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No limite do diálogo : eufemismo e enunciação em Émile Benveniste

Stumpf, Elisa Marchioro January 2017 (has links)
Cette recherche se propose de formuler, à partir de la perspective énonciative développée par Émile Benveniste, une conception d’euphémisme , phénomène linguistique généralement défini comme une forme d’atténuer une expression désagréable. Plus spécifiquement, on cherche à : a) réaliser une lecture de l’ouvrage benvenistien qui met en évidence la dimension anthropologique de sa théorie du langage ; b) analyser comment la problématique de l’euphémisme se présente chez le linguiste et l’associer aux réflexions sur l’énonciation et le dialogue menées par Benveniste ; c) démontrer comment l’euphémisme sert à aborder le rapport entre langue et culture à travers le biais de l’interdiction ; d) proposer une possibilité d’interprétation de l’euphémisme fondée sur la théorie de Benveniste. Pour y parvenir, on réalise une recherche bibliographique sur l’euphémisme qui synthétise les caractéristiques du phénomène communes à des approches diverses et qui atteste l’absence d’une perspective énonciative de traitement de la question. On procède aussi à une lecture des Problèmes de Linguistique Générale I et II et du Vocabulaire des Institutions Indo-Européenes qui compte sur les contributions de lecteurs de l’ouvrage benvenistien, parmi lesquels on détache Ono (2012, 2007), Flores (2017a, 2016, 2013, 2010) et Dessons (2006). Dans notre étude, on constate que l’approche de l’euphémisme chez Benveniste est en rapport avec la question de la blasphémie , du serment et de la performativité. On formule donc que l’euphémisme peut être considéré comme un mécanisme qui dit X et indique comment X atténue Y (le contenu interdit), en évoquant une notion Y donnée sans la désigner lorsqu’il mobilise des aspects non caractéristiques de Y. La caractérisation de la blasphémie et de l’euphémisme nous conduit à développer une réflexion sur comment les deux phénomènes se trouvent à la « limite du ‘dialogue’ » (BENVENISTE, 2006, p. 90). En outre, notre travail cherche à discuter ce que les euphémismes révèlent à propos du rapport entre langue, culture et l’homme, ce qui renforce la possibilité d’aborder les formes singulières par lesquelles l’homme se fait présent dans la langue à travers l’ouverture de la dimension anthropologique chez Benveniste. / A presente pesquisa busca formular, a partir da perspectiva enunciativa tal como desenvolvida por Émile Benveniste, uma concepção de eufemismo, fenômeno linguístico comumente definido como uma forma de atenuar uma expressão desagradável. Mais especificamente, procuramos: a) realizar uma leitura da obra benvenistiana que dê relevo à dimensão antropológica da sua teoria sobre a linguagem; b) analisar como a problemática do eufemismo se faz presente na obra do linguista e relacioná-la com as reflexões sobre enunciação e diálogo tecidas por Benveniste; c) demonstrar como o eufemismo serve para abordar a relação entre língua e cultura por meio do viés da interdição e d) propor uma possibilidade de interpretação do eufemismo com base na teoria de Benveniste. Para tanto, realizamos uma pesquisa de literatura sobre eufemismo, que sintetiza as características do fenômeno comuns a várias abordagens, bem como atesta a ausência de uma perspectiva enunciativa de tratamento da questão. Também foi empreendida uma leitura dos Problemas de Linguística Geral I e II e do Vocabulário das Instituições Indo-Europeias, que conta com as contribuições de leitores da obra benvenistiana, dentre os quais destacamos Ono (2012, 2007), Flores (2017a, 2016, 2013, 2010) e Dessons (2006). Em nosso estudo, constatamos que a abordagem do eufemismo em Benveniste está relacionada com a questão da blasfemia, do juramento e da performatividade. Formulamos, então, que o eufemismo pode ser considerado como um mecanismo que diz X e aponta para como X atenua Y (conteúdo interdito), evocando uma determinada noção Y sem designá-la, ao mobilizar aspectos não característicos de Y. A caracterização da blasfemia e da eufemia levou-nos a desenvolver uma reflexão sobre como ambos os fenômenos se encontram no “limite do ‘diálogo’” (BENVENISTE, 2006, p. 90). Além disso, nosso trabalho procurou discutir sobre o que os eufemismos revelam a respeito da relação entre língua, cultura e homem, o que reforça a possibilidade de abordar as formas singulares pelas quais o homem se faz presente na língua através da abertura da dimensão antropológica da obra de Benveniste.
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A experiência na e pela língua(gem) em testemunhos de povos ameríndios : a instauração de lugares enunciativos

Azevedo, Adelia Maria Evangelista January 2014 (has links)
La thèse «L’expérience dans et par la langue(langage) dans les témoignages des peuples amérindiens: l’instauration de lieux énonciatifs» propose de comprendre les lieux occupés par des sujets lorsque l’appropriation de la langue(langage), dans la situation de communication, de réalisation de l’Épreuve de Rédaction – Test d’accès à l’université pour les étudiants indigènes – 2012/COPERSE – UFRGS. Pour le parcours théorique de la thèse, nous avons faits des incursions aux idées de William D. Whitney et de Ferdinand de Saussure, principalement, en ce qui concerne la genèse des principes généraux de la Linguistique moderne, étant donné la nature du biais anthropologique inscrit dans les concepts de langue, liés aux faits humains. Le biais anthropologique de la Linguistique suit par les développements épistémologiques produits par Émile Benveniste, à travers l’étude des catégories de personnes, de temps et d’espace. Le linguiste français est dédié aux questions de signification dans et par le langage, dans l’interface entre la Linguistique et les autres sciences, en faveur de la Science générale de l’homme, afin de clarifier des problèmes de langue et de langage. En outre, il inaugure la Sémantique de la phrase, dans une époque où les linguistes se dédiaient à la Sémiotique. Les lectures théoriques basées sur les fondamentaux de l’énonciation, à la lumière des idées de Benveniste, et l’expérience de lecture des textes, produits par des indigènes, cela nous a donné la possibilité de penser sur une hypothèse pour la thèse: il y a un mode distinct d’écriture de la langue portugaise pour les peuples amérindiens. Pour la prouver, nous passons par la définition de culture; de forme et de sens dans la langue; nous nous tournons vers les concepts de trace, d’énonciation et de référence. Nous nous guidons dans le parcours théorique et méthodologique à partir de deux entrées dans la langue. La première entrée se fait par le locuteur à travers l’énonciation; et la seconde entrée concerne le chemin inverse à être parcouru par le linguiste lorsque l’analyse de temoignages résultants de l’usage de la langue vivante par les sujets. Nous avons choisi une production textuelle représentative, puisque la rédaction remplit les conditions nécessaires aux procédures de coupures d’analyses des témoignages des expériences de langue(langage) des peuples amérindiens. Les analyses des témoignages à partir des marques (inter)subjectives dans le langage indiquent l’existence de traces et des références dans et par la