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La Littérature et son public d’amateurs au XVIIIe siècle : contribution des correspondances féminines / Literature and its public of amateurs in the XVIIIth century : contribution of the women’s correspondences

Peralez Peslier, Bénédicte 13 November 2015 (has links)
Les correspondances féminines du XVIIIe siècle participent à l’émergence d’un nouveau public, dont le jugement a progressivement été pris en compte au siècle précédent : celui des « amateurs des Lettres ». Le rôle de ces personnes qui cultivent un goût pour les Lettres sans faire profession d’écrire ou de jouer est encore mal défini, à une époque où le champ de la discipline littéraire, qui s’est constitué de manière autonome au XVIIe siècle, subit des mutations. Longtemps cantonnées à des travaux voués à l’anonymat ou à une divulgation restreinte, les femmes font du commerce épistolaire un lieu d’accomplissement privilégié de leurs pratiques culturelles en amateur, apportant, sur le sujet, une connaissance essentielle. Notre étude porte sur les lettres de sept épistolières : Mmes de Graffigny, du Deffand, du Châtelet, d’Épinay, de Charrière, et Roland, ainsi que Mlles de Malboissière et de Lespinasse. Dans la première partie sont envisagées les conditions familiales et sociales qui favorisent l’accès des épistolières à une culture lettrée indispensable à l’éveil de leur goût pour les Lettres. La seconde partie s’intéresse à la formation et à l’appropriation de cette culture par les femmes, au gré d’expériences de lecture et de représentations de spectacles dramatiques. La recherche porte ensuite sur le rôle des épistolières dans la transmission des textes et dans l’arbitrage des Lettres, à telle enseigne qu’elles deviennent les agents privilégiés de la médiatisation de la vie littéraire de l’époque. La fréquentation quotidienne des œuvres, qu’elles soumettent à la critique, finit par nourrir leurs pratiques d’écriture. Celles-ci, étudiées dans la dernière partie, sont fondées sur des procédés d’emprunts aux textes littéraires, qui favorisent le badinage avec les interlocuteurs, et sur des initiatives nombreuses de composition qui repoussent les limites du genre épistolaire. Ainsi, en mettant à l’épreuve les goûts des épistolières à travers l’exercice de la plume, les correspondances s’avèrent une pierre de touche du savoir et de la sensibilité littéraire des femmes lettrées, un lieu d’expression et, dans la lignée des lettres de la marquise de Sévigné, l’espace par excellence de la création en amateur. / In the XVIIIth century, women’s correspondences were representative of the emergence of a new readership whose judgment had progressively been acknowledged in the course of the previous century ― namely, that of the “amateurs of Letters”. We still know comparatively little about the role played by these people ; they cultivated their taste for Letters without aspiring to earn a living by writing or acting, in an era when the discipline of Letters, that had emerged as such in the XVIIth century, was undergoing significant changes. Writings by women had long been restricted to anonymous or confidential publication; women now elected epistolary intercourse as a locus for their cultural practice as amateurs, thus contributing essential knowledge on the subject.This study focuses on the letters by eight letter writers : Mmes de Graffigny, du Deffand, du Châtelet, d’Épinay, de Charrière, Roland, and Mlles de Malboissière et de Lespinasse. The first section is about the aspects of these ladies’ domestic and social conditions which facilitated their access to the literary culture that was indispensable to the birth of their taste for Letters. The next section concentrates on these women’s apprenticeship and their appropriation of this culture according to their reading and theatre-going experiences. Our research then shifts to the women letter writers’ role in the transmission and the assessment of texts, to the point that they became the prime agents in the mediatization of the literary life of their time.Their daily acquaintance with the texts that they submitted to their critical judgment turned out to nourish their writing practices. These practices are placed under scrutiny in the last section of our study ; they rely on borrowing, which favours banter with one’s interlocutors, as well as on numerous composing initiatives, which push back the boundaries of the letter as a genre. By challenging their writers’ tastes through the practice of writing, the correspondences thus prove to be a cornerstone of the women of Letters’ literary knowledge and sensibility, a place for expression and, in line with the letters of the marquise de Sévigné, the space par excellence for an amateur’s creativity.
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Naissance de l'acteur moderne en Corée (des années 1910 aux années 1930) / Birth of the Modern Actor in Korea (from the 1910s to the 1930s)

