21 |
L'évolution des villes dans l'espace post-soviétique : observation et modélisations / The evolution of cities in the post-Soviet space : observation and modelingCottineau, Clémentine 21 November 2014 (has links)
L’urbanisation russe et soviétique a été tardive et accélérée, en comparaison d’autres ensembles territoriaux ; un grand nombre de villes nouvelles ont été créées par le régime soviétique qui a promu la fonction socialiste de la ville, l’organisation rationnelle de l’espace et la gestion planifiée de l’économie. Ces particularités urbaines et les multiples événements démographiques et politiques du XXe siècle font des villes de l’espace post-soviétique un ensemble qui pose question quant à sa comparabilité et à ses ruptures. Cette thèse vise à montrer que l’on peut appliquer le concept de système de villes et les méthodes générales de la géographie urbaine pour rendre compte de l’évolution urbaine dans l’espace post-soviétique à long terme, c’est-à-dire mieux comprendre et éventuellement prédire leur évolution. Nous avons confronté plusieurs modèles statistiques avec la dynamique urbaine observée et montré que la structure macro-géographique des villes était comparable à celle d’autres systèmes de villes. On a aussi observé des trajectoires particulières liées à la dimension du territoire, ses ressources naturelles, sa dynamique démographique récente, etc. La connaissance des évolutions observées a été intégrée dans une démarche incrémentale de simulation multi-agents qui vise, à partir d’hypothèses théoriques sur les mécanismes générateurs de l’urbanisation, à reproduire des faits stylisés généraux et particuliers, le plus parcimonieusement possible. L’évaluation progressive de modèles de plus en plus complexes a abouti à la reproduction de certaines évolutions observées et mis en valeur les trajectoire plus particulières de villes qui « résistent » à la modélisation. / The Russian and Soviet urbanisation process happened late and fast, compared to other territories. Many new towns and cities were created by the Soviet regime that officially promoted discourses about the socialist function of the city, rational organisation of space and a planned management of the economy. These urban particularities and the multiple demographic and political events of the 20th century have made cities in the post-Soviet space an interesting case and raised question regarding its ruptures and comparability. This dissertation thesis aims to show that the concept of system of cities and generic methods in urban geography are useful in the study of urban evolution over the long term in this space, to eventually better understand past trends and predict future ones. We confronted several statistical models with the observed urban dynamics and concluded that the macro-geographical structure of cities in the post-Soviet space was comparable to that of other systems of cities (hierarchy of sizes, spacing, functional differentiation). We also observed specific trajectories related to the size of the territory, natural resources, the recent demographic shrinkage and the effect of particular political decisions. This knowledge about observed evolutions has been included in an incremental approach of agent-based modelling. Starting from theoretical hypotheses about generative mechanisms, we tried to generate generic and specific stylised facts, with a model as parsimonious as possible. The progressive evaluation of increasingly complex models led to the satisfactory simulation of observed urban evolution and highlighted specific trajectories that “resist” modelling.
|
22 |
Figures de l'extase. Une esthétique des limites de la représentation filmique de Serguei M. Eisenstein à Orson Welles / Figures of Ecstasy. An Aesthetics of the Limits of Cinematic Representation, from Sergei Eisenstein to Orson WellesOlivero, Massimo 18 October 2014 (has links)
Ce travail se propose d'interroger le problème des limites de la représentation du cinéma de l'âge classique (1920-1960) à partir de l'esthétique organique-pathétique conçue par Sergueï Eisenstein dans la Non-Indifférente Nature, qu'il nomme « formule de l'extase ». Après avoir montré l'existence d'une double nature de l'extase chez Eisenstein (en même temps eidétique et régressive), ce travail montre les analogies de cette formule avec la mise en forme de l'excès de pathos (thématique et formel) dans l’œuvre de trois cinéastes hollywoodiens, King Vidor, Josef von Sternberg et Orson Welles. / This piece of work aims to inquire the topic of the limits of representation in the cinema of classical era (1920-1960) on the basis of the organic-pathetic esthetics conceived by Sergei Eisenstein in The Nonindifferent nature, which he names “formula of ecstasy”. After having shown the existence of a double (that is, eidetic and regressive at the same time) nature of ecstasy in Eisenstein, this piece of work will focus on the analogies between this formula and the shaping of the excess of (thematic and formal) pathos in the works by three Hollywood filmmakers: King Vidor, Josef von Sternberg and Orson Welles.
