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Musiquer : plaidoyer évolutionniste transdisciplinaire

Campeau, Roxane 04 1900 (has links)
Le sujet prend appui sur une hypothèse : à l’origine, la musique est un phénomène culturel et biologique, social (et donc pas privé) et communautaire (et donc pas individuel). Les travaux de plusieurs théoriciens évolutionnistes du langage et/ou de la musique étayent l’hypothèse selon laquelle l’objet de la musique dépasse l’opposition nature-culture. Quelle est alors l’influence de ces caractéristiques sur l’apparition de la musicalité ou d’une faculté de musique ? Pour avancer dans notre réflexion, nous mesurons la contribution des recherches sur les amusies quant à la question des origines de la musique. Par la suite, nous étudions le rapport entre l’intentionnalité et l’évolution de la musique. Nous nous concentrons sur la nature sociale du phénomène musical, puis proposons l'intégration de la caractérisation biologique et sociale de la musique dans une conception institutionnelle et communautaire. Ainsi fondée philosophiquement, notre hypothèse de départ devient le véhicule du dépassement disciplinaire convoité. Enfin, certaines options proposées par différents auteurs décrivant la contribution de la musique au développement de réseaux neuronaux à la propriété miroir sont évoquées. Et nous tentons de répondre à cette question, inévitable : la musique peut-elle, étant donné son caractère irréductiblement culturel, social et communautaire, entretenir des connexions neuronales? Nous examinons notamment à cette fin les implications de la théorie du chaos et des résultats des simulations informatiques multi-agents. / The subject is based on an assumption: originally, the music is a cultural and a biological phenomenon, it is social (and not private) and institutional (and not individual). Several evolutionary theorists of language and/or music support the hypothesis that the purpose of language/music is beyond the opposition between nature and culture. Assuming those characteristics, then what is their influence on the development of musicality or of a faculty of music? To advance our thinking, we point out researches on the musical brain. Precisely, we evaluate the contribution of researches on amusia to the question of the origin of music. Subsequently, we study the relationship between intentionality and the evolution of music. Then, we focus on the social nature of the musical phenomenon, and propose to integrate social and biological characterization of music in a community and institutional conception. From then on, our assumption is philosophically founded and we assume that it can be an appropriate vehicle to exceed the disciplinary’s limits. Finally, we present some options proposed by different authors describing the contribution of music to the development of neural networks with a “mirror” property. Then, we try to answer this inevitable question: can music, given its irreducibly cultural, social and institutional characteristics, maintain neural connections? About this part, we examine the implications of chaos theory and the results of computer simulations.
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Conscience and Attestation : The Methodological Role of the “Call of Conscience” (Gewissensruf) in Heidegger’s Being and Time

Kasowski, Gregor Bartolomeus 10 1900 (has links)
Travail réalisé en cotutelle (Université de Paris IV-La Sorbonne). / Cette étude vise à exposer le rôle méthodologique que Martin Heidegger attribue à la conscience (Gewissen) dans Être et temps et à faire ressortir les implications de son interprétation de « l’appel de la conscience » comme le moyen de produire l’attestation (Bezeugung) de l’existence authentique en tant que possibilité du Dasein (ou être-dans-le-monde). Notre objectif initial est de montrer comment la notion heideggérienne de conscience a évolué avant la publication d’Être et temps en 1927 et d’identifier les sources qui ont contribué à l’interprétation existentiale de la conscience comme « l’appel du souci. » Notre analyse historique révèle notamment que Heidegger n’a jamais décrit la conscience comme un « appel » avant sa lecture du livre Das Gewissen (1925) par Hendrik G. Stoker, un jeune philosophe