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La question nationale chez Machiavel

Bouchard-Pigeon, Luc 03 1900 (has links)
Le présent mémoire a pour objectif de défendre la thèse selon laquelle Machiavel est un nationaliste italien et démontrer que le concept de nationalisme italien peut philosophiquement servir de fil conducteur entre le Prince et les Discours sur la Première Décade de Tite-Live. / The aim of this essay is to defend the thesis according to which Machiavelli is an Italian nationalist, and to demonstrate that the concept of Italian nationalism can philosophically be used as a thread between the Prince and the Discourses on Livy.
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La fonction éthico-thérapeutique du discours philosophique : la contribution de Ludwig Wittgenstein à la lumière du modèle de la vie philosophique de Pierre Hadot

Arriola Acosta, Martin-Rafael 11 1900 (has links)
Réalisé en cotutelle avec L'École des hautes études en sciences sociales de Paris / Le but de cette étude est de tirer profit de la contribution de Ludwig Wittgenstein à la question de la fonction éthico-thérapeutique du discours philosophique à la lumière du modèle de la vie philosophique de Pierre Hadot, dont le modèle stoïcien nous sert de cas de figure, et au sein duquel cette fonction occupe une place centrale. L’ensemble de l’étude est composé de quatre chapitres. Le premier chapitre vise à faire ressortir et analyser les cinq composantes fondamentales de la conception hellénistique et romaine de la vie philosophique tirée de l’interprétation de Hadot qui serviront par la suite de lignes directrices pour l’exploration de ces thèmes chez Wittgenstein : la subordination du discours philosophique au mode de vie éthique, la conversion philosophique comme transformation individuelle, l’askesis comme méthode de conversion philosophique, l’idéal de sagesse comme visée éthique de la conversion philosophique et le modèle analogique de la thérapeutique philosophique. Dans le deuxième chapitre, nous examinons comment Wittgenstein peut nous aider à penser la question de la subordination du discours philosophique au mode de vie éthique. En premier lieu, il apparaît que le discours philosophique peut avoir la fonction éthique d’exprimer un certain vouloir. Plus précisément, les valeurs fondamentales, en relation avec un contre-vouloir (besoins, tendances, désirs, sentiments) à la base de préconceptions cristallisées dans des images captivantes, forment un caractère philosophique particulier et orientent implicitement les différentes conceptions que le philosophe, par l’usage de sa volonté, fait le choix d’exprimer par le biais du discours philosophique. En second lieu, le discours philosophique peut avoir la fonction éthique de générer de bonnes habitudes de vie, c’est-à-dire de produire un effet éthique sur les comportements que nous adoptons et les actions que nous posons de façon répétée. En effet, certains arrangements conceptuels, s’ils sont en accord avec l’éthique telle qu’elle est vécue dans les pratiques effectives de la forme de vie humaine, jettent un éclairage sur notre mode de vie éthique, en fonction de la conception du bonheur que nous valorisons, de façon à ce que nous puissions orienter nos actions habituelles en ce sens. Le troisième chapitre vise à mettre à profit la contribution de Wittgenstein à la question du discours philosophique comme outil de transformation individuelle conçue selon le modèle de la conversion philosophique. En premier lieu, il semble que le discours philosophique peut opérer une conversion de la volonté, synonyme d’une conversion à soi, et qui désigne l’arrachement à l’égard d’un certain vouloir inauthentique, indissociable d’un contre-vouloir au fondement de la pensée exprimée par le langage, pour revenir à un vouloir authentique qui coïncide avec le domaine qui est propre au sujet éthique que nous sommes. En second lieu, la fonction éthique du discours philosophique peut également s’exprimer à travers la visée éthique de la conversion qui peut être conçue comme un idéal asymptotique et philosophique de bonheur au sens de paix ou d’absence de trouble fondé sur une éthique de la finitude, de la liberté et de l’authenticité comportant une dimension transpersonnelle. Le quatrième chapitre aborde la conception wittgensteinienne de la méthode philosophique à partir de la question du discours philosophique comme askesis. En premier lieu, le discours philosophique peut avoir ici une fonction éthique lorsqu’il est utilisé pour opérationnaliser une méthode de conversion consistant en un ensemble de techniques discursives pratiquées de façon répétée en vue d’adopter une attitude éthique. En second lieu, cette fonction peut être thérapeutique dans la mesure où la méthode de conversion peut être conçue à partir du modèle analogique de la thérapeutique philosophique, c’est-à-dire à partir d’une conception implicite ou explicite de la maladie, de la thérapie et de la santé philosophiques telle qu’en témoigne la thérapeutique holistique du langage qu’il semble possible de tirer de la pensée du second Wittgenstein. / The purpose of this study is to examine Ludwig Wittgenstein’s contribution to the issue of the ethical and therapeutic function of philosophical discourse in the light of the model of philosophical life of Pierre Hadot, exemplified by the Stoic model, and in which this function is central. The whole study consists of four chapters. The first chapter aims to highlight and analyze the five basic components of the Hellenistic and Roman conception of philosophical life drawn from the interpretation of Hadot which will then serve as guidelines for the exploration of these themes in Wittgenstein’s thought : the subordination of philosophical discourse to the ethical way of life, philosophical conversion as personal transformation, askesis as a method of philosophical conversion, the ideal of wisdom as ethical aim of philosophical conversion and the analogic model of philosophical therapy. In the second chapter, we examine how Wittgenstein can help elucidate the issue of subordination of philosophical discourse to the ethical way of life. First, it appears that philosophical discourse can have the ethical function to express a certain will. Specifically, core values, in connection with a counter-will (needs, tendencies, desires, feelings) underlying preconceptions crystallized in captivating images, form a particular philosophical character and implicitly determine the different conceptions that the philosopher, by the use of his will, makes the choice to express through philosophical discourse. Second, philosophical discourse can have an ethical function to generate good habits, that is to say, to produce an ethical impact on the behaviors that we adopt and the actions that we take repeatedly. Indeed, some conceptual arrangements, if they are in agreement with the effective practices of the human form of life, shed light on our ethical way of life, according to the conception of happiness that we value, so that we can orientate our habitual actions consequently. The third chapter aims to build on Wittgenstein's contribution to the question of philosophical discourse as a tool for personal transformation based on the model of philosophical conversion. First, it seems that philosophical discourse can give rise to a conversion of the will, synonymous with a conversion of the self to itself, which refer to the tearing away from a certain inauthentic will, inseparable from a counter-will at the foundation of thought expressed through language, to return to an authentic will that coincides with the domain that is specific to the ethical subject that we are. Second, the ethical function of philosophical discourse can also be expressed through the ethical aim of conversion that can be seen as an asymptotic and philosophical ideal of happiness as peace or absence of disturbance based on an ethics of finitude, freedom and authenticity with a transpersonal dimension. The fourth chapter discusses Wittgenstein's conception of philosophical method through the question of philosophical discourse as askesis. First, philosophical discourse here can have an ethical function when used to operationalize a conversion method consisting of a set of discursive techniques used repeatedly in order to adopt an ethical attitude. Second, this function can be therapeutic in that the conversion method can be elaborated through the analogic model of philosophical therapy, that is to say, as an implicit or explicit conception of disease, of therapy and philosophical health as evidenced by the holistic therapy of language it seems possible to draw from the second period of Wittgenstein’s thought.
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Adorno : jazz, industrie culturelle et idéologie