langue(langage). Ceux-ci sont des phénomènes responsables des mouvements de rétrospection et de prospection qui sont au coeur de l’énonciation, lorsque l’appropriation de la langue(langage) par le locuteur. Le passage de langue à discours fait ressortir le sujet hétérogène. Celui-ci est né de l’énonciation écrite, en L2, en langue portugaise, étant donné la nature de la langue dans la constitution du «je» et de l’instaurer par le rapport avec le «tu». Pour la lecture des «données», nous considérons les symbolismes résultants du perspectivisme des peuples amérindiens, en L1, langue maternelle. En confirmant ainsi l’existence d’une langue portugaise singulière, avec syntaxe et sémantique propre, dont les origines sont dans la diversité de la situation de communication. Nous sommes intéressés par l’étude des significations produites dans l’énonciation écrite des peuples amérindiens lorsque la diversité des relations interlocutives vécues en société. / A tese “A experiência na e pela língua(gem) em testemunhos de povos ameríndios: a instauração de lugares enunciativos” propõe compreender os lugares ocupados por sujeitos quando da apropriação da língua(gem), na situação comunicativa, de realização da Prova de Redação – Vestibular para Estudantes Indígenas – 2012∕COPERSE – UFRGS. Para o percurso teórico da tese realizamos incursões às ideias de William D. Whitney e de Ferdinand de Saussure, principalmente, no que diz respeito à gênese dos princípios gerais da Linguística moderna, dada a natureza do viés antropológico inscrito nos conceitos de língua, vinculados aos fatos humanos. O viés antropológico da Linguística segue por desdobramentos epistemológicos elaborados por Émile Benveniste, via estudo das categorias de pessoa, tempo e espaço. O linguista francês dedica-se às questões de significação na e pela linguagem, na interface entre a Linguística e as demais ciências, em prol da Ciência geral do homem, com vistas a elucidar problemáticas de língua e de linguagem. Além disso, inaugura a Semântica da frase, uma época que os linguistas voltavam-se à Semiótica. As leituras teóricas centradas nos fundamentos da enunciação, à luz das ideias benvenistianas, e a experiência de leitura dos textos, produzidos por indígenas, possibilitaram-nos pensar a respeito de uma hipótese para a tese: há um modo distinto de escrita da língua portuguesa para os povos ameríndios. Para comprová-la, percorremos a definição de cultura; de forma e sentido na língua; voltamo-nos aos conceitos de vestígio, enunciação e referência. Norteamo-nos no percurso teórico-metodológico a partir de duas entradas na língua. A primeira entrada dá-se pelo locutor por conta da enunciação; e, a segunda, diz respeito ao caminho inverso a ser percorrido pelo linguista quando da análise de testemunhos decorrentes do uso da língua viva pelos sujeitos. Selecionamos uma produção textual representativa, visto que essa reúne algumas condições pontuais aos procedimentos de recortes análises dos testemunhos das experiências de língua(gem) dos povos ameríndios. As análises dos testemunhos a partir das marcas (inter)subjetivas na linguagem apontam para a existência de vestígios e de referências na e pela língua(gem). Esses são fenômenos responsáveis pelos movimentos de retrospecção e prospecção que estão no centro da enunciação, quando da apropriação da língua(gem) pelo locutor. A passagem de língua a discurso faz emergir o sujeito heterogêneo. Este nasce da enunciação escrita, em L2, em língua portuguesa, dada a natureza da língua em constituir o “eu” e de instaurá-lo na relação com o “tu”. Além disso, consideramos para a leitura dos “dados” os simbolismos resultantes do perspectivismo dos povos ameríndios, em L1, língua materna. Confirmando, assim a existência de uma língua portuguesa singular com sintaxe e semântica própria, cujas origens estão na diversidade da situação comunicativa. Interessamo-nos pelo estudo das significações produzidas na enunciação escrita dos povos ameríndios quando da diversidade das relações interlocutivas vividas em sociedade. / The thesis “The experience in and by language in testimonies of Amerindian people: the establishment of enunciative places” proposes to understand the occupied places by subjects when the appropriation of the language, in communicative situation, of performing the essay examination – Entrance Examination to Indigenous Students – 2012/COPERSE – UFRGS. In relation to the theoretical pathway of the thesis, we realize incursions to William D. Whitney and Ferdinand de Saussure ideas, mainly, with regard to the genesis of the general principles of modern Linguistics, given the nature of the anthropological bias in the definitions of language, linked to the human facts. The anthropological bias of Linguistics follows by epistemological developments elaborated by Émile Benveniste throughout the categories of study of person, time and space. The French linguist dedicates to signification questions in and by language, in the interface between Linguistics and other sciences, in favor of the General Science of the Human, in order to clarify language problems. Besides, he starts the phrase Semantics, in a period in which linguists studied to Semiotics. The theoretical readings centered in the enunciation foundations, in the light of Benveniste’s ideas, and the reading experience of the texts, produced by indigenous, helped us to think concerning of a hypothesis to the thesis: Is there a distinct mode of Portuguese Language writing to the Amerindian people? To prove this question, we define culture; form and sense in the language; as well as trace, enunciation and reference. Our methodological-theoretical trajectory presents two entries in the language. The first one occurs by the locutor because of the enunciation; and the second one throughout the reverse way to be covered by the linguist when the analysis of testimonies due to the use of the living language by the subjects. We have selected just one representative textual production since the essay gathers the necessary conditions to the procedures of analysis cuttings of the testimonies of the experiencies of the Amerindian people language. The analysis of the testimonies from intersubjective marks in the language point to the existence of traces and of references in and by language. These are responsible phenomena by the moviments of retrospecting and prospecting that are in the center of the enunciation, when the appropriation of the language by the locutor. The language’s passage to the discourse appears the heterogenous subject. This emerges from the written enunciation in L2, in Portuguese Language, given the nature of the language in constituting the “I” and of establishing it by the complementarity relation to the “you” and to establish it in the relation with the “you”. Besides, we consider to the “data” reading, the resulting symbolisms of the Amerindian people perpectivism, in L1, mother tongue. Thus, we confirm the existence of a singular Portuguese Language with its own syntax and semantics, whose origins are in the diversity of the communicative situation. Also, we are interested in the study of the significations produced in the written enunciation of the Amerindian people when the diversity of the interlocutive relationships experienced in society.
