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La ville mobile gouvernée : intercommunalités, politiques de déplacements et trajectoires de développement dans la région urbaine marseillaise / The mobile city governed : inter-municipal cooperation, mobility policies and development trajectories across the Marseille urban aeraClaux, Martin 04 September 2014 (has links)
Au début de la décennie 2000, en France, les intercommunalités d'agglomération deviennent compétentes afin d'élaborer les politiques urbaines de transport et de déplacements. Ce changement pose la question des objectifs prioritaires assignés à ces politiques urbaines. Pour qui et pour quoi sont élaborées les politiques urbaines de transport et de déplacements ? Ce travail de thèse pose l'hypothèse d'une différenciation des objectifs prioritaires de ces politiques urbaines selon l'histoire sociale, économique et urbaine des territoires urbains. La confrontation systématique des objectifs prioritaires des politiques urbaines de transport et de déplacements aux identités territoriales des territoires intercommunaux aboutit au résultat central de ce travail, à savoir une opposition idéale typique de la substance des politiques urbaines de transport et de déplacements. D'un côté, des territoires à l'histoire ouvrière et industrielle, en quête de solidarité, déploient des politiques urbaines de transport et de déplacements qui s'emploient à réactualiser la dimension sociale de la mobilité dans un contexte de ville motorisée. De l'autre côté, des territoires à l'histoire bourgeoise, en quête d'attractivité, déploient des politiques de transport et de déplacements dominées par l'impératif du rayonnement et de l'attractivité de la ville-centre à l'échelle de la région urbaine. Ce résultat de recherche interroge directement les registres de la solidarité métropolitaines qui émergeront de la future métropole Aix-Marseille-Provence. / During the first decade of the 21 century, in France, responsibility for the planning of urban transportation and mobility policies was transferred to the inter-municipal institutions. This major evolution now raises the question of the priorities assigned to these urban policies. For whom and why are these urban transport and mobility policies developed? In this context, this thesis is based on the assumption of a diferentiation in these urban policies priorities related to the social, economic and urban history of the urban territories. We will first describe the four supra-communal Marseille Urban Region identities. Then we will analyze the urban public transit and parking regulation policies implemented since the early 2000s by these four inter-municipal institutions. The systematic confrontation of these urban identities with the key objectives of these urban transport and mobility policies brings us to the central result of this work: a typical ideal opposition of the substance of these urban policies. On the one hand, industrial and working class territories, seeking more solidarity, develop urban transport and mobility policies putting forward the social dimension of mobility in a motorized city context. On the other hand, the bourgeois territories, in search of more attractiveness, devise urban transport and mobility policies dominated by the imperative of influence and attractiveness of the core city over the urban region. This research result directly brings up questions about the nature of the metropolitan solidarity that will emerge from the future Aix-Marseille-Provence metropolitan institution.
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Economie politique de la densification des espaces à dominante pavillonnaire : l’avènement de stratégies post-suburbaines différenciées / A political economy of densification in low rise housing spaces : the emergence of differentiated post-suburban strategiesTouati, Anastasia 21 June 2013 (has links)
L'objet de la thèse est d'étudier les processus de densification des tissus à dominante pavillonnaire des espaces suburbains et périurbains encore peu étudiés sous l'angle de leurs transformations morphologiques. Nous adoptons pour cela une approche qui relève d'une économie politique de la production urbaine, qui s'attache à étudier de manière conjointe les aspects politiques, économiques, sociaux mais aussi réglementaires et techniques qui peuvent expliquer la matérialité des transformations urbaines observées. A ce titre, nous articulons deux courants de travaux : des travaux d'économie politique territoriale et des travaux d'économie de l'aménagement. Plus précisément, la notion de post-suburbanisation, entendue comme un processus généralisé de développement intensif affectant de manière différenciée les espaces de banlieue et conduisant à une autonomisation progressive de ces banlieues par rapport à la ville centre de l'agglomération, est au centre de notre approche. La post-suburbanisation se distingue de la suburbanisation qui reposait plutôt sur un développement urbain extensif. Elle pose donc la question de la densification des espaces pavillonnaires peu denses hérités de l'ère suburbaine. Mais dans ce processus, toutes les communes ne cherchent pas à se densifier, certaines empêchent délibérément la densification, d'autres cherchent au contraire à la favoriser. Ceci nous amène alors à formuler l'hypothèse centrale de notre travail, à savoir qu'il existe un lien entre la stratégie post-suburbaine d'une commune et la forme de densification privilégiée. Nous avons étudié des processus de densification de tissus à dominante pavillonnaire, dans des contextes entre autres caractérisés par l'existence de politiques locales explicites de densification, dans deux municipalités de la région urbaine de Toronto au Canada(Guelph et Markham) et dans deux municipalités de la région parisienne en France(Magny-les-Hameaux et Noisy-le-Grand). La mise en regard des quatre études de cas fait apparaître deux grands types de processus de densification : les processus de densification douce (Guelph et Magny-les-Hameaux) qui se caractérisent par une densification sans changement de forme urbaine et les processus de densification forte (Markham et Noisy-le-Grand) qui se caractérisent par une modification importante de la forme urbaine pouvant conduire au remplacement de tout ou partie