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Interaction entre l’effet différentiel du sexe et l’effet modérateur du soutien social perçu sur la santé mentale des travailleurs en Protection de la Jeunesse victimes de violence au travail

Bruneau, Sarah-Marie 11 1900 (has links)
Contexte. La violence au travail (VAT) fait partie de la réalité de nombreux travailleurs en Protection de la Jeunesse (PJ) en raison de la clientèle desservie. L’exposition à la VAT est associée à plusieurs conséquences psychologiques, notamment le trouble de stress post-traumatique (TSPT), l’anxiété et la dépression. Parmi les facteurs pouvant influencer le développement des différents symptômes de santé mentale, le soutien social (SS) ressort comme l’un des plus forts prédicteurs du TSPT. Les études plus récentes indiquent qu’au-delà de la quantité de SS, la qualité perçue de celui-ci peut influencer lien entre VAT et conséquences psychologiques. Finalement, certaines études notent des variations entre ces associations en fonction du sexe des participants. Objectif. L’objectif principal est de suivre l’évolution des symptômes de TSPT, d’anxiété et de dépression selon la qualité du SS perçu. Un deuxième objectif consiste à vérifier si les effets du SS varient en fonction du sexe des participants. Méthode. Un échantillon de 150 travailleurs en PJ ont rempli une série de questionnaires à quatre temps de mesure suite à un évènement de VAT. Des modèles linéaires mixtes ont été utilisés afin de suivre l’évolution des différentes conséquences psychologiques en fonction de la qualité du SS et du sexe des participants. Résultats. D’abord, pour le SS positif, une association significative négative est ressortie uniquement avec la dépression. Le SS négatif est associé positivement avec les symptômes de TSPT, d’anxiété et de dépression. Finalement, des différences entre les hommes et les femmes n’ont été mesurées que pour le TSPT. Soit, les hommes présentent plus de symptômes que les femmes, mais ceux-ci bénéficient davantage du SS positif. Conclusion. La présente étude appuie l’importance de s’intéresser à la qualité du SS, car elle a une influence sur le développement et le maintien des conséquences psychologiques de la VAT. Aussi, le sexe semble également avoir un rôle modérateur de cette relation. / Background. Workplace violence is part of the people working for Youth Protection's daily lives due to the vulnerable population served. The exposure of workplace violence is linked to psychological consequences such as post-traumatic stress disorder (PTSD), anxiety, and depression. Among the factors that influence the development of the different mental health symptoms, social support is known to be one of the strongest predictors of PTSD. Most recent studies also reveal the importance of measuring social support's quality (positive or negative) to understand how it can impact workers. Finally, some studies also show that workplace violence reactions might vary depending on the victim's gender. Objectives. The main objective of that study is to measure if the quality of social support impacts the development and evolution of the symptoms of PTSD, anxiety and depression. The secondary objective is to explore if the sex of the participants can moderate the association between social support and the previously measured symptoms. Methods. A sample of 150 Youth Protection workers answered self-reported surveys that examine their evolution four times over 12 months. Mixed linear models have been used to analyze the development of PTSD, anxiety's and depression's symptoms according to the quality of social support and then the sex of the participants. Results. First, positive social support wasnegatively linked to depression's symptoms. Workers who perceived their social support being positive had fewer symptoms. For negative social support, it was linked to PTSD, anxiety and depression. Finally, the difference between men and women was only measured for PTSD. Men had more symptoms than women, although they benefit more from positive social support than women. Conclusion. This study confirms the importance of measuring the quality of social support on workplace violence victims to understand its impact on psychological consequences better. Also, the sex seems to be a moderator only for PTSD's association with workplace violence.
