• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 352
  • 152
  • 152
  • 59
  • 9
  • Tagged with
  • 836
  • 731
  • 655
  • 655
  • 126
  • 103
  • 78
  • 77
  • 69
  • 65
  • 62
  • 61
  • 59
  • 54
  • 48
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
471

Division et dialectique : évolution et unité dans les dialogues tardifs de Platon

Lalande-Corbeil, Anna-Christine 12 1900 (has links)
Le présent mémoire décrit le rôle et l’application de la méthode platonicienne des divisions telle que décrite dans le Sophiste, le Politique, le Phèdre et le Philèbe. Il met en relief les différences et les similitudes du rôle et de l’application de la méthode dans ces quatre dialogues, afin d’analyser la possibilité ou bien de postuler l’unité de la doctrine platonicienne, ou bien de retracer les lieux de son évolution. Certains auteurs du siècle dernier affirment qu’il n’est pas possible de retracer quelque évolution que ce soit dans la doctrine, et estiment même que la méthode des divisions est utilisée bien au-delà de ces quatre dialogues, et que son absence des dialogues de jeunesse ne doit en aucun cas être prise pour une absence de la doctrine de l’époque. D’autres sont au contraire convaincus que la méthode des divisions est propre à un stade de la pensée de Platon qui ne peut être que postérieur à l’introduction de la théorie des Formes intelligibles, et que cette méthode incarne même, à toutes fins pratiques, la dialectique platonicienne des dialogues tardifs. / This thesis aims to describe the role and application of Plato's method of divisions as it is seen and described mainly in Sophist, Statesman, Phaedrus, and Philebus. Through analysis of similarities and differences of the method in the different dialogues I intend to describe the possibilities of claiming the unity of Plato's doctrine, or to see in which regards it has evolved. In the last century some authors were convinced that no such evolution could clearly be seen in Plato's thought, and that the method of divisions was to be found in a lot of passages both before and after the four dialogues mentioned above, whereas others argue that the method of divisions is to be seen as specific t the later dialogues, because it cannot possibly be used before the introduction of the theory of the Forms, and further, that it is to be identified with Plato's later method of dialectic.
472

Le «travail du négatif» comme purification dans les Leçons sur la philosophie de la religion de Hegel

Genest, Benoit 04 1900 (has links)
La purification est une métaphore désignant le moteur de la philosophie de la religion de Hegel. Elle est d’abord à l’œuvre dans la création de la Nature qui se consume pour produire la conscience de soi divine à travers l'esprit humain. En second lieu, elle s’opère dans l’objectivation des productions spirituelles de l’homme qui sont purifiées jusqu'à ce que l’Esprit soit auprès de soi dans le christianisme. La troisième purification est morale et trouve son fondement dans la Genèse, le judaïsme étant le premier à avoir identifié l'unité des natures humaine et divine. Le mythe témoignera également de la culpabilité en tant que l'homme n'exprime pas immédiatement sa divinité, mais sa finitude. La réalisation du divin impliquera donc la purification de la naturalité au profit de la substantialité. Le christianisme explicitera cette tâche par l’héroïsme de Jésus et cet héroïsme se perpétuera jusqu’à ce qu’émergent un individualisme moderne et une religion assurant la cohésion sociale : le protestantisme luthérien. Cet individualisme sera toutefois défectueux puisqu’il produira éventuellement davantage d’égoïsme que de réconciliation, ce qui donnera lieu à certaines critiques de l’analyse hégélienne du christianisme. En effet, Hegel croit toujours que la vitalité religieuse est nécessaire au fonctionnement de l’État, bien qu’elle soit dorénavant incapable de diffuser les sentiments de culpabilité et de responsabilité dans le corps social. Néanmoins, comme les valeurs du christianisme ont été épurées de leur contingence en passant dans les mœurs et dans l’État, il s’avérera que le corps social peut se passer d’une tradition religieuse vivante / Purification is what moves the content of Hegel’s philosophy of religion. It is first active in the creation of Nature, which consumes itself in order to liberate the divine self-consciousness through human spirit. Secondly, it is active in the process of the objectivation of human spiritual productions, which are purified until Spirit comes to know itself in the world. The third form of purification is moral and gets its theoretical foundation in the Genesis. According to Hegel, Judaism was the first belief system to identify the unity between divine and human natures; however, the myth is also about the birth of guilt as man does not immediately express his divinity, but his finiteness. As such, the divine process implies purification from naturality in favour of substantiality. Christianity will explicit this task through Jesus’s heroism and heroism in general will maintain itself until the rise of modern individualism and the rise of a religion capable of producing social cohesion—Lutheran Protestantism. However, individualism will eventually show its defectiveness since it will create more egoism than reconciliation. This problem will be the opportunity to criticize Hegel’s analysis of Christianity. Indeed, it seems that Hegel came to believe that religious vitality was necessary to the State's proper functioning, even though Christianity is no longer capable of creating guilt and responsibility by itself. Nevertheless, as Christian values are now purified forms their contingencies and are now recuperated by customs and the State, it appears that society can now function without such a tradition.
473

