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Le pavillon et l'isoloir. Géographie sociale et électorale des espaces périurbains français (1968-2008). À travers les cas de trois aires urbaines moyennes (Caen, Metz et Perpignan).Rivière, Jean 30 November 2009 (has links) (PDF)
Dans les discours dominants, habiter dans les espaces périurbains semble de plus en plus assimilé à un acte à la fois anti-esthétique, anti-écologique et anti-social. Avec les évolutions électorales des années 1990, s'est progressivement développée une tendance à la stigmatisation des mondes périurbains en raison des pratiques électorales supposées illégitimes de leurs habitants. Il apparaît donc nécessaire d'explorer les rapports entre le processus de périurbanisation, les changements sociaux qu'il entraîne aux lieux d'arrivée et les comportements électoraux que ces mutations participent à produire au sein des aires urbaines françaises depuis la fin des années soixante. Pour cela, sont multipliés les regards en faisant varier l'échelle d'observation et la nature des matériaux empiriques. En partant du cadre national appréhendé via des données sociales et électorales agrégées à plusieurs niveaux, sont d'abord étudiés les cas de trois aires urbaines moyennes (Caen, Metz et Perpignan). Au sein de ces trois espaces, plusieurs communes choisies pour l'exemplarité de leurs évolutions sont ensuite enquêtées grâce à des questionnaires « sortie des urnes » collectés lors de l'élection présidentielle de 2007. Enfin, deux terrains communaux sont investis sur un mode qualitatif (entretien, observation) à l'occasion des campagnes électorales municipales de 2008. Les avantages cumulatifs tirés de ces méthodes et techniques permettent de souligner qu'en contexte(s) périurbain(s) comme ailleurs, les positions et trajectoires socio-résidentielles des habitants pèsent lourd sur la formation de leurs opinions politiques et sur leurs choix électoraux.
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Élites, pouvoirs et vie municipale à Brest, 1750-1820Baron, Bruno 23 June 2012 (has links) (PDF)
Brest, ville portuaire et arsenal militaire, est une cité où quelques individus mènent de front une carrière publique et privée en s'appuyant parfois sur les circonstances politiques.Sous l'Ancien Régime, négociants et hommes de loi contrôlent la sphère municipale mais sont dominés par les élites sociales (officiers de marine, intendants de marine, noblesse de l'armée de terre) qui constituent l'essence du pouvoir dans la ville.Avec la Révolution, un nouveau personnel politique se met en place, on assiste alors à un renouvellement des élites. La noblesse militaire perd ses positions, les anciens notables se trouvent relégués à un rôle subalterne et une nouvelle génération de notabilités issue des changements révolutionnaires est toujours bien présente quand la monarchie fait son retour en 1815.Le rapprochement des évolutions institutionnelles et des parcours politiques des élites permet de dresser un état précis des structurations politiques et sociales locales au cours de ces soixante-dix ans.Au cours de cette période, les élites municipales brestoises parviennent à s'imposer à leurs concitoyens mais ne réussissent pas à imposer leurs vues quand il s'agit des relations avec les autorités supérieures. Elles sont toujours sous la coupe d'un commandant militaire ou d'un représentant direct de l'État. Le pouvoir municipal subit des changements et connaît des fluctuations importantes dans la réalité de ses pouvoirs et dans sa marge d'autonomie.
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Le gouvernement des quartiers populaires. Production de l'espace et régulation politique dans les quartiers non réglementaires de Dakar (Sénégal) et de Tunis (Tunisie)Legros, Olivier 13 December 2003 (has links) (PDF)
Privilégiant un point de vue spatial, cette étude cherche à préciser la contribution des pratiques spatiales des citadins et celle des politiques d'équipement engagées par l'Etat, dans la banlieue de Tunis, et par l'aide internationale, dans la banlieue de Dakar, au gouvernement des quartiers mal lotis. Au final, il apparaît que la production de l'espace contribue largement à la régulation sociale et politique au sein de ces quartiers. Au moment de la fondation, le peuplement ainsi que la production foncière et immobilière sont à l'origine de structures sociales et politiques marquées par l'interconnaissance (qui résulte notamment des stratégies résidentielles fondées sur le regroupement des familles) et par la relation de clientèle (qui garantit la sécurité foncière et l'accès aux équipements de base). Quant aux politiques urbaines, elles impriment des directions divergentes au gouvernement local : complexification du champ politique, à Dakar ; renforcement de l'"ordre lointain de l'Etat", à Tunis.
