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La genèse de The Souls of Black Folk : le chapitre initial de la vie intellectuelle de W. E. B. Du Bois, 1885-1903

Dufour-Lauzon, Émilie 08 1900 (has links)
En 1903, paraît le magnum opus de William Edward Burghardt Du Bois, The Souls of Black Folk. Ce dernier écrit cet ouvrage en poursuivant trois objectifs. Primo, il souhaite démontrer que Booker T. Washington et ses supporters font fausse route en défendant l’idée selon laquelle les Afro-américains pourront accéder à un avenir meilleur en échangeant leurs droits politiques contre des opportunités économiques. Secundo, Du Bois cherche à faire la lumière sur les talents distinctifs et les grandes réalisations de son peuple afin de convaincre les Blancs que les Noirs ne leur sont pas biologiquement ou moralement inférieurs et, par conséquent, que l’égalité raciale doit être totale et immédiate. Tertio, il veut persuader les Américains de devenir de meilleurs citoyens, en renouant avec les idéaux de leur République et en vivant en fonction de principes moraux élevés. L’écriture de Souls marque un tournant majeur dans la vie intellectuelle de son auteur, car il renonce à cette époque au discours conciliatoire qu’il avait tenu dans sa jeunesse. Les idées qu’il défend dans son livre ont germé quelques années plus tôt, au contact de certains de ses professeurs de l’Université de Berlin, d’Alexander Crummell et surtout, en effectuant une étude de terrain sur la communauté noire de Philadelphie. Du Bois réalise alors l’ampleur des injustices dont sont victimes les Noirs et contre lesquelles la bonne volonté et le travail acharné ne peuvent rien. / William Edward Burghardt Du Bois published The Souls of Black Folk in 1903. Du Bois pursued three different goals when he wrote his masterpiece. First, he argued that Booker T. Washington’s strategy of trading political rights for economic opportunities was not the best way to improve the condition of African Americans. Second, Du Bois highlighted the accomplishments and distinctive abilities of his people in order to undermine the pretended biological and moral superiority of Whites that often justified the pushback against equal rights for all. Third, Du Bois wished to inspire Americans to become better citizens by compelling his fellow countrymen to embrace the Founding Fathers’ ideals and higher moral standards. The writing of The Souls of Black Folk marks an important shift in Du Bois’ intellectual life because he recants the accommodationist rhetoric of his youth during this period. Some of the ideas introduced in The Souls of Black Folk can be traced back to the influence of Alexander Crummell and of Du Bois’ teachers at the University of Berlin. However, it is Du Bois’s field work in the black community of Philadelphia that made him realize both the degree of the inequalities faced by African Americans and the fact that hard work and enthusiasm are not enough to overcome such significant disparities.
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La stratégie sécuritaire des États-Unis dans la corne de l'Afrique depuis le 11 septembre 2001

Ral, Noëmi January 2008 (has links) (PDF)
Depuis le 11 septembre 2001, l'administration Bush a mis en place une stratégie sécuritaire controversée dans la Corne de l'Afrique (Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Somalie, Soudan). La stratégie vise à augmenter les capacités militaires de ses alliés, peu importe la nature de leur régime, et, simultanément, à renforcer la présence américaine dans la région pour contrer le terrorisme. Nous avons alors analysé la réinsertion de cette région dans le discours de la menace américain en ayant recours à plusieurs concepts issus de l'approche constructiviste critique. Plus spécifiquement, nous nous sommes demandé de quelles pratiques représentationnelles cette stratégie avait émergé. Afin de fournir des éléments de réponse à cette question, nous avons étudié les représentations des États-Unis, du système international et de la Corne de l'Afrique qui sont apparues dans les discours américains après le 11 septembre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Politique étrangère des États-Unis, Corne de l'Afrique, Guerre contre le terrorisme, Analyse constructiviste critique.
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Le discours de la guerre de George W. Bush depuis les attentats du 11 septembre 2001 : une symbiose entre «volonté divine» et «nécessités» du temps

