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Analyse du chapitre de la Critique de la raison pure intitulé « Du principe de la distinction de tous les objets en général en phénomènes et noumènes »

Bota, Ciprian 09 1900 (has links)
Le but de ce mémoire est d’effectuer une analyse détaillée de ce chapitre de la Critique de la raison pure de Kant à partir de l’idée qu’il présente les « résultats » de la démarche critique menée jusque-là concernant les limites de la connaissance. Le mémoire sera divisé en deux parties. Dans la première partie, nous montrerons que ce chapitre dresse un bilan provisoire et que pour cette raison il soulève deux enjeux : 1 – montrer que les concepts purs de l'entendement – en dépit de leur caractère a priori et de leur origine dans l'entendement pur – ne sont susceptibles d'un usage objectif qu'appliqués aux données de la sensibilité (A 246/B 303 : « L'Analytique transcendantale a donc cet important résultat... ») ; 2 – montrer que, à son tour, la sensibilité est elle-même limitée par l'entendement et qu'elle ne renferme pas la totalité des objets possibles (A 251 : « Tel a été le résultat de toute l'Esthétique transcendantale... »). Dans la seconde partie, nous analyserons les différences entre les deux éditions de la Critique de la raison pure concernant ce chapitre en insistant tout particulièrement sur la distinction faite dans la deuxième édition entre noumène au sens positif et noumène au sens négatif. / The purpose of this master thesis is to perform a detailed analysis of this chapter of the Critique of Pure Reason from the idea that it summaries the “results” of the critical approach did so far concerning the limits of the knowledge. The thesis is divided into two parts. In the first part, we show that this chapter provides preliminary assessment and that is why raises two issues: 1. Show that the pure concepts of the understanding – despite of their a priori character and their origin in the pure understanding – are likely to use objective data only applied to the sensitivity (A 246/B 303: “The transcendental analytic has this important result…”) 2. Show that the sensitivity itself is limited by the understanding and it does not contain all possible objects (A 251: “This was the result of all the Transcendental Aesthetic…”). In the second part, we will analyze the differences between the two editions of the Critique of Pure Reason regarding this chapter with particular emphasis on the distinction made in the second edition between noumenon in the positive and negative sense.
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Le dialogue herméneutique et ses sources platoniciennes : étude sur la place de Platon dans l'herméneutique de Gadamer

Boutet, Rudolf 08 1900 (has links)
Avant tout réputé pour avoir hissé l’herméneutique au premier plan du paysage philosophique contemporain, H.-G. Gadamer est aussi reconnu pour l’originalité de ses écrits en histoire des idées et notamment pour la grande singularité des travaux qu’il a consacrés à la philosophie de Platon. Mais s’agit-il là de deux registres théoriques distincts, l’herméneutique d’un côté et l’exégèse de Platon de l’autre ? Ou bien s’agit-il de deux facettes d’un même projet concerté, deux ouvertures sur un même objet philosophique ? C’est cette deuxième option que notre étude a pour objectif de défendre. Pour ce faire, nous approfondissons, à la lumière de ses écrits sur Platon, les raisons qui poussent Gadamer à développer, dans Vérité et Méthode, son idée de dialogue herméneutique en référence constante à la dialectique platonicienne, pour ensuite montrer comment l’ontologie herméneutique qu’esquisse la dernière partie de Vérité et Méthode est solidaire, voire tributaire, de l’interprétation de la pensée platonicienne que défend généralement Gadamer, et ce, malgré l’instrumentalisme du langage qu’il dénonce chez Platon. / Known above all to have raised hermeneutics in the foreground of contemporary philosophy, H.-G. Gadamer is also renowned for his original contributions to the history of ideas, notably because of his characteristic reading of Plato. However, a question arises: are these two distinct parts of his thought, with his philosophical hermeneutics on the one hand and his exegesis of Plato on the other? Or are they the two facets of a same project, two perspectives on a same philosophical object? Our study aims to defend this second option. In the first place, we present, in light of Gadamer’s reading of Plato, the reasons why in Truth and Method Gadamer develops his own idea of hermeneutical dialogue in reference to Plato’s dialectic. Then we will show how the hermeneutical ontology sketched in the last chapter of Truth and Method remains strongly related to Gadamer’s general reading of Plato, even if Gadamer refuses the instrumentalism of language that he finds in Plato’s thought.
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Epicurus’ Apolitical Attitude