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Projet urbain et Jeux Olympiques: le cas d'Athènes 2004Henry, Adeline 01 December 2005 (has links) (PDF)
Au-delà de l'évènement sportif international qu'ils représentent, les Jeux olympiques constituent aussi un véritable catalyseur des mutations urbaines qu'ils provoquent ou accélèrent. En effet, ils peuvent être perçus comme un outil d'organisation, d'aménagement et d'équipement des villes hôtes qui doivent mettre au service des Jeux toute une série d'infrastructures sportives, de transport, d'hébergement... qui assureront le bon déroulement de la manifestation mondiale. 2004 marque le retour des Jeux olympiques sur le territoire qui les a vu naître ; Athènes accueille les premiers Jeux du troisième millénaire. Or, la capitale grecque constitue un cadre particulier car cette cité millénaire, au passé archéologique et architectural si riche, est aussi une capitale récente et cette diachronie se révèle difficile à gérer du point de vue de son aménagement et de son organisation. Elle n'a jamais connu de véritable schéma d'aménagement du territoire qui soit respecté. Mais, l'accueil des Jeux olympiques, et les impératifs qui leurs sont liés en terme d'équipement territorial, constitue un ultimatum pour l'agglomération qui doit résoudre les problèmes urbanistiques auxquels elle est confrontée, notamment depuis son spectaculaire développement débuté à la fin des années 60. L'objectif de cette thèse est donc d'évaluer les impacts des Jeux olympiques de 2004 sur l'organisation et l'aménagement du territoire athénien, l'adéquation entre projet urbain et projet olympique et d'avancer ainsi dans la connaissance de la relation "villes et Jeux olympiques " et plus globalement entre " sport et espace ".
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Mise au point de techniques de traitement de données en continu pour l'identification des composantes de débit à l'exutoire des bassins versants urbains : étude de cas des bassins versants Django Rheinhardt et EcullyDorval, Farah Altagracia 20 June 2011 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est de développer, tester et valider des méthodes, techniques et outils permettant de traiter et décomposer les hydrogrammes en temps sec et en temps de pluie, dans le but de comprendre, de représenter et de prédire les dynamiques liées à ces composantes de débits sur des bassins versants urbanisés. Les données en continu de temps sec recueillies sur ces deux bassins versants Chassieu et Ecully ont été traitées à partir de la méthode de traitement des signaux bruités par ondelettes, puis analysées. L'utilisation de ces méthodes et l'analyse des données en continu a permis de mettre en évidence des composantes périodiques intra et inter journalières dans les débits mesurés. Ces composantes ont ensuite été caractérisées puis ont servi de base pour l'élaboration d'une typologie des hydrogrammes de temps sec relatif à chaque site d'étude. Des méthodes, techniques et outils de traitement, d'analyse de séries de données et de calage de modèles pluie-débit ont également été utilisés et deux modèles pluie-débit ont été proposés pour représenter : (i.) la composante liée aux eaux de ruissellement pour les deux sites d'études et (ii.) la composante d'eaux parasites d'infiltration événementielle. La typologie des hydrogrammes de temps sec ainsi que les modèles de production de flux d'eaux en périodes pluvieuses ont été implémentés dans une plate-forme de modélisation hydrologique appelée " Hydrobox ". Les débits simulés ont ensuite été confrontés aux débits mesurés. Les résultats de comparaison montrent l'intérêt de prendre en compte la signature particulière portée par chaque composante dans le but d'améliorer la compréhension et la représentation des dynamiques liées aux processus hydrologiques intervenant sur des bassins versants urbanisés.
