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Les ambassades des cités grecques d’Asie Mineure auprès des autorités romaines : de la libération des Grecs à la fin du Haut-Empire (196 av. J.-C. - 235 apr. J.-C.) / Embassies of Asia Minor’s greek cities to the roman authorities : from the liberation of Greece to the end of the Early Empire (196 BC – 235 AD)Claudon, Jean-François 26 June 2015 (has links)
Les ambassades des cités d’Asie Mineure constituent un poste d’observation commode pour qui veut apprécier les évolutions politiques et institutionnelles qui travaillèrent les communautés grecques de l’irruption des légions en Orient à la fin du Haut-Empire. Cette enquête portant sur un temps long permet notamment de cerner les évolutions dans les raisons qui poussaient les cités à en référer aux autorités romaines. Si l’institution du principat constitua une rupture indéniable en personnalisant les relations entretenues par les communautés de l’Orient grec avec une Rome conçue jusque-là par elles comme une puissance collective, il n’en reste pas moins que plusieurs éléments de permanence prouvent que la mue des ambassades civiques d’actes éminemment diplomatiques en faits purement administratifs n’était pas totalement réalisée à la fin du IIe siècle apr. J.-C. Les pratiques ambassadoriales ont quant à elles fortement évolué, car elles étaient tributaires des mutations institutionnelles, diplomatiques mais aussi sociales du monde romain. Toutefois, on a pu entrevoir à travers plusieurs phénomènes de contournement par les communautés grecques des normes diplomatiques romaines l’aspiration persistante des entités civiques à manifester une forme de vie extérieure, et donc un semblant d’autonomie à l’égard de Rome. Malgré l’apparition, notamment au sein des élites civiques, d’un discours dépréciatif condamnant l’envoi intempestif de délégations, dépêcher pour de bonnes raisons une ambassade à Rome permettait de donner à voir, non plus la liberté absolue de l’entité émettrice, mais le dialogue qu’elle était capable d’instaurer avec les maître du monde antique. / Asia Minor cities embassies are a good vantage point to assess political and institutional evolutions that went through Greek communities from the arrival of legions in the East to the end of the Early Empire. This investigation focuses on a long time scale that allows us to see evolutions in the reasons why cities would refer to Roman authorities. Principate institution was a break away in the relationships between oriental Greek communities and Rome, that they considered until then as a joint power. However, many continuities show that civic missions haven't quite shifted from being diplomatic acts to purely administrative facts at the end of the 2nd century. Ambassadorial practices have evolved a lot, being linked to institutional, diplomatic and social mutations of the Roman world. However, the several workarounds of Roman diplomatic rules can be seen as a persistent will for Greek communities to express their autonomy towards Rome. Despite the outbreak, especially among civic elites, of critical views towards inopportune delegations, sending a mission to Rome for good reasons would allow to show, not the complete freedom of the sending entity, but the dialog that it was able to establish with the masters of the antique world.
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Recherches sur les fortifications d'Anatolie occidentale et centrale au début du premier millénaire av. J.-C. (Xe-VIe s.)Vergnaud, Baptiste 22 June 2012 (has links) (PDF)
La présente thèse vise à apporter des éclaircissements sur la réapparition du souci défensif, sa matérialisation et son évolution en Anatolie occidentale et centrale au début du premier millénaire av. J.-C. (Xe-VIe s.). Le territoire soumis à l'examen comprend la Phrygie, la boucle de l'Halys, la Carie, la Lydie, l'Ionie, l'Eolide et la Troade. Cette étude s'intéresse en premier lieu aux différentes méthodes de fortification utilisées au cours de cette période. Par l'examen des principales caractéristiques architecturales des murs de défense (techniques de construction, dispositifs défensifs), cette étude cherche à déterminer de quelle manière ces nouvelles constructions s'inscrivent dans la tradition architecturale anatolienne et dans quelle mesure leurs concepteurs contribuèrent à l'évolution de celle-ci en adoptant et en transformant les méthodes de fortification qui en sont issues. La construction d'un rempart, parce qu'elle impliquait de nombreux acteurs, était un fait de société majeur. Par leur conception, les techniques utilisées pour leur construction, leur emprise dans le paysage, les murailles sont des monuments chargés de symboles et des témoins privilégiés de l'histoire des sociétés qui les ont construites et perfectionnées. Au-delà des considérations archéologiques, cette étude s'attache donc aussi à replacer la construction de fortifications dans le contexte militaire mouvementé de l'Anatolie préclassique et tente également d'évaluer l'impact d'un tel projet de construction dans l'histoire politique et sociale des populations anatoliennes de l'âge du fer.