Tremblay, Benoît 07 1900 (has links)
La critique adornienne du jazz fait parfois l’objet de débats. Ces derniers ont généralement pour objet la nature dite élitiste de ses propos. Cette position critique par rapport au jazz et à la culture de masse, qu’Adorno nomme Kulturindustrie, ainsi que sa théorie esthétique semblent être à l’origine de cette accusation d’élitisme. Ce mémoire a pour objet de mettre en lumière le fondement de cette critique d’élitisme qui s’avère être une incompréhension du rôle que joue sa critique du jazz pour sa philosophie. Il est impératif d’analyser la critique adornienne du jazz en lien avec la dialectique de la raison ainsi que sa théorie esthétique afin d’en saisir la nature exacte. Une analyse de la dialectique de la raison ainsi que les concepts de l’idéologie, de mimésis, d’autonomie et de Kulturindustrie révèle le non fondement de la critique faite à l’égard des propos d’Adorno à l’endroit du jazz. / Adorno’s critique of jazz music is subject of a debate regarding his elitism or lack thereof. More often than not, Adorno is considered to be elitist on account of his aesthetic theory and his critical position on jazz and mass culture which he refers to as Kulturindustrie. This memoir posits that the allegations of elitism directed towards Adorno are the result of a misunderstanding of Adorno’s overall philosophy and the role which his critique of jazz music plays within this whole. The fact of the matter is that Adorno’s critique of jazz can best be analyzed by a philosophical approach that includes an analysis of his dialectic of reason as well as his concept of ideology which Adorno links to his concept of Aufklärung. Furthermore, an analysis of the concept of autonomy and its importance for his critique of jazz and the Kulturindustrie as well as his aesthetic theory is essential to this end. Such an analysis leads to the conclusion that the accusation of elitism is inadmissible.
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L’argument de la pente glissante : analyse rhétorique de son usage en bioéthique (avortement et euthanasie)

