en Russie, répudient la dette extérieure, nationalisent les entreprises privées et imposent un début de gestion soviétique à l’économie. La France, dont les liens économiques avec la Russie ont été largement renforcés durant les trois décennies d’avant-guerre, voit ses immenses avoirs dans l’ancien Empire compromis. Les milieux privés français, qui sont les plus lésés parmi ceux des puissances alliées, réagissent fortement à ce changement de régime.
Ce mémoire s’intéresse à ces milieux d’affaires et cherche à comprendre comment ils réagissent à la prise de pouvoir soviétique. Jouent-ils un rôle dans l’évolution du processus décisionnel vers l’intervention militaire? Ont-ils un impact sur le terrain en Russie? Comment subissent-ils l’échec final des efforts français?
Nous démontrons que le facteur économique est central dans l’adoption d’une politique interventionniste. Nous étudions également comment le gouvernement cherche à soutenir les milieux privés discrètement, mais les utilise surtout pour avancer ses propres intérêts en Russie. Enfin, nous démontrons que l’échec des milieux privés à protéger leurs intérêts a de nombreuses causes communes avec l’échec de l’intervention militaire. / In 1917, the Bolshevik party seized power in Russia, repudiated state debt, nationalized private enterprises and imposed early forms of Soviet management to the economy. France, whose economic ties with Russia had largely grown during the three previous decades, saw her huge investments in the country compromised. The French private sector, by far the most affected of all Allied powers, reacted strongly to this regime change.
This memoir focuses on the subsequent actions of the private sector, and seeks to understand how they reacted to the Bolshevik’s coming to power. Did they play a role in the process of decision-making towards military intervention? Did they have any impact on the ground in Russia? How did they react to the ultimate failure of the intervention and the loss of their assets?
We demonstrate that the economic factor was central in the adoption of an interventionist policy. We also examine how the French government discreetly tried to support the private sector, but mostly used it to advance its own interests in Russia. Finally, we demonstrate that the failure of the private sector to defend its interests has many common causes with the failure of the military intervention itself.
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Fabriquer les peuples du Nord dans les films soviétiques : acteurs, pratiques et représentations / The Peoples of the North made in Soviet films : actors, practises and representationsDamiens, Caroline 02 October 2017 (has links)
Cette thèse porte sur les représentations des peuples autochtones du Nord forgées par les films et téléfilms soviétiques de fiction. Mobilisant plusieurs approches — l’analyse filmique, l’histoire culturelle du cinéma, l’histoire des représentations et l’histoire politique soviétique —, elle confronte les films à des sources non-films (presse, archives papier, entretiens), afin de mettre en lumière la construction d’une subjectivité et d’un regard. Il s’agit également de décortiquer la fabrication des représentations, dans ses dimensions à la fois les plus concrètes et les plus symboliques. En ce sens, la question de la participation ou de la non-participation des autochtones à la création de leur image filmique, que ce soit devant ou derrière la caméra, constitue une autre interrogation centrale. Les représentations filmiques des peuples du Nord, tiraillées en permanence entre visions du « progrès » et de l’« authenticité », opèrent à l’écran comme autant d’images qui permettent à l’Union soviétique d’évaluer sa propre perception de la modernité. Des années 1920 aux années 1980, les figures cinématographiques autochtones circulent entre deux pôles d’un continuum, qui va de l’incarnation d’une arriération à éliminer au nom de la soviétisation à celle d’une harmonie avec la nature, désormais perdue ou menacée. Par ailleurs, en prenant en compte la question de la contribution des autochtones à la création de leur propre image, cette thèse s’attache à montrer que le film constitue un espace complexe, où plusieurs lectures et usages sont possibles selon la position des participants. / This thesis focuses on the representations of indigenous peoples of the North in Soviet fiction films and made for TV movies. Mobilizing several approaches — film analysis, the cultural history of cinema, the history of representations and Soviet political history — it confronts films with non-film sources (press, paper archives, interviews) in order to highlight the construction of a subjective point of view. It also studies the production of these representations, in both its most concrete and symbolic dimensions. The issue of the participation or non-participation of indigenous peoples in the creation of their image on film, whether in front of or behind the camera, is another central question. The filmic representations of the peoples of the North, constantly torn between visions of “progress” and “authenticity,” operate on the screen as images that allowed the Soviet Union to evaluate its own perception of modernity. From the 1920s to the 1980s, images of indigenous people shifted along a spectrum ranging from the incarnation of backwardness to be eliminated in the name of Sovietization to the embodiment of harmony with nature, now lost or threatened. Moreover, taking into account the question of the contribution of the indigenous people to the creation of their own image, this thesis demonstrates that cinema became a complex space, where different readings and uses were possible according to the position of the participants.