Garcia, Fabian 08 1900 (has links)
Le conseil épicurien d’éviter la participation politique a reçu maintes interprétations, souvent obscures et mal fondées. L’attitude apolitique ne peut être définie comme un simple manque d’intérêt ou de préoccupation pour la politique ; en effet, selon l’opinion de Pierre Hadot, la philosophie ancienne est profondément ancrée dans l’existence et les doctrines philosophiques n’acquièrent de l’importance que lorsqu’elles assistent le praxis. L’attitude d’Épicure est donc enracinée dans le refus de vivre selon des normes prescrites par l’établissement politique. Selon lui, la politique traditionnelle est vouée à l’échec puisqu’elle poursuit aveuglément le pouvoir et la richesse. En réaction à cette situation, Épicure crée une communauté qui instaure de nouvelles valeurs et au sein de laquelle il est possible de vivre conformément à ces nouvelles valeurs. Se situant en totale opposition aux modes de vie les plus fondamentaux de la cité, les adeptes d’Épicure, s’ils participaient à la vie politique, déclencheraient une grande hostilité de la part des partisans des valeurs traditionnelles. Pour cette raison, l’attitude épicurienne peut d’abord représenter une manière d’éviter la persécution politique. De plus, s’il est admis que la politique implique la poursuite du pouvoir, les épicuriens ne peuvent s’y adonner puisque cela serait contradictoire à leur quête d’ataraxie. À tous égards et indépendamment de ces deux motifs justifiant le retrait de la vie politique, il est clair que si l’attitude d’Épicure ne reposait pas sur une conscience politique, alors, ses critiques à l’égard de la vie politique, son désir de s’y soustraire et la création d’une communauté distincte n’auraient pas été. La politique a le pouvoir de profondément modeler la vie des gens. Considérant que ce conditionnement s’appuie sur des valeurs malsaines, le projet épicurien s’applique donc à remodeler, à la lumière de nouvelles valeurs, la vie de ceux qui ne trouvent aucune satisfaction à poursuivre la vie de la cité. / Epicurus’ advice to avoid political participation has been the object of a number of confusing and sometimes ungrounded interpretations. Based on Pierre Hadot’s view that ancient philosophy was fundamentally rooted in existence, and that philosophical doctrines were only important insofar as they assisted a praxis, the apolitical attitude cannot be understood merely as a lack of interest and concern for politics. On the contrary, Epicurus’ attitude was rooted in a refusal to live the way of life prescribed by the political establishment. For him, traditional politics failed at making the life of citizens better on account of their excessive lust for power and wealth. In response to this situation, Epicurus’ project was aimed at creating a community in which it was possible to develop new values and live by them. Had the Epicurean community participated politically, being in direct opposition to the most fundamental ways of life of the city, it would have involved a great deal of hostility from partisans of traditional values. Thus, Epicurus’ attitude may be justified first as a means to avoid political persecution. Second, since politics implied a significant amount of struggle for power, its pursuit clearly went against the prescribed undisturbed life of Epicureanism. At any rate, regardless of these two motives to avoid political participation, it is clear that if Epicurus’ attitude had not been politically inspired then his criticism of political life, his avoidance of it, and the creation of an alternative community would have never taken place. Politics has the power of shaping the life of people in profound ways. Seeing how this conditioning was based on unhealthy values, Epicurus’ project, therefore, was to reshape anew, under the light of new values, the life of those who did not find satisfaction in the way of life of the city.
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Le rapport de l'Un et de l'intellect dans la centurie de Calliste Cataphygiotes