Cassabois, Yohane January 2006 (has links) (PDF)
Le présent essai critique analyse le discours belliciste que le Président américain formule depuis les attentats du 11 septembre 2001. Suite à la gravité des attaques, George W. BUSH a mis en place un discours plus radical. Présentant la guerre contre le terrorisme comme une lutte historique entre le Bien et le Mal découlant de desseins providentiels, il glorifie la force et la cohésion nationale, tout en prônant une solidarité planétaire. Mêlant, dans ses interventions, le vocabulaire de la religion à celui de l'urgence face à un péril grandissant, il a construit un langage belliciste singulier. Et, parce que cette technique discursive s'articule autour de thèmes traditionnellement chers aux États-Unis, elle se dessine, du moins à l'échelon national, comme une stratégie quasiment inébranlable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Discours, George W. BUSH, 11 Septembre 2001, États-Unis, Manichéisme, Dieu, Terrorisme, Guerre, Sécurité.
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De l'inadaptation à la réadaptation à l'ère des conflits polycentriques : le corps des fusiliers marins en Irak (2003-2008)

Munger, Sylvain January 2010 (has links) (PDF)
En Irak et en Afghanistan, les Américains croyaient pouvoir appliquer le modèle du stand off (tir de sécurité à distance), une « culture du ciblage » conçu contre un ennemi perçu comme un ensemble de cibles dépourvues d'intelligence à détruire. Suite à ces demi-résultats de succès tactique et d'échecs stratégiques, l'Amérique se retrouve piégée, incapable d'engendrer un ordre nouveau fidèle à ses ambitions de départ: l'Irak est occupé sans être contrôlé. Le fantasme de conduire une guerre sans s'y engager se voit donc lourdement ébranlé, on doit se rendre à l'évidence: l'autre aussi est intelligent. Cette nouvelle réalité amène son flot de re-conceptualisation des définitions classiques de termes comme Guerre, Champ de Bataille, Puissance, Victoire et Ennemis. L'objectif de ce mémoire est d'expliquer les mauvaises décisions stratégiques qui ont été prises au tout début de l'occupation irakienne tout en essayant de comprendre pourquoi il y a eu un changement de cap en cours de route. Pour ce faire, nous allons examiner comment les stratégies (et les organisations) militaires employées sur le terrain pouvaient « construire » des comportements aux effets négatifs ou positifs à l'égard de la population irakienne. En outre, le succès ou l'échec d'une armée d'occupation dépendra en grande partie de sa capacité à se légitimer auprès des populations locales et à isoler les groupes armés résistants, rebelles ou insurgés. Cette capacité, nous allons soutenir que les Fusiliers Marins des États-Unis (USMC-US Marine Corp's) la possèdent. Ceux-ci donnent un exemple d'adaptation organisationnelle et de versatilité tactique à l'ère des conflits décentralisés. En effet, d'une bande désorganisée s'apparentant presque à des bandits de grand chemin qu'ils étaient à l'origine, les Marines, forgés par leur indépendance face au danger, par leur obsession de demeurer les meilleurs et leur paranoïa face à la possibilité omniprésente de perdre ce prestigieux titre, sont devenus la force d'élite de la plus puissante des armées. Ceci fait qu'ils sont arrivés en Irak en ayant une philosophie différente de celle partagée par leurs confrères des autres services. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Irak, Organisations militaires, Culture stratégique, Culture organisationnelle.
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Le comité Dies (Special house committee on un-american activities) et son regard sur les mouvements d'extrême droite américains : 1938-1944

