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Au-delà des bonnes intentions : réflexions d’intervenants sociaux non-autochtones sur leur pratique auprès des Autochtones au Canada

Lemay, Maryse 09 1900 (has links)
Pendant longtemps, l’assimilation a été la manière privilégiée par le gouvernement canadien pour intégrer les communautés autochtones à la société canadienne. Les pratiques des intervenants sociaux non-autochtones se situaient alors principalement dans cette idéologie et, par conséquent, ils ont contribué à opprimer les Autochtones. En raison de ces événements historiques, l’intervention sociale non-autochtone n’a pas très bonne réputation dans les communautés autochtones du Canada. En effet, bien que l’intervention sociale s’actualise dans le présent, elle est teintée d’une histoire et réinterprétée à partir des mémoires collectives et individuelles. Cette recherche s’inscrit alors dans une réflexion sur les fondements et la nature du travail social non-autochtone en milieu autochtone au Canada. L’objectif de ce mémoire est donc de comprendre comment des intervenants sociaux non-autochtones se perçoivent dans le contexte de leur pratique auprès des populations autochtones au Canada. Les données furent recueillies lors d’entrevues semi-dirigées réalisées auprès de onze intervenants sociaux allochtones pratiquant dans des contextes différents, mais tous auprès des Premières Nations ou Inuits au Canada. La théorie des représentations sociales nous a guidée dans l’analyse qualitative des données collectées. Au terme de cette recherche, nous avons constaté que les intervenants sociaux non-autochtones rencontrés ont des représentations assez critiques envers le travail social non-autochtone en milieu autochtone. Cela les amène à se percevoir différemment, voire plus positivement, par rapport à leurs perceptions de leur profession dans les contextes autochtones. Leur univers de représentations professionnelles influence donc le développement d’une pratique qui se situe en marge des approches occidentales dominantes actuelles. / For a long time, assimilation was the government’s method of choice when integrating Indigenous communities into Canadian society. Non-native social workers’ practices figured predominantly within this ideology, and consequently, they contributed to the oppression of the Natives. Due to these historic events, non-native social intervention has a poor reputation in Indigenous communities in Canada. In fact, even though social intervention is presently evolving, it is still tainted by its history and reinterpreted by the collective and individual memories of the oppressed. It is therefore deemed important to study the way in which non-native social workers situate themselves with regards to these issues. This paper focuses primarily on the fundamentals and the nature of non-native social work in an indigenous context in Canada. The purpose of this research is to understand how non-native social workers situate and perceive themselves during their work with Natives. The data were collected during semi-structured interviews with 11 non-native social workers in various social environments, but all with First Nations people or Inuits of Canada. The social representation theory guided this research to a qualitative analysis of the data collected. During this research, it was found that social workers have a critical representation of social work in a non-native context. This brings them to perceive themselves differently, even more positively, compared to the perceptions they have of their professions in this Indigenous context. Their professional representations therefore influences the development of a practice situated on the periphery of current dominant Western approaches.
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Étude exploratoire des facteurs de risque présents à différents moments dans la vie familiale de jeunes ayant des difficultés de comportements plus ou moins sévères : tendances ou exceptions?

Pépin, Mireille 11 1900 (has links)
Plusieurs recherches ont eu pour sujet les troubles de comportements chez les jeunes afin de mieux comprendre leur origine et impact dans nos sociétés. Ces études, majoritairement de nature quantitative, offrent peu d’espace de parole aux jeunes. Elles démontrent que les problèmes de comportements chez les enfants sont, semble-t-il, précurseurs de problèmes plus importants, chez l’adolescent et l’adulte. Ce mémoire a recours au discours des jeunes manifestant des troubles de comportements. Il a pour objectif d’explorer les facteurs de risque présents dans la vie familiale des jeunes, par le biais d’une analyse qualitative. Les situations vécues par 30 participants (filles et garçons), recrutés dans des écoles spéciales pour jeunes en difficultés de comportements, sont explorées. Quatre profils de comportement mettent en relation la sévérité des facteurs de risque familiaux avec celle des troubles de comportements. Les résultats révèlent deux profils de comportement qui sont en lien avec la littérature dans le domaine, correspondant aux relations usuellement rapportées ou attendues entre les facteurs de risque et les troubles de comportements. Deux autres profils présentent des relations non attendues. Ainsi, malgré la présence de facteurs de risque familiaux moins sévères, les troubles comportements de certains jeunes sont plus sévères. La présence de facteurs de risque distaux ou individuels, d’après nos observations, semble avoir une influence négative importante sur les comportements des jeunes. De même, certaines combinaisons défavorables de facteurs de risque proximaux et distaux, ou individuels accentuées par la transition vers l’adolescence influenceraient négativement les comportements. D’autre part, malgré la présence de facteurs de risque familiaux plus sévères, les troubles de comportements d’autres jeunes sont moins sévères. Nous constatons, à partir des résultats de cette étude, que la présence de facteurs de protection, distaux ou individuels, pourrait atténuer les impacts négatifs de facteurs de