Avramova, Sofia 08 1900 (has links)
La présente étude est une analyse et une reconstruction interprétative de la centurie de Calliste Cataphygiotès, intitulée De l'union avec Dieu et de la vie contemplative, chapitres syllogistiques et hauts. Notre approche à ce texte pluridisciplinaire est prioritairement philosophique. Dans le but de mettre en valeur l'intérêt philosophique qu'il représente, nous avons concentré notre analyse sur les problèmes liés au rapport de l'intellect avec l'Un, sur l'étude du concept de l'infini, sur son rôle dans la contemplation et sur la méthode dialectique dont Calliste Cataphygiotès s'en sert. Nous avons reconstruit la doctrine de la contemplation, implicite au texte de Calliste et nous avons tenté une reconstruction globale de la centurie qui permettra au lecteur d'apprécier les qualités spéculatives et l'esprit synthétique de ce mystique byzantin presque inconnu. / The present study is an analysis and an interpretative reconstruction of Callistus Cataphygiotes's syllogistic chapters, entitled The union with God and the contemplative life. Our approach to this multidisciplinary text is primarily philosophical. In order to emphasize the philosophical aspect of the text we focused our analysis on issues related to the concept of infinity, its role in contemplation, the relation of the intellect with the One, as well as the dialectical method used by Callistus Cataphygiotes. We rebuilt the doctrine of contemplation, implied in the text of Callistus and we tried to do a complete reconstruction of the text that will allow the reader to appreciate the speculative and the synthetic spirit of this almost unknown Byzantine mystic.
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Le rôle de l'État vis-à-vis de la prostitution : respect de l'autonomie et lutte contre les inégalités sociales et économiques touchant les femmes

Ghali-Lachapelle, Audrey 05 1900 (has links)
Ce mémoire traite de la prostitution d’un point de vue philosophique. Pour ce faire, il est nécessaire que l'on étudie le concept d’autonomie, puisqu’il est employé de part et d’autre par les intervenants dans le débat public et théorique. En évaluant les contributions de philosophes, ce mémoire esquisse une position mitoyenne. Ainsi, dans un premier temps, on rapportera la contribution d’auteurs de la tradition libérale, qui considèrent que la prostitution est un travail ou une vision de la sexualité acceptable. En dénonçant le lourd tribut d’une morale conventionnelle dépassée, ils ont montré que le respect des choix individuels est primordial et doit servir de guide au moment de penser l’intervention de l’État. Ce faisant, ils ont néanmoins omis de considérer dans leur équation des éléments contextuels qui teintent négativement le quotidien de la personne prostituée. Les féministes radicales et auteurs libéraux perfectionnistes ont mis en lumière le système que l’anthropologue Paola Tabet appelle échange économico-sexuel et qui fait qu’en général, l’acte sexuel porte en écho la socialisation qui fait des hommes les prestataires du service sexuel des femmes. Plus encore, c’est la participation à la vie sociale et politique des personnes prostituées qui est limitée. La stigmatisation et la violence qui caractérisent l’exercice de la prostitution détruisent des vies, mais privent également les personnes prostituées du crédit social nécessaire à l’exercice de leur citoyenneté. Explorer une redéfinition du concept d’autonomie dans une perspective féministe et relationnelle permettra de répondre aux considérations que partagent les défenseurs du travail du sexe et les abolitionnistes : aucune femme ne subissant de contraintes économiques et sociales ne devrait voir en la prostitution la seule option qui s’offre à elle. Aussi, si une personne autonome décide de monnayer ses services sexuels, ce doit être toujours selon des modalités qu’elle aura elle-même définies. / I will discuss the issues raised by prostitution in a philosophical way. It seems necessary to analyze autonomy, a concept used in the public debate about prostitution. I will try to sketch a middle view on the question inspired by the work of Liberals and Feminists. Some of these authors view prostitution like any other job or as a legitimate way to live one’s sexuality. They show that the State must consider individual choices and they criticize a moralistic common perspective on prostitution. Nonetheless, they choose to ignore a global perspective about a systematic representation of the female sexuality as a service. Women are socialized in a way that they can only offer their sexuality, not live it. Moreover, it is the political and social participation of women that is made precarious out of this. Stigmatization and violence that commonly shapes the experience of sex workers not only destroys lives, but is also threatening the expression of their citizenship. Exploring a redefinition on autonomy in a feminist and relational way will offer the tools to think another way. Consequently, we will be able to address two considerations that both abolitionist and sex work advocates share. First, that nobody wants a woman to be placed in front of prostitution thinking that it is her only choice. Second, that every woman who wants to do sex work should be the only one who shapes her practice.
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La réception de Heidegger par Henry Corbin

