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La place du sentiment en éducation : lecture de la dernière réforme québécoise

Tahmazian, Léna-Carla January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour but de montrer l'importance de considérer le sentiment et de lui faire une place en éducation. Menée dans son ensemble de façon spéculative, elle est constituée de trois parties: La première partie est un exposé de la problématique suivi du cadre conceptuel et de la méthodologie. Nous tentons d'y définir le « sentiment », puis l'« éducation », pour enfin établir la « valeur » -concept intrinsèque au sentiment -comme le lien majeur entre les deux. Pour cela, nous avons recours à l'analyse conceptuelle; Dans la deuxième partie, nous cherchons à voir comment le sentiment est considéré dans le cadre précis de la réforme instaurée au Québec ces dernières années. Pour y arriver, nous procédons à l'analyse de contenu du Programme de formation de l'école québécoise, version approuvée, éducation préscolaire, enseignement primaire (2001) du Ministère de l'éducation; Enfin, dans une troisième partie, en nous appuyant sur ce qui a été découvert dans les parties précédentes, nous cherchons à cerner la place que le sentiment devrait effectivement occuper dans une éducation qui se veut globale. En plus de l'analyse conceptuelle, nous faisons appel ici à la dialectique. Dans cette étude, nous nous penchons sur le concept central du « sentiment », en l'abordant dans le contexte spécifique de l'éducation. Nous le mettons en lien avec l'« affectivité » -dont il relève -et avec les concepts affectifs de « valeur », d'« émotion » et de « motivation ». Nous découvrirons que le sentiment occupe une place privilégiée au sein de l'affectivité, qu'il se distingue de l'émotion du point de vue de leurs caractéristiques, qu'il est étroitement lié aux valeurs et qu'il joue un rôle dans la motivation humaine définie dans ce contexte comme le désir de progresser, d'évoluer. Nous ferons aussi un détour du côté du « sentiment d'étonnement » que nous considérons comme essentiel à l'esprit scientifique ainsi que du « sentiment du beau » lié à la saisie des valeurs les plus hautes. Ainsi, nous verrons que bien qu'évoqué dans le discours éducatif de la réforme, le « sentiment » n'est pas exploité à fond. Le sens de sa dynamique et de sa « fonction » éducatives n'y est guère développé. Il mérite d'occuper une place beaucoup plus importante en éducation. En effet, son rôle est considérable, notamment en ce qui concerne l'« appréhension du réel », la « connaissance de soi », la « saisie des valeurs » et l'« accomplissement de soi ». Quant à son influence à long terme sur la « motivation » et la « conduite humaine », elle est loin d'être négligeable, d'où l'importance de le reconnaître et de le considérer en éducation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sentiment, Éducation, Affectivité, Émotion, Motivation, Valeur, Sentiment d'étonnement, Sentiment du beau.
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Comprendre le changement organisationnel à travers les émotions

Zid, Rim 10 1900 (has links) (PDF)
L'objectif principal de ce mémoire est de vérifier quels sont les liens entre le changement organisationnel et les émotions des travailleurs. Plus précisément, nous poursuivons quatre objectifs de recherche: premièrement, vérifier le lien entre le changement et les émotions des travailleurs; deuxièmement, tester les liens entre changement et stress ; troisièmement, vérifier la corrélation du changement avec l'anxiété; finalement, essayer de comprendre la signification de certaines émotions, du moins les plus significatives, au cours du changement. Au total, notre étude nous a conduit à élaborer neuf hypothèses. La première hypothèse est la suivante: les changements organisationnels impliquent plusieurs émotions au travail. La deuxième se formule comme ainsi: les changements organisationnels occasionnent du stress chez les travailleurs. La troisième hypothèse consiste à vérifier si les changements organisationnels occasionnent de l'anxiété chez les travailleurs de l'organisation X. La quatrième hypothèse vise à vérifier si l'explication a une corrélation positive avec les émotions. La cinquième consiste à tester si la compréhension du changement a une corrélation positive avec les émotions. La sixième est la suivante: l'explication du changement a une corrélation négative avec le stress. La septième se formule ainsi: la compréhension du changement a une corrélation négative avec le stress. La huitième teste si l'explication du changement organisationnel a une corrélation négative avec l'anxiété. Finalement, la dernière consiste à vérifier si la compréhension du changement organisationnel a une corrélation négative sur l'anxiété. Compte tenu de nos objectifs, nous avons effectué une recherche quantitative. Les questionnaires utilisés étaient auparavant testés et validés. Les questionnaires ont été administrés à l'ensemble des travailleurs et travailleuses d'une organisation publique fédérale au Québec. Au total, 341 sur 760 employés ont répondu à notre questionnaire. Notre taux de réponse correspond à 45 %. Les résultats de la recherche indiquent que plusieurs émotions sont ressenties au travail. À vrai dire, 80% des émotions ressenties au travail sont positives et les autres 20% sont négatives. Nos résultats dévoilent aussi que le changement organisationnel a des effets sur les émotions. Donc, la question de recherche se vérifie. En effet, durant les changements les travailleurs de l'organisation X ressentent des émotions à la fois positives (50 %) et négatives (50 %). Également, nos résultats démontrent qu'il ya une corrélation entre les changements et le stress. Cependant, il n'y a pas de corrélation entre les changements et l'anxiété dans l'organisation X. De même, nos résultats montrent que l'explication et la compréhension du changement ont des effets positifs sur certaines émotions. Mais, l'explication et la compréhension du changement ont un effet négatif sur l'anxiété. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : changement organisationnel, émotions au travail, compréhension du changement, stress, anxiété