du tissu pavillonnaire préexistant par des immeubles. C'est notre premier résultat. L'analyse fine des processus en contexte et des différentes politiques visant spécifiquement la densification, fait apparaître un second résultat : dans les quatre municipalités, les politiques de densification affichées sont explicitement articulées à une recherche de centralité relative. La forme de la densification observée au sein des tissus à dominante pavillonnaire apparaît alors à la fois comme un moyen et comme un résultat du degré de centralité visé d'une municipalité donnée dans la hiérarchie post-suburbaine. Plus précisément, dans les cas étudiés, des politiques incitatives de densification douce sont mises en œuvre dans les municipalités qui adoptent une stratégie de centralité de portée plutôt locale, ce qui se traduit par une politique de croissance modérée, principalement résidentielle. Tandis que les politiques (incitative ou interventionniste) de densification forte sont l'apanage des municipalités adoptant une stratégie de centralité sub-régionale, ce qui se traduit par des politiques de type entrepreneurial visant à attirer des ménages et des emplois sur leur territoire. Cette recherche montre également que si les processus de densification résultent majoritairement de mécanismes de marché qui s'expriment de façon différente en fonction du contexte urbain et culturel national, les politiques mises en place jouent un rôle important dans la création de ces marchés fonciers et immobiliers (...) / The purpose of this thesis is to analyze densification processes at work in low rise residential spaces of suburban and periurban areas that have rarely been studied in terms of their morphological changes. I adopt an urban political economy approach which is sensitive to the political, economic, social, regulatory and technical aspects of the materiality of the urban transformations observed.The thesis articulates two strands of existing work on territorial political economy and land use planning. The concept of post-suburbanisation, understood as a generalized process of intensive development affecting suburban areas in a differentiated manner and leading to a gradual autonomy of these suburbs in relation to the center of the agglomeration, is at the heart of the approach. As such, it raises the question of the densification of the sparse low rise areas inherited from the suburban era. But in this process, some municipalities are not looking to densify and deliberately obstruct densification, while others are, on the contrary, promoting it. This leads us to come up with our main hypothesis, namely that there is a link between the post-suburban strategy adopted and the privileged way to regulate densification. I study the densification processes in low rise areas in different contexts characterized by the existence of an explicit local policy of densification in two municipalities of the Toronto Region in Canada (Guelph and Markham) and in two municipalities of the Paris-City Region in France (Magny-les-Hameaux and Noisy-le-Grand). The analysis of the four case studies reveals two main types of densification processes: soft densification processes (Guelph and Magny-les-Hameaux) characterized by a densification that does not change the urban form, and hard densification processes (Markham and Noisy-le-Grand), which are characterized by a significant change in the urban form that can lead to the replacement of all or a part of the existing low rise areas by multistory buildings. The in-depth analysis of the densification processes and of the different measures that regulate them shows that, in the four municipalities, the densification policies are explicitly articulated with a search for a relative centrality in the urban region. The nature of the densification observed in the low rise areas appears both as a means and as an outcome of the degree of centrality aimed for by a given municipality within the post-suburban hierarchy. The cases illustrate that incentive-based policies of soft densification are implemented in municipalities that adopt a strategy aiming for local centrality, which leads to a moderate, mainly residential, growth policy. Hard densification policies (that can be incentive-based or interventionist) are the prerogative of municipalities adopting a strategy of sub-regional centrality, which is reflected in entrepreneurial policies aiming at attracting households and jobs to their territory. The research also shows that if the densification processes mainly result from market mechanisms that are expressed differently depending on the national urban and cultural contexts, the implemented public policies play an important role in the creation of these local land and property markets. Finally, we identified four types of local densification policies in the low rise areas. These different types of policies determine in a differentiated manner the nature (the urban forms produced) and the configuration (actors involved, actors affected, distribution of capital gains) of the densification processes
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Composés pharmaceutiques et eaux usées urbaines. I, Analyse bibliographique. II, Effet de deux antibiotiques de type macrolide sur les boues activées / Pharmaceutical substances and urban wastewater. I, Literature survey. II, Effect of two macrolide antibiotics on activated sludgeAlighardashi, Abolghasem 06 November 2007 (has links)
