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Environnement, mésologie et politique

Pigeon, Louis-Étienne 19 April 2018 (has links)
Depuis les trente dernières années, le champ d'étude de l'éthique de l'environnement est en construction constante. La situation mondiale actuelle, caractérisée par des problématiques environnementales à la fois locales et globales, amène les philosophes à penser la relation éthique de l'être humain à la nature. Envisagée comme un questionnement sur la valeur de la nature, ou sur nos obligations envers elle, l'éthique de l'environnement cherche à offrir des solutions à ces problèmes qui concernent autant la pollution, la perte de biodiversité que la transformation de la nature et de l'être humain. Cette thèse vise à mettre en lumière l'influence structurante de la dichotomie nature-culture dans la philosophie moderne de l'éthique de l'environnement et d'y opposer une méthode de réflexion qui se construit hors de ce cadre dichotomique. En effet, un grand nombre des problèmes environnementaux semblent provenir de la société moderne elle-même et de ses pratiques techniques appliquées dans la nature, lesquelles sont tributaires d'une vision dichotomique du monde. Dans la pensée moderne, le monde est conceptualisé en sphères autonomes que sont la nature et la culture. Le concept de milieu humain est le point de départ d'une philosophie pensée en termes relationnels qui permet de poser des problématiques environnementales et tout autant culturelles, éthiques et politiques en échappant aux catégories dichotomiques de la pensée moderne. Le milieu étant l'entité relationnelle émergeante de la rencontre entre la nature et la culture, il permet d'ouvrir des possibilités de concevoir une éthique de l'environnement qui incorpore les sphères de la nature et de la culture dans une pensée qui se déploie autant en termes éthiques que politiques.
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Le wilderness et le paysage comme fondements des principes environnementaux du monde occidental contemporain : l'exemple des aires protégées américaines et françaises

Gagnon, Gilles 29 April 2021 (has links)
L'éthique de l'environnement gagnerait à comprendre LES VISIONS de la nature des hommes modernes occidentaux pour réaliser comment celles-ci déterminent leurs actions. J'ai donc voulu explorer les fondements culturels de notre agir sur terre. Par une mise en situation, une analyse théorique et l'expérience directe des lieux, j'ai réfléchi sur deux concepts incontournables dans les débats sur l'environnement: le wilderness américain et le paysage français. La nature wilderness s'appréhende d'abord comme menaçante pour glisser ensuite vers une perception romantique. Sa gestion balance entre la domestication (qui valorise les êtres humains) ou l'admiration (qui valorise la nature) d'un espace non-organisé et extérieur à l'homme. La nature paysage se comprend davantage comme le milieu entre l'humanité et la nature. Sa gestion tient compte de ces deux entités qui se déterminent mutuellement. Finalement, comme la notion de Nature admet peut de consensus parmi ces deux nations, il semble difficile d'établir une seule éthique.
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La gestion des déchets par les sociétés industrielles au regard de la problématique environnementale : enjeux éthiques, sociaux et politiques / Environment and waste management in industrialized societies : ethical, social and political implications

Larroque, Claire 20 November 2017 (has links)
Cette thèse examine les questions éthiques, sociales et politiques posées par la gestion des déchets mise en place par les sociétés industrielles. La réflexion prend son point de départ dans le constat qu’en philosophie l’analyse de la gestion des déchets se limite à une approche symbolique des rapports que nous entretenons avec eux. Il s’agit de montrer qu’une telle approche occulte l’arrière-plan politique et social du problème et qu’elle ne fait pas de la gestion des déchets l’objet d’un questionnement sur le rapport entre l’homme et la nature, reléguant l’enjeu environnemental posé par les déchets au domaine technique. Ce travail propose de dépasser la logique dualiste selon laquelle il reviendrait aux techniciens de prendre en charge le traitement physique des déchets et aux philosophes de s’occuper de l’examen d’une signification symbolique (intrasociale). Il s’agit de démontrer que loin d’être circonscrite à la sphère technico-économique, la gestion des déchets par les sociétés industrielles est en interaction permanente avec le monde social et soulève des problèmes de justice. Dans cette perspective, le problème environnemental soulevé par les déchets ne peut être saisi que si l’on adopte une conception de la nature comme communauté : les déchets en atteignant (de façon inégale) l'environnement des populations affectent également celles-ci parce qu'elles entretiennent avec lui une relation d’interdépendance. Afin de déterminer les principes normatifs d’une justice détritique et de penser une juste gestion des déchets, la thèse soutient alors une conception culturelle des inégalités environnementales. / This thesis aims at examining the ethical, social and political issues raised by waste management of industrialized societies. Philosophical analyses of waste management generally adopt a symbolic approach that tends, in one hand, to ignore political and social issues and, on the other hand, to disregard the human-nature relation since environmental issues of waste management are limited to technical sphere. Yet, I suggest that this dual approach must be criticized and question the idea that technicians should deal with the waste treatment while philosophers (or sociologists) should only considerer the symbolic significance. This work argues that waste management of industrialized societies is not only a technical issue since its continuously in relation with the social sphere and among other things raises issues of justice. In this regard, I support that the environmental issue caused by waste management can only be grasped if we assume a conception of nature as community: when wastes affect (unevenly) the environment in which people live, wastes also have an impact on the populations because people nurture interdependent relationship with their environment. Once this has been established, I demonstrate that a cultural vision of environmental inequalities should be defended in order to identify and determine normative principles of waste justice.
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Résilience urbaine et gestion des espaces protégés : le cas exploratoire de Banff, une ville dans un parc national