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Violence au travail en protection de la jeunesse : fonctionnement au travail selon le rôle de genre et l’intervention post-traumatique reçue

Guédé, Rocio 08 1900 (has links)
Contexte : La protection à la jeunesse (PJ) est un milieu propice à la violence au travail où les employés subissent différentes formes de violence, comme la violence physique et des menaces de la part de leurs clients. Celles-ci affectent le fonctionnement au travail, qui inclut la qualité de vie au travail, l’absentéisme, le présentéisme et le sentiment d’efficacité personnelle à faire face à des clients agressifs. Deux interventions post-traumatiques sont offertes après un incident de violence en PJ au Québec : l’intervention basée sur le soutien des pairs aidants ou l’intervention usuelle, soit une référence vers des programmes d’aide aux employés. Bien que le soutien des pairs soit un facteur de protection important après un incident de violence, aucune étude n’a à ce jour prouvé son efficacité dans le milieu de la PJ. Également, le rôle de genre influence le rétablissement des victimes et peut avoir un impact dans la recherche de soutien social, mais aucune étude n’a évalué ce concept. Objectifs : (1) Vérifier le choix de traitement selon le sexe et le rôle de genre des victimes. (2) Examiner le lien entre le fonctionnement au travail et le rôle de genre des victimes de violence au travail à travers le temps. (3) Évaluer l’efficacité des interventions à la suite de la violence au travail dans le rétablissement du fonctionnement au travail. (4) Vérifier comment le rôle de genre modère l’impact de l’intervention des pairs aidants sur le fonctionnement au travail. Méthodologie : Le devis longitudinal quasi expérimental comporte 173 participants provenant de deux milieux de la PJ, 85% de femmes et 15% d’hommes. Les participants ont rempli des questionnaires validés pour vérifier le fonctionnement au travail et le rôle de genre, et ce à quatre temps de mesure : jusqu’à un mois suivant l’évènement de violence, deux mois, six mois et 12 mois après celui-ci. Résultats : La masculinité est associée au choix de traitement, alors que ceux-ci ont choisi significativement plus l’intervention usuelle que l’intervention des pairs aidants [F= (1, 97) = 8,69; p=0,004]. Un score élevé de féminité a été relié à moins de présentéisme au temps 1[ F= (3, 162) = 5,04 ; p= 0,00]., alors que le sentiment d’efficacité personnelle à gérer des clients agressifs varie à travers le temps pour les individus féminins [F = (3, 151) = 3.89; p = 0.01]. L’utilisation de l’intervention des pairs aidants peut augmenter l’absentéisme dans le mois suivant l’incident de violence [χ2 (3) = 8.93 (P = 0.03)]. Des niveaux faibles et moyens de féminité ont été associés à plus d’absences pour les victimes ayant reçu le soutien des pairs aidants un mois et un an après la violence vécue [χ2 (3) = 9.55 (P = 0.02)]. Implication : Le soutien des pairs permet aux individus moins féminins de s’absenter pour leur rétablissement, ce qui évite potentiellement qu’ils fassent du présentéisme au travail et donc qu’ils ne soient pas aptes à intervenir auprès de la clientèle. Des mesures préventives devraient être mises en place en fonction du rôle de genre. / Background: Youth protection is a work environment with high risks for various forms of violence, such as physical violence and threats. These may impact many aspects workplace functioning, including professional quality of life, absenteeism, presenteeism and confidence in coping with patient aggression. Two post-traumatic interventions are available after a violent event to workers in Quebec's youth protection centers: the peer support program and the usual intervention (a reference to the employee assistance program). Although peer support has been identified as a protective factor after workplace violence, no study has yet evaluated the efficacity of the peer support program to improve work functioning. Similarly, gender identity is a factor which can influence the impacts of workplace violence and impact social support seeking. However, the role of gender identity in the recovery of youth protection workers following workplace violence remains unknown. Objective: This study aims to: (1) examine if sex and gender identity will influence whether a victim will choose the partake in the peer support program or the usual intervention, (2) examine the association between workplace functioning and gender identity over time, (3) assess the effectiveness of the peer support program in improving work functioning following workplace violence, (4) evaluate how gender identity moderates the impact of the peer support program on work functioning following workplace violence. Methodology: This study used a quasi-experimental longitudinal design and included 173 participants from two Youth Protection Services, 85% are women and 15% are men. Participants completed validated questionnaires to measure work functioning and gender identity at four measurement points: up to one month, two months, six months and 12 months following workplace violence. Results: Masculinity was associated with the choice of the usual intervention over the peer support program [F = (1, 97) = 8.69; p = 0.004]. High levels of femininity can reduce presenteeism [F = (3, 162) = 5.04; p = 0.00] and confidence in coping with patient aggression varies over time for feminine individuals [F = (3, 151) = 3.89; p = 0.01]. The use of the peer support program can increase absenteeism one month after the workplace violence [χ2 (3) = 8.93 (P = 0.03)]. Low and average levels of femininity were associated with the increase of absenteeism for the victims who had chosen the peer support program one month and one year after the workplace violence [χ2 (3) = 9.55 (P = 0.02)]. Implication: Peer support allows individuals with low levels of feminity to take time off for their well-being, so it can prevent presenteeism which can affect their interventions. Preventive measures should be put in place to help victims according to their gender identity.