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La figure du passage dans Les cités obscures de Benoît Peeters et François Schuiten : réflexion sur le réel et l'imaginaireAubin, Émilie 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose une exploration de la relation entre réel et imaginaire à travers l'analyse d'une œuvre de bande dessinée. Cette analyse nous permettra par la suite de dégager dans cette œuvre un regard critique sur le paysage urbain contemporain. Nous poserons dans un premier chapitre les bases théoriques de notre réflexion. Le genre littéraire fantastique se présentera comme une première approche du rapport entre réel et imaginaire au sein d'un objet littéraire. Nous développerons par la suite cette mince frontière qui sépare le réel de l'imaginaire avec une approche plus philosophique. La deuxième section de ce chapitre se consacrera aux thèses de Paul Ricœur sur le pouvoir de la fiction de redécrire le réel. Nous nous pencherons tout particulièrement sur ses ouvrages La Métaphore vive et Temps et récit. Le second chapitre de ce mémoire sera consacré à la bande dessinée. Nous tenterons de dresser un portrait général des Cités obscures afin d'éclairer une figure centrale de l'œuvre, celle du « passage ». Dans cette optique, nous approfondirons notre compréhension du neuvième art en en présentant un bref historique pour ensuite identifier les différentes tensions qui agissent et articulent cet art. Nous présenterons la grille ainsi que les résultats d'une analyse sémiotique que nous avons menée sur deux albums, et tout particulièrement sur quatre planches et doubles pages. C'est par une approche herméneutique et sociologique que nous aborderons la dimension urbaine de l'œuvre dans un troisième et dernier chapitre. Les Cités obscures se présentent d'abord comme une critique des utopies architecturales et urbanistiques modernes et de leurs traces que l'on retrouve aujourd'hui dans le paysage urbain. L'œuvre propose également un nouveau regard sur les villes en s'intéressant aux espaces brouillés, non définis et aux espaces frontaliers et transitoires rappelés par la figure du « passage ».
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Les Cités obscures, Benoît Peeters, François Schuiten, Imaginaire, Réel, Bande dessinée, Fantastique, Espace urbain, Ville contemporaine
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A l’exploration de la stratégie de développement des cités-états globales : une étude de cas comparative entre les facteurs clés de développement à Hong Kong, Singapour, Abu Dhabi, et Dubaï / Exploring the economic development strategy of global city-states : a comparative case study analysis of the developmental success factors in Hong Kong, Singapore, Abu Dhabi, and DubaiWafi, Tarek 12 June 2014 (has links)
La majorité de la littérature académique sur les théories de développement économique se fonde sur l’analyse des d’Etats-nations. Or, après avoir pratiquement disparu jusqu’aux années 1960, les cités-états se manifestent à nouveau comme des exemples de succès de prospérité économique. Contrairement à l’antiquité et la renaissance, pendant lesquelles les cités-états les plus connus d’un point de vue économique se situaient en Europe, les cités-états modernes se situent notamment en Asie et au Moyen-Orient. Le but de cette recherche sera d’explorer, d’analyser, et de conceptualiser les facteurs clés de succès économique des cités-états contemporaines à l’exemple de Hong Kong, Singapour, Abu Dhabi et Dubaï pour arriver à un modèle de développement économique spécifique aux cités-états. Après une étude de cas comparative, il faut d’abord souligner le fait qu’une conceptualisation de la stratégie de développement des cités-états nécessite une prise en compte des facteurs non-économiques, notamment des facteurs historiques, géographiques, ainsi que politiques. Suite à l’analyse de ces facteurs, nous pouvons regrouper les principales caractéristiques en quatre catégories, notamment la création d’une identité corporative, la flexibilité de la main d’œuvre, l’intégration régionale-internationale, ainsi que l’utilisation des outils de city branding à des buts relatifs au développement de la cité-état. En regroupant les différentes similarités entre les stratégies de développement des cités-états étudiés, nous pouvons donc estimer que les cités-états globales adoptent une stratégie de globalisation où, contrairement à ce que l’on pourrait penser, une forte intervention de l’état coexiste avec des mesures de libéralisation économique. / City-states have thrived in the antiquity and the renaissance period as exemplified by the city-states of Athens, Venice or Hamburg. In modern times, city-states have widely disappeared until the 1960s, when city-states and city-state structures in Asia and the Middle East have re-emerged and proven to become considered as examples of successful economic development and prosperity. The aim of this research paper was to explore, analyze and conceptualize the main factors of economic development in Singapore, Hong Kong, Abu Dhabi and Dubai. Findings suggest that in order to analyze the economic development strategy in a comprehensive way, non-economic factors (namely historical factors, geographical factors, and political factors) need to be taken into consideration. Based on the analysis of the different factors, we can identify a common strategy based on four major characteristics: the creation of a corporative identity, labor flexibility, regional-international embeddedness, and the utilization of city branding tools for development-related purposes. This strategic development model for global city-states can be referred to as an integrated globalization strategy and implies that contrary to what we may see in the literature on the development strategies of nation-states, state intervention in city-states not only co-exists with but reinforces the globalization and economic liberalization process. In other words, the decision-makers in global city-states do not passively bear the consequences of globalization but actively use globalization as a tool for economic development, thus justifying and reinforcing the legitimacy of their intervention.