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L'énonciation de l'homosexualité masculine : espaces médiatiques et usages des technologies numériques / The utterance of male homosexuality : media environment and use of digital technologies

Mauvoisin, Mélanie 13 December 2017 (has links)
La recherche réalisée dans le cadre de notre thèse vise à étudier les conditions de la construction de l’énonciation de l’homosexualité masculine en proposant une analyse comparative des époques récentes. Ce qui nous intéresse alors, ce sont ainsi les supports de communication (espaces médiatiques et technologies numériques) et les formes de prise de parole. Notre thèse s’organise autour de trois parties. La première partie consiste à mettre en avant le contexte et les caractéristiques de l’énonciation de l’homosexualité. Nous proposons de revenir sur les travaux de Michel Foucault (au travers de son ouvrage La volonté de savoir) afin d’étudier la mise en discours du sexe et ainsi la construction des sexualités. Cela nous amène ainsi à identifier, à travers les époques, les variations de l’énonciation allant d’une logique du secret à une logique revendicative (voire subversive), mais également à étudier la place et les différentes conceptions du coming out. Dans une deuxième partie, nous mettons en avant les différents héritages des formes d’énonciation. Pour cela, nous évoquons les différentes manières de représenter l’homosexualité masculine au cinéma, à la télévision et dans les web séries, à travers une approche linéaire et généalogique des années 1930 à aujourd’hui. Puis, nous revenons également sur les pratiques de la drague homosexuelle selon les lieux ouverts et fermés ; ce qui nous amène alors à nous interroger sur l’existence d’une libération des formes expressives. Enfin, à partir de l’analyse de l’application mobile Grindr, nous proposons dans une troisième et dernière partie, d’identifier les différentes figures du dragueur et ses itinérances à l’heure de la géolocalisation. Nous abordons plus précisément le statut et le rapport à l’image, l’identification des différents types de regards qui s’organisent dans l’application, et les enjeux et les conséquences dans le cadre de l’énonciation de l’homosexualité. / The research conducted as part of our thesis aims at looking into the construction of the utterance of male homosexuality putting forward comparative analysis of recent times. Our concern is communication medium (media environment and digital technologies) as well as the different forms of speaking. Our thesis is organized around three parts. The first part consists in highlighting the context and the characteristics about telling homosexuality. We will suggest to revisit Michel Foucault’s work (through his work La volonté de savoir – The will to know) in order to study the implementation of the discourse about sex and then the construction of sexualities. It is also a question of identifying the variations of the self-ascription from the logic of secret to a protest or even subversive form of logic through different times, with the evocation of the place and the different aspects of “coming out”. In a second part, we will explain the different legacies of the ways to express homosexuality. We will then mention the different ways to represent male homosexuality in films, television and in web series through a linear and genealogical basis from the 1930’s until today. We will next review the practice of cruising according to open or closed areas: this will lead us to question the existence of the liberation of expressive forms. Finally, in a third and last part, we will put forward, from the mobile phone application Grindr, the identification of the different features of the cruiser as well as his roaming in a geo-tracking world. We will discuss more precisely the status and the relationship to image, the identification of the different types of views organized through the applications and the stakes and consequences as part of the utterance of homosexuality.
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Por uma dimensão antropológica do discurso : as passagens do aluno nas instâncias de ensino

Knack, Carolina January 2016 (has links)
Cette thèse, sur la base de la théorie énonciative d’Émile Benveniste et de la dimension anthropologique du discours qu’on peut en déduire, explore le mode dont l’étudiant – à travers le passage d’une instance d’enseignement à l’autre –, à partir de l’occupation d’une nouvelle position dans la société, révèle une position de locuteur renouvelée dans le discours. Pour développer cette possibilité d’approche, on propose, d’abord, une brève incursion dans des études du champ de l’Anthropologie, afin d’élaborer une notion non théorique du passage qui considère le changement d’un lieu social à l’autre. Ensuite, on entreprend un itinéraire de lecture des textes benvenistiens, en prenant comme guide l’article Structure de la langue et structure de la société (BENVENISTE, 1968/2006), qui permet de situer, à partir de l’inclusion du parlant dans son discours, l’individu comme participant à la société, en l’enlaçant par la langue/le langage. Tenant en compte cet itinéraire, on élabore une notion théorique de passage qui considère l’indissociabilité entre l’homme et le langage et la relation mutuelle entre individu et société par la langue-discours. Des fondements théoriques qui soutiennent la proposition de cette thèse, on passe aux fondements méthodologiques, qui rendent possible l’analyse des faits linguistiques consistant à des récits issus de deux interlocutions orales avec une étudiante participant au Programme d’Appui à la Licence de l’Université Fédérale du Rio Grande do Sul et de deux textes écrits par cette étudiante, la dissertation de l’examen d’entrée à l’université et une nouvelle dissertation à partir du même sujet. L’analyse de ces faits révèle que, en raison de l’instauration de l’étudiante dans des nouvelles positions dans les instances d’enseignement où elle est insérée, sont produits des changements dans ces rapports à l’autre, à la langue qui comporte la culture, ce qui se reflète dans des nouvelles positions de locuteur dans le discours, en leur rendant possible de se constituer dans la double nature, individuelle et sociale, que le langage fonde chez l’homme. Le chemin entrepris dans ce travail permet de conclure qu’il devient possible, par le discours, de regarder avec l’Énonciation au-delà de l’énonciation. Voilà comment la dimension anthropologique du discours peut être entrevue dans la théorie du langage d’Émile Benveniste. / Esta tese, com base na teoria enunciativa de Émile Benveniste e na dimensão antropológica do discurso que dela se pode depreender, explora o modo como o aluno – pela passagem de uma instância de ensino a outra –, a partir da ocupação de uma nova posição na sociedade, revela uma renovada posição de locutor no discurso. Para desenvolver essa possibilidade de abordagem, propõe-se, primeiro, uma breve incursão em estudos do campo da Antropologia, a fim de elaborar uma noção não teórica de passagem que considera a mudança de um lugar social a outro. Em seguida, empreende-se um itinerário de leitura dos textos benvenistianos, tomando como guia o artigo Estrutura da língua e estrutura da sociedade (BENVENISTE, 1968/2006), o qual permite situar, pela inerente inclusão do falante em seu discurso, o indivíduo como participante na sociedade, enlaçando-o pela língua(gem). Levando em conta esse itinerário, elabora-se uma noção teórica de passagem que considera a indissociabilidade entre homem e linguagem e a relação mútua entre indivíduo e sociedade pela língua-discurso. Dos fundamentos teóricos que sustentam a proposta desta tese, passa-se aos fundamentos metodológicos, que viabilizam a análise dos fatos linguísticos, que consistem em relatos oriundos de duas interlocuções orais com uma aluna participante da oficina de Língua Portuguesa do Programa de Apoio à Graduação da Universidade Federal do Rio Grande do Sul e de dois textos escritos por essa aluna, a redação do Concurso Vestibular (UFRGS/2014) e uma nova redação a partir da mesma proposta do Vestibular. A análise desses fatos revela que, em virtude de a aluna instaurar-se em novas posições nas instâncias de ensino em que está inserida, produzem-se mudanças em suas relações com o outro e com a língua, que comporta a cultura, o que se reflete em novas posições de locutor no discurso, possibilitandolhe constituir-se na dupla natureza, individual e social, que a linguagem fundamenta no homem. O percurso empreendido neste trabalho permite concluir que se torna possível, pelo discurso, olhar com a Enunciação para além da enunciação, ou seja, olhar para as atividades significantes do homem na sociedade e para o modo como ele nela se situa na e pela linguagem. Eis como a dimensão antropológica do discurso pode ser entrevista na teoria da linguagem de Émile Benveniste.
