Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

No se posee.

L'idée de transcendantal, selon son inventeur E. Kant, doit être conçue comme la condition pure et préalable de toute expérience possible. Mais, pour G. Deleuze, une telle idée de transcendantal implique deux défauts fondamentaux : d'une part, elle n'est pas susceptible de rendre compte de la singularité de l'expérience réelle et sensible ; d'autre part, elle présuppose illégitimement qu'il existe un rapport de ressemblance entre le transcendantal qui est la condition et l'empirique qui est le conditionné. Ayant l'ambition de renouveler l'idée de transcendantal en dépassant ces deux limites foncières du transcendantalisme kantien, Deleuze élabore son propre empirisme transcendantal qui détermine le principe générateur du sensible singulier comme la différence d'intensité et définit la condition transcendantale non-semblable comme la différence de virtualité. La différence d'intensité et la différence de virtualité sont respectivement les objets des deux parties de l'empirisme transcendantal qui sont l'esthétique impliquante et la dialectique problématique. De plus, la différence d'intensité et la différence de virtualité, toutes les deux sont les multiplicités qui s'opposent à la simplicité de l'essence de la métaphysique traditionnelle. Et la théorie deleuzienne de la multiplicité complètement différenciée et absolument infinie trouve son origine de la philosophie de Spinoza qui se déploie à travers trois moments qui sont la substance en tant que Multiplicité suprême, l'attribut en tant que multiplicité intensive, et le mode existant en tant que multiplicité extensive.

La thèse interroge le sens du travail, des origines de son institution dans la pensée politique moderne aux plus récentes transformations qui marquent le passage aux économies post-fordistes. La principale caractéristique que présentent ces dernières tient à leur intégration, au sein de la sphère productive, de toutes les activités de nature informationnelle, communicationnelle et affective, qui, traditionnellement, lui étaient demeurées extérieure. Cette opération est analysée grâce aux concepts de travail immatériel et de production biopolitique développés par les penseurs associés au mouvement opéraïste. Afin de sonder les conséquences de cette fusion de la production matérielle, éthique et juridique, la thèse sollicite l’éclairage de l’analyse marxienne de la valeur, qu’elle fait ensuite résonner avec la pensée de la technique que propose Heidegger, dans l’optique d’un dépassement de la métaphysique moderne du sujet, où, selon un diagnostic commun aux auteurs, se situe l’origine d’un asservissement du tout de la vie à un régime de production dévastateur – le nihilisme, ou la ruine de toutes les valeurs. S’appuyant sur une lecture contemporaine de Spinoza, notamment par Negri, cette critique de la métaphysique se révèle le geste initiateur d’un procès constitutif proprement politique. Enracinant plutôt le fondement de l’activité dans une ontologie de la finitude essentielle élaborée à la faveur d’une phénoménologie de la praxis collective, la thèse parcourt le chemin qui mène de l’explicitation du sens du travail comme usure du monde dans son ensemble, à l’anamnèse d’un usage intégral de la puissance productive, qui permet, dans les conditions actuelles de la production biopolitique, de déployer une imagination constitutive pour laquelle la notion d’utilité, au sens métaphysique, fournit un principe d’évaluation. Il s’agit d’apprécier, parmi les dynamiques tendancielles inhérentes aux formes de vie et de subjectivité engendrées dans la mobilisation incessante et irréversible qui nous affecte, l’imminence d’une réalisation du communisme dans la transvaluation de l’industrie en désœuvrement.

The Metaphysics Experiment attempts to explicate a theory and history of universalism in modern physics, through an analysis of its conception of nature. Understood as an axiomatic and hegemonic metaphysical premise through four hundred years of scientific and political history, universalism is defined in terms of its general and persistent claim to nature or truth as an ahistorical reality. Thus, I argue that universalism is directly implicated in, not opposed to, the (Christian) monotheistic conception of God. Moreover, universalism constitutes the logic according to which nature is differentiated from history, culture, and politics. It thus constructs both sides of the same ostensible oppositions in the so-called science and culture wars that determine much of today’s politics of nature. The scientific and political dominance of universalism is demonstrated through a history in five acts. Using the current Large Hadron Collider experiment in Geneva as a principal case study in Act 1, and drawing on contemporary philosopher of science, Isabelle Stengers, I consider four pivotal historical moments in the history of physics and metaphysics that determine the universalist claims of this contemporary experiment. In Act 2, the mid-20th century development of Albert Einstein’s General Relativity framework and Big Bang Theory is read against Martin Heidegger’s critique of identity logic. In Act 3, the mid-17th century emergence of the mathematical universe in modern science and philosophy, through Galileo Galilei and René Descartes, is read against Benedict Spinoza’s univocal metaphysics. In Act 4, the late 19th century invention of particle or quantum physics is read against Henri Bergson’s idea of mind-matter dualism. Finally, in Act 5, considering the contemporary use of natural constants in physics, the insights of Michel Serres, Bruno Latour, Peter Sloterdijk, Heidegger, Stengers and Spinoza are drawn together to problematize the modern historical role of physics and its metaphysical constitution of nature. Beyond these historical event-scenes, I also offer a theoretical explication of five logics, demonstrated individually Act by Act, that comprise different dimensions of science in action. Thus, physics is considered historically both as theoretical and experimental practice and as a form of political mobilization.

Thesis (Ph.D.) -- University of Western Sydney, 2002. / "Thesis submitted for the award of Doctor of Philosophy, University of Western Sydney, 2002" Bibliography: p. [273]-[280].

Vrije Univ., Diss.--Amsterdam, 1999. / Literaturverz. S. [205] - 216.

Thesis (Ph. D.)--Uppsala universitet, 1935. / Includes bibliographical references (p. [ix]-xv).

Resumo não disponível

A problemática delineada e discutida nessa dissertação surgiu da necessidade suscitada pelas experiências e percepções de que por mais que o professor se esforce para mudar sua atitude e sua práxis educativa de modo significativo, na prática, não consegue, concretizar a ação de se engendrar e agir de modo diferente; muda muito pouco ou, às vezes, de modo contrário ao proposto. Para tentar dar sustentação a uma possível justificação sobre o como se dá esse engendramento, o caminho escolhido foi o de uma ação reflexiva da proto-modernidade, traçada por Spinoza. Esse filósofo sugere, mesmo atualmente, o modo como conservamos a nós mesmo e como é possível nos relacionarmos democraticamente em sociedade apesar, e devido, essa mesma necessidade de conservação. Filósofo que viveu e se engendrou singularmente por meio da própria ação de produzir conhecimentos e teses sobre o engendramento da singularidade humana, dentro dos paradoxos do limiar de uma nova era – Séc. XVII. Época em que se inaugura um novo modo de pensar, agir e de relação entre os que são de uma mesma natureza que a nossa: a modernidade – tal qual, agora vivemos e nos engendramos singularmente como seres humanos e profissionais da educação. Isto é, dentro de um contexto repleto de questionamentos proporcionados pela era pós-moderna, pós-capitalista e de globalização.