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Sous l'oeil des instances officielles : la coopération entre peintres français et soviétiques dans l'entre-deux-guerres / Under the watchful eye of the authorities : French and Soviet painters cooperating in the interwar periodTrankvillitskaïa, Tatiana 13 December 2014 (has links)
Cette thèse analyse les échanges artistiques entre la France et l’URSS durant l’entre-deux-guerres, leurs rouages et les avantages mutuels qu’ils présentent. Cette période connaît quatre phases successives, ce qui permet de découper la recherche en autant de parties. La première étudie la période d’avant la reconnaissance de l’URSS par la France et la mise en place des relations diplomatiques (avant 1924) ; la deuxième se penche sur les premiers liens officiels qui suivent ladite reconnaissance (1925-1928) ; la troisième s’intéresse aux années 1928-1934, période du « Grand Tournant » dans l’économie soviétique, et enfin la quatrième englobe les années qui suivent l’instauration du réalisme socialiste en 1934 et se termine avec la guerre. Notre projet tente d’évaluer la pertinence de l’approche stéréotypée portant sur le lien entre art et idéologie, de voir si la peinture soviétique, telle que présentée lors des expositions en France, était similaire à celle exposée en URSS et constituait un outil de propagande à part entière. Sous quelle forme l’art soviétique est-il présenté en France et quel est le rôle des instances dans la mise en place de ces manifestations ? Il s’agit d’étudier le rôle des acteurs de ces échanges : instances étatiques, associations, galeries, spécialistes d’art, intellectuels, collectionneurs ou enfin les artistes eux-mêmes. Nous nous intéressons également aux expositions d’artistes français et à l’organisation de leurs voyages en URSS. Ce travail montre que les maillons de la chaîne « politique-idéologie-finances » sont intimement liés entre eux et que l’argent a souvent un rôle décisif pour les instances soviétiques. / This dissertation focuses on artistic exchange between France and the USSR in the interwar period, its mechanisms and the benefits it presented. This period can be divided into four successive phases, accounting for the four parts this research falls into. The first part studies the years leading up to the recognition of the USSR by France and the setting up of diplomatic relations (prior to 1924); the second part deals with the first official links following the recognition (1925-1928); the third part focuses on the years 1928-1934, a period of economic change also known as « the Great Turn » in Soviet economy and the fourth and final part spans the years after socialist realism was established from 1934 on up to the outbreak of the war. This research questions the stereotypical approach to the link between art and ideology and asks whether Soviet painting, as shown during exhibitions in France, was similar to that shown in the USSR and whether it was, or not, a sheer tool for propaganda. Under what form was Soviet art presented in France and what role did authorities play in organizing artistic events? The role played by the actors of this exchange is studied: state authorities, associations, art galleries, art specialists, intellectuals, collectors, intellectuals, and last but not least the artists themselves. Also studied are the exhibitions of French artists and how their trips to the USSR were organized. This research shows that politics, ideology and money are tightly linked together and that money played a decisive role for Soviet authorities.