Voyer, Kevin 08 1900 (has links)
Cette étude examine comment l’argument de la pente glissante est employé dans les débats sur l’avortement et sur l’euthanasie. L’hypothèse est la suivante : l’argument de la pente glissante peut être utilisé de manière fallacieuse dans certains cas, mais il peut également s’avérer raisonnable dans d’autres. L’objectif de cette étude est d’étudier certains arguments récurrents du discours bioéthique afin de tester leur pertinence, leur validité et leurs conséquences sur le plan philosophique. Cette étude se divise en deux parties. La première partie s’intéresse à l’usage de la pente glissante de type « sorite » dans le débat sur l’avortement. La deuxième partie se penche sur l’argument de la pente glissante complète telle qu’il est employé dans le débat sur l’euthanasie. / This study examines how the slippery slope argument is used in debates on abortion and euthanasia. The hypothesis is that the slippery slope argument can be used wrongfully in some cases, but it may also be reasonable in others. The objective of this study is to investigate some of the recurring arguments in bioethics in order to test their relevance, validity and their impact on the philosophical level. This study is divided into two parts. The first part focuses on the use of the “sorites” slippery slope argument in the abortion debate. The second part focuses on the “full slippery slope argument” as used in the debate on euthanasia.
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Émergence et entropie

Jodoin, Laurent 01 1900 (has links)
Thèse effectuée en cotutelle avec l’Université de Montréal et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (IHPST) / L’entropie est généralement considérée comme une propriété émergente, tandis que l’émergence de certaines structures organisées serait le résultat d’une dissipation d’entropie. Ainsi, l’émergence est parfois présentée comme ce qui expliquerait l’entropie alors que l’entropie expliquerait l’émergence. Tels quels, ces deux énoncés ne peuvent être tous deux vrais. Face à la polysémie déconcertante des concepts d’émergence, d’entropie et d’explication, je soutiens que cet apparent paradoxe peut être résolu formellement ainsi : l’émergence (en un sens A) explique (en un sens B) l’entropie (en un sens C) et l’entropie (en un sens D) explique (en un sens E) l’émergence (en un sens F). La solution revient donc à préciser A, B, C, D, E, et F. Pour ce faire, je propose un modèle pluraliste (restreint) de l’explication et un examen critique du concept d’entropie. Dans le cas de l’entropie comme explanandum de l’émergence (A, B et C), ce qui émerge est l’irréversibilité comme propriété essentielle de l’entropie thermodynamique, mais l’émergence ne peut être synonyme de non-explicabilité. Je montre alors trois possibilités où l’émergence peut expliquer l’entropie thermodynamique : selon (i) un sens fort, comme une modalité ontologique, (ii) selon un sens intermédiaire d’après ce que j’appelle l’émergence méthodologique (où il y a possibilité d’explication réductive sans réduction dérivationnelle), et (iii) selon un sens faible, comme sa désignation comme membre d’une classe d’émergents. Dans le cas de l’entropie comme explanans de l’émergence (D, E, et F), il faut distinguer l’approche substantielle de l’approche analogique. Dans le premier cas, l’entropie renvoie à une propriété macroscopique robuste et autonome pouvant être mobilisée au sein d’un explanans de l’émergence de nouvelles structures complexes. Dans le second cas, l’entropie exemplifie la réalisabilité multiple et peut être mobilisée, modulo une justification, au sein d’un explanans de l’émergence de propriétés à des niveaux supérieurs. En définitive, la polysémie de ces concepts peut être fructueuse au sein de ce cadre explicatif de phénomènes divers et complexes, de la physique à la biologie. / Entropy is generally considered as an emergent property, while the emergence of certain organized structures is supposed to be the result of entropy dissipation. Thus, emergence is sometimes seen as explaining entropy, whereas sometimes the explanation is the other way around, as entropy would explain emergence. As such both statements cannot be true. Faced with the daunting polysemy of these concepts of emergence, entropy and explanation, I argue that this apparent paradox can be formally solved as follows: the emergence (in a sense A) explains (in a sense B) entropy (in a sense, C) and entropy (in a sense D) explains (in a sense E) emergence (in a sense F). The solution is therefore to specify A, B, C, D, E, and F. To do this, I suggest a (restricted) pluralistic model of explanation and a critical examination of the concept of entropy. In the case of entropy as explanandum of emergence (A, B and C), what is emerging is irreversibility as an essential property of thermodynamic entropy, but it cannot be emergence of synonymous of non-explicability. I then show three possibilities that can explain the emergence of thermodynamic entropy: (i) in a strong sense, as an ontological modality, (ii) in an intermediate sense, from what I call ‘methodological emergence’ (where there is a possibility of reductive explanation but no derivational reduction), or (iii) in a weak sense, as its designation as a member of an emergence class. In the case of entropy as explanans of emergence (D, E, and F), one must distinguish the substantive approach from the analogical approach. In the first case, entropy refers to a robust and autonomous macroscopic property that can be mobilized in an explanans of the emergence of new complex structures. In the second case, the entropy exemplifies multiple realizability and can be mobilized, with a proper justification, within an explanans of the emergence of properties at higher levels. Ultimately, the polysemy of these concepts can be fruitful in this explanatory framework for various complex phenomena, from physics to biology.
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Le Capital, époque de la domination abstraite ; comparaison du rapport entre l’objectivation et l’aliénation dans les Manuscrits de 1844 et Le Capital de Marx