risque familiaux plus sévères. Aussi, certains facteurs de risque familiaux de moindre intensité, durée ou gravité, pourraient possiblement avoir des effets négatifs moins marqués sur les comportements des jeunes, contribuant ainsi à la moins grande sévérité des troubles de comportements des jeunes appartenant à ce profil. / Many researches were conducted to understand the origin and impact of youth behavior problems in our society. These studies are for the most of quantitative nature and do not provide the adolescents with the opportunity to express their thoughts on the matter. Past researches demonstrate that the child’s behavior problems seem to lead to more important negative behavior, in the adulthood and adolescent period. In this paper, we will examine the discourse of the adolescent with behavior problems to explore their family risk’s factors; the qualitative analysis will be the framework of this study. The experiences of 30 young boys and girls from special behavioral problem school will be examined. The relationship between the severity of family risk’s factors and the severity of behavioral problems will be highlighted through four behavior profiles. The results of our analysis are in line with the previous literature in this field for the two profiles where the relationship between family risk’s factors and behavioral problems were depicted and expected. The other two profiles show unexpected results where, for one, despite less severe family risk’s factors, the child shows severe behavioral problems. Our observations seem to indicate that the presence of distal or individual risks’ factors has a negative influence on the child’s behavior. Also, a combination of some proximity and distal risk factors appear to be a negative influence, and may be exacerbated in the transition towards the teenage years. The other unexpected profile shows children with less severe behavioral problems despite their severe familial risk factors. The results of our research disclose the presence of protective factors within the individual, in his proximate and distal environment, which could lessen the negative impact of the family's severe risk factors on the child’s behavior. Furthermore, it seems that familial risk factors of lesser severity exposed during a smaller period in childhood, would have a lesser impact on the child’s behavior, therefore reducing the severity of behavior problems, in the aforementioned profile.
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Jeunes femmes portant plainte ou témoignant contre leurs proxénètes : leur expérience au sein du processus pénal québécois

Damphousse, Karine 06 1900 (has links)
La présente étude porte sur l’expérience pénale de jeunes femmes ayant porté plainte ou témoigné contre un proxénète. En effectuant notre recherche, notre intention était de comprendre le vécu de ces jeunes femmes lors de leur relation avec le proxénète ainsi que de mieux saisir leurs motivations et attentes en recourant au système pénal. Nous avions également pour objectif de cerner les effets de leur expérience judiciaire sur leur vie en général. Afin de recueillir le point de vue des jeunes femmes et de rendre compte du sens qu’elles donnent à leur expérience au sein du processus pénal, nous avons effectué dix entretiens à tendance non-directive avec des jeunes femmes ayant fait cette expérience. L’analyse montre, dans un premier temps, qu’une fragilité émotionnelle conjuguée à une situation financière précaire constituent un facteur de risque de tomber sous l’emprise d’un proxénète. Malgré la présence d’une vulnérabilité les prédisposant à s’investir dans une relation d’abus, une majorité de jeunes femmes démontrent une ouverture face au monde prostitutionnel avant de faire la connaissance d’un proxénète. L’entrée dans le domaine de la prostitution ne peut donc être uniquement attribuable à l’influence d’un proxénète et constitue plutôt le corollaire d’un amalgame de facteurs. Au début de la relation, la manipulation du proxénète vise essentiellement à renforcer un intérêt à se prostituer déjà présent chez plusieurs jeunes femmes. Dans le cas de celles qui n’ont jamais envisagé de s’adonner à des activités de prostitution, c’est une dépendance affective préexistante qui les amènera à se laisser convaincre de s’engager dans cette avenue. Que la nature de la relation avec le proxénète soit professionnelle ou amoureuse, toutes les jeunes femmes que nous avons rencontrées sont rapidement confrontées à des stratégies de manipulation et font les frais de manifestations de violence visant à les assujettir. L’amorce d’une prise de conscience de la situation d’abus qui leur est imposée constitue l’élément-clé qui les amène à prendre la décision de quitter leur proxénète et à accepter de coopérer avec les policiers. Celles qui entretiennent une relation de travail avec le proxénète amorceront cette réflexion avant celles en relation de couple. Ce constat s’explique par l’amour que celles qui se considèrent en relation de couple ressentent à l’égard du proxénète qui, non seulement les rend plus vulnérables à sa manipulation, mais freine également toute tentative d’autonomisation face à lui. Le recours à l’aide des policiers ne va pas de soi pour toutes les jeunes femmes sous le joug d’un proxénète. Bien que l’influence d’une personne bienveillante joue souvent un rôle significatif sur leur décision de porter plainte, le choix de collaborer avec les intervenants judiciaires découle essentiellement de leur propre réflexion psychologique vis-à-vis de leur situation. En portant plainte, elles souhaitent généralement être délivrées de l’emprise du proxénète et être protégées par le système pénal afin d’avoir le temps nécessaire pour prendre des décisions quant à la réorganisation de leur vie. Pendant les procédures judiciaires, les jeunes femmes se disent pour la plupart anxieuses à l’idée de rendre témoignage. Leurs appréhensions sont essentiellement liées à la crainte de revoir le proxénète ainsi qu’à la peur de ne pas être crue par le juge. Les principales motivations qui poussent