|
23 |
" Acteurs locaux et régionaux face aux transformations du pouvoir en Russie, 1989-1999 "Le Huérou, Anne 13 December 2006 (has links) (PDF)
Fondée sur des enquêtes de terrain dans les régions d'Omsk (Sibérie occidentale) et Kalouga (Russie Centrale) ainsi que dans la ville de Dolgoproudnyj (banlieue de Moscou) et dans le cadre d'une sociologie des acteurs, la thèse analyse les recompositions du pouvoir local et régional en Russie entre 1989 et 1999. Après une introduction qui évoque le contexte plus général des transformations de la Russie post-soviétique et une première partie historique (période soviétique), la thèse se penche sur l'émergence de nouveaux acteurs politiques locaux à la faveur de la perestroïka. Les chapitres suivants proposent une analyse des transformations économiques, politiques et administratives du pouvoir local, la place des anciens et des nouveaux acteurs, et les modalités ténues d'une recomposition du politique compte tenu de l'affaiblissement du pouvoir représentatif. La conclusion replace la décennie 1990 dans une perspective qui tient compte des évolutions plus récentes dans les années 2000.
|
24 |
«The Soviet cannot be trusted» : les relations diplomatiques entre l’URSS et la Grande-Bretagne dans les années 1920Tortrat, Mathieu 02 1900 (has links)
No description available.
|
25 |
On the Cold War's Financial Frontline : soviet capitalist bankers from 1971 onward : trajectories, practices, and post-Soviet conversion / Sur la ligne de front financière de la guerre froide : banquiers soviétiques capitalistes à partir de 1971 : trajectoires, pratiques et conversion post-soviétiqueLambroschini, Sophie 19 February 2018 (has links)
Cette thèse étudie les réseaux et des pratiques de banquiers soviétiques à la tête de banques commerciales appartenant à l'URSS établies sur les places financières en Occident à l'époque de la guerre froide à partir de 1971. Membres de l'élite de la Banque du commerce extérieur de l'URSS et de la Banque d'Etat, ils dirigeaient les filiales à Paris, Londres, Singapour, Zurich et Beyrouth parmi d'autres... Située à la croisée de la sociohistoire financière et de la sociologie des élites et des professions, cette investigation puise dans les archives des banques soviétiques et les récits de vie pour comprendre l'identité professionnelle et sociale particulière de ces banquiers. Malgré l'adoption de sociabilités caractéristiques des élites bancaires transnationales, ils entretiennent un rapport d'allégeance fort quoique ambiguë avec Moscou, centré sur leur rôle de défenseurs des intérêts financiers soviétiques dans la finance mondialisée. L'analyse de leur identité comme "liminale" au sens anthropologique permet de comprendre pourquoi une prosopographie de 140 carrières post-sovétiques les place parmi les managers technocratiques et non les propriétaires de nouvelles banques russes. Le concept de "financial statecraft" exercée au nom de la "sécurité économique" sert de grille de lecture pour expliquer ces trajectoires et propose une clef d'analyse pour comprendre la finance russe internationale contemporaine. / This thesis looks at the networks and careers of Soviet capitalist bankers to analyze how global finance interacted with Cold War- and Russian financial history. Part of the elite of the Bank of Foreign Trade of the USSR and of the Soviet State bank, these bankers managed Soviet-owned commercial banks in the West in Paris, London, Singapore, Zurich and Beirut among other financial hubs. Competing with top western financial institutions, they practiced capitalist finance decades before perestroika reforms. At the crossroads of financial socio-history and the sociology of elites and occupations, this investigation draws on the archives of Soviet banks and life stories to understand the particular professional and social identity of these bankers. Despite the adoption of many sociablities characteristic of transnational banking elites, they maintained a strong but ambiguous allegiance to Moscow, centered on their role as defenders of Soviet financial interests on global markets. The anthropological concept of liminality explains why a prosopography of 140 post-Soviet careers shows that they became technocratic managers rather than owners of new Russian banks. The concept of "financial statecraft" in the name of "economic security" serves as a reading grid to explain these trajectories and offers a key to understanding contemporary Russian international finance.
