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Témoignages féminins de la vie sexuelle : pornographie, féminisme, subversion

Ledoux, Lucie 11 1900 (has links) (PDF)
Il s'agit, dans cette thèse, d'observer les témoignages féminins de cinq auteures contemporaines qui rendent compte d'un événement sexuel qui a été vécu comme une interruption dans l'ordre normal de leur vie. Pour dire quelque chose de cet arrêt, qui est parfois vécu comme une suspension de la moralité et du temps, voire comme une absence à soi, l'utilisation des codes de la pornographie s'avère peut-être nécessaire. Ce faisant, les auteures que nous étudions dans cette thèse subvertissent, par leurs discours féministes, les discours dominants (masculins) sur la sexualité. La violence que la sexualité pornographique exerce sur le corps des femmes et, d'autre part, le fait que les narratrices parviennent, grâce à la pornographie, à nommer leur sexualité et à la projeter dans le littéraire nous permet certainement d'affirmer que leur témoignage est à la fois un engagement personnel et un postulat théorique. Par conséquent, les textes convoqués (Passion simple, Se perdre, L'usage de la photo d'Annie Ernaux, L'inceste de Christine Angot, La vie sexuelle de Catherine M., de Catherine Millet, Putain de Nelly Arcan, Le lien de Vanessa Duriès et Confessée de Marie L.) le sont afin d'illustrer le problème de la prise de parole des femmes en matière de sexualité : est-ce que la femme est (encore) du côté du manque, de l'atrophie, du vide? L'appareil critique nous permettra d'approcher les textes à l'étude selon trois axes : le féminisme queer, les notions de témoignage et d'aveu, et la pornographie. Nous aurons l'occasion de dresser un rapide portrait des théories les plus importantes de l'histoire du féminisme français, ainsi que d'exposer les codes pornographiques selon un point de vue philosophique. Ces discours seront observés à la lumière des théories de Michel Foucault (Histoire de la sexualité) ; nous allons, par conséquent, nous intéresser à la place qu'occupe la vérité dans le témoignage sexuel et les liens qu'entretiennent pornographie et éthique. De plus, nous observerons la place que tient l'obscène (littéralement : à l'extérieur de la scène) qui est historiquement lié au masculin et réservé à un public restreint. Or, les récits des auteures qui font partie de ce corpus sont justement ceux d'une réappropriation d'un discours sur le sexe. Dans ces témoignages, la limite entre ce qui peut être affiché publiquement et ce qu'il est préférable de garder caché est extrêmement fragile, car c'est la projection de l'intime dans le public qui crée l'obscène. Aussi, la question de la mise en scène de l'obscène comme lieu à la fois de la mémoire vivante et de la perte, est primordiale. On peut aisément affirmer de ces auteures qu'elles revendiquent l'aspect esthétique et le caractère obscène de leurs témoignages. Le pornographique est même parfois érigé en philosophie de vie. Mais rendre l'obscène esthétique équivaut à transgresser une loi généralement admise sur ce qui est représentable ou non en matière de sexualité. Le problème est de savoir comment déterminer ce qui est obscène et ce qui ne l'est pas, il est indéniable pour que ces femmes, ce qui est habituellement caché est dorénavant on/scène : exposé au-devant de la scène publique. Si les femmes ont longtemps été celles qui n'avaient qu'un vide, un manque, une lacune, et étaient entièrement tournées vers leur envie de pénis, comment peuvent-elles être représentées dans la pornographie? Quelle peut être « la vérité du sexe » d'un sexe qui n'en n'est pas un? (Luce Irigaray) Est-ce à partir de cette « lacune » que certaines auteures contemporaines ont voulu laisser des traces d'elles-mêmes dans l'écriture? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pornographie, témoignages, féminisme, queer, littérature contemporaine.
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Voix de mères et voix de filles dans le théâtre des femmes au Québec depuis 1960

Hains, Lyne 06 1900 (has links) (PDF)
Dans les études portant sur le théâtre québécois, très peu d'espace est consacré aux femmes dramaturges. Après avoir lu l'ensemble des textes dramatiques du répertoire féminin, nous avons repéré une problématique récurrente, soit celle de l'ombrageuse relation mère-fille. Cette relation revêt une importance majeure dans l'identité féminine, dans les liens que les filles et les femmes entretiennent les unes avec les autres. Il a un impact décisif sur la vie et sur le cheminement des femmes, autant dans leur intimité que dans leur vie sociale. Un double cadre théorique a servi à la rédaction de notre thèse. Le cadre théorique principal de notre thèse se composera des textes de théoriciennes qui ont étudié l'union mère-fille (Rich, Irigaray, Couchard...). Notre démarche sera donc de nature psychanalytique puisque cette théorie répond, de façon adéquate et opportune, aux questions portant sur l'évolution de l'être humain. Il va sans dire que le langage utilisé devra être emprunté à la dramaturgie. De la structure textuelle au personnage en passant par le langage, plusieurs écrits critiques soutiendront l'étude des éléments composant les textes du corpus. Ce deuxième cadre théorique, composé de dispositifs de l'analyse théâtrale, servira à faire ressortir des éléments clés des textes, à découvrir certains principes organisateurs, certains types de paroles (Ryngaert, Ubersfeld, Sarrazac, Pavis, etc.). Les années 1960-1973 verront apparaître, dans le théâtre féminin québécois, la voix de la mère, qui se joindra à la voix de la fille pour exprimer les difficiles relations qui les opposent. Les mères prendront la parole, contrairement à ce qui se passe dans le roman québécois, où la mère ne deviendra narratrice que beaucoup plus tard. Deux pièces retenues, Le temps sauvage (1967) d'Anne Hébert et Encore cinq minutes (1967) de Françoise Loranger, témoignent de ce moment historique. Lors de l'essor du féminisme des années 1970 (1974-1979), les filles chercheront à sortir de leur emprisonnement en sommant la mère de comparaître devant elles et en la condamnant sans possibilité d'appel, allant jusqu'à tuer symboliquement cette gardienne des valeurs de la société patriarcale. Le matricide traduit donc une volonté de libération. Empruntant des formes éclatées, des monologues et une structure semblable à celle d'un procès, ces auteures écartent le réalisme, qu'elles associent au patriarcat. Les pièces plus représentatives de cette période sont sans aucun doute À ma mère, à ma mère, à ma mère, à ma voisine, de Gagnon, Laprade, Lecavalier et Pelletier et « Les vaches de nuit» de Jovette Marchessault. La troisième période (1980-1999) verra naître plusieurs voies théâtrales différentes. L'une des voies marquera un retour à un théâtre plus réaliste, à une structure dialogique, puisque les filles réagiront avec vigueur, voulant anéantir l'héritage que leur mère leur a légué, même si cette lutte doit les mener vers un destin tragique. La deuxième voie présente des dramaturges qui, par des procédés allant du témoignage à l'utilisation d'un espace du récit, institueront l'espoir qui pourra enfin permettre aux mères et aux filles de partager leurs attentes et leur vie intérieure. Quant à la troisième voie, née plus tard, à la fin des années 1990, elle est mise de l'avant par des jeunes femmes qui utiliseront l'onirisme et les monologues fragmentés pour dénoncer la mère féministe et permettre à la fille d'inventer sa propre voie, au prix, une fois de plus, d'un matricide. Jocelyne Trudelle trouvée morte dans ses larmes (1983) de Marie Laberge, La déposition (1988) d'Hélène Pedneault, Baby Blues (1989) de Carole Fréchette, Les divines (1996) de Denise Boucher et Dévoilement devant notaire (2002) de Dominick Parenteau-Lebeuf feront donc l'objet d'une analyse en profondeur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : théâtre québécois, théâtre des femmes, rapport mère-fille, relation mère-fille, Anne Hébert, Françoise Loranger, Pol Pelletier, Jovette Marchessault, Marie Laberge, Carole Fréchette, Denise Boucher, Hélène Pedneault, Dominick Parenteau-Lebeuf, Louise Dupré.
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Le conte de fées littéraire féminin de la fin du XVIIe siècle

Benureau, Esther January 2009 (has links) (PDF)
En 1690, Madame d'Aulnoy fait paraître à Paris un roman intitulé l'Histoire d'Hippolyte, Comte de Duglas, dans lequel est inséré « L'Ile de la Félicité », reconnu comme étant le premier conte de fées littéraire. À ce dernier succèdent bientôt d'autres contes de différents auteurs qui publient souvent leurs récits sous forme de recueils. Le conte de fées devient rapidement une mode qui s'épanouit dans les salons mondains et à la Cour tout au long de la dernière décennie du XVIIe siècle. L'histoire et la critique littéraires, jusqu'au début du XXe siècle, n'ont souvent retenu de cette période le seul nom de Perrault. Pourtant, les contes de fées ont majoritairement été écrits par des femmes qui, sur fond de Querelle entre Anciens et Modernes, ont participé à la constitution d'un genre qui devient dès lors le support privilégié d'une écriture féminine en quête de reconnaissance. Nous aborderons ainsi les questions relatives à la place accordée à la femme-auteure sous l'Ancien régime, aux origines et à la formation du genre féerique, puis à l'esthétique et la rhétorique qui caractérisent l'écriture du conte de fées littéraire féminin de la fin du XVIIe siècle. À cette fin, nous étudierons un corpus constitué des oeuvres de cinq conteuses: Mesdemoiselles Lhéritier (1664-1734), Bernard (1662-1712), de La Force (1650-1724) et de Mesdames d'Aulnoy (1650-1705) et de Murat (1670-1716), publiées durant la dernière décennie du XVIle siècle. Dans un premier chapitre, nous nous intéresserons aux conditions d'émergence de la femme-auteure dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Nous nous attacherons ensuite à comprendre la corrélation qui existe entre le genre féerique et l'écriture féminine. Nous tenterons alors de définir le conte et de déterminer son statut dans une littérature plus générale de fiction. Nous verrons enfin que le genre a été impliqué dans la Querelle des Anciens et des Modernes et a ainsi participé de l'accession des femmes à un statut d'écrivain. L'examen des enjeux culturels et sociaux du genre permettra de comprendre, dans un deuxième chapitre, le projet esthétique de nos conteuses. Nous verrons notamment que le conte de fées s'inscrit dans une littérature de divertissement mondain. Nous montrerons par ailleurs comment notre groupe de conteuses, influencé par les grands romans de la génération antérieure des précieuses, s'adonnent, dans leurs récits, à une écriture romanesque du sentiment. Notre troisième chapitre sera consacré à la rhétorique du conte de fées féminin de la dernière décennie du XVIIe siècle. Nous en interrogerons ainsi la valeur pédagogique en nous penchant plus précisément sur les questions relatives au merveilleux et aux moralités des contes. Nous montrerons ensuite comment l'argument de la morale, qui s'avère souvent injustifié, représente pour nos conteuses un moyen de déjouer la censure pour dénoncer une hégémonie masculine. L'étude de certaines figures telle que la fée permettra, par la suite, de comprendre les revendications féminines, d'ordre à la fois littéraire et social, qui sous-tendent l'écriture des contes de fées de la dernière décennie du XVIIe siècle. Une telle étude permettra ainsi de déterminer en quoi la naissance d'un genre et d'une poétique propre aux conteuses de la fin du XVIIe siècle ont contribué à l'accès des femmes au statut d'écrivain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conte, Femmes, Genre littéraire, Mondanité, Poétique, XVIe siècle.
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L'avènement de la nouvelle littéraire au féminin au Québec (1878-1913)

