• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 8
  • Tagged with
  • 8
  • 6
  • 6
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

La Bible illustrée par Marc Chagall (1887-1985) : un dialogue interculturel et son évolution / The Bible Illustrated by Marc Chagall : an Intercultural Dialogue and its Development

Park, ChanYoung 01 December 2008 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’étude des illustrations bibliques de Marc Chagall (1887-1985). Dès le commencement de son travail pour la Bible (publiée en 1956 par Tériade) dans les années 1920, il s’approprie le thème biblique comme sujet central de son art et se sert de ses compositions comme modèle iconographique permanent pour les autres œuvres bibliques. On analyse cette Bible ainsi que tous les autres livres bibliques illustrés par Chagall (Dessins pour la Bible (1960), The Story of the Exodus (1966), Psaumes de David (1979 et 1980) en vue de déceler leurs particularités et estimer leurs places dans l’ensemble de l’art religieux de l’artiste. En effet, le parcours de Chagall donne à voir un être toujours en mouvement entre son monde d’origine juive et le monde étranger. Ce va-et-vient crée en lui une dualité du monde intérieur et du monde extérieur, qui agit comme une dynamique dans ses créations. Les eaux-fortes pour la Bible représentent tout à fait cette dynamique. Or, ce caractère disparaît lorsque Chagall s’approprie le monde étranger comme le sien ; la dualité s’efface pour évoluer vers une unité et une synthèse des différentes cultures présentes chez lui. À mesure que ses œuvres prennent de l’ampleur, l’artiste s’efforce de les doter d’un message et d’un caractère plus universels. En développant sa philosophie de paix et d’amour universels, fondée sur son interprétation du message biblique, Chagall recherche à travers ses œuvres religieuses une grande synthèse dans laquelle il y a une dynamique et une continuité de l’Ancien au Nouveau Testament et du judaïsme au christianisme. / This study examines all of the Bible illustrations made by Marc Chagall. Once he started to work on the Bible by etching, the biblical theme became the major subject of his art, and these etchings have been largely used as a model for his other works. We analyse this Bible and all of the other biblical illustrated books of Chagall to find out their characteristics and their meanings in his entire religious art. In fact, we can notice in Chagall’s journey from his birth to his Bible illustrations that this artist has continually been moving between his own Jewish tradition and the outside world. These comings and goings make in him a duality and it becomes dynamic in his creations. His etchings for the Bible show especially this feature. They take root in Jewish tradition but also show various marks of different cultures known by the artist. Nevertheless, we can’t find this characteristic again in any of his other biblical illustrated books, because in appropriating the outside world as his own, the duality disappears and unites. As he works on stained-glass windows in churches, he develops a philosophical view of the universal peace and love based on his interpretation of the biblical message. Then he seeks this universality through all his religious works and biblical illustrations until his last days.
2

Production, commercialisation et entretien des vitraux entre la fin de la guerre de Cent Ans et la Fronde à l'est du Bassin parisien : aspects techniques et historiques / Production, installation and maintenance of windows between the end of the Hundred Years' War and the Fronde in the East Parisian Basin : historical and technical aspects

