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Tem “barrageiro” no brega? Um estudo acerca das trajetórias de mulheres que se prostituem nas áreas atingidas pelas Usinas Hidrelétricas de Jirau e Santo Antonio no Estado de RondôniaAraújo, Wagner dos Reis Marques January 2018 (has links)
Cette thèse de doctorat a pour femmes objet d'enquête des trajectoires qui ont ou ont eu des expériences sexuelles qui travaillent dans le district Jaci Parana et Porto Velho, capitale de l'Etat de Rondonia, où ils exercent généralement des activités comme des « serveuses », propriétaires de barres et programmer les filles. Dans la phase initiale de la construction des UHE, il y avait une présence significative des travailleurs du sexe de différents états brésiliens et aussi des pays riverains de l'Amazonie. Mes recherches, dans le cadre des études sur le genre et la prostitution, visaient à analyser la prostitution dans les zones proches des centrales hydroélectriques de Jirau et Santo Antônio pour comprendre les trajectoires de travail et les projets de vie des femmes prostituées. La recherche est de concentrer l'analyse des liens entre la prostitution compris que le travail, les relations de genre et la sexualité considérant que cette activité est incluse dans une pluralité de contextes et de services impliquant l'affection, l'intimité et le sexe de la nature vénal. La question de la recherche concerne la prostitution pratiquée dans les bars de la prostitution, considérant que, grâce à différentes utilisations du corps et de la sexualité il y a des femmes qui entrent dans le commerce du sexe en établissant dans ses marges d'agences pratiques et stratégies pour compenser les effets négatifs de la prostitution . D'une part, cela devient un problème face à l'absence de réglementation du travail sexuel au Brésil et aux asymétries de genre qui l'imprègnent; de l'autre, de telles pratiques sont en conflit avec les représentations idéologiques du corps et de la sexualité des femmes qui sont dans les discussions des différentes théories féministes. Les femmes trouvent des caractéristiques qui font de la prostitution dans les bars avantageux non seulement par rapport aux / Esta Tese de Doutorado tem como objeto de investigação as trajetórias de mulheres que têm ou tiveram experiências de trabalho sexual no distrito de Jaci Paraná e em Porto Velho, capital do estado de Rondônia, onde geralmente elas exercem atividades como “garçonetes”, proprietárias de bares e garotas de programas. Na fase inicial da construção das UHEs foi registrada uma presença expressiva de profissionais do sexo originárias de diferentes estados brasileiros e, também, de países da fronteira amazônica. A minha investigação que parte dos estudos de gênero e prostituição, objetivou analisar a prostituição em áreas próximas às Usinas Hidrelétricas Jirau e Santo Antônio para compreender as trajetórias laborais e os projetos de vida de mulheres que se prostituem. A pesquisa tem por enfoque a análise da articulação entre prostituição compreendida como trabalho, as relações de gênero e sexualidade considerando que essa atividade está inserida em uma pluralidade de serviços e contextos que envolvem afetos, intimidades e relações sexuais de natureza venal. A problemática da pesquisa diz respeito à prostituição praticada em bares de prostituição, considerando que através de diferentes usos do corpo e da sexualidade há mulheres que se inserem no comércio sexual estabelecendo em suas práticas margens de agência e estratégias que visam anular os efeitos negativos da prostituição. Por um lado, isso se torna um problema frente à falta de regulamentação do trabalho sexual no Brasil e às assimetrias de gênero que a perpassam; por outro, tais práticas conflitam com as representações ideológicas do corpo e da sexualidade da mulher que estão nas discussões de diferentes teorias feministas. As mulheres encontram particularidades que tornam a prostituição em bares vantajosa não somente em relação a outras modalidades de trabalho relegadas às mulheres dos estr
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Apport de l'interférométrie radar satellitaire pour le suivi des évolutions environnementales en Amazonie, Brésil / SAR interferometryanalysis based on orbital data over equatorial regions : a case study in Manaus, Amazonas, Brazil / Desenvolvimento de técnicas para processamento de dados orbitais de interferometria SAR em regiões equatoriais úmidas : estudo de caso em Manaus, Amazonas, BrasilLedo Gonçalves Ramos, Fernanda 27 September 2013 (has links)