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Validité de construit d’une traduction française du Post-Traumatic Stress Disorder Cheklist For DSM-5 auprès d’une population clinique au prise avec un trouble de stress post-traumatique

Savard-Kelly, Patrick 08 1900 (has links)
Contexte théorique : Au Canada, la prévalence du trouble de stress post-traumatique (TSPT) serait de 9,2%. Plusieurs questionnaires ont été développés pour mesurer les symptômes du TSPT dont le PTSD Checklist For DSM-5 (PCL-5). Ce questionnaire autorapporté a été validé à plusieurs reprises avec des échantillons non-cliniques ou militaires. Toutefois, le PCL-5 n’a jamais été validé avec un échantillon clinique et civil. Aussi, le nombre idéal de facteur du PCL-5 reste toujours à être démontré. Objectif : Cette étude vise à établir la validité de construit du PCL-5 d’un échantillon clinique et civil de 132 participants aux prises avec un TSPT. Les 3 principales structures factorielles seront analysées de façon à retenir celle qui présente les meilleurs résultats. Méthodologie : Les structures factorielles ont été mesurées avec des analyses factorielles confirmatoires et des analyses bifactorielles. La consistance interne a été mesurée à partir du coefficient Oméga de McDonald. La validité convergente et divergente a été mesurée par des corrélations de Pearson avec d’autres construits. Résultats : Au niveau des indices d’ajustement, le modèle à 7 facteurs a obtenu les meilleurs résultats. Sur le plan de la fidélité et sur celui de la validité convergente et divergente, le modèle à 4 facteurs possède les résultats les plus optimaux. Discussion : Globalement, le modèle à 4 facteurs est le plus approprié pour le PCL-5. De plus, les modèles à 6 et 7 facteurs présentent quelques lacunes sur le plan méthodologique et statistique. Finalement, le PCL-5 est un questionnaire valide et fidèle pour une population clinique et civile. / Background: In Canada, the prevalence of post-traumatic stress disorder (PTSD) is estimated to be 9.2%. Several questionnaires have been developed to measure the symptoms of PTSD including the PTSD Checklist For DSM-5 (PCL-5). This questionnaire has been validated several times with non-clinical or military samples. However, PCL-5 has never been validated with a clinical and civilian sample. Also, the ideal factor number of PCL-5 has yet to be demonstrated. Objective: This study aims to establish the construct validity of PCL-5 in a clinical and civilian sample of 132 participants with PTSD. The 3 main factor structures will be analyzed in order to retain the one that presents the best results. Methodology: Factor structures were measured with confirmatory factor analyzes and bifactor analyzes. Internal consistency was measured from McDonald's Omega coefficient. Convergent and discriminant validity was measured by Pearson correlations with other constructs. Results: In terms of fit statistics, the 7-factor model obtained the best results. In terms of reliability and convergent and divergent validity, the 4-factor model has the most optimal results. Discussion: Overall, the 4-factor model is the most appropriate for the PCL-5. In addition, the 6 and 7 factor models have some methodological and statistical limitations. Finally, the PCL-5 is a valid and reliable questionnaire for a clinical and civilian population.
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Le sommeil d’or (Davy Chou 2011) et L’image manquante (Rithy Panh 2013), deux espaces filmiques de commémoration moyennant l’irrécupérabilité de l’absence

Demessence, Laetitia 08 1900 (has links)
No description available.
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Optimisation de la récupération fonctionnelle lors de l’hospitalisation aigüe suite à une lésion traumatique de la moelle épinière

Gour-Provencal, Gabrielle 09 1900 (has links)
Introduction et objectifs: La survenue d’une lésion traumatique de la moelle épinière (LTME) entraine des conséquences dévastatrices. Afin de pallier les déficits encourus, les patients entreprennent un processus de réadaptation qui se déroule en quatre phases : l’hospitalisation aigüe, la réadaptation fonctionnelle intensive, la réintégration communautaire et le maintien des acquis. L’hospitalisation aigüe représente une partie cruciale du cheminement clinique puisqu’elle représente une période unique afin de minimiser les complications médicales et d’optimiser la récupération fonctionnelle tôt dans le processus de réadaptation. Ainsi, l’évolution clinique lors de la phase de réadaptation aigüe ne doit pas être négligée puisqu’il a été démontré que celle-ci influence l’issue à moyen et long terme. Notamment, la prévention des plaies de pression (PP) est primordiale puisque l’hospitalisation aigue représente la période ayant le risque le plus élevé de développer une PP et la survenue de celle-ci influence négativement la récupération fonctionnelle à long terme. Or, l’impact de multiples facteurs sur la survenue de plaies de pression (PP) lors de la phase aigüe spécifiquement ainsi que les objectifs qui doivent être priorisés par l’équipe de réadaptation aigüe afin d’optimiser l’issue fonctionnelle au congé de l’hospitalisation aigüe demeurent imprécis. Ainsi l’objectif principal de ce travail est d’identifier comment l’équipe de réadaptation aigüe peut optimiser la récupération fonctionnelle lors de l’hospitalisation aigüe et diminuer la survenue de PP suite à une LTME. Méthodes et résultats: Une étude de cohorte prospective de soixante et un patients et la revue d’une banque de données prospective de 301 patients avec une LTME aigüe admis dans un centre tertiaire