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Les limites du champ de l'extase chez Bataille

Avarguès, Marion 04 1900 (has links)
Le sujet de ce mémoire s'attache à circonscrire le champ de l'extase chez Georges Bataille. Il s’agit de délimiter les frontières d’un concept qui, a priori, ne peut en avoir, d’où un paradoxe à résoudre : comment parvenir à poser des limites à ce qui est illimité par essence ? Nous verrons que l’extase bataillienne rompt de façon radicale avec la tradition mystique en créant un concept qui, au lieu d’embrasser l’absolu, le tout, demeure une expérience purement intérieure. Nous nous focaliserons ensuite sur le caractère érotique de ses fondations. Bataille revendique en effet l’essence érotique, et non mystique, de l’extase. Parce que pour Georges Bataille, la mystique c’est l’impossible, nous analyserons enfin l’impasse apparente de son extase. Car si le champ de ce dernier se borne au seuil du mystique, il en résulte une puissance et portée moindres que celles de l’extase proprement mystique. Dès lors, nous nous interrogerons sur les failles d’un tel concept. Étant donné que l’extase bataillienne rejette toute mystique de son champ, il nous faudra nous pencher sur la possibilité de la définir comme un échec. Georges Bataille a-t-il conceptualisé l'extase du drogué ? Ou les débris laissés par le mort de Dieu ? A moins que l'extase bataillienne ne concrétise simplement l'agonie du spirituel... Dans cette recherche, nous définirons des notions batailliennes telles que : « nudité », « angoisse », « dépense improductive », « souveraineté » ou « petite mort ». Et pour ce faire, nous nous concentrerons en priorité sur ces ouvrages : L’expérience intérieure, Ma mère, L’histoire de l’œil, Le bleu du ciel et L’Érotisme. / The purpose of this thesis is to define the topic of ecstasy as understood and explained by Georges Bataille. Our goal being to establish the frontiers of a concept which is, a priori, free of limits, we might be facing a paradox. In fact, how can we limit something which is by essence, unlimited ? We will see that the ecstasy of Bataille breaks in a radical way with the traditional notions of the mystic by creating a concept that, instead of embracing the Absolute, the All, remains an inner experience. Then, we will precise our search into the erotic nature of its foundations. Indeed, Bataille claims the erotic essence, not mystical, of the ecstasy. For him, the mystic is the impossible. Because of that, we will study the apparent deadlock of his conception of the ecstasy. The fact that Bataille’s conception of the ecstasy ends when the mystic begins, we conclude that the ecstasy is for him of a lesser power and scope than the mystical ecstasy. Therefore, we will discuss the possible weaknesses of such a conception of the ecstasy. Knowing that Bataille excludes all the mystical aspects from its vision of the ecstasy, we will ask if we should consider it a failure by nature. Has Georges Bataille actually conceptualized the ecstasy of the drug consumer? Has he tried to link his conception of ecstasy to the ruins left by the death of God ? Or could it be that Bataille’s ecstasy is simply the agony of the spirituality...? In this study, we will define some notions introduced by Bataille such as: “nudity”, “anxiety”, “unproductive expenditure”, “sovereignty” or “little death”. In order to do so, we will work on the following literature by Bataille: L’expérience intérieure, Ma mère, L’histoire de l’œil, Le bleu du ciel and L’Érotisme.
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The ‘Is’ of Fiction Elgin/Goodman Fictionalism : fictions in art and science