Cha, Yejin 05 March 2018 (has links)
Le théâtre (yŏn'gŭk) et le cinéma (yŏnghwa) sont introduits en Corée à l'aube du XXe siècle, dans le flux des cultures étrangères lié à la situation géopolitique du pays. Cette thèse vise à éclairer la formation du groupe professionnel des acteurs, au sein de ces deux mondes du spectacle naissants qui se construisent sous la colonisation japonaise. Au moyen d'une approche socio-historique, s'appuyant notamment sur les outils conceptuels de Norbert Elias, elle aborde cette configuration non comme une entité homogène et réifiée, mais comme portée par un ensemble d'individus toujours en mouvement qui s'inscrivent dans de multiples relations d'interdépendance. Désignés par le même nom de « paeu », ces acteurs qui partagent les conditions communes s'imposant à leur activité l'exercent dans des environnements de travail mobiles, avec leurs aspirations et préoccupations respectives. C'est donc dans un amalgame complexe du fait colonial et de l'urbanisation du pays qu'ils vivent leur métier, où se mêlent présence du censeur, rencontre avec le public, rémunération instable, et phénomène des stars. S'accumulent ainsi leurs expériences concrètes à partir desquelles, et selon les choix possibles, chacun poursuit ou ajuste sa propre trajectoire professionnelle. À la fois activité, personne et groupe d'individus, le paeu fait l'objet de nombreux actes de définition, sans cesse renouvelés, auxquels participent bien d'autres acteurs sociaux – tels les journalistes et les milieux littéraires, les spectateurs et les lecteurs de journaux, les autres praticiens du spectacle – et les paeu eux‑mêmes. Au-delà de l'espace public tenu par la presse, ces actes s'effectuent aussi dans les pratiques de formation et de recrutement. De même, ils prennent sens dans les catégorisations renvoyant à la polarisation et à la division du travail dans le champ théâtral. Dans l'ensemble des représentations relatives au paeu, celui-ci est souvent comparé au kwangdae – gens du spectacle d'antan situés au plus bas de l'échelle sociale. Tout au long des trois premières décennies de leur existence, la voix la plus commune des acteurs modernes s'exprime avec vigueur pour nier ce lien et réclamer le respect dû au yesulga, autrement dit, à l'artiste. / Theater (yŏn'gŭk) and cinema (yŏnghwa) were introduced in Korea at the dawn of the 20th century through the flow of foreign cultures due to the geopolitical situation of the country. This thesis aims to clarify how the occupational group of actors formed within these two worlds of art and entertainment as they were built under Japanese colonial rule. By means of a socio-historical approach that relies in particular on the conceptual tools of Norbert Elias, this research considers this configuration not as a homogeneous and reified entity but rather as one that is carried by a set of constantly moving individuals within multiple interdependent relationships. Although they shared the name "paeu" and the common conditions prescribed for their activity, actors conducted this activity in diverse work environments in accordance with their respective aspirations and concerns. They practiced their profession in a complex amalgam of the colonial fact and the urbanization of the country, wherein mingled the presence of the censor, contact with the audience, unstable remuneration, and the phenomenon of the stars. In doing so, they accumulated practical experiences from which each individual continued on or adjusted his or her own professional trajectory, also depending on the possible choices. Being simultaneously an activity, a person, and a group of individuals, paeu was once the subject of numerous acts of definition that were constantly renewed. In addition to paeu themselves, many other social actors participated in these acts, including journalists, literary circles, spectators, newspaper readers, and other practitioners of art and entertainment. Beyond the public sphere held by the press, these acts also took place in training and recruitment practices in this sector, and in the categorizations connected with the polarization and division of work in the theatrical field. In the set of related representations, modern actors were often compared to kwangdae, who were practitioners of the entertainment arts world in the past and were situated at the bottom of the social hierarchy. The most common voice of modern actors throughout the first three decades of their existence expressed vigorous denial of this link and claimed the respect due to yesulga – in other words, to the artist.
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Nouvelles perspectives sur la scène techno montréalaise : du populaire à l’underground, entre unité et cohabitation