de traumatologie spécialisé ont été complétées. Le pointage SCIM total moyen au congé des soins aigus était de 42.1 + 25.2 après une durée de séjour moyenne de 22.7 ±14.4 jours. Les analyses de régression linéaire multivariée hiérarchique ont démontré que lorsqu’ajustée pour la sévérité de la LTME, une durée de séjour plus longue en soins aigus était associée à des résultats fonctionnels plus faibles au congé de ceux-ci. Les analyses de régression logistique multivariées hiérarchiques ont démontré que lorsqu’ajustées pour le niveau et la sévérité de la LTME, la survenue d'une pneumonie (OR = 2.1, IC = 1.1 à 4.1) était significativement associée à la survenue de PP. Un délai d’admission plus long dans notre centre tertiaire de traumatologie spécialisé, la survenue de complications médicales (PP, pneumonie et infection urinaires) et un temps de thérapie (physiothérapie et ergothérapie) moyen inférieur étaient associés à un plus long séjour en soins aigus lorsqu’ajustés pour les possibles facteurs confondants non modifiables. Conclusions: Afin d’optimiser l’issue fonctionnelle au congé des soins aigus, l’équipe de réadaptation aigüe doit adresser les facteurs ayant un impact sur la durée de l’hospitalisation aigüe, notamment le transfert rapide des patients vers un centre spécialisé en LTME, la prévention des complications médicales (PP, pneumonie, infection urinaire) et l’optimisation du temps de thérapie, afin de diminuer la durée de séjour en soins aigus et ainsi d’optimiser l’évolution clinique du patient. Puisque les patients avec des LTME ayant des niveaux neurologiques plus hauts et plus sévères, ainsi que ceux développant une pneumonie sont à plus haut risque de développer une PP, nous croyons que ceux-ci devraient être priorisés afin de recevoir un volume de thérapie plus important et faire l’objet de protocoles de prévention plus agressifs. Enfin, le SCIM pourrait sous-estimer les gains fonctionnels rencontrés lors de l'hospitalisation aigüe, puisque les objectifs de cette phase visent plutôt de s’assurer que le patient dispose de bases solides (ex. : équilibre du tronc) lui permettant d’entreprendre une RFI efficace. / Introduction and objectives: Traumatic Spinal cord injuries (TSCI) have devastating consequences. To minimise the deficits incurred, patients undertake a rehabilitation process consisting of four phases: acute care hospitalization, intensive functional rehabilitation, community reintegration and maintenance of gains. The acute care hospitalization represents an important part of the clinical pathway as many important decisions about the subsequent rehabilitation plan are taken. It also represents a unique period to minimize medical complications and optimize functional recovery early in the rehabilitation process. Thus, the clinical evolution during the acute care shouldn’t be neglected as it has been shown to influence medium to long term outcome. In particular, pressure injuries (PI) prevention is essential as the acute hospitalization represents the period with the highest PI risk and its occurrence adversely affects long-term functional recovery.Yet, the impact of multiple factors on the occurrence of PI during acute care specifically as well as the goals that must be prioritized by the acute rehabilitation team to optimize the functional outcome at discharge from acute care remain imprecise. Thus, the main objective of this work is to identify how the acute rehabilitation team may optimize functional recovery during acute care and decrease the occurrence of PI following a TSCI. Methods and results: A prospective cohort study of sixty-one patients and the review of a prospective database of 301 patients with acute TSCI admitted to a SCI-specialized level-1 trauma center were completed. The mean total spinal cord independence measure (SCIM) score at discharge was 42.1 ±25.2 after a mean acute care length of stay (LOS) of 22.7 ±14.4 days. Hierarchical multivariate linear regression analyses showed that when controlled for the severity of the TSCI, longer LOS was significantly associated with poorer functional outcome at discharge from acute care. Hierarchical multivariate logistic regression analyses showed that when controlling for the level and severity of the TSCI, the occurrence of pneumonia (OR=2.1, CI= 1.1-4.1) was significantly associated with the occurrence of PI. Greater admission delay to our SCI-specialised level-1 trauma center, the occurrence of medical complications (PI, pneumonia and urinary tract infection) and lesser total daily therapy (physiotherapy and occupational therapy) resulted in significantly longer acute care LOS when controlled for possible non-modifiable cofounding factors. Conclusions: In order to optimize functional outcome at discharge from acute care, the rehabilitation team must address factors that influence acute care LOS, particularly early transfer to SCI-specialized trauma centers, medical complications prevention (PI, pneumonia, urinary tract infection) and the optimization of therapy time, in order to decrease acute care length of stay and thus optimize the patient’s clinical evolution. As patients with higher and more severe TSCI, as well as those developing a pneumonia during acute care are at higher risk of developing PI, we believe they should be prioritized to receive a larger volume of therapy and more aggressive prevention protocols. Finally, functional gains during the acute care hospitalisation may be underestimated by the SCIM, which do not measure interventions during acute rehabilitation that are aimed towards ensuring strong foundations (e.g. trunk balance) to undertake efficient IFR.