Duchesneau, Léonard 05 1900 (has links)
Le parc national Banff, joyau du réseau de Parcs Canada, est l’objet d’une anomalie : il contient une ville à l’intérieur même de ses frontières. Si, au moment de la création de Banff, les gestionnaires du parc jugeaient le développement urbain compatible avec ces espaces protégés, depuis les années 1980, leur priorité est passée à la protection de la nature. Bien que la Loi sur les parcs nationaux du Canada prévoit que les parcs ont une double fonction, soit l’utilisation par le public et la protection pour les générations futures, le principe de l’intégrité écologique impose un impératif juridique et moral à ce dernier aspect. Dès lors, on imposa à la ville de Banff d’importantes limites à son développement en accord avec le principe d’absence d’effets nuisibles sur l’environnement, parmi lesquelles le plafonnement de sa population à 8000 habitants, la limitation de son périmètre urbain à 3,93 km2, ainsi que sa superficie commerciale plafonnée à 10 %. Il semble ainsi que la ville et le parc national ont une relation d’interdépendance unique, évoluant en fonction de la succession des paradigmes environnementaux. En ajoutant la résilience urbaine à l’équation, nous chercherons à comprendre comment ce concept peut sous-tendre de manière durable la définition du rapport dynamique entre la ville de Banff et les écosystèmes du parc. Ce mémoire sera donc l’occasion d’étayer les multiples politiques de protection de la nature en vigueur à Banff à travers une étude de cas exploratoire, puis de l’interpréter en fonction des différentes éthiques de l’environnement et à travers la théorie de la résilience urbaine. À cet égard, les politiques de protection de la nature seront évaluées en fonction de critères de résilience urbaine identifiés dans la littérature scientifique. / Banff National Park, Parks Canada's jewel, is characterized by a peculiar anomaly: it contains a small town within its boundaries. While at the time of Banff's creation, park managers considered urban development compatible with these protected areas, since the 1980s, their priority then switched to nature protection. Although the Canada National Parks Act states that parks have a dual function of public use and protection for future generations, the principle of ecological integrity places a legal and moral imperative on the latter. As a result, the town of Banff was subject to significant limitations on its development consistent with the “no net negative environmental impact” principle, including a population cap of 8,000, a town perimeter limit of 3.93 km2, and a commercial land area limit of 10%. It thus seems that the town and the national park have a unique interdependent relationship, evolving according to the succession of environmental paradigms. By adding urban resilience to the equation, we will seek to understand how this concept can sustainably underpin the definition of the dynamic relationship between the town of Banff and the park’s ecosystems. This master’s thesis will therefore be an opportunity to identify the multiple nature protection policies enforced in Banff through an exploratory case study, then to interpret it according to the different environmental ethics and through the urban resilience theory. Nature protection policies will also be evaluated according to the urban resilience criteria found in the literature on the subject.
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Le concept de responsabilité dans les problématiques environnementales