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Em busca do espaço perdido? : um estudo do estatuto da noção de espaço em Émile Benveniste

Barboza, Gabriela January 2013 (has links)
Cette dissertation est consacrée à entreprendre une étude sur la notion d'espace dans les oeuvres Problèmes de Linguistique Générale I et II, d’Émile Benveniste. En raison de la constatation d'une lacune en ce qui concerne les études d’espace dans le champ d’action de l'énonciation au Brésil, et par le fait d’être Benveniste considéré comme responsable des études des notions de personne-temps-espace, il est urgent d'aborder la notion qui, selon Fiorin (2008), avait été peu étudié par le sémanticien syrien. En d'autres termes, il y a une manque observée en ce qui concerne le traitement de l'espace, un espace destiné à être rempli, dans une certaine mesure, avec cette enquête. Dans ce sens, l'objectif général de ce travail est de trouver l'espace de l'espace dans la théorie énonciative d'Émile Benveniste. Néanmoins, il y a encore cinq buts de caractère plus spécifique qui, dans la mesure où les chapitres sont développés, sont atteints. Ils sont les suivants: 1) montrer et décrire comment l'espace apparaît dans les études linguistiques au Brésil, en particulier dans les études grammaticales et les études spécifiques de la Linguistique de l'Énonciation, avec l’observation de la théorie linguistique qui tient sa réflexion, 2) déterminer dans quelle mesure l'absence d’études sur la notion-catégorie d’espace est tributaire de la supposée absence d'études dans l’oeuvre de celui qui est considéré comme responsable de la délimitation des notions de personne-temps-espace, le linguiste Émile Benveniste, 3) démontrer qu'il y a la présence d'études sur espace dans ses oeuvres; 4) observer et décrire le mode d'insertion de la réflexion sur l'espace dans le travail de Benveniste, 5) proposer un moyen de lire la configuration de la notion d'espace, de sorte à développer opérateurs de lecture et d'analyse de la notion. Par la compréhension de la nécessité d'une étude plus large sur l'espace que la recherche exclusive dans l’oeuvre benvenistienne, une enquête est développée dans les grammaires de langue portugaise et dans les revues scientifiques brésiliens sur les études linguistiques. À la suite, on part pour la problématisation de l'absence d'études sur l'espace et pour la recherche proprement des textes de Benveniste. À la recherche de la meilleure façon possible de définir les étapes de la dissertation sont explicités les critères pour le choix des documents de référence pour cette enquête. Après avoir choisi les textes, on va à la lecture et l'analyse d'extraits contenant des mots pertinents pour l'étude et, à partir de cela, on vérifie la mesure dans laquelle l'emploi de mots trouvés est liée à la construction énonciative benvenistienne. Une fois constatée la présence de la notion d'espace dans l’oeuvre du linguiste, on présente ses relations avec la notion du temps, au-delà de la mise en place de systématisations et de déplacements de lecture de l’espace. Enfin, on espère, avec cette enquête, présenter des contributions au champ de la Linguistique de l'Énonciation, d’une manière générale, et à la théorie de l'énonciation d'Émile Benveniste, en particulier, dans la mesure où on mentionne un thème pour l'instant rarement abordé par les chercheurs, mais d'une grande importance pour la consolidation de ce champ disciplinaire au Brésil. / Esta dissertação se dedica a empreender um estudo sobre a noção de espaço nas obras Problemas de Linguística Geral I e II, de Émile Benveniste. Devido à constatação de uma lacuna no que diz respeito aos estudos de espaço no âmbito enunciativo brasileiro, e pelo fato de Benveniste ser considerado o responsável pelos estudos das noções de pessoa-tempo-espaço, urge abordar a noção que, conforme Fiorin (2008), fora pouco estudada pelo semanticista sírio. Dito de outro modo, há uma falta observada no que tange ao tratamento do espaço, cujo espaço pretende-se preencher, em alguma medida, com esta investigação. Nesse sentido, o objetivo geral deste trabalho é o de encontrar o espaço do espaço na teoria enunciativa de Émile Benveniste. Não obstante, há ainda outros cinco objetivos, de caráter mais específico, e que, na medida em que os capítulos são desenvolvidos, são atendidos. São eles: 1) mostrar e descrever como o espaço comparece nos estudos linguísticos brasileiros, principalmente nos estudos gramaticais e nos estudos específicos de Linguística da Enunciação, com a observação da teoria linguística que sustenta sua reflexão; 2) verificar em que medida a falta de estudos sobre a noção-categoria de espaço é tributária da suposta falta de estudos desenvolvidos na obra de quem é considerado o responsável por delinear as noções de pessoa-tempo-espaço, o linguista Émile Benveniste; 3) demonstrar que há a presença de estudos sobre espaço na obra do autor; 4) observar e descrever o modo de inserção da reflexão sobre espaço em Benveniste; 5) propor um modo de leitura da configuração da noção de espaço, de modo a desenvolver operadores de leitura e de análise da noção. Por compreender a necessidade de uma pesquisa mais ampla relativa ao espaço do que a busca somente na obra benvenistiana, é desenvolvida uma investigação em gramáticas de língua portuguesa e em periódicos brasileiros no campo dos estudos linguísticos. Após isso, parte-se para a problematização da falta de estudos sobre espaço e para a pesquisa propriamente dos textos benvenistianos. Buscando definir os passos da dissertação, são explicitados os critérios de escolha dos textos-base para esta investigação. Com os textos escolhidos, passa-se à leitura de excertos que contenham palavras pertinentes ao estudo e, a partir disso, à análise com os operadores ideia e emprego para verificar em que medida o emprego das palavras encontradas está relacionado ao constructo enunciativo benvenistiano. Constatada a presença da noção de espaço na obra do linguista, apresenta-se relações dela com a noção de tempo, além do estabelecimento de leituras e deslocamentos de leitura do espaço, como a diferenciação de espaço topológico e espaço enunciativo e a sistematização de espaço DE e DA enunciação. Por fim, espera-se, com esta investigação, apresentar contribuições para o campo da Linguística da Enunciação, de modo geral, e da teoria da enunciação de Émile Benveniste, de modo específico, na medida em que se traz à baila uma temática por ora pouco abordada pelos estudiosos, mas de grande pertinência para a sedimentação desse campo disciplinar no Brasil.