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Styles de régulation émotionnelle des employés de service : antécédents organisationnels, motivation et conséquences sur la santé psychologique

Cossette, Michel January 2008 (has links) (PDF)
Les emplois de service requièrent des interactions interpersonnelles soutenues avec des clients qui se montrent souvent exigeants envers les organisations et, surtout, les employés. Afin de favoriser la satisfaction et la fidélisation des clients, les organisations mettent en place des règles d'affichage émotionnel. Dans un contexte de service à la clientèle, de telles règles exigent de la part des employés qu'ils expriment des émotions positives et suppriment leurs émotions négatives (Adelmann, 1995; Ashforth & Humphrey, 1993; Brotheridge & Grandey, 2002; Grandey, 2000; Hochschild, 1983; Morris & Feldman, 1996a; Sutton & Rafaeli, 1988). En conséquence, les employés doivent réguler leurs émotions afin de rendre conforme leur expression émotionnelle à de telles règles. En d'autres mots, les employés doivent s'engager dans un processus de travail émotionnel. Pour ce faire, trois stratégies de régulation émotionnelle sont discutées dans les écrits, lesquelles sont reprises dans la présente thèse: la stratégie de profondeur, la stratégie de surface et l'expression authentique des émotions. Jusqu'à maintenant, les études se sont attardées à identifier certains antécédents de ces stratégies de régulation émotionnelle (traits de personnalité, identification à l'emploi, demandes situationnelles et autonomie au travail) ainsi que leurs conséquences sur les employés (épuisement professionnel et attitudes au travail) et les organisations (roulement du personnel) (voir Bono & Vey, 2005), mais ont laissé en plan l'investigation de la dynamique des stratégies de régulation entre elles. Pourtant, l'étude qualitative de Sutton (2004) démontre que de nombreux employés utilisent au moins deux stratégies de régulation émotionnelle dans le cadre de leurs fonctions. Cependant, cette étude ne permet pas de déterminer quelles stratégies sont les plus susceptibles d'être combinées entre elles et selon quelle intensité. L'objectif général de cette thèse est donc de mieux comprendre le processus du travail émotionnel en tant qu'exigence de prestation de service, d'investiguer l'impact d'antécédents organisationnels et d'en évaluer les conséquences sur les employés. La présente thèse met d'abord l'accent sur l'identification de styles de régulation émotionnelle, soit la combinaison dynamique de diverses stratégies de régulation émotionnelle selon le contexte de travail. Considérant que le travail émotionnel constitue des actes motivés (Rubin, Tardino, & Munz, 2005) quatre styles de régulation émotionnelle ont été prédits en se basant sur la théorie de l'autodétermination (Deci & Ryan, 1985,2000). L'hypothèse générale était que plus les employés sont autodéterminés dans la régulation de leurs émotions, plus ils adoptent un style de régulation basé sur l'authenticité et la régulation de profondeur. Les résultats, basés sur des mesures auto rapportées recueillies auprès de deux échantillons, soutiennent l'existence de deux styles correspondant à cette description. Le premier style a été libellé « style authentique », alors que le deuxième a été nommé « style flexible ». La distinction entre ces deux styles réside sur le fait que les employés adoptant le premier style n'ont pas recours à la régulation de surface, alors que les employés du deuxième style y ont parfois recours selon le contexte d'interaction avec les clients. Inversement, l'hypothèse générale prédisait que les employés ayant une motivation moins autodéterminée devraient réguler leurs émotions selon une stratégie de surface (style suppresseur), ou encore n'auront recours à aucune des stratégies de régulation (style non régulateur). Deux styles correspondant à cette description ont également été confirmés, supportant ainsi l'hypothèse générale. En outre, il était prédit que plus un style de régulation se base sur l'authenticité et la stratégie de profondeur, plus les conséquences sont positives pour les employés. Cette hypothèse a été confirmée à l'aide d'indicateurs d'attitudes au travail (satisfaction au travail, engagement organisationnel et intention de quitter). Plus spécifiquement, des conséquences positives ont généralement été associées aux employés adoptant un style « authentique » ou « flexible », alors que l'inverse a été identifié pour les styles « suppresseur » et « non régulateur ». En somme, il semble que les styles « authentique » et « flexible » s'avèrent être adaptatifs pour les employés, alors que les styles « suppresseur » et « non régulateur » peuvent être considérés comme étant non adaptatif pour eux. Dans un deuxième temps, la présente thèse cherchait à évaluer, d'une part, l'impact de facteurs organisationnels et celui de la motivation autodéterminée des employés à réguler leurs émotions sur l'adoption de styles adaptatifs ou non adaptatifs. D'autre part, l'objectif était d'évaluer les conséquences des styles de régulation sur les orientations de service à la clientèle des employés et sur l'épuisement professionnel. L'hypothèse générale voulait que lorsque les employés perçoivent que leur organisation est juste envers eux et qu'elle favorise leur autonomie, alors ils endossent plus facilement la nécessité de réguler leurs émotions dans le cadre de leurs fonctions. Hormis la relation non significative entre l'autonomie et la motivation des employés à réguler leurs émotions, cette hypothèse a été supportée. Il était également