Tondino, Tristan 06 1900 (has links)
Cet essai a pour objet le rôle de la notion de fiction dans les domaines de l’art et de la science. Essentiellement, je soutiens que « fiction » dans ce contexte est « a category mistake » (concept versus genre) et je crois que cet essai peut réussir à « cuire du pain philosophique » en dévoilant une dispute verbale. Je suggère donc de clore un débat philosophique dans son intégralité. Je présente un exposé du style de fictionnalisme abordé par Catherine Z. Elgin et Nelson Goodman (que ce soit dans le contexte des arts ou des sciences, nous parvenons à la compréhension grâce à des fictions sous formes de « vérités non littérales ») et j’explore le concept de la fiction. Je soutiens que les représentations (textes descriptifs de toutes sortes, incluant les modèles) sont constituées d’éléments fictionnels et d’éléments facettés (à l’exception de la version idéale possible ou impossible, c’est-à-dire dans l’esprit de Dieu, qui n’inclurait que les facettes.) La compréhension ne peut provenir de la fiction, mais plutôt d’éléments facettés ordonnés de manière à créer une compréhension qui conduit généralement à des prédictions, des explications et des manipulations. Je définis les facettes comme ayant des caractéristiques organisées, alors que les fictions ont des caractéristiques désorganisées. La fiction dans son intégralité est donc, par définition, l’expression du néant (of nothing), ou en matière de langues idéales (mathématiques), l’expression de contradiction. Les fictions et les facettes relèvent des représentations qui sont elles-mêmes primitives. Les textes descriptifs sont donc fictionnels par degré. Les récits qui sont très fictionnels ont une certaine valeur (souvent ludique) mais contiennent toujours au moins une facette. En fin de compte, toutes les activités représentationnelles devraient être considérées irréelles, incomplètes, bien que parfois connectées à la réalité, c’est-à-dire, prises entre une description réaliste facettée et une fiction dans son intégralité. / This essay concerns fiction in art and science. I argue that the term ‘fiction’ used in this manner is a category mistake (concept versus genre) and I believe this essay may succeed in “baking philosophical bread” by recognizing a verbal dispute. I am, therefore, suggesting an entire thread of discussion be re-evaluated. I provide an exposé of Catherine Z. Elgin and Nelson Goodman’s brand of fictionalism (i.e. that we glean understandings in the arts and sciences from fictions in the form of non-literal truth) and concentrate on unpacking the concept of fiction. I argue that representations (narratives of all sorts including models) are made of both fictional elements and faceted elements (with the exception of the possible or impossible ideal version e.g. God’s, which, would include only facets). Understandings are not gleaned from fictions but rather from faceted elements so ordered as to create understanding and usually leading to predictions, explanations, and manipulations. I define facets as ordered features whereas fictions (the genre) are groupings of disordered features. Full fiction is, therefore, by definition the expression of nothing or with respect to ideal languages (mathematics), the expression of contradiction. Representations are primitives and both fictions and facets are parts of them. Narratives are thus fictional by degree. Narratives which are highly fictional are of value (often playful) but they still always contain at least one facet. Ultimately all representational activity should be regarded as irreal i.e. incomplete although sometimes connected to reality and caught between a perfectly faceted realist description and complete fiction.
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De la poétique à la critique : l’influence péripatéticienne chez Aristarque

Bouchard, Elsa 07 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université Paris IV-Sorbonne / Cette thèse vise à suggérer l’existence d’un partage d’une théorie poétique commune entre l’école d’Aristote d’une part et le grammairien Aristarque de Samothrace d’autre part. À partir d’un examen des textes et des fragments de la critique littéraire hellénistique, deux aspects fondamentaux de la poétique péripatéticienne font l’objet d’une comparaison avec Aristarque, soit : 1) la prise de position interprétative qui tient compte de la nature fictionnelle du discours poétique et le soustrait aux critères de vérité traditionnellement imposés par les lecteurs anciens, notamment à l’intérieur de la tradition allégorique ; et 2) la reconnaissance de l’autonomie relative du contenu de l’œuvre poétique face à l’auteur, particulièrement dans le rapport qu’entretient ce dernier avec ses personnages. / This thesis sets out to examine two points of contact in the poetics of the Peripatetics and Aristarchus, namely : 1) the exegetical attitude that takes account of the fictionality of poetry, thus exempting it from the constraints of truthfulness that ancient readers traditionally imposed on it, especially within the allegorical tradition; 2) the perception of the content of a work of poetry as being autonomous from its author, especially with regard to the relation between the poet and his characters.
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Vers une phénoménologie de la danse : une approche merleau-pontienne