Fortin, Willem 21 February 2021 (has links)
Ce mémoire porte sur la notion de responsabilité. Le constat initial est que l'humanité exerce une pression de plus en plus grande sur l'environnement en raison des récentes avancées technologiques dont il dispose. Les éthiques traditionnelles ne semblent pas être en mesure d'apporter une solution satisfaisante à la crise de l'environnement, d'où la recherche d'une nouvelle éthique. Deux conceptions modernes de la responsabilité de l'homme vis-à-vis de l'environnement sont examinées dans la première partie de ce mémoire: la responsabilité déontologique fondée ontologiquement de Hans Jonas et l'utilitarisme positif de Dieter Birnbacher. Dans la seconde partie, on examine les conséquences à un niveau politique de chacune d'entre elles, en prenant soin de faire ressortir leurs limites respectives. La dernière partie du mémoire permet de faire le lien entre la théorie et la pratique puisque les résultats d'une recherche menée sur le terrain chez des producteurs de porcs y sont exposés. La recherche porte sur le rapport de l'homme à son environnement et a été menée de la région de la Beauce.
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La responsabilité humaine en environnement : l'exemple des forêts boréales du Québec

Poulin, Anick 11 April 2018 (has links)
Depuis plusieurs décennies, nombre d'experts dans divers champs du savoir ont émis des avis convergents concernant l'état des ressources planétaires. Le verdict rendu : le mode de vie et de consommation occidental est abusif. Il a considérablement fragilisé et dégradé la biodiversité de la planète. La déforestation à travers le monde et au Québec en est un exemple. Or, peu d'actions susceptibles de changer radicalement la situation ont été mises sur pied. Pourquoi un tel constat, en dépit des avertissements? Ce mémoire de maîtrise cherche à montrer que les problèmes environnementaux soulèvent des questionnements éthiques. Si l'humanité est soumise à une obligation morale de responsabilité envers la nature et les générations futures, sur quoi repose ce devoir? Hans Jonas s'est penché sur ce problème épineux et a tenté de fonder cette obligation de responsabilité dans une métaphysique de l'être. À la lumière de sa réflexion, nous avons examiné si le gouvernement québécois a fait preuve, au cours du dernier siècle, de responsabilité dans la gestion de notre patrimoine forestier.
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Une éthique de la gestion des déchets : du modèle technocratique au modèle démocratique

Larroque, Claire 18 May 2018 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval Québec, Canada et Université Paris 1, Panthéon Sorbonne Paris, France / Cette thèse examine les questions éthiques, sociales et politiques posées par la gestion des déchets mise en place par les sociétés industrielles. La réflexion prend son point de départ dans le constat qu’en philosophie l’analyse de la gestion des déchets se limite à une approche symbolique des rapports que nous entretenons avec eux. Il s’agit de montrer qu’une telle approche occulte l’arrière-plan politique et social du problème et qu’elle ne fait pas de la gestion des déchets l’objet d’un questionnement sur le rapport entre l’homme et la nature, reléguant l’enjeu environnemental posé par les déchets au domaine technique. Ce travail propose de dépasser la logique dualiste selon laquelle il reviendrait aux techniciens de prendre en charge le traitement physique des déchets et aux philosophes de s’occuper de l’examen d’une signification symbolique (intrasociale). Il s’agit de démontrer que loin d’être circonscrite à la sphère technico-économique, la gestion des déchets par les sociétés industrielles est en interaction permanente avec le monde social et soulève des problèmes de justice. Dans cette perspective, le problème environnemental soulevé par les déchets ne peut être saisi que si l’on adopte une conception de la nature comme communauté : les déchets en atteignant (de façon inégale) l'environnement des populations affectent également celles-ci parce qu'elles entretiennent avec lui une relation d’interdépendance. Afin de déterminer les principes normatifs d’une justice détritique et de penser une juste gestion des déchets, la thèse soutient alors une conception culturelle des inégalités environnementales. / This thesis aims at examining the ethical, social and political issues raised by waste management of industrialized societies. Philosophical analyses of waste management generally adopt a symbolic approach that tends, in one hand, to ignore political and social issues and, on the other hand, to disregard the human-nature relation since environmental issues of waste management are limited to technical sphere. Yet, I suggest that this dual approach must be criticized and question the idea that technicians should deal with the waste treatment while philosophers (or sociologists) should only considerer the symbolic significance. This work argues that waste management of industrialized societies is not only a technical issue since its continuously in relation with the social sphere and among other things raises issues of justice. In this regard, I support that the environmental issue caused by waste management can only be grasped if we assume a conception of nature as community: when wastes affect (unevenly) the environment in which people live, wastes also have an impact on the populations because people nurture interdependent relationship with their environment. Once this has been established, I demonstrate that a cultural vision of environmental inequalities should be defended in order to identify and determine normative principles of waste justice.
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A la rencontre de l'animal sauvage : dynamiques, usages et enjeux du récréotourisme faunique