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Choix résidentiel de localisation et modes de vie urbains de familles de classe moyenne dans la Région Métropolitaine de Santiago au ChiliAlvarez Rojas, Ana Maria 19 February 2013 (has links) (PDF)
La thèse de doctorat explore, à travers une recherche qualitative de terrain, les fondements des élections résidentielles et les modes de vie résultants, chez des familles de classes moyennes en deux types de localisation dans la ville Santiago du Chili : central et péri urbaine. Les familles en localisation centrale habitaient dans des " condominios " horizontaux de la commune de Ñuñoa, tandis que les périurbains le faisaient dans des micro quartiers de l'ensemble résidentiel "Ciudad de Los Valles", à Pudahuel rural. Le but a été d'identifier si l'élection par l'une ou l'autre localisation est précédée de l'adhésion à un mode de vie urbain spécifique, et si ces options donnent lieu à différentes pratiques par rapport aux sociabilités, aux mobilités et à la consommation. Les résultats démontrent que l'élection résidentielle constituerait le reflet plus ou moins conscient d'une conviction préalable sur ce qu'est une " bonne vie " dans la ville. L'actuel contexte de développement des villes, dont Santiago constitue un bon exemple, oblige donc à comprendre la mobilité et la permanence articulées de façons différentes selon l'expérience urbaine de l'habitant, dues en grande partie à la localisation et aux modes de vie que celles-ci induisent. Bien que nous ayons constaté qu'aucun des deux groupes est mobile dans le sens proposé par A. Bourdin (2004) les périurbains de l'échantillon seraient légèrement plus mobiles que les résidents en localisation centrale. Déjà leurs trajectoires résidentielles sont plus variées et complexes et leur disposition à la mobilité résidentielle beaucoup plus forte que dans le cas des habitants en localisation centrale. Ceux-ci n'ont aucun intérêt à abandonner la centralité et moins leur commune. Les deux groupes représentent alors une tension entre continuité et changement. Cela, non seulement dans des termes socio spatiaux, mais aussi, dans la manière où les changements dans la société chilienne s'expriment dans les actuels styles de vie. D'autre part, le caractère relatif attribué aux distances, qui s'exprime dans le fait que les deux groupes considèrent être dans une " localisation privilégiée ", nous fait penser à la perception subjective des distances et à la distance même comme une représentation. Nonobstant, la mobilité périurbaine est légèrement plus centrée dans la reproduction de la vie quotidienne. Les résidents en localisation centrale soulignent, avant tout, la valeur de la fluidité, principe qu'ils étendent à leurs pratiques de consommation, où ils privilégient la liberté de choisir où, quand et quoi acheter. Cette accentuation de la liberté nous fait penser aussi à la possibilité " d'acheter du temps ", aspiration qui marquerait une préférence particulière dans des segments de classes moyennes avec plus de capital culturel. Dans ce sens, les habitants en localisation centrale seraient une classe moyenne plus consolidée. Cela entretient une relation avec l'évolution historique de la commune et avec le poids qu'ont eu ces segments sociaux dans sa constitution. Sur ce point ce sont seulement les résidents en localisation centrale qui font des distinctions entre leur type de classe moyenne et celui d'autres groupes qui sont perçus comme des fractions en ascension. Ils se trouveraient dans les quartiers fermés des périphéries et au périurbain. Finalement le travail conclut que l'option par un certain lieu dans la ville, est le reflet de conceptions et de pratiques affirmées ou émergentes de relation avec les espaces urbains et avec ceux qui les fréquentent. Pour les périurbains : une ville fragmentée et éprouvée à partir d'une logique spatiale basée sur des fonctionnalités propres de leur classe sociale et leur cycle de vie, tandis que pour les centrales : une ville de contiguïtés et des bords