Chossenot, Raphaëlle 27 March 2013 (has links)
Cette recherche a pour ambition d'étudier les vitraux, les commanditaires et les peintres-verriers de la fin du Moyen Age au début du XVIIe siècle dans l'Est du Bassin parisien, c'est-à-dire dans un secteur géographique couvrant des territoires où il reste parfois beaucoup de vitraux en place (pays troyen, par exemple) et d'autres où il ne subsiste presque rien, comme dans les Ardennes ou l'Aisne. Cependant, il est possible, grâce aux sources d'archives, de fournir un tableau des foyers de peinture sur verre dans des villes où l'absence de vestiges ne laisse pas supposer qu'on y ait produit du vitrail (Mézières, Laon). Ces sources, comptables, judiciaires, notariales, réglementaires ou techniques, permettent, d'une part, de suivre sur le long terme les mécanismes de commande, de pose et d'entretien des verrières et, d'autre part, d'étudier les familles de peintres-verriers qui ont été actives dans la plupart des cités du territoire couvert par notre étude. Nous avons donc tenté d'élaborer une définition du métier de peintre-verrier tenant compte des circonstances (métier réglementé ou non) ainsi que de la teneur exacte des activités des peintres-verriers qui sont, comme dans de nombreux autres pays, souvent polyvalents, les spécialisations dépendant du contexte artistique, économique et familial. Les source anciennes enrichissent aussi l'approche iconographique en contribuant à affiner notre connaissance des corpus de vitraux posés dans un espace géographique et pour une période donnés : si l'iconographie dépend pour une bonne part du statut du commanditaire et de sa culture, les dévotions locales, la nature de l'édifice et les modes ont aussi joué un rôle. / This project is a study of the stained-glass windows, patrons and painter-glassworkers of the end of the Middle Ages. It focuses on the east Parisian Basin at the 16th and 17th centuries, an area which encompasses regions (such as that around Troyes) where there are many extant windows, and others (such as the Ardennes and Aisne) where almost nothing survives. Using archival sources, however, it is possible to supply a picture of glassmaking centre where no material evidence suggests that glass was manufactured (for example in Mézières and Laon). On the one hand, these sources allow us to trace the processes of patronage, production, installation and maintenance of windows over a period of time. On the other, they provide an insight into the families of glassworkers which were active in most of the cities covered by this study. Drawing on this evidence, this thesis presents an account of the painter-glassworker's craft, taking into account socio-historical circumstances (including guilds), as well as the details of their activities given in the records, which are often, as in other countries, rather vague and general, depending on artistic, economic and familial context for clarification. The historical sources can also enrich an iconographic understanding of the glass by helping to refine our knowledge of the windows within their geographical and temporal contexts : if their subject-matter depends on the status and culture of patrons, the nature of local devotion, the nature of the edifice and fashion must all be taken into account.
3

"Flambe! Illumine! Embrase!" La place de la manufacture de vitrail et mosaïque d'art Mauméjean dans le renouveau des arts industriels franco-espagnols (1862 - 1957) / The role of the Maumejean’s stained-glass manufacture in the French and Spanish industrial arts revival (1862-1957)

Manauté, Benoît 07 December 2012 (has links)
S’appuyant sur la petite structure créée à Pau, en 1862, les Mauméjean, père et fils, réussirent à développer une véritable firme internationale - basée en France (Paris, Hendaye) et en Espagne (Madrid, Barcelone, Saint-Sébastien) - qui, durant près d’un siècle, travailla à l’ornementation d’un nombre considérable d’édifices civils et religieux disséminés dans plus de vingt-cinq pays. Récompensé lors de l’Exposition des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de 1925, leur travail fut pourtant, dès les années 1950, décrié, dévalorisé : pour répondre aux critères de la « noble expression artistique » un maître verrier devait nécessairement produire peu, dans une petite structure, avec de petits moyens. L’incroyable quantité de verrières sorties des ateliers Mauméjean contribua à forger le mythe d’une production sérielle, dépourvue de toute valeur esthétique. Malgré de récents apports, les recherches menées dans le domaine du vitrail semblent profondément marquées par cette traditionnelle opposition entre fabrication à grande échelle et artisanat. S’appuyant sur un large catalogue d’œuvres conservées en France, en Espagne ou aux États-Unis, ainsi que sur l’analyse d’un très riche fonds d’atelier, cette étude se propose d’interroger ces modèles de production, tout en réévaluant l’apport artistique d’une manufacture qui, offrant un remarquable exemple de réussite, participa activement au renouveau des arts industriels franco espagnols. / The Mauméjean family, father and sons, managed to develop a real international firm, from the small business they created in Pau, in 1862. For almost a century, this international firm, based in France (Paris and Hendaye) and Spain (Madrid, Barcelona and Saint-Sébastien), worked on the ornamentation of a significant number of both civil and religious edifices, scattered over more than twenty-five countries. Though their work was rewarded during the 1925 Exhibition of Decorative and Modern Industrial Arts, it was also disparaged and depreciated, as early as the 1950’s. Indeed, to meet the criteria of the “noble artistic expression”, a master glazier had to produce small quantities, in a small structure, and with little resources. The incredible quantity of windows realised by the Maumejeans’ workshop contributed to the creation of the myth of a mass production, devoid of aesthetic value. In spite of new contributions, researches made in the field of stained-glass windows seem to be marked by this traditional opposition between mass production and craft production. Relying on a large catalogue of works kept in France, Spain, or even in the USA, as relying on the analysis of a very extensive workshop collection, this study offers to question these models of production, reappraising the new artistic dimension brought by a manufacture which, giving a remarkable example of success, actively took part in the revival of the Franco-Spanish industrial arts.
4