Fortant, Elsa 08 1900 (has links)
Depuis les années 1970 et l’époque du disco, Montréal jouit d’une réputation de ville de fête où la dance music1 occupe une place importante de la vie culturelle nocturne. Autour de ce phénomène musical se sont développées des scènes qui s’inscrivent plus globalement dans une culture locale et transnationale. Les recherches sociomusicologiques portant sur la réception des musiques électroniques populaires underground, notamment la techno qui connait une popularité grandissante, sont peu nombreuses lorsqu’on sort du cadre des festivals, des free et des rave parties et qu’on s’intéresse aux pratiques urbaines « ordinaires ». Ce mémoire de maitrise s’intéresse à la scène techno montréalaise et à ses publics. Les enquêtes sur les pratiques culturelles ont tendance à dépeindre les publics comme homogènes, idée que vient nuancer ce travail. En considérant la techno comme une scène plutôt que comme une sous-culture, notre réflexion permet de rendre compte de la diversité des pratiques et des dynamiques qui existent entre les différents acteurs et objets qui constituent cet espace en mouvement constant. Afin d’en apprendre plus sur la façon dont la techno évolue à Montréal, nous fréquentons la scène depuis 2014 et avons entamé une période d’observation participante avant la pandémie. Nous avons diffusé un questionnaire sur Internet (n= 336). Au terme de quinze entretiens semi-dirigés réalisés à l’automne 2020, au cours desquels nous avons utilisé le procédé de photo-élicitation, nous avons approché les représentations sociales d’amateur-trices de techno sur la scène par l’image. Nous avons fait le même exercice avec la musique pour saisir le sens que les auditeur-trices lui donnent. Cette première percée au coeur de la scène techno montréalaise nous a permis d’interroger la définition de la techno, de cartographier ses lieux de diffusion, de découvrir les publics montréalais et leurs pratiques. Nos résultats nous amènent à penser qu’il n’existe pas une seule scène techno mais plusieurs. / Since the 1970s and disco, Montreal has enjoyed a reputation as a party city where dance music has been an important part of the cultural nightlife. Around this musical phenomenon, scenes have developed, being a part of a more global local and transnational culture. Socio-musicological research on the reception of popular underground electronic music - particularly techno, which is enjoying increasing popularity - is scarce when one leaves the framework of festivals, free parties and rave parties and looks at "ordinary" urban practices. This thesis focuses on the Montreal techno scene and its audiences. Surveys on cultural practices tend to portray audiences as homogeneous, but this work allows us to nuance this idea. By considering techno as a scene rather than a subculture, it allows us to account for the diversity of practices and the dynamics that exist between the different actors and objects that make up this constantly moving space. In order to learn more about how techno takes root in Montreal, we have been frequenting the scene since 2014 and began a period of participant observation prior to the pandemic. We distributed a questionnaire on the Internet (n= 336). At the end of fifteen semi-structured interviews conducted this fall, during which we used the photo-elicitation process, we approached the social representations of techno fans on the scene through images. We have done the same exercise with the music to grasp the meaning that the listeners give to it.This breakthrough in the Montreal techno scene allowed us to question the definition of techno, to map its places of diffusion, to discover the Montreal public and their practices. Our results lead us to believe that there is not one techno scene but many.
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Sacred Inheritance: Cultural Resistance and Contemporary Kaqchikel-Maya Spiritual Practices

Bell, Elizabeth R. 26 June 2012 (has links)
No description available.
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Kranskommuner och kommunal allmänkultur : Kommunala narrativ i Stockholms Kranskommuner - En fallstudie av Sollentuna och Huddinge kommun / Municipal Planning In Suburban Regions : A Narrative Case Study Sollentuna and Huddinge Municipality in the Region of Stockholm.