les interviewées à maintenir leur plainte sont le désir de démontrer au proxénète qu’il n’a plus d’emprise sur elles et de mettre un terme à cette expérience de vie. La représentation qu’elles se font du traitement reçu dans le cadre des procédures pénales est généralement positive pour peu que l’attitude des intervenants judiciaires à leur endroit ait été empreinte d’empathie et qu’elles aient été impliquées dans le dossier. Ainsi, qu’elles aient initié ou pas la démarche pénale, les jeunes femmes qui se sentent soutenues par les policiers et les intervenants judiciaires seront plus enclines à maintenir leur plainte jusqu’à la fin des procédures pénales. Suite à leur relation avec le proxénète, les jeunes femmes sont aux prises avec de multiples conséquences qui affectent différentes sphères de leur vie. Malgré leurs nombreuses séquelles psychologiques, physiques et sociales, peu sont celles qui s’impliquent jusqu'au bout d’une démarche thérapeutique. Plusieurs estiment ne pas être prêtes à se lancer dans une telle démarche, alors que d’autres ont l’impression que personne ne peut réellement les aider et préfèrent s’en remettre à leur résilience ou utiliser des moyens alternatifs pour passer au travers de cette épreuve de vie. Les jeunes femmes qui reçoivent l’aide de leurs proches et/ou d’organismes professionnels sont celles qui perçoivent le plus rapidement les effets bénéfiques de leur implication pénale. Il ressort de notre analyse que l’expérience pénale vient renforcer une autonomisation déjà amorcée par la jeune femme lors de la rupture avec le proxénète. Les impacts de l’implication pénale sont doubles : elle permet aux jeunes femmes d’augmenter l’estime qu’elles ont d’elles-mêmes, et de couper définitivement tous contacts avec le souteneur. Le système pénal comporte cependant des limites puisqu’il n’a aucun effet sur le contexte de vie des jeunes femmes et, par le fait même, sur leurs activités prostitutionnelles. Ainsi, bon nombre de jeunes femmes retournent dans leur milieu d’origine après la démarche pénale et doivent continuer à composer avec les conditions associées à leur mode de vie antérieur. Qui plus est, l’effet déstabilisant lié à l’expérience pénale a pour conséquence de retarder leur rétablissement psychologique et la réorganisation de leur existence. Celles qui arrivent à réorienter le plus rapidement leur vie sont les jeunes femmes qui reçoivent le soutien de leurs proches ainsi que celles qui n’entretenaient pas de relation amoureuse avec le proxénète. Mots-clés : proxénétisme, prostitution, système pénal, empowerment, stigmatisation. / The present study focuses on the experiences of the criminal justice system by a number of young women, all of whom have pressed charges or testified against a pimp. In carrying out our research, our objective was to understand the experiences of these young women during their relationship with the pimp, as well as gaining a better insight into their reasons and expectations when they turned to the criminal justice system. We also aimed to identify the effects such judicial experiences have had on their lives in general. In order to gather the young women’s perspectives and faithfully report the meaning they attribute to their experiences of criminal procedure, we carried out ten non-directive interviews with young women who had been through such an experience. First of all, our analysis shows that emotional fragility combined with a precarious financial situation constitute a risk factor of falling under the control of a pimp. Despite an existing vulnerability predisposing these women to become involved in an abusive relationship, the majority of such young women demonstrate an open-minded approach to the world of prostitution prior to meeting a pimp. Thus, their entrance into prostitution cannot be solely attributed to the influence of a pimp and seems rather to be the outcome of a combination of factors. At the beginning of the relationship, the pimp’s manipulation essentially aims to reinforce this interest in prostitution already present in several of the young women. In the case of those women who had never envisaged engaging in prostitution, a pre-existing affective dependence could lead them to be persuaded to follow this path. Whether the relationship with the pimp is professional or romantic, all the young women we met were quickly confronted with strategies of manipulation and were exposed to displays of violence aimed at subjugating them. The initial realisation of the abusive situation to which they are being subjected constitutes the key factor leading them to make the decision to leave their pimp and agree to cooperate with the police. Those who had a professional relationship with their pimp came to this decision before those in a romantic relationship with the pimp. This observation can be explained by the love which those who considered themselves to be in a romantic relationship felt for their pimp, which not only made them more vulnerable to his manipulation but also slowed all attempts to empower themselves against him. Turning to the police for help is not an obvious choice for all young women under a pimp’s control. While the influence of a caring person often plays a significant role in their decision to press charges, the decision to cooperate with criminal justice officials usually arises from their own psychological reflection concerning their situation. By pressing charges, they generally hope to get away from their pimp’s control and be protected by the legal system, giving them the necessary time to make decisions to turn their lives around. During the judicial procedure, most of these young women say they are anxious at the idea of testifying. Their apprehension is essentially linked with the fear of seeing the pimp again, along with fear of not being believed by the judge. The main reasons motivating interviewees to maintain their charges are the desire to show the pimp he no longer has any control over them and also to end this episode of their life. Their representations of the treatment they