sud-africain qui a étudié à Cologne sous la direction de Max Scheler. Nous démontrons plus spécifiquement comment l’étude phénoménologique de Stoker—qui décrit la conscience comme « l’appel du devoir (Pflichtruf) » provenant de l’étincelle divine (synteresis) placée dans l’âme de chaque personne par Dieu—a influencé l’élaboration du concept de « l’appel existentiel » chez Heidegger. Mettant l’accent sur le rôle méthodologique de la conscience dans Être et temps, nous soulignons aussi l’importance des liens entre son concept de la conscience et la notion de « l’indication formelle » que Heidegger a mise au cœur de sa « méthode » dans ses cours sur la phénoménologie à Freiburg et Marbourg. Alors que de nombreux commentateurs voient dans « l’appel de la conscience » une notion solipsiste qui demeure impossible en tant qu’expérience, nous proposons un moyen de lever cette difficulté apparente en tentant de faire ressortir ce qui est « indiqué formellement » par la notion même de la conscience (Gewissen) dans Être et temps. Cette approche nous permet d’affirmer que le concept de conscience chez Heidegger renvoie à un phénomène de « témoignage » qui est radicalement différent de la notion traditionnelle de conscientia. Guidé par les principes mêmes de la phénoménologie heideggérienne, nous procédons à une analyse « destructrice » de l’histoire du mot allemand Gewissen qui nous révèle que la signification originelle de ce mot (établie dans le plus ancien livre préservé dans la langue allemande : le Codex Abrogans) était testimonium et non conscientia. À l’origine, Gewissen signifiait en effet « attestation »—ce qui est précisément le rôle assigné à la conscience par Heidegger dans Être et temps. Sur la base de cette découverte, nous proposons une manière de comprendre cette « attestation » comme une expérience possible : l’écoute du « témoignage silencieux » du martyr qui permet à Dasein de reconnaître sa propre possibilité d’authenticité. / This study aims to exhibit the methodological role that Martin Heidegger assigns to conscience (Gewissen) in Being and Time and to reveal the implications of his interpretation of the “call of conscience” as the means of producing the attestation (Bezeugung) of authentic existence as a possibility of Being-in-the-world (or Dasein). We begin by seeking to understand how Heidegger’s notion of conscience evolved prior to the 1927 publication of Being and Time and to identify the sources which contributed to his interpretation of conscience as the “call of care.” Our historical analysis notably reveals that Heidegger never once describes conscience as a “call” before reading Das Gewissen (1925) by Hendrik G. Stoker, a young South African philosopher who studied under Max Scheler’s direction at the University of Cologne. We specifically examine how Stoker’s phenomenological study—which describes conscience as the “call-of-duty” issued to each human being by the divine “spark” (synteresis) placed in his or her soul by God—contributed to shaping Heidegger’s account of the “existential call.” Focusing on the methodological role of conscience in Being and Time, we analyze Heidegger’s major work in light of his early lectures on phenomenology at Freiburg and Marburg. This approach confirms the relation between conscience in Being and Time and the concept of “formal indication” that Heidegger placed at the heart of his evolving “method” of phenomenological investigation. While many commentators have argued that Heidegger’s “call of conscience” is solipsistic and impossible to experience, we propose a way of reconsidering this apparent impasse by examining what Being and Time itself “formally indicates” with regard to conscience. We show that Heidegger’s conscience points to a phenomenon of existential “testimony” which is radically different from the traditional notion of conscientia. Guided by Heidegger’s “formal indication” of conscience, we “destructively” review the history of the German word Gewissen and reveal its original meaning to be “testimonium” not “conscientia.” In recognizing that Gewissen originally meant “attestation,” we show how Heidegger’s existential phenomenon of conscience can be understood as Dasein’s experience of hearing the “silent testimony” of the martyr.