George Desvallières, décorateur monumental (1895-1950) / George Desvallières, monumental decorator (1895-1950)

Racine, Camille 03 July 2012 (has links)
La production monumentale du peintre français George Desvallières (1861-1950) a été longtemps méconnue, comme en témoigne l’absence jusqu’à présent d’une recension exhaustive. Il s’imposait de réaliser un véritable catalogue et surtout de mettre les thèmes de ses œuvres monumentales et décoratives en regard avec la vie de l’artiste et le contexte historique, artistique et religieux de l’époque. Dès les années 1890, Desvallières se confronte au monumental à travers des panneaux décoratifs dont l’iconographie se limite jusqu’en 1914 à des thèmes profanes. Sa production prend une tout autre ampleur après la Grande Guerre. La mort au combat de son fils, en 1915, et le vœu qu’il a fait dans les tranchées, en 1916, de se consacrer entièrement à la peinture religieuse sont les marqueurs historiques et iconographiques de la seconde partie de sa carrière. Les années 1918-1950 seront celles de ses plus grandes réalisations dans le domaine monumental : fresque, peinture marouflée, cartons de vitraux et de tapisserie, ex-voto monumentaux sont autant de supports qu’il exploite pour peindre une mystique de la Grande Guerre où le Poilu et l’infirmière côtoient les grandes figures religieuses. La création avec Maurice Denis des Ateliers d’Art sacré en 1919 témoigne du rôle important assigné par ces deux artistes aux arts décoratifs, dont Desvallières favorise le développement au Salon d’Automne qu’il préside dès 1935, mais aussi dans des jurys et des expositions en France comme à l’étranger. L’étude des grands ensembles décoratifs de l’artiste complète utilement les recherches menées sur l’art décoratif de la première moitié du XXe siècle et contribuent au war studies en vue du centenaire de la Grande Guerre. / The monumental production by the French painter George Desvallières (1861-1950) has long been misunderstood, as shown by the absence so far of a comprehensive review. Therefore, not only the compilation of a real catalogue became inevitable and necessary, but above all putting the artist’s monumental and decorative works into the context of his and the historical, artistic and religious events of his time. By the 1890s, Desvallières turned to monumental decorative panels with an iconography that was until 1914 limited to secular themes. His production takes a very different scale after the Great War. His son’s death in battle, in 1915, and the vow the artist took in the trenches in 1916 to devote himself exclusively to religious paintings are historical and iconographic markers of the second part of his career. The years 1918-1950 will be those of his greatest achievements in monumental works: fresco paintings, marouflages, stained glass and tapestries, as well as monumental votive offerings are all media he is exploiting to paint a mysticism of the Great War where the Poilu , the French soldier, and the nurse are jointly depicted with great religious figures. The creation with Maurice Denis of the Ateliers d’Art sacré , the Sacred Art Workshops in 1919, demonstrates the important role the two artists assigned to the decorative arts. Desvallières promotes its development at the Salon d'Automne , which he presides from 1935 onwards, as well in juries and exhibitions in France and abroad. The study of large decorative ensembles of the artist is a valuable addition to the research on decorative arts of the first half of the Twentieth Century and contributes to the First World War Studies as we are approaching the upcoming centennial anniversary.
5

Max Ingrand(1908-1969). Un atelier de vitrail dans la France du XXe siècle / Max Ingrand(1908-1969). A stained glass studio in France of the twentieth century