postulé que la motivation autodéterminée des employés à réguler leurs émotions favorise l'adoption d'un style de régulation émotionnelle adaptatif. Les résultats supportent cette prédiction. Il était également prédit que les styles adaptatifs de régulation émotionnelle conduisent à l'adoption de comportements de service et à une meilleure santé psychologique. Cette portion de l'hypothèse est également confirmée. Les styles de régulation adaptatifs conduisent à l'adoption de comportements de service orientés vers la qualité de l'interaction client et de comportements orientés vers la résolution de problèmes. Ces deux orientations envers le service à la clientèle obtiennent des effets différenciés importants. Alors que les comportements orientés vers la qualité de l'interaction avec les clients diminuent les symptômes d'épuisement professionnel, les comportements orientés vers la résolution de problèmes sont à double tranchant. D'une part, ils augmentent le sentiment d'accomplissement personnel, mais, d'autre part, ils augmentent l'épuisement émotionnel des employés. La présente thèse permet de mieux comprendre comment les employés régulent leurs émotions au travail, en mettant l'emphase sur la dynamique existante entre les stratégies de régulation émotionnelle. Plus spécifiquement, la thèse met en évidence quatre styles de régulation émotionnelle, lesquels reflètent diverses combinaisons de stratégies de régulation émotionnelle. La thèse met également en évidence une plus grande compréhension du processus de travail émotionnel en démontrant le rôle primordial de facteurs organisationnels qui influencent l'endossement des employés quant à la nécessité à réguler leurs émotions. Même si l'autonomie n'a pas semblé exercer une influence sur cet endossement, la marge de manoeuvre dont bénéficient les employés influence le recours à des styles de régulation émotionnelle adaptatifs pour eux. De tels styles basés sur l'authenticité et la régulation de profondeur exercent un effet protecteur contre l'épuisement professionnel des employés et favorisent l'adoption de comportements de service susceptibles de contribuer au succès de l'organisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Régulation émotionnelle, Travail émotionnel, Motivation, Attitudes au travail, Épuisement professionnel, Climat de travail.
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Analyse du cheminement de personnes enseignantes au plan de la compétence émotionnelle et de sa prise en compte, dans le contexte de l'insertion professionnelle et d'une démarche d'accompagnement dans une perspective socioconstructiviste

Lafranchise, Nathalie 04 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche doctorale s'intitule « Analyse du cheminement de personnes enseignantes au plan de la compétence émotionnelle et de sa prise en compte, dans le contexte de l'insertion professionnelle et d'une démarche d'accompagnement dans une perspective socioconstructiviste ». L'accompagnement dans une perspective socioconstructiviste vise à susciter des interactions dans une démarche réflexive pour faciliter l'établissement de liens théorie-pratique, la construction de connaissances et le développement de compétences. La compétence émotionnelle chez des personnes enseignantes en insertion professionnelle peut être comprise comme étant la mobilisation de connaissances, d'habiletés et de capacités associées aux émotions, leurs causes, leurs effets et aux stratégies de contrôle et de gestion des émotions et leur expression, qui permettent de penser et d'agir de manière efficace, efficiente, appropriée et en cohérence avec des aspects de soi en contexte scolaire et d'insertion professionnelle. Les défis de l'insertion professionnelle sont susceptibles de faire émerger des émotions désagréables chez les personnes enseignantes. Plusieurs écrits scientifiques portant sur l'insertion professionnelle les décrivent. Des émotions désagréables intenses peuvent susciter des actions inadéquates et inefficaces dans ses interactions avec les autres. La compétence émotionnelle a été abordée par différents auteurs en éducation et dans d'autres domaines, mais sans avoir été étudiée dans le contexte précis de l'accompagnement de personnes enseignantes en insertion professionnelle, dans une perspective socioconstructiviste. C'est pour mieux connaître le développement et la prise en compte de la compétence émotionnelle de personnes enseignantes, en contexte d'insertion professionnelle et d'accompagnement dans une perspective socioconstructiviste, que cette recherche a été effectuée. Elle propose: 1) d'analyser la prise en compte de la compétence émotionnelle, à partir de ses huit composantes, chez des personnes enseignantes en insertion professionnelle lorsque celles-ci partagent, échangent, discutent ou réfléchissent à propos de situations de leur pratique enseignante dans lesquelles émergent des émotions, avant, pendant et après une démarche d'accompagnement, dans une perspective socioconstructiviste intégrant des éléments de formation relativement à la compétence émotionnelle et à sa prise en compte; et 2) d'étudier les changements exprimés par des personnes enseignantes en insertion professionnelle quant à la compétence émotionnelle et à sa prise en compte, au terme d'une démarche d'accompagnement dans une perspective socioconstructiviste intégrant des éléments de formation relativement à la compétence émotionnelle et à sa prise en compte, cinq à six mois plus tard. La démarche méthodologique adoptée se fonde sur les principes de la recherche qualitative/interprétative et son contexte s'inspire du modèle d'accompagnement de Lafortune (2008a). Un groupe de 11 personnes enseignantes en insertion professionnelle ont participé à cette recherche. Pour répondre au premier objectif de la recherche, la collecte de données s'est effectuée en trois étapes: avant, pendant et après la démarche