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Multiculturalisme et respect de soi : une défense libérale du droit à un contexte de valorisation

Lavoie, Nicolas 12 1900 (has links)
Alors que la plupart des théories libérales ont mis l’accent sur les principes de justice, et sur une conception de la justice qui nous fait penser la société et les relations individuelles de manière de plus en plus abstraite, les réflexions sur le respect de soi nous portent plutôt vers ce qui est essentiel à la valeur et l’importance de l’identité des personnes et de leurs relations sociales. Ces réflexions nous révèlent que non seulement les principes de justice ne sont pas la seule source de respect, mais que tant les cultures et les religions que les communautés morales et les groupes compréhensifs ont des rôles fondamentaux pour le niveau de respect de soi et de respect mutuel que les individus éprouvent envers eux-mêmes et envers les autres. Si les projets de vie, les valeurs et les croyances des individus sont révélés comme fondamentaux à leur autonomie et leur vie comme individu, les réflexions sur le multiculturalisme et le pluralisme révèlent les difficultés de notre temps : comment une société peut-elle promouvoir le respect de soi des individus dans un tel contexte de diversité morale, compréhensive, religieuse, etc.? Critiquant les théories de John Rawls, Will Kymlicka, ainsi que certains arguments de philosophes tels que Bhiku Parekh et David Miller, la thèse défendue dans ce mémoire prend la position très forte qu’une société doit donner beaucoup plus de moyens aux individus pour que leur respect de soi soit favorisé. La thèse centrale est que les individus ont tous le droit à un contexte de valorisation, soit un espace politique propre à une communauté ou un groupe et qui inclut les institutions et les pouvoirs nécessaires pour que le respect de soi des membres de ces groupes puisse être favorisé. C’est seulement par un tel droit et par les revendications structurelles et institutionnelles qui s’y rapportent que les groupes culturels et religieux, ainsi que les communautés morales et les groupes compréhensifs peuvent être reconnus politiquement et qu’une théorie libérale et multiculturelle des individus et des groupes puisse concilier idéal et réalité. / While most liberal theories have focused on the principles of justice and on an idea of justice in which the perspective used to reflect on society and on individuals’ relationship is becoming more abstract, an analysis of self-respect leads us towards what is essential to individuals’ self-esteem and esteem of their social relationships. These reflections reveal that the principles of justice are not the only sources of self-respect. Cultures and religions, as well as moral communities and comprehensive groups, have also fundamental roles in the level of self-respect and mutual respect that individuals have between themselves and towards each other. If individuals’ plan of life, values and beliefs are revealed as fundamental to their autonomy and to their life as individuals, the reflections on multiculturalism and pluralism reveal the problem of our time: how can a society achieve to promote individuals’ self-respect in a context where moral, comprehensive and religious diversities are among the main characteristics? Criticizing John Rawls and Will Kymlicka’s theories, as well as some arguments made by philosophers such as Bhiku Parekh and David Miller, the position taken in this theory is that a society must give individuals further means to achieve their self-respect. The main proposition of this essay is that individuals have a right to a self-respect framework, which is a political space particular to a group or community that includes the institutions and powers necessary to promote the self-respect of the members of such group or community. It is only through such right and through the structural and institutional claims that are associated with it, that cultural and religious groups as well as comprehensive groups and moral communities can be recognized politically and that a liberal and multicultural theory of individuals and groups can conciliate ideal and reality.