Les principaux points de dispersion des composés pharmaceutiques dans l’environnement sont les stations d’épuration des eaux usées. A partir de l’analyse de la base de données constituée au cours de ce travail, les quantités de ces composés trouvées dans ces installations peuvent être directement liées à celles de médicaments consommés. La situation, quant à leur élimination de la phase liquide, est contrastée. Ainsi certaines hormones sont éliminées avec des rendements importants mais d’autres ne le sont pas du tout. Les produits radio-contrastants à base d’halogènes et notamment d’iode, soupçonnés d’être cancérogènes, sont majoritairement non biodégradables. Les effets d’antibiotiques sur les boues activées ont été plus particulièrement étudiés du fait de leur consommation, de leur présence dans les milieux aquatiques et de leur action spécifique sur les bactéries. Des expériences permettant d’évaluer la toxicité de ces principes actifs ont été conduites sur des boues activées en réacteur discontinu, avec un suivi de la morphologie des flocs par analyse d’images de microscopie optique. Il a été ainsi observé que, selon la concentration utilisée, l’érythromycine et la tylosine, macrolides largement utilisés respectivement en médecine humaine et vétérinaire, inhibent l’élimination de la pollution organique et dégradent l’ensemble de la biomasse. Ces antibiotiques ont également un effet néfaste sur le métabolisme de l’azote, qu’il s’agisse de l’ammonification, de la nitritation et de la nitratation / The main sources of dispersion of pharmaceutical substances in environment are wastewater treatment plants. Based on the analysis of the database built during this project, the amounts of pharmaceutical substances found in plants can be directly related to the amount consumed. Regarding their elimination from the liquid phase, the situation is very disparate. The elimination yield of hormones can be null or very large. Halogen-based X-ray contrast media (or AOX) are mainly non biodegradable. The effects of antibiotics on activated sludge have been especially investigated due to their consumption, presence in aquatic environment and specific action on bacteria. Batch tests have been performed to evaluate the toxicity of these active pharmaceutical ingredients on activated sludge. Sludge morphology was monitored by analysis of light microscopy images. Depending upon the applied dose, erythromycin and tylosin, two macrolides widely used for human and animal health care, inhibit the elimination of organic pollution and damage biomass. These antibiotics have a deleterious effect on ammonification, nitritation and nitratation
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Complexité urbaine : langage et outils, le cas de Horch Beyrouth / Urban Complexity : Language and Tools, the Case of Horch BeirutStephan, Joumana 18 December 2019 (has links)
Perçu comme un système adaptatif complexe, l’espace public pourrait être examiné par le biais de la complexité. Dans cette thèse, nous discutons du cas d'un parc urbain, Horch Beyrouth, visant à mettre en valeur les apports épistémologiques et méthodologiques de l'approche de la complexité dans les études urbaines. Malgré que Horch Beyrouth représente jusqu'à 70% des espaces verts de Beyrouth, il a été en grande partie fermé au public depuis la fin de la guerre civile libanaise en 1990. Entouré de trois quartiers culturellement hétérogènes, le parc triangulaire incarne à la fois la multiplicité et l'exclusion urbaine. L’approche de la complexité offre non seulement un lexique scientifique transdisciplinaire, mais également des outils de modélisation interdisciplinaires. Pour illustrer ces outils, nous avons utilisé la triangulation systémique pour le diagnostic urbain de Horch Beyrouth. Il s’agit d’un outil qui reconnaît l’inscription des problèmes complexes dans des continuums structurels, fonctionnels et dynamiques, établissant des relations entre eux et projetant des interactions entre le système et son environnement. Nous avons également présenté l'outil de la méthodologie des systèmes souples pour une gouvernance interactive basée sur des représentations non linéaires de la réalité urbaine. Cette approche nous a fourni de nouvelles idées. Premièrement, aborder les villes, ainsi que les entités urbaines comme Horch Beyrouth, en tant que systèmes complexes, pourrait diverger notre perception des solutions linéaires fragmentées vers des processus évolutifs adaptifs. Deuxièmement, le chaos n’est pas à craindre. En fait, en se situant au bord du chaos les systèmes complexes s’adaptent et co-évoluent, ainsi la créativité se catalyse et le changement émerge. Enfin et surtout, un espace public ne doit pas être conçu, mais encouragé à émerger. Il serait donc préférable d’induire son auto-organisation que d'essayer de la contrôler. Ainsi, un changement d'attitude est nécessaire : le rôle des acteurs urbains, architectes et urbanistes, devrait se réorienter pour rechercher la dynamique sous-jacente d’un système urbain, établir ses propriétés émergentes, pour ultérieurement, déterminer et induire ses opportunités synergiques. / Perceived as a complex adaptive system, public space could be examined through the means of complexity. In this thesis, we discuss the case of an urban park, Horch Beirut, aiming to showcase the contributions of the complexity approach to urban studies, both epistemological and methodological ones. Horsh Beirut makes up to 70% of green spaces in Beirut, but has been mostly closed to the public since the end of the Lebanese civil war in 1990. Surrounded by three culturally heterogeneous neighborhoods, the triangular park embodies both urban multiplicity and exclusion. The complexity approach not only offers a transdiciplinary scientific lexicon but also interdisciplinary modeling tools. To showcase these tools, we apply Systemic Triangulation for the urban diagnosis of Horch Beirut. This tool acknowledges the inscription of complex problems in structural, functional and dynamic continuums, establishing the relationships between them, and projecting interactions between the system and its environment. We also propose the Soft Systems Methodology tool for an interactive governance based on non-linear representations of urban reality. The complexity approach has provided us some new insights. First, addressing cities, and urban entities like Horsh Beirut, as complex systems could diverge our perception of fragmented linear solutions towards adaptive evolutionary processes. Secondly, chaos is not to be feared. In fact, by being on the edge of chaos complex systems adapt and co-evolve, consequently creativity is catalyzed and change emerges. Finally, and most importantly, a public space should not be designed, but encouraged to emerge. It would be better to induce its self-organization than to try to control it. Thus, a change of attitude is necessary: the role of urban actors, architects and urban planners, should be reoriented towards seeking the underlying dynamics of an urban system, establishing its emerging properties, and subsequently, determining and inducing its synergistic opportunities.