Blin, Jean-Pierre 04 December 2015 (has links)
Max Ingrand (1908-1969) fut l'un des maîtres verriers français les plus célèbres du XXe siècle. Après ses études à l'École nationale des arts décoratifs, il entre en 1927 dans l'atelier de Jacques Gruber (1870-1936). Dès 1931, il commence une carrière personnelle de maître verrier décorateur et réalise de nombreux décors civils en glaces gravées. Il crée les vitraux de l'église Sainte-Agnès de Maisons-Alfort et participe au projet des verrières de la nef de Notre-Dame de Paris qui sont présentées au pavillon pontifical de l'Exposition de 1937. Mobilisé en 1939, il reste cinq ans prisonnier dans un Oflag en Allemagne. A son retour, il devient l'un des verriers les plus actifs des chantiers de la reconstruction où il réalise notamment l'ensemble monumental de l'église d'Yvetot. Le service des Monuments historiques lui confie des chantiers prestigieux : cathédrales de Rouen, de Beauvais, de Saint-Malo, de Strasbourg, chapelles des châteaux de Blois, d'Amboise, de Chenonceau, églises de La-Charité-sur-Loire et des Jacobins de Toulouse. Au milieu des années cinquante, sa notoriété lui vaut des commandes importantes à l'étranger, notamment aux États-Unis, au Canada et en Amérique du sud. Il poursuit parallèlement une œuvre de décorateur et de designer. Il assure pendant treize ans la direction artistique de la firme italienne Fontana-Arte pour laquelle il crée de nombreux modèles de luminaires. Il participe au décor de paquebots parmi lesquels le Normandie et le France. Il conçoit des fontaines lumineuses, notamment pour les Champs-Élysées à Paris. Dans ses dernières années, il réoriente sa carrière vers l'architecture d'intérieur et l'éclairage. Il meurt brutalement en 1969, peu après avoir confié la direction de son atelier à son collaborateur Michel Durand. / Max Ingrand (1908-1969) was one of the most famous French glassmakers in the twentieth century. He studied at the National School for Decorative Arts and joined Jacques Gruber’s studio (1870-1936) in 1927. He began his own career as a glass designer in 1931 and produced many engraved glass decorations, both in public and religious buildings. He created the stained glass windows of Saint-Agnes Church at Maisons-Alfort and took part in the project of the windows executed for the nave at Notre-Dame de Paris, which were first displayed inside the papal pavilion of the 1937 Exhibition. An officer in the French armed forces in 1939, he was made a prisoner and jailed for five years in a camp in Germany. When he returned home, he became one of the most active glassmakers in the whole country, being involved in the reconstruction effort and working, in particular, to the project of a monumental church in Yvetot (Normandy). He was part of prestigious projects led by the French Heritage in cathedrals (such as Rouen, Beauvais, Saint-Malo and Strasbourg), in castles (such as the chapels of Blois, Amboise, Chenonceau), in churches (such as La Charité-sur-Loire and the Jacobins in Toulouse). Due to his fame, he won a large amount of orders abroad in the mid-fifties, especially in the United States, in Canada and in South America. He acted at the same time as a decorator and a designer. He was, for instance, an art director for thirteen years at the Fontana Arte, a big design company in Italy, and created many lighting fixtures for them. Before and after World War II, he was involved in the decoration of liners as important as the Normandy and the France. He also designed lit fountains in public spaces, the best known being along the Champs-Élysées in Paris. He had to change career dramatically in his late years and stopped glassmaking. He then specialized in architectural design and lighting fixtures. He died suddenly in 1969, a few months after he had passed his workshop on to his associate Michel Durand.
6

Luc-Olivier Merson (1846-1920) : de la peinture d’histoire à la peinture décorative / Luc-Olivier Merson (1846-1920) : from History Painting to Decoration

