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L'exercice de la méthode historique proposé par les ensembles didactiques d'histoire du 1er cycle du secondaire pour éduquer à la citoyenneté

Boutonnet, Vincent January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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"Suis moi et tu seras autonome!" Ethnographie de la citoyenneté dans le scoutisme laïque des EEDF.

Vanhoenacker, Maxime 10 December 2012 (has links) (PDF)
" Suis-moi et tu seras autonome ! " Ethnographie de la citoyenneté dans le scoutisme laïque des EEDF Dans le groupe éclé s'organisent la vie communautaire et les pratiques éducatives propres à cette société de jeunes. Le groupe est l'émanation locale des Éclaireuses et Éclaireurs de France (EEDF), mouvement de scoutisme laïque et mixte, dont l'ambition est de former des citoyens " actifs ", " engagés " et " responsables ". Pourtant, dans le flot quotidien des situations d'animation, des discussions pédagogiques et des engagements militants, les respons, jeunes adultes bénévoles qui conduisent le groupe, ne font pas usage, à première vue, de ce terme de " citoyenneté ". L'existence précaire du groupe éclé impose ses urgences : il y est essentiellement question de réussir à organiser un camp, de renouer des relations avec la Mairie et d'impliquer les familles dans la vie collective. La recherche des situations dans lesquelles les éclés parlent de - ou plus rarement écrivent - la " citoyenneté " va conduire à repérer des fragments de citoyenneté ordinaire dans le groupe local : ils se situent dans les rituels d'engagement organisés durant les camps (la Règle d'Or), dans les discours des respons arrivés à un certain degré de formation militante (second degré), et sont prolifiques dans tous les écrits qui émanent du siège national. En suivant ces pistes, il s'avère que la " citoyenneté aux éclés " est une parole adulte sur ce que doit être ce mouvement de jeunesse : un lieu idéal d'émancipation par l'éducation, aux côtés de l'École publique. La " citoyenneté aux éclés " est une croyance que défendent des initiés qui ont en charge la bonne marche du mouvement au niveau national et qui, donc, sont confrontés aux tendances centripètes des groupes locaux et des engagements individuels. La citoyenneté est affirmée comme symbole d'unité du mouvement. C'est un idiome qui a aussi une portée publique : il renvoie à la position institutionnelle des éclés dans l'arène publique de l'éducation post-scolaire, associés aux autres mouvements laïques de l'éducation populaire. L'évolution des significations de la citoyenneté dans le scoutisme laïque depuis 1911 et jusqu'à Villeneuve en 2006 confirme la portée symbolique de cet élément de culture : unifier des engagements dans l'espace et le temps ; célébrer l'existence publique d'un mouvement de classe moyenne dont le pouvoir est fondé sur une compétence pédagogique.
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La politique racontée aux enfants : des apprentissages pris dans des dispositifs entre consensus et conflit : une étude des sentiers de la (dé) politisation des enfants.