received during the criminal justice procedure are generally positive if legal officials have shown empathy towards them and if the women have been encouraged to be involved in the legal case. Thus, whether the women initiated the legal procedure themselves or not, those who feel supported by the police and criminal justice officials are more likely to maintain charges to the end of the legal procedure. Following their relationship with the pimp, the young women struggle with many consequences which affect different areas of their lives. Despite numerous psychological, physical and social repercussions, only a small minority ever follow through with a full course of therapy. Many feel they are not ready to undertake such measures, while others feel that nobody can really help them and prefer to rely on their own resilience or use alternative methods to get past this difficult experience. Those young women who receive help from their friends and family or professional organisations more rapidly perceive the beneficial effects of their involvement with the legal system. Our analysis finds that the experience of the legal system serves to reinforce a process of empowerment already initiated by a young woman when her relationship with her pimp ended. The impacts of the young women’s judicial involvement are twofold: it allows them to improve their self-esteem while also permanently cutting all contact with the pimp. However, the criminal justice system does have limits, as the experience has no impact on the young women’s life context nor, by this very fact, on their involvement in prostitution. Consequently, many young women return to their original environments once the criminal procedure is over and continue to face the conditions associated with their previous lifestyle. Moreover, the destabilizing effect associated with the judicial experience causes their psychological recovery and reorganisation of their lives to be delayed. Those who do manage to turn their lives around the fastest are those who receive support from people close to them and also those who were not in a romantic relationship with their pimp. Key words: pimping, prostitution, criminal justice system, empowerment, stigmatisation.
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Violences sexuelles envers les femmes : émergence et construction d’une problématique sociale en France

Kieffer, Morgane 12 1900 (has links)
Ce projet de recherche est consacré à l’analyse des politiques sociales qui entourent les violences sexuelles envers les femmes. La visibilité de la violence sexuelle est récente. En dénonçant à la fin des années 1960, les violences sexuelles comme symbole de l'oppression des femmes, le mouvement féministe a été à l'origine de la reconnaissance par les politiques de ce « phénomène » comme une problématique sociale importante et d’intérêt public. L'étude est centrée sur le cas de la France depuis les années 1960 ; de l’émergence du problème social de la violence sexuelle à la formulation des plans gouvernementaux depuis 2005. Il s'agit d'analyser l'évolution du discours public sur les violences sexuelles au fil du temps et les réponses sociales offertes. Cette étude s’articule autour de deux préoccupations : la première est de comprendre comment s’est construite la question de la violence sexuelle, la seconde concerne l’analyse des politiques actuelles qui émanent de cette évolution. Pour comprendre ces questionnements, nous avons utilisé une méthode qualitative s’inspirant principalement de la méthode d’analyse documentaire. Nous avons procédé à l’analyse des différents plans d’actions gouvernementaux mis en place depuis 2005 et des écrits ministériels et scientifiques portant sur la problématique des violences sexuelles. Partant de ce matériel, d’autres documents sont utilisés afin de cerner le contexte historique et actuel. On retrouve par exemple les auteurs qui ont retracés l’histoire de cette problématique à travers les siècles mais aussi les enquêtes sociologiques, qui ont contribué à évaluer l’ampleur du phénomène, ou la revue de presse, qui aide à mieux comprendre les enjeux d’aujourd’hui. Cette recherche s’inscrit principalement dans le courant théorique constructiviste développé par Spector et Kitsuse (1977), repris et explicité par Loseke dans son livre Thinking about social problem (2003). Enfin, un recours à la comparaison internationale par l’exemple du Québec nous a permis d’éclairer certaines particularités françaises. / This research is devoted to the analysis of social policies surrounding sexual assault against women. The visibility of sexual violence is recent. Denouncing the late 1960s, sexual violence as a symbol of the oppression of women, the feminist movement was behind the recognition by policy, this "phenomenon" as an important social problem and public interest. The study focuses on the case of France since the 1960s; the emergence of the social problem of sexual violence in the formulation of government plans since 2005. It is to analyze the evolution of public discourse on sexual violence over time and social responses offered. This study jointed on two concerns: the first is to understand how is built the issue of sexual violence, the second concerns the analysis of current policies from this development. To understand these questions, we used a qualitative approach based principally on the documentary research methods. We analyzed the different government action plans established since 2005 and ministerial and scientific literature of sexual violence. Based on this reading material, other documents are used to identify the historical and current context. Found for example sociological investigations, which have contributed to value the extent of the phenomenon, or a press release, which will help better understand the stakes of today. This research is mainly in the constructivist theory developed by Loseke in his book Thinking about social problem (2003). Finally, a recourse to the international comparison by the example of Quebec will allow us to clarify some French features.