Chanteloup, Elaine 06 1900 (has links)
Historiquement, les animaux sauvages ont toujours représenté une ressource pour les hommes, assurant la sécurité alimentaire des sociétés locales et traditionnelles. L’exploitation touristique de la faune implique dès lors une évolution dans les modes de vie, la culture et les identités locales. L’objectif de cette recherche doctorale est d’analyser le récréotourisme faunique. Les activités récréotouristiques autour de la faune sauvage traduisent une requalification de la ressource faune, ce qui a des impacts à la fois sur les espaces humains et non humains, les jeux de construction territoriale et sur les rapports développés à la faune sauvage. Ce travail analyse les rapports que les sociétés entretiennent avec la faune sauvage à travers les activités récréotouristiques de chasse et de vision. Ces deux formes de tourisme sont généralement opposées car le tourisme de vision est présenté comme un usage non-consomptif de la ressource alors que le tourisme de chasse est reconnu comme un usage consomptif de la ressource. Dépassant certaines idées reçues sur les pratiques de la chasse et une approche manichéenne entre ces différentes activités, il convient d’interroger les distinctions et / ou le rapport dialogique entre ces pratiques. Afin de conduire cette recherche, le choix d’une analyse comparative a été retenu, laquelle se propose de mettre en perspective différentes études de cas en France et au Canada. Ce travail comparatif permet de mieux comprendre les enjeux touristiques et territoriaux associés à la gestion de la faune sauvage et de penser la transférabilité des processus observés entre différents terrains d’études. D’un point de vue méthodologique, ce travail doctoral nous a conduite à définir un cadre analytique organisé autour de quatre entrées croisant des (i) aspects conceptuels, (ii) l’analyse d’archives, (iii) des méthodes d’observation ainsi que (iv) des outils d’analyse des rapports homme / faune via l’analyse de discours des populations touristiques. La première partie de ce travail présente le contexte théorique de l’étude et la démarche systémique de cette recherche (chapitre 1, 2 et 3). En termes de résultat, ces présupposés méthodologiques et théoriques nous ont permis d’analyser comment les dynamiques du récréotourisme faunique agissent, réagissent et rétroagissent sur l’ensemble du système territorial. Ainsi, la deuxième partie interroge l’organisation socio-spatiale des activités récréotouristiques de chasse et de vision (chapitre 4 et 5). Ces différentes formes de tourisme sont analysées en prenant en compte l’implantation de ces activités au sein des territoires, les attentes touristiques de la part des visiteurs, et les effets des différentes pratiques sur les populations fauniques. La troisième et dernière partie s’intéresse à l’évolution des rapports hommes / faune sauvage dans le temps et l’espace au regard des activités récréotouristiques développées. Le chapitre 6 s’intéresse aux rapports dialectiques entre processus de patrimonialisation et les usages acceptés ou non de la ressource faunique, alors que le chapitre 7 propose une réflexion sur les rapports hommes / animaux à l’échelle de l’individu en interrogeant l’éthique de chacun dans ses usages, ses comportements et ses pratiques développés autour de la faune sauvage. / Historically, wildlife has always been a resource for mankind by ensuring food safety to local and traditional societies. Wildlife tourism represents an evolution in the use of wildlife and affects livelihoods, culture and the local identities. The aim of this PhD research is to have a better understanding of what is wildlife tourism. This specific tourism causes a requalification of the resource, which has some impacts on human and non-human spaces, on the territorial building processes and on the relationship between men and animals. This research focuses particularly on these issues by studying wildlife viewing tourism and sport hunting tourism. These two kinds of tourism are usually in conflict because wildlife tourism is viewed as a non-consumptive tourism whereas hunting tourism is viewed as a consumptive tourism. Going beyond some common preconceptions on these different tourisms, we question the differences and/or the dialogical relationship between these practices. To conduct this research, we chose to lead a comparative analysis putting into perspective different case studies in France and in Canada. This comparative work allows a better understanding of tourism and territorial stakes linked to wildlife tourism and it allows to reflect on the transferability of processes observed between different fieldworks. From a methodological point of view, we have defined a framework to analyse wildlife tourism. This framework is based on conceptual aspects, analysis of archives, observation methods and discourse analysis. The first part of this work presents the theoretical context and introduces the systemic approach of this research (chapter 1, 2 and 3). These methodological and theoretical presuppositions are used to analyse how wildlife tourism dynamics act, react and retroact on the whole territorial system. The second part questions the socio-spatial organisation of wildlife viewing and hunting tourisms (chapters 4 and 5). These forms of tourisms are studied taking into account the settlement of these activities on space, the visitors’ expectations and the impacts on wildlife populations. The third and last part discusses the evolution of the relationship between humans and wildlife in time and space according to the tourism activity. Chapter 6 looks at the dialectical link between heritage processes and the uses of wildlife resource that are accepted or not, whereas chapter 7 suggests a reflection on human / animal interaction at the individual level questioning the people’s ethic in their use, behaviour and habits developed around wildlife.
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Le concept de "stewardship" chez Douglas John Hall comme fondement d'une théologie écologique christocentrée