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Soviet history in hindsight : a comparative study of history textbooks in Russia, Ukraine and Estonia between 1980 and 2010Kurguzova, Ksenia 07 1900 (has links)
L’effondrement du communisme en 1991 en Russie a conduit à la révision des manuels scolaires d’histoire en Russie et dans les anciennes républiques de l’URSS. Ce travail propose d’évaluer l’histoire récente post-communiste enseignée dans les classes supérieures du secondaire dans trois pays post-communistes. Nous allons s’attarder sur la présentation des divers périodes historiques de l’histoire Soviétique dans les manuels scolaires d’histoire en Russie, Ukraine et Estonie. Ce travail tente également d’examiner les diverses approches dans l’enseignement d’histoire dans ces trois pays, ainsi que de répondre à la question comment les nouveaux manuels redéfinissent la perception de la culture et d’histoire des élèves dans chaque pays. / Our work will examine the crucial rupture between Soviet and Russian history from 1985 (1991 in some cases) through 2010, during which rival political leaders of Ukraine, Estonia and Russia had an opportunity to develop and attempt to impose their visions of their respective national identities and their history. The main goal of this study is to provide a new understanding of the connection between history, ideology, and development of national consciousness. The focus of the previous research in this domain concentrated on each studied country in particular. Mainstream historiography left unnoticed particularities in the development of new political discourse in the peripheral states that emerged from the collapse of the Soviet Union. The proposed study project will examine the consequences of the dissolution of the USSR on the socio-political situation in Eastern Europe. It should shed light on the effects the collapse of the Soviet Union had on the intensification of ethnic, nationalist and religious discourse in several former socialist republics. We conducted a comparative study of recent history textbooks in several countries of Eastern Europe (in Russia, Ukraine and Estonia) and analyzed the new content of post-Soviet history textbooks used in Eastern European Secondary schools. Each of these countries followed a distinct path; therefore we aimed to reveal their particular search for a new national identity and citizenship during the transitional period. / В рамках данной работы мы изучили преподавание истории в школах трех постсоветских государств: России, Украины и Эстонии. Было также уделено внимание восприятию истории ХХ века населением этих стран. Были собраны, частично переведены с национальных языков и проанализированы около 50 школьных учебников истории для старших классов из России, Украины и Эстонии. Изученные учебники являются наиболее массовыми и иногда даже единственными в своем роде в школах этих государств.
Анализ школьных учебников истории, приведенный в этой работе, показывает, что в отличие от России, Украина и Эстония пошли по пути преподавания подрастающему поколению националистической трактовки истории, основанной на мифах о древности своего народа, о высокой культурной миссии предков и о «заклятом враге». Россия, в свою очередь, сделала ставку на патриотическое воспитание нового поколения, умалчивая неприятные эпизоды из прошлого и прелагая новый, «позитивный» подход к изучению истории. Эта работа ставит цель не только проанализировать сложившуюся ситуацию в школьном образовании в Восточной Европе после распада Советского Союза, но и оценить роль преподавания истории в создании особенной, уникальной и, зачастую, националистической идеологии.
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Misrepresenting Russia : Western perceptions of the Putin years, 1999-2008Hubert, Laurent A. 04 1900 (has links)
L’ascension de Vladimir Poutine à la présidence de la Russie fut un point tournant dans
l’histoire de la Russie et de ses relations avec l’occident. Lorsqu’il est comparé aux
politiques plus pro-occidentales de son prédécesseur, Boris Eltsine, le nouveau
nationalisme russe de Poutine changea la relation de la Russie avec l’Occident. Ce texte utilise des articles publiés dans quatre journaux influents de l’Occident—le Washington Post, le New York Times, le Guardian et l’Independent—pour montrer comment l’Occident percevait la Russie entre 1999 et 2008. Poutine fut longuement critiqué pour avoir transformé la « démocratie », instauré par l’Occident dans les années postsoviétiques, en autocratie qui reflétait plus le contexte politico-social traditionnel russe. La Russie refusa de se soumettre aux intérêts de l’Occident. Les médias populaires occidentaux, reflétant les intérêts de leurs gouvernements respectifs, ont rondement critiqué la nouvelle direction de la Russie. L’obligation perçue par les médias occidentaux de promouvoir la « démocratie » autour du globe les a menés à condamner Poutine et la Russie, ce qui créa un sentiment de « russophobie ». / The ascension of Vladimir Putin to the Russian presidency was a turning point in the
history of Russia. Using articles from four influential western newspapers—the New York Times, the Washington Post, the Guardian and the Independent—this text will show the West perceived Russia during Putin’s between 1999 and 2008. Putin was heavily
criticized as he was moving the country away from the “democracy” installed by the West after the Cold War, to a path more in line with traditional Russian principles. Russia refused to be subservient to Western interests. The western mainstream media reflected their government’s interests and critiqued Russia’s new path. The western media’s perceived obligation to promote “freedom” and “democracy” around the world has led it to condemn Russia and Putin and to create a sense of “russophobia” in the West.