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Défense et illustration de l'infinitisme épistémique

Lévesque, Marc-André 09 1900 (has links)
Ce mémoire se concentre sur le problème de la régression épistémique. Il s’agit d’un problème très important puisqu’il remet en question la possibilité de la justification. Nous nous intéresserons aux détails de ce problème, ainsi qu’aux réponses qui lui sont offertes. Traditionnellement, deux réponses sont concurrentes : le fondationnalisme et le cohérentisme. La première propose d’arrêter la régression à un fondement, alors que la seconde propose de s’intéresser à la cohérence partagée par les croyances. Toutefois, le but de notre mémoire est de présenter et de défendre une troisième solution : l’infinitisme. Introduite dans les années 1990 par Peter Klein, l’infinitisme est une des plus récentes théories de la justification et, malgré son intérêt, elle est encore très peu défendue. Cette théorie propose de résoudre le problème de la régression en basant la justification des croyances sur des séries infinies et non répétitives de raisons. Cette idée est intéressante, car l’infinitisme renverse le problème d’origine, puisque les régressions infinies sont généralement perçues comme étant un problème pour la connaissance et la source du scepticisme. Notre objectif est de montrer que l’infinitisme est la meilleure solution possible au problème de la régression. Pour ce faire, nous faisons la synthèse des principaux arguments pour l’infinitisme. Cela nous permettra de distinguer trois types d’infinitisme pour ensuite retenir un de ces types, une forme impure d’infinitisme, comme étant le meilleur. Finalement, nous confronterons l’infinitisme à ces critiques pour montrer qu’il s’agit d’une théorie de la justification qui est réellement viable. / This dissertation focuses on the problem of epistemic regression which questions the possibility of justification. For this reason we’ll take interest in the details of epistemic regression and in the solutions that different critics offer to solve the problem. Generally, two positions oppose each other : foundationalism and coherentism. The first one proposes to stop the regression at a foundation, as the second one takes concern about the coherence shared amongst the beliefs. However the purpose of this dissertation is to present and defend a third position : infinitism. Introduced in the 1990’s by Peter Klein, infinitism is one of the most recent theories of justification. Although it is quite appealing, Klein’s theory is not very popular and few people defend this position. Infinitism offers to solve the problem of regression by basing the justification of the beliefs on series of infinite and non repetitive reasons. Consequently, infinitism reverses the initial problem because infinite regression is often perceived as an issue for knowledge and a source for scepticism. Our goal is to demonstrate that infinitism is the best way to solve the problem of epistemic regression. Therefore, we’ll synthesize the arguments in favor of infinitism and that will mark out three types of infinitism from which we’ll retain one, an impure form of infinitism, as best suited to answer the problem of regression. Finally we’ll respond to the main oppositions to infinitism in order to demonstrate that it is in fact a viable theory of justification.
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Paternalisme et acrasie

Fecteau Robertson, Julien 08 1900 (has links)
Ce mémoire propose une analyse des justifications du paternalisme étatique dans les cas d’acrasie. Nous explorerons d’abord quelques théories et conceptions de l’acrasie, démontrant la nécessité de développer une conception de l’agent acratique qui soit en quelque sorte subdivisible. Mous exposerons par la suite en quoi cette conception de l’individu remet en question certains présupposés fondamentaux du libéralisme. Notre second chapitre sera consacré à une redéfinition de certains principes libéraux en fonction de notre conception de l’individualité. Cette redéfinition nous permettra d’expliquer comment l’intervention étatique de type paternaliste peut être parfois justifiée d’un point de vue libéral. Le cœur de notre argumentation mettra l’accent sur l’importance pour l’État d’assurer l’autonomie de ses citoyens en concevant leur raison comme faculté d’intégration personnelle. Notre troisième chapitre tentera d’explorer divers exemples de cas concrets où les principes développés plus tôt pourront s’appliquer. / The purpose of this master thesis is to analyze paternalistic justifications for State intervention in cases of acrasia. We first start by exploring some theories and conceptions of acrasia showing the necessity to develop a conception of the acratic agent as somehow subdivisible. We then show that this conception of the individual challenges some of the most central presuppositions for political liberalism. Our second chapter means to redefine some liberal principles according to our conception of individuality. This redefinition will enable us to explain how paternalistic State intervention can sometime be justified from a liberal point of view. Our argumentation will focus on the importance for the State to ensure the autonomy of its citizens by securing the role of their reason as a faculty of personal integration. Our third chapter means to explore diverse practical cases in which the principles developed earlier can apply.