d'accompagnement. Pour répondre au deuxième objectif de la recherche, elle s'est prolongée après la démarche d'accompagnement. Plusieurs instruments ont permis de recueillir des données de nature qualitative, auprès des sujets participants, tout au long de la recherche. Les instruments utilisés consistent en des entretiens d'accompagnement de groupe, un entretien semi-dirigé de groupe et des entretiens semi-dirigés individuels, des entretiens téléphoniques individuels, des cahiers d'observations-réflexions et deux types de fiches réflexives. Les résultats révèlent qu'au point de départ, avant l'intégration d'éléments de formation relatifs à la compétence émotionnelle et à sa prise en compte dans la démarche d'accompagnement, les personnes participantes tiennent peu compte de leurs émotions et de leurs effets ainsi que de leur gestion émotionnelle dans diverses situations de leur pratique enseignantes. Toutefois, lorsqu'elles sont guidées dans cette prise en compte, elles montrent qu'elles ont la capacité de le faire. Elles ont généralement développé des connaissances, des habiletés et des capacités de base de la compétence émotionnelle. Cependant, étant donné leur peu d'expérience, il s'avère difficile pour certaines d'entre elles de mobiliser leurs ressources de manière à faire face efficacement et de manière appropriée aux situations interpersonnelles, lorsque des émotions désagréables et plutôt intenses émergent. Cependant, l'expérience de groupe de pairs en insertion professionnelle, dans une dynamique interactive et réflexive, permettant des partages d'expérience en situation scolaire et axée sur la prise en compte de la compétence émotionnelle, semble avoir favorisé le développement de composantes de la compétence émotionnelle et la prise en compte des émotions chez les personnes participantes. Les résultats indiquent un certain cheminement déclaré quant à: 1) la conscience de ses émotions et à l'habileté à les mettre en mots; 2) la capacité d'empathie; 3) la conscience de ses émotions, le contrôle de l'expression d'émotions et l'utilisation de stratégies de gestion des émotions, dans les relations interpersonnelles et 4) la capacité d'autoefficacité. Les résultats montrent aussi une plus grande prise en compte des émotions et de leurs effets ainsi que de la manière de les gérer. Enfin, des nouvelles connaissances ont été construites par les sujets participants: 1) la connaissance de soi sur le plan émotionnel; 2) les émotions et la gestion émotionnelle, en tant qu'objets de connaissance; 3) la communication d'émotions dans la relation pédagogique; 4) des bénéfices associés à l'accueil et à l'acceptation de ses expériences émotionnelles en situation professionnelle, en contexte scolaire. De plus, chez certaines personnes, les partages, échanges et discussions entre pairs en insertion professionnelle semblent avoir permis de renforcer leur confiance en soi, un sentiment de compétence ainsi que le « goût » de leur profession. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : compétence émotionnelle, émotion, accompagnement, perspective socioconstructiviste, insertion professionnelle, enseignant, enseignante.
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Les contributions parentales à la compréhension des émotions des enfants en début de scolarisation

Emard, Marie-Josée 11 1900 (has links) (PDF)
Le développement des compétences émotionnelles des enfants (l'expression, la régulation et la compréhension des émotions) est influencé par différentes sources, dont les parents. Ces derniers sont considérés comme les agents de socialisation primaires (Denham, 1998). Trois composantes sous-tendent la socialisation des émotions : 1) le modelage, qui se rapporte à l'expression des émotions des parents; 2) les réactions des parents face aux émotions exprimées par leur enfant; et 3) l'accompagnement ou le guidage de l'enfant par ses parents dans l'univers des émotions. Chacune des composantes se répartit en deux pôles dont un est considéré plus favorable et un second moins favorable au développement des compétences émotionnelles des enfants (Eisenberg, 1998 ; Halberstadt, 1991). Cette thèse met l'accent sur les pratiques parentales de socialisation des émotions et sur la compréhension des émotions des jeunes enfants. Le premier objectif est de préciser les relations entre les différentes mesures parentales de socialisation des émotions (c.-à-d. le modelage, les réactions et l'accompagnement). Le second objectif est de documenter les différences et les similitudes entre les mères et les pères en regard de leurs pratiques de socialisation des émotions. Le troisième objectif est de mieux connaitre les contributions des pratiques parentales de socialisation des émotions à la compréhension des émotions des enfants. Enfin, les effets du sexe de l'enfant sur les variables à l'étude sont examinés. L'échantillon se compose de 88 familles (mères et pères) et de leur enfant en début de scolarisation (5 à 7 ans). Les participants ont été recrutés dans six écoles primaires de la région de Gatineau, en Outaouais. Les parents ont rempli séparément cinq questionnaires auto-rapportés. Les enfants ont participé à deux sessions d'évaluation en vue de mesurer leur niveau de compréhension des émotions et leurs habiletés langagières. Les résultats suggèrent un patron de réponses cohérent parmi les pratiques de socialisation des émotions des mères et des pères. Ces derniers tendent à privilégier une expression positive des émotions, des réactions positives face aux émotions exprimées par leur enfant et un accompagnement positif plutôt qu'une approche plus négative. Pour toutes les mesures recueillies, le score des pôles positifs est supérieur au score des pôles négatifs. Les analyses de comparaison révèlent ensuite certaines différences et similitudes entre les mères et les pères quant à leurs pratiques de socialisation des émotions. De fait, les