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La détresse psychologique associée à l’annonce d’un diagnostic de cancer du sein : une méta-analyse

Fortin, Justine 11 1900 (has links)
Contexte : La littérature montre que les symptômes de détresse psychologique tels que l’anxiété, la dépression, la détresse non spécifique et le stress post-traumatique peuvent se développer après l’annonce du diagnostic de cancer du sein. Le niveau de bien-être, un marqueur de détresse psychologique, est aussi influencé par cette annonce. Toutefois, peu d’études distinguent les patientes qui sont en traitements de celles qui ne les ont pas encore commencés, ce qui nuit à notre compréhension de ces deux phases distinctes. Objectif : Cette méta-analyse vise à déterminer la prévalence de quatre classes de symptômes de détresse psychologique (anxiété, dépression, détresse non spécifique, stress post-traumatique) et le niveau de bien-être, provoqués par l’annonce d’un diagnostic de cancer du sein, en excluant de la phase de traitement. Méthodologie : Dix bases de données ont été consultées pour extraire des données d’études empiriques mesurant les symptômes étudiés. Résultats : Au total, 39 articles ont été inclus. La prévalence était de 39% pour la détresse non spécifique (n = 13), 34% pour les symptômes anxieux (n = 19), 31% pour les symptômes post-traumatiques (n = 7) et 20% pour les symptômes dépressifs (n = 25). Aucune étude mesurant le niveau de bien-être n’a été trouvée. Conclusion : La santé mentale peut être affectée dans au moins quatre domaines à la suite d’un diagnostic de cancer du sein et de tels effets sont fréquemment constatés dans la littérature. Cette étude met en évidence la nécessité d’isoler la phase du diagnostic, afin d’atténuer les effets psychologiques du cancer du sein le plus tôt possible. / Background: The literature mentions that psychological symptoms such as anxiety, depression, non-specific distress, and post-traumatic stress develop after the diagnosis of breast cancer. Well-being, another psychological distress marker, can also be impacted as soon as the diagnosis is given. The literature rarely distinguishes between the psychological symptoms patients who have begun treatment and those who have not yet begun, undermining our understanding of these two distinct phases. Objective: The purpose of this meta-analysis was to determine the prevalence of four classes of psychological symptoms (i.e., anxiety, depression, non-specific distress, post-traumatic stress), and wellbeing levels specifically elicited by the announcement of a breast cancer diagnosis, excluding the treatment phase. Methodology: Ten databases were searched to extract data from empirical studies measuring the studied symptoms. Results: A total of 39 articles were included in our sample. The prevalence of clinically significant psychological distress symptoms was 39% for non-specific distress (n = 13), 34% for anxiety symptoms (n = 19), 31% for post-traumatic symptoms (n = 7), and 20% for depressive symptoms (n = 25). No studies measuring patient well-being were found. Conclusion: Mental health may be impacted in at least four domains following a diagnosis of breast cancer and such effects are frequently found in the literature. This study highlights the need to isolate the different phases of breast cancer, including the diagnosis phase in order to mitigate the psychological effects of breast cancer as early as possible.
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Caractérisation comportementale, électrophysiologique et histologique d’un modèle animal de traumatisme spinal et cérébral concomitant

Regniez, Morgane 04 1900 (has links)
Les traumatismes spinaux (TS) touchent environ 17 810 personnes chaque année en Amérique du Nord. À la suite de ces lésions, la plupart des individus atteints vont perdre l’habilité à effectuer des mouvements simples et certains peuvent présenter des paralysies d’un ou plusieurs membres. Également, ces patients vont souffrir de troubles du sommeil, de détresse émotionnelle (anxiété et dépression) et de déficits cognitifs (mémoire). L’occurrence d’un traumatisme crânien (TC) concomitant est sous-estimée et sous-diagnostiquée dans 12.4 à 74% des patients TS, pouvant affecter considérablement la réhabilitation post-traumatisme. Bien que les soins prodigués actuellement permettent une certaine récupération après TS ou TC, il semble nécessaire de développer des thérapies adaptées dans le cadre des TS-TC concomitants. Afin de combler ce manque de connaissances après TS-TC concomitant, nous avons développé un nouveau modèle animal de TS-TC concomitant. En utilisant des approches comportementales et électrophysiologiques, nous avons examiné l’impact d’un TS-TC concomitant sur les fonctions motrices, le sommeil, l’état émotionnel et les capacités cognitives. Un groupe de rats recevant un TS-TC concomitant a été comparé avec un groupe ne recevant qu’un TS seul et un groupe contrôle (SHAM), recevant une laminectomie et une craniotomie sans TS et TC. La locomotion globale et le sommeil ont été évalués à chaque semaine pendant un mois par le test de session en arène ouverte et par électroencéphalographie pour évaluer l’architecture du sommeil, l’analyse spectrale des états de vigilance, incluant spécifiquement la dynamique de l’activité delta en sommeil sans mouvement rapide des yeux (sommeil NREM). L’état émotionnel et les capacités cognitives ont été testés 6 semaines post-traumatisme. L’anxiété et la dépression ont été testées en arène ouverte et par le test de préférence au sucrose respectivement. La mémoire de travail et la mémoire spatiale ont été testées par le test du labyrinthe en Y et par le test de reconnaissance spatiale d’objets respectivement. Le TS-TC et le TS seul ont induit des déficits moteurs en comparaison au groupe SHAM. La durée et la qualité de l’éveil et du sommeil n’ont pas été affectées par le TS seul ou le TS-TC concomitant, malgré une tendance à la hause de l’activité spectrale et de la dynamique de l’activité delta en sommeil NREM après TS-TC. Ni le TS-TC ou le TS seul n’a affecté l’état émotionnel. Seule la mémoire de travail a été affectée après TS-TC en comparaison aux groupes SHAM et TS seul. Les résultats obtenus suggèrent que la mémoire de travail pourrait être considérée comme un potentiel biomarqueur de lésion concomitante de la moelle épinière et du cerveau. De plus amples expériences seront nécessaires afin de décrire complétement ce nouveau modèle animal de TS-TC concomitant comme d’une part, la réalisation de mesures comportementales spécifiques dans