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«Comment je suis devenu toxicomane» : le point de vue d’hommes ayant une dépendance aux drogues

Lepage, Mireille 04 1900 (has links)
La toxicomanie est un problème bien réel dans la société québécoise. Cette problématique touche autant les hommes que les femmes, de tous les âges et de toutes les sphères de la société. Toutefois, les hommes adultes étant plus nombreux à utiliser les services en réadaptation des toxicomanies, le but de ce mémoire est de donner une voix à ces hommes, afin de connaitre leurs visions sur les trajectoires qui les ont menées vers cette problématique. Les témoignages de six hommes adultes ayant une dépendance à l’alcool ou aux drogues ont donc été recueillis à l’aide d’entrevues de type récit de vie. Les résultats qui se dégagent de ces histoires de vie viennent, d’un côté, corroborer certaines données de la littérature, mais mettent aussi en lumière de nouveaux éléments. En effet, les facteurs de risque de la littérature tel que l’influence des pairs, des parents consommateurs et un début précoce de la consommation font partie intégrante de la trajectoire des répondants de cette recherche. Par contre, certains éléments dont l’impulsivité qui est fortement ressortie comme facteurs de risque de la toxicomanie dans la recension des écrits n’a pas été soulevée comme notion principale par ces hommes. Les similitudes de certains éléments entre chacun des récits de vie des participants lèvent toutefois le voile sur de nouveaux facteurs de risque. Les liens pauvres avec la figure paternelle doivent être pris en considération comme facteurs puisqu’ils font partie de la majorité des histoires de vie des répondants. De plus, le revenu est aussi un élément qui a grandement été relaté par les participants puisqu’il influence la quantité ainsi que la substance consommée. Cette recherche permet de prendre davantage conscience de la réalité des hommes toxicomanes ainsi que des particularités de leur trajectoire de vie. / Drug addiction is an wellknown social problem in Québec. Men, women, young and old people could be affected by a drug addiction problem. Nevertheless, adult men are the most important group represented in the drug treatment services. Even if, the literature is well documented about the process of drug addiction, these treatments and their effects, we do not well know the drug users’ perspective. The purpose of this study is to give a voice to these men in order they give their own explanation about their drug addiction. Using life story methodology, we met six men, drugs or alcohol addicted to listen to their life narrative to understand how they become addicted, what are addiction effects on their life, their social network, how they are involved in their addiction treatment. Analysis process used was to compare what men explained about their life course and what the literature have documented about the addiction process. At this end, results make clear that literature and men’ perspective have some common features. Indeed, the risk factors associated to social network and the early consumption was used by men to explain their addiction as well as in the literature. This finding help us to understand that drug addiction in a life perspective, need to be considered as an environnemental exposition in family and with peer. However, men did not discuss about their personal risk factors, as impulsivity. But, they are agreed with the literature to report that the quantity, the drug used and the drugs’ availability are also factors to explain how they become addicted. Finally, this study give some keys to better adapt treatmen as the drug users’perspective.