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La lutte pour la verticalité : analyse pragmatique et dispositionnaliste d’une école d’arts martiaux / The Struggle for Verticality : a pragmatic and dispositionalist study of a martial arts schoolGobbé, Christophe 14 November 2019 (has links)
Cette thèse porte sur un art martial, l’aikibudo, « fondé » au début des années 1980 par le Français Alain Floquet. Âgé de presque 80 ans, celui-ci tente, depuis quelques années, de transmettre progressivement la responsabilité technique de son école. Cette transmission intensifie des tensions entre les successeurs potentiels – ceux que nous avons appelés les maîtres. Ainsi, l’organisation de la discipline doit-elle se moderniser ou garder un caractère « traditionnel » ? Avec une forme technique plus éthérée ou plus réaliste ? Et quelle devrait-elle la place de chacun dans la future organisation ? De leur point de vue, les maîtres considèrent le plus souvent ces tensions comme des luttes d’ego ou encore des luttes de pouvoir. Il semble pourtant qu’elles ne relèvent pas que de la seule rationalité instrumentale. Telle est l’hypothèse générale de cette recherche. Pour mener à bien cette recherche, deux cadres théoriques jusqu’ici peu articulés ont été croisés : la sociologie pragmatique de Boltanski et Thévenot (1991) qui permet d’appréhender les arrière-plans axiologiques de ces tensions ; le programme dispositionnaliste proposé par Lahire (2012) qui s’attache aux dispositions des individus observés et aux contextes (macro et micro sociaux) dans lesquels ils agissent. L’enquête menée repose sur un volet qualitatif (observation participante, entretiens semi-directifs) et un volet quantitatif (analyse sociodémographique des pratiquants et questionnaire en ligne). Elle conduit à deux résultats principaux. Il en ressort d’abord que derrière l’apparente unité du discours des maîtres sur l’aikibudo, on peut distinguer trois modes d’engagement dans la discipline : l’engagement militaire, l’engagement artistique et l’engagement sportif. Chacun de ces modes d’engagement se traduit par des forme spécifiques de pratique, un attachement plus ou moins fort à la tradition, et un type de rapport de l’individu au groupe. De la sorte, on met en évidence la dimension morale des tensions dont l’enjeu est une reconfiguration et une redéfinition de la discipline au moment où le fondateur délègue progressivement la direction de son école. Par ailleurs, l’aikibudo n’est pas, pour ceux qui s’y engagent fortement, qu’un espace trivial de loisir. Il constitue le lieu central et symbolique d’une quête soi d’autant plus dense que l’individu a subi, préalablement, des expériences douloureuses, des formes d’humiliation ou de violence. Ainsi, les tensions apparaissent sous un autre jour. Leur virulence s’explique par le sens que les individus trouvent dans leur engagement dans l’aikibudo : une parabole de leur lutte pour la verticalité entendue comme un redressement et une élévation de soi. L’accès au statut de maître marque la reconnaissance de cette lutte que les haut-gradés mènent depuis plusieurs décennies. Mettre en doute leur qualité ou leur compétence de maître, c’est comme affecter ce qui fonde l’identité qu’ils ont pu construire, dans et au-delà de l’espace clos du dojo / This PhD thesis deals with a martial art – aikibudo – "founded" in the early 1980’s by the Frenchman Alain Floquet. Today, he is indeed 80 years old and has been passing on the technical charge of his "school" for a few years. But some tensions have grown between his successors – called "the masters" – who disagree on the future of aikibudo: should it become a traditional or a modern school? With an artistic or a realistic form? And what should the place of each one be in the future organization of the group? From their own point of view, the masters consider these tensions are caused by warring egos or power struggles. The general hypothesis of this work consists in showing that these tensions are not due to instrumental rationality alone. It is based on the crossing of two theoretical frameworks, namely the pragmatic sociology of Boltanski and Thevenot (1991) which enables to understand the axiological backgrounds of these tensions and the dispositionalist program of Lahire (2012) which focuses on the dispositions of some observed individuals and on the macro and micro-social contexts in which they interact. The study contains a qualitative part (participant observation and semi-leading interviews) and a quantitative one (practitioners’ sociodemographic analysis and an online questionnaire). There are two main results. Firstly, behind the visible unity of the Masters’ speeches on aikibudo, we can notice three types of commitment: a military commitment, an artistic