les phases aigue et chronique post-traumatisme et d’autre part, une mesure de la neuro-inflammation et de la plasticité par immunohistochimie au niveau de l’hippocampe. Le développement de ce nouveau modèle animal va permettre la création et l’adaptation d’outils diagnostiques et thérapeutiques pour les patients présentant des TS-TC concomitants. / Spinal cord injuries (SCI) affect 17,810 people in North America every year. In this condition, most individuals will lose the ability to perform simple motor actions and will additionally suffer from sleep disturbances, emotional distress (anxiety and depression) and cognitive impairments (memory). The occurrence of traumatic brain injury (TBI) in SCI population is underestimated and missed-diagnosed in 12.4 to 74% of SCI patients, impeding the implementation of optimal rehabilitation strategies and drug therapies. Although specialized care is critically needed to improve rehabilitation outcomes in these patients, specialized dual diagnosis care and evidence-based approaches for treatment are currently lacking. To address this knowledge gap, we developed and characterized a novel rodent model of concomitant TBI and SCI. Using a combination of behavioral and electrophysiological techniques, we examined the impact of concomitant TBI and SCI on motor function, sleep, emotional state, and cognition. A group of rats receiving concomitant TBI and SCI were compared with control groups that received SCI only or surgical procedures without injuries (SHAM group). Global locomotion and sleep were evaluated each week for one month by using the open-field test and electroencephalography to evaluate sleep architecture, the spectral composition of vigilance states, including delta activity during non-rapid eye movement (NREM) sleep. Emotional states and cognition were assessed at 6 weeks after surgery. Anxiety and depression were tested using the open-filed and sucrose preference tests, respectively. Working memory and spatial memory were evaluated by Y Maze test and spatial object recognition test, respectively. We found that concomitant TBI-SCI and SCI alone both impacted locomotor abilities, by comparison to the intact state. The duration and quality of wakefulness and sleep were not significantly affected by SCI or TBI-SCI, despite spectral analysis showing a tendency for TBI-SCI to increase NREM sleep delta activity. Neither concomitant TBI SCI nor SCI significantly impacted anxiety and depressive-like behaviors in comparison to the SHAM group. By contrast, working memory was significantly impaired after TBI-SCI but was preserved in SHAM and SCI groups. This result suggests that working memory could potentially be used as a biomarker of these concomitant injuries. Further experiments are needed to fully characterize this novel animal model. This includes performing more specific behavioral tests in the acute and chronic stages after injury. Also, immunochemistry experiments directed on molecular markers of neuro-inflammation and plasticity are needed. This novel animal model will be useful to create and adapted diagnosis and therapeutic tools for TBI-SCI patients.
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Développement d’un outil d’évaluation neurologique simplifié pour les lésions médullaires traumatiques en contexte aigu

Pelletier-Roy, Rémi 07 1900 (has links)
La prise en charge rapide et systématique des patients en traumatologie par des protocoles tels que l’Advanced Trauma Life SupportTM maximise la survie. À l’intérieur de ces protocoles, l’examen le plus souvent proposé pour l’évaluation neurologique est l’International Standards For Neurological Classification of Spinal Cord Injury (ISNCSCI). Cet outil d’évaluation des patients avec une lésion médullaire traumatique (LMT) est le plus reconnu mondialement, mais n’est pas adapté à la prise en charge initiale en traumatologie de par son exhaustivité. L’objectif principal de ce mémoire était de combler le besoin pour un outil d’évaluation neurologique adapté au patient avec une LMT en contexte aigu.La première partie de ce travail consista au développement et à la validation d’une version simplifiée de l’ISNCSCI qui a été nommée le Montreal Acute Classification of Spinal Cord Injury (MAC-SCI). Sa validation par rapport à l’ISNCSCI révéla une capacité à déterminer correctement le grade de sévérité ainsi que l’étage lésionnel de la LMT dans 100% des cas. La seconde partie de ce travail évalua la capacité du MAC-SCI à détecter les variations neurologiques périopératoires et montra qu’aucune détérioration neurologique n’était ratée. Finalement, la troisième partie de ce travail évalua l’implémentation clinique du MAC-SCI et montra des taux de complétion 2,4 fois supérieurs à ceux de l’ISNCSCI. Nous souhaitons que le MAC-SCI soit incorporé dans les protocoles de traumatologie à grande échelle dans le but d’uniformiser l’évaluation neurologique des patients en situation de traumatologie et ultimement d’améliorer les soins prodigués aux patients blessés médullaires. / Rapid and systematic management of trauma patients using protocols such as the Advanced Trauma Life SupportTM maximizes survival. Within these protocols, the tool the most often suggested for neurological assessment is the International Standards For Neurological Classification of Spinal Cord Injury (ISNCSCI). This assessment tool for patients with traumatic spinal cord injury (TSCI) is the most recognized worldwide, but is not suitable for initial trauma care due to its comprehensiveness. The main objective of this thesis was to fulfill the need for a neurological assessment tool adapted to the patient with TSCI in an acute context. The first part of this study consisted in the development and validation of a simplified version of the ISNCSCI which was named the Montreal Acute Classification of Spinal Cord Injury (MAC-SCI). Its validation against the ISNCSCI revealed an ability to correctly determine the grade of severity as well as the neurological level of injury of the TSCI in 100% of cases. The second part of this study assessed the ability of the MAC-SCI to detect perioperative neurological variations and showed that no neurological deterioration was missed. Finally, the third part of this study evaluated the clinical implementation of the MAC-SCI and showed completion rates 2.4 times higher than the ISNCSCI. We would like the MAC-SCI to be incorporated into large-scale trauma protocols in order to standardize the neurological assessment of trauma patients and ultimately improve the care provided to patients with spinal cord injuries.