|
26 |
Entre ligne dure et pragmatisme : la politique soviétique américaine durant le premier mandat de Ronald ReaganVallières, Louis 08 1900 (has links)
No description available.
|
27 |
La reconstruction de l'avenue Xreščatyk à Kiev (1944-1955) : des premiers projets à la réalisation finale / The Reconstruction of the Xreščatyk avenue in Kiev (1944-1955) : from the first projects to the final realizationKilesso Contant, Tetyana 30 January 2018 (has links)
Notre recherche porte sur l’histoire de la reconstruction du Xreščatyk, l’avenue principale de Kiev, au cours de la première décennie qui suit la Deuxième guerre mondiale sous plusieurs angles : le contexte idéologique et économique dans lequel se trouve l’URSS à l’époque, la politique d’Etat dans le domaine de l’architecture et son impact sur la modélisation des formes architecturales, les matériaux et techniques de construction, l’organisation de l’activité architecturale, l’application pratique de la théorie de la synthèse des arts, le rôle des espaces verts dans la planification urbaine. Nous étudions les différentes étapes de l’élaboration et de la réalisation de ce projet architectural majeur en tant que résultat de l’interaction entre le commanditaire social et les architectes. Nous analysons le concept architectural du Xreščatyk comme l’adaptation de la tradition artistique nationale au contexte de l’Ukraine soviétique d’après-guerre. Malgré l’importance idéologique que revêt la reconstruction de l’avenue principale de la capitale ukrainienne, comme symbole du triomphe du communisme sur le nazisme, tout n’est pas subordonné au politique dans ce gigantesque chantier. Le dévouement et les idées personnelles des auteurs du projet jouent un certain rôle d’une part et les réalités économiques dictent un certain nombre de choix d’autre part. Ce travail met en évidence le décalage entre les projets ambitieux du concours architectural et la réalisation finale, analyse les mécanismes d’ajustement du projet aux besoins réels de la ville. / Our research relates to the history of the reconstruction of Xreščatyk, the main avenue of Kiev, during the first decade which follows the Second world war under several approaches: ideological and economic context in which is the USSR at the time; the state policy in the field of architecture and its impact on the modeling of the architectural forms, materials and building techniques, the organization of the architectural activity, the practical application of the theory of the synthesis of arts, the role of green spaces in the urban planning. We study the various stages of the development and the realization of this major architectural project as a result of the interaction between the social sponsor and the architects. We analyze the architectural concept of Xreščatyk like the adaptation of the national artistic tradition to the context of the Soviet Ukraine of post-war period. Despite the ideological importance of rebuilding the main avenue of the Ukrainian capital, as a symbol of the triumph of communism over nazism, everything is not subordinate to politics in this gigantic building site. The dedication and personal ideas of the authors of the project play a certain role on the one hand and economic realities dictate a number of choices on the other. This work highlights the gap between the ambitious projects of the architectural competition and the final realization, analyzes the mechanisms of adjustment of the project to the real needs of the city.