Lavoie-Marcus, Catherine 12 1900 (has links)
La présente étude vise à dégager les paramètres élémentaires d’une analyse phénoménologique de la danse. D’emblée, la pensée de Maurice Merleau-Ponty s’impose comme cadre privilégié pour révéler l’expérience vécue de cet art qui met en scène un savoir corporel complexe. À partir de sa théorie de la perception, dont découlent les phénomènes relatifs au corps moteur, à l’espace et à l’intersensorialité, notre étude aménage les contours d’une analyse existentielle du geste dansé. Ce faisant, nous nous heurtons à un constat : le phénomène de la danse se présente comme un élément perturbateur de la pensée merleau-pontienne. En effet, il incite à en questionner les aspects fondamentaux, voire à en constater certaines limites. Informée par les études de Rudolf Laban, instigateur de la « danse libre » allemande et par les celles des philosophes contemporains Maxine Sheets-Johnstone, Michel Bernard, Laurence Louppe et Renaud Barbaras, notre étude démontre en effet que la thèse merleau-pontienne de la perception empêche de cibler le travail kinesthésique du corps propre dans l’empire du « sentir » qui l’anime et de reconnaitre sa constitution profondément dynamique. Pour combler cette carence, nous invitons à une phénoménologie de la danse qui puisse embrasser sa nature poétique, la sensibilité créatrice qu’elle requiert et le travail sensible qu’elle habilite. Nous envisageons alors, avec le philosophe de la sensation Renaud Barbaras, de nous inspirer d’une heuristique aux traits vitalistes pour réhabiliter certaines notions battues en retraite par la tradition phénoménologique. En nous tournant vers les concepts de force, de désir, d’intensification, nous tentons de retrouver dans la logique de la sensation elle-même un dynamisme fondamental que l’expérience esthétique amplifie. La recherche nous montre que la danse est l’art qui, mieux que nul autre, rend compte de ce phénomène complexe. / In the present essay, we intend to establish and describe fundamental parameters apt to form the basis of a phenomenology of dance. The lived experience of this art, which flourishes via complex corporeal knowledge, can be approached through the Phenomenology of Perception of Maurice Merleau-Ponty. The latter’s phenomenology, from which derive recognizable behaviors linked to the moving body, space and intersensoriality, will guide us in outlining the existential elements of the dancing body. In pursuing our study of Merleau-Ponty, we will further show that the philosopher’s system proves incapable of sustaining the requirements intrinsic to the qualitative dimensions of dance. In fact, our study shows that Merleau-Ponty’s “body consciousness” is one that ontologically fails to reach the qualia that compose the dynamics specific to the movements of dance. Conversely, we adumbrate herein a phenomenology of dance forms that embraces its poetical nature, the creative sensibility that they require, and the sensuous “work” that they unfold.
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La logique ordinale de Turing

Potvin, Benoit 08 1900 (has links)
Le sujet visé par cette dissertation est la logique ordinale de Turing. Nous nous référons au texte original de Turing «Systems of logic based on ordinals» (Turing [1939]), la thèse que Turing rédigea à Princeton sous la direction du professeur Alonzo Church. Le principe d’une logique ordinale consiste à surmonter localement l’incomplétude gödelienne pour l’arithmétique par le biais de progressions d’axiomes récursivement consistantes. Étant donné son importance considérable pour la théorie de la calculabilité et les fondements des mathématiques, cette recherche méconnue de Turing mérite une attention particulière. Nous retraçons ici le projet d’une logique ordinale, de ses origines dans le théorème d’incomplétude de Gödel jusqu'à ses avancées dans les développements de la théorie de la calculabilité. Nous concluons par une discussion philosophique sur les fondements des mathématiques en fonction d’un point de vue finitiste. / The main subject of this dissertation is Turing’s ordinal logic, i.e. Turing’s attempt to locally overcome Gödel’s incompleteness by means of transfinite recursive progressions. We shall refer to the original 1939 text «Systems of logic based on ordinals» which is, in fact, Turing’s Ph.D thesis at Princeton University under the direction of Professor Alonzo Church. Considering its importance for the theory of computability and the foundations of mathematics, Turing’s paper certainly didn’t get enough attention in the literature. Therefore, we want to retrace Turing’s project of an ordinal logic from its very foundation in Gödel’s incompleteness theorem to its further development in calculability theory. A discussion on the foundations of mathematics from a computational point of view will conclude this memoir.
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Épistémologie du mécanisme et sélection naturelle

Paradis, Nicolas 08 1900 (has links)
Le présent mémoire a pour objet de vérifier si (et comment) la sélection naturelle peut être comprise comme mécanisme de l’évolution. En effet, la notion de mécanisme en philosophie des sciences doit encore beaucoup aux développements de l’épistémologie de la physique au cours du 20ième siècle. Or, il n’est pas évident que ces développements soient adéquats au domaine biologique. De plus, même si un intérêt renouvelé pour la notion de mécanisme en biologie a entrainé une abondante littérature épistémologique portant sur la notion de mécanisme, il n’est pas clair que les conceptions offertes sont en mesure de rendre compte de la sélection naturelle. Peter Machamer, Lindley Darden, Carl Craver, Stuart Glennan, James Woodward et William Bechtel -entre autres- ont tous contribué à une analyse des mécanismes en tant qu’alternative à une approche nomologique qui a dominé le 20ième siècle. Il reste à déterminer quelle caractérisation du mécanisme réussit à s’accommoder de la sélection naturelle à la lumière de sa nature probabiliste. / This thesis considers whether natural selection can (and should) be understood as an evolutionary mechanism. Indeed, in the philosophy of science, the very notion of what it means for something to be a mechanism is still much indebted to 20th century advances within the epistemology of physics. However, it is far from certain that these advances adequately capture the nature of biological mechanisms. Moreover, even with a renewed interest for the notion of biological mechanism, interest which has spawned a copious literature focused on the epistemology of mechanism, it’s unclear that the conceptions offered are able to account for natural selection. Peter Machamer, Lindley Darden, Carl Craver, Stuart Glennan, James Woodward and William Bechtel (to name a few), have all contributed to an analysis of mechanisms as an alternative to the nomological account which has dominated much of the 20th century. It remains to be seen if (and how) one of these representations of mechanism can account for the probabilistic nature of natural selection.
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Nietzsche et le problème de Socrate