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Piétonniser les centres-villes (1960-1980). États, pouvoirs municipaux et sociétés urbaines face aux mutations des centres urbains au second XXe siècle (Europe, États-Unis) / City centers for pedestrians (1960-1980). States, local governments, urban societies and the mutations of urban cores in the second half of the twentieth century (Europe, United States)Feriel, Cédric 07 December 2015 (has links)
En matière d'aménagement urbain, les rues piétonnes ont longtemps incarné une vision passéiste et nostalgique. Largement absent des travaux sur l'évolution de la ville occidentale du second XXe siècle, ce phénomène, sans histoire et sans acteurs, n'aurait rien à apprendre des enjeux de l'aménagement des centres-villes à cette époque, sinon d'une patrimonialisation jugée évidente. Or, si on définit la piétonnisation comme une opération consistant, dans un centre urbain, à fermer un secteur à la circulation et à en réaménager entièrement les espaces publics pour le confort et loisir des seuls piétons (notamment en faisant disparaître la distinction chaussée/trottoirs), alors il n'existe aucune rue piétonne en Europe avant la Seconde Guerre mondiale. De tels aménagements n'apparaissent que vers 1960, aux États-Unis et en République fédérale d'Allemagne. Il est dès lors possible d'avancer l'hypothèse selon laquelle la piétonnisation correspondrait à une approche historiquement datée de l'aménagement urbain (1960-1970), au même titre que les grands ensembles ou les villes nouvelles, et n'aurait pas un lien évident avec la patrimonialisation.Partant de ce constat, une double ambition a fondé ce travail. La première est de combler une lacune historiographique. Alors que les secteurs piétonniers sont devenus l'une des réalités les mieux partagées de la ville européenne du second XXe siècle, leur étude constitue un angle mort de la recherche, ne permettant pas d'établir les connexions mais aussi les ruptures avec le regain d'intérêt actuel pour les espaces dédiés aux piétons dans la ville. La seconde est de nature épistémologique et cherche à contribuer au renouvellement de l'approche des processus complexes qui ont accompagné la mutation des centres anciens après 1945. Il s'agit de sortir d'une pratique historienne où l'intervention de l’État constituerait le paradigme explicatif du changement urbain et d'explorer la capacité d'initiative des acteurs locaux de l'aménagement des villes, le rôle des mobilisations sociales et l'influence des échanges transnationaux dans le changement urbain. Il s'agit aussi de déconstruire une grille de lecture qui réserverait aux marges urbaines l'innovation et aux centres le conservatisme et la patrimonialisation. Dans le contexte contraint des centres anciens, aménager la ville ne peut se suffire de solutions évidentes. / Pedestrian streets have been regarded as anachronistic urban planning for a long time. Largely absent from french academic works on the evolution of western cities till the Second World War, pedestianisation has no history and is an anonymous phenomenon. It seems that nothing has to be learned from this layout, except it confirms city centers patrimonialization. But, considering pedestrianisation means closing an urban area to automobile traffic and redesigning entirely public spaces for pedestrian only (with uniform pavement), no pedestrian street is to be found in Europe before the second half of the twentieth century. This kind of layout appeared around 1960 in the United States and in Federal Republic of Germany. Our hypothesis is that pedestrianisation does belong to the 1960s-1970s urban planning and has no obvious connection with patrimonialisation.Based on this observation, this dissertation has two aims. The first one is to fill a gap in french historiography. While pedestrian areas are common in European towns, the subject remains a blind spot that prevent analysis of continuity and change with the interest for pedestrian places in present urban planning. The second deals with epistemological issues. It aims to renew the approach of city centers evolution after 1945, breaking with the paradigm of State policies as the sole driving force of urban planning and exploring, in this field, the role of local initiatives, social mobilisations and transnational exchanges. It also aims to deconstruct a mental framework in which innovation belongs to new urbanised areas, whereas city centers are to be dedicated to patrimonalization and heritage conservation. Dealing with the old urban fabric, urban planning has no obvious solution.