Études des notions de compétition et de coopération dans l'oeuvre de Charles Darwin

Gagné-Julien, Anne-Marie 08 1900 (has links)
Dans le domaine de la biologie contemporaine, une attention grandissante est portée aux associations biologiques positives, telles que la symbiose, ce qui vient nuancer la perception traditionnellement « compétitive » de l’évolution. Parallèlement à l’engouement actuel que manifestent les chercheurs pour la coopération biologique, ce mémoire vise à pousser plus avant les recherches historiques concernant l’intégration de tels phénomènes dans l’œuvre de Charles Darwin. Plus spécifiquement, nous souhaitons examiner comment Darwin est parvenu à articuler l’aspect compétitif de l’évolution par sélection naturelle avec l’existence de phénomènes coopératifs. En ce sens, la première partie de ce mémoire aura pour objet le concept darwinien de compétition, et son lien théorique avec la sélection naturelle. La seconde partie concernera l’intégration de la coopération biologique à la théorie de l’évolution par sélection naturelle. Par ces deux moments, nous espérons montrer que Darwin parvient à concilier l’existence d’interactions compétitives et coopératives sans contredire les principes théoriques à la base de l’évolution. / In the field of contemporary biology, growing attention is being paid to positive biological associations, such as symbiosis, which seem to qualify the traditional view of evolution as a “competitive” process. In tandem with researchers’ current enthusiasm for biological cooperation, this thesis aims to extend historical research concerning the integration of such phenomena in the works of Charles Darwin. More precisely, we wish to examine how Darwin was able to articulate the competitive component of evolution by natural selection with the existence of cooperative phenomena. Thus, the first part of this thesis will deal with the concept of Darwinian competition and its theoretical link with natural selection. The second part will concern the integration of biological cooperation into the theory. By these two steps, we wish to show that Darwin manages to reconcile competitive interactions with the existence of cooperative associations, yet without contradicting the theoretical principles underlying the theory of evolution by natural selection.
474

Passage du nihilisme biologique au nihilisme moral dans la pensée d'Alex Rosenberg

Beauchamp, Mélanie 08 1900 (has links)
La biologie évolutionnaire est au cœur des débats contemporains concernant les comportements humains. Les concepts de libre arbitre et de la moralité doivent, par conséquent, être repositionnés par rapport à ce type d’explication. Le consensus actuel concernant le libre arbitre est qu’il se réduit à l’expérience du libre arbitre et que la vraie question est alors d’expliquer comment cette expérience s’inscrit dans le processus darwinien. D’autres, darwiniens, par contre, semblent vouloir offrir une réalité au libre arbitre tout en maintenant un certain déterminisme darwinien. Dans ce mémoire, les arguments d’Alex Rosenberg proposant la position originale d’anti-libre arbitre et d’antidéterminisme seront étudiés. L’étude détaillée du passage du nihilisme biologique vers un nihilisme moral démontré par une position physicaliste et naturaliste, adoptée par Rosenberg, permettra d’illustrer la position anti-libre arbitre et antidéterministe. Pour ce faire, les théories de la deuxième loi de la thermodynamique et de l’évolution par la sélection naturelle seront présentées et analysées afin de démontrer en quoi elles répondent à la position physicaliste et naturaliste d’une part, et d’autre part, comment elles justifient le passage du nihilisme biologique au nihilisme moral selon Rosenberg. Finalement, les arguments et la position d’Alex Rosenberg seront mis en relation avec le domaine de la métaéthique afin d’y déceler une contradiction : le nihilisme moral n’est peut-être pas aussi gentil que Rosenberg l’affirme. / Evolutionary biology is at the center of contemporary debates about human behavior. Therefore the concepts of free will and morality in regard of these kinds of explanations should be studied. Today’s consensus posits that free will is only the experience of free will. The real question is more how this experience could take place in a Darwinian frame. However, others Darwinians seem to give free will a reality as well as accepting a Darwinian determinism. In this essay, Alex Rosenberg’s original position negating free will and determinism will be studied. More specifically, the physicalist and naturalist positions adopted by Rosenberg argues for the transition from the biological nihilism to moral nihilism. We will see how this transition illustrates Rosenberg’s position about free will and morality. To do so, the Second Law of Thermodynamics and the Theory of Natural Selection will be analyzed in the aim of demonstrating how they can be associated with the physicalist and naturalist positions. Finally, Alex Rosenberg’s arguments will be put in a metaethics frame to show a contradiction: moral nihilism might not be as nice as Rosenberg suggest.
475