Vaillancourt, Louis 30 August 2021 (has links)
"Thèse présentée à l'Université Laval comme exigence partielle du doctorat en théologie offert à l'Université de Sherbrooke en vertu d'un protocole d'entente avec l'Université Laval pour l'obtention du grade de Philosophiae Doctor (PH D.)." / Dans le contexte de la crise écologique actuelle, la thèse consiste à approfondir la compréhension chrétienne du rapport homme/nature. Le thème du stewardship, de plus en plus présent dans la littérature théo-écologique, apparaît comme une clé pour identifier et exposer la contribution particulière du discours chrétien: celle de repenser les représentations cosmo-anthropologiques, présupposé fondamental à une éthique écologique. Un théologien de chez nous, Douglas John Hall, a longuement exploré cette nouvelle image de l'être humain compris comme steward, une richesse négligée de la tradition judéo-chrétienne, mais combien appropriée à la conversion anthropologique qui s'impose. L'étude systématique du concept de stewardship dans l'œuvre de Hall confirme la pertinence de son emploi comme pivot d'une théologie écologique. Elle fait aussi découvrir des possibilités d'enrichissement de la thématique grâce surtout à l'apport des traditions juive et orthodoxe. Notre essai ouvre finalement la voie à un développement christocentrique qui donne à ce symbole biblique son expression plénière.
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Aménagement participatif du territoire : controverses et action collective en protection des Terres d'Espérance à Québec