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Survivre en poésie dans un régime totalitaire : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (pour une tentative de traduction) / Survice in poetry in a totalitarian regime : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (for a translate's attempt)Mouradian, Élisabeth 16 September 2015 (has links)
Le poète arménien Yéghiché Tcharents (1897-1937) devient victime des répressions staliniennes des années 30. Tcharents est déjà un poète connu lorsque la révolution éclate en Russie. Il voit dans la révolution le sauveur de son peuple au destin tragique. Il croit aux idéaux humanistes de Lénine comme beaucoup de ses contemporains. Cependant, le pouvoir totalitaire de Staline change son regard politique. Sa poésie reflète ses inquiétudes. En 1933, le recueil de poèmes Livre du chemin, un compte-rendu de sa vision poétique de la construction de la nouvelle société, ainsi que de l’éducation de l’homme soviétique, est censuré. Il est publié à nouveau avec des modifications. Tcharents, le poète de tous les combats, ne parvient pas à cacher son désaccord, sa désillusion vis-à-vis du pouvoir politique. Il témoigne à travers sa poésie. Le système répressif ne le laisse plus en paix. Il est inculpé comme contre-révolutionnaire, trotskiste, nationaliste, terroriste. En juillet 1936, il est assigné à résidence. La poésie demeure l’unique espace où il pense et écrit librement. Malade et conscient de l’imminence de sa mort, il survit grâce à sa poésie, dans son univers de visions. L’argumentation de la thèse est construite sur l’analyse littéraire des textes du corpus : le Livre du chemin et les textes poétiques de 1935 à 1937 de Tcharents. Une étude concise du contexte historico-politique de sa poésie et une analyse littéraire de son œuvre avant 1933 sont aussi proposées, permettant de mieux percevoir la complexité des relations entre le poète-individu et son époque, et enfin, de réunir tous les éléments nécessaires de traduction faisant partie de l’objectif de cette étude doctorale. / The Armenian poet Yeghishe Charents (1897-1937) becomes victim of Stalin’s repressions in the Thirties. Charents is already known as a poet when the revolution bursts in Russia. He sees in the revolution the saver of his people with the tragic destiny. Like many of his contemporaries he believes in the humanistic ideals of Lenin. However, the totalitarian power of Stalin changes his political views. His poetry reflects his concerns. In 1933, the collection of poems Book of the way, a report of his poetic vision of the new society, as well as the education of the Soviet man, is censored. It is published with changes. Charents, the poet actively involved in a number of social issues, cannot hide his dissension and disillusion with respect to the political power. He bespeaks through his poetry. The repressive system does not leave him any more in peace. He is accused of being a contra-revolutionist, trotskyist, nationalist, terrorist. In July 1936, he is put under house arrest. Poetry remains the sole space where he thinks and writes freely. Ill and aware of the imminence of his death, he survives in his universe of visions thanks to his poetry.The argumentation of this doctoral thesis is built on the literary analysis of the texts in the corpus: the Book of the way and the poetic texts of 1935 to 1937. A concise study of the historical-political context of his poetry and a literary analysis of his work before 1933 are also proposed. This allows to better perceive the complexity of the relations between the poet-individual and his time and, finally joins all the elements necessary for the translation, which is an objective of this doctoral study.
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