Stevenin, Anne-Blanche 27 November 2009 (has links)
Élève de l’École des beaux-arts de Paris, Luc-Olivier Merson obtient en 1869 le premier grand prix de Rome de peinture d’histoire, titre qui lui permet de parfaire sa formation pendant quatre années en Italie. Artiste reconnu de son vivant, Merson expose régulièrement au Salon parisien, avant d’ouvrir l’éventail de son talent à la décoration et à l’illustration. Au-delà de son goût pour la peinture monumentale, il affirme sa dilection pour l’art religieux dont il bouscule les conventions, grâce à des sources iconographiques recherchées et des sujets rares. Entre Académisme et Symbolisme, Merson confirme sa prédisposition pour le dessin, privilégiant la ligne, tout en entretenant un caractère coloriste subtil et recherché. En s’affranchissant de l’influence de son père Olivier Merson, critique d’art, et en dotant ses réalisations d’archaïsme et d’idéalisme, Luc-Olivier Merson est désormais considéré à juste titre comme l’un des précurseurs du Symbolisme. L’étude de la vie et de l’œuvre de Luc-Olivier Merson permet de comprendre les choix esthétiques et les audaces d’un artiste, trop souvent – et hâtivement – qualifié de Pompier par l’historiographie du vingtième siècle. / In 1869, when a student at the École des Beaux-Arts de Paris, Luc-Olivier Merson received the Rome Prize in history painting. The award allowed him to complete his training with four years of study in Italy. A well-known artist in his own time, Merson showed regularly at the Paris Salon before broadening the scope of his creative activity to include decorative painting and illustration. Beyond his taste for monumental painting, he evinced a keen interest in religious art, whose conventions he overturned, making use of recondite iconographic sources and unusual subjects. Suspended between Academism and Symbolism, Merson displayed a penchant for drawing, always privileging line, even as he maintained a subtle and refined sense of color. Having emerged from the shadow of his father, the art critic Olivier Merson, and endowed his work with a self-conscious archaism and idealism, Luc-Olivier Merson might justly be classed among the precursors of Symbolism. By studying the life and work of Merson, we may come to understand the aesthetic choices and the audacity of an artist too often—and too hastily—termed “Pompier” in twentieth-century art historiography.
7

Le portrait du défunt dans les cimetières lorrains de 1804 à nos jours / The portrait of the deceased in the Lorraine cemeteries from 1804 to the present day