Pendant ces dix dernières années, les lancements successifs de satellites pour l´observation de la Terre dotés de capteurs SAR (Synthetic Aperture Radar) ont permis de montrer son fort potentiel, car ces systèmes sont capables de couvrir de vastes régions avec une résolution élevée, ce qui représente un avantage pour le suivi terrain. Cette thèse propose d’élargir les applications conventionnelles, en s’occupant d´investiguer le potentiel et les limites de l’interférométrie SAR pour la mesure de la déformation du terrain dans la région amazonienne, qui n’a pas encore été étudiée dans ce cadre spécifique. L´application consiste à estimer le déplacement de la surface de la Terre sur la zone urbaine de Manaus, la plus grande ville de l'État d'Amazonas au Brésil, qui représente un site important pour l'exploration pétrolière et gazière et pour le transport. Ce site est entouré par des écosystèmes fragiles, qui le rendent très sensible à la présence de l'industrie pétrolière. Dans ce contexte, une compréhension de la dynamique temporelle et de la distribution spatiale des phénomènes de néotectonique est fondamentale pour la définition de bonnes pratiques de gestion de l'environnement. Au niveau méthodologique, afin de lever les principales difficultés rencontrées pour l’application de l’interférométrie différentielle sur une pile de données Radarsat-1, une stratégie multi-échelles et “model free”, basée sur l´information de déformation non-linéaire au cours du temps est adoptée avec succès. La caractéristique essentielle de cette procédure est la séparation du signal de phase en différentes échelles spatiales pour simplifier la séparation des trois composantes de phase (topographie, atmosphère et déplacement). Cela conduit à une plus grande robustesse et permet l'inversion de composantes de phase pour les petites piles d’images. Au niveau géophysique, l’application de l’interférométrie à l’étude du déplacement du terrain est réalisée pour la première fois sur le milieu de l´Amazonie, en complétant les études de géologie structurale antérieures basées sur les mesures issues de la corrélation des images optiques et les mesures de terrain. En complément des connaissances antérieures, la présente étude apporte une information précise sur l'hypothèse de mouvements de la croûte récents liés aux activités néotectoniques du bassin de l'Amazonie. Les résultats indiquent une zone de mouvement de la croûte adjacente à une structure de drainage circulaire dans la ville de Manaus. Les images Radarsat-1 et 2 acquises sur cette région apportent une meilleure compréhension des activités géologiques et du mouvement de la croûte dans le bassin de l'Amazonie. / During the past decade, successive satellites launches for Earth observation with SAR (Synthetic Aperture Radar) sensors onboard have shown its potential, once these systems are able to cover large areas with high resolution, which represents an advantage for surface monitoring. The mass of data generated has enabled the development of radar interferometry and its relevance to the study of small deformations in urban areas or in fault zones, showing that the technique was able to focus on different spatial scales of deformation, as well as temporal scales ranging from a few weeks to more than a decade. Usually, these types of applications have been limited to non-equatorial regions of the world due to the presence of atmospheric disturbances that affect the radar signal. Given the large size and the remote location of tropical basins such as the Amazon, satellite observations remain as a viable approach to validate existing geophysical models. In this context, this thesis proposes to extend conventional applications, taking care to investigate the potential and limitations of SAR interferometry for the measurement of ground deformation in the Amazon region, not yet studied in this specific context. The research aim is to estimate the displacement at the surface of the Earth on the urban area of Manaus, the largest city in the state of Amazonas in Brazil, which is an important site for oil and gas exploration and the transport. This site is surrounded by fragile ecosystems, which make it very sensitive to the presence of the oil industry. Considering this, an understanding of the temporal dynamics and spatial distribution of neotectonic phenomena is fundamental to the development of best practice environmental management. At the methodological level, to overcome the major challenges of the application of differential interferometry on the data stack Radarsat-1, a multi-scale and "model free" strategy, based on the information of a non-linear deformation over time is passed successfully. The essential feature of this process is the separation of the phase signal into small and large scale spatial contributions to simplify the separation of the three phase components (topography, atmosphere and movement). This leads to a more robust processing and allows the phase component inversion for small piles of images. In the geophysical level, the application of interferometry to investigate the ground movement is performed for the first time in the middle of the Amazon, complementing previous studies of structural geology based on measurements from the correlation of optical images and field measurements. In addition to prior knowledge, this study provides accurate information on the hypothesis of recent crustal movements associated with neotectonic activities of the Amazon basin. The results indicate a range of motion of the adjacent crust structure circular drainage in the city of Manaus. The Radarsat-1 and 2 acquired in this region provide a better understanding of geological activity and crustal movement in the Amazon basin.