Boone, Damien 02 December 2013 (has links) (PDF)
Que recouvre la politisation des enfants ? Entendue comme synonyme de la socialisation politique, elle désigne traditionnellement l'ensemble des mécanismes et des processus de formation et de transformation des systèmes individuels de représentations, d'opinions et d'attitudes politiques. Elle est aussi l'attribution aux enfants d'un degré d'intégration au sein du monde politique. Cette thèse étudie les différentes dimensions de la socialisation politique des enfants, en analysant à quelles conception du politique les enfants sont amenés à être exposés. Réfléchir en termes d'expositions suppose de se détacher d'une vision développementaliste qui associerait la socialisation politique à l'acquisition linéaire d'un contenu cumulatif. Dans cette optique, la socialisation politique se présente comme une juxtaposition de moments au cours desquels se présentent diverses conceptions du politique, de la recherche du consensus à la capacité à proposer des situations conflictuelles, en passant par des apprentissages centrés sur les procédures électorales et les institutions. Ainsi, les instances étudiées, deux conseils municipaux d'enfants, des écoles primaires et une association de lecture d'albums pour enfants offrent des épisodes de socialisation politique. Il s'avère que les contenus de chaque type de socialisation dépendent étroitement des représentations que l'on se fait des enfants quant à leur capacité à être des acteurs politiques, et des contraintes sociales de contextes d'étude qui associent à des degrés de facilité divers enfance et politique.Que recouvre la politisation des enfants ? Entendue comme synonyme de la socialisationpolitique, elle désigne traditionnellement l'ensemble des mécanismes et des processus de formation et de transformation des systèmes individuels de représentations, d'opinions et d'attitudes politiques. Elle est aussi l'attribution aux enfants d'un degré d'intégration au sein du monde politique. Cette thèse étudie les différentes dimensions de la socialisation politique des enfants, en analysant à quelles conception du politique les enfants sont amenés à être exposés. Réfléchir en termes d'expositions suppose de se détacher d'une vision développementaliste qui associerait la socialisation politique à l'acquisition linéaire d'un contenu cumulatif. Dans cette optique, la socialisation politique se présente comme une juxtaposition de moments au cours desquels se présentent diverses conceptions du politique, de la recherche du consensus à la capacité à proposer des situations conflictuelles, en passant par des apprentissages centrés sur les procédures électorales et les institutions. Ainsi, les instances étudiées, deux conseils municipaux d'enfants, des écoles primaires et une association de lecture d'albums pour enfants offrent des épisodes de socialisation politique. Il s'avère que les contenus de chaque type de socialisation dépendent étroitement des représentations que l'on se fait des enfants quant à leur capacité à être des acteurs politiques, et des contraintes sociales de contextes d'étude qui associent à des degrés de facilité divers enfance et politique.
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L'éducation à la citoyenneté et les adolescents : comparaison de trois programmes d'établissement

Pilote, Chantal 12 April 2018 (has links)
Malgré qu`il existe un engouement pour l'éducation à la citoyenneté dans le milieu scolaire et que des avis ont été émis à ce sujet par le Conseil supérieur de l'éducation du Québec, la majorité des connaissances que nous avons sont d'ordre théorique. Très peu de chercheurs se sont penchés sur ce sujet de manière à vérifier ses postulats principaux sur le plan empirique, notamment en ce qui concerne son impact potentiel sur les valeurs et les attitudes des jeunes. La démarche de notre recherche se situe dans cette voie qui est peu explorée. / Le but général de la thèse est d'examiner l'adhésion des adolescents à certaines dimensions de la citoyenneté, et ce, selon leur niveau d'exposition à un contenu spécifique visant l'éducation à la citoyenneté. Ces dimensions concernent les connaissances sociopolitiques, les habiletés cognitives, les valeurs, la responsabilité sociale, la participation et l'identification à la société. Les résultats obtenus confirment que la participation à un programme à fort contenu relatif à la citoyenneté permet aux élèves de développer certaines habiletés et ceci, même en contrôlant pour certaines caractéristiques familiales. Toutefois, les facteurs familiaux semblent avoir un lien prépondérant avec le développement de caractéristiques citoyennes.
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Discipline "Éducation à la citoyenneté" dans le programme de formation de l'école québécoise : une évaluation critique

Tremblay, Bruno 17 April 2018 (has links)
L'éducation à la citoyenneté est une discipline qui a fait son entrée, en 2000, dans le Programme de formation de l'école québécoise, aussi connu sous le nom de Renouveau pédagogique. Il a fallu près de dix ans de réflexion afin de concevoir un programme de formation qui avait le mandat de préparer les élèves québécois à la vie que leur réserverait le vingt-et-unième siècle. Cette réflexion a notamment conduit à inclure la discipline Education à la citoyenneté dans l'enseignement de l'histoire. Au cours de ce mémoire, nous nous intéresserons plus particulièrement à cette décision et nous poserons un regard critique, ancré dans une philosophie politique contextualisée et appliquée, sur la capacité de ce choix pédagogique de préparer adéquatement les futurs citoyens.
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La politique racontée aux enfants : des apprentissages pris dans des dispositifs entre consensus et conflit : une étude des sentiers de la (dé) politisation des enfants. / Politics explained for Children : learnings taken in Apparatuses between consensus and conflict : a Study of the Paths to (De)Politicisation of Children