|
28 |
Contester par la musique sous régime autoritaire : rock et politisation en Biélorussie / Political protest through music in an authoritarian regime : rock and politicisation in BelarusKryzhanouski, Yauheni 18 September 2015 (has links)
Cette thèse examine la politisation dans un régime autoritaire à travers l’étude de deux mouvements rock contestataires en Biélorussie. Le rock « national » s’est constitué en tant que mouvement artistique dans les années 1980 autour de la production de la musique contemporaine d’inspiration occidentale chantée en langue biélorusse et de la promotion d’une vision hétérodoxe de l’« identité nationale ». Le tournant autoritaire des années 1995-1996 a provoqué la repolitisation contestataire de ce mouvement artistique. Les acteurs du rock « national » continuent de revendiquer le statut « underground » tout en aspirant à la professionnalisation dans le cadre du système de production commercial. C’est aussi au milieu des années 1990 qu’un autre mouvement contestataire se constitue – le rock anarcho-punk DIY imprégné des conventions du modèle Do it yourself internationalisé. Ce mouvement proche des groupements anarchistes prône l’amateurisme, la production artistique restreinte et le radicalisme des prises de position. Sur l’exemple de ces deux mouvements artistiques, la thèse étudie les logiques de politisation et les modes de contestation. / Based on a study of two protest rock movements in Belarus, this thesis examines the phenomenon of politicisation in an authoritarian regime. The “national” rock emerged in the 1980s as a modern artistic movement inspired by Western music conventions. Singing in Belarusian, this scene aspired to promote a heterodox vision of “national identity”. The authoritarian turn in 1995-1996 provoked protest re-politicisation of this artistic movement. “National” rock musicians continued to claim the “underground” status, while aspiring to professionalisation and commercial production. Against the backdrop of the authoritarian change, another protest movement emerged in the mid-1990s. Following the internationalised Do-It-Yourself model, the DIY anarcho-punk is closely linked to anarchist groups and promotes amateurism, limited artistic production and radical political expression. Based on the example of the two artistic movements, this thesis studies the logics of politicisation and the modes of political protest.
|
29 |
Hamlet in the Stalin Era and Beyond : Stage and Score / Les mises en scène et les mises en musique d’Hamlet en ère stalinienne et aprèsAssay Eshghpour, Michelle 23 January 2017 (has links)
Hamlet a longtemps été une partie inséparable de l'identité nationale russe. Cependant, les mises en scène d’Hamlet en Union soviétique (surtout en Russie) durant l'époque de Staline présentèrent des problèmes spécifiques liés aux doctrines idéologiques imposées sur les arts et la culture en général ainsi qu’aux idées reçues concernant l’opinion personnelle de Staline envers de la tragédie. Les deux mises en scènes principales d’Hamlet en Russie au cours de cette période ont été celles réalisées par Nikolai Akimov (1932) et Sergei Radlov (1938). Un réexamen approfondi de ces mises en scène, entrepris dans les chapitres centraux de cette thèse, révèle des détails précédemment inconnus au sujet de leurs conceptions, réalisations, réceptions et au-delà. Cela met en évidence l'importance du rôle de la musique de scène composée pour elles par Dimitri Chostakovitch et par Sergei Prokofiev, respectivement, et suggère l'interaction complexe des agendas individuels et institutionnels. Ce travail a été rendu possible grâce à de nombreuses visites aux archives russes, qui contiennent de précieux documents tels que des livrets des mises en scène et les rapports sténographiques de discussions, précédemment non référencées à l'Ouest. Ces chapitres centraux sont précédés d'un aperçu historique d’Hamlet en Russie et de la musique et de Shakespeare en général. Ils sont suivis par une enquête au sujet des adaptations notables d’Hamlet à la fin de l’époque de Staline et après la mort du dictateur, se concentrant sur ceux qui contiennent les contributions musicales les plus importantes. Le résultat est un aperçu plus riche et plus complexe de l'image familière d’Hamlet comme miroir de la société russe / soviétique. / Hamlet has long been an inseparable part of Russian national identity. Staging Hamlet in Russia during the Stalin era, however, presented particular problems connected with the ideological framework imposed on the arts and culture as well as with Stalin’s own negative perceived view of the tragedy. The two major productions of Hamlet in Russia during this period were those directed by Nikolai Akimov (1932) and Sergei Radlov (1938). Thorough re-examination of these productions, as undertaken in the central chapters of this dissertation, reveals much previously unknown detail about their conception, realisation, reception and afterlife. It highlights the importance of the role of music composed for them by Dmitry Shostakovich and Sergei Prokofiev, respectively, and it suggests a complex interaction of individual and institutional agendas. This work has been made possible by numerous visits to Russian archives, which contain invaluable documents such as production books and stenographic reports of discussions, previously unreferenced in Western scholarship. These central chapters are preceded by a historical overview of Hamlet in Russia and of music and Shakespeare in general. They are followed by a survey of major adaptations of Hamlet in the late-Stalin era and beyond, concentrating on those with significant musical contributions. The outcome is a richer and more complex account of the familiar image of Hamlet as a mirror of Russian/Soviet society.