Bolle-Anotta, Françoise 06 November 2017 (has links)
Dès la loi impériale du 23 Prairial an XII (12 juin1804) qui impose l’obligation d’inhumation pour tous au cimetière, la sculpture se met au service du portrait du défunt, dans cet espace si particulier qui tient à la fois du cadre privé et du cadre public. Héritier d’une tradition jusqu’alors réservée aux nobles et au roi, le portrait funéraire s’affiche dans une iconographie qui oscille entre symbolique et réalisme des traits physiques; le militaire est honoré comme héros tandis que le curé est vénéré par les paroissiens. S’inscrivant dans la mode de la statuomanie galopante des années 1880, les cimetières lorrains rejoignent la volonté publique d’honorer ses Grands Hommes, à une époque où la « Petite Patrie », la Lorraine, rencontre la « Grande Patrie », la France, où des artistes connus et parfois moins connus mettent leur savoir-faire et leur notoriété au service de portraits de notables. Le portrait funéraire connaît alors son âge d’or. Alors que le cimetière moderne se construit peu à peu grâce à son organisation parcellaire, les familles éprouvent très rapidement le besoin impérieux de matérialiser, sur ces concessions familiales, le souvenir des traits de leur défunt et le portrait sculpté leur en offre la possibilité et le voilà qui quitte l’intimité des salons pour être installé soit sur la stèle de la tombe familiale. C’est ainsi que l’époux éploré se souvient du visage de sa chère épouse, que des parents effondrés peuvent se consoler d’avoir perdu un petit ange en lui substituant un autre visage, plutôt idéalisé, ou mieux la figure d’un autre ange, plus solide car en marbre et plus protecteur. Peu à peu, le cimetière se pare d’un peuple de statues que viennent compléter quelques motifs professionnels, rares toutefois. La personnalisation de la tombe reste toutefois très discrète, la douleur contenue. La sculpture funéraire, et le portrait en particulier, se mettent au service de l’expression de sentiments filiaux ou conjugaux, réservés jusqu’alors à l’intimité, mais traduisent un élitisme que la législation du 23 prairial an XII ne souhaitait pas. Pendant la période 1880-1930, les commanditaires des portraits funéraires bénéficient d’une offre élargie de produits notamment grâce à l’essor de la photographie et au procédé de vitrification. Sans concurrencer le portrait sculpté porté principalement par le médaillon de bronze et la ronde-bosse, le vitrail photographique permet de promouvoir le souvenir du défunt dans un écrin luxueux, où, pour la première fois, la présence de la couleur fait animer ces visages et les rend presque vivants. Mais, c’est un luxe que peu de familles peuvent s’offrir. Alors, le médaillon photographique sur plaque émaillée, plus modeste, permet à une clientèle moins fortunée d’accéder au portrait funéraire au cimetière. Après 1930, alors que chapelle et vitrail disparaissent des allées du cimetière, le médaillon peut définitivement prendre place sur les sépultures. Très vite, c’est un succès assuré qui ne se dément pas, aujourd’hui encore. La période de 1940 à nos jours est de loin la plus riche en portraits funéraires et ce grâce à des techniques bien maîtrisées, celle de la photographie sur médaillon de porcelaine et celle de la gravure mécanique ou artistique, grâce également à de nouveaux supports que sont les plaques funéraires, les urnes, les vases. Et il n’est pas rare qu’une famille ait recours à des techniques différentes pour chacun de ses défunts. La façon de présenter le défunt a également évolué ; le modèle de studio photographique cède la place à un modèle présenté « au naturel », c’est-à-dire issu de l’album photographique familial et de nouveaux symboles montrent le défunt sous des aspects plus personnels. Désormais, le portrait funéraire du défunt au cimetière n’est plus seulement un visage mais c’est aussi un sportif, un chasseur, un motard, un professionnel, un amoureux des bêtes, un amateur de pétanque / From the imperial law of 23 Prairial year XII (June 12, 1804) which imposes the burial obligation for all in the cemetery, the sculpture puts itself at the service of the portrait of the deceased, in this very special space which is at the same time of the private frame and the public setting. Heir to a tradition hitherto booked with noble and to the king, the funerary portrait is displayed in an iconography which oscillates between symbolic system and realism of the physical features; the soldier is honored as hero while the priest is venerated by the parishioners. Falling under the fashion of the “statuomanie galopante” years 1880, the Lorraine cemeteries join the public will to honour its Great men, at one time when the “Small Fatherland”, Lorraine, meets the “Great Fatherland”, France, where known artists and sometimes less known put their know-how and their notoriety at the service of portraits the notable ones. The funerary portrait knows its golden age then. Whereas the modern cemetery is built little by little thanks to its compartmental organization, the families test the imperative need very quickly to materialize, on these family concessions, the memory of the features of their late and the carved portrait give of it them the opportunity and here it is which leaves the intimacy of the living rooms to be installed either on the family stele of the tomb. Thus the tearful husband remembers the face his dear wife, that ploughed up parents can comfort themselves to have lost a little angel in him substituent another face, rather idealized, or best the figure of another angel, more solid because out of marble and more protective. Little by little, the cemetery is avoided of people of statues which some professional reasons come to supplement, rare however. The personalization of the tomb remains however very discrete, the pain contained. The funerary sculpture, and the portrait in particular, are put at the service of the expression of subsidiary or marital feelings, hitherto booked with the intimacy, but translate an elitism which the legislation 23 Prairial An XII did not wish. For the period 1880-1930, the silent partners of the funerary portraits profit from a widened offer of products in particular thanks to rise of the photography and with the process of vitrification. Without competing with the carved portrait carried mainly by the bronze medallion and the sculpture in the round, the photographic stained glass makes it possible to promote the memory of late in a luxurious house, where, for the first time, the presence of the color makes animate these faces and makes them almost alive. But, it is a luxury which few families can offer. Then, the photographic medallion on enamelled plate, more modest, makes it possible to less fortunate customers to reach the funerary portrait with the cemetery. After 1930, whereas vault and stained glass disappear from the alleys of the cemetery, the medallion can definitively take seat on the burials. Very quickly, these is a assured success which is not contradicted, still today. The period of 1940 to our days is by far richest in funerary portraits and this thanks to techniques controlled well, that of photography on porcelain medallion and that of mechanical or artistic engraving, grace also to new supports which are the funerary plates, the ballot boxes, vases. And it is not rare that a family resorts to different techniques for each one of her late. The way of presenting the late one also evolved; the photographic model of studio gives way to a model presented “to the naturalness”, i.e. resulting from the family photographic album and new symbols show the late one under more personal aspects. From now on, the funerary portrait of late with the cemetery is not only any more one face but it is also a sportsman, a hunter, a motorcyclist, a professional, in love with the animals, an amateur of game of bowls.
8

Matériaux et décors colorés dans l'abbatiale Cluny III : approche archéométrique / Materials and colourful decors of the abbey-church Cluny III : archaeometric approach