La négativité en litige : Heidegger, Hegel et l’origine de la négation dialectique

Huot-Beaulieu, Olivier 01 1900 (has links)
Dans le cadre de cette thèse, nous nous proposons d’explorer la patiente explication que Heidegger a poursuivie avec Hegel à propos de l’origine de la négativité – problème qui s’impose de fait à titre d’« unique pensée d’une pensée qui pose la question de l’être ». Partant du constat d’une affinité insoupçonnée entre les deux penseurs quant au rôle insigne qui doit revenir à la négation en philosophie, nous entendons percer à jour les motifs de la constante fin de non-recevoir que Heidegger oppose néanmoins à la méthode dialectique de son plus coriace adversaire. Afin de rendre justice aux différents rebondissements d’une explication en constante mutation, et qui, de surcroît, traverse l’ensemble de l’œuvre de Heidegger, nous procédons à une division chronologique qui en circonscrit les quatre principaux moments. I. En un premier temps, notre regard se porte ainsi sur l’opposition résolue que le jeune Heidegger manifeste à l’égard de la montée du néo-hégélianisme, au nom d’une appropriation toute personnelle de l’intuitionnisme husserlien. Les transformations auxquelles il soumet la méthode phénoménologique de son maître doivent néanmoins laisser transparaître un furtif emprunt à la dialectique hégélienne, dont le principal mérite serait d’avoir conféré une fonction productrice à la négation. II. Le propos d’Être et temps demeure toutefois bien discret quant à cette dette méthodologique, bien que ses vestiges se laissent exhumer, notamment sous la forme d’une négation contre-déchéante dont l’intervention essentielle ponctue l’analytique existentiale. C’est qu’un désaccord subsiste entre Heidegger et son prédécesseur quant à l’origine ontologique de la néantité, qui semble devoir se dérober à toute forme de sursomption dialectique. III. Loin d’être alors définitivement réglé, le problème de l’origine du négatif rejaillit au cœur d’une nouvelle mouture métaphysique du projet heideggérien, la minant peut-être même en son fond. Il s’agit en l’occurrence de disputer à Hegel une compréhension plus originaire du néant, comprise comme témoignage de la finitude de l’être lui-même et s’inscrivant en faux face à l’accomplissement spécifiquement hégélien de la métaphysique. IV. Des tensions qui ne sont pas étrangères à cette délicate entreprise entraînent toutefois Heidegger sur la voie d’un dépassement de l’onto-théo-logie et de l’achèvement technique que Hegel lui a préparé. Il s’agit dès lors de situer l’origine abyssale du négatif auprès d’un irréductible retrait de l’estre, à l’encontre de l’oubli nihiliste auquel Hegel l’aurait confinée en la résorbant au sein de l’absolue positivité de la présence. Par là même, Heidegger propose un concept de négation qu’il juge plus originaire que son contrepoids dialectique, négation à laquelle il attribue la forme d’une réponse interrogative, patiente et attentive à la réticence hésitante de l’événement appropriant. Mais est-ce suffisant pour soutenir qu’il parvient, en définitive, à se libérer de l’embarras dialectique qui semble coller à sa pensée et qui exige de lui un constant effort de distanciation ? Cette thèse entend contribuer à établir les conditions d’une décision à cet égard. / In this thesis we explore Heidegger’s patient engagement (Auseinandersetzung) with Hegel about the origin of negativity – an inescapable problem insofar as it is “the sole thought of a thinking that asks the question of Being”. We begin by noting an unsuspected affinity between the two thinkers with respect to the privileged role that negation must play in philosophy, and from there we elucidate the motives for why Heidegger nevertheless rejects the dialectical method of his toughest adversary. Heidegger’s engagement with Hegel evolved constantly over his entire oeuvre; in order to do it justice we therefore propose a chronology that delimits its four principal stages. I. Firstly, we examine the young Heidegger’s resolute opposition to the rise of Neo-Hegelianism in the name of a very personal appropriation of Husserl’s intuitionism. The modifications that Heidegger made to his master’s phenomenological method nevertheless reveal that he also surreptitiously borrowed from Hegelian dialectic, the principal merit of which was to have granted negation a positive function. II. Being and Time does not openly declare this methodological debt, yet traces of it can be found, notably in the form of a counter-falling negation that plays a marked and essential role in the existential analytic. A disagreement remained between Heidegger and his predecessor as to the ontological origin of nothingness, which seemed to elude any form of dialectical sublation. III. The problem of the origin of the negative, far from having been definitively settled, then resurged at the heart of a new conception of metaphysics within the Heideggerian project, perhaps even undermining its very foundations. Heidegger vied with Hegel for a more originary understanding of nothingness, one which he conceived as a testament to the finitude of Being itself and as opposed to the specifically Hegelian accomplishment of metaphysics. IV. However, the tensions inherent to this delicate enterprise led him to go beyond onto-theo-logy together with the technical completion that Hegel had envisioned for it. From then on, Heidegger sought to situate the abyssal origin of the negative in an irreducible refusal of Being – over against the nihilistic forgetfulness to which Hegel had confined it by having resorbed it into the absolute positivity of presence. In so doing Heidegger proposed a concept of negation that he deemed more originary than its dialectical counterpart, construing negation as an interrogative answer, patient and attentive to the hesitant refusal of the event (Ereignis). But can it ultimately be maintained that Heidegger thereby succeeded in freeing himself, once and for all, from the dialectical troubles that seemingly clung to his thought and from which he constantly strove to distance himself? The present thesis will contribute to settling this very question.
476