Diotte, Etienne 10 1900 (has links)
Ce mémoire a pour but d’élucider l’analyse et l’évaluation nietzschéennes du sens et de la portée de la figure de Socrate dans les cultures antique et moderne. Pour ce faire, nous nous pencherons d’abord sur la question de l’identité de Socrate, ce qui permettra d’introduire une distinction centrale à l’analyse de Nietzsche, soit celle entre la doctrine et la personnalité du célèbre Athénien. En effet, Nietzsche isole la personnalité de Socrate, qu’il circonscrit à partir des notions d’instinct, de pulsion et d’affect, de sa doctrine, qu’il appelle le socratisme et qu’il définit à partir de l’équation socratique raison = vertu = bonheur. Ensuite, nous développerons les trois éléments sur lesquels il s’appuie pour expliquer que Socrate ait pu séduire les Grecs, soit le fait qu’il fut un grand érotique, qu’il introduisit une nouvelle forme de joute à Athènes et qu’il apparut comme étant un médecin pour ses contemporains. Cette question des raisons permettant d’expliquer que Socrate ait pu séduire les Grecs est déterminante pour Nietzsche, puisque c’est de là qu’il est amené à se demander qui est ce Socrate et quel a été son véritable impact sur la culture, soit les deux questions qui sont au cœur de ce qu’il appelle « le problème de Socrate ». Enfin, nous nous pencherons sur le diagnostic que le philosophe allemand pose sur le célèbre Athénien ainsi que sur son évaluation de l’impact du socratisme sur les cultures antique et moderne, après quoi nous présenterons l’inversion des valeurs que Nietzsche tente d’opérer dans sa propre culture. Nous verrons alors qu’il cherche entre autres par cette inversion des valeurs à nous libérer du socratisme, car il est d’avis que cette doctrine dévalorise toute forme d’agir puisant ses motifs dans ce qui relève de l’inconscient et survalorise une morale luttant contre les pulsions dominantes en nous. / The purpose of this thesis is to investigate Nietzsche’s analysis and assessment of the meaning and the impact of Socrates’ character on the classical and modern culture. To that effect, I will emphasize the question of Socrates’ identity, in order to introduce the crucial issue in Nietzsche’s analysis, namely the distinction between Socrates’ doctrine and his character. Nietzsche isolated Socrates’ character – which he defined through the categories of instinct, drive, and affect – from his doctrine, which he labelled socratism and defined through the Socratic equation reason = virtue = happiness. This thesis explores the three core elements Nietzsche used to explain how Socrates was able to seduce the Greeks: not only was Socrates a very erotic figure, he also introduced a new form of debate to Athens, and was considered an eminent physician by his contemporaries. Socrates’ appeal to the Greek is of fundamental importance to Nietzsche, since it prompted him to question Socrates’ inherent character, and his true impact on Athenian culture. It thus forms the crux of what he called “the problem of Socrates.” Nietzsche’s understanding of socratism as well as its impact on classical and modern culture allows him to revaluate all values within his own culture. To that effect, I reveal Nietzsche’s critiques of socratism – in particular, his belief that society needed to be liberated from socratism, since it denies all agency to individuals. Given that it was strongly motivated by the unconscious, socratism, according to Nietzsche, overemphasizes a certain morality in the struggle against our dominant impulses.
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Quel sens faut-il donner à l’universalité de l’herméneutique chez Gadamer? : sa légitimité face aux critiques de Jürgen Habermas