Theurillat-Cloutier, Arnaud 09 1900 (has links)
Karl Marx (1818-1883) a consacré son œuvre à l’explicitation d’une philosophie sociale du capitalisme et de son dépassement. Ce mémoire cherche à rendre compte de la spécificité de la domination capitaliste au travers du prisme des concepts d’objectivation et d’aliénation. Après avoir éclairé leurs sources chez Hegel et Feuerbach, nous défendons l’idée qu’il faut lire de façon plurielle le concept d’objectivation dans les Manuscrits de 1844, afin de saisir la constitution de l’objectivité par les médiations sociales et historiques. Des Manuscrits de 1844 au Capital, l’aliénation est alors comprise comme la domination d’une abstraction réelle, médiation sociale à laquelle les êtres humains ont remis la régulation de leurs rapports sociaux. / Karl Marx (1818-1883) devoted his work to an explicitation of a social philosophy of capitalism and its overthrow. This master’s thesis aims to specify the capitalist domination by analyzing the concepts of objectivation and alienation. After an initial clarification of these concepts drawing from Hegel and Feuerbach, we defend the necessity to adopt a plural reading of the concept of objectivation in the Manuscripts from 1844 in order to fully understand the constitution of objectivity through social and historical mediations. From this last work to The Capital, alienation can be understood as the domination of a real abstraction, a social mediation to which humans had given the power to regulate their social interactions.
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La guerre chez Thomas Hobbes et Carl von Clausewitz : entre théorie et réalité

Girouard-Sauvé, Benoit 09 1900 (has links)
La guerre et ses conséquences sont trop importantes pour que la réflexion philosophique ne s’y attarde pas. Pour comprendre ses fondements et ses mécanismes internes, il faut une pensée qui creuse au coeur même des comportements guerriers. C’est ce que Thomas Hobbes et Carl von Clausewitz ont chacun tenté de faire en réfléchissant sur la nature de la guerre. Ce mémoire vise entre autres à rendre compte de leur théorie respective sur la nature de la guerre et de voir les rapprochements possibles. L’analyse du concept d’état de guerre et de ses causes chez Hobbes, de même que la pensée de Clausewitz centrée sur la nature de la guerre, rendent compte d’une même dynamique où la relation de réciprocité qu’entretiennent les belligérants conduit à une montée de la violence. La notion de volonté est centrale chez nos auteurs, car elle explique autant cette montée continue de la violence que sa possible résolution vers la paix. Écartant la sphère de la morale et du droit pour penser le phénomène guerrier, leurs réflexions se veulent froides et sans illusion. En saisissant la dynamique relationnelle (et mimétique) qui conduit à un désir illimité de puissance, nos deux auteurs décortiquent l’essence de la guerre par une pensée fondamentalement orientée vers la paix. Ainsi nous donnent-ils des outils pour éviter le pire. / War and its consequences are too important for philosophy to ignore these. In order to understand its foundations and internal mechanisms, we must thought into the heart of war behaviors. That is what Thomas Hobbes and Carl von Clausewitz each tried to do in thinking about the nature of war. This dissertation aims among other things to understand their respective theory about the nature of war and to see how to put them together. The conceptual analysis of state of war and of its causes according to Hobbes, as well as Clausewitz’s thought centered on the nature of war, ascertain similar dynamism where the belligerents’ reciprocal relationship leads to a rise of violence. The notion of will is central to these authors because it explains as much this continued rise of violence as well a possible resolution towards peace. Moving aside the sphere of morality and law while thinking about the war phenomenon, their thoughts wish to be cold and without illusions. In grasping the relational (and mimetic) dynamic which leads to an unlimited desire for power, these two authors decorticate the essence of war through a thought fundamentally oriented towards peace. Thus they give us tools to avoid the worst.
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Les sympathies dans l’œuvre de David Hume