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Santé psychologique des patients ou des travailleurs de la santé faisant face à un stresseur: étude de la prévalence et des facteurs de protection

Cyr, Samuel 08 1900 (has links)
Dans l’optique d’améliorer l’efficience du réseau de la santé, le concept du « quadruple objectif » souligne l’importance de prendre en considération autant la santé des patients que celle des travailleurs de la santé. Par ailleurs, le concept de « vulnérabilité/stress » réfère au risque de développer des problématiques en santé psychologique lorsqu’un individu possédant une certaine vulnérabilité est soumis à un stresseur. En envisageant ces deux concepts, cette thèse s’est intéressée aux patients et aux travailleurs de la santé faisant face à un stresseur. Quoique peu connus et véhiculés, ces derniers constituent une population avec une certaine vulnérabilité sur le plan psychologique, avec une présence plus élevée de problématiques en santé psychologique que dans la population générale. D’abord, un premier article de revue systématique et méta-analyse de la littérature a vérifié la prévalence du trouble de stress post-traumatique chez des patients ayant subi un traumatisme de type médical. L’objectif était de comparer cette prévalence à la suite de huit différents traumatismes médicaux. Les prévalences les plus élevées 24 mois ou plus après avoir subi l’expérience du trauma étaient celles à la suite d’une conscience peropératoire (18,5 %), d’un séjour aux soins intensifs (14,8 %) et d’une transplantation d’organe (10,3 %), avec en huitième rang l’épilepsie (4,5 %). Cette étude a permis de clarifier les contextes médicaux les plus associés au développement d’un trouble de stress post-traumatique. Ensuite, les trois autres articles de cette thèse se sont intéressés aux travailleurs de la santé à la suite de la pandémie de COVID-19. Dans le premier article, les résultats d’une étude transversale menée trois mois suivant le début de la pandémie sont présentés. L’objectif était d’évaluer la prévalence de la santé psychologique (l’épuisement professionnel et trois psychopathologies : le trouble de stress post-traumatique, l’anxiété et la dépression) et vérifier les facteurs de protection associés. La moitié (51,8 %) des travailleurs interrogés présentaient une symptomatologie d’épuisement professionnel et environ le tiers (35,6 %) présentaient des symptômes élevés d’au moins une des psychopathologies. La résilience et le soutien organisationnel perçu étaient les facteurs de protection significativement associés à l’épuisement professionnel. Le deuxième article avait pour objectif d’ajouter une variable biologique à nos modèles statistiques, le cortisol au niveau capillaire, dans le but de vérifier l’effet sur la prédictibilité de ces modèles. Un lien significatif entre l’épuisement professionnel et l’évolution du cortisol a été déterminé, et cette association permettait d’améliorer la prédictibilité du modèle de régression pour l’épuisement professionnel. Finalement, une nouvelle étude transversale douze mois après le début de la pandémie a été répétée dans le but de vérifier l’évolution de la santé psychologique et des facteurs associés. La santé psychologique chez les travailleurs de la santé s’est soit stabilisée (pour l’épuisement professionnel et l’anxiété) ou améliorée (pour le trouble de stress post-traumatique et la dépression) entre trois et douze mois après le début de la pandémie. Les principaux facteurs de protection contre l’épuisement professionnel sont demeurés la résilience et le soutien organisationnel perçu. En somme, ce travail de doctorat a permis d’enrichir les connaissances sur la santé psychologique des patients ou des travailleurs de la santé faisant face à un stresseur. / To improve the efficiency of the healthcare network, the concept of “quadruple objective” underlines the importance of considering the health of patients and healthcare workers. Moreover, the concept of “vulnerability/stress” refers to the added risk of developing psychological distress when an individual with a specific vulnerability is subjected to a stressor. Considering these two concepts, this thesis focused on patients and healthcare workers facing a significant stressor. Although little known and not widely publicized, these groups represent populations with a particular psychological vulnerability, with higher distress rates than the general population. First, a systematic review and meta-analysis of the literature verified the prevalence of posttraumatic stress disorder in patients who had suffered a medical trauma. The aim was to compare the prevalence of eight different types of traumas. The highest prevalence 24 months or more after experiencing the medical condition was following intraoperative consciousness (18.5%), intensive care unit stay (14.8%) and organ transplantation (10.3%), with epilepsy (4.5%) coming in eighth place. This study clarified the