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POLITIQUES DE RÉHABILITATION DES QUARTIERS NON RÉGLEMENTAIRES AU MAROC ET MOBILISATION(S) DES HABITANTS. ÉTUDES DE CAS DANS L'AGGLOMÉRATION DE RABAT (RABAT, TÉMARA, SKHIRAT)Essahel, Habiba 03 December 2011 (has links) (PDF)
Sur la base d'enquêtes de terrain menées entre 2003 et 2007, cette thèse interroge les rapports entre le pouvoir local et les habitants " ordinaires " de quartiers non réglementaires - dont la plupart sont des bidonvilles - situés à Rabat et dans sa périphérie méridionale (Témara et Skhirat). Au-delà de leur diversité (de localisation, de genèse, morphologique, de taille, économique et sociale, etc.), les quartiers que nous avons choisis ont tous été l'objet, anciennement ou plus récemment, de politiques publiques visant à leur restructuration ou à leur réhabilitation ; et toutes envisagent, d'une manière ou d'une autre, un déménagement et un relogement de leurs habitants. C'est donc à l'analyse des réactions de ces populations envers ces politiques que notre thèse est consacrée, étant entendu que, au-delà des réactions individuelles, on observe rapidement l'émergence de réactions collectives. Celles-ci sont susceptibles de favoriser soit l'activation de formes ou structures d'organisations préexistantes (j'maâ), soit l'émergence de formes organisationnelles nouvelles, telles que les associations de quartiers. Notre posture de recherche consiste à considérer que les habitants de ces quartiers, généralement stigmatisés ou considérés comme incapables tant par les gouvernants ou les responsables administratifs agissant à l'échelle locale que par les citadins " de souche ", ne sont pas des agents passifs des décisions qui sont prises concernant leur habitat et leur cadre de vie, mais qu'ils sont tout à fait en mesure d'exprimer des " compétences " variées, dont leur capacité à se mobiliser, à mener des actions revendicatives et à négocier avec les autorités, n'est pas la moindre. Notre thèse s'interroge donc sur les politiques menées pour la restructuration des bidonvilles et les mobilisations qu'elles engendrent en retour. Il s'agit de ce fait de comprendre et d'analyser les modes de fonctionnement des habitants engagés dans l'action protestataire : comment s'organisent-ils, de quelle manière et sous quelle(s) forme(s). Dès lors qu'ils se constituent en groupes de pression, les habitants interpellent les autorités et négocient avec l'État l'accès aux infrastructures de base. Les habitants des quartiers non réglementaires parviennent ainsi à obtenir des avantages concrets grâce à leurs mobilisations collectives qui s'organisent autour de répertoires de légitimation faisant, entre autres, systématiquement référence aux Droits de l'Homme en général et à leurs droits propres en particulier (notamment à leur droit à la ville). Les formes de mobilisation des habitants de ces quartiers, que nous avons successivement identifiées, décrites et analysées en détail, nous permettent de comprendre comment un système d'acteurs se forme à ces occasions. Interprétées à partir d'études localisées, ces actions habitantes que nous analysons nous servent de clés de lecture et d'interprétation des conflits et controverses qui naissent et se développent, des rapports de force qui se créent, des coalitions d'intérêts qui, parfois - même si relativement - se font jour ; mais elles permettent aussi de comprendre comment s'établissent et évoluent les négociations entre les habitants, les opérateurs de l'aménagement et les autorités (locales et/ou nationales).