commitment and an individualist (or athletic) commitment. Each of them implies specific practices, more or less powerful links to traditions and different forms of attachment of the individual to the group. This way, the moral dimension of the tensions becomes obvious. Their major issue is the redefinition and reconfiguration of the martial art as its founder is little by little delegating the running of his school. Secondly, aikibudo is not only a trivial space of leisure for those who are strongly engaged in it. It is also a central and symbolic quest of one’s self, all the more important that the individual has previously lived painful, humiliating or even violent experiences. Thus the tensions appear in a different way. Their virulence can be explained by the sense the individuals give to their commitment to aikibudo: a parable of their struggle for verticality in the sense of a recovery, an elevation of their selves. Accessing the rank of Master is like a gratitude for those at the top who have been struggling for decades. Doubting their skills as Masters affects the identity they have been building inside and outside the confined space of the dojo
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Aux portes de la Cité : systèmes céramiques et organisation sociale en Mésopotamie du Nord aux 5ème et 4ème millénaires / At the gate of the city : ceramic systems and organization in northern Mesopotamia between 5th and 4th millenia B.C.Baldi, Johnny Samuele 16 January 2015 (has links)
Cette recherche porte sur la définition des mécanismes qui ont amené à la mise en place du système proto-urbain en Mésopotamie du Nord au début du 4ème millénaire. Grâce à l'analyse de l'assemblage céramique et des ateliers de potiers de Tell Feres al-Sharqi, des chaînes opératoires traditionnelles ont été identifiées en tant que marqueurs de l'identité technique des artisans et des relations sous-jacentes aux systèmes de production entre l'Obeid récent, le LC1 et le LC2. La pertinence chrono-culturelle des dynamiques de compétition et coopération entre les différents groupes de producteurs - mises en lumière grâce à l'évolution des chaînes opératoires céramiques et à leur répartition spatiale a été vérifiée sur la base des transformations des habitats, des architectures et des provinces céramiques. L'émergence des institutions proto-urbaines apparaît ainsi comme l'effet d'une transition entre un système obeidien, où de grandes maisonnées encadraient une production à base familiale dans des réseaux hétérarchiques mésa-régionaux, à une organisation lignagère des activités céramiques et des pratiques redistributives. L'essor des premières productions en série (telles les Coba bols), l'apparition éphémère d'une architecture proprement monumentale et l'introduction du tour pour des récipients fins constituent des étapes du parcours par lequel de grands lignages se structurent en institutions hiérarchiques proto-urbaines et instaurent, vers le début du 4ème millénaire, une forte homogénéisation de la culture matérielle dans tout le monde nord-mésopotamien, entre le Levant septentrional, la Mésopotamie centrale, le Zagros et le Caucase du Sud. / This study focuses on defining the mechanisms that led to the proto-urban system in the early 4th millennium northern Mesopotamia. Through the analysis of the ceramic assemblage and pottery workshops of Tell Feres al-Sharqi, traditional chaînes opératoires have been identified as markers of the technical identity of the craftsmen, as well as of the relationships underlying Late Ubaid, LC1 and LC2 production systems. Cooperation and competition dynamics amongst different groups of producers have been highlighted through a synchronic and diachronic study of the ceramic chaînes opératoires and of their spatial distribution. Then, the chrono-cultural rhythms of this process have been verified on the basis of the evolution of architectural traditions and ceramic provinces in northern Mesopotamia. The emergence of proto-urban institutions appears as the effect of a transition between the Ubaid system -where large families arranged a domestic-based production in meso-regional heterarchical networks -to a lineage organization of ceramic activities and redistributive practices. The spread of the first serial productions (such as Coba bowls), the ephemeral appearance of a truly monumental architecture and the introduction of the potter's wheel for some rare refined vessels are some hallmarks on the path whereby major lineages became hierarchical and centralized proto-urban institutions. Thus, they had a central role in the early 4th millennium B.C. material-cultural homogenization throughout northern Mesopotamian world, between northern Levant, central Mesopotamia, Zagros and southern Caucasus.