Ahlm, Vera January 2024 (has links)
This essay handles municipal cultural planning practices in suburban areas and compares Sollentuna and Huddinge municipality in the Stockholm Region. Citizens' accessibility to culture serves as an important catalyst in regional growth strategies. Sollentuna and Huddinge municipality are two municipalities within the region of Stockholm, yet are not integrated with the City of Stockholms cultural core. In this essay I aim to analyze disparities in how these municipalities conceive, manage, and implement cultural policies.  This research focuses on the often-overlooked domain of 'general culture' (allmänkultur) which is entirely voluntary for municipalities to administer and is thus driven solely by local policies. Through the lens of intermediary cultural actors involved in municipal planning, the study investigates prevalent narratives shaping cultural practices and collaborations with local community groups. Furthermore, narratives articulated by planners and cultural actors can uncover the challenges and aspirations unique to each municipality. The study underscores the importance of understanding local contexts and dynamics in shaping cultural planning practices, challenging conventional urban-rural dichotomies in land-use management. Key findings reveal differing approaches in cultural planning between Huddinge and Sollentuna municipalities, despite sharing similar overarching goals. While both municipalities prioritize accessibility and support for local cultural activities, their strategies differ. Huddinge emphasizes governance strategies and collaborative partnerships with community organizations, whereas Sollentuna focuses on placemaking initiatives and fostering a cultural cluster with cross-boundary appeal.  In conclusion, this research advocates for a nuanced understanding of municipal cultural planning, emphasizing qualitative assessments over quantitative metrics to capture the social impact and significance of cultural investments. By examining suburban municipalities, the study contributes to expanding perspectives on Swedish municipal cultural planning, highlighting the role of intermediary cultural actors in shaping local cultural policy.
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The influence of Americanization on savings behavior and practices among Saudi Arabian families immigrants in the United States

Alkhiary, Adnan Mohammed January 1900 (has links)
Doctor of Philosophy / Family Studies and Human Services / Duane W. Crawford Jr / Farrell J. Webb / This investigation sought to examine the role of acculturation and generational theory and influenced social and cultural practices among Saudi Arabian students who were currently residing in the United States. Theoretically, it sought to answers questions that help determine how Americanization—the adaptation and acculturation of a visiting culture to absorb and incorporate the host culture into their lives, customs, and social practices, and in this case savings behavior. A comprehensive model was developed to test the idea that living in America can and does have an influence on social and cultural practices. What was of interest in this study was whether or not these same influences could have an impact on particular cultural practices, in this case how people felt about, reacted to, and addressed the concept of savings—the stockpiling of funds for future needs. Information was gathered from a sample of over 500 Saudi Arabian students living in the United States. The model as structured was tested using SEM analytic techniques in an effort to fully explore and expose the nuanced and subtle differences among the respondents. The concept of savings behavior being influenced by Americanization as originally discussed was not substantiated by the model even though some of the indicators were within expected parameters (χ² = 217.241, p < .001; CFI = 0.839, TLI = 0.732, RMSEA = 0.034). Despite the general problems the overall model revealed that at least 17% of what was termed as savings behavior could be explained by the model. The study still retained its value because it has made inroads into an area that has not yet been explored. Future investigations should take care to find better ways to incorporate some of the cultural elements of savings behavior directly into the instrument based on the perspective of their test populations rather than assume value in and use instruments tested and normed with US samples.
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Light touches : cultural practices of illumination, London 1780-1840