parents présentent des scores similaires en ce qui concerne leur expression d'émotions négatives (modelage négatif) et le soutien positif qu'ils confèrent à leur enfant dans le monde des émotions (accompagnement positif). Par ailleurs, les deux parents se distinguent au plan du modelage positif : la fréquence à laquelle les mères rapportent exprimer des émotions positives est supérieure à celle rapportée par les pères. De façon analogue, les mères semblent plus enclines à adopter des réactions positives face à l'expression des émotions de leur enfant que les pères. En revanche, les pères rapportent recourir davantage à des réactions négatives face à l'expression des émotions de leur enfant, tout comme ils témoignent de plus d'accompagnement négatif que les mères. Le sexe de l'enfant n'a pas été associé à des effets significatifs dans les présentes analyses. C'est dire que les mères et les pères se ressemblent à certains égards dans leurs pratiques de socialisation des émotions et se distinguent à d'autres égards, et ce, indépendamment du sexe de leur enfant. Le dernier groupe d'analyses implique la compréhension des émotions des enfants. D'abord, nos résultats soutiennent une amélioration progressive du niveau de compréhension des émotions des enfants en fonction de leur âge : les enfants plus âgés obtiennent des scores supérieurs que les plus jeunes. Similairement, les enfants dont les habiletés langagières sont plus développées affichent aussi un niveau de compréhension des émotions plus élevé. Du reste, il n'y a pas de différence attribuable au sexe de l'enfant : les filles et les garçons présentent un niveau de compréhension des émotions comparable. Quant aux contributions des parents à la compréhension des émotions des enfants, les analyses suggèrent que les réactions négatives et l'accompagnement négatif des mères prédisent conjointement un moins bon niveau de compréhension des émotions chez les filles, alors que leur accompagnement négatif prédit un meilleur niveau de compréhension des émotions chez les garçons. En ce qui a trait aux pères, il appert que leur influence est plus manifeste auprès des filles. Plus précisément, les réactions positives des pères et leur accompagnement positif prédisent conjointement un meilleur niveau de compréhension des émotions chez les mères. La discussion met en relief l'apport de la présente recherche à l'avancement des connaissances en regard de la socialisation des émotions par les parents et de leurs contributions à la compréhension des émotions des enfants en début de scolarisation. En outre, l'importance d'intégrer les pères dans les études poursuivies dans ce champ de recherche est soulignée. Au final, les implications de cette thèse sont mises en évidence, notamment à la lumière des antres relations et milieux de vie de l'enfant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Compréhension des émotions, Jeunes enfants, Parents, Socialisation des émotions.
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Interactions mère-nourrisson et comportements de régulation des émotions de nourrissons de mères adolescentes

Neault, Isabelle 05 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat a pour objectif de mieux comprendre le développement de la régulation des émotions chez des nourrissons de mères adolescentes au cours de leurs premiers mois et d'examiner le rôle des interactions avec leur mère dans l'acquisition de telles compétences. La régulation des émotions est une composante essentielle de l'adaptation psychologique, même chez le nourrisson. Il apparaît donc crucial d'identifier les facteurs qui peuvent favoriser ou compromettre le développement de la régulation des émotions dès la petite enfance. La qualité des interactions de l'enfant avec ses proches et la qualité des pratiques parentales joueraient un rôle crucial dans ce processus (Holodynski & Friedlmeier, 2006). Les réactions du parent aux expressions d'émotion de son nourrisson pourraient, par exemple, influencer le type d'émotion exprimée par l'enfant et les comportements qu'il utilise pour réguler ses états affectifs. De faibles compétences parentales, des relations affectives perturbées entre parent et enfant pourraient donc constituer d'importants facteurs de risque pour les nourrissons. Selon diverses recherches, les enfants de mères adolescentes seraient particulièrement vulnérables à cet égard. Le premier article porte sur les expressions d'émotion et sur les comportements de régulation des émotions de nourrissons de mères adolescentes lors de séances d'interaction avec leur mère et lorsqu'ils sont seuls à 4 mois et à 10 mois. Leurs expressions d'émotion et leurs comportements de régulation des émotions sont comparés à ceux de nourrissons de mères adultes. Les expressions d'émotion et les comportements de leurs mères sont également comparés. Quarante mères adolescentes et 47 mères adultes et leurs nourrissons ont participé aux deux séances d'observation en laboratoire. Les comportements de régulation des émotions des nourrissons (regards, gestes de communication, manipulation d'objets, etc.) ont été encodés de même que les comportements des mères avec leur bébé lors des séances d'interaction (regards, proximité, contacts physiques, etc.). Nous avons aussi encodé les expressions faciales d'émotion des nourrissons et celles de leur mère à l'aide du système Max (Izard, 1983). Les résultats révèlent de grandes similitudes entre les groupes mais aussi quelques différences. Les nourrissons de mères adolescentes présentent des réactions affectives plus intenses à 4 mois que les bébés de mères adultes. Par contre, ils sont moins nombreux à manifester des réactions négatives lorsqu'ils sont seuls à 10 mois. On ne note aucune différence dans le nombre de comportements de régulation auxquels les bébés des deux groupes ont recours. Des différences apparaissent, par contre, dans le type de comportements