Non-domination et collectivités : l'apport du républicanisme à une théorie des droits collectifs

Litalien, Éliot 01 1900 (has links)
L'objectif poursuivi dans ce mémoire est de montrer que le néo-républicanisme possède les outils les plus efficaces pour penser la réconciliation des droits individuels, fondement des États de droits occidentaux contemporains, et des droits collectifs que peuvent légitimement réclamer les collectivités nationales. Dans cette visée, et comme de nombreux auteurs libéraux se sont attaqués à cette question dans les dernières décennies, j'expose d'abord trois stratégies libérales pour traiter cette possible réconciliation tout en faisant ressortir leurs faiblesses respectives. J'avance qu'aucune de ces stratégies ne permet vraiment de comprendre comment un régime de droits collectifs et un régime de droits individuels peuvent être articulés de façon cohérente. J'argue ensuite que le néo-républicanisme, parce qu'il comprend la liberté non pas comme l'absence d'interférence, mais comme un statut de non-domination, permet de voir que les droits collectifs des groupes nationaux et les droits individuels sont nécessairement compatibles, parce qu'ils s'organisent en fonction du même idéal. Les droits d'un individu et ceux de sa collectivité nationale sont, d'une certaine manière, les deux faces d'une même médaille, la non-domination individuelle dépendant de la non-domination du groupe national auquel l'individu appartient. En dernier lieu, je soutiens que cette compréhension du rapport entre les deux régimes de droits devrait se traduire par un ensemble de mesures institutionnelles concrètes dont la plus importante est la reconnaissance d'un droit, pour les collectivités nationales, à l'autodétermination. / The purpose of this M.A. research is to show that neo-republicanism provides the most efficient tools to think the reconciliation of a system of individual rights, upon which western contemporary states and their rule of law are based, and of a system of collective rights that can legitimately be claimed by national collectivities. Since the issue of the compatibility of individual and collective rights has mainly been tackled by liberals, I begin by presenting three liberal strategies to deal with this possible reconciliation and I try to highlight their insufficiencies. I claim that none of those strategies actually provide a consistent way to understand how a system of individual rights and a system of collective rights can coherently be articulated. I then argue that neo-republicanism, for it conceptualizes liberty not as the absence of interference, but as the absence of domination, makes apparent that national collectivities’ rights and individual rights are necessarily compatible since they spring from the same ideal. The rights of an individual and the rights of its national collectivity are, in a way, the two sides of the same coin, for individual non-domination depends upon the non- domination of the national group to which the individual belongs. Lastly, I claim that grasping the relationship between the two systems of rights in this manner should be reflected by a set of concrete institutional measures, the most important being the recognition of a right, for national collectivities, to self-determination.
477