|
30 |
À la recherche d'une nouvelle vision de l'histoire russe du XXème siècle à travers les manuels scolaires de la Russie postsoviétique (1991-2016) / Looking for a new vision of 20th century Russian history : Analysis of secondary school history textbooks in post-Soviet Russia (1991-2016)Konkka, Olga 25 June 2016 (has links)
La révolution mémorielle qui a marqué la période de la Glasnost, puis la fin de l’URSS ont mis l’enseignement russe devant l’obligation de revoir le contenu des manuels scolaires d’histoire, ainsi que les modalités de leur fonctionnement. Dans les années 1990, la recherche d’une nouvelle grille de lecture de l’histoire nationale du 20ème siècle, enseignée durant les dernières années du curriculum scolaire russe, se trouvait au cœur des débats sur les manuels d’histoire. Les auteurs de ces derniers, qui agissaient désormais dans le cadre de l’économie du marché, oscillaient entre le rejet de l’héritage du passé et la persistance des représentations et approches soviétiques. Depuis le début des années 2000, de multiples injonctions et discours des présidents de la Fédération de Russie (Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev) et de leurs ministres ont démontré la volonté de contrôler le choix et le contenu des manuels. Tout cela laissait soupçonner que les autorités politiques avaient l’intention d’instrumentaliser l’histoire nationale, et plus particulièrement celle du 20ème siècle, dans le but d’assurer leur légitimité. De nombreux changements apparaissant dans les manuels des années 2000 et 2010 (tels que la réévaluation de la figure de Staline, le renforcement de l’image de l’Etat fort, le retour de l’idée de l’hostilité de l’Occident ou encore la justification de la géopolitique russe et soviétique) semblent confirmer l’hypothèse selon laquelle le gouvernement cherche à déculpabiliser l’histoire tout en offrant une légitimité historique à sa politique. Cependant, l’analyse des textes de plus de 70 manuels d’histoire postsoviétiques et du contexte de leur publication nous plonge au cœur d’un processus complexe, impliquant de nombreux acteurs. / The revolution in public consciousness that marked the period of Glasnost, and the USSR collapse that followed, compelled Russian Ministry of Education to review the content of history textbooks, as well as the whole process of textbook writing. In the 1990s, the debate on history textbooks focused on the search for a new view of 20th century Russian history taught in the final years of the Russian secondary school curriculum. The textbook authors, now working in the context of the market economy, vacillated between rejection of the legacy of the past and a persistently Soviet point of view. Since the early 2000s, several directives and speeches of Russian presidents Vladimir Putin and Dmitry Medvedev and their ministers have demonstrated the government’s willingness to control the available range of history textbooks and their content. The directives and speeches suggest that political authorities intended to exploit national history, particularly that of the 20th century period, in order to assert their legitimacy. In fact, we can observe many changes in textbooks from the 2000s and the 2010s, such as the re-evaluation of the historical figure of Stalin, the strengthening of the image of a strong State, the return of the concept of Western hostility and the justification of Russian and Soviet geopolitics. This seems to confirm the hypothesis that the government seeks to whitewash the national history while providing its policy with historical legitimacy. However, an analysis of the texts of more than 70 post-Soviet history books and the context of their publication reveals a complex process involving many different actors.
|
Page generated in 0.0326 seconds