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De la relation d’aide à la rencontre créative : le récit numérique comme outil de reconnaissance mutuelle

Lemelin, Rachel 11 1900 (has links)
Cette recherche exploratoire vise à documenter, du point de vue des intervenants, les conditions nécessaires à la mise en place de projets utilisant des outils de narrativité numérique, de même que les principaux apports de ces outils à l’intervention. Ces outils peuvent être des récits numériques qui sont de courtes vidéos (deux à cinq minutes) intégrant images, musique, texte, voix et animation, ou encore de courts fichiers audio, aussi appelés podcasting ou baladodiffusion. Il peut aussi s’agir de jeux vidéo interactifs ou d’un montage vidéo à partir d’extraits de témoignages. Dans un contexte où les pratiques d’intervention, dans les services publics en particulier, sont de plus en plus normées et standardisées, une recherche qui explore des outils d’intervention recourant à la créativité s’avère des plus pertinentes. Par ailleurs, ce champ n’a été que très peu exploré en service social jusqu’à maintenant. Des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de huit intervenants ayant utilisé ces outils dans leur pratique. L’analyse de leurs propos met d’abord en lumière les conditions nécessaires à la réalisation de ce type de projet, de même que les questions éthiques qui les accompagnent. Ensuite, du côté des principaux apports de ces outils, ils se situent, d’une part, dans le processus créatif collaboratif. Celui-ci permet d’enrichir l’intervention en donnant un espace de parole plus libre où intervenants et usagers créent des liens qui modifient le rapport hiérarchique entre aidant et aidé. D’autre part, l’attention professionnelle accordée à la réalisation des produits et à leur diffusion contribue à donner une plus grande visibilité à des personnes souvent exclues de l’espace public. Ainsi, en plus d’explorer les apports d’un outil artistique à l’intervention, cette recherche permet également d’analyser les enjeux de visibilité et de reconnaissance associés à l’utilisation de médias participatifs. / This exploratory study describes, from the viewpoint of social workers and other support workers, the conditions needed to set up a project that makes use of digital storytelling tools, as well as the main contributions of these tools as part of an intervention. The tools may be digital stories in the form of short, two-to-five minute videos (with music, text, voice, and/or animations), or short audio files (i.e., podcasts). They may also be interactive video games or a video montage created from extracts drawn from personal stories. A study exploring intervention tools that encourage creativity becomes all the more pertinent in a context where, particularly in public health and social services, intervention practices are becoming increasingly standardized. As yet, this field has been only minimally explored. Semi-directed interviews were conducted with eight workers who used these tools in their practice. Analysis of their statements sheds light on the conditions necessary to carry out this type of project, as well as the ethical questions that arise in the process. The analysis also reveals that one of the main contributions of these tools lies within the collaborative creative process. The process enriches the intervention by providing a space for freer speech where support workers and the people they help create ties that modify the hierarchical relationship between them. Moreover, the professional attention given to creating and sharing the products helps provide greater visibility to people who are often excluded from the public arena. Thus, in addition to exploring the contributions of an artistic tool to interventions, this study also makes it possible to analyze the issues of visibility and recognition associated with using participatory media.
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Entre refuge et exil : l’expérience de femmes palestiniennes du camp de Bourj El Barajneh

Caron, Roxane 10 1900 (has links)
Le conflit israélo-palestinien dure depuis plus de 60 ans. Non seulement perdure-t-il, il gagne aussi en complexité. Cette thèse s’intéresse à l’expérience d’exil des Palestiniens et plus particulièrement à celle de femmes palestiniennes vivant en camp de réfugiés au Liban. La mémoire palestinienne a longtemps été, dans son ensemble, occultée dans la littérature, et qui plus est l’expérience des femmes; la façon dont leurs récits sont construits nous le démontre bien. La présente étude s’inscrit donc dans la lignée de travaux qui font une place aux « voix silencieuses » que sont souvent celles des femmes réfugiées palestiniennes des camps. Cette thèse s’appuie sur une approche qualitative – récits de vie et observation participante – et fait suite à une recherche qui a été menée entre 2009 et 2011 dans le camp palestinien de Bourj El Barajneh au Liban. Les résultats dégagés confirment que, dans l’exil, une partie de l’expérience de la nakba palestinienne telle que vécue par les femmes s’est perdue. Ceci dit, si la quasi-absence des femmes caractérise l’exode, on voit ces dernières s’affirmer au fil de l’exil qui devient une réalité durable. Au cours des deux premières décennies, les femmes apparaissent comme des « résistantes du quotidien ». Puis, la montée du sentiment national palestinien et l’éclatement de la guerre civile libanaise amènent les femmes à investir de plus en plus l’espace public. En temps de guerre, toutes les femmes participent à la survie de la communauté, et cela, par l’extension de leurs tâches domestiques et sociales. Plus le conflit prend de l’ampleur, plus leurs activités se diversifient : elles intègrent d’autres tâches à celles qui leur sont traditionnellement assignées. À l’issue du conflit, une grande partie des femmes palestiniennes commencent à prendre leurs distances de la lutte nationale partisane. Pour plusieurs d’entre elles, la fin de la guerre est aussi la fin des illusions : elles ont le sentiment d’avoir été abandonnées par la classe politique. Ainsi, le mouvement nationaliste palestinien a certes bousculé les rôles