utilisés et dans l'effet de ces comportements sur les expressions d'émotion des bébés. L'analyse des comportements maternels révèle, par ailleurs, que les mères adolescentes touchent davantage leur bébé que les adultes. Elles le regardent cependant moins à 10 mois. Le deuxième article a pour objectif d'examiner les réactions des mères adolescentes aux expressions d'émotion et aux comportements de régulation des émotions de leur nourrisson et de les comparer aux réactions des mères adultes. Nous comparons également les réactions des bébés aux expressions affectives de leur mère et à ses comportements. Les mères (50 adolescentes et 57 adultes) et leur nourrisson participent à deux séances d'interaction face à face, la première lorsque le nourrisson est âgé de 4 mois et la seconde à 10 mois. Les analyses révèlent peu de différences entre les groupes. Les mères adolescentes montrent plus d'expressions neutres que les mères adultes en réaction aux expressions négatives de leur bébé à 10 mois. Elles réagissent également aux gestes de communication non verbale de leur bébé à 10 mois par des expressions neutres alors que les mères adultes y répondent parfois par des expressions négatives. On note aussi des différences dans les expressions faciales et dans les comportements maternels concomitants à ceux des nourrissons. L'ensemble des résultats obtenus suggère que les mères adolescentes tentent davantage de renforcer les expressions positives de leur bébé alors que les mères adultes s'efforcent plutôt de susciter des réactions positives chez leur bébé lorsqu'il montre une expression neutre. On observe aussi plus de comportements inappropriés chez les mères adolescentes lorsque leur bébé manifeste des expressions négatives. Leurs bébés réagissent aussi davantage à leurs comportements inappropriés par des expressions négatives. On ne peut conclure, à la lumière des résultats obtenus, que les nourrissons de mères adolescentes présentent plus de problèmes de régulation de leurs émotions que les nourrissons de mères adultes. Néanmoins, les réactions d'un certain nombre d'entre eux lorsqu'ils sont seuls à 10 mois mériteraient de faire l'objet d'une investigation plus approfondie. Une attention particulière devrait aussi être portée aux réactions de leur mère à leurs expressions d'émotion négative. Nos résultats mettent aussi bien en évidence la complexité des interactions entre mères et nourrissons et la nécessité de porter plus d'attention aux variations individuelles et aux facteurs qui y sont associés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mère adolescente, nourrisson, interaction mère-enfant, émotion, régulation des émotions, expression faciale, développement affectif.
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Perception des émotions en musique et de la structure musicale dans les troubles du spectre autistique

Quintin, Ève-Marie 04 1900 (has links) (PDF)
Les troubles du spectre autistique (TSA) sont caractérisés par des déficits en matière d'interaction sociale réciproque, de communication verbale et non verbale ainsi que par des intérêts, activités et/ou comportements restreints, répétitifs et/ou stéréotypés (American Psychiatric Association, 2000). Les différentes hypothèses et théories cognitives et comportementales avancées pour décrire le profil des individus présentant un TSA sont exposées en parallèle aux recherches portant sur la description génétique et neurobiologique. Les études présentées permettent de proposer un nouveau regard sur le profil sociocognitif des jeunes présentant un TSA ainsi que sur le développement typique. Les hypothèses et théories actuelles sont évaluées à l'aide de méthodes novatrices dans une modalité peu étudiée chez les TSA, soit la perception musicale. De plus, de nouveaux concepts sont introduits : le fonctionnement audiotemporel et audioconstructif. La première étude s'inscrit dans le courant des écrits documentant un déficit de théorie de l'esprit chez les personnes ayant un TSA (Baron-Cohen, Leslie & Frith, 1985), travaux qui ont motivé des recherches sur différents aspects de l'interaction et la communication sociales dont la reconnaissance des émotions (Hobson, 2005). Il paraît contradictoire que des individus limités dans la reconnaissance des émotions puissent apprécier les qualités émotionnelles transmises par la musique. Afin de mieux comprendre ceci, nous évaluons la reconnaissance des émotions musicales (joie, tristesse, peur et quiétude) chez des enfants et des adolescents présentant un TSA. La reconnaissance de la peur est évaluée en raison du lien postulé entre un dysfonctionnement de l'amygdale et le TSA (Baron-Cohen et al., 2000) et du rôle de l'amygdale dans la perception de la peur (Adolphs, Tranel, Damasio, & Damasio, 1994, 1995). En contrôlant l'effet du quotient intellectuel verbal, les résultats indiquent que des représentations musicales de la peur et de la quiétude peuvent être reconnues par des adolescents présentant un TSA et ne permettent donc pas de soutenir la théorie d'un dysfonctionnement de l'amygdale au plan perceptuel dans la modalité musicale. En outre, les résultats précisent et bonifient ceux de Heaton, Hennelin et Pring (1999) selon lesquels la reconnaissance de la joie et de la tristesse en musique est normale chez les TSA. Une absence de différence de groupe est également rapportée pour les jugements d'intensité des émotions présentées. Les résultats suggèrent que les participants présentant un TSA sont plus confiants de leurs réponses lorsqu'elles sont appropriées (vs erronées). Les jugements d'intensité et de confiance sont novateurs en modalité musicale dans les TSA. Ainsi, cette première étude indique que la reconnaissance des émotions musicales n'est pas atypique dans les TSA. Après avoir abordé les aspects émotionnels reliés à la reconnaissance musicale, nous abordons la sphère cognitive dans notre seconde étude. L'hypothèse