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"De totumas y Estantillos". Procesos migratorios, dinámicas de pertenencia y de diferenciación entre la Gente de Centro (Amazonia colombiana) / De totumas y estantillos. Migration, belonging and differentiation dynamics of People of the Center / "De totumas y Estantillos". Processus migratoires, dynamiques d’appartenance et de différenciation entre les Gens du Centre (Amazonie colombienne)Sanchez Silva, Luisa Fernanda 20 December 2012 (has links)
Au cours des années 80, le gouvernement colombien a rendu le Predio Putumayo à ses habitants ancestraux, les Gens du Centre, donnant ainsi naissance à la réserve indienne la plus grande de la Colombie. Cet acte décisif marque la fin d‘une longue dispute entre les indiens, les entreprises extractives et les institutions de l‘Etat. Il a été alors interprété comme une véritable révolution dans les représentations traditionnelles de la citoyenneté. Toutefois, si l‘on observe avec attention ce processus de reconnaissance politique et territoriale, on s‘apercevra qu‘une autre réalité émerge simultanément: la migration d‘une centaine de femmes indiennes vers les villes du pays ; un chemin sans retour depuis leurs petites villages vers la métropole inconnue. Cette expérience pionnière constitue la base d‘un solide réseau migratoire qui s‘étend aujourd‘hui à la plus part de villes colombiennes. Pourquoi sont-elles parties de leur territoire alors qu‘elles profitaient –au moins formellement- d‘une autonomie politique et culturelle ? Leur décision migratoire a-t-elle signifié le rejet de la "différence généralisée" proclamée par le discours multiculturel ? Le projet migratoire de celles et ceux qui sont partis dans ce premier moment est-il différent de celui des hommes et des femmes qui partent aujourd‘hui ? Ce travail de recherche tente de répondre à ces questions en reconstruisant d‘abord les processus de mobilité des Gens du Centre à Leticia et Bogotá au long des 30 dernières années. Il analyse ensuite les différentes stratégies d‘insertion urbaine des migrants indiens dans le contexte du multiculturalisme comme mode de gestion privilégié entre cette population et les sociétés d‘origine et de réception. / During the years 80, Colombian government returns the Predio Putumayo to its early inhabitants, The People of the Center, giving form to the biggest indigenous reservation of the country. This crucial act was not only the end of a long dispute between the indigenous people, the extractive enterprises and the state. It was also interpreted as a revolution in the traditional citizenship representations. However, if we look carefully to this process of territorial and politic recognition we will notice a simultaneous reality: the migration of hundreds of women to the cities of the country. This was a non-return trip from the little towns of the rain-forest‘s rivers to the unknown national cities. The experience of these pioneers‘ women built the bases of a solid migration network that today spreads out to the main cities of Colombia. Why did they leave their territory now that she counted –at least formally- with a political and cultural autonomy? Was their migratory decision a renunciation to the ―generalized difference‖ proclaimed by the multicultural discourse? The migrations project of those who left their region in that first time is it similar from the one of those who leaves today? This dissertation tries to answer to these questions through a reconstruction of the migration processes of The People of the Center to Leticia and Bogotá during the last 30 years. Then, it analyses the different strategies of migrant‘s urban insertion in the context of multiculturalism as the privileged administration mode between the indigenous people and the societies of departure and destination.
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Une situation de « post-front pionnier » : le cas de la region rurale de Ciriaco (Maranhão - Brésil) / A 'post pioneer' situation : the case of the rural region of Ciriaco (West Maranhão – Brazil)Nasuti, Stéphanie-Caroline 09 June 2010 (has links)
Cette étude présente les composantes spatio-temporelles ayant structuré une région d’arrière-front pionnier de la frange orientale de l’Amazonie brésilienne [pré-Amazonie maranhense, Imperatriz]. Afin de saisir les conditions d’organisation du peuplement, nous cartographions les trajectoires migratoires de la première génération ayant afflué massivement dans les années soixante, que nous comparons aux actuelles stratégies de circulation des jeunes générations. L’évolution foncière, inhérente à la consolidation d’un front pionnier, s’est singularisée par diverses interventions directes de l’Etat fédéral, privilégiant tour à tour la régularisation individuelle pour rétablir la paix sociale [Getat] puis l’usufruit collectif des terres pour préserver l’environnement [aires protégées]. Nous avons reconstitué les étapes de la chaîne foncière, montrant dans quelles conditions des petits agriculteurs ont pu accéder durablement à la propriété jusqu’à l’implantation d’une réserve extractiviste, Ciriaco, cas d’étude central de ce travail. Cette opération amène la question de la modernisation des produits de l’extractivisme et de la capacité des populations rurales à s’insérer dans les circuits commerciaux. La transformation de la noix de babaçu [Orbignya spp.], activité en désuétude, exprime pourtant une identité collective forte, qui s’incarne dans un mouvement social emblématique des transformations du milieu politico-associatif rural, qui entre dans une démarche réflexive et acquiert plus d’autonomie, concourant à structurer les communautés rurales en zone de front pionnier. Cette dynamique régionale se complète par les problématiques actuelles du secteur sidérurgique, activité pionnière de fort impact, mais dont l’implantation dans les années quatre-vingts a donné une envergure nationale à la région d’Imperatriz. Aujourd’hui, pour assurer la « durabilité » de ses activités, le secteur est contraint de déployer un véritable système spatial articulé autour d’une forêt plantée d’eucalyptus, de sa transformation en charbon végétal aboutissant aux lingots de fer-gueuse. / This study presents the spatial and temporal components that have led to the organization of a post pioneer front located in the oriental part of the Brazilian Amazon region [pre-Amazônia maranhense, Imperatriz]. In order to understand the settlement process of this region, we first outline a cartographic analysis of the life event and migratory movements of the first