de genre, mais il n’a pas permis d’induire des changements durables. Dans les récits des femmes, on voit qu’à travers l’exil s’est créé un lien avec ce milieu que l’on croyait temporaire, le camp de Bourj El Barajneh : un lien qui se situe au cœur d’une tension entre un pôle réel et un pôle symbolique. Le camp « réel » est décrit comme insalubre, instable et non sécuritaire, et la vie dans ce camp est à ce point précaire et difficile que les femmes s’accrochent à cet autre camp qui, lui, est porteur de mémoire, de souvenirs, de relations et de rêves. C’est d’ailleurs parce que ce second pôle existe que la vie dans le camp peut être tolérée. Si la lutte nationale a été pour une certaine génération de Palestiniennes la préoccupation première, la fin de la guerre signe la perte de vitesse de cette lutte qui s’est longtemps avérée structurante. Ceci dit, le modèle de résistance, lui, persiste. Les femmes continuent de lutter et apparaissent comme des « actrices de la transmission ». L’un de ces projets qu’elles font leur, la transmission de l’identité religieuse, prend rapidement de l’ampleur alors que la communauté palestinienne peine à se relever des affres de la guerre. Nombreuses sont les femmes qui cherchent un sens à la vie dans ce cumul de catastrophes, et la religion les soutient dans cette quête, mais en plus c’est à travers elle que le projet du retour en Palestine est porté. D’ailleurs, la mémoire de la Palestine est une autre valeur que les femmes cherchent à transmettre d’une génération à l’autre. Maintenir la mémoire de la Palestine est un rôle traditionnel de la femme palestinienne. Ceci dit, les femmes ne remplissent pas ce rôle « aveuglément » : elles transmettent une mémoire, un message qu’elles ont cherché, reconstruit, évalué et parfois critiqué. Enfin, un autre projet se manifeste rapidement dans l’exil : la transmission des connaissances, une valeur phare pour les Palestiniennes puisque à la fois stratégie de survie, de développement et d’ascension sociale. Mais pour quelques-unes, l’éducation est une lutte parce que confrontée à des contraintes contextuelles et au poids des traditions. Ainsi, c’est par des valeurs traditionnellement portées et transmises par les femmes – l’identité religieuse, la mémoire et l’éducation – que l’oppression et la colonisation des Palestiniens se combattent au quotidien. / The Israeli-Palestinian conflict has lasted more than 60 years and persists not only in time but also in complexity. This thesis focuses on the Palestinian exile and particularly, the experience of exile of Palestinian women living in refugee camps in Lebanon. Palestinian memory has for a long time been occulted in the literature and specifically, the experience of women and how their stories are constructed by gender. The present study is therefore in a line of work that gives a place to these “silent voices” that are often those of the Palestinian women of the camps. This research is based on a qualitative methodology – life stories and participant observation –, research that took place between 2009 and 2011 in the refugee camp of Bourj El Barajneh in Lebanon. The results show that, in exile, a part of the Palestinian nakba experienced by women, has been lost. That said, if a virtual absence of women characterizes the exodus, over exile, women become more assertive. During the first two decades in exile in Lebanon, women appear as “everyday resistant”. Then, the rise of a national sentiment which was rapidly followed by the outbreak of the Lebanese civil war, made women more and more present in the public space. Indeed, in wartime, all the women were involved in the community’s survival, and that, by an extension of their domestic and social roles. The longer the conflict lasts, the more diverse are their activities: it includes other tasks than those traditionally assigned to them. At the end of the conflict, a large part of Palestinian women are beginning to distance themselves from the national struggle. For many, the end of the war also means the end of illusions: they feel they have been abandoned by the political class. Thus, if the Palestinian nationalist movement has certainly brought changes in gender roles, it has failed to bring about lasting changes. Also, in the women's narratives, we see that in time, a bond is created with the space “Bourj El Barajneh camp”, a, bond that is located in a tension between two poles. First, there is a “real pole” where the camp appears as unsafe and unstable. Second, life in the camp is so precarious and difficult that women cling to another pole, a “symbolic pole” which represents the camp as a bearer of memories, relationships and dreams. And it’s because this last pole exists that life in the camp can be tolerated. If the Palestinian national struggle – for a certain generation of Palestinian women – was the main struggle, the end of the war signed “the end of illusions” and the slowing of the national struggle which has long proven structuring. That said, the pattern of resistance persists while women continue to resist and appear as “actresses of transmission”. The transmission of religious identity quickly gained in importance as the Palestinian community struggled to recover from the horrors of war. Through religion, many women found meaning in a life and it is also through religion that the return to Palestine is now carried. Moreover, the memory of Palestine is another value that women seek to pass on from a generation to another. Even though, passing on the memory of Palestine is a role traditionally carried by women, they do not fulfill it “blindly” but they convey a message that has been sought, rebuilt and sometimes criticized. Finally, another project arrives rapidly in exile: the transmission of knowledge, a core value for Palestinian women as it is a strategy for survival, development and social mobility. But for some, because faced with contextual constraints and the weight of tradition, education is still a struggle. Thus, it is because women carry and transmit traditional values – religious identity, memory and education – that the oppression and colonization of Palestinians can be fought everyday.