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Émanation et métaphysique de la lumière dans Vérité et méthode de Gadamer

Doyon, François 10 1900 (has links)
Ma thèse montre la présence et le rôle de la métaphysique dans Vérité et méthode. Elle tente de démontrer que Gadamer s'inspire du néoplatonisme pour surmonter le subjectivisme de la modernité et propose une métaphysique à cette fin. Après avoir expliqué comment Gadamer se réapproprie l’héritage de la pensée grecque pour critiquer la modernité en situant son interprétation de Platon par rapport à celle de Heidegger, je montre que Gadamer s’approprie la conception de l’être de Plotin de façon telle qu’il peut s’y appuyer pour penser l’autoprésentation de l’être dans l’expérience herméneutique de la vérité. L’art va, pour ce faire, redevenir sous la conduite du néoplatonisme source de vérité. Gadamer redonne en effet une dignité ontologique à l’art grâce à la notion d’émanation, notion qui permet de penser qu’il y a une présence réelle du représenté dans sa représentation, celle-ci émanant du représenté sans l’amoindrir, mais lui apportant au contraire un surcroît d’être. La notion d’émanation permet ensuite à Gadamer d’affirmer le lien indissoluble qui unit les mots aux choses. En effet, la doctrine du verbe intérieur de Thomas d’Aquin implique ce lien que Platon avait occulté en réduisant le langage, comme la logique, à n’être qu’un instrument de domination du réel. L’utilisation de la notion néoplatonicienne d’émanation permet donc de dépasser la philosophie grecque du logos et de mieux rendre compte de l’être de la langue. Je montre ensuite comment Gadamer radicalise sa pensée en affirmant que l’être qui peut être compris est langage, ce qui veut dire que l’être, comme chez Plotin, est autoprésentation de soi-même. Pour ce faire, Gadamer rattache l’être du langage à la métaphysique néoplatonicienne de la lumière. Les dernières pages de Vérité et méthode rappellent en effet que la splendeur du beau est manifestation de la vérité de l’être. On rattachera alors le concept de vérité herméneutique à ses origines métaphysiques. La vérité est une manifestation de l’être dont on ne peut avoir part que si on se laisse submerger par sa lumière. Loin d’être affaire de contrôle méthodique, l’expérience de la vérité exige de se laisser posséder par ce qui est à comprendre. Je démontre ainsi que Gadamer a découvert dans le néoplatonisme des éléments permettant de s’opposer à la dictature du sujet moderne, dictature qui doit être renversée, car elle masque le réel rapport de l’homme à la vérité en faisant abstraction de la finitude de son existence concrète. La critique du subjectivisme moderne sous la conduite du néoplatonisme ouvre ainsi le chemin vers une métaphysique de la finitude. / My thesis shows the presence and role of metaphysics in Truth and Method. It attempts to show that Gadamer builds upon Neoplatonism to overcome the subjectivism of modernity and offers a metaphysics in this regard. It explains how Gadamer reclaims the legacy of Greek thought to criticize modernity, placing his interpretation of Plato compared to that of Heidegger, I argue that Gadamer appropriates Plotinus’ concept of being in such a way that it may lean to think of self-presentation of being in the hermeneutic experience of truth. In that sense, art is going to be a source of truth under the leadership of Neoplatonism. Gadamer gives an ontological dignity to art through the concept of emanation, a concept which suggests that there is a real presence of the represented in its representation, the latter derived from the represented without weakening it, providing it instead with more being. The concept of emanation then gives Gadamer an opportunity to affirm the indissoluble bond that unites words and things. Thomas Aquinas’ doctrine of the inner word indeed implies the link that Plato had covered up by making language, like logic, a mere domination instrument of the real. The use of the Neoplatonic concept of emanation makes it possible to overcome the logos of Greek philosophy and to better account for the being of language. I then show how Gadamer radicalized his thinking as he says that the being that can be understood is language, which means that being, as in Plotinus, is self-presentation. To this end, Gadamer links the being of language to Neoplatonic metaphysics of light. The last pages of Truth and Method recall indeed that the splendor of beauty is an expression for the truth of being. The concept of hermeneutic truth is then connected to its metaphysical origins. Truth is a display for the being in which we can partake only if one gets overwhelmed by its light. Far from being a matter of methodical control, the experience of truth requires to be possessed by what must be understood. In this way, I demonstrate that Gadamer found in Neoplatonism elements to challenge the dictatorship of the modern subject, which must be reversed because it hides the real relationship of man with truth by ignoring the finitude of its concrete existence. The criticism of modern subjectivism led by Neoplatonism opens the way to a metaphysics of finitude.