Caron Mailhot, Marc-André 08 1900 (has links)
La distance historique qui nous sépare de la publication de Vérité et méthode permet une meilleure intelligence de l’aspect universel de l’herméneutique de Hans-Georg Gadamer qui a suscité tant de débats immédiatement après la parution de son ouvrage. L’herméneute a en effet pu, dans plusieurs textes qu’il a écrits au cours des dernières décennies, préciser sa conception et mieux attester cette universalité, notamment en l’associant à l’universalité de la rhétorique elle-même. Un nouveau regard porté sur les divers débats suscités par cette prétention de l’universalité de l’herméneutique permet aussi de s’en faire une idée plus claire et limpide. Le présent mémoire se penche sur le sens à donner à l’universalité de l’herméneutique en tenant compte des sections décisives de Vérité et méthode qui y sont consacrées, des écrits plus tardifs de Gadamer sur la question et de la littérature secondaire afin de voir si cette prétention à l’universalité peut être défendue face aux critiques formulées par Jürgen Habermas. Nous soutiendrons dans ce mémoire que c’est le cas, mais aussi que la critique de Habermas a aidé Gadamer à mieux formuler et faire comprendre l’universalité de l’herméneutique. C’est précisément en tenant compte de l’apport de ceux qui pensent autrement que s’atteste l’universalité de l’herméneutique. / The historical distance that separates us from the publication of Truth and Method allows a better understanding of the universal aspect of hermeneutics defended by Hans-Georg Gadamer and which sparked so much debate immediately after the publication of his book. The hermeneut has indeed had the opportunity, in several texts he has written over the past decades, to specify his conception and better establish this universality, particularly by associating it with the universality of rhetoric itself. A survey of the various debates surrounding this universality claim of hermeneutics also helps to get a better picture of what is at stake. This essay looks at the meaning of universality of hermeneutics by considering the decisive sections of Truth and Method devoted to it, the later writings of Gadamer on the issue and the secondary literature to see if this claim to universality can be upheld against the criticism raised by Jürgen Habermas. We will argue in this paper that this is the case, but also that Habermas's criticism has helped Gadamer to better formulate and defend the universality of hermeneutics. It is precisely by taking into account the contribution of those who think differently that this universality of hermeneutics is demonstrated.
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La preuve ontologique de l'existence de Dieu chez Descartes

Laperle, Erik 08 1900 (has links)
Ce projet de mémoire de maîtrise portera sur Descartes et la preuve dite "ontologique" de l'existence de Dieu. La présentation qui sera faite de cette preuve, de ses tenants et de ses aboutissants, tiendra compte: premièrement, du rôle et du statut de celle-ci dans l'ordre des raisons métaphysiques; deuxièmement, des relations entre la preuve "ontologique" et la preuve dite "par les effets"; et troisièmement, des différentes oeuvres de Descartes dans lesquelles il est question de l'argument ontologique. Ainsi, cette analyse permettra de noter les différences relatives qu'il pourrait y avoir chez Descartes quant au fond ou à la forme de cet argument. Nous évoquerons notamment la position différente qu'occupe cette preuve dans deux écrits, soient les Méditations métaphysiques (1641) et les Principes de la philosophie (1644). Ce genre d'analyse nous permettra de nous pencher sur le débat initié par Martial Guéroult et Henri Gouhier concernant la place de la preuve "ontologique" de l'existence de Dieu au sein de l'ordre des raisons métaphysiques ainsi que ses relations avec la preuve "par les effets". La postérité de ce débat sera également considérée. Aussi, nous serons à même de poser la question à savoir s'il y a une évolution de la preuve "ontologique" de l'existence de Dieu au fil des oeuvres dans la pensée de Descartes. En résumé, dans ce mémoire, nous aborderons deux problématiques: la question de l'autonomie ou de la non autonomie de la preuve "ontologique" par rapport à la preuve "par les effets", et le questionnement quant à la possibilité d'une évolution de la place et de la nature de la preuve dite "ontologique" de l'existence de Dieu dans les écrits de Descartes. / This master thesis project will focus on Descartes and the "ontological" proof of the existence of God. The presentation will be made of this proof, its ins and outs. It will take into account: first, the role and status of the latter in the order of metaphysical reasons; second, the relationship between the "ontological" proof and the "through the effects" proof; and third, the various writings of Descartes in which it is question of the ontological argument. Thus, this analysis will note the differences there might be in Descartes thought regarding the substance or form of this argument. We will discuss on the different position this proof occupied in two writings: the Meditations (1641) and the Principles of Philosophy (1644). This type of analysis will allow us to focus on the debate initiated by Martial Guéroult and Henri Gouhier concerning the place of the "ontological" proof of the existence of God in the order of metaphysical reasons as well as its relations with the "through the effects" proof. The posterity of this debate will also be considered. Also, we will be able to ask the question whether there is an evolution of the "ontological" proof of the existence of God in the thought of Descartes over his writings. In summary, in this thesis, we address two issues: the question of autonomy or non-autonomy of the "ontological" proof in relation with the "through the effects" proof; and the question about the possibility of an evolution of the place and nature of the "ontological" proof of the existence of God in the writings of Descartes.
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Le concept de justice et la quête du bonheur chez Thrasymaque de Chalcédoine

