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L'évaluation du rôle des modèles opérationnels internes de l'enfant dans la transmission intergénérationnelle de l'anxiété chez de jeunes enfants

Audet, Émilie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les facteurs associés à la poursuite de l'allaitement maternel chez les jeunes mères canadiennes

Benoit, Annie January 2012 (has links)
Résumé: La majorité des résultats des études sur l’allaitement maternel rapportent que c’est chez les mères adolescentes que les taux de poursuite de l’allaitement sont les plus faibles. Pourtant, très peu d’études quantitatives portent spécifiquement sur la poursuite de l’allaitement parmi les jeunes mères. Le but de la présente étude est de décrire les facteurs maternels ainsi que ceux relatifs à la période périnatale liés à la poursuite de l’allaitement au-delà de deux mois chez les jeunes mères canadiennes. Plus spécifiquement, les objectifs sont de 1) décrire le lien entre des caractéristiques sociodémographiques des jeunes mères et la poursuite de l’allaitement, 2) décrire le lien entre des variables relatives à la période précédant la grossesse et la période prénatale et la durée de l’allaitement et 3) décrire le lien entre des variables relatives à l’accouchement et la période postnatale et la durée de l’allaitement. Cette étude est basée sur des données de l’Enquête sur l’expérience de la maternité, un projet du Système canadien de surveillance périnatale de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC, 2009). L’échantillon pour la présente étude est constitué de 226 mères, âgées de 15 à 19 ans, ayant initié l’allaitement. En plus des données sociodémographiques, des questions ont porté sur des facteurs liés à la période précédant la grossesse, à la période prénatale, à l’accouchement et à la période postnatale. Des analyses descriptives, bi-variées ainsi qu’une analyse de régression logistique ont été réalisées pour répondre aux objectifs de l’étude. Les résultats indiquent que le fait de vivre en couple (x = 4,73; p = 0,03), d’avoir vécu trois événements stressant ou plus au cours de la dernière année (x2= 3,88; p = 0,049) et de ne pas fumer (x2= 6.87; p = 0,01) favorisent la poursuite de l’allaitement. Détenir un diplôme d’études secondaires (x2= 3,53; p = 0,06 ) et avoir eu un accouchement vaginal (x2=3,66; p = 0,06) sont marginalement associés à la poursuite de l’allaitement au-delà de deux mois, alors que l’âge, le revenu, ne pas avoir subi d’actes de violence au cours des 12 dernières mois, la planification de la grossesse, les cours prénataux, la dépression postnatale et la disponibilité du soutien social ne constituent pas des facteurs liés à la poursuite dans ce groupe d’âge. Selon les résultats de l’analyse de régression logistique, le fait de vivre en couple (RC = 0,51 ; IC à 95 % = 0,278 - 0,92), de ne pas fumer (RC = 0,36; IC à 95 % = 0,176 - 0,74), d’avoir vécu plus de situations stressantes (RC = 2,4; IC à 95 % = 1,269 -4,523) et d’avoir accouché par voie vaginale (RC = 0,45; IC à 95 % = 0,205 - 0,988) sont des facteurs prédictifs de la poursuite de l’allaitement. Cette étude canadienne portant exclusivement sur les jeunes mères s’inscrit dans les rares travaux permettant de comprendre l’allaitement dans cette population.||Abstract: The majority of studies on breastfeeding report that breastfeeding duration rates are lowest among teenage mothers. However, very few quantitative studies focus specifically on the continuation of breastfeeding among young mothers. The purpose of this study is to describe maternal characteristics and factors related to the perinatal period associated to continued breastfeeding beyond two months in young Canadian mothers. More specifically, the objectives are to 1) describe the relationship between the young mothers' sociodemographic characteristics and breastfeeding duration, 2) describe the relationship between variables related to pre-pregnancy and prenatal periods and breastfeeding duration, and 3) describe the relationship between variables related to childbirth and the postnatal period and breastfeeding duration. This study is based on data from the Canadian Maternity Experiences Survey, a project of the Canadian Perinatal Surveillance System of Canada's Public Health Agency (PHAC, 2009). The sample for this study consists of 226 mothers aged 15 to 19 years who initiated breastfeeding. In addition to sociodemographic data, questions focused on factors related to pre-pregnancy, prenatal, childbirth and the postnatal periods. Descriptive and bivariate analyses and a logistic regression were conducted to meet the of the study's objectives. The results indicate that living with a partner (x² = 4.73, p = 0.03), having experienced three or more stressful situations during the past year (x² = 3.88, p = 0.049) and not smoking (x² = 6.87, p = 0.01) were associated with breastfeeding duration. Holding a high school diploma (x² = 3.53, p = 0.06) and having a vaginal birth (x² = 3.66, p = 0.06) were marginally associated with continued breastfeeding beyond two months, while age, income, not having been a victim of violence in the past 12 months, planned pregnancy, prenatal classes, postnatal depression and the availability of social support are not factors associated with breastfeeding duration in this group. According to the results of the logistic regression analysis, the fact of living with a partner (OR = 0.51, 95% CI = 0.278 to 0.92), not smoking (OR = 0.36, 95 % = 0.176 to 0.74), having lived more stressful situations (OR = 2.4, 95% CI = 1.269 to 4.523) and having a vaginal delivery (OR = 0.45, CI 95% CI = 0.205 to 0.988) are predictors of continued breastfeeding. This study on young Canadian mothers is one of the few studies aiming to better understand breastfeeding in this specific population. [symboles non conformes]
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Anxiété de vol et phobie de l'avion : validation de questionnaires d'auto-évaluation et étude des comportements des passagers / Flight anxiety and flight phobia : validation of self-report measures and study of passenger behavior