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Le tournant esthétique de la participation urbaine à l'épreuve de la société civile: Une recherche en terrains bruxelloisHoulstan-Hasaerts, Rafaella 14 February 2019 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur les articulations entre esthétique et politique au sein de la participation urbaine, et, plus particulièrement sur les promesses politiques d’une participation urbaine qui ferait la part belle à l’expression, la figuration, l’imagination et la création, ainsi qu’aux dimensions incarnée, sensible, attachée, affective et émotionnelle de nos rapports à la ville. Ainsi, il semblerait que des engagements et des intérêts « esthétiques » puissent favoriser l’empowerment et l’émancipation ;l’inclusion démocratique et la symétrisation des pouvoirs ;des manières renouvelées de vivre ensemble et de créer en commun. Des promesses de cet ordre sont au cœur de ce que je propose de nommer un tournant esthétique de la participation urbaine institutionnelle, c’est-à-dire, le passage d'une conception délibérative de la participation, pensée sur le modèle du « forum » à une conception esthétique de la participation, pensée sur le modèle de l’« atelier ». Or, déjà, des voix critiques s’élèvent. Certains soulignent les risques de dépolitisation qui accompagnent l’esthétisation de la participation et de l’expérience urbaines. D’autres, a contrario, soulignent le risque de subordination de l’esthétique au consensus démocratique et à l’éthique, au détriment de la qualité urbaine et de l’autonomie de la création. Certains pointent moins l’articulation esthético-politique, que des facteurs externes susceptibles de la mettre en péril. En cause, les suspects usuels :les institutions et le capitalisme. L’objectif de cette thèse est de prendre au sérieux ces critiques, sans abandonner les exigences politiques d’une participation où la part qualitative de notre expérience urbaine trouverait une place. La proposition ici faite pour y parvenir est de décentrer le regard, en ne s’intéressant pas directement aux dispositifs institutionnels de participation. Ma première hypothèse, plutôt de nature factuelle, pose que les promesses politiques du tournant esthétique de la participation urbaine débordent son versant institutionnel, qu’elles prennent entre autres leurs sources dans des mobilisations et initiatives de citoyens, de militants, de créateurs engagés qui, depuis les luttes urbaines des années ’60, scandent l’histoire de la production de la ville. Cette hypothèse a des implications « généalogiques », dans la mesure où elle incite à relire l’histoire de la participation urbaine institutionnelle non seulement à l’aune de son « esthétisation », mais également en mettant en évidence les liens de parenté voire parfois de filiation directe entre cette esthétisation et des dynamiques participatives émanant de mouvements sociaux et de la contre-culture. La seconde hypothèse est plutôt de nature normative et a des implications évaluatives et prospectives. Elle pose que c’est au sein de mobilisations et d’initiatives de la société civile que des promesses dont est également assorti le tournant esthétique de la participation urbaine institutionnelle se sont le mieux incarnées, et que celles-ci fournissent des leviers de résistance face aux critiques dont il est l’objet. Enfin, les deux hypothèses mises bout à bout nous invitent à nous interroger sur les manières dont l’institution a plus ou moins bien accueilli ces tentatives. Mesurer les écarts entre ces moments de politique vivante et leurs éventuelles percolations dans des dynamiques participatives ultérieures, permet de saisir comment nous avons hérité de ces mobilisations et initiatives de la société civile et, éventuellement, comment nous pourrions mieux en hériter. / This thesis is about the connections between aesthetics and politics in urban participation and, more particularly, about the political promises of an urban participation that seemingly gives priority to expression, figuration, imagination and creation as well to the embodied, sensitive, attached, affective and emotional dimensions of our relations to the city. It would therefore seem that ‘aesthetic’ engagements and interests can promote empowerment and emancipation; democratic inclusion and the symmetrization of power; renewed ways of living together and creating collectively. Such promises are at the heart of what I propose to call an aesthetic turn of institutional urban participation, i.e. the passage from a deliberative conception of participation, conceived following the model of the “forum”, to an aesthetic conception of participation, conceived following the model of the “workshop”. And yet critical voices are already being raised. Some underline the risk of depoliticization that accompanies the aestheticization of urban participation and experience. Others, by contrast, emphasize the risk that aesthetics will be subordinated to democratic consensus and to ethics, at the expense of urban quality and of creative autonomy. Some highlight less the politico-aesthetic connection than external factors liable to jeopardize it. At issue, the usual suspects: the institutional framework and capitalism. The objective of this thesis is to take these critiques seriously without losing sight of the political demands of a participation in which the qualitative part of our urban experience would find a place. The proposal made here to achieve this objective is to decentre the gaze by not taking a direct interest in institutional mechanisms of participation. My first hypothesis, of a rather factual nature, posits that the political promises of the aesthetic turn of urban participation exceed its institutional facet, that they find their source in, among other things, mobilizations and initiatives taken by citizens, activists, engaged creators who, since the urban struggles of the 1960s, have marked the history of urban production. This hypothesis has “genealogical” implications, insofar as it encourages a rereading of the history of urban institutional participation not only in the context of its “aestheticization” but also by highlighting the at times direct relations between this aestheticization and participatory dynamics emanating from social movements and the counterculture. The second hypothesis is of a rather normative nature and has both evaluative and prospective implications. It posits that it is within the mobilizations and initiatives of