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No limite do diálogo : eufemismo e enunciação em Émile Benveniste

Stumpf, Elisa Marchioro January 2017 (has links)
Cette recherche se propose de formuler, à partir de la perspective énonciative développée par Émile Benveniste, une conception d’euphémisme , phénomène linguistique généralement défini comme une forme d’atténuer une expression désagréable. Plus spécifiquement, on cherche à : a) réaliser une lecture de l’ouvrage benvenistien qui met en évidence la dimension anthropologique de sa théorie du langage ; b) analyser comment la problématique de l’euphémisme se présente chez le linguiste et l’associer aux réflexions sur l’énonciation et le dialogue menées par Benveniste ; c) démontrer comment l’euphémisme sert à aborder le rapport entre langue et culture à travers le biais de l’interdiction ; d) proposer une possibilité d’interprétation de l’euphémisme fondée sur la théorie de Benveniste. Pour y parvenir, on réalise une recherche bibliographique sur l’euphémisme qui synthétise les caractéristiques du phénomène communes à des approches diverses et qui atteste l’absence d’une perspective énonciative de traitement de la question. On procède aussi à une lecture des Problèmes de Linguistique Générale I et II et du Vocabulaire des Institutions Indo-Européenes qui compte sur les contributions de lecteurs de l’ouvrage benvenistien, parmi lesquels on détache Ono (2012, 2007), Flores (2017a, 2016, 2013, 2010) et Dessons (2006). Dans notre étude, on constate que l’approche de l’euphémisme chez Benveniste est en rapport avec la question de la blasphémie , du serment et de la performativité. On formule donc que l’euphémisme peut être considéré comme un mécanisme qui dit X et indique comment X atténue Y (le contenu interdit), en évoquant une notion Y donnée sans la désigner lorsqu’il mobilise des aspects non caractéristiques de Y. La caractérisation de la blasphémie et de l’euphémisme nous conduit à développer une réflexion sur comment les deux phénomènes se trouvent à la « limite du ‘dialogue’ » (BENVENISTE, 2006, p. 90). En outre, notre travail cherche à discuter ce que les euphémismes révèlent à propos du rapport entre langue, culture et l’homme, ce qui renforce la possibilité d’aborder les formes singulières par lesquelles l’homme se fait présent dans la langue à travers l’ouverture de la dimension anthropologique chez Benveniste. / A presente pesquisa busca formular, a partir da perspectiva enunciativa tal como desenvolvida por Émile Benveniste, uma concepção de eufemismo, fenômeno linguístico comumente definido como uma forma de atenuar uma expressão desagradável. Mais especificamente, procuramos: a) realizar uma leitura da obra benvenistiana que dê relevo à dimensão antropológica da sua teoria sobre a linguagem; b) analisar como a problemática do eufemismo se faz presente na obra do linguista e relacioná-la com as reflexões sobre enunciação e diálogo tecidas por Benveniste; c) demonstrar como o eufemismo serve para abordar a relação entre língua e cultura por meio do viés da interdição e d) propor uma possibilidade de interpretação do eufemismo com base na teoria de Benveniste. Para tanto, realizamos uma pesquisa de literatura sobre eufemismo, que sintetiza as características do fenômeno comuns a várias abordagens, bem como atesta a ausência de uma perspectiva enunciativa de tratamento da questão. Também foi empreendida uma leitura dos Problemas de Linguística Geral I e II e do Vocabulário das Instituições Indo-Europeias, que conta com as contribuições de leitores da obra benvenistiana, dentre os quais destacamos Ono (2012, 2007), Flores (2017a, 2016, 2013, 2010) e Dessons (2006). Em nosso estudo, constatamos que a abordagem do eufemismo em Benveniste está relacionada com a questão da blasfemia, do juramento e da performatividade. Formulamos, então, que o eufemismo pode ser considerado como um mecanismo que diz X e aponta para como X atenua Y (conteúdo interdito), evocando uma determinada noção Y sem designá-la, ao mobilizar aspectos não característicos de Y. A caracterização da blasfemia e da eufemia levou-nos a desenvolver uma reflexão sobre como ambos os fenômenos se encontram no “limite do ‘diálogo’” (BENVENISTE, 2006, p. 90). Além disso, nosso trabalho procurou discutir sobre o que os eufemismos revelam a respeito da relação entre língua, cultura e homem, o que reforça a possibilidade de abordar as formas singulares pelas quais o homem se faz presente na língua através da abertura da dimensão antropológica da obra de Benveniste.