Wingender, Maxime January 2010 (has links) (PDF)
Le 26 mai 1938, le Congrès américain mettait sur pied la Special House Committee on Un-American Activities (SCUAA), mieux connu sous le sobriquet du comité Dies. Tout au long de son mandat, de 1938 à 1944, ce comité développait des méthodes d'enquêtes inquisitoires. Il a été par ailleurs le prédécesseur du HUAC du temps de l'après-guerre. Le comité Dies demeure à ce jour un sujet de controverse. Puis, l'historiographie, qui est peu volumineuse et vieillissante, porte un intérêt particulier sur l'acharnement du Comité à s'attaquer au New Deal et au communisme. Pourtant, il y a eu certes des enquêtes menées par la commission Dies sur les mouvements d'extrême droite. Or, bien que les enquêtes sur les mouvements de droite radicaux auraient été moins bien préparées et beaucoup plus aléatoires que celles effectuées contre la subversion de gauche, il est utile et pertinent d'étudier plus en profondeur le rapport entre le comité Dies et les mouvements d'extrême droite. Entre autres, parce qu'il a été l'une des premières commissions américaines à dresser un portrait de l'extrême droite aux États-Unis. Il a été notamment l'une des seules instances gouvernementales de l'époque à dévoiler publiquement des informations sur l'extrême droite «étrangère» et nativiste. Ce mémoire propose donc un examen des informations mise à jour par le comité Dies sur l'extrême droite. Celles-ci ont amené une certaine conscience publique de la nature des groupes de droite radicaux et de tendances fascistes aux États-Unis. Cette recherche apporte une large contribution à l'historiographie sur le comité Dies en s'attardant à une problématique: quels sont les éléments qui ont été exposés par le comité Dies sur l'extrême droite «étrangère» et nativiste? Quels sont les facteurs qui ont poussé le SCUAA à enquêter sur la droite radicale américaine, et quels en ont été les conséquences et les résultats? Cette étude s'attarde aux distinctions du regard du comité Dies envers les mouvements nativistes (Christian Front, Ku Klux Klan, etc.) et étrangers (German-American Bund, fascisme italien, extrême droite japonaise, etc.). En outre, nous examinons de quelles façons ce regard et les idéologies de la commission Dies ont évolué à travers son contexte national et international. Nous croyons par exemple que les tensions des années 1930, le contexte de la Seconde Guerre mondiale et la course politique de Martin Dies, directeur du SCUAA, ont eu des répercussions notoires. Notre hypothèse démontre que le comité Dies a eu, à certains égards, un parti pris pour l'extrême droite américaine au détriment de la menace subversive de gauche. Au même titre que le communisme, c'est l'influence étrangère sur la droite radicale qui semblait perturber le comité Dies. Toutefois, il faut ajouter à cette hypothèse que des éléments politiques, économiques et sociaux ont pu nuancer à la fois les enquêtes effectuées et le regard de la commission Dies sur l'extrême droite. Enfin, cette recherche permet de déceler le manque de souci et d'intérêt de certaines instances politiques et de la population américaine pour le fascisme. Il semble à cet effet que des pressions de toutes sortes ont été nécessaires pour que le comité Dies se tourne véritablement contre les mouvements de droite radicaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dies Committee, Special Committee on Un-American Activities, Politique américaine, Fascisme, Nazisme, Extrême droite, Nativisme, États-Unis.
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La guerre en Afghanistan : l'impact des manoeuvres de palais

Keays, Jason 02 1900 (has links) (PDF)
À travers un cadre poststructuraliste, ce mémoire cherche à évaluer l'impact sur la durée et l'ampleur de la guerre en Afghanistan du discours de contre-insurrection (COIN) ainsi que celui des « manœuvres de palais » entrepris par des penseurs stratégiques influents au sein des Forces armées américaines dans la période 2008-2011. Nous verrons qu'au sein des institutions américaines de la sécurité nationale, il existe deux doctrines en compétition parmi les penseurs stratégiques : celle du contre-terrorisme, et celle plus récente de contre-insurrection. Chacune d'entre-elle propose une méthode différente pour faire la guerre en Afghanistan. Par une série de manœuvres de palais, c'est-à-dire des actions entreprises au sein des institutions du pouvoir afin d'influencer les décideurs, les promoteurs de la doctrine de contre-insurrection on progressivement réussit à faire appliquer leur doctrine en Afghanistan, avec comme conséquences, un accroissement de la présence militaire dans ce pays, et une hausse marqué de la violence. Pour le démontrer, nous procéderons d'une part à une mise en contexte afin de tracer l'origine de cette guerre et une généalogie qui permet de comprendre le régime de vérité qui structure les discours de ces penseurs stratégiques. D'autre part, nous évaluons le déroulement de trois séries de manœuvres de palais décisives : celles qui ont eu lieu pendant les trois premiers mois de la présidence d'Obama; celles de l'été 2009; et celles qui se sont produits pendant l'été et l'automne 2010. À travers ce récit, nous verrons en détails les conséquences de ces manœuvres. ______________________________________________________________________________
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L'uchronie américaine post-11 septembre : un imaginaire du morcellement