civil society that the promises which also come with the aesthetic turn of institutional urban participation were best embodied, and that these provide levers of resistance against the critiques of which it is the target. Lastly, placed back to back, the two hypotheses invite us to question the extent to which the institutions have welcomed these attempts. Measuring the distances between these moments of live politics and their potential percolations to ulterior participatory dynamics makes it possible to understand how we inherited these mobilizations and initiatives from civil society and, possibly, how we could better inherit them. / Doctorat en Art de bâtir et urbanisme (Architecture) / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Connaissances et modélisations pour la gestion du pluvial en zone urbaine : application à la ville de Nice / Knowledge base and modelling for urban stormwater management : application to Nice, FranceSalvan, Leslie 18 December 2017 (has links)
Les contours théoriques en hydrologie, hydraulique et les outils de calcul correspondants sont largement développés et utilisés dans le monde. Cependant en parallèle, des problématiques importantes surviennent pendant les crises sans pouvoir être résolues et des solutions développées peinent à être implémentées. En plus, le changement climatique ne va pas faciliter les choses. Pour noircir le tableau, les moyens économiques locaux en France ne vont pas augmenter pour aider les communes à s’attaquer au problème. L’objectif de cette thèse est de conduire une investigation des moyens à disposition pour améliorer notre connaissance locale des concepts en lien avec le pluvial pour permettre une modélisation efficiente. La méthodologie proposée est composée de trois étapes évolutives incluant : 1. Une analyse approfondie des données topographiques locales ; 2. L’évaluation des interactions entre les écoulements de surface et le souterrain ; 3.Une approche intégrée permettant de modéliser les inondations générées par la pluie en zone urbanisée. Les résultats de l’étape 1 montrent que la donnée topographique est essentielle pour la définition des chemins d’écoulement et impactent significativement les résultats de modélisation hydrauliques. Ceci conduit à l’étape 2 lors de laquelle on observe que les débordements provenant du réseau souterrain contribuent à l’inondation mais seulement en partie. Les volumes d’inondations générés par le ruissellement de surface devraient être inclus dans les modèles d’inondation. L’étape 3 présente une configuration possible de modèle intégré permettant de mieux représenter les processus réels en jeu. / Theoretical background about hydrology, hydraulics and computational tools and methods are widely developed and worldwide used. In the same time however, important issues during flood crisis are not solved and practical solutions take time to be implemented. On top of that, ongoing climatic change will not make things easier and intense events will increase in frequency. To worsen the picture, local economic means in France will not increase to help municipalities and local communities to tackle the issue. The objective of this thesis is to investigate on the available ways to improve our local knowledge of stormwater related concepts to allow an efficient modelling. The proposed methodology consists in a three-step-approach including: 1. A thorough analysis of local topography data; 2. The assessment of sewer-surface interactions; 3. An integrated approach to model pluvial flood in urban areas. The results of Step 1 show that topography data is essential in flow path definition and significantly impacts hydraulic modelling results. This leads to Step 2 where it is seen that sewer overflow is one aspect of urban flood issues but represents only part of flood sources. Overland flow generated by runoff should be included in flood models. Then Step 3 presents that integrated urban pluvial modelling is possible with existing tools and can represent the real processes better. This proposed modelling approach should not be disconnected from the reality of stormwater management practical aspects and current constraints. It is shown how complementary actions can be taken to enrich local knowledge and memory thus allowing a more efficient and wiser modelling process.
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Les inégalités d'accès aux ressources urbaines dans les franges périurbaines de Lille et Belo Horizonte (Brésil) / Inequalities in access to urban amenities in the suburban of Lille and Bello Horizonte (Brazil)Viana Cerqueira, Eugênia Dória 27 November 2018 (has links)
Cette recherche trouve son origine dans le constat selon lequel le périurbain devient progressivement plus complexe et que l’homogénéité présumée de ces espaces devrait être remise en question. En effet, l'étalement urbain est maintenant caractérisé par une série de processus post-suburbains multiples, inégaux et émergents, qui prennent des formes spécifiques dans des contextes spatio-temporels distincts. Dès lors, nous visons à examiner les impacts des évolutions récentes observées dans les franges périurbaines de Lille et de Belo Horizonte sur l’accès (potentiel et effectif) aux équipements urbains quotidiens (commerces, services, équipements de santé et de loisirs). Cet exercice comparatif, qui ne peut pas être réduit aux critères socioéconomiques et démographiques, propose de se concentrer sur les processus ordinaires qui contribuent à façonner les modes de vie des habitants périurbains. Dans un premier temps, les résultats montrent que, même si les grandes tendances se révèlent similaires dans les deux contextes, la métropole lilloise semble bénéficier aux groupes de classe moyenne, tandis que Belo Horizonte semble être plus polarisée. Deuxièmement, les résultats des entretiens semi-directifs menés avec les habitants des franges périurbaines montrent que leur accès aux ressources urbaines passe par une série de contraintes, stratégies et arbitrages, comme la trajectoire résidentielle des ménages, l’optimisation des déplacements, etc. L'analyse souligne à la fois la prédominance de la dépendance automobile dans les espaces de densité intermédiaire et la diversité des comportements de déplacement et des stratégies de mobilité, qui sont influencés non seulement par les caractéristiques individuelles, mais également par les structures spatiales et locales. / This research elaborates on a growing consensus in academic