Boone, Damien 02 December 2013 (has links)
Que recouvre la politisation des enfants ? Entendue comme synonyme de la socialisation politique, elle désigne traditionnellement l'ensemble des mécanismes et des processus de formation et de transformation des systèmes individuels de représentations, d'opinions et d'attitudes politiques. Elle est aussi l'attribution aux enfants d'un degré d'intégration au sein du monde politique. Cette thèse étudie les différentes dimensions de la socialisation politique des enfants, en analysant à quelles conception du politique les enfants sont amenés à être exposés. Réfléchir en termes d'expositions suppose de se détacher d'une vision développementaliste qui associerait la socialisation politique à l'acquisition linéaire d'un contenu cumulatif. Dans cette optique, la socialisation politique se présente comme une juxtaposition de moments au cours desquels se présentent diverses conceptions du politique, de la recherche du consensus à la capacité à proposer des situations conflictuelles, en passant par des apprentissages centrés sur les procédures électorales et les institutions. Ainsi, les instances étudiées, deux conseils municipaux d'enfants, des écoles primaires et une association de lecture d'albums pour enfants offrent des épisodes de socialisation politique. Il s'avère que les contenus de chaque type de socialisation dépendent étroitement des représentations que l'on se fait des enfants quant à leur capacité à être des acteurs politiques, et des contraintes sociales de contextes d'étude qui associent à des degrés de facilité divers enfance et politique.Que recouvre la politisation des enfants ? Entendue comme synonyme de la socialisationpolitique, elle désigne traditionnellement l'ensemble des mécanismes et des processus de formation et de transformation des systèmes individuels de représentations, d'opinions et d'attitudes politiques. Elle est aussi l'attribution aux enfants d'un degré d'intégration au sein du monde politique. Cette thèse étudie les différentes dimensions de la socialisation politique des enfants, en analysant à quelles conception du politique les enfants sont amenés à être exposés. Réfléchir en termes d'expositions suppose de se détacher d'une vision développementaliste qui associerait la socialisation politique à l'acquisition linéaire d'un contenu cumulatif. Dans cette optique, la socialisation politique se présente comme une juxtaposition de moments au cours desquels se présentent diverses conceptions du politique, de la recherche du consensus à la capacité à proposer des situations conflictuelles, en passant par des apprentissages centrés sur les procédures électorales et les institutions. Ainsi, les instances étudiées, deux conseils municipaux d'enfants, des écoles primaires et une association de lecture d'albums pour enfants offrent des épisodes de socialisation politique. Il s'avère que les contenus de chaque type de socialisation dépendent étroitement des représentations que l'on se fait des enfants quant à leur capacité à être des acteurs politiques, et des contraintes sociales de contextes d'étude qui associent à des degrés de facilité divers enfance et politique. / What covers children politization? Understood as the synonym of political socialisation, it traditionally points to all the mechanisms and processes of construction and transformation of individual systems of representation, opinions and political behaviour. It is also understood as a certain level of entry of children into the political sphere.This work studied the different dimensions of children's political socialisation, determining which political concept children can be exposed to. Thinking in terms of exposition implies to detach oneself from the vision of associating political socialisation to the accumulation of norms and values that add to each other, implying that once an individual acquires a norm, he will never act against it. With this in mind, political socialisation is also an addition of moments during which various political concepts come by: from the search for an unanimous approval to the capacity of proposing conflictual situations, via trainings focusing on electoral procedures and institutions. Therefore, observed instances, 2 children municipal councils, primary schools and a reading club for children provide political socialisation moments. It turns out that concepts of each type of socialisationdepend strongly on how we consider the children capacity to be political actors, and on social restrictions in a studying environment related to the more or less easy association of childhood and politics.
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Théories et pratiques éducatives dans le Berlin des Lumières : l'oeuvre de Friedrich Gedike (1754-1803) / Educational theories and practices in the Berlin of the Enlightenment : Friedrich Gedike’s work (1754-1803)