generation, who had come to the region massively in the 1960ies; second, we compare the latter with the actual circulation strategies of the younger generations. The evolution of land tenure, which is inherent to the consolidation of a settlement front, has taken place continuously by a series of direct interventions by the Federal Government, first privileging individual regularization in order to restore social peace [Getat]; then collective land use aiming at the preservation of the environment [protected areas]. In this work, we reconstruct the different steps of the land property regulation chain, in order to identify the conditions under which small farmers could become “property owners” and to show how this process ultimately led to the delimitation of the Ciriaco extractive reserve, which constitutes our main case study, . This operation leads to the question of the modernization of the extractive economy and to the capacity of rural populations to take over in trading and to develop economic circuits. If the transformation of the babassu nut [Orbignya spp.] seems to be bound to become extinct, the activity however still holds a strong collective identity, embodied in a social movement which has been emblematic of the transformations of rural politico-associative entities. They are adopting a more reflexive position, and gaining more autonomy, contributing to structure the different rural communities of the settlement front. This regional dynamics must be completed by current issues of the pig-iron sector, a pioneer activity which had a heavy impact on the region around Imperatriz but has also contributed to give it an [inter]national importance since the 1980ies. Today, in order to ensure the sustainability of its activities, the pig-iron sector is compelled to spread out a real spatial system articulated around a forest of planted eucalyptus and its transformation into charcoal and then pig-iron ingot.
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Seguir, ou sair de sua história: ramificação e antagonismos narrativos entre os Paiter Suruí (tupi-mondé)De Renesse, Nicodème 12 June 2017 (has links)
Cette thèse examine les modes suruí de construction et d'élaboration du savoir véhiculées par la production de récits. Chez les Suruí, les enseignements à propos d'une série de faits accomplis constituent l'essence même du savoir d'origine humaine. Ces enseignements peuvent être véhiculés de plusieurs manières, notamment par des actes verbaux et non verbaux, mais dans la mesure où les formes les plus codifiées telles que l'exécution de certains rôles rituels et guerriers ont pratiquement disparues, ce sont aujourd'hui essentiellement les récits qui assument ce rôle. Or les mêmes faits produisent immanquablement des enseignements, donc des récits très différents selon la personne qui les évoque, ainsi que les circonstances et la personne à qui ces récits sont adressés. Face à la multiplication des versions, la thèse se propose à examiner les conditions d'élaboration narrative par les différents acteurs non d'un point de vue pragmatique, en tant que modalité d'action ou stratégie sociale ou politique, mais d'un point de vue cognitif: en vertu de quels principes un récit peut-il varier et, malgré cela, ou justement grâce à cela, satisfaire aux exigences épistémologiques en fonction desquelles il peut prétendre véhiculer un savoir, et de quelle manière une configuration précise du récit peut représenter pour son narrateur une solution au problème que l'élaboration narrative visait à résoudre en premier lieu? Il s'agit par là de montrer que les divergences et les antagonismes entre les récits sont produits en exploitant les propriétés des événements tels que les Suruí conçoivent la notion d'événement. Sous cet angle, le discours et la production narrative ne sont plus des modalités d'action sur la configuration sociale et politique, mais c'est la configuration sociale et politique qui est elle-même issue de cette façon particulière dont les Suruí pensent l'événement, laquelle engendre également la production narrative. / This research focusses on the suruí modes of construction and communication of knowledge conveyed by narrative productions. Among the Suruí, the lessons about a series of facts that have taken place constitute the essence of the knowledge of human origin. These lessons may be conveyed in different forms, including verbal and non-verbal acts. But insofar as the most codified forms such as the performance of ritual and war roles have mostly or totally disappeared, the narratives are what appears to currently assume this role. Yet, the same facts may and do lead to quite different lessons, hence quite different accounts, depending on the person who evokes them as well as the circumstances, and the person to whom they are told. Faced with the multiplication of versions, this work examines the circumstances of narrative production by the different actors not from a pragmatical perspective, as a mode of action or a strategy toward social or political achievements, but from a cognitive one: on which ground may an account vary, sometimes to such an extent that variation looks like straight inversion, and yet, or for that very reason, satisfy the epistemological requirements on which depends the claim that it conveys knowledge? And so, in virtue of what principle may any specific setting be considered by its narrator as a solution to the problem that the narrative construction was trying to solve in the first place? It shows that divergence and antagonisms between accounts are produced by exploiting properties of the events such as the Suruí think about the notion of event. From this viewpoint, speech and narrative production are no more modes of action toward social and political configuration, but it is the social and political configuration itself that stems from this particular way of thinking about facts, which also engender narrative production. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La fabrique des plantes globales : une géographie de la mondialisation des végétaux du Nouveau Monde et particulièrement de l’Amazonie / The making of global crops : a geography of the globalization of the New World plants and particularly from the Amazon rainforestBeaufort, Bastien 21 December 2017 (has links)