Barnaby, Alice January 2009 (has links)
In the last decades of the eighteenth century, urban lives were touched by a series of innovations in the technology and aesthetics of illumination. Unfamiliar combinations of new fuel sources and auxiliary equipment (for example, curtains, blinds, glass, mirrors and lampshades) meant that cities looked and felt different during both the day and the night. The spheres of elite, popular, public and private culture explored, exploited and were fascinated by the cultural value of light. Through four case studies in the aesthetics of urban illumination, my thesis demonstrates how the acquisition of skills for the manipulation of transparent and reflective surfaces were crucial when negotiating a balance between self-expression and standards of taste, morality, gender and class. Rather than relying upon canonical examples of the period’s fascination with light, such as the high Romantic idealization of nature’s sunrises and sunsets, my thesis investigates more everyday encounters with light in the built environment: the fashionably genteel pastime of transparent painting; the gendering of light to design both domestic interiors and female identity; the appropriation of patrician top-lighting for public buildings of education and exhibition; and the popularity of illuminated spectacles in commercial pleasure gardens. I argue that these new possibilities of lighting temporarily enabled new possibilities of subjectivity. My historical phenomenology suggests that the formation of perception between 1780 and 1840 was actively directed towards changes in the world through a finely-attuned consciousness of light.
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La dialectique socialisation/individualisation à l’œuvre dans les pratiques culturelles des jeunes de la génération numérique

St-Germain Blais, Karine 12 1900 (has links)
Ce mémoire cherche à concevoir en théorie la dialectique socialisa-tion/individualisation à l’œuvre dans la formation et la transmission des goûts et pratiques culturels chez les jeunes adultes. L'analyse de dix entretiens conduits auprès de jeunes Montréalais âgés de 18 à 24 ans révèle que la socialisation sous l’égide de la famille et de l’école reste active sans être coercitive du fait qu’elle s'avère propice à la capacité des jeunes à se concevoir sous leur propre gouverne et à développer leurs propres goûts en matière de pratiques culturelles. Les pairs jouent également un rôle à cet égard, rôle amplifié par les moyens numériques. Les relations entre pairs génèrent une espèce de tension entre conformité au groupe et volonté d’être soi-même et de pouvoir agir à sa guise. Les nouvelles technologies d’information et de communication, quant à elles, se révèlent de nos jours sources de socialisation et d’individualisation en donnant accès à des « réseaux » en vertu desquels s’infléchissent les goûts et les préférences qui façonnent la pratique de la culture tout en permettant aux jeunes d’avoir les coudées franches pour les développer par eux-mêmes. / This dissertation seeks to conceptualize the socialization/individualization dialectic at work in the formation and transmission of cultural tastes and practices among young adults. The analysis of ten interviews, conducted with young Montrealers aged 18 to 24, reveals that socialization operating within the family and school remains active without being coercive, because it proves favourable to the aptitude of young people to define themselves autonomously and to develop their own tastes in cultural practices. Peers also play a role in this regard, a role amplified by digital means. Relationships between peers generate tensions between group conformity and willingness to be authentic and to act upon one’s behalf. New technologies of information and communication, furthermore, appear as a source of socialization and individualization by providing access to "networks" that inflect the tastes and preferences shaping the practice of culture, while simultaneously allowing young adults the freedom to develop themselves.
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L'émergence d'une scène musicale à N'Djaména : identification des acteurs et des territoires / The emergent musical scene in N'DJAMENA : Identifying players and places