Audy, Marie-Hélène 08 1900 (has links)
La sympathie comme principe par lequel une idée se convertit en impression n’est pas la seule espèce de sympathie employée par David Hume dans ses ouvrages. Le terme «sympathie» possédait des sens variés dans le langage courant au XVIIIème siècle, et il arrive que le philosophe écossais se serve du terme «sympathie» dans l’un ou l’autre de ces sens. C’est ainsi que, outre son concept philosophique, Hume se sert du terme «sympathie» suivant cinq autres sens. L’identification des différentes sortes de sympathie présentes dans les ouvrages de Hume a permis de mieux comprendre ce qu’il en était de la nature de son concept philosophique de sympathie. Ainsi, on a pu comprendre quels rapports la sympathie entretenait avec un autre principe de production d’affections mentionné à l’occasion par Hume : la contagion. Ainsi, on a également pu comprendre quels rapports la sympathie entretenait avec d’autres éléments de la philosophie humienne, tels que les esprits animaux, leurs mouvements et les émotions. Les analyses ont démontré, par ailleurs, que les esprits animaux et leurs mouvements jouaient un rôle de premier plan dans la théorie humienne des passions et que le principe de la sympathie, au final, désignait l’augmentation de l’agitation des esprits animaux. C’est ainsi que la sympathie entendue comme principe par lequel une idée était convertie en impression désignait un mécanisme physiologique chez Hume. Les analyses ont également démontré que les impressions que Hume nommait «émotions» désignaient plus particulièrement le mouvement des esprits animaux. Qu’ainsi, l’on devait considérer qu’il y avait dans la taxonomie du philosophe écossais non seulement des perceptions de l’entendement humain (idées, passions, sentiments, etc.) mais également des perceptions du corps humain (émotions) et que celles-ci étaient en correspondance étroite avec celles-là. On peut ainsi faire l’hypothèse qu’il y a dans la philosophie humienne des éléments susceptibles de fonder une théorie de l’union entre l’âme et le corps. La considération de la sympathie comme un principe physiologique d’agitation des esprits animaux permet que l’on jette un regard nouveau sur la façon dont David Hume concevait la nature humaine. / Sympathy, as a principle by which an idea is converted into an impression, is not the only kind of sympathy that David Hume employs in his works. Hume refers to several of the multiple distinct meanings that the term afforded in 18th century vernacular. The thesis argue that in the end the Scottish philosopher uses the word “sympathy” with five different meanings, besides his own philosophical concept. Identifying these meanings as they appear throughout Hume’s body of work provided a greater understanding of the nature of his own philosophical concept of sympathy. This brought to light the relationship between sympathy and another affection-producing principle that Hume occasionally mentions: contagion. Similarly, this granted insight into the interplay between sympathy and other elements in Hume’s philosophy, especially the animal spirits, their movements, and emotions. Indeed, this analysis has uncovered the key role that animal spirits and their movements play in Hume’s theory of passions, observing that his principle of sympathy merely describes an increase in the agitation of animal spirits. Consequently, sympathy as a principle of conversion of an idea into an impression describes what is in fact in Hume’s thinking a physiological mechanism. Further, this investigation has shown that those impressions which Hume calls “emotions” specifically refer to the movement of animal spirits. Therefore, we must recognize that Hume’s taxonomy not only includes perceptions in human understanding (ideas, passions, sentiments, etc.), but also integrates perceptions in the human body (emotions), and that they are closely correlated. This leads to the hypothesis that there are in Hume’s philosophical works enough elements to delineate a theory of the relationship between body and mind (or soul). Understanding sympathy as a physiological mechanism involving the agitation of animal spirits offers a new outlook on David Hume's conception of human nature.
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La flèche du temps : analyse philosophique d'une métaphore scientifique