Golestan-Habibi, Masoud 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la réception de Heidegger par Corbin et comprend trois parties : l’appropriation spirituelle que fait Corbin de l’analyse heideggérienne de la phénoménologie herméneutique élaborée dans l’introduction et la première partie de Être et Temps ; son appropriation spirituelle de l’analyse heideggérienne de la temporalité et de l’historialité du Dasein traitée dans la deuxième partie de Être et Temps ; enfin, nous nous pencherons sur le problème de l’imagination qui amène Corbin à prendre un chemin différent que celui de Heidegger dans Kant et le problème de la métaphysique et qui mène Corbin à la dimension où un monde spirituel s’ouvre et qu’il comprend à partir de la pensée des grands mystiques irano-islamiques. La réception de Heidegger par Corbin concerne ainsi davantage la manière dont Heidegger élabore la phénoménologie herméneutique et la temporalité et l’historialité du Dasein que l’ensemble du projet heideggérien et sa propre vision du monde, avec laquelle Corbin prend ses distances. La question reste alors de savoir si l’appropriation par Corbin de la pensée irano-islamique est vraiment compatible avec l’analyse heideggérienne. / Among several sources of Henry Corbin's thought, this master thesis concentrates upon his reception of Heidegger and contains three parts: 1/ Corbin’s spiritual appropriation of heideggerian analysis of hermeneutical phenomenology, elaborated in the introduction and the first part of Being and Time ; 2/ his spiritual appropriation of Heidegger’s analysis of the temporality and historicality of Dasein which is dealt with in the second part of Being and Time ; 3/ finally, we will focus on the question of Imagination which leads Corbin to take a different route than Heidegger’s and that brings him to a level where a spiritual world opens up. The reception of Heidegger by Corbin thus concerns more the way Heidegger elaborates his analyse of hermeneutical phenomenology, temporality, and historicality than on the totality of the heideggerian project. The question therefore remains if Corbin’s appropriation of the heideggerian analysis is compatible with his reading of irano-islamic thought.
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L'expression musicale chez Nietzsche

Lebeau-Henry, Charles 09 1900 (has links)
L’objet de ce mémoire est la notion d’expression musicale telle qu’elle se présente dans les œuvres de Friedrich Nietzsche. Interprète et compositeur amateurs, Nietzsche est resté toute sa vie fasciné par le pouvoir de la musique, et lui a conséquemment consacré de nombreuses pages. Ses vues ne sont cependant pas toujours restées les mêmes : ce sont en effet des jugements diamétralement opposés sur l’œuvre de Richard Wagner, dans la Naissance de la tragédie et Le cas Wagner, qui encadrent la sienne propre. Au-delà du seul changement de goût, c’est entre ces deux ouvrage sa compréhension du mode de fonctionnement de la musique elle-même qui se trouve modifiée. La notion d’expression, encore aujourd’hui objet de débats en esthétique musicale, l’était aussi alors. C’est en bonne part en prenant position dans le débat entre Wagner et Eduard Hanslick sur cette question que Nietzsche développera ses propres positions philosophiques sur la musique. D’abord « romantique », convaincu du pouvoir d’expression supérieur et « métaphysique » de la musique, à la suite d’Arthur Schopenhauer et de Wagner dont il s’inspire, Nietzsche prendra ensuite, avec Hanslick cette fois, le contrepied de cette position, pour refuser à la musique un pouvoir d’expression qui lui soit vraiment propre et qui la distingue d’un langage quelconque. Enfin, dans un troisième temps, il repensera le pouvoir expressif de la musique pour en proposer une formulation physiologique, dans laquelle la musique exprimera l’état de l’organisation de son créateur à la manière d’un symptôme. Nous proposons ici une lecture de textes représentatifs de chacune de ces positions pour tenter de clarifier leurs significations et implications. / The object of this thesis is the notion of musical expression as it appears in the works of Friedrich Nietzsche. As an amateur player and composer, Nietzsche was throughout his life fascinated by the power of music, and thus wrote extensively on the subject. However, his views on music itself did not remain identical during this time. His published work is framed by opposed judgments on the person and the music of Richard Wagner, in The Birth of Tragedy and The Case of Wagner; and more than just a simple change of taste, it is his comprehension of music’s working itself that changes between the two books. The notion of expression was then as it still is today a topic of debate in musical aesthetics, and it is largely by taking position in such a debate, that between Wagner and Eduard Hanslick, that Nietzsche came to formulate his own philosophical positions on the subject. Initially a “romantic”, and as such defending the lofty and “metaphysical” expressive power of music with his first masters, Arthur Schopenhauer and Wagner, Nietzsche then sided with Hanslick to maintain that music does not possess any peculiar expressive properties apart from those that we can ourselves project on objects in general. He ultimately reconsiders the question in his later writings, and allows for music to express the physiological tendencies of its creator, and as such considers it a symptom of his specific organizational state. We here submit an interpretation of representative texts for each of those positions, which aims to clarify their significations and their implications.
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Le Banquet de Platon : l'apologie d'Alcibiade ou les paradoxes d'Éros