Mayo-Martin, Benjamin 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif de rendre compte des thèmes dominants du genre uchronique dans ses manifestations contemporaines aux États-Unis. Le premier chapitre se consacre à la genèse et à l'évolution de l'uchronie. Nous y exposons les différentes définitions du terme en confrontant les multiples visions de l'uchronie tirées des essais sur le sujet. C'est également le lieu où l'on verra les acceptions liminaires du mot et où nous nous positionnerons à travers ses nombreuses définitions afin d'établir un lexique qui permettra d'analyser les différentes œuvres à l'étude. Le second chapitre s'arrête sur le roman Man in the Dark de Paul Auster. Nous y mettons à l'épreuve les définitions issues du premier chapitre et nous y soulignons les passages clés du récit uchronique. Nous identifions les leviers narratifs propres au genre, analysons les différentes thématiques abordées et élaborons une lecture qui met en relief la vision politique qui transpire de l'œuvre. Le troisième chapitre aborde par le biais de la guerre culturelle qui sévit actuellement aux États-Unis, deux autres œuvres uchroniques. Nous y faisons d'abord l'histoire du terme de guerre culturelle (culture war) et élaborons sur la notion de polarisation idéologique qui en découle. Nous constatons que ce message d'abord et avant tout politique se retrouve tant dans le roman graphique DMZ de Brian Wood que dans la trilogie Assassin de Robert Ferrigno, œuvres soumises à l'étude. Les leviers uchroniques de ces deux œuvres sont repérés et les effets de lecture suscités sont analysés par l'entremise de la théorie sur le suspense élaborée par Raphaël Baroni et de celle sur la science-fiction avancée par Irène Langlet. Nous y révélons les thèmes que se partagent les deux œuvres. Pour finir, nous établissons une relation entre le climat politique qui prévaut actuellement aux États-Unis et ces œuvres qui réinventent des événements historiques fondamentaux dans la représentation que les États-Uniens ont d'eux-mêmes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Uchronie, littérature américaine, post-11 septembre, polarisation idéologique, Paul Auster, Brian Wood, Robert Ferrigno.
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La conversation républicaine, sine qua non de la démocratie américaine, première victime de la guerre au terrorisme

André, Marie-Kettlie 03 1900 (has links) (PDF)
Se présentant comme une démocratie modèle fondée sur un contrat sans cesse renégocié au travers de la conversation républicaine, les États-Unis se sont dotés d'un système politique respectueux des droits de la personne et garant des libertés civiles dans tous les secteurs d'expression sociale. Ce régime, imparfait à sa naissance, a progressé de façon lente, mais constante. Même à la fin du XXe siècle, il n'avait pas encore atteint son plein épanouissement. La démocratie américaine reste perfectible! Bien sûr, des forces restreignent la réalisation du projet initial. Même si, dès 1789, elle a permis d'élaborer la Constitution et, plus tard, ses principaux amendements, la conversation républicaine, SINE QUA NON de la démocratie, n'a jamais pu fonctionner pleinement. L'exclusion d'importantes parties de la population (infortunés, minorités ethniques, femmes) donne une idée des lacunes qu'elle a plus ou moins comblées avec le temps. Déjà limitée en temps de paix, durant les conflits, la conversation républicaine est confrontée à des « mesures de guerre » porteuses de censure et d'autres procédures transformant la communication en propagande et l'information en désinformation. Propagande et désinformation promeuvent alors les intérêts des élites politiques et économiques. La guerre ralentit donc considérablement la mise en pratique des idéaux et elle entraîne même la régression de ce régime. Ces constats de ralentissement, d'arrêts ou de reculs nous interpellent sur la place de la pratique démocratique aux États-Unis. Nous nous sommes demandée si ce pays, très souvent en guerre, s'est effectivement doté d'une démocratie dont le fonctionnement et la progression normale auraient été malencontreusement stoppés par de nombreux épisodes guerriers ou si, au contraire, le recours récurrent aux mesures de guerre porteuses d'entraves au bon fonctionnement de la conversation républicaine n'est pas, finalement, le scénario rêvé par l'Establishment pour faciliter et rendre incontestable, la gestion efficace du système économique et financier dont cette puissance mondiale est devenue le champion? Pour répondre à cette question, nous avons suivi une approche chronologique qui nous permet de procéder à une analyse des faits et des idéologies qui ont légitimé les guerres. Nous avons étudié les épisodes guerriers qu'ont connus les États-Unis, de la Révolution de 1776 aux conflits locaux qui ont failli « faire éclater » la « guerre froide ». Évidemment, nous avons particulièrement insisté sur la « guerre au terrorisme » menée par Georges W. Bush, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Nous en arrivons à croire qu'en lançant cette Guerre, le Président des États-Unis, conseillé par les Néoconservateurs, a contraint les Américains à abandonner leur idéal de « conversation républicaine ». L'examen précis du contexte de la guerre au terrorisme étaye notre hypothèse. Il souligne le caractère instrumental de cette guerre, et rend compte ainsi de l'impraticabilité de « la conversation républicaine ». Pour garantir la pratique efficace du capitalisme sauvage, l'idéal de « conversation républicaine » a été transformé en un simple outil de propagande, un symbole publicitaire, un thème central de campagne de relations publiques! Nous concluons en soulignant que la guerre au terrorisme dans laquelle Bush a précipité les États-Unis a un impact considérable sur la façon d'interpréter l'histoire de cette grande puissance. Loin d'être « une grande démocratie » temporairement malmenée par quelques conflits, depuis la guerre au terrorisme, nous percevons l'histoire de ce pays comme celle d'une oligarchie qui ne peut fonctionner efficacement que dans un état de guerre permanente où l'idéal démocratique de « conversation républicaine » est remplacé par celui de l'American way of life, sorte de culte de la consommation propice à l'enrichissement des managers et des financiers américains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Communication, États-Unis, espace public, guerre, guerre au terrorisme, démocratie, conversation républicaine, censure, désinformation, répression, sceau de secret, secret d'État, propagande, sécurité nationale, intérêts public et national, Destinée Manifeste, pragmatisme managérial de Thayer-Ravault, instrumentalisme de Habermas.
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La perception de l’ennemi japonais dans les médias écrits américains pendant la Deuxième Guerre mondiale