d'une supériorité pour le traitement des détails proposée par les théories de fonctionnement perceptuel exacerbé (Mottron, Dawson, Soulières, Hubert, & Burack, 2006) et de la cohérence centrale (Happé & Frith, 2006), s'appuie notamment sur une force pour le traitement visuospatial et visuoconstructif pour les individus présentant un TSA (Happé, 1999). Happé suggère qu'un style cognitif différent décrit les individus présentant un TSA. Dans la modalité auditive, un traitement des détails incluant la perception et la mémoire des fréquences sonores ou des notes musicales serait dans la norme, voire supérieur, pour des individus présentant un TSA (Bonnel et al., 2003, 2010; Heaton, Hermelin, & Pring, 1998). Pour évaluer le traitement musical global, les participants ont complété un casse-tête musical avec et sans modèle. Nous soutenons que la réalisation de cette tâche sollicite à la fois le fonctionnement audiotemporel et audioconstructif, concepts novateurs que nous proposons comme analogues à ceux du fonctionnement visuospatial et visuoconstructif. Nos résultats indiquent que la présence d'un modèle favorise la création de structures musicales cohérentes dans le groupe de participants présentant un TSA ainsi que pour les participants contrôles. Avec et sans modèle, la performance des participants présentant un TSA n'est ni exceptionnelle ni déficitaire, ce qui indique un traitement de la structure musicale globale et un fonctionnement audiotemporel et audioconstructif adéquats dans les TSA. Ces résultats sont en corrélation positive avec la performance à la tâche de perception musicale de la première étude mais, lorsque les groupes sont considérés séparément, cette corrélation est significative pour le groupe contrôle seulement. Ces résultats sont discutés à la lumière de la théorie d'empathie-systématisation (Baron-Cohen, 2009 ; Baron-Cohen et al., 2005) qui englobe les trois critères diagnostiques des TSA en une seule explication. En somme, ces deux études militent en faveur de l'identification et la valorisation des forces relatives au sein du profil des individus présentant un TSA. Nous suggérons que le traitement musical est une de ces forces comparativement à d'autres sphères où ces individus présentent des déficits. Nous discutons des différentes applications des résultats, notamment pour des interventions telles que les thérapies musicales, et des avenues à explorer dans des recherches futures. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Trouble du spectre autistique, reconnaissance des émotions, perception de la musique, production et reproduction de structures musicales.
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Caractérisation de la réponse cérébrale à la douleur et ses modulations

Pomares, Florence 09 December 2011 (has links) (PDF)
Dans le but de mieux comprendre le rôle et le fonctionnement des régions cérébrales impliquées dans le traitement et la modulation de la perception douloureuse, la première partie de cette thèse s'intéresse à l'évaluation en IRMf des modifications de la réponse cérébrale à la douleur grâce à deux modulations de la perception douloureuse. La première s'intéresse à l'effet d'un contexte émotionnel négatif sur la perception douloureuse afin de dissocier des aires cérébrales répondant à la douleur, les réponses liées à la composante émotionnelle. La deuxième s'intéresse à l'effet d'une manipulation de l'appréciation de la durée d'une stimulation douloureuse sur la perception de la douleur. L'utilisation d'une illusion permet, pour une intensité de stimulation thermique donnée, de modifier la perception douloureuse et d'évaluer les zones cérébrales impliquées dans ce type de modulation. Nous avons modulé la douleur perçue et pu observer que l'émotion met en jeu la partie prégénuale du cortex cingulaire antérieur, tandis que l'illusion d'une durée raccourcie met en jeu un réseau occipito-pariétal attentionnel. La seconde partie de cette thèse s'intéresse à la caractérisation du décours temporel de la réponse hémodynamique dans deux régions importantes pour le traitement de l'information douloureuse qui sont l'insula et le cortex cingulaire. La douleur est caractérisée par une latence de la réponse plus courte, par rapport à une stimulation non-douloureuse, dans l'insula antérieure et le cortex cingulaire moyen, tandis qu'il est possible de différencier une stimulation douloureuse d'une stimulation non-douloureuse grâce à l'amplitude de la réponse dans l'insula postérieure.
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INHIBITION ET EMOTION : Conservations, fonctions exécutives et Hédonie.

Schirlin, Olivier 15 December 2004 (has links) (PDF)
Cette thèse présente des apports expérimentaux originaux aux domaines d'études de l'inhibition et de l'émotion ainsi que dans la conceptualisation du développement cognitif de l'enfance à l'âge adulte. L'inhibition est étudiée par des expériences de chronométrie mentale parfois inédites sur les tâches de conservation du nombre, des longueurs et du poids. Une batterie d'épreuves de fonctions exécutives est également proposée aux sujets afin de tester l'hypothèse de l'inhibition comme « age-and-domain-specific ». Les données expérimentales sur l'inhibition renforcent l'hypothèse de l'inhibition spécifique et soulignent la possibilité d'envisager deux voies de traitement cognitif différentes selon le type de quantité impliqué dans les tâches de conservation : continu ou discontinu. Un nouveau paradigme d'étude du plaisir chez l'enfant est également présenté consistant en une procédure informatisée de présentation de photos hédoniques. Les résultats indiquent des types de plaisirs différents chez les enfants par rapport aux résultats déjà connus des adultes en psychopathologie. La mise en relation des résultats sur le processus d'inhibition et ceux sur l'émotion indique un lien entre l'hédonie visuelle et l'inhibition.