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La dialectique paradoxale chez Kierkegaard : étude du paradoxe dans les sphères existentielles

Hébert, David 08 1900 (has links)
L’œuvre philosophique de Kierkegaard s’apparente à une dialectique du paradoxe. De fait, dans son cheminement existentiel, l’individu parcourt trois sphères d’existence – l’esthétique, l’éthique et le religieux –, chacune d’elle étant une modalité de l’activité humaine qui comporte un paradoxe particulier. Il s’agit d’un itinéraire de l’intériorité qui vise, dans l’existence, le télos qu’est le devenir soi-même. Ainsi l’esthéticien est-il déchiré entre les idées et la réalité dans la réalité immédiate, tandis que l’éthicien, par la médiation du langage, préfère s’affirmer comme individu dans l’immanence concrète, ignorant toutefois qu’il intériorise des règles sociales qui lui sont impersonnelles. Quant au religieux, non seulement découvre-t-il que la vérité vers laquelle il tend ne se trouve pas en son sein, mais il fait face au plus élevé des paradoxes, fondé sur la transcendance – à savoir le paradoxe absolu, où l’éternité se temporalise sous la forme de l’Homme-Dieu. Du reste, le présent mémoire se penche spécifiquement sur le concept du paradoxe, mis de l’avant par Kierkegaard afin de brosser un portrait du devenir individuel de chaque existant. / The philosophical work of Kierkegaard deals with a dialectic of the paradox. Actually, in his existential progress, the individual goes through three spheres of existence – the aesthetic, the ethical and the religious –, each of which is a modality of the human activity that contains a particular paradox. His thought follows the progress of interiority, which aims, in existence, at the end of becoming a single individual. In this way, the aesthete is torn between the pure idea and reality, whereas the ethicist, through the mediation of language, prefers to assert himself as an individual within concrete immanence, ignoring however that he interiorizes social rules which are impersonal him. As for the religious believer, not only does he discover that the truth at which he aims is not within himself, but he faces the highest of the paradoxes, based on transcendance – that is the absolute paradox, whereby eternity temporalizes itself in the shape of the Man-God. In general, the present master’s thesis analyzes the concept of the paradox put forward by Kierkegaard to present the progress of every existing being towards becoming a single individual.
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Will Kymlicka et les angles morts du libéralisme - Vers une théorie non-libérale du droit des minorités?

Armstrong, Frédérick 11 1900 (has links)
Will Kymlicka a formulé une théorie libérale du droit des minorités en arguant que l'on doit protéger les cultures minoritaires des influences extérieures, car, selon lui, ces cultures fournissent aux individus un contexte de choix significatif qui permet la prise de décision autonome. Il limite donc la portée de sa théorie aux minorités « culturelles », c'est-à-dire les minorités nationales et immigrantes, qui peuvent fournir ce contexte de choix significatif aux individus. Évidemment, les injustices vécues par ces deux types de minorités, aussi sévères soient-elles, n'épuisent pas les expériences d'injustices vécues par les membres de groupes minoritaires et minorisés (i.e. minorités sexuelles, femmes, Afro-Américains, etc.). On pourrait donc être tenté d'élargir la portée de la théorie du droit des minorités pour rendre compte de toutes les injustices vécues en tant que minorité. Toutefois, je défends la thèse selon laquelle cette extension est impossible dans le cadre d'une théorie libérale, car une de ses méthodes typiques, la « théorie idéale », limite la portée critique des thèses de Kymlicka et parce que l'autonomie individuelle a un caractère si fondamental pour les libéraux, qu'ils ne peuvent rendre compte du fait que certaines décisions individuelles autonomes peuvent contribuer à perpétuer des systèmes et des normes injustes. / Will Kymlicka defends a liberal theory of minority rights, arguing that we must protect minority cultures from outside influences, as these cultures provide individuals with a meaningful context of choice that allows autonomous decision-making. This defence of minority rights limits the scope of his theory by focusing on 'cultural' minorities, that is to say, national minorities and immigrants, which can provide individuals with this meaningful context of choice. Obviously, the injustices experienced by these two types of minorities, however severe they are, do not exhaust the injustices experienced by members of minority groups and minoritized groups (i.e. sexual minorities, women, African Americans, etc.). One might be tempted to expand the scope of the theory of minority rights to account for all the injustices experienced as a minority. However, I argue that this extension is not possible within a liberal theorical framework where 'ideal theory' limits the critical force of Kymlicka’s thesis and in which the centrality of individual autonomy prevents liberals to realize that certain individual decisions contribute to the perpetuation of unjust systems, values and norms.