Ménard, Émilie 04 1900 (has links)
Ce mémoire offre un résumé de l’état de la recherche quant à la perception des Japonais et de l’ennemi japonais aux États-Unis avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il en ressort que la question plus spécifique du traitement réservé à l’ennemi japonais et à la responsabilité des actions de guerre perpétrées par celui-ci dans les journaux américains mérite d’être approfondie. L’analyse des articles publiés dans les trois mois suivant l’attaque japonaise de Pearl Harbour et précédant la fin officielle de la guerre dans trois grands périodiques américains de l’époque suggère que ceux-ci offrirent un traitement de l’ennemi japonais similaire à celui présent dans l’ensemble des autres média américains de l’époque, mais que ce traitement est généralement plus nuancé et éclaté dans les trois mois précédant la fin de la guerre. Certaines dissensions importantes peuvent y être constatée quant à la question de la responsabilité des actions de guerre japonaises entre les périodiques, ce qui suggère l’existence de points de vue, de valeurs et de perceptions différentes des Japonais aux États-Unis pendant la Deuxième Guerre mondiale. / This master’s thesis offers a summary of the state of research on the perception of the Japanese enemy in the United States before and during World War II which reveals that the question of the American newspapers’ treatment of the Japanese enemy and of who is accountable for Japan’s actions during the war deserves more attention. An analysis of the articles published in three major American newspapers in the three months following the Japanese attack on Pearl Harbour and preceding the official end of the war suggests that the American newspapers presented the Japanese enemy in a light similar to that of the other media. However, this treatment of the Japanese and the Japanese enemy tended to be more nuanced and varied in the three months preceding the end of the war as important dissensions appeared between the newspapers about the accountability of Japan’s war actions, which suggests the existence of different values and perceptions of the Japanese people in general within the United States.
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Mesure de la productivité pour les secteurs manufacturiers canadiens et américains

Maalouf, Yann-Alexandre 04 1900 (has links) (PDF)
Ce travail étudie l'évolution de la productivité des sous-secteurs manufacturiers canadiens et américains à partir de 1947. De par son rôle sur la croissance économique ainsi que sur le niveau de vie des travailleurs, son importance est capitale pour combattre le vieillissement de la population ainsi que de faire face avec succès à l'intégration toujours plus grande de l'économie mondiale. Pour ce faire, nous utilisons l'approche duale tel que développée par Caves et al (1982) ainsi que Diewert (1982), et qui requiert que l'on spécifie une fonction de coût. Afin de respecter les contraintes du modèle, nous avons choisi une forme à mi-chemin entre la translog et la Cobb-Douglas, dont nous estimons les paramètres à partir de la méthode des moindres carrés généralisés pour un système apparemment non relié sous la forme itérée, également connue sous le nom de Zelner itéré. Dans un second temps, grâce à une régression de moindre carré ordinaire, nous observerons l'impact qu'ils ont subi suite à la signature des grands accords de libre-échange nord-américain, soit l'ALE et I'ALÉNA. L'analyse de nos résultats démontrent, comme nous nous y attendons, une grande diversité de résultats tout dépendant du sous-secteur et pays choisis. Mais globalement, il semble que le Canada en ait plus profité que les États-Unis, et que ces derniers semblent être considérablement desservis par l'extension de l'ALE avec le Mexique. ______________________________________________________________________________

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