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Classicisme et résonances contemporaines : une lecture des Discours leuctriens (or. xi-xv) d'Aelius AristideVoyer, Martin 17 April 2018 (has links)
Les Discours leuctriens sont un groupe déclamatoire d'Aelius Aristide mettant en scène la question des alliances athéniennes dans l'après-Leuctres. Ce sujet a été considéré comme éloigné des préoccupations politiques des Grecs du IIe siècle de notre ère. Le mémoire prend le relais des avancées historiques et rhétoriques pour redéfinir la résonance que pouvait avoir cette oeuvre à la période romaine. L'approche est principalement littéraire mais donne une grande importance à la situation politique des cités grecques de la province d'Asie. Nos conclusions sont que la vision de l'histoire véhiculée par ces discours est conforme à celle que développe Aristide dans la défense de la concorde; que les passages comportant des parallèles verbaux et thématiques avec la description de Rome ne portent aucun jugement direct sur celle-ci, mais des réflexions pertinentes dans l'appréhension de son pouvoir; finalement, que ces résonances contemporaines ne sont pas contradictoires avec la fonction littéraire des déclamations.
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Les figurines phéniciennes à l'époque perse (539-331 av. J.-C.) : réceptivité et affirmation identitaire au sein des cités-États phéniciennesLambert, Sarah 20 April 2018 (has links)
L’époque de la domination achéménide introduit des changements majeurs au Proche-Orient, permettant la création d’une dynamique internationale inusitée. Dans la satrapie de Transeuphratène, les cités-États phéniciennes établies le long de la côte syro-palestinienne profitent d’un statut politique favorable, leur concédant le contrôle sur des territoires définis. Cette autonomie se perçoit par la création de royaumes débordant du cadre de la Phénicie Centrale par une expansion vers le Nord et le Sud. C’est en considérant les variations régionales au sein des répertoires coroplastiques, que cette étude explore les processus de réceptivité et d’affirmation identitaire entre cités-États régentes et cités vassales, et s’intéresse à la détermination des frontières de ces royaumes en fonction de la distribution coroplastique. / The Persian Period introduces major changes in the Near East, allowing the creation of a never before seen international dynamic. In the Beyond the River satrapy, Phoenician city-states established along the syro-palestinian coast benefit from an advantageous political status granting them control over defined territories. This autonomy is discernible in the establishment of kingdoms beyond the scope of Central Phoenicia, expanding northward and southward. Considering the significant regional variations within the coroplastic material, this study explores the processes of receptivity and identity assertion between the leading city-states and subordinate cities and is attempting to determine the boundaries of those kingdoms based on coroplastic distribution.