Mekhael, Thomas 08 1900 (has links)
Thrasymaque de Chalcédoine, un sophiste de renom dans l'Athènes du Ve siècle av. J.C. est présenté comme l'interlocuteur principal de Socrate dans le livre I de la République. Il y est surtout question de la justice et des implications qui en découlent, Socrate et Thrasymaque ne s'entendant évidemment pas sur la nature de la justice. Thrasymaque, poussé par le questionnement constant de Socrate, en vient à formuler différentes thèses sur la justice, notamment : «Je soutiens, moi, que le juste n'est rien d'autre que l'intérêt du plus fort» (Rép. 338c) et «la justice et le juste constituent en réalité le bien d'un autre.» (Rép. 343c) Parallèlement, il oppose au philosophe une vision de la justice difficile à accepter, mais aussi difficile à réfuter : celui qui commet l'injustice est plus heureux que celui qui agit en fonction de la justice. Ainsi, pour Thrasymaque, l'injuste est meilleur que le juste et est plus heureux, car l'injustice est plus profitable pour soi-même. Selon cette vision, qu'est-ce donc que la justice, et en quoi n'est-elle pas profitable pour soi-même? L'objectif de ce mémoire sera de faire ressortir positivement la conception de la justice de Thrasymaque, car c'est avec elle qu'entre en conflit la recherche du bonheur. En effet, si la justice est la représentation des intérêts du dirigeant, comme l'avance le sophiste, alors être juste n'est rien d'autre qu'agir en fonction des intérêts d'autrui et non de soi-même. Cependant, dans une Cité où les individus sont sous la gouverne de la loi, il n'est pas si simple d'agir toujours selon ses propres intérêts lorsque ceux-ci sont contraires à la justice. C'est pourquoi il sera également pertinent de s'attarder aux caractéristiques et aux vertus qu'un individu doit posséder, selon Thrasymaque, pour être heureux. Nous essaierons donc de dégager de la pensée de Thrasymaque un modèle de vie à suivre : le κρείττων. En dernière analyse, nous mettrons en relief la position de Thrasymaque avec la critique platonicienne. Pour Socrate, la position voulant que l'injustice soit profitable est difficile, car il lui faudra montrer que c'est en fait la justice qui apporte le bonheur, en tant qu'elle est une vertu de l'âme. / Thrasymachus of Chalcedon, a renowned sophist in the Athens of the fifth century BC, is presented as the main interlocutor of Socrates in Book I of the Republic. As it is mainly a debate on the question of justice and its implications, Socrates and Thrasymachus are obviously not agreeing on the nature of justice. Thrasymachus, driven by the constant questioning of Socrates, comes to formulate different theories about justice, including: "I support that justice is nothing else than the interest of the stronger" (Rép. 338c) and "justice and just are actually another's good." (Rép. 343c) Meanwhile, he opposes the philosopher a vision of justice difficult to accept, but also hard to refute: one who commits injustice is happier than he who acts according to justice Thus, for Thrasymachus, injustice is better than justice and is happier because injustice is more profitable for yourself. According to this view, what is justice, and why is it not profitable for ourselves? The objective of this thesis is to highlight the positive conception of Thrasymachus about justice, because it is in conflict with the pursuit of happiness. Indeed, if justice represent the interests of the ruler, as argued by the sophist, then being just is nothing else that acting according to the interests of others and not yourself. However, in a city where people are under the guidance of the law, it is not always so easy to act according to its own interests when they are contrary to justice. That is why it is also relevant to dwell on the characteristics and qualities an individual must possess, according to Thrasymachus, to be happy. We will try to identify in Thrasymachus' ideas about justice a life model to follow: the κρείττων. Ultimately, we will highlight the position of Thrasymachus with Plato's critique. For Socrates, the position that injustice is profitable is difficult because he will have to show that this is actually justice that brings happiness, as it is a virtue of the soul.

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