Loin d’être une région sous-peuplée, sauvage ou vierge, l’Amazonie apparaît au contraire comme le centre d’origine de la domestication de certaines plantes majeures de l’humanité. Ainsi tabac, cacao, coca et caoutchouc ; piments, patates douces, ananas et manioc sont toutes originaires de la plus grande forêt tropicale humide du monde. Or aujourd’hui, le paradigme de la biodiversité propose de partager de manière équitable les bénéfices tirés de l’usage des végétaux avec les populations autochtones qui les ont découvert. Cet objectif implique de poser la question suivante : comment devient-on une plante globale ? Autrement dit comment des plantes, à l’origine produites et consommées à une échelle locale ou régionale, deviennent des marchandises échangées et parfois financiarisées sur des échelles planétaires ? En nous appuyant sur une expérience de terrain multisituée de plusieurs années en Amazonie et grâce à la méthode d’analyse des filières marchandes globales (global commodity chains), nous chercherons, depuis le point de vue sociospatial de la géographie humaine, à comprendre les mécanismes de mondialisation des plantes amazoniennes. Pour cela notre première partie proposera un modèle théorique. Afin d’en tester la pertinence nous l’appliquerons, au cours des seconde et troisième parties, aux cas contemporains de deux plantes en voie de mondialisation : la noix d’Amazonie (Bertholletia excelsa), particulièrement au Brésil, et le guaraná (Paullinia cupana Sorbilis), particulièrement autour des Indiens Sateré Mawé. / Far from being an under-populated, wild or pristine region, the Amazon rainforest appears on the contrary to be the domestication center of origin of some of the most important plants of humanity. Therefore tobacco, cocoa, coca, rubber ; peppers, sweet potatoes, pineapples and cassava all originate from the largest tropical rainforest of the world. Nevertheless today, the biodiversity paradigm proposes to share in a fair way the benefits issued from the use of the crops with the indigenous people who discovered them. This aim implies to ask the following question: how does a plant become global? In other terms, how do some crops, originally produced and consumed at local or regional scales, become commodities exchanged and sometimes financiarized through planetary scales? Based on a several years multi-located fieldwork experience in the Amazon basin and thanks to the method of the global commodity chains analysis, we will try, from the human geography socio-spatial perspective, to understand the mechanisms of globalization of the Amazonian crops. Our first chapter will be dedicated to the construction of a theoretical model. In order to test its accuracy we will apply it, in the second and third chapters, to two contemporary crops in their way of globalization: the Amazonian nut (Bertholletia excelsa), particularly in Brazil, and the guaraná (Paullinia cupana Sorbilis), particularly around the Sateré Mawé indigenous people.
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Multiculturalisme et ethnicité en Amazonie bolivienne : la gestion publique des différences ethniques et l'invention des indiens Tacana / Multiculturalism and ethnicity in Bolivian Amazonia : the governmental management of ethnic differences and the creation of the Tacana indigeneous peopleHerrera Sarmiento, Enrique 07 November 2011 (has links)
Cette thèse analyse le surgissement des Tacana, un groupe indien qui s’est formé il y a quelque vingt ans dans le nord de l’Amazonie bolivienne, au moment même où se mettaient en place un ensemble de réformes étatiques visant à construire un modèle de citoyenneté dans le respect de la diversité ethnique. L’apparition des Tacana est un évènement moderne et contemporain ; ses acteurs sont des descendants des gens qui arrivèrent dans cette région à la fin du XIXème siècle, venant de différents départements du pays, et qui fournirent la main-d’œuvre d’un système d’extraction forestière qui exploita d’abord le caoutchouc, et ensuite d’autres ressources de la forêt amazonienne. L’étude a ainsi pour toile de fond les interactions entre les travailleurs forestiers et les industriels qui contrôlent l’économie régionale. Ce phénomène de conversion ethnique est vu sous trois angles. On analyse la façon ! dont les travailleurs se sont approprié l’ethnonyme « Tacana » et l’ont utilisé pour se faire entendre et pouvoir profiter des réformes étatiques. On montre comment ils ont cherché à affirmer et à justifier leur existence en tant groupe spécifique au travers des recensements organisés par les organismes de l’État et par les instances internationales qui travaillent à la défense des droits indigènes. Enfin, la particularité de ce phénomène apparaît dans les actions collectives qu’ils ont entreprises dans le but de devenir propriétaires d’une aire territoriale indigène collective, ce qui était la raison fondamentale de leur choix de « devenir Indiens ». Par-delà le cas des Tacana, il est démontré que les politiques étatiques qui cherchent à gérer les différences ethniques ne sont pas le résultat de demandes sociales mais que, tout au contraire, ces demandes sont la conséquence de l’application de ce type de politiques. / This thesis studies the rise of the Tacana, an indigenous group formed in Bolivian Amazonia two decades ago, when different State reforms aimed at constructing a citizenship model based on respect for ethnic diversity. The emergence of the Tacana is a contemporary phenomenon involving part of the descendants of those groups who arrived in the region during the late 19th Century coming from different parts of the country. These people formed the labor force for a forest extraction system which initially exploited rubber but later extended its activities to other forest resources. Against this background, the situation has been analyzed in this study interms of the interactions between the forest laborers and the business management that controls the local economy. The thesis explores how, in this ethnic conversion process, forest laborers have used the “Tacana” identity to achieve visibility as well as benefit from the ethnic State reforms. The study shows how these laborers sought to justify their differential existence formally through census registrations made by State institutions which were backed up by international institutions involved in the defense of Indigenous Rights. The particularity of this process is also examined from the point of view of collective action undertaken by the new ethnic group to become the legal owners of a collective indigenous land –the primary factor that explains why they chose to become ethnic subjects. Our investigation shows that State policies that seek to manage ethnic differences are not triggered by social demands; rather, this sort of demand is a direct consequence of policy application.