Lerenard, Mathilde 30 September 2016 (has links)
Les débats sur l’éducation qui passionne la sphère publique du dernier tiers du XVIIIe siècle, tout comme les réformes scolaires mises en place à cette même époque en Europe, présentent un intérêt particulier dans l’histoire de l’éducation, mais aussi et plus largement dans l’histoire des idées. Le Berlinois Friedrich Gedike (1754-1803) joue un rôle décisif sur la scène pédagogique et intellectuelle prussienne. L’étude de son œuvre et des deux établissements primaires et secondaires qu’il a dirigés, le Friedrichswerder de 1779 à 1793, puis le Cloître Gris (Berlinisch-Kölnisches Gymnasium zum Grauen Kloster) de 1793 à 1803, met au jour le processus de démarcation entre le lycée et l’université, mais aussi le développement et la transformation de l’enseignement secondaire. Sous son impulsion, un processus de sécularisation et de nationalisation de l’enseignement est également lancé. L’étude des problématiques éducatives est par ailleurs étroitement liée au contexte social et politique de l’époque, ainsi qu’à la philosophie des Lumières. Elles soulèvent des questions sur la conception de l’État, de la société et de l’individu. Friedrich Gedike a œuvré à la diffusion des Lumières en Allemagne, en tant que penseur des Lumières et publiciste, mais aussi concrètement, en tant que directeur, enseignant et membre du conseil national de l’éducation de Prusse. Son projet éducatif se caractérise par sa singularité et une certaine radicalité. À la croisée des chemins entre le philanthropinisme et le néohumanisme, il donne une identité singulière aux Bürgerschulen : d’ « écoles de bourgeois », elles se métamorphosent sous sa direction en « écoles de citoyens ». La formation morale et civique à travers des leçons de culture générale, de lecture de presse, d’histoire, de langues modernes et des pratiques de rédactions et d’expression en public sur des sujets sociaux et politiques, d’actualité parfois brûlante, est au cœur de son projet. Celui d’instaurer un examen validant les acquis du secondaire, l’Abitur, est par ailleurs une tentative de faire du mérite personnel l’unique critère d’accès aux études universitaires. Il croit en une réforme progressive de l’État prussien grâce à une réforme de l’éducation. Il voit en l’éducation (Bildung) un nouveau pouvoir légitime qui permet d’accéder à la haute fonction publique et d’intégrer les sphères du pouvoir. Face à un pouvoir institutionnalisé, les citoyens « cultivés » et « éclairés » détiennent la possibilité d’un pouvoir en train de s’établir. Gedike se situe dans une démarche de rendre ce nouveau pouvoir légitime aux yeux du pouvoir établi en le faisant reposer sur des fondements institutionnels. / Throughout the political upheavals that had an impact on the European continent over the last three decades of the Eighteenth century, the missions, contents, methods and organization of the educational world were profoundly remodeled. Mainly restricted to an elite and focused on the humanities, education diversified and democratized itself and gradually became a public matter and a State concern which reformed its educational system and integrated a larger part of its population into the public and political sphere. On the eve of the Nineteenth century, the secondary education developed and changed under the action of governments, but also and especially thanks to the commitment of schoolmen. A case study devoted to the work of a Berliner pedagogue and man of the Enlightenment, Friedrich Gedike (1754-1803), and to the two secondary establishments he successively directed between 1779 and 1803, allows not only to extend and deepen knowledge of the Prussian educational landscape and the Berliner Enlightenment, but it is also exemplary on more than one account. It illustrates the creative initiative of schoolmen engaged in a profound reform of education and the Prussian society of the last two decades of the century. Moreover, it highlights the metamorphose of secondary-level education which stands out from universities and diversifies itself with inferior classes proposing a more practical teaching (Bürgerschule) and superior classes preparing for university while teaching humanities (gelehrte Schule). Progressively, the curricula of secondary schools began to propose a balance between linguistic and scientific teaching, but also between ancient and modern languages. The student population began to change: diversifying and democratizing itself. Merit imposed itself little by little as a form of selection and access criteria to higher education and power. Finally, this case study shows the politicization of educational debates and reforms. Through a reform of education, schoolmen and men of letters aimed at a deep reform of society: creating the conditions for tolerance, a real “living together” between social orders, confessions, corporations, and to a certain extent genders, replacing privilege of birth and wealth by individual merit. Moreover, secondary schools became places of learning about a vibrant political culture. Humanities training was accompanied by a citizenship training with an opening up to the modern world, to immediate history and to national and foreign policies. Intellectual curiosity, personal thought, critical thinking and a debating culture were encouraged daily among students. Prussian High Schools became a privileged place for the constitution of a public sphere that would dialog with the institutional power or get access to it, allowing the integration of a larger and diversified part of the population to take part in political decisions. This study demonstrates the importance and the singularity of Friedrich Gedike in the history of education in Prussia.
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Un análisis de contenido de libros de texto para la alfabetización emancipadora de adultos en el contexto educativo poscolonial. El caso de la Amazonia brasileña en los años 1980