literature that low-density areas become gradually more complex and that their presumed homogeneity should be questioned. Undeniably, suburban sprawl is now characterized by a series of multifaceted, uneven and emergent post-suburban processes that assume specific forms across divergent spatiotemporal contexts. This thesis seeks to examine the impacts of the recent shifts observed in the suburban areas of Lille and Belo Horizonte in (potential and real) access to daily urban amenities (shops, services, health and leisure facilities). This comparative exercise that cannot be resumed in socio-economic and demographic criteria proposes to focus on ordinary processes that help shaping suburbanism(s), or suburban’s ways of life. First, results indicate that although global tendencies are shown to be similar in both contexts, the Metropolitan Area of Lille seems to benefit middle-class groups, while Belo Horizonte seems to be more polarized. Second, the results of semi-structured interviews conducted with the inhabitants of the suburban areas highlight how access to urban amenities is influenced by individual obstacles and strategies, such as residential trajectories and sequential trips. The analysis underlines, on the one hand, automobile dependency and, on the other hand, the diversity of travel behaviors and mobility strategies that are influenced not only by individual characteristics, but also spatial and local structures. / A presente pesquisa baseia-se na observação de que as áreas periurbanas vêm se tornando progressivamente mais complexas e que a suposta homogeneidade de tais espaços deve ser questionada. De fato, a expansão urbana caracteriza-se atualmente por uma série de processos póssuburbanos múltiplos, desiguais e emergentes, que assumem formas específicas em contextos espaço-temporais dist intos. Nesse sentido, pretende-se examinar os impactos das evoluções recentes observadas nas franjas periurbanas de Lille e Belo Horizonte no acesso (potencial e efetivo) às atividades urbanas diárias (lojas, serviços, equipamentos de saúde e lazer). Tal exercício comparativo, que não pode ser reduzido a critérios socioeconômicos e demográficos, propõe analisar os processos que constroem e a mobilidade dos moradores da periferia urbana. Inicialmente, os resultados mostram que, embora as principais tendências sejam semelhantes nos dois contextos, a metrópole de Lille beneficia os grupos de classe média, enquanto Belo Horizonte apresenta uma maior polarização. Em segundo lugar, os resultados de entrevistas semi-estruturadas realizadas com moradores das periferias mostram que o acesso aos equipamentos urbanos é associado a uma série de restrições, estratégias e arbitragens, como a trajetória residencial dos habitantes, a otimização dos deslocamentos etc. A análise permite destacar tanto a dependência do automóvel nas áreas periféricas, quanto a diversidade de estratégias de mobilidade, que são influenciadas não apenas pelas características individuais dos habitantes, mas também pelas configurações espaciais e locais.
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La réception des modèles urbains dans la pratique urbanistique : une entrée par les références en situation de conception / The uses of urban models in working practices : a focus on references in urban design situationsMullon, Rachel 20 December 2018 (has links)
Depuis une vingtaine d’années, les discours promotionnels en urbanisme attribuent à un nombre croissant de lieux et de processus le statut de modèles à suivre ou de bonnes pratiques. Cette thèse vise à comprendre comment les acteurs opérationnels réceptionnent et utilisent ces modèles lorsqu’ils conçoivent d’autres projets urbains. L’approche construite vise à suivre les acteurs au plus près de leurs pratiques opérationnelles. Pour ce faire, la notion de « modèle » est mise de côté le temps de l’analyse pour lui préférer celle de « référence » dont la définition prend une dimension méthodologique. Une référence est la représentation d’un objet utilisée dans une situation autre que celle dans laquelle il a été élaboré. Tout objet (idée, image, ou texte) peut devenir une référence, mais il ne le devient qu’à partir du moment où sa représentation est citée dans une autre situation. La notion de référence est étudiée dans le cadre de situations de conception, les moments au cours desquels les acteurs réfléchissent, discutent, se projettent seuls ou à plusieurs, et prennent des décisions pour la transformation des usages d’un espace. Deux méthodes sont utilisées. Une méthode par entretiens semi-directifs auprès de 30 acteurs opérationnels d’origines variées vise à comprendre la façon dont ces derniers se représentent leurs usages des références. Une méthode d’observation circonscrite de quatre situations de conception au cours desquelles les acteurs sont en train d’élaborer des plans directeurs permet de suivre les usages des références dans des projets en train d’être conçus. Les observations et entretiens réalisés en France et dans l’Oregon aux États-Unis, se complètent et se rejoignent, permettent de découvrir des constantes concernant les usages de références et de redéfinir la notion. Les références sont, au sein d’une grande diversité, urbaines, ancrées et locales. Elles sont utilisées à des fins multiples, aussi bien pour communiquer dans un groupe et y négocier sa place, que pour la forme d’un plan directeur, pour lire un contexte, et pour évaluer des propositions de transformation d’un espace. Cette approche permet d’obtenir une lecture fine de l’usage des références en situation de conception, lecture importante pour le débat actuel de la fabrique de la ville concernant les modèles urbains. En situation, il n’y a pas un modèle mais une multitude de références qui sont citées, mentionnées, analysées ; et chaque plan est le résultat d’un travail articulant le contexte et ces objets cités, des projets, des espaces existants, des formes et objets génériques, et des théories / Over the last twenty years, promotional discourse on urban development has been assigning the labels of “best practice” or “model to follow” to an increasing number of specific sites and processes. My thesis explores how these models are received and used by urban developers and other relevant actors. My approach aims at following actors as closely as possible with regard to their working practices. To do so, the notion of “model” is put aside and favored over by the notion of “reference”, whose