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Friedrich Nietzsche. Metteur en scène de la forme aphoristique

Roy-Desrosiers, Stéphane 08 1900 (has links)
Les écrits aphoristiques de Friedrich Nietzsche (1844-1900) posent une évidente difficulté. Cette difficulté n’a pas échappé à l’auteur qui a recommandé à ses lecteurs, en 1887 dans sa préface à Zur Genealogie der Moral, qu’ils pratiquent en lisant ses aphorismes un « art de l’interprétation [Kunst der Auslegung] » [KSA, V, p. 255, § 8.]. Malheureusement, Nietzsche ne dit pas précisément en quoi consiste une telle lecture. Comment le lecteur doit-il alors interpréter les écrits aphoristiques de Friedrich Nietzsche? Pour répondre à cette question herméneutique nous nous servirons de la « métaphore du théâtre », présente en filigrane dans l’œuvre du philosophe. Notre mémoire se propose d’abord d’examiner ce que Nietzsche a lui-même dit au sujet des « formes brèves » (la maxime, la sentence, mais surtout l’aphorisme), et en même temps ce qu’il attend plus particulièrement d’un lecteur de ces formes d’expression. Cette analyse philologique du corpus nietzschéen se fera aussi à la lumière des commentaires que Peter Sloterdijk (1947-) et Sarah Kofman (1934-1994) ont proposés de la philosophie nietzschéenne. Après avoir nous-mêmes analysé les propos de Nietzsche portant sur ce qu’il estime être un lecteur à la hauteur de ses écrits, il sera dès lors possible de porter un jugement critique sur la pertinence et la portée des études de Sloterdijk et Kofman qui abordent eux-mêmes la mise en scène de la pensée nietzschéenne au moyen de la métaphore du théâtre. Une part importante de notre critique portera notamment sur la nature synthétique de leurs interprétations philosophiques, menées dans une perspective thématico-synthétique et trans-aphoristique, qui marginalisent à bien des égards la particularité et l’autonomie des formes d’expression au moyen desquelles Friedrich Nietzsche s’exprime. / Reading Friedrich Nietzsche’s (1844-1900) aphoristic works poses an evident difficulty for any reader. This difficulty was not lost on the author of Menschliches, Allzumenschliches (1878), Morgenröthe (1881), Die Fröhliche Wissenschaft (1882) and explains why he recommended to his readers, subsequently in 1887 in his preface to Zur Genealogie der Moral, that they read him by means of a “art of exegesis [Kunst der Auslegung]” [KSA, V, p. 255, § 8.]. Unfortunately, Nietzsche remains ambiguous with regards to what such an art of reading involves. The present dissertation will nevertheless employ the ‘theatre metaphor’ recurrent throughout Nietzsche’s works in the aim of shedding light on this fundamental (hermeneutical) question: How can we, as readers of Friedrich Nietzsche’s aphoristic writings, correctly interpret our role? The first part of the present dissertation examines what Nietzsche has himself said on the subject of “short expressions” in his work (the maxim, the adage, and especially the aphorism), along with the expectations he has of a reader of such forms of expression. This philological analysis of Nietzsche’s writings will also be followed by the commentaries of his philosophy offered by Peter Sloterdijk (1947-) and Sarah Kofman (1934-1994). I will then conduct my own analysis of Nietzsche’s expectations regarding his readership, on the basis of which I will mount a critique of Sloterdijk and Kofman’s readings, both of whom also employ the ‘theatre metaphor’ in order to show how Nietzsche stages his thought. The brunt of this critique will be directed towards the synthetic nature of their philosophical interpretations. Sloterdijk and Kofman construct their readings thematically and trans-aphoristically and in so doing neglect the distinctiveness and autonomy of the individual aphorisms through which Friedrich Nietzsche expresses himself.
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L'image entre réflexion et représentation. Aby Warburg et Walter Benjamin

Zarnoveanu, Diana Elena 12 1900 (has links)
Pour la pensée humaine, l’image a toujours constitué une interrogation laissée sans réponse définitive : de l’interdit biblique à la possibilité technologique infinie, l’image a traversé des étapes conceptuelles complexes et hétérogènes. Aujourd’hui, on conçoit l’image comme une présence incontournable de l’existence quotidienne et comme une forme de réflexion mystérieuse. Cette thèse propose une analyse de la vision sur l’image chez Walter Benjamin et Aby Warburg à travers quelques concepts essentiels : image de pensée, survivance, espace de pensée, coupure, représentation de l’histoire. Située énigmatiquement entre les arts visuels et la pensée philosophique, l’image devient un sujet de réflexion à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle; les deux penseurs mentionnés ont été les premiers à interroger les valeurs conceptuelles de l’image et à chercher de l’évoquer en tant que spectre de la pensée. Les morceaux aphoristiques et les articles critiques de Benjamin rencontrent discrètement les études esthétiques de Warburg au point où l’idée de l’image amorce toute réflexion. Pour l’imaginaire contemporain, les structures conceptuelles bâties par Benjamin et Warburg constituent des éléments dominants dans l’engrenage réflexif atonal d’aujourd’hui. Lorsque le Denkraum (espace de pensée) et le Denkbild (image de pensée) gèrent la dynamique de la philosophie de Benjamin et Warburg, le Nachleben (survie) et la coupure nuancent le grand tableau de l’histoire (Geschichtsdarstellung). L’analyse comparatiste de ces concepts aboutit à la conclusion que l’image est intimement et paradoxalement liée à la vision de l’histoire; en fait, l’image n’est qu’une représentation de l’histoire qui, à son tour, se représente dans chaque image. / After a long history of using the image as a basis for knowledge, the human mind began to examine its possibility as a critical tool. Thus, the multifaceted concept of image brings into focus two decisive theoretical positions developed at the end of 19th century and at the beginning of the 20th. Walter Benjamin’s critical essays and Aby Warburg’s studies on the history of art are considered to be the most influential academic works on the image as a concept. They take the form of series of diverse reflections on image as thought (Denkbild), afterlife (Nachleben), thought- space (Denkraum), and the representation of history (Geschichtsdarstellung). The following thesis explores the possibility of analyzing these notions both in terms of image proper and with regard to the multiple meanings that emerge from the “specter” of the image. In a historical sense, both Benjamin and Warburg were the first who attempted to define the image in a new perspective situating the image as a critical space where the history becomes visible. While Benjamin works with the paradigm of “thinking” in order to position the image (Denkbild), Warburg suggests an esthetical link between history and image (Denkraum and Nachleben). Inasmuch as the image simultaneously entails the act of imaging, representation, and history, the very primary impetus of the image is historical thought. The transposition of the German Bild into the Latin imago leads to a mystery zone where temporality itself becomes an issue; in this context, the benjaminian concept of “constellation” describes the alchemy of representation as a historical (in)stance conveying a vision of the world. In conclusion, in taking into consideration the multiple nature of image, this thesis examines the role of the imaginary in the contemporary world in conjunction with human historical meaning.

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