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Analyse et définition d'une institution des cités grecques hellénistiques : la sympolitie par incorporation ou l'union politique de deux communautés civiques autonomes (IVe au Ier siècle a.C.)Bolduc, Marie 13 April 2018 (has links)
Les recherches sur la sympolitie par incorporation présentent des problèmes qui ont, jusqu'à présent, restreint son étude. D'abord, les épigraphistes ont proposé plusieurs études spécifiques sans offrir un examen complet du phénomène ou expliquer son implication pour les poleis hellénistiques, faute de considérer globalement les sources signalant les fusions de deux cités. En outre, la polysémie de sumpoliteuô et de sumpoliteia introduit un biais dans la dénomination des réalités connues par les sources puisque les termes caractérisent autant les Etats fédéraux (koina) que les unions de cités. Enfin, les similitudes entre la sympolitie par incorporation, le synoecisme et l'isopolitie ont ajouté à la confusion et à l'identification des moyens adoptés par les cités pour établir des relations interétatiques. Processus distinct du synoecisme et de l'isopolitie, semblable dans ses fondements aux concepts qui édifiaient les koina, la sympolitie par incorporation était une fusion politique de deux communautés civiques autonomes. Elle s'actualisait par l'obtention de la citoyenneté pour les ressortissants de la cité incorporée et par la participation active de ces derniers dans les institutions de la cité d'accueil. Elle engendrait une cité ayant deux pôles implantés dans une chôra composée par les territoires des poleis impliquées. L'entité souveraine comprenait un centre urbain principal, celui de la cité qui imposait sa citoyenneté et son modèle civique, et un établissement secondaire, qui intégrait politiquement sa voisine, mais dont la vie locale se maintenait à travers certaines institutions de l'ancienne cité. La sympolitie consolidait la situation des cités dans le contexte difficile de la période hellénistique, secoué par des rivalités incessantes entre cités, États fédéraux et royaumes. La possession de territoires, la défense d'acquis matériels ou territoriaux, le maintien de l'indépendance, l'accès aux ressources étaient autant de motivations menant au partenariat. Les poleis restructuraient leur défense et coordonnaient leurs activités économiques, ce qui était au coeur des unions. La sympolitie apportait des solutions aux difficultés des cités par des initiatives concrètes et pacifiques, en créant des communautés fortes comptant un nombre accru de soldats citoyens, des structures défensives renforcées, des zones exploitables augmentés et des ressources supplémentaires pour les partenaires.
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Recherches sur les fortifications d'Anatolie occidentale et centrale au début du premier millénaire av. J.-C. (Xe-VIe s.) / Research on Western and Central Anatolian Fortifications in the Early First Millennium BC. (10th-6th cent.)Vergnaud, Baptiste 22 June 2012 (has links)
La présente thèse vise à apporter des éclaircissements sur la réapparition du souci défensif, sa matérialisation et son évolution en Anatolie occidentale et centrale au début du premier millénaire av. J.-C. (Xe-VIe s.). Le territoire soumis à l’examen comprend la Phrygie, la boucle de l’Halys, la Carie, la Lydie, l’Ionie, l’Eolide et la Troade. Cette étude s’intéresse en premier lieu aux différentes méthodes de fortification utilisées au cours de cette période. Par l’examen des principales caractéristiques architecturales des murs de défense (techniques de construction, dispositifs défensifs), cette étude cherche à déterminer de quelle manière ces nouvelles constructions s’inscrivent dans la tradition architecturale anatolienne et dans quelle mesure leurs concepteurs contribuèrent à l’évolution de celle-ci en adoptant et en transformant les méthodes de fortification qui en sont issues. La construction d’un rempart, parce qu’elle impliquait de nombreux acteurs, était un fait de société majeur. Par leur conception, les techniques utilisées pour leur construction, leur emprise dans le paysage, les murailles sont des monuments chargés de symboles et des témoins privilégiés de l’histoire des sociétés qui les ont construites et perfectionnées. Au-delà des considérations archéologiques, cette étude s’attache donc aussi à replacer la construction de fortifications dans le contexte militaire mouvementé de l’Anatolie préclassique et tente également d’évaluer l’impact d’un tel projet de construction dans l’histoire politique et sociale des populations anatoliennes de l’âge du fer. / This thesis aims to shed light on the reappearance of defensive concern, its materialization and its evolution in Western and Central Anatolia in the Early First Millennium BC. (10th-6th c.). The area under consideration includes Phrygia, the Halys bend, Caria, Lydia, Ionia, Aeolis and the Troad. This study focuses primarily on the various fortification methods used during this period. By examining the main architectural features of defensive walls (building techniques, defensive components), this study seeks to determine how these new constructions inherited from the Anatolian architectural tradition and how their designers contributed to make it evolve by adopting and transforming some of its principles. The construction of a wall, because it involved many actors, was also major social phenomenon. Iron Age fortifications sometimes bear witness to the history of the various populations who built and perfected them. Hence, beyond archaeological considerations, this study also aims to place the construction of fortifications in the military context of the tumultuous pre-classical Anatolia. It also attempts to evaluate the impact of such a construction project on the sociopolitical history of Anatolian Iron Age populations: Greeks, Lydians, Phrygians and Carians.
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