Bourgoin, Émilie 07 September 2015 (has links)
La peur de l’avion peut être source de grande souffrance chez les passagers anxieux qui représentent 10 à 40% de la population. Dans certains cas, elle peut aboutir au développement d’une phobie de l’avion. Peu d’études ont permis de développer des outils de mesure évaluant l’anxiété liée au vol en avion; et encore moins, ont cherché à mettre en évidence les comportements anxieux lors de vol en avion. L’objectif de ce travail était de valider des outils d’évaluation de l’anxiété de vol en français, et d’améliorer la compréhension de la dimension comportementale de ce trouble. Cinq études ont été menées. La première propose la traduction et la validation de deux questionnaires évaluant l’anxiété de vol : le Flight Anxiety Situation questionnaire (FAS) et le Flight Anxiety Modality questionnaire (FAM). Les résultats démontrent de bonnes qualités psychométriques des deux questionnaires dans leur version française. Les quatre autres études visaient à construire un questionnaire d’évaluation des comportements anxieux autour du vol en avion et à mettre en évidence les comportements chez des patients phobiques de l’avion. Les résultats indiquaient une validité partiellement satisfaisante ; des comportements d’hyper-vigilance, d’anticipation, de consommation de substance, de recherche de soutien social, de recherche d’information et de contrôle, et des comportements de gestion pro-active centrée sur soi ont été mis en évidence. Parmi les individus phobiques de l’avion, les individus présentant un trouble agoraphobique ou un trouble d’anxiété généralisé adoptaient des comportements spécifiques. De futures études sont proposées pour poursuivre sa validation. / The literature suggests that fear of flying affects 10-40% of the population and can represent a significant source of anxiety for airline passengers. In some cases flying phobia can develop. Few studies have developed measures that adequately assess anxiety linked to flying; moreover, to our knowledge there is very little research on the behavioral manifestations linked to fear of flying. The research carried out for this thesis seeks to validate French translations of existing flying anxiety measures as well as develop tools for evaluating behavioral manifestations linked to fear of flying. Five studies has been conduct. The main objective of the first study was to translate and validate two existing flying anxiety scales: the Flight Anxiety Situation questionnaire (FAS) and the Flight Anxiety Modality questionnaire (FAM) created by Van Gerwen et al. (1999). The results demonstrated good psychometric validity for the French versions of these two questionnaires. The four other studies were orientated at the creation of a scale (Questionnaire des Comportements anxieux autour du Vol Aérien; QCVA) measuring behaviors associated with anxiety and flying and to evaluate the validity of such a measure. The results demonstrated partial validity; behaviors were clearly delineated into categories of hypervigilance, anticipation, substance consumption, social support seeking, information seeking/situational control, and proactive behaviors centered on the individual. Within the phobic group, those who also suffered from agoraphobia or generalized anxiety disorder furthermore adopted specific behavior. Additional studies are suggested to further explore the revealed factors.
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La psychopathologie et les cognitions dans la douleur chronique / Psychopathology and cognitions in chronic pain