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Modélisation inverse des flux de CO2 en Amazonie / Inverse modeling of CO2 fluxes in AmazoniaMolina Carpio, Luis 24 October 2017 (has links)
Une meilleure connaissance des variations saisonnières et interannuelles du cycle du carbone dans en Amazonie est essentielle afin de comprendre le rôle de cet écosystème dans le changement climatique. La modélisation atmosphérique inverse est un outil puissant pour estimer ces variations, en exploitant l'information sur la distribution spatiale et temporelle des flux de CO2 en surface contenue dans des observations de CO2 atmosphériques. Néanmoins, la confiance en les estimations des flux en Amazonie obtenues à partir des systèmes d'inversion mondiale est faible du fait du manque d'observations dans cette région.Dans ce contexte, j'ai d'abord analysé en détail les estimations de l'échange net de CO2 entre la biosphère et l'atmosphère (NEE) générées par deux inversions mondiales pour la période 2002 — 2010. Ces deux inversions ont assimilé des données provenant du réseau mondial d'observation du CO2 atmosphérique hors de l’Amérique du Sud, et une d'elles a assimilé des observations de quatre stations de surface en Amazonie, qui n'ont jamais été exploitées dans les études d'inversion précédentes. J'ai montré que dans une inversion mondiale les observations de stations loin d'Amazonie et les observations locales contrôlaient la NEE. Pourtant, les résultats ont révélé des structures à très grande échelle peu réalistes. L'analyse a confirmé le manque de stations en Amazonie pour fournir des estimations fiables, et les limites des systèmes d’inversion mondiale avec des modèles à très basse résolution.J'ai donc ensuite évalué l'apport de l'utilisation du modèle atmosphérique régional BRAMS, par rapport à celle du système mondial de prévision météorologique ECMWF, pour le forçage météorologique du modèle de transport atmosphérique CHIMERE simulant le CO2 en Amérique du Sud à haute résolution (~35 km). J'ai simulé le CO2 avec les deux modèles de transport―CHIMERE-BRAMS et CHIMERE-ECMWF. J'ai évalué ces simulations avec les profils verticaux de mesures aéroportées, en analysant les mesures individuelles et les gradients horizontaux de CO2 calculés entre paires de stations dans le sens du vent, à différentes altitudes ou intégrés sur la verticale. Les deux modèles de transport ont simulé les observations de CO2 avec une performance similaire, mais j'ai trouvé une importante incertitude sur les modèles de transport. Les mesures individuelles et les gradients horizontaux ont été surtout sensibles à la NEE, mais aussi, pendant la saison sèche, aux émissions des feux de biomasse (EFIRE). J'ai trouvé que l'assimilation des gradients horizontaux était plus approprié pour les inversions que celle des mesures individuelles, étant donné que les premiers ont été moins sensibles au signal associé aux flux hors de l'Amérique du Sud et à l'incertitude sur le modèle de transport en altitude.Finalement, j'ai développé deux systèmes d'inversion régionale pour l'Amérique du Sud tropicale avec les deux modèles de transport, et j'ai lancé des inversions avec quatre types de vecteurs d'observation: de mesures individuelles et gradients horizontaux sur cinq niveaux verticaux, à la surface, ou de gradients horizontaux intégrés sur la verticale. J'ai trouvé une forte dépendance des estimations des bilans régionaux et sub-régionaux de NEE et EFIRE au modèle de transport, ainsi qu'au vecteur d'observation. Les inversions assimilant des gradients horizontaux ont séparé mieux les signaux de NEE et EFIRE. Cependant, les grandes incertitudes sur les flux inversés ont réduit la confiance en ces estimations. Par conséquent, si mon étude n'a pas amélioré la connaissance des variations saisonnières et interannuelles de la NEE en Amazonie, elle a montré les besoins d'amélioration de la modélisation du transport dans la région et de la stratégie de modélisation