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Logique d'action et quête de sens : le risque en protection de l'enfance

Lambert, Annie 05 1900 (has links)
La présente recherche a comme sujet la gestion des risques au cœur de la prise de décision en protection de l’enfance. Elle a comme objectif une meilleure compréhension de la pratique à partir de la construction des logiques d’action déployées par les professionnels ainsi que la réflexion sur le sens qu’ils accordent à leurs actions. Le projet est porté par une posture constructiviste : les professionnels « construisent » la situation problématique de l’enfant à protéger tout comme ils construisent la solution envisagée. C’est à partir de la combinaison entre la réflexivité (Schön; Racine; Giddens) et la délibération éthique (Bossé, Morin et Dallaire) que des groupes de discussion impliquant des professionnels de professions et de statuts différents ont été réalisés au Centre jeunesse de l’Estrie. Ces groupes s’inscrivent dans une méthodologie qualitative laissant place aux discours des acteurs et sont accompagnés d’entretiens individuels comme stratégie complémentaire de cueillette de données. Les données ont été explorées à partir d’une analyse de contenu sous trois axes (Van der Maren) : une analyse horizontale (dégager les éléments pertinents à partir d’un cadre de délibération éthique), une analyse verticale (dégager les interactions et les inter-influences dans les groupes de discussion) et une analyse transversale (dégager des noyaux de sens et des logiques d’action à travers les discours). Les résultats permettent d’établir des séquences dans la prise de décision des professionnels à partir desquelles se construisent les logiques d’action. Trois logiques sont dégagées de l’analyse de contenu ⎯ collaborative, délibérative, légaliste ⎯ qui sont appuyées sur plusieurs dimensions regroupées à l’intérieur de trois axes d’intérêt : le rapport au mandat de protection, le rapport à la situation et le rapport au risque. Au-delà des logiques elles-mêmes, les résultats portent également à réfléchir des éléments de processus qui influencent la prise de décision. Ces éléments amènent à explorer et à questionner la posture professionnelle et la conviction, le dialogue et la présence d’espace de traduction ainsi que l’apport de la délibération collective. Au final, la recherche permet de réaffirmer la complexité de la pratique de protection de l’enfance mais elle conduit également à plaider en faveur d’une conscientisation de la pratique. Dégager des logiques d’action procure des clés de réflexivité pour les professionnels les menant à conscientiser leur prise de décision et ainsi accéder / The following research concerns the risk management in the matter of decision-making concerning child protection. The object is a better understanding of the practice through the construction of logics of action engaged by professionals as well as reflections on the meaning they attach to their actions. The research is supported by a constructivist posture: professionals “built up” the child problematic situation as well as they “built up” the situation. Base on combination of reflexivity (Schön; Racine; Giddens) and ethical deliberation (Bossé, Morin and Dallaire), focus groups took place involving professionals of different positions at the Youth Protection Center in the Eastern Township area. Those groups involved a qualitative methodology including actor’s speech and are accompanied by individuals interviews as a complementary data collection. The data were explored by content analysis in three axes (Van der Maren): a horizontal analysis (identify major’s elements with ethical deliberation frame work), a vertical analysis (identify interactions and influences in the focus groups) and a cross-sectorial analysis (identify nucleus of meaning and logic of action through speech). The results allow establishing sequences in decision making of professionals from which to build the logic of action. Three approaches have emerged from content analysis ⎯ collaborative, deliberative, legalistic ⎯ which are based upon several dimensions grouped into three areas of interest: the relation to the mandate of protection, compared to the situation and report at risk. Beyond the logic themselves, the results also reflect elements of process that influence decision making. These factors point to explore and question the professional posture and belief, dialogue and space translation and the contribution of collective deliberation. Ultimately, the research helps to reaffirm the complexity of the practice of child protection but it also leads to argue for an awareness of the practice. Identify logical action provides key reflexivity for professionals leading them to their awareness and decision-making and access to risk management fair and justified.
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The recovery perspective in assertive community treatment : how is it done and what does it mean to services users and service providers?

Khoury, Emmanuelle 08 1900 (has links)
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La collaboration des parents de minorités visibles avec les services de la protection de la jeunesse : le rôle du soutien informel parental et des compétences de l’intervenant

Couture, Dominique 08 1900 (has links)
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