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La mise en présence dans l'acte d'achat : là où la consommation engendre le scénario

Milette, Andréanne 03 1900 (has links)
Le présent travail de recherche analyse l’acte d’achat et fait une brèche dans la relation mystérieuse que nous développons avec les biens de consommation. En microéconomie et en sociologie de la consommation, on considère que le consommateur fait des choix rationnels, et ce à travers un processus d’achat (Langlois, 2002). Ce processus est divisé en cinq étapes : la reconnaissance du problème, la recherche d’informations, l’évaluation des alternatives en concurrence, le choix et l’analyse post-achat (Brée, 2004). Bien que l’étape du choix soit certainement l’étape charnière du processus, car elle détermine le choix final menant à l’achat, elle est souvent comprise comme l’aboutissement de calculs préalables et non comme un moment régi par ses propres dynamiques. Le paradigme dominant en matière de choix, la théorie du choix rationnel, avance que nous formulons nos choix en recourant à des calculs d’utilité. Nous évaluons rationnellement les options afin d’optimiser notre situation en sélectionnant le choix qui nous rapporte le plus en nous coûtant le moins (Abell, 1991). Par contre, certains critiques de la théorie du choix rationnel allèguent que la multiplicité de choix encouragée par notre société engendre un stress lors de l’achat qui embrouille le jugement menant au choix. Cela invite à considérer la singularité du moment menant au choix. Que se passe-t-il chez le consommateur lorsqu’il est mis en présence d’un objet? En vérité, les disciplines qui s’intéressent au comportement du consommateur éludent la présence de l’objet comme forme d’influence sur le jugement. Dans le cadre de cette recherche, nous entendons par la mise en présence le moment où un individu est en présence d’un objet spécifique ou d’une représentation d’un objet. Lorsque mis en présence de l’objet, le consommateur fera un jugement qui sera potentiellement relatif aux sensations de beauté (Hutcheson, 1991) et aux émotions provoquées par un objet spécifique. Ainsi, les sens « externes » (la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût, le toucher) stimulent un sens « esthétique » : le sens interne de la beauté (Hutcheson, 1991). De plus, il peut survenir, en consommation, lors de la mise en présence que l’émotion prenne la forme d’un jugement (Nussbaum, 2001). On définit les émotions comme un état affectif situationnel dirigé vers une chose (Desmet, 2002). C’est ainsi que la recherche s’est articulé autour de l’hypothèse suivante : de quelle manière la mise en présence influence le jugement du consommateur pendant le processus d’achat? Nous avons mené une enquête inspirée d’une approche qualitative auprès de consommateurs dont les résultats sont ici exposés et discutés. L’enquête tente dans un premier temps de cerner l’impact de la mise en présence dans le processus d’achat. Puis, le récit de magasinage de quatre participants est analysé à l’aide d’éléments tels les critères de choix, les facteurs, les influences et les contraintes. L’enquête montre notamment que la mise en présence intervient et modifie le jugement du consommateur. L’analyse des entretiens met en avant une tendance chez nos participants à la scénarisation tout au long du processus d’achat et particulièrement lors des moments de mise en présence. Nous avons observé que les moments de mise en présence alimentent le scénario imaginé par le consommateur et lui permet de créer des scénarios de vie future en interaction avec certains biens de consommation. / This research investigates the purchasing moment and opens a breach in the mysterious relationship that we develop with consumer goods. Micro-economics and the sociology of consumption considers that the consumer makes rational choices through a buying process (Langlois, 2002). This process is divided into five stages: problem recognition, information search, evaluating alternative options, choice and post-purchase analysis (Bree, 2004). Although the stage of choice is certainly the turning point, because it determines the final choice leading to the purchase, it is often understood as the result of prior calculations and not as a moment governed by its own dynamics. The dominant paradigm in terms of choice, the rational choice theory, argues that we choose to optimize our situation by selecting the choice that gives us the most value for the least cost (Abell 1991). However, critics of the rational choice theory argue that the multiplicity of choices encouraged by our society generates stress when buying that confuses the judgment. This invites us to consider the uniqueness of the moment leading to the choice. What is happening in the consumer’s mind when it is in the presence of an object? In fact, the influence of the object’s presence on judgement is often not considered by the disciplines interested in consumer behavior. The presence refers to the moment when an individual is in the presence of a specific object or a representation of an object. When placed in contact with the object, the consumer will make an aesthetic judgment, and will experience emotion. Indeed, the judgment will be potentially related to sensations of beauty (Hutcheson, 1991), or to emotions caused by a specific object. Despite this, the aesthetic judgment is disregarded when it comes to influences on consumer choice. Also, it appears that emotion can occur when brought in presence of an object in consumption and generate an emotional judgment. We define emotions as an affective state revealed in a situational moment (Desmet, 2002). Thus, we developed the main research question: in what ways the presence of object can impact the consumer judgment during the buying process. We conducted a survey based on a qualitative approach with consumers and the results are presented and discussed here. This allows an opening on new research possibilities. The survey attempted initially to identify the impact of the presence of the object in the purchasing process. The shopping story of four participants is analyzed using elements such as criteria, factors, constraints and influences. The survey shows among other things that the moment of presence intervenes and modifies the consumer's judgment. The analysis of the interviews highlights a trend among our participants to create imagined scenarios throughout the buying process, especially during times of development presence. We observed that the moments of presence feeds the scenario and allows him to create future life scenarios based on the interactions with other consumer goods.

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