Valentim da Silva, Fabricio 05 1900 (has links)
No description available.
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Supervisión de practicantes universitarios para desarrollar su compromiso social desde la perspectiva de ciudadanía

Arellano Vaca, Flor Lizbeth 07 1900 (has links)
No description available.
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Enseigner l'Europe? : défis, potentiel et limites d'une éducation à la citoyenneté européenne

Heimpel, Daniela 05 1900 (has links)
Cotutelle internationale avec l'Université de Nantes (France) / Depuis le début de sa coopération en matière d’éducation, l’Union européenne (UE) s’efforce de former des citoyens européens. En 2015, elle a commencé à orienter ses politiques d’éducation vers la promotion de l’identité, de la citoyenneté et des « valeurs communes » européennes, pour relever les défis du populisme, de la xénophobie et de la radicalisation. L’éducation à la citoyenneté est d’ores et déjà une pratique courante dans de nombreux États. Ceux-ci ont tendance à y recourir afin de renforcer la conscience des citoyens pour leurs droits et devoirs, d’assurer leur loyauté et d’encourager la participation politique. En outre, il s’agit d’un outil qui a été exploité pour renforcer la cohésion sociale et accroître la légitimité démocratique du système politique concerné. S’il est largement admis que les écoles publiques ont joué un rôle important dans la construction de l’État-nation en Europe du 19e siècle, il ne peut pas être pris pour acquis que l’UE devrait à son tour éduquer à la citoyenneté européenne. Ce processus s’est en effet généralement appuyé sur des présupposés étatiques. Comme le montrent les travaux postnationaux, l’UE en revanche doit être comprise comme un projet horizontal et transnational, une « union des États et des peuples » (une « demoï-cratie » (Nicolaïdis, 2006 : 58)), qui préserve les États membres et accorde une place à différentes formes de diversité nationale et culturelle, entre autres (Ferry, 2000 ; Habermas, 1998 ; Lacroix, 2004, 2015). Il convient donc d’interroger dans quelle mesure et à quelles conditions il serait souhaitable que l’UE promeuve l’éducation à la citoyenneté européenne. Adoptant une approche de théorie politique « appliquée » inspirée par Alain Renaut (2003), notre recherche combine la théorie politique normative avec une étude empirique. Ainsi, nous montrons qu’un projet d’éducation à la citoyenneté européenne peut être souhaitable, à la condition qu’il renonce à s’inscrire dans la voie stato-nationale. En d’autres termes, il doit être adapté au cadre transnational, pluraliste et non étatique de l’UE. Au lieu d’éliminer les citoyennetés des États, ce programme doit envisager de les co-construire avec la citoyenneté européenne. Les États membres et les institutions européennes jouent un rôle complémentaire, tout en permettant de s’équilibrer mutuellement. L’UE peut contribuer à promouvoir l’éducation à la citoyenneté européenne, en facilitant la coopération transnationale au niveau des États membres et en encourageant différents programmes transnationaux. Outre l’école publique et les médias, ce sont les think tanks, les fondations, les projets portés par la société civile ainsi que les programmes de mobilité qui articulent un potentiel transnational et jouent donc un rôle central dans ce projet. L’éducation à la citoyenneté européenne devrait suivre des lignes démocratiques, tout en tenant compte des droits et des libertés dont jouissent les individus en tant qu’enfants, (futurs) adultes et citoyens. Les objectifs, contenus et modalités du projet doivent être pensés en conséquence. Ainsi, dans le cadre de ce travail, nous développons un modèle théorique pour une éducation à la citoyenneté européenne transnationale, en précisant comment celle-ci peut se présenter sur le plan des acteurs impliqués, des orientations, des fins légitimes, des contenus et des voies. C’est à partir de cette réflexion que nous examinons les politiques d’éducation de l’UE. Ainsi, ce travail s’appuie sur une analyse qualitative des discours et des politiques de l’UE en matière d’éducation à la citoyenneté européenne (1973-2019). L’étude comprend également des entretiens semi-directifs avec des fonctionnaires travaillant au sein des institutions européennes. Comme le montrent les résultats, l’UE vise à promouvoir l’éducation à la citoyenneté européenne depuis le début de la coopération dans ce champ. Pour ce faire, elle a mobilisé trois approches différentes. Force est de constater que l’absence de précision quant aux objectifs et aux contenus de ce projet engendre certaines tendances problématiques, voire contradictoires. D’un autre côté, l’orientation que nous