Kila Roskem, Jean-Pierre 26 May 2014 (has links)
La musique occupe une place importante dans les pratiques culturelles des Tchadiens et plus particulièrement des habitants de N’Djamena. Elle s’exprime sous des formes variées : festivals, concerts, caravanes de musiciens à travers les grandes artères de la ville et s’inscrit dans des lieux divers : bars, centres culturels, points de vente, espaces publics. Elle est aussi médiatisée par de nombreuses émissions de radio et de télévision. Notre recherche vise à comprendre les modalités et les implications de cette inscription de la musique dans une ville africaine dont l’image a toujours été liée aux affrontements armés dont elle a été le théâtre. Construite principalement à partir des données ethnographiques, cette thèse a donc pour objet de rendre compte de la dynamique de formation d’une scène musicale à N’Djaména. Elle analyse les logiques d’intervention des acteurs publics et privés, ainsi que la portée de leurs actions respectives dans le développement du monde de la musique. En outre, l’étude des différentes formes d’inscription sociale de la musique, notamment les évènements scéniques a permis d’interroger la notion de recomposition de la ville par les activités musicales en termes d’infrastructures mais aussi en termes de pratiques des lieux urbains par le public. L’un des axes majeurs de cette thèse concerne les formes de sociabilité et les phénomènes d’appartenance liés au mode de vie urbain et observés au sein des clubs d’amateurs de musique. Enfin, l’analyse des pratiques musicales et des attachements du public à la musique a permis de mettre en lumière à la fois l’importance de la musique comme vecteur de la cohésion nationale et la constitution de critères de hiérarchisation collectivement partagés qui attestent de l’existence d’une forme spécifique de « légitimité culturelle ». / Music is one of the major components of cultural practices in Chad, especially for the inhabitants of N’Djamena. It assumes a variety of forms : festivals, concerts, musical parades across the main streets of the city, and takes place in a variety of venues: bars, cultural centres, retail outlets, squares and public spaces. It also receives media coverage through many radio and TV programmes.The present research aims to understand the modalities and implications of the impact music leaves on an African town whose image has always been associated with armed conflict.The intention of this thesis, largely based on ethnographical data, is to give an account of the dynamics at work in the emergent musical scene in N’Djamena. It proposes a twofold analysis: Firstly, of the logic behind public and private intervention and secondly, of the scope of their respective actions in the evolution of the field of music.Our examination of the different ways music leaves its mark on society, particularly through live performances, has also led us to question the idea that the town is being restructured by music, not only in terms of specific venues but also in terms of how the general public uses urban places.One of the main axes of the present thesis concerns the emergence of new forms of sociability and new social groups originating in the urban lifestyle, as they can be observed in the music lovers clubs.Lastly, our analysis of the public’s various musical practices and forms of attachment to music has highlighted the importance of the latter as a vector of national cohesion; it has also revealed how shared criteria of hierarchisation have emerged, thus testifying to the construction of a specific form of cultural legitimacy.
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Les musiques expérimentales à l'épreuve de l'innovation : l'exemple du GRIM à Marseille / Experimental music through innovation : the example of the GRIM in Marseille

Debade, Nicolas 08 December 2017 (has links)
Depuis les premières expériences de John Cage et de Pierre Schaeffer jusqu’aux hybridations bruitistes de la noise, les musiques expérimentales ont suivi une reconfiguration de leurs pratiques au contact d’une évolution technologique constante. Cette thèse propose de présenter ces musiques dans leur constitution en tant que scène artistique à l’ère du régime numérique à travers une démarche historique, esthétique et sociologique.Cette recherche sera mise en perspective par une monographie du GRIM (Groupe de Recherche et d’Improvisation Musicales), un lieu marseillais dédié aux musiques expérimentales et improvisées.Par l’étude de cette scène territoriale emblématique de la multitude des pratiques chez les artistes et les publics, nous présenterons les différentes interactions qui alimentent ce contexte créatif émergent. C’est en cela qu’il convient également d’étudier à la fois l’incertitude des carrières chez les musiciens professionnels et l’expertise des amateurs de ces musiques. De plus, cette scène artistique se retrouve dans une économie en mutation face aux innovations technologiques d’un côté et aux enjeux institutionnels de l’autre.Dans ce contexte pluriel, nous proposons de définir les codes et conventions régissant les musiques expérimentales pour caractériser cette scène spécifique au sein des mondes de l’art. / Since the first experiments by John Cage and Pierre Schaeffer up to the loud hybridations of noise music, experimental music has followed a reconfiguration of its practices in contact with a constant technological evolution.This thesis aims to present experimental music as a singular and radical scene in the digital era through a historic, aesthetic and sociological procedure.This research is seen through the context of the GRIM, a venue located in Marseilles dedicated to experimental and impovised music.Through the study of this local scene, emblematic of practices by artists and audiences, we will present the different interactions that feed this emancipatory and emergent creative context. This will lead us to assess incertitudes in professional musicians’ careers and the expertise of amateurs of this music scene.Furthermore, faced with technological innovations on one hand and institutional issues on the other, this artistic scene finds itself in a changing economy.In this pluralistic context, we shall define the codes and conventions that rule experimental music to model the characteristics of this specific scene inside the art worlds.

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