Éclatement des repères artistiques : la philosophie face à la crise de l'art contemporain

Lanoue, Marie-France 09 1900 (has links)
L’effondrement des repères artistiques (que plusieurs associent aux premiers ready-made de Marcel Duchamp) dévoile les symptômes d’une crise de l’art. Comme l’histoire de l’art est en quelque sorte la représentation de ce que nous sommes, on peut raisonnablement penser que la crise s’étend bien au-delà de l’art. Toutefois, l’art possède un éclairage puissant, car il illustre, littéralement, plusieurs problèmes notamment au niveau du jugement et de la raison. Faute de repères, le monde contemporain manquerait-il de discernement ? Cette question est tout à fait légitime dans le contexte actuel où tout et n’importe quoi semblent pouvoir être élevés au rang de l’Art. Le culte que l’on voue à l’individu paraît être l’une des causes du problème. On observe qu’en régime de singularité (pour reprendre l’expression de la sociologue de l’art, Nathalie Heinich) les relations du monde de l’art sont de plus en plus conflictuelles : lorsqu’on demande à un artiste de justifier son propre travail, la rationalité devient nécessairement instrumentale ; on rend également caduc le rôle du critique et des institutions. Ce mémoire s’intéresse à analyser, dans une perspective philosophique, les différentes manifestations de la crise de l’art et ses enjeux dans le monde actuel. / The decline of artistic reference points (which several people associate with the first readymade of Marcel Duchamp) reveals the symptoms of a crisis in art. As the history of art is a representation of what we are, we can infer that the crisis extends far beyond art. However, art has the power to enlighten because it literally illustrates several problems, especially in terms of judgment and reasoning. Without references or common knowledge, could it be that our world is lacking in discernment ? This question is legitimate insofar as everything and anything seem to be elevated into Art in our present context. The cult of individualism seems to be one of the causes of the problem. As observed in the régime de singularité (in the words of art sociologist, Nathalie Heinich) relations in the world of art are becoming more and more conflicted : when asking an artist to justify his own work, rationality necessarily becomes instrumental; it also renders the role of critics and institutions obsolete. This thesis focuses on analyzing, from a philosophical perspective, the various manifestations of the crisis in art and its issues in the world today.
478

Problème du paradigme dans l'approche écologique de l'individualité chez Turner : une solution méréologique inspirée de Dupré et O'Malley

Hutter, Thiago 08 1900 (has links)
Ce mémoire propose une étude de la théorie de l’individualité biologique développée par Turner, des problèmes inhérents à celle-ci ainsi qu’une approche qui permet de surmonter les problèmes de la théorie de Turner tout en prenant en compte les aspects importants de cette dernière. Nous montrerons en premier lieu pourquoi, selon Turner, l’individualité est une question écologique et que l’individu ne peut être compris sans ses parties abiotiques si celles-ci jouent un rôle dans la fonctionnalité de l’individu. Par la suite, nous démontrerons que l’approche de Turner est sujette au problème du paradigme développé par Haber. Enfin, en s’inspirant de la théorie de l’individualité de Dupré et O’Malley et de leurs études sur les bactéries, nous forgerons une nouvelle théorie portée sur la fonctionnalité, qualifiée d’approche méréologique, qui surmonte les problèmes exposés tout en prenant en compte le rôle que les parties abiotiques jouent dans le fonctionnement de l’individu. / This master’s thesis consists in a study of the theory of biological individuality developed by Turner, its problems, as well as an approach of individuality that allows us to overcome Turner’s problems while also taking into account the important aspects of his theory. We will start off by showing that, according to Turner, individuality is an ecological matter since an individual cannot be understood without its abiotic parts if the latter play a role in the individual’s functionality. Afterwards we will demonstrate that Turner’s theory is subject to Haber’s problem of the paradigm. Lastly, by building upon Dupré and O’Malley’s theory of individuality and their studies on bacteria, we will develop a new approach focused on functionality, named mereological approach, which overcomes the problems we find in Turner’s theory while also taking into account the role that abiotic parts play in the functionality of individuals.
479