Larsen, Karina 11 1900 (has links) (PDF)
La fin du XIXe siècle marque, dans l'histoire littéraire québécoise, l'avènement d'une prise de parole publique de la femme écrivaine. Alors que la structure sociale bourgeoise et patriarcale confinait !es femmes dans l'espace restreint de la famille, les écrits féminins avaient jusqu'alors reflété ce cloisonnement en se limitant aux échanges épistolaires et au journal intime. La fin de siècle correspond à un tournant majeur : la publication, par des écrivaines issues de la bourgeoisie, de textes divers allant de la chronique journalistique au conte, en passant par la nouvelle littéraire. La nouvelle semble avoir été, pour les écrivaines du tournant du siècle, une porte d'entrée dans le monde de l'écriture de fiction. Dans le cadre de ce travail, nous voyons de quelle façon le changement s'insère dans le champ des représentations, lorsque les femmes prennent la plume et dévoilent une perspective qui leur est propre, en étudiant un corpus de nouvelles parues entre 1878 et 1913, dans une perspective formelle et thématique. Nous nous proposons d'abord d'étudier le contexte historico-littéraire qui a permis l'avènement de ces femmes écrivaines, puis nous nous intéresserons à leur identité ainsi qu'aux conditions générales qui président à la publication des textes littéraires dans les périodiques et en recueils, notamment l'usage du pseudonyme. Nous nous penchons ensuite sur la nouvelle littéraire en tant que genre spécifique en littérature, la différenciant du conte et du roman et définissant les caractéristiques qui lui sont propres. L'ensemble de ces analyses nous permet de vérifier notre hypothèse : la nouvelle littéraire fournit-elle une voie à la fois convenable et accessible par laquelle les femmes peuvent faire leur entrée en écriture sans risquer de trop se compromettre? Il apparaît que, par leurs nouvelles, les femmes contribuent à la consolidation des caractéristiques de la nation canadienne-française (catholicisme, langue française et la famille comme fondement social structurant), tout en laissant les traces de leur identité propre. Laure Conan (Félicité Angers), Josette (Joséphine Marchand-Dandurand), Françoise (Robertine Barry), Colombine (Éva Circé-Côté), Adèle Bibaud et Madeleine (Anne-Marie Gleason) forment un groupe de pionnières dont l'audace peut encore surprendre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, femmes, nouvelle, genre littéraire, 19e, 20e, Laure Conan, Félicité Angers, Josette, Joséphine Marchand-Dandurand, Françoise, Robertine Barry, Colombine, Éva Circé-Côté, Adèle Bibaud, Madeleine, Anne-Marie Gleason.
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Les écrivaines-journalistes sous la monarchie de Juillet : la presse au service d'une reconnaissance littéraire / The women writers-journalists under the July Monarchy : the press as a means of literary recognition

Roussel-Richard, Lucie 10 December 2018 (has links)
La présente recherche interroge la presse de la monarchie de Juillet comme un espace de composition et d'expérimentation de la posture d'écrivaine-journaliste. Elle entreprend également d'analyser les tactiques d'acceptabilité et les stratégies d'écriture visant à la reconnaissance littéraire des femmes. / The present research questions the press pf the July Monarchy as a space of composition and experimentation of the position of woman writer-journalist. It undertakes to analyse the tactics of acceptability and the strategies of writing aimed at the literary recognition of women.

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