medical contexts most associated with developing posttraumatic stress disorder. The other three articles in this thesis focused on healthcare workers in the aftermath of the COVID-19 pandemic. The first article presents the results of a cross-sectional study conducted three months after the pandemic’s start. The aim was to assess the prevalence of psychological distress (burnout and three psychopathologies: posttraumatic stress disorder, anxiety and depression) and verify associated protective factors. Half (51.8%) of the workers surveyed had symptoms of burnout and around a third (35.6%) had high levels of at least one of the psychopathologies. Resilience and perceived organizational support were the protective factors significantly associated with burnout. The aim of the second paper was to test the effect of adding a biological variable to our statistical models, namely hair cortisol accumulation. A significant association between burnout and cortisol evolution was determined, and this association improved the predictability of the regression model for burnout. Finally, another cross-sectional study was conducted twelve months after the pandemic’s start to verify the evolution of psychological distress and associated factors. Distress among healthcare workers either stabilized (for burnout and anxiety) or improved (for posttraumatic stress disorder and depression) between three and twelve months after the start of the pandemic. The main protective factors against burnout remained resilience and perceived organizational support. In summary, this doctoral work has enriched the knowledge of the psychological health of patients or healthcare workers facing a significant stressor
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Les mécanismes d'action dans le traitement psychologique des cauchemars post-traumatiques

Rousseau, Andréanne 24 April 2018 (has links)
Malgré l'efficacité démontrée des traitements psychologiques des cauchemars, en particulier la Révision et Répétition par Imagerie Mentale (RRIM), il n'existe aucun consensus sur un modèle théorique expliquant leur efficacité, menant à une duplicité des protocoles. L'objectif général de cette thèse vise à répertorier et synthétiser les mécanismes d'action (MA) des traitements psychologiques des cauchemars, pour ensuite tester empiriquement l'hypothèse la plus rapportée, l'augmentation du sentiment de contrôle. Dans un premier temps, une revue systématique a permis de recenser les citations référant à une hypothèse sur un MA dans les publications scientifiques portant sur une psychothérapie des cauchemars. Une analyse thématique a permis de catégoriser ces citations en six catégories de MA, qui sont par ordre d'importance : une augmentation du sentiment de contrôle, le traitement émotionnel du souvenir menant à la modification de la structure de peur, la modification des croyances, la restauration des fonctions du sommeil, une diminution de la vigilance et la prévention de l'évitement. Un modèle théorique incluant ces six mécanismes a été élaboré selon les forces et critiques de chaque catégorie; des recommandations pour les opérationnaliser et les étudier ont été avancées. Notamment, la perception d'efficacité personnelle (PEP) serait une mesure pertinente pour rendre compte du MA de sentiment de contrôle. Ainsi, un deuxième objectif visait à démontrer comment une mesure de PEP pourrait être un médiateur de l'effet de la RRIM sur l'amélioration des cauchemars et symptômes nocturnes associés. Trente-cinq victimes d'agression sexuelle souffrant d'un trouble de stress post-traumatique et de cauchemars récurrents souhaitant prendre part à une thérapie ont été assignées aléatoirement à suivre la RRIM ou à une condition d'attente. Des analyses de régression montrent qu'avoir suivi la RRIM prédit une plus grande PEP par rapport aux rêves et aux cauchemars, laquelle serait à son tour un prédicteur de l'amélioration de l'insomnie et de la qualité du sommeil. La PEP ne serait pas un médiateur de l'efficacité de la RRIM sur les comportements nocturnes dérangeants associés au TSPT et la détresse associée aux cauchemars. Dans l'ensemble, ces résultats suggèrent que plusieurs MAs seraient à l'œuvre dans le traitement des cauchemars, lesquels semblent s'imbriquer dans celui plus global de traitement émotionnel de la structure de peur liée au phénomène des cauchemars. En effet, la contribution modérée de la PEP à l'explication de l'efficacité de la RRIM ne permet pas de la considérer comme un MA central. Néanmoins, une mesure de PEP spécifique aux rêves et cauchemars s'est avérée prometteuse pour expliquer une partie de l'efficacité de la RRIM; pour bien attester de sa contribution, ce MA nécessite d'être mieux opérationnalisé, évalué sur plusieurs temps de mesure et en relation avec d'autres MAs pour notamment valider comment il participe au traitement émotionnel de la structure de peur.

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