inverse, du moins à travers une définition du vecteur d'observation appropriée qui prenne en compte les caractéristiques des données disponibles, et les limitations des modèles de transport actuels. / A better knowledge of the seasonal and inter-annual variations of the Amazon carbon cycle is critical to understand the influence of this terrestrial ecosystem on climate change. Atmospheric inverse modeling is a powerful tool to estimate these variations by extracting the information on the spatio-temporal patterns of surface CO2 fluxes contained in observations of atmospheric CO2. However, the confidence in the Amazon flux estimates obtained from global inversion frameworks is low, given the scarcity of observations in this region.In this context, I started by analyzing in detail the Amazon net ecosystem exchange (NEE) inferred with two global inversions over the period 2002 — 2010. Both inversions assimilated data from the global observation network outside Amazonia, and one of them also assimilated data from four stations in Amazonia that had not been used in previous inversion efforts. I demonstrated that in a global inversion the observations from sites distant from Amazonia, as well as local observations, controlled the NEE inferred through the inversion. The inferred fluxes revealed large-scale structures likely not consistent with the actual NEE in Amazonia. This analysis confirmed the lack of observation sites in Amazonia to provide reliable flux estimates, and exposed the limitations of global frameworks, using low-resolution models to quantify regional fluxes. This limitations justified developing a regional approach.Then I evaluated the benefit of the regional atmospheric model BRAMS, relative to the global forecast system ECMWF, when both models provided the meteorological fields to drive the atmospheric transport model CHIMERE to simulate CO2 transport in tropical South America at high resolution (~35 km). I simulated the CO2 distribution with both transport models―CHIMERE-BRAMS and CHIMERE-ECMWF. I evaluated the model simulations with aircraft measurements in vertical profiles, analyzing the concentrations associated to the individual measurements, but also with horizontal gradients along wind direction between pairs of sites at different altitudes, or vertically integrated. Both transport models simulated the CO2 observations with similar performance, but I found a strong impact of the uncertainty in the transport models. Both individual measurements and horizontal gradients were most sensitive to NEE, but also to biomass burning CO2 emissions (EFIRE) in the dry season. I found that horizontal gradients were more suitable for inversions than individual measurements, since the former were less sensitive fluxes outside South America and further decreased the impact of the transport model uncertainty in altitude.Finally, I developed two analytical regional inversion systems for tropical South America, driven with CHIMERE-BRAMS and CHIMERE-ECMWF, and made inversions with four observation vectors: individual concentration measurements and horizontal gradients at five vertical levels, close to the surface, or horizontal gradients vertically integrated. I found a strong dependency of the inverted regional and sub-regional NEE and EFIRE emissions budgets on both the transport model and the observation vector. Inversions with gradients yielded a better separation of NEE and EFIRE signals. However, the large uncertainties in the inverted fluxes, did not yield high confidence in the estimates. Therefore, even though my study did not improve the knowledge of seasonal and year-to-year variations of the NEE in Amazonia, it demonstrated need of further efforts to improve transport modeling in the region and the inverse modeling strategy, at least through a careful definition of the observation vector that accounts for the characteristics of the available data, and the limitations of the current transport models.
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Le développement durable et l’Amazonie brésilienne : la régulation publique est-elle suffisante?Genest-Denis, Maude 04 1900 (has links)
Combiner le respect du milieu et le bien-être des personnes qui vivent de l’exploitation des ressources naturelles en Amazonie est une préoccupation qui est appelée à transformer les politiques d’exploitation du territoire. Je montre dans cette étude que les gains du développement économique, la protection de l’environnement et l’amélioration du niveau de vie des populations locales sont des objectifs compatibles. Toutefois, des tensions entre les trois piliers du développement durable subsistent et nécessitent une forme de négociation pour arriver à un équilibre des coûts et bénéfices du développement. En Amazonie, cette négociation prend la forme d’un encadrement du développement par les législations gouvernementales. Ces lois clarifient les droits de propriété et établissent un système de gestion de l’exploitation des ressources forestières tant sur les terres publiques que sur les terres privées. En analysant deux cas d’exploitation de ressources issues de la forêt, soit le bois d’œuvre et la baie d’açaí, j’explique les raisons pour lesquelles les populations locales vivant de l’exploitation des diverses ressources forestières sont peu intégrées dans le processus de développement. La régulation publique s’appliquant à l’exploitation du bois tend à criminaliser les activités pratiquées par les populations locales sans apporter d’alternative autre que les plans de gestion forestière. Dans le cas de la baie d’açaí, la coexistence de la culture et de la cueillette comme systèmes de production permet aux populations locales de continuer leurs activités traditionnelles et une répartition des coûts et bénéfices du développement plus équitable entre les acteurs. / Combining respect of the environment and the well-being of people living from natural resource exploitation in the Amazon is a concern meant to transform the politics of territorial exploitation. In this study, I show that the gains of economic development, the protection of the environment and the improvement of the quality of life of local populations are compatible objectives. However, tensions remain between the three pillars of sustainable development and there is a need for negotiation in order to reach equilibrium of costs and benefits of such development. In the Amazon, this negotiation process takes the form of a framework of development through government legislation. These laws clarify property rights and establish a management system of forest resources exploitation on public and private lands. By analysing two cases of forest resources exploitation, logging and acai berry extraction, I explain the reasons why local populations, whose main source of revenue is forest resources exploitation, are little integrated in the development process. Public regulations applied to logging tend to criminalize activities practiced by local populations without providing other alternatives to forest management plan compliance. In the acai berry case, the coexistence of culture and extractive (harvesting) systems of production allows local populations to carry on with their traditional activities and the distribution of costs and benefits of development tends to be more equitable between the actors.
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L'immigration latino-américaine en Guyane : de la départementalisation (1946) à nos jours / Latin-American immigration in French Guyana : from departmentalization (1946) to presentBechet, Camille 14 May 2012 (has links)
Durant la colonisation, le colonisateur n’a pas ménagé ses efforts pour peupler la Guyane. Les différentes populations qui s’y sont installées au gré des différentes opérations de développement-peuplement ont été anéanties par les épidémies et les conditions de vie déplorables. Ce qui valut à la colonie son surnom d’enfer vert. Avec le régime de la départementalisation en 1946, la Guyane connut comme une révolution sanitaire et sociale qui améliora les conditions de vie et la rapprocha des départements métropolitains. S’en suivit une croissance démographique encouragée par une politique migratoire. Une telle composante immigrée influa dans tous les domaines socioculturels du département jusqu’à faire partie de l’identité propre de la Guyane. Malgré cette croissance, l’appel à la main-d’œuvre extérieure demeura encore nécessaire au développement du département : construction de la base spatiale en 1965, grands chantiers de Guyane, agriculture, etc. Le succès de la base spatiale, le système de protection sociale, les hauts salaires, la richesse du sous-sol, les conditions de vie braquèrent les projecteurs sur le département et attirèrent nombre de ressortissants des pays environnants, ceux-là mêmes qui étaient repoussés hors de leurs frontières par les crises sociales, la pauvreté, la guerre civile. Si bien qu’en 1982 le nombre d’immigrés tendait à dépasser le nombre de nés en Guyane et suscita la réticence des Guyanais qui réclamaient de la part du gouvernement une politique migratoire restrictive et d’expulsion. Stigmatisant les populations immigrées, les Guyanais leur imputèrent tous les maux du département : maladies et épidémies, chômage, délinquance, drogue, non-scolarisation, pauvreté, création de bidonvilles, etc. tous ces maux qui rapprochent un peu plus le département des régions et des pays environnants les plus pauvres. / During Colonization, the colonizing country did not hesitate to populate French Guyana. The various populations who migrated there, following numerous attempts to populate and develop the country were eventually wiped out by epidemics and horrid living conditions. These extreme conditions eventually earned the region the nickname ‘The Green Hell’. However with the regime of departmentalization in 1946, French Guyana witnessed a sanitary and social revolution which greatly improved the living conditions and brought the region up to a level comparable with the metropolitan regions. Following this reform there was a great demographic growth encouraged by a policy open to migration. This new migration influenced all socio-cultural domains of life in the department right down to the authentic French Guyana identity. In spite of this growth, the need for an exterior labor force remained necessary for the development of the country: construction of the Space exploration base in 1965, great development of urban French Guyana, agriculture, etc. The success of the Space exploration program, the social security system, increased salaries, the richness of the soil and the improved living conditions put French Guyana in the spotlight and attracted a number of citizens from neighboring countries. Many of these new immigrants were fleeing their own countries, currently amidst social turmoil, intense poverty or even Civil War. The degree of desperation was such that in 1982 the number of immigrants surpassed the number of people born in French Guyana and provoked their resistance, imploring the government for a restrictive migration policy that would even employ expulsion. Stigmatizing these immigrant populations, the people of French Guyana began to blame all the ills of society on these new masses: illness and epidemics, unemployment, delinquency, drug abuse, lack of scholarity amongst children, poverty, the development shanty towns etc. All of these afflictions brought the living standard closer to those of the surrounding regions and the poorest of neighboring countries
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