definition is methodologically based. A reference is the representation of an object (idea, image, text) that is cited within a design situation other than the one it was initially conceived in. Any object can become a reference, but it only becomes a reference when its representation is cited in another design situation. The notion of reference is studied during multiple stages of urban design: from conception to moments during which actors think, talk and plan alone or collectively, to decision-making about the transformation of spatial uses. Two methods were used. First, I carried out semi-structured interviews with 30 actors with the aim of understanding how actors perceive their use of references. Second, I observed and analyzed four specific situations during which actors were designing urban masterplans in order to understand the use of references in the design process.Both methods were applied in France and in the USA (Oregon) and converged in their results, leading to a more precise understanding of the notion of reference. References are mainly urban, anchored within a territory and local. They have many purposes, from communicating and negotiating within a group, to making design decisions, as well as reading an urban context and evaluating design propositions. The present analysis of how references are used is particularly useful for the current debate in urban studies concerning policy and the mobility of ideas. In the design process, there is not one model but a multitude of urban objects that are cited, analyzed and described. Each masterplan is the result of a coordination between an actual context and these cited objects, projects, existing spaces, generic objects and forms, and theories
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La ville sous électrodes : de la mesure à l'évaluation de la pollution atmosphérique automobile. : vers une simulation multi-agents du trafic routier en milieu urbain / The city under electrodes : from the measure to the evaluation of traffic air pollution : towards a multi-agent simulation of urban road trafficEmery, Justin 17 November 2016 (has links)
À partir des enquêtes, le trafic n’est pas une donnée, mais il est plutôt construit à partir d’hypothèses portant sur les relations entre des origines et des destinations. En vue de reconstruire un trafic routier plus proche de la mesure, et sur un ensemble de tronçons routiers plus important, il apparait alors intéressant de partir de données de comptages issues de capteurs urbains. Notre postulat de départ part de ce constat. L’insertion de ces données d’observations du trafic routier fournit l’opportunité d’expérimenter les potentiels d’exploitations des capteurs pour estimer les niveaux de Pollution Atmosphérique Automobile (PAA) à l’échelle intraurbaine. Cependant, il est alors nécessaire de modifier la nature de la mesure en vue d’extraire une information sur la circulation routière, ce qui a été envisagé ici à travers la construction d’un modèle de simulation multi-agents. D’une manière plus générale, en partant de la donnée, c’est une démarche de construction de la connaissance sur les émissions de PAA qui est abordée tout au long de ce travail. La mise en œuvre de la démarche de modélisation SCAUP (Simulation multi-agents à partir de Capteurs Urbains pour la Pollution atmosphérique automobile) a été réalisée en trois temps : 1. En se focalisant sur les dispositifs de quantification du trafic routier à travers les capteurs urbains ; 2. En proposant une démarche de modélisation et de simulation de ces données pour le trafic routier ; 3. En se rattachant aux référentiels nationaux utilisés par les AASQA pour le calcul des émissions de PAA. L’ensemble se lie et s’intègre au sein d’une matrice technique qui constitue la colonne vertébrale de ce manuscrit à travers trois dispositifs interdépendants : la quantification, la modélisation et l’évaluation. Ce travail s’inscrit dans une démarche expérimentale de simulation du trafic routier pour le calcul des émissions de PAA. Parrainé par l’AASQA locale ATMOSF’AIR BOURGOGNE, il s’inscrit aussi dans une optique de recherche appliquée en appui de ces organismes en charge de la surveillance de la qualité de l’air. À l’heure où le big data entre dans de nouveaux questionnements quant aux capacités des chercheurs à en extraire une connaissance, nous proposons une démarche géographique en vue de replacer la donnée au centre d’une démarche de simulation originale du trafic routier (data-driven). / Based on surveys, traffic is constructed from assumptions about the relationship between origins and destinations. In order to rebuild a road traffic wich would be closer to observation and on a wider set of road sections, it appears interesting to use counting data from urban sensors : this is our starting point of view. The insertion of these in-situ dataset in the road traffic measurement provides the opportunity to experience the potential of sensors to estimate Traffic Air Pollution (TAP) levels at the intraurban scale. However, this requires to change the nature of these estimation, here through the construction of a model of multi-agents simulation, in order to extract more information on the road traffic. More generally, this work can be seen as a a knowledge building approach on TAP emisssions which is discussed throughout this work. The implementation of the SCAUP (multi-agent simulation from Urban sensors for traffic air pollution) approach was developped in three stages: 1. Focusing on the quantification of road traffic devices through urban sensors; 2. Proposing a modeling approach for road traffic data simulation ; 3. Using as a reference the national framework used by AASQA to calculate RTA emissions. All is integrated within a technical matrix that forms the spine of the manuscript through three interrelated systems: quantification, modeling and evaluation. This work is part of an experimental approach dedicated to the calculation of TAP emissions based on traffic simulations. Sponsored by the ATMOSF’AIR BOURGOGNE local AASQA, this work could also be used in an operational mode for these organizations in charge of the air quality monitoring. At a time when the big data enters into new questions about the ability of researchers to extract knowledge, we propose a geographical approach that enables to replace the data in the center of an original road traffic simulation approach (data- driven).
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