L'idée de liberté politique chez Spinoza

Pierre, Richard Jacob 08 1900 (has links)
Chez Spinoza, la politique se construit essentiellement sur les bases de l'édifice de la liberté. En effet, la liberté se vit sous une forme institutionnelle, c'est-à-dire comme le dit Alain Billecoq, «à travers des lois qui garantissent sa stabilité et sa pérennité» (Billecoq, p. 132). Cela devrait donc exclure normalement toute éventualité de conflit entre les pouvoirs politiques et la liberté des individus. D’autant que l’État puise son fondement dans les droits et libertés qu’il se doit de garantir à ses citoyens. Autrement dit, on devrait supposer qu’il y a une certaine adéquation du pouvoir de l’État et de la liberté des individus. Or, ce n’est pas toujours le cas. Car de l’avis de certains, liberté et pouvoir de commandement ne sont pas tout à fait compatibles. Comment donc rendre possible une cohabitation de l’État comme organe de contrainte et de régulation, et de la liberté des individus, qui semble pourtant nécessaire? En passant par sa conception du droit naturel, de l’état de nature et de l’État, il sera démontré au terme de notre démarche que ce qui permet chez Spinoza la résolution de cette tension entre le pouvoir de l’État et la liberté des individus n’est rien d’autre que la démocratie. / For Spinoza, politics is made on the foundations of the edifice of freedom. Indeed, freedom is considered as an institutional form. Then, it is lived as Alain Billecoq says “through laws that guarantee stability and continuity”. This should normally exclude any possibility of conflict between the power of the Palace and people freedom. Especially as the State draws its fundaments in the rights and freedoms that it’s supposed to guarantee to its citizens. In other words, they would believe that there’s a certain balance of power of the State and freedom of individuals. But, it’s not always that which is happening. So for several people, freedom and power of command are not quite compatible. Then, how to make possible this coexistence of the state as an organ of control and coercion, and the freedom of individuals, which seems to be necessary? Following his opinion about the right natural, the natural state and the civil state, it will be proved with Spinoza at the end of our approach that this tension between state power and people freedom is resolved thanks to the democracy.
480

Les fondements de la désobéissance civile

Letiecq, Louis 08 1900 (has links)
Ce mémoire sur les fondements de la désobéissance civile se divise en trois parties. Le premier chapitre concerne la définition de la désobéissance civile d’après l’analyse d’Hugo Adam Bedau. Le deuxième chapitre traite des origines historiques du concept à partir des textes de David Henry Thoreau et Léon Tolstoï jusqu’aux campagnes de Mohandas Gandhi et Martin Luther King. Le dernier chapitre porte sur la pratique de la désobéissance civile dans les régimes démocratiques selon John Rawls. L’objectif de ce mémoire est de démontrer que la désobéissance civile est conforme à la justice malgré son caractère illégal, qu’elle a été bénéfique historiquement à l’évolution des mentalités et qu’elle est nécessaire en démocratie. / This study regarding the foundation of civil disobedience is divided in three parts. The first chapter concerns the definition of civil disobedience by Hugo Adam Bedau. The second chapter deals with the historical origins of the concept from the writings of David Henry Thoreau and Leo Tolstoy to the campaigns of Mohandas Gandhi and Martin Luther King. The last chapter focus on the practice of civil disobedience in democratic regimes according to John Rawls. The purpose of this study is to prove that civil disobedience is true to justice despite being illegal, that it has been historically beneficial in the evolution of mentalities and that it is essential to democracy.

Page generated in 0.0177 seconds