Fortin, Jérôme 04 1900 (has links)
Ce mémoire cherche à évaluer la culpabilité de Socrate face à l’échec et à la corruption d’Alcibiade, telle que la question se pose dans le Banquet de Platon. Il comprend quatre chapitres. Le premier démontre que le cadre dramatique lui-même fait occuper une place centrale à la vie et au déclin d’Alcibiade et au problème de la responsabilité de Socrate face aux accusations de corruption de la jeunesse qui ont pesé sur lui. Le deuxième chapitre interprète le discours d’Alcibiade comme une tentative de disculpation qui repose sur une critique acerbe du comportement de Socrate. Il se serait détourné de Socrate et de ses enseignements en raison de son ironie, de son arrogance et de son indifférence – de son hybris. Le troisième chapitre étudie le discours de Socrate sur l’accession à la beauté intelligible. Il expose la nature particulière de son éros, qui repose sur l’ironie et l’inversion des rôles comme moyens d’exhorter à la philosophie. Le quatrième chapitre pose la question de l’efficacité de ce type de pédagogie et de la responsabilité du philosophe vis-à-vis de ses disciples. L’étude conclut que l’amour et l’ironie de Socrate sont essentiellement des moyens d’inviter l’autre à se remettre lui-même en question et à prendre soin de son âme. Socrate n’est donc pas coupable d’avoir corrompu Alcibiade. La faute est entièrement celle du jeune homme. Il s’est montré incapable, par égocentrisme et fierté excessive, de réagir correctement à l’énigme posée par le comportement érotique de Socrate. / This essay on Plato’s Symposium assesses to what extent Socrates could be held guilty for Alcibiades’ failure and corruption. The first of the four chapters shows that Alcibiades’ life and decline and the accusation against Socrates of youth corruption are central to the dramatic structure. The second chapter interprets Alcibiades’ speech as a sharp criticism of Socrates’ behaviour meant to exculpate himself. Alcibiades justifies his walking away from Socrates and his teachings on the basis of the philosopher’s irony, arrogance and indifference – his hybris. The third chapter looks at Socrates’ speech, which sets out the path to the highest form of Beauty. It explores the particular nature of his eros, which relies especially on irony and role inversion to induce philosophical thinking. The fourth chapter asks how effective this kind of pedagogy is, and what is the responsibility of the philosopher to his students. It is concluded that Socratic love and irony are essentially to be conceived of as means of inciting followers to put themselves into question and take greater care of their souls. Socrates is thus not guilty of corrupting the young man. The fault is entirely Alcibiades’. His pride and selfishness are what prevented him from meeting the challenge that Socrates’ erotic behavior put before him.
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Le statut ontologique de la dunamis chez Aristote