O'Reilly, Aminata 05 July 2012 (has links)
La douleur chronique est souvent associée à la dépression et l’anxiété. Ces pathologies entretiennent des liens complexes qui ont été largement étudiés. Cependant en France, nous manquons d’informations permettant d’améliorer la prise en charge psychothérapeutique de ces patients. Le but de ce travail est d’améliorer la compréhension de l’influence des facteurs psychopathologiques et cognitifs dans la douleur chronique.Étude 1 : Une étude quantitative a été réalisée auprès d’un échantillon de 228 étudiants. L’analyse des croyances associées à la douleur a permis de mettre en lumière une perception positive du vécu de la sensation douloureuse. Ainsi, ils ne perçoivent pas la douleur comme étant un phénomène stable dans le temps ou mystérieux ; de plus, ils ne manifestent pas de sentiment de culpabilité lié à la douleur. Les résultats indiquent également que les participants ont des perceptions rationnelles des médicaments. Ils considèrent cependant qu’il y a une surconsommation des médicaments. Étude 2 : Une étude quantitative a été réalisée auprès d’un échantillon de 247 personnes atteintes de fibromyalgie. Dans cette étude, 93 % des participants présentaient des symptômes dépressifs, et 94 % présentaient des symptômes anxieux. En outre, des symptômes dépressifs sévères sont retrouvés dans 25 % des cas et 43 % des participants présentent une anxiété sévère. Les différentes analyses de régression réalisées ont montré que la relation entre la symptomatologie anxio-dépressive et la douleur est partiellement médiatisée par les croyances associées à la douleur.Étude 3 : Une étude quantitative a été menée auprès de 247 personnes atteintes de fibromyalgie. Les analyses de corrélation ont montré un lien entre la symptomatologie anxio-dépressive, les mesures relatives à la douleur, les croyances associées à la douleur, la dramatisation, la flexibilité psychologique et l’optimisme. L’analyse de régression multiple indique que les croyances associées à la douleur, l’optimisme et la flexibilité psychologique prédisent 58 % de la variance des scores de dramatisation. Une analyse en cluster a permis de mettre en évidence trois profils cognitifs : les catastrophistes, les modérés et les flexibles optimistes. Des analyses de variance ont montré que ces clusters se différenciaient au niveau des scores de dépression, d’anxiété, d’intensité et d’impact de la douleur. Le profil catastrophiste obtenait les scores les plus élevés à ces différentes mesures. / Chronic pain is often associated with depression and anxiety. These pathologies have complex links that have been widely studied. In France, however, there are few studies that provide information on psychotherapeutic treatment of these patients. The overall objective of this work is to improve understanding of psychopathological and cognitive factors linked to chronic pain. Study 1: A quantitative study was carried out on a sample of 228 students. An analysis of beliefs associated to pain provided insight into the concept of pain sensation. The participants perceived pain as an instable phenomenon over time, were not likely to associate pain with mysterious origins, and did not link pain to feelings of guilt. The results also showed that the participants had rational beliefs about medication, although they tended to believe that medication was overused. Study 2: A quantitative study was conducted on a sample of 247 fibromyalgia sufferers. In this study, 93 % of participants presented depressive symptoms, and 94 % presented anxiety symptoms. Severe depressive symptoms were found in 25 % of cases, and 43 % of participants reported severe anxiety. Regressions analyses showed that the relationship between depressive symptoms, anxiety and pain is partially mediated by beliefs associated with pain.Study 3: A quantitative study was conducted on a sample of 247 people suffering from fibromyalgia. Correlation analyses showed a link between anxio-depressive symptoms, measures related to pain, pain-related beliefs, dramatization, psychological flexibility, and optimism. A multiple regression analysis indicated that beliefs associated with pain, optimism and psychological flexibility predicted 58 % of the variance in scores of dramatization. A cluster analysis highlighted three cognitive profiles in these patients: ‘catastrophics’, ‘moderates’ and ‘flexible optimistics’. Analyses of variance showed that cluster groups differed in levels of depression, anxiety, intensity, and impact of pain. ‘Catastrophics’ had higher scores on these measures.
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Céphalées chroniques quotidiennes chez l'enfant : performances intellectuelles, comorbidités anxieuse et dépressive / Chronic daily headache in children : intelligence, comorbid anxiety and depression

Rousseau-Salvador, Céline 11 June 2012 (has links)
Notre travail de recherche a pour objectif d'évaluer si, parmi les enfants avec des céphalées chroniques quotidiennes primaires (CCQ), la proportion d'enfants intellectuellement précoces est significativement plus importante que dans la population générale. L'objectif secondaire est de mesurer les facteurs de risque connus pour influencer les performances intellectuelles, notamment les comorbidités anxieuse et dépressive, afin de les prendre en compte lorsque nous évaluerons l'efficience intellectuelles des enfants souffrant de CCQ. Trois études transversales sont menées de façon successive à partir de deux échantillons de sujets sélectionnés respectivement sur 11 et 8 mois. Les patients sont inclus consécutivement, soit 368 pour le premier échantillon clinique et 48 pour le second. Ils doivent être âgés de 8 à 17 ans, primo-consultