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Attribution d'intentions, intelligence émotionnelle et schizophrénie

Lefebvre, Mylène January 2008 (has links)
La schizophrénie est une pathologie dont les répercussions pour la personne qui en souffre sont importantes. De façon très fréquente, la schizophrénie entraîne un fonctionnement social pauvre et perturbé. Pour expliquer à tout le moins en partie ce dysfonctionnement, plusieurs études appuient l'hypothèse d'un déficit au niveau de l'attribution d'états mentaux à autrui (intentions, croyances, désirs, etc.). Parallèlement, d'autres études ont corroboré l'hypothèse d'une altération au niveau de la reconnaissance d'expressions faciales et d'émotions. Toutefois, très peu d'études ont vérifié conjointement ces deux hypothèses de façon à observer si un lien existe entre ces deux déficits. Cette étude propose d'examiner l'hypothèse d'un lien entre la capacité à attribuer des intentions aux autres et deux des composantes de l'intelligence émotionnelle: la perception et la compréhension des émotions chez autrui. Les résultats démontrent l'existence d'un lien significatif positif entre la capacité à attribuer des intentions et la compréhension des émotions chez les schizophrènes, contrairement au groupe contrôle étant composé de personnes souffrant de dépression majeure. Toutefois, contrairement à ce qui avait été prédit, le lien entre l'attribution d'intentions et la perception des émotions n'est pas apparu significatif.
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Facteurs de risque individuels de l'épuisement professionnel : validation du questionnaire style personnel au travail

Desjardins, Sabrina January 2014 (has links)
L’épuisement professionnel est un problème de santé psychologique qui constitue un phénomène grandissant dans la population générale. La prévention de ce trouble devrait constituer une priorité dans les organisations et pourrait être améliorée par une meilleure identification des facteurs de risque en jeu. Bien qu’il existe des facteurs de risque organisationnels et individuels de l’épuisement professionnel, seuls les premiers faisaient jusqu’ici l’objet d’un questionnaire validé servant à les mesurer. La présente étude a effectué la validation d’un questionnaire mesurant les facteurs de risque individuels de l’épuisement professionnel : le Style personnel au travail (SPT). La cohérence interne, la validité factorielle ainsi que la validité convergente ont été vérifiées. Ce dernier type de validité a été examiné en comparant le questionnaire SPT à une mesure de l’épuisement professionnel, le Maslach Burnout Inventory - General Survey (MBI-GS) ainsi qu’à une mesure des facteurs reliés à la personnalité normale, le Sixteen Personality Factor Questionnaire (16PF). L’étude visait également à déterminer si le questionnaire SPT était complet, c’est-à-dire s’il semblait comprendre l’ensemble des principaux facteurs de risque individuels de l’épuisement professionnel. Un échantillon constitué de 230 travailleurs à temps complet issus de différentes organisations a répondu à trois questionnaires en format électronique : le SPT, le MBI-GS et le 16PF. Une analyse de fidélité par bissection, une analyse en composantes principales, des corrélations ainsi que des régressions multiples hiérarchiques ont été conduites afin d'atteindre les objectifs formulés. Les résultats appuient d’abord la bonne cohérence interne du questionnaire SPT et soutiennent la structure factorielle en six facteurs. Ils fournissent également plusieurs indices quant à la validité convergente du questionnaire en mettant en évidence plusieurs liens corrélationnels entre les facteurs du SPT et ceux du MBI-GS, d’une part, et du 16PF, d’autre part. Les résultats permettent finalement de considérer l’ajout potentiel d’un facteur de risque, issu du 16PF, au questionnaire SPT : la Stabilité émotionnelle. Les avantages et inconvénients d’un tel ajout sont discutés. La présente étude comporte certaines limites, concernant entre autres la taille et la composition de l’échantillon ainsi que la méthode utilisée. Néanmoins, les retombées de cette recherche sont importantes. En effet, l’étude fournit plusieurs indices quant à la validité du questionnaire SPT, qui permet désormais de mesurer les facteurs de risque individuels de l’épuisement professionnel conjointement avec l’AMT, un questionnaire validé mesurant les facteurs de risque organisationnels du trouble. Il est ainsi possible d’obtenir, en une seule passation, un portrait plus complet des principaux facteurs de risque reliés à l’épuisement professionnel. Ce portrait permettra également le développement d’outils de prévention efficaces et ciblés, dans le but de réduire l’incidence de ce trouble chez les travailleurs.
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Attachement, émotions, et somatisation

Beauregard, Vickie January 2012 (has links)
La somatisation a une prévalence élevée dans la population. Les médecins n'arrivant pas à bien comprendre les symptômes ni à les traiter, certains facteurs psychologiques sont mis en cause dans le développement et le maintien de cette problématique. Parmi ceux-ci, des déficits au niveau de la régulation émotionnelle et de la mentalisation des états affectifs sont identifiés. Le développement d'un attachement insécurisant (c.-à-d. caractérisé par une élévation à la dimension d'anxiété d'abandon ou d'évitement de l'intimité) est reconnu comme étant impliqué dans ces déficits. Un examen de la documentation scientifique permet de constater que les mécanismes affectifs susceptibles de contribuer à la somatisation n'ont étés explorés que partiellement. Afin de préciser ces mécanismes, nous proposons un modèle original qui distingue deux profils de personnes présentant des symptômes de somatisation en fonction de la dimension d'attachement. Il est postulé que l'évitement de l'intimité implique une inhibition émotionnelle et l'anxiété d'abandon une intensification émotionnelle, et que ces deux profils distinctifs engendrent une plus grande incidence de la somatisation. L'affectivité négative, des déficits au niveau de la mentalisation et l'affectivité positive sont aussi intégrés au modèle; il est attendu que les deux premiers facteurs accroissent la somatisation, alors qu'aucune hypothèse n'est formulée concernant l'affectivité positive. Afin de vérifier ces hypothèses, des questionnaires mesurant ces différentes variables ont étés administrés à des personnes présentant des symptômes qui ne sont pas complètement expliqués médicalement. Les résultats montrent que l'évitement de l'intimité va de pair avec une inhibition émotionnelle, mais contrairement à ce qui était prévu, il n'augmente pas la somatisation via ce style de régulation émotionnelle tel que mesuré dans cette étude. Plutôt, l'évitement de l'intimité accroit la somatisation par le mécanisme de l'anhédonie (faible affectivité positive). L'anxiété d'abandon favorise l'intensification émotionnelle. Elle accroit la somatisation par le biais de l'affectivité négative, qu'elle tend à augmenter directement ou indirectement via l'intensification émotionnelle. L'affectivité négative est le meilleur prédicteur de la somatisation dans le modèle, suivie de près par l'anhédonie. Un déficit au niveau de la capacité à envisager ses propres états mentaux est associé à une augmentation de la somatisation et prédit les préoccupations par rapport à la santé, mais pas les symptômes somatiques et leurs impacts. La capacité à envisager les états mentaux des autres n'ayant pas été mesurée adéquatement, ses relations avec la somatisation n'ont pu être convenablement mises à l'épreuve. Dans l'ensemble, les deux profils, soit évitement de l'intimité-inhibition et anxiété d'abandon-intensification, semblent contribuer à la somatisation. Le profil évitement de l'intimité-inhibition le fait principalement via l'anhédonie, possiblement associée à des mécanismes dépressifs, alors que l'action du profil anxiété d'abandon-intensification s'exerce via l'affectivité négative, sans doute affiliée à des mécanismes anxieux. La mentalisation semble également liée à la somatisation : cette dernière augmenterait en fonction des difficultés vécues sur le plan de la capacité à envisager ses propres états mentaux, en accord avec les hypothèses traditionnelles de la médecine psychosomatique. Mots clés : somatisation, symptômes physiques médicalement inexpliqués, attachement, mentalisation, régulation émotionnelle, affectivité positive, affectivité négative.
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Les préférences musicales et la dépression à l'adolescence : une perspective développementale tenant compte également des traits de personnalité, des pairs et du coping

Miranda, Dave January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La régulation émotionnelle à la période préscolaire : étude des liens avec l'adaptation sociale de l'enfant et les comportements maternels au cours des quatre premières années de vie

Paquet, Isabelle January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Systèmes tutoriels émotionnellement intelligents

Ochs, Magalie January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le partage et le non-partage social des émotions chez les personnes atteintes de VIH/SIDA en République Dominicaine / Social sharing and non-sharing of emotions in HIV/AIDS patients living in the Dominican Republic

Cantisano, Nicole 10 December 2012 (has links)
Les individus ont une forte propension à communiquer leurs émotions, mais les malades chroniques éprouvent des difficultés quant au partage social des émotions (PSE), et ceci, en lien avec la perception de réponses sociales négatives. Par le biais de 3 études l’examen du (non) PSE chez les patients atteints du VIH/SIDA en République Dominicaine a été visé. L’étude 1 a voulu vérifier si dans cette culture les pratiques à cet égard étaient semblables à celles démontrées auparavant. 306 participants ont répondu à un questionnaire. Comme attendu, les taux, délais et récurrence du PSE se sont avérés superposables à ceux retrouvés ailleurs. L’étude 2 a comparé le PSE chez les patients atteints du VIH/SIDA avec celui des patients atteints d’une autre maladie chronique. 104 patients (35 VIH/SIDA, 35 diabète, 34 cancer) ont répondu à un questionnaire. Notre hypothèse a été validée : les patients atteints du VIH/SIDA s’abstiennent du PSE significativement. Ils ont ainsi rapporté éprouver plus de honte et de culpabilité et une forte appréhension des réponses sociales négatives. L’étude 3 a ciblée la question: pourquoi retrouve-on le non-PSE chez les personnes atteintes du VIH/SIDA et quelles sont ses conséquences? 101 patients sous ARV ont répondu à un questionnaire. Le non-PSE est en partie prédit par la perception de la stigmatisation et aucune conséquence du non-PSE n’a été trouvée. Il s’est avéré que la perception de la qualité du PSE est à l’origine des conséquences positives associées à la verbalisation émotionnelle. Ces résultats soulèvent le rôle joué par la qualité du PSE et pourraient justifier des interventions ciblées sur la honte et la culpabilité chez ces patients. / Laypersons are quite inclined to communicate their emotional experiences. Yet, previous studies have shown that patients living with a chronic illness have difficulties in the social sharing of emotions (SSE) linked to the perception of negative social responses. The present dissertation has intended to examine the (non) SSE in HIV/AIDS patients living in the Dominican Republic. Three field studies were conducted. Study 1 aimed to verify if the SSE takes place in the dominican cultural context as it has been showed in other studies. 306 participants answered a questionnaire, and as hypothesized, rates, initiation and extent of SSE were consistent with previous results. Study 2 aimed to compare HIV/AIDS to other chronic illness patients regarding SSE. 104 patients (35 HIV/AIDS, 35 diabetes and 34 cancer) responded to a questionnaire. Our main hypothesis was confirmed: HIV/AIDS patients’ SSE scores were significantly lower. Furthermore, these patients reported higher feelings of shame and guilt, and greater fears concerning others’ negative responses. Study 3 intended to answer one main question: why this non-SSE in HIV/AIDS patients and what would be its consequences? 101 patients under ARV answered a questionnaire. Non-SSE was partially predicted by perceived stigma and no consequences of non-SSE were found. However, results showed that the perception of the quality of SSE was a significant predictor of the positive consequences linked to emotional expression. Our results highlight the importance of the qualitative aspect of SSE and could lead to future research on interventions aiming the expression of shame and guilt in these patients.
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Rôle de la régulation émotionnelle dans les psychotraumatismes : mesures auto-rapportées et physiologiques / The role of emotion regulation in the psychotraumatism : self-report and physiological assessments

Berna, Guillaume 02 December 2014 (has links)
La thèse a pour objectifs d’étudier les liens entre les mécanismes de régulation émotionnelle (RE) et les psychotraumatismes de type I et II. Elle s’intéresse également aux indicateurs physiologiques caractérisant ces processus de RE et leurs éventuelles modifications dans les cas de Stress Post-Traumatique (SPT) ou d’exposition à des événements aversifs (trauma complexe). Pour cela nous avons mené trois études. La première étude s’intéresse à mettre en évidence des prédicteurs du développement d’un SPT complet ou subsyndromique, suite à un accident de la voie publique. Les résultats font apparaître que plus d’un quart des participants présente un subsyndrome traumatique ; pour 7,7% de patients avec un SPT complet. Parmi de nombreuses variables, le meilleur prédicteur est la perception d’une menace vitale. Des liens forts sont également observés entre d’une part, la détresse péritraumatique et les symptômes de reviviscence et d’hyperactivité neurovégétative, et d’autre part entre la dissociation traumatique et l’évitement. La seconde étude s’intéresse à évaluer la variabilité du rythme cardiaque (VRC) comme biomarqueur des difficultés de régulation émotionnelle (DRE) en population non-clinique. Les résultats montrent que le groupe qui a peu de DRE présente une diminution de la VRC durant une phase d’induction émotionnelle puis une augmentation jusqu’à un niveau statistiquement équivalent à sa ligne de base en phase de récupération post-induction. Cette réponse sympathoexcitatrice adaptative est modifiée dans le groupe avec beaucoup de DRE : la VRC n’augmente pas en récupération. Ces données suggèrent que la VRC est un biomarqueur pertinent des DRE. Enfin, la dernière étude cherche à évaluer l’impact d’un trauma complexe (TC) sur plusieurs processus émotionnels. Les DRE et la dissociation somatoforme discriminent le mieux les groupes d’adolescentes présentant un TC des adolescentes contrôles. De plus, les mesures physiologiques montrent que le niveau de VRC au repos est plus faible dans le groupe TC et que le pattern typique de réaction sympathoexcitatrice est absent, à la différence du groupe contrôle. Les analyses de régressions précisent que le manque de conscience émotionnelle prédit le niveau de VRC au repos alors que c’est le niveau de dépression qui prédit le mieux la diminution phasique de VRC. Ajoutée à un taux d’erreur plus important pour évaluer subjectivement les stimuli émotionnels dans le groupe TC, les événements aversifs répétés semblent perturber à la fois des processus liés à l’évaluation des signaux émotionnels et leur intensité, mais aussi les processus psychologiques et physiologiques liés à la régulation des émotions. Ces résultats qui confirment le rôle important des DRE dans les psychotraumatismes seront discutés par rapport à la littérature actuelle pour proposer des pistes thérapeutiques spécifiques. / This thesis aims to explore the links between emotion regulation (ER) mecanisms and type 1 and 2 psychotrauma. We also investigate physiological marker of those ER processes and the potential disturbances caused by Post-Traumatic Stress Disorder (PTSD) and adverse life events (complex trauma). Three studies were carried out. The first study assesses some predictors of the development of a complete or subsyndromic PTSD following a motor vehicule accident. Results reveal that more than one quarter of the sample exhibits subsyndromic PTSD and 7.7% was diagnosed with complete PTSD. Among several variables, the strongest predictor is the perceived life threat. Also, strong correlations are observed between 1) peritraumatic distress and persistent re-experiencing or hyperarousal and 2) dissociation score and avoidance strategy. The second study evaluates Heart Rate Variability (HRV) as a potential biomarker of emotion regulation difficulties (ERD) in a non-clinical population. Results for the low ERD group show that HRV decreases from baseline to elicitation and then increases from elicitation to recovery (no difference between recovery and baseline levels). This adapatative sympato-excitatory pattern is altered in the high ERD group in which HRV do not increase from elicitation to recovery. Those data suggests that HRV could be an unbiased biomarker of ERD. The last study examines the effects of complex trauma (CT) on several emotional processes. ERD and somatoform dissociation best discrimate between CT and control teenagers. Moreover, physiological measures show that HRV level at rest is lower in CT than control and typical sympato-excitatory response is not observed in CT contrary to control group. Regressions analyses further reveal that the lack of emotional awareness predicts HRV level at baseline whereas the level of depression best predicts phasic HRV decrease. Added to greater errors in the subjective assessment of emotional stimuli in the CT group, adverse life events seem to disrupt processes involved in the labelling of emotions and intensity as well as psychological and physiological processes linked to ER. These results which confirm the importance of ERD in psychotrauma are discussed in regard to contemporary literature in order to suggest some specific therapeutic approaches.
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De l'embarras à l'attention portée à soi / From embarrassment to self-focused attention

Maire, Hélène 24 May 2016 (has links)
L’objectif de ce travail est de documenter certains effets cognitifs et sociaux de l’embarras, émotion réflexive mettant au centre la présentation du Soi aux yeux d’autrui, et jusqu’alors essentiellement documentée dans ses aspects relationnels. La première partie de ce travail visait à montrer les fonctions de communication sociale de l’expression de l’embarras à l’aide de la méthode des vignettes (Études 1 et 2). Nous avons cherché à savoir quels étaient les effets de l’expression de l’embarras sur autrui, et si cette expression pouvait être utilisée comme tactique de gestion des impressions. La deuxième partie s’attachait à étudier les effets de l’expérience d’embarras sur les processus cognitifs impliqués dans une tâche de décision lexicale. Cette tâche était précédée d’une induction d’embarras, de joie, de tristesse ou d’un état neutre, par une tâche d’association verbale (procédure d’amorçage du stéréotype, Étude 3) ou par rappel autobiographique (Étude 4). En plus de l’analyse des temps de réaction et des proportions de réponses correctes, l’utilisation du Modèle de Diffusion (Ratcliff, 1978) a permis, par la mise en correspondance des paramètres avec des signifiants psychologiques, une investigation plus fine de ces effets. La troisième partie visait à étudier l’effet de l’expérience d’embarras sur le niveau d’attention portée à soi. Pour cela, l’effet de priorité au Soi était mesuré par une tâche d’appariement (chronométrie mentale) proposée par Sui, He et Humphreys (2012). Embarras, joie et tristesse, ainsi qu’un état neutre, étaient induits par rappel autobiographique (Études 5, 6 et 7). Les résultats sont discutés et mis en parallèle de façon à brosser un portrait récapitulant les effets de l’embarras éprouvé et exprimé, à la fois sur les plans cognitif et social. Enfin, une ouverture développementale a été faite puisqu’un dispositif expérimental mesurant l’attention portée à soi chez les enfants a été proposé (Étude 8). Les premiers résultats issus de passations réalisées avec ce nouveau dispositif ont permis d’éclairer l’émergence et le développement du phénomène de priorité au Soi. / The aim of this work is to study cognitive and social effects of embarrassment, a self-conscious emotion involving a particular concern for self-presentation at others’ eyes, and which has essentially been studied regarding its relational aspects. The first part of this work aimed at highlighting social communication functions of the expressions of embarrassment, using the vignette method (Studies 1 and 2). The second part dealt with the effects of embarrassment experience on cognitive processes involved in a lexical decision task. This task was preceded by an induction of embarrassment, happiness, sadness or a neutral state, with either a verbal association task (stereotype priming procedure, Study 3) or an autobiographical recall task (Study 4). In addition to reaction times and accuracy analysis, the use of the Diffusion Model (Ratcliff, 1978) allowed us to finely investigate these effects by mapping parameters with meaningful psychological components. The third part aimed at studying the effect of embarrassment experience on self-focused attention. Self-prioritization effect has been measured in a matching mental chronometric task (Sui, He, & Humphreys, 2012). Embarrassment, happiness, sadness and a neutral state have been induced with an autobiographical recall task (Studies 5, 6 and 7). Taken together, these results have been discussed in order to depict effects of experienced and expressed embarrassment, at both cognitive and social levels. Finally, a developmental opening has been made, since an experimental design assessing self-focused attention among children has been proposed (Study 8). The first results from this new design highlighted emergence and development of Self-prioritization phenomenon.
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Enfants de parents bipolaires : évolution et TCC / Bipolar offspring : evolution and CBT

Scappaticci, Raphaelle 30 June 2017 (has links)
Le trouble bipolaire (TB) est un trouble psychiatrique qui toucherait au minimum 1% à 2% de la population adulte. Si l'étiologie de ce trouble reste complexe et multifactorielle, le poids des facteurs génétiques est conséquent avec une héritabilité estimée entre 70% et 80%. Le fait d'avoir un parent bipolaire apparaît comme le premier facteur de risque de développer soi-même un trouble bipolaire. Egalement, ces enfants présentent un très haut risque d’avoir des psychopathologies. Un marqueur intéressant chez ces enfants pour identifier ce risque est le profil de dysrégulation obtenu au CBCL-DP. Ainsi, l'accès à des programmes de prévention ciblés, avant même l’apparition des troubles de ces enfants « à risque » (enfants de parents bipolaires ayant des symptômes sub-cliniques et un profil au CBCL-DP élevé) est une démarche prometteuse. Les programmes centrés sur la famille (Family Focused Therapy, FFT) dont l'efficacité est établie dans le TB à début précoce pourraient servir de base à des actions de prévention. En France, à ce jour aucune étude ne s’est intéressée à ces enfants.Méthode : Ce protocole exploratoire a été écrit dans le cadre d’une collaboration entre le service de pédopsychiatrie et le Centre Expert Bipolaire au sein du CHU de Montpellier. Nous proposons de faire participer 17 enfants « à risque » (moyenne age = 9,6 ans) à un programme de TCC multifamilles centré sur la gestion émotionnelle et la résolution de problèmes afin de voir si la dimension de dysrégulation est améliorée en fin de groupe. Au terme de ce groupe et à 12 mois, une réévaluation est proposée afin d’en mesurer les éventuels bénéfices par rapport à l’évaluation initiale.Résultats : Une amélioration significative est montrée sur la dimension de dysrégulation à la fin du groupe (p = 0,007) et en phase de suivi (p = <.001). Toutefois, compte tenu des limites méthodologiques de notre étude et en l’absence de groupe contrôle, il faut être prudent quant aux conclusions et répliquer cette étude avec un groupe contrôle. / Bipolar disorder (BD) is a psychiatric disorder that affects about 1% to 2% of adults. Its aetiology is complex and multifactorial but the genetic factors play an important role, with an estimated heritability between 70% and 80%. Having a bipolar parent appears to be the first risk factor for self-development of BD. Also, these children present a very high risk of having disorders.In this context, a high score in the Child Behavior Check-List-Dysregualtion Profile (CBCL-DP) is constantly reported as a reliable screener. Offering the identified children targeted prevention programs, in order to provide them strategies to face the developing symptoms, is a promising approach. The Family Focused Therapy (FFT) is a multifamily, parents-children CBT program. Its effectiveness was proved in early-onset BD and it is now considered as a possible preventive action for BD offsprings. In France, no study have been conducted on this population Method : The aim of our research is to test the efficacy of a FFT program on a French sample of 17 parents and BD offsprings (mean age = 9,6 years). The protocol was written in the context of a collaboration between the Child and Adolescent Mental Health Service (CAMHS) St Eloi and the Bipolar Expert Centre, within the University Hospital of Montpellier. Families were involved in a CBT program that focuses on emotion and problem solving strategies. Assessment was conducted at the end of this group and after 12 months, in order to measure the benefits compared to the first evaluation. Results: A significant decrease is shown on the dysregulation dimension at the end of the group (p = 0,007) and in the follow-up phase (p = <.001). However, given the methodological limitations of our study and in the absence of a control group, one should be cautious when considering caution should be exercised in making the findings. A replication of this first exploratory study, including a control group, is now necesary.

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