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A experiência na e pela língua(gem) em testemunhos de povos ameríndios : a instauração de lugares enunciativos

Azevedo, Adelia Maria Evangelista January 2014 (has links)
La thèse «L’expérience dans et par la langue(langage) dans les témoignages des peuples amérindiens: l’instauration de lieux énonciatifs» propose de comprendre les lieux occupés par des sujets lorsque l’appropriation de la langue(langage), dans la situation de communication, de réalisation de l’Épreuve de Rédaction – Test d’accès à l’université pour les étudiants indigènes – 2012/COPERSE – UFRGS. Pour le parcours théorique de la thèse, nous avons faits des incursions aux idées de William D. Whitney et de Ferdinand de Saussure, principalement, en ce qui concerne la genèse des principes généraux de la Linguistique moderne, étant donné la nature du biais anthropologique inscrit dans les concepts de langue, liés aux faits humains. Le biais anthropologique de la Linguistique suit par les développements épistémologiques produits par Émile Benveniste, à travers l’étude des catégories de personnes, de temps et d’espace. Le linguiste français est dédié aux questions de signification dans et par le langage, dans l’interface entre la Linguistique et les autres sciences, en faveur de la Science générale de l’homme, afin de clarifier des problèmes de langue et de langage. En outre, il inaugure la Sémantique de la phrase, dans une époque où les linguistes se dédiaient à la Sémiotique. Les lectures théoriques basées sur les fondamentaux de l’énonciation, à la lumière des idées de Benveniste, et l’expérience de lecture des textes, produits par des indigènes, cela nous a donné la possibilité de penser sur une hypothèse pour la thèse: il y a un mode distinct d’écriture de la langue portugaise pour les peuples amérindiens. Pour la prouver, nous passons par la définition de culture; de forme et de sens dans la langue; nous nous tournons vers les concepts de trace, d’énonciation et de référence. Nous nous guidons dans le parcours théorique et méthodologique à partir de deux entrées dans la langue. La première entrée se fait par le locuteur à travers l’énonciation; et la seconde entrée concerne le chemin inverse à être parcouru par le linguiste lorsque l’analyse de temoignages résultants de l’usage de la langue vivante par les sujets. Nous avons choisi une production textuelle représentative, puisque la rédaction remplit les conditions nécessaires aux procédures de coupures d’analyses des témoignages des expériences de langue(langage) des peuples amérindiens. Les analyses des témoignages à partir des marques (inter)subjectives dans le langage indiquent l’existence de traces et des références dans et par la langue(langage). Ceux-ci sont des phénomènes responsables des mouvements de rétrospection et de prospection qui sont au coeur de l’énonciation, lorsque l’appropriation de la langue(langage) par le locuteur. Le passage de langue à discours fait ressortir le sujet hétérogène. Celui-ci est né de l’énonciation écrite, en L2, en langue portugaise, étant donné la nature de la langue dans la constitution du «je» et de l’instaurer par le rapport avec le «tu». Pour la lecture des «données», nous considérons les symbolismes résultants du perspectivisme des peuples amérindiens, en L1, langue maternelle. En confirmant ainsi l’existence d’une langue portugaise singulière, avec syntaxe et sémantique propre, dont les origines sont dans la diversité de la situation de communication. Nous sommes intéressés par l’étude des significations produites dans l’énonciation écrite des peuples amérindiens lorsque la diversité des relations interlocutives vécues en société. / A tese “A experiência na e pela língua(gem) em testemunhos de povos ameríndios: a instauração de lugares enunciativos” propõe compreender os lugares ocupados por sujeitos quando da apropriação da língua(gem), na situação comunicativa, de realização da Prova de Redação – Vestibular para Estudantes Indígenas – 2012∕COPERSE – UFRGS. Para o percurso teórico da tese realizamos incursões às ideias de William D. Whitney e de Ferdinand de Saussure, principalmente, no que diz respeito à gênese dos princípios gerais da Linguística moderna, dada a natureza do viés antropológico inscrito nos conceitos de língua, vinculados aos fatos humanos. O viés antropológico da Linguística segue por desdobramentos epistemológicos elaborados por Émile Benveniste, via estudo das categorias de pessoa, tempo e espaço. O linguista francês dedica-se às questões de significação na e pela linguagem, na interface entre a Linguística e as demais ciências, em prol da Ciência geral do homem, com vistas a elucidar problemáticas de língua e de linguagem. Além disso, inaugura a Semântica da frase, uma época que os linguistas voltavam-se à Semiótica. As leituras teóricas centradas nos fundamentos da enunciação, à luz das ideias benvenistianas, e a experiência de leitura dos textos, produzidos por indígenas, possibilitaram-nos pensar a respeito de uma hipótese para a tese: há um modo distinto de escrita da língua portuguesa para os povos ameríndios. Para comprová-la, percorremos a definição de cultura; de forma e sentido na língua; voltamo-nos aos conceitos de vestígio, enunciação e referência. Norteamo-nos no percurso teórico-metodológico a partir de duas entradas na língua. A primeira entrada dá-se pelo locutor por conta da enunciação; e, a segunda, diz respeito ao caminho inverso a ser percorrido pelo linguista quando da análise de testemunhos decorrentes do uso da língua viva pelos sujeitos. Selecionamos uma produção textual representativa, visto que essa reúne algumas condições pontuais aos procedimentos de recortes análises dos testemunhos das experiências de língua(gem) dos povos ameríndios. As análises dos testemunhos a partir das marcas (inter)subjetivas na linguagem apontam para a existência de vestígios e de referências na e pela língua(gem). Esses são fenômenos responsáveis pelos movimentos de retrospecção e prospecção que estão no centro da enunciação, quando da apropriação da língua(gem) pelo locutor. A passagem de língua a discurso faz emergir o sujeito heterogêneo. Este nasce da enunciação escrita, em L2, em língua portuguesa, dada a natureza da língua em constituir o “eu” e de instaurá-lo na relação com o “tu”. Além disso, consideramos para a leitura dos “dados” os simbolismos resultantes do perspectivismo dos povos ameríndios, em L1, língua materna. Confirmando, assim a existência de uma língua portuguesa singular com sintaxe e semântica própria, cujas origens estão na diversidade da situação comunicativa. Interessamo-nos pelo estudo das significações produzidas na enunciação escrita dos povos ameríndios quando da diversidade das relações interlocutivas vividas em sociedade. / The thesis “The experience in and by language in testimonies of Amerindian people: the establishment of enunciative places” proposes to understand the occupied places by subjects when the appropriation of the language, in communicative situation, of performing the essay examination – Entrance Examination to Indigenous Students – 2012/COPERSE – UFRGS. In relation to the theoretical pathway of the thesis, we realize incursions to William D. Whitney and Ferdinand de Saussure ideas, mainly, with regard to the genesis of the general principles of modern Linguistics, given the nature of the anthropological bias in the definitions of language, linked to the human facts. The anthropological bias of Linguistics follows by epistemological developments elaborated by Émile Benveniste throughout the categories of study of person, time and space. The French linguist dedicates to signification questions in and by language, in the interface between Linguistics and other sciences, in favor of the General Science of the Human, in order to clarify language problems. Besides, he starts the phrase Semantics, in a period in which linguists studied to Semiotics. The theoretical readings centered in the enunciation foundations, in the light of Benveniste’s ideas, and the reading experience of the texts, produced by indigenous, helped us to think concerning of a hypothesis to the thesis: Is there a distinct mode of Portuguese Language writing to the Amerindian people? To prove this question, we define culture; form and sense in the language; as well as trace, enunciation and reference. Our methodological-theoretical trajectory presents two entries in the language. The first one occurs by the locutor because of the enunciation; and the second one throughout the reverse way to be covered by the linguist when the analysis of testimonies due to the use of the living language by the subjects. We have selected just one representative textual production since the essay gathers the necessary conditions to the procedures of analysis cuttings of the testimonies of the experiencies of the Amerindian people language. The analysis of the testimonies from intersubjective marks in the language point to the existence of traces and of references in and by language. These are responsible phenomena by the moviments of retrospecting and prospecting that are in the center of the enunciation, when the appropriation of the language by the locutor. The language’s passage to the discourse appears the heterogenous subject. This emerges from the written enunciation in L2, in Portuguese Language, given the nature of the language in constituting the “I” and of establishing it by the complementarity relation to the “you” and to establish it in the relation with the “you”. Besides, we consider to the “data” reading, the resulting symbolisms of the Amerindian people perpectivism, in L1, mother tongue. Thus, we confirm the existence of a singular Portuguese Language with its own syntax and semantics, whose origins are in the diversity of the communicative situation. Also, we are interested in the study of the significations produced in the written enunciation of the Amerindian people when the diversity of the interlocutive relationships experienced in society.