Castandet, Stephanie 19 February 2016 (has links)
L’étude des matériaux et des décors colorés de l’abbatiale Cluny III s’inscrit dans le cadre du projet Gunzo (Arts et Métiers ParisTech – Cluny) qui avait pour but la valorisation du patrimoine clunisien par l'intermédiaire des technologies numériques en réalité virtuelle. Un des axes de ce projet était d’élaborer une restitution virtuelle de la Maior Ecclesia en recréant une architecture la plus proche possible de la réalité à l’aide de l’étude des vestiges et des sources iconographiques et historiques qui nous sont parvenus associée aux recherches archéologiques les plus récentes. Outre l’architecture, il s’agissait également de proposer une restitution des décors de l’abbatiale et de son ambiance colorée. Nous avons concentré nos recherches, dans ce travail doctoral, sur les fragments de vitraux archéologiques mis au jour sur les sites de Cluny et de Paray-le-Monial, ainsi que sur les polychromies des fragments lapidaires du portail roman de Cluny, par une approche archéométrique. Les vitraux sont des éléments filtrants qui modulent la lumière tant en quantité qu’en coloration et jouent donc un rôle important dans la création d’une ambiance lumineuse et colorée. Les décors polychromes participent également à l’amélioration et la coloration de l’éclairement. De plus la connaissance des matériaux d’origine est préalable à toute restitution virtuelle en raison de la possible altération des pigments ou des décors métalliques (modification de la couleur) et d’éventuels repeints pouvant induire des changements de parti coloré.Une grande majorité des fragments de verre ont été mis au jour dans des contextes de remblais limitant leur datation à une approche typo-chronologique. Les classifications archéologiques élaborées ont été confrontées aux résultats d’analyses physico-chimiques qui nous ont permis d’affiner la datation de certains fragments et nous ont apporté de nombreux détails techniques. En ce qui concerne le portail de la Maior Ecclesia, qui occupe une place centrale dans l’art roman, nous avons précisé l’image de ce « puzzle lapidaire » tant au niveau de l’iconographie que de la polychromie. L’analyse physico-chimique des restes colorés a permis d’identifier les différents matériaux mis en œuvre dans la décoration du portail. Nous avons pu observer quatre phases polychromes, l’utilisation de pigments coûteux et l’abondance des décors métalliques.Nous avons ainsi contribué à la compréhension des décors colorés de l’abbatiale clunisienne. Cette étude représente une étape dans la compréhension d’un patrimoine archéologique qui, tôt ou tard, sera enrichi ; rappelons en effet qu’une partie des fragments de l’abbatiale est encore enfouie. / The study of materials and coloured decors of the abbey-church Cluny III is part of the Gunzo project (Arts et Métiers ParisTech – Cluny) which led the research and the promotion of the cluniac heritage thanks to digital technologies and virtual reality. This interdisciplinary team worked on the creation of a new digital model of the Maior Ecclesia, according to the latest scientific research, including the archaeological excavations and the study of the documentary and iconographic sources. Besides the architecture, it was also to propose a restoration of the decors of the abbey-church and its colourful atmosphere.The research in this doctoral work is focused on the fragments of archeological glass windows excavated in the sites of Cluny and Paray-le-Monial, as well as on the polychromies of the lapidary fragments of the Great Portal of Cluny using an archaeometric approach. The stained glass windows are filter elements that modulate the light in quantity and in colour. As such, they play a key role in creating a luminous and colourful atmosphere. The polychrome decors also contribute to the improvement and coloration of the lighting. Moreover, knowing the original materials is a prerequisite for any virtual restoration because of the possible alteration of pigments or metal decorations (color change) and possible repaints which can induce changes in colourful design.A large majority of glass fragments were excavated in the ruins of the churches, restricting their dating to a typo-chronological approach. The archaeological classifications performed from the relative chronology, typology and appearance of the vitreous material were compared with results of physicochemical analyses. These helped to refine the dating of certain fragments and identified many technical details. With regard to the portal of the Maior Ecclesia, which occupies a central place in the Romanesque art, the picture of this "lapidary puzzle" in iconography and in polychromy has been clarified. The characterization of the colourful remains has enabled identification of the different materials used in the decoration of the portal. Four polychrome phases, the use of expensive pigments and abundance of metal decorations were observed.In this way, this research has contributed to the understanding of the colourful decors of the Maior Ecclesia. This study represents a stage in the comprehension of an archaeological heritage which, sooner or later, will be further enhanced. It is important to remember that fragments of the abbey-church remain buried.

Page generated in 0.0614 seconds