Loranger, Simon 08 1900 (has links)
Ce mémoire a pour tâche de déterminer le statut ontologique de la puissance chez Aristote. Pour ce faire, il est d’abord question, dans le premier chapitre, de bien définir les deux sens de la puissance, soit la puissance motrice et l’état potentiel. Nous expliquons aussi alors les multiples sens de la puissance motrice et les multiples types de la puissance que sont la nature, l’âme et l’art. Ensuite, le second chapitre étudie les liens entre l’état potentiel et la matière, d’une part, et les liens entre le non-être, la puissance et la possibilité, d’autre part. Enfin, le troisième chapitre explicite la hiérarchie ontologique aristotélicienne pour en dégager le statut ontologique de la puissance par rapport à l’acte. Cela est fait de trois manières : selon l’antériorité de l’acte sur la puissance au sein d’une substance unique ; selon l’antériorité des êtres éternels, notamment celle du premier moteur, sur les êtres générables et corruptibles ; l’antériorité du bien en acte sur le bien puissance. / This master thesis seeks to determine the ontological value of potency in Arstotle’s philosophy. To do so, the first chapter defines the two meanings of potency, which are the power to change something else and the potential state of a being. We then explain the multiple meanings of power and its multiple types, namely nature, soul and art. The second chapter, in addition to analysing the links between potentiality and non-being, also studies how non-being, potency and possibility are connected. Finally, the third chapter explains the aristotelian ontological hierarchy to highlight the ontological value of potency in connection to act. This is done in accordance with three kinds of priority, which are the priority of act over potency in a single substance, the priority of eternal beings, especially the one of the prime mover, over generated and corruptible beings, and the priority of good in actuality over potential good.
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La question du modèle animal chez les cyniques

Séguin, Luc 04 1900 (has links)
Cette étude cherche à établir un rapport entre les nombreuses références positives à l’animal présentes dans le corpus cynique et une certaine conception de l’activité philosophique mise de l’avant par ces philosophes et, plus particulièrement, incarnée par la figure de Diogène de Sinope. Comme il le sera brièvement montré dans la première partie, l’animal est un concept pratiquement absent de la pensée grecque qui tend à penser l’unité du vivant. Il ne peut faire son apparition que dans un contexte moral afin de fonder les normes de l’agir proprement humain, et dans ce contexte, les références positives à l’animal sont plutôt rares. La position des philosophes cyniques, qui exhortent fréquemment les hommes à s’inspirer des animaux afin d’atteindre la vertu, est donc, à cet égard, excessivement singulière. Comment interpréter ce renversement de perspective où l’homme ne semble plus occuper la position intermédiaire entre les immortels et les bêtes? En examinant les thèses de Thierry Gonthier, d’Ovide Florès-Junior et de Marie-Odile Goulet-Cazé sur la question, la deuxième partie de cette étude nous mettra sur la voie de la rhétorique d’exhortation qui, nous le verrons, est constitutive même de la pratique philosophique cynique. Il reste cependant à déterminer à quoi, plus précisément, les philosophes cyniques exhortent leurs concitoyens et, ce qui est pour cette étude le nœud du problème, dans quelle mesure la figure de l’animal est-elle susceptible de nous renseigner. La troisième partie de cette étude portera ainsi sur l’idéal de sagesse cynique et sur la figure emblématique du mouvement, le chien. Nous tâcherons alors de montrer, en prolongeant les lectures qu’en ont faites Jean-Marie Meilland, D. Deleule et Peter Sloterdijk, que la valorisation de l’animal chez les cyniques ne doit pas être comprise comme un vil appel à la régression en l’animalité mais plutôt comme la promotion d’une singulière conception de l’activité philosophique. / This study tries to make a connection between the numerous positives references to animals in the cynic corpus and a certain conception of the philosophical activity as suggested by the Cynics and more precisely embodied by Diogenes of Sinope. As shown in the first section, the concept of the animal is practically absent in the classic Greek philosophy. It can only appear in a moral context which tries to establish the ethics and norms of human acts and in this context, positives reference to animals are rare. The Cynic’s position-- exhorting their fellow citizens to mimic animals as a means to acquiring virtue-- is in this regard exceptionally unusual. How do we interpret this radical change of perspective in which man seems to no longer occupy the intermediate position between gods and animals ? Following the theses of Thierry Gonthier, Olimar Florès-Junior and Marie-Odile Goulet-Cazé, the second section leads us on the path of the rhethoric of exhortation that is, an essential element of the Cynic’s practice. What actions the Cynic’s exhort their fellow citizens to ? And how the figure of the animal is able to exemplifies it? The third section discusses the cynic’s ideal of wisdom and their emblematic figure, the dog. We will finally demonstrate with the help of studies by Jean-Marie Meilland, D. Deleule et Peter Sloterdijk that the valorisation of the animal in the Cynic’s perspective must not be understood as a vile regression to animality but as a legitimate activity in and of itself.

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