retenons comme plus pertinente a été peu explorée. Ainsi, nous montrons que l’UE devrait en effet revoir certaines de ses priorités et inscrire l’éducation à la citoyenneté européenne plus systématiquement dans une direction transnationale. Nous concluons notre étude par quelques recommandations pour de futurs ajustements en ce sens. / From the very start of its cooperation in education, the European Union (EU) has tried to foster European citizenship through education. Since 2015, these policies aim at promoting European identity, citizenship, and “common values” to tackle challenges linked to populism, xenophobia, and radicalization. The idea to teach citizenship is well known within the national context. Many states rely on citizenship education to raise awareness about rights and duties, to ensure the citizens’ loyalty and support, and to encourage political participation. These programs are used in order to strengthen social cohesion and to increase the democratic legitimacy of their political system. Whether the EU should try to foster European citizenship through education, however, is far less obvious. It is widely accepted that public schools played a major role in nation-state-building in 19th century Europe. Yet, this process usually builds on state-centric assumptions. As postnational theory shows, the EU for its part is better understood as a horizontal and transnational project that preserves the member states and allows for national, cultural and other forms of diversity (Ferry, 2000; Habermas, 1998; Lacroix, 2004, 2015). The EU is a “demoi-cracy”, a “Union of peoples who govern together, but not as one” (Nicolaïdis, 2013: 351). It rightly differs from the nation-state model. Therefore, it is relevant to investigate whether, to what extent and in what form the EU should promote a European citizenship education. Building on Renaut’s “applied political philosophy” (2003), I take an “applied political theory” approach and combine normative political theory with empirical research. I argue that there are good reasons to foster European citizenship through education. However, to be both possible and desirable, the project must abandon the nation-state model. In other words, it must be adjusted to the EU’s transnational, pluralistic and non-state-based context. Far from replacing member states’ citizenship, a European citizenship education must be conceived in ways to jointly construct European and national citizenship. Both the member states and the EU institutions should play a role in this project and complete and balance each other. The EU should contribute to fostering European citizenship through education, by facilitating horizontal cooperation between the member states. In addition, it has the possibility to set up and to encourage transnational initiatives and programs. Actors and ways of putting this project into practice include not only public schools and media. Think tanks, foundations, civil society projects, and mobility programs bring a transnational dimension and have thus also a major role to play. A European citizenship education project should follow democratic lines, while considering the rights and liberties individuals have, both as (future) adults and as (future) citizens, but also as children. I argue that aims, contents and ways to foster European citizenship through education must be conceptualized accordingly. My dissertation aims at developing a theoretical model for a transnational European citizenship education. It elaborates on possible orientations, on legitimate aims and contents, on potential actors, as well as on suitable settings and places to foster this project. I then use my theoretical framework to study the EU approaches to European citizenship education. This involves conducting a qualitative content analysis of EU education discourses and policies (1973-2019) and semi-structured interviews with EU officials. My analysis demonstrates that the EU promotes European citizenship education initiatives since the beginning of its cooperation in education. I identify three different approaches that have been put forward to this end. I show that the EU lacks a consistent idea of the aims and the contents of a European citizenship education. This leads to unhappy tensions and contradictions. Furthermore, the EU regularly draws upon nation state categories and experiences. I argue that it needs to review certain priorities and more consistently orient its European citizenship education policies in a transnational direction. The latter is more appropriate, but currently remains under-explored. I conclude with some recommendations for future adjustments.

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