Jakob, Fabien 14 August 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 8 août 2023) / Cette recherche porte sur une action collective s'organisant à l'occasion de la révision controversée du Schéma d'aménagement et de développement du territoire de l'Agglomération de Québec (2015-2020) qui suscite un trouble en ce qu'elle planifie de réaffecter en zone constructible des espaces verts périurbains raréfiés, un territoire agricole protégé -- les Terres d'Espérance-- ainsi que les biens matériels et immatériels y étant associés. S'intéressant aux motifs, aux motivations, aux raisons qui engagent les personnes dans l'action, cette étude rend compte des processus par lesquels des personnes et des collectifs se dotent de compétences critiques et de capacités d'expression publique ; elle analyse les formes discursives, les registres argumentatifs déployés dans l'espace public par lesquelles de multiples acteurs -- en particulier issus de la société civile -- élaborent leur propre définition du monde et des actions qu'ils entendent y engager. À partir d'un univers de sens communs et/ou controversés, cette étude identifie plus précisément les sens du juste, les principes supérieurs communs, en d'autres termes les appuis normatifs convoqués par les acteurs lorsqu'ils déterminent ce qui compte, ce à quoi ils attribuent une valeur. Elle s'appuie pour cela sur la sociologie de la Justification de Luc Boltanski et Laurent Thévenot (1991); offrant des outils de description, d'analyse et d'interprétation des situations, cette approche propose une systématisation des logiques d'action et de coordination, des formes de jugement et des justifications que mobilisent les acteurs lorsqu'ils s'essaient à (re)formuler le sens de l'intérêt général. Cette étude émet l'hypothèse que les épreuves d'indignation et de révolte, les opérations de revendication et de justification que mobilisent les différents acteurs participent d'une mise en œuvre et en actions de préférences collectives déterminant le déploiement de pratiques de gestion territoriale plus écologiques, raisonnables ou responsables ; celles-ci visent notamment à protéger des biens de nature et culture auxquels est attribuée une valeur patrimoniale en vue de les transmettre aux futures générations. Cette recherche émet également l'hypothèse que les sens du juste, les principes de justice convoqués à cette occasion participent de l'élaboration de nouvelles formes conventionnelles adossées à des grandeurs vertes (Lafaye & Thévenot, 1993). Cette recherche se trouve à la croisée de différentes disciplines. Rendant compte des pratiques et des représentations engagées dans la production matérielle et idéelle de l'espace, cette étude s'inspire d'une certaine géographie sociale et culturelle. En sondant alternativement ou simultanément les logiques mémorielles et symboliques, sociales et culturelles, politiques et économiques qui participent d'une forme de patrimonialisation de ressources naturelles et culturelles, elle prend également appui sur l'apport théorique des études critiques patrimoniales. L'apport de la géographie politique de l'environnement nourrit également la réflexion en ce qu'elle déploie une analyse des phénomènes spatiaux et des dynamiques sociales -- des pratiques, des logiques, des références -- conditionnant le rapport des acteurs entre eux eu égard aux objets de la nature. Elle se nourrit également d'une certaine géographie politique qui ouvre tout à la fois une réflexion sur l'expérience de l'être et de l'agir ensemble ainsi que sur les fondements politiques de l'institution du commun au sein d'un espace géographique donné. Cette étude s'inspire toutefois plus particulièrement du tournant pragmatique en géographie mettant à jour les multiples façons par lesquelles des acteurs issus de la société civile acquièrent une capacité d'intervention sur des problèmes d'aménagement territorial qui les affectent directement ou indirectement. Elle emprunte par ailleurs un chemin transdisciplinaire en mobilisant les théories des problèmes publics et des publics, de l'action collective et de la justification. En ce qui concerne le plan, la première partie articule la problématique, le cadre théorique et la méthodologie. La deuxième partie, essentiellement consacrée aux observations de terrain, présente les résultats de la recherche pour la partie empirique et les articles retenus dans le cadre de ce cursus doctoral. La troisième partie se divise entre la discussion développant certaines pistes d'interprétation des résultats empiriques et les conclusions. / This research focuses on a collective action organized on the occasion of the controversial revision of the Greater Quebec City Area land use and development schema (2015-2020) which causes an uproar in that it plans to rezone rarefied peri-urban green spaces, a protected agricultural territory -- les Terres d'Espérance -- and it associated tangible and intangible assets. Focusing on the motives, motivations and reasons that engage people in action, this study takes account of the processes by which individuals and collectives acquire critical skills and capacities for public expression; it analyzes the discursive forms and argumentative registers deployed in the public space by which multiple actors - particularly from civil society - elaborate their own definition of the world and of the actions, they intend to engage in it. Based on a universe of common and/or controversial meanings, this study identifies the sense of what is right, the principles of justice, in other words the normative supports called upon by the actors when they determine what counts, what they attribute a value to. It is based on the sociology of Justification by Luc Boltanski and Laurent Thévenot (1991); providing tools for describing, analyzing and interpreting problematic situations, this approach proposes a systematization of the logics of action and coordination, the forms of judgement that actors mobilize when they try to (re)formulate the scope of general interest. This study puts forward the hypothesis that the tests of indignation and revolt, the operations of claim and justification to which the actors resort to shape collective preferences that aim to implement more ecological, reasonable or responsible territorial management practices ; they intent so to protect natural and cultural goods to which a heritage value is attributed to with a view to passing them on to future generations. This research also puts forward the hypothesis that the justification and the principles of justice called upon on this occasion produce new conventions based on green values (Lafaye & Thévenot, 1993). This research lies at the crossroads of different disciplines. Taking into account the practices and representations involved in the material and ideal production of space, this study is inspired by a certain social and cultural geography. By probing alternately or simultaneously the memorial and symbolic, social and cultural, political and economic logics involved in a form of patrimonialization of natural and cultural resources, it also draws on the theoretical contribution of critical heritage studies. In that it deploys an analysis of spatial phenomena and social dynamics - practices, logics, references - shaping the relationship between actors with regard to the objects of nature, the contribution of political geography of the environment also inspires this research. It is also nourished by a certain political geography which opens up a reflection on the experience of being and acting together as well as on the political foundations of the institution of the common within a given geographical space. More specifically, this research relies on the pragmatic turn in geography which focuses on revealing the multiple ways in which actors from civil society acquire the capacity to intervene in territorial planning, to tackle spatial problems that affect them directly or indirectly. Taking a transdisciplinary approach, it also draws on theories of public problems, collective action and justification. As far as the plan is concerned, the first part sets out the theoretical framework, the problematic and the methodology. The second part presents the results of the empirical research and three of the articles published during this doctoral course. The third part is divided into the discussion and the conclusions.

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