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Vivre de l'agriculture dans la ville africaine : une géographie des arrangements entre acteurs à Bobo-Dioulasso, Burkina FasoRobineau, Ophélie 03 December 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur l'analyse des dynamiques de développement de l'agriculture urbaine à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. Elle s'intéresse à la façon dont les agriculteurs arrivent à vivre et produire en ville en s'appuyant sur une démarche systémique centrée sur les interactions ville-agriculture. Elle cherche à décrypter les facteurs d'intégration de l'agriculture au système urbain. Cette intégration peut être d'ordre économique, socio-spatial, naturel, technique, et politique. Dans toutes ces dimensions de l'intégration, les arrangements entre acteurs sont un facteur de maintien de l'agriculture en ville : c'est la thèse défendue ici. Dans la première partie, la thèse retrace l'évolution des liens entre la ville et l'agriculture depuis l'origine de la ville, et décrit la diversité des dynamiques agricoles à l'oeuvre dans la ville et ses franges urbaines. Le développement de Bobo-Dioulasso, carrefour commercial de produits agricoles, est fortement basé sur le dynamisme agricole régional. Dynamiques régionales et urbaines ont favorisé le développement multiforme de l'agriculture urbaine : cette agriculture s'est développée, transformée et adaptée et est aujourd'hui pratiquée par une multitude d'acteurs urbains. Dans un deuxième temps, cette thèse analyse les pratiques agricoles et les arrangements socio-spatiaux entre acteurs. Les agriculteurs urbains, à travers des arrangements avec d'autres acteurs, arrivent à maintenir des formes agricoles contrastées en ville : les maraîchers, à travers une logique de mobilité au sein de l'espace urbain et des arrangements à la fois avec des acteurs institutionnels et des fournisseurs d'intrants, accèdent à des ressources essentielles à la conduite de leur activité. [etc.]
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L'actualisation du patrimoine par la médiation de l'architecture contemporaineGeorgescu Paquin, Alexandra 27 February 2013 (has links) (PDF)
Dans la rencontre entre l'architecture contemporaine et le patrimoine bâti, la thèse propose de s'affranchir de la polarité conservation-création en analysant l'actualisation patrimoniale en tant que phénomène culturel à l'œuvre. La cohabitation entre le nouveau et l'ancien en architecture, si elle se pratique depuis plus de deux mille ans, est devenue un enjeu au XXe siècle.L'explosion des formes en architecture contemporaine, parallèlement à la montée d'une prédominance de la signature de l'architecte, semble a priori difficilement réconciliable avec l'extension de la notion de patrimoine, extension autant sémantique que géographique et spatiale. Or, que ce soit pour des raisons économiques et environnementales, fonctionnelles ou patrimoniales, les insertions d'éléments d'architecture contemporaine sur des bâtiments patrimoniaux transforment désormais le patrimoine d'objet-relique en un projet dynamique, constituant un genre architectural particulier et indépendant.L'actualisation est une façon de réinterpréter le patrimoine en lui donnant un sens actuel grâce à une action (en l'occurrence, un ajout architectural dans un style contemporain), ce qui modifie les représentations du lieu tout en lui ajoutant une couche de significations. Ce processus communicationnel se pose ainsi comme une réponse à l'obsolescence patrimoniale ; en transformant les représentations d'un lieu par un langage contemporain et en s'immisçant dans son processus de patrimonialisation.À travers trois cas espagnols récents, l'actualisation est observée dans trois types de manifestations : la " ponctuation " à l'œuvre dans l'accès au centre CaixaForum de Barcelone (Arata Isozaki), la " prolongation " du musée national Centre d'art Reina Sofía à Madrid (Jean Nouvel) et, finalement, la " révélation " du musée du Théâtre romain de Carthagène (Rafael Moneo)
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La territorialisation des musiques amplifiées à Toulouse : lecture renouvelée des dynamiques urbainesBalti, Samuel 24 September 2012 (has links) (PDF)
Ville et musiques amplifiées sont intimement liées, ainsi l'étude d'une scène artistique peut éclairer le fonctionnement d'un système métropolitain et les enjeux liés aux recompositions des territoires. Cette thèse a pour objectif de le montrer au regard de l'exemple toulousain. Toulouse représente une scène riche et diversifiée, constituée d'un fourmillement d'initiatives associatives, dont les activités révèlent des logiques multiples d'ancrage au territoire, sans cesse renouvelées. L'exploitation d'une série de plusieurs enquêtes de terrain menées auprès des acteurs de la scène locale conduit à décrypter les rouages du territoire des musiques amplifiées. Ces acteurs investissent des lieux, se structurent en réseaux, impulsent des dynamiques territoriales spécifiques... Ils offrent une entrée originale pour aider à comprendre les mutations socio-spatiales et engager une réflexion sur l'implication citoyenne dans la vie de la cité.
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