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A sintagmatização-semantização : uma proposta de análise de texto

Mello, Vera Helena Dentee de January 2012 (has links)
Esta tese apresenta, com esteio na Teoria da Enunciação de Émile Benveniste, uma proposta de análise de textos que explora a relação entre a sintagmatização e a semantização nos planos analítico e global. Pretende-se responder à seguinte questão no desenvolvimento do trabalho: qual o papel e a abrangência da sintagmatização na promoção de sentidos, na singularidade de cada instância enunciativa? Para nortear a análise, são derivados da teoria benvenistiana cinco princípios teórico-metodológicos: (1) o texto é um índice global de subjetividade; (2) o texto cria referência; (3) o texto é produzido na imbricação entre forma e sentido; (4) o texto constitui um modo de ação do locutor sobre o alocutário; (5) uma análise translinguística do texto focaliza a relação entre os planos global e analítico. O trabalho situase, pois, na segunda via proposta por Benveniste na ultrapassagem da noção saussuriana do signo como princípio único: a análise translinguística, pela elaboração de uma metassemântica erigida sobre a semântica da enunciação. O desenvolvimento da análise de textos corrobora a hipótese de que, se os índices específicos apontam para os elementos do quadro enunciativo (eu-tu-aqui-agora), os procedimentos acessórios (sintagmatização) fazem emergir o sujeito que advém da enunciação, atestando a singularidade de cada ato enunciativo. Evidencia-se, na análise, que cada texto possui um mecanismo enunciativo particular, dependendo da forma como o locutor produz sentidos em uma dada relação interlocutiva: o primeiro tem como mecanismo estruturante a não pessoa; o segundo, a pessoa e o terceiro, o tempo. Conclui-se que é no rompimento da complexidade das formas – convivência e conivência das palavras e estruturas entre si – que se deve buscar o sentido. / Cette thèse présente, en appui sur la théorie de l’énonciation d’Emile Benveniste, une proposition pour l’analyse de texte qui explore la relation entre sémantisation et syntagmatisation sur les plans analytique et global. Au cours du développement du travail, notre intention est de répondre à la question suivante: quels sont le rôle et la portée de la syntagmatisation dans la promotion du sens, dans la singularité de chaque instance énonciative? A fin d’orienter l’analyse, sont dérivés de la théorie benvenistienne cinq principes théorique-méthodologiques: (1) le texte est un indice global de la subjectivité, (2) le texte crée des références, (3) le texte est produit dans l’imbrication de la forme et du sens; (4) le texte est un mode d'action du locuteur sur l’allocutaire; (5) une analyse translinguistique du texte se focalise sur la relation entre les plans global et analytique. Le travail se situe donc sur la deuxième voie proposée par Benveniste dans le dépassement de la notion saussurienne du signe en tant que principe unique: l'analyse translinguistique à travers l’élaboration d’une méta-sémantique construite sur la sémantique de l'énonciation. Le développement de l'analyse de textes corrobore l’hypothèse que, si les indices spécifiques pointent vers les éléments du cadre énonciatif (je-tu-ici-maintenant), les processus accessoires (syntagmatisation) font apparaître le sujet qui découle de l’énonciation, attestant la singularité de chaque acte énonciatif. Il ressort lors de l’analyse que chaque texte possède un mécanisme énonciatif particulier, selon la manière dont le locuteur produit des sens dans une relation interlocutive donnée: le premier possède comme mécanisme structurant la non-personne; le deuxième, la personne et le troisième, le temps. Nous concluons que c’est dans la rupture de la compléxité des formes – convivence e
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Enunciação e intersubjetividade : o que revela o ato de resumir?

Titello, Diego Vilanova January 2015 (has links)
Ce mémoire se consacre à explorer, sur la base de la Théorie de l‟Énonciation d‟Émile Benveniste, le traitement de l‟acte de résumer et, à travers celui-ci, de son produit – le texte du résumé tandis que discours/énoncé, en assumant, comme hypothèse principale, le fait que, au moyen de cet acte, le locuteur-apprenant instaure la subjectivité/intersubjectivité dans le discours et promeut sa compréhension du texte source. En d‟autres termes, on défend que, par l‟entremise de l‟acte de résumer, le locuteur exprime l‟écrite de sa lecture du texte source. Voici l‟expression de la subjectivité : il s‟agit d‟une lecture singulière, parmi d‟autres qui sont également possibles. En ce sens, cette recherche a pour objectif de répondre fondamentalement à trois questions, malgré le fait que des autres peuvent être dérivées au long du texte : premièrement, on questionne si, dans l‟opération de passage de la lecture d‟un article d‟opinion à l‟écrite d‟un résumé qui doit contempler les idées centrales présentées par le texte source, l‟apprenant-locuteur réalise seulement une « collage » d‟extraits du texte source ou, en effet, il s‟approprie du discours de l‟autre, en se constituant comme sujet dans ce processus ? Deuxièmement, on questionne si, dans l‟acte de résumer, l‟apprenant réussit à opérer la délimitation entre les références produites par le locuteur du texte source et les références produites par lui-même. Troisièmement, on questionne comme l‟intersubjectivité énonciative se constitue dans le résumé. À ces fins, on cherche, dans la Théorie Énonciative d‟Émile Benveniste, un cadre théorique qui ancre l‟acte de résumer des textes comme un acte d‟énonciation sur l‟autre énonciation, dont la réflexion permet qu‟on le pense comme une resémantisation du discours de l‟autre, c‟est-à-dire dans laquelle il y a un mouvement de retour au discours de l‟autre pour l‟énoncer à nouveau. Par cette conception, on passe à l‟analyse de deux faits énonciatifs (des résumés informatifs) sélectionnés à partir de l‟élaboration de principes théoriques et méthodologiques. Ces principes permettent qu‟on observe l‟interrelation entre les plans global et analytique et qu‟on conclue que, malgré les résumés choisis ressemblent quant à l‟idée générale dans le plan d‟une lecture globale, dans le plan analytique, à partir des resyntagmatisations, il est possible d‟appréhender la subjectivité d‟une expérience humaine de lecteur et producteur de textes à travers l‟inférence de mécanismes énonciatifs saillants dans chaque résumé.. En synthèse, la contribution de ce travail se concentre, par un côté, sur la pratique pédagogique en ce qui concerne l‟enseignement de l‟écrite de résumés dans l‟Université et dans l‟école et, par l‟autre côté, sur le développement des