Montminy, David 04 1900 (has links)
Le problème de la direction du temps est un problème classique autant en physique qu’en philosophie. Quoiqu’il existe plusieurs façons de s’interroger sur ce problème, l’approche thermodynamique est la plus fréquemment utilisée. Cette approche consiste à considérer la flèche du temps thermodynamique comme la flèche fondamentale de laquelle les autres flèches ne sont que des manifestations. Ce mémoire vise à fournir une analyse philosophique de cette approche. Pour ce faire, nous esquisserons la problématique générale, nous exposerons les différentes approches et théories alternatives visant à résoudre ce problème et nous présenterons la thèse forte soutenant l’approche thermodynamique. Ensuite, nous évaluerons la pertinence du recours à la mécanique statistique et à la cosmologie visant à remédier aux déficiences de cette même approche. Enfin, nous analyserons en quoi cette approche, et plus particulièrement la notion d’entropie, est en mesure de fournir un cadre conceptuel pour la résolution du problème de la flèche du temps. / The problem of the direction of time is a classical problem in both physics and philosophy. Although there are various ways to tackle this problem, the thermodynamic approach is the most commonly used. This approach considers the thermodynamic arrow of time as the fundamental arrow of which all others arrows are only manifestations. This essay aims to provide a philosophical analysis of this approach. To do this, we sketch the research question, we introduce various alternate theories and approaches set to answer this problem, and present the strong thesis underlying the thermodynamic approach. Then we will evaluate the use of statistical mechanics and cosmology that are used in attempt to mitigate the deficiencies of this approach. Finally, we will analyze how this approach, and more importantly the notion of entropy, can provide an adequate conceptual scheme to solve the problem of the arrow of time.
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Le rôle de l'intersubjectivité dans les Méditations cartésiennes de Husserl

Vachon Roy, Laurent 06 1900 (has links)
Les Méditations cartésiennes exposent sommairement le rôle de la phénoménologie dans le projet de refondation des sciences. Husserl y discutera, à partir du doute cartésien, une sortie du scepticisme vers une fondation de la connaissance. Pour cela, deux choses devront être exposées : premièrement, le principe central à la subjectivité nommé « l’ego transcendantal » qui permettra de comprendre ce qui constitue l’essence de la subjectivité. Deuxièmement, la communauté intersubjective elle-même qui, une fois atteinte, permettra la constitution d’une connaissance certaine. Ce mémoire retracera le développement fait entre la première réduction, qui semble restreindre le phénoménologue à sa propre subjectivité, à celle de l’atteinte d’une communauté intersubjective. En exposant méthodiquement l’avancée de Husserl, nous montrerons comment une réelle intersubjectivité est développée, tout en soulevant certaines objections qui limitent la portée de cette entreprise, afin de parvenir à deux choses : premièrement, une remise en contexte d’un argument complexe se laissant trop souvent réduire à une lecture idéaliste au sens classique du terme; deuxièmement, que le corps joue un rôle central dans le projet husserlien et que ce sera sur celui-ci, pris en un sens spécifique, que s’édifiera la communauté existant entre les différentes monades. / Husserl’s Cartesian Meditations shows the role of phenomenology in the project of refoundation of sciences. Husserl exposed, starting from the Cartesian’s doubt, a solution to skepticism through an absolute foundation of knowledge. To do that, two things must be achieved: first, the main component of subjectivity, otherwise known as the “transcendental ego,” must be clarified to expose the essence of the subjectivity. Second, the intersubjective community, if properly constituted, should guarantee apodictic knowledge to phenomenology. This master’s thesis follows the development from the first reduction, which appears to refocus the phenomenologist’s gaze onto his own subjectivity, to the constitution of an intersubjective community. By showing methodically Husserl’s procedure, we will demonstrate how he develops a bona fide intersubjectivity, but also its epistemological limits. This examination will lead us to two things: first, the re-contextualization of what is a complex argument that is often reduced to a simple, classical idealism; second, the central role of the body, understood in a specific sense, in the Husserlian project, which should help to bridge the gap between what he called the different monads (subjects).

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