études d‟énonciation benvenistienne qui se consacrent à réfléchir sur les relations intrinsèques entre langue, culture, expérience humaine et subjectivité, comme on a essayé de développer, même que sommairement, ici. / Esta dissertação dedica-se a explorar, com esteio na Teoria da Enunciação de Émile Benveniste, o tratamento do ato de resumir e, através deste, do seu produto – o texto do resumo enquanto discurso/enunciado, assumindo, como principal hipótese, o fato de que, por meio desse ato, o locutor-aluno instancia a subjetividade/intersubjetividade no discurso e promove a sua compreensão do texto-base. Em outras palavras, defende-se que, por intermédio do ato de resumir, o locutor expressa a escrita de sua leitura do texto-base. Eis a expressão da subjetividade: trata-se de uma leitura singular, dentre outras que são igualmente possíveis. Neste sentido, esta pesquisa objetiva responder basicamente a três questionamentos, podendo ser outros derivados ao longo do texto: 1) Na operação de passagem da leitura de um artigo de opinião para a escrita de um resumo que deve contemplar as ideias centrais trazidas no texto-base, o locutor-aluno apenas realiza uma “colagem” de trechos do texto-base ou, de fato, se apropria do discurso do outro, constituindo-se como sujeito nesse processo? 2) O aluno consegue, no ato de resumir, operar a delimitação entre as referências produzidas pelo locutor do texto-base e as referências produzidas por ele próprio? e 3) Como se constitui a intersubjetividade enunciativa no resumo? Com esses propósitos, busca-se, na Teoria da Enunciação de Émile Benveniste, um quadro teórico que ancore o ato de resumir texto como um ato de enunciação sobre outra enunciação, cuja reflexão encaminha a pensá-lo como uma ressemantização do discurso alheio, ou seja, em que há um movimento de retorno ao discurso do outro para enunciá-lo novamente. Por essa concepção, passa-se à análise de dois fatos enunciativos (resumos informativos) por nós selecionados, a partir da elaboração de princípios teórico-metodológicos. Esses princípios nos permitem observar a inter-relação entre os planos global e analítico e concluir que, embora no plano de uma leitura global os resumos escolhidos se assemelhem quanto à ideia geral, no analítico, a partir das ressintagmatizações, é possível flagrar a subjetividade de uma experiência humana de leitor e escrevente por meio da depreensão de mecanismos enunciativos salientes em cada resumo. Em síntese, espera-se, com este trabalho, contribuir, por um lado, para a prática docente no que tange ao ensino da escrita de resumos na universidade e na escola e, por outro lado, para o desenvolvimento dos estudos de enunciação benvenistiana que se dediquem a refletir sobre as relações intrínsecas entre língua, cultura, experiência humana e subjetividade, como tentamos desenvolver, ainda que sumariamente, aqui.
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A sintagmatização-semantização : uma proposta de análise de texto

Mello, Vera Helena Dentee de January 2012 (has links)
Esta tese apresenta, com esteio na Teoria da Enunciação de Émile Benveniste, uma proposta de análise de textos que explora a relação entre a sintagmatização e a semantização nos planos analítico e global. Pretende-se responder à seguinte questão no desenvolvimento do trabalho: qual o papel e a abrangência da sintagmatização na promoção de sentidos, na singularidade de cada instância enunciativa? Para nortear a análise, são derivados da teoria benvenistiana cinco princípios teórico-metodológicos: (1) o texto é um índice global de subjetividade; (2) o texto cria referência; (3) o texto é produzido na imbricação entre forma e sentido; (4) o texto constitui um modo de ação do locutor sobre o alocutário; (5) uma análise translinguística do texto focaliza a relação entre os planos global e analítico. O trabalho situase, pois, na segunda via proposta por Benveniste na ultrapassagem da noção saussuriana do signo como princípio único: a análise translinguística, pela elaboração de uma metassemântica erigida sobre a semântica da enunciação. O desenvolvimento da análise de textos corrobora a hipótese de que, se os índices específicos apontam para os elementos do quadro enunciativo (eu-tu-aqui-agora), os procedimentos acessórios (sintagmatização) fazem emergir o sujeito que advém da enunciação, atestando a singularidade de cada ato enunciativo. Evidencia-se, na análise, que cada texto possui um mecanismo enunciativo particular, dependendo da forma como o locutor produz sentidos em uma dada relação interlocutiva: o primeiro tem como mecanismo estruturante a não pessoa; o segundo, a pessoa e o terceiro, o tempo. Conclui-se que é no rompimento da complexidade das formas – convivência e conivência das palavras e estruturas entre si – que se deve buscar o sentido. / Cette thèse présente, en appui sur la théorie de l’énonciation d’Emile Benveniste, une proposition pour l’analyse de texte qui explore la relation entre sémantisation et syntagmatisation sur les plans analytique et global. Au cours du développement du travail, notre intention est de répondre à la question suivante: quels sont le rôle et la portée de la syntagmatisation dans la promotion du sens, dans la singularité de chaque instance énonciative? A fin d’orienter l’analyse, sont dérivés de la théorie benvenistienne cinq principes théorique-méthodologiques: (1) le texte est un indice global de la subjectivité, (2) le texte crée des références, (3) le texte est produit dans l’imbrication de la forme et du sens; (4) le texte est un mode d'action du locuteur sur l’allocutaire; (5) une analyse translinguistique du texte se focalise sur la relation entre les plans global et analytique. Le travail se situe donc sur la deuxième voie proposée par Benveniste dans le dépassement de la notion saussurienne du signe en tant que principe unique: l'analyse translinguistique à travers l’élaboration d’une méta-sémantique construite sur la sémantique de l'énonciation. Le développement de l'analyse de textes corrobore l’hypothèse que, si les indices spécifiques pointent vers les éléments du cadre énonciatif (je-tu-ici-maintenant), les processus accessoires (syntagmatisation) font apparaître le sujet qui découle de l’énonciation, attestant la singularité de chaque acte énonciatif. Il ressort lors de l’analyse que chaque texte possède un mécanisme énonciatif particulier, selon la manière dont le locuteur produit des sens dans une relation interlocutive donnée: le premier possède comme mécanisme structurant la non-personne; le deuxième, la personne et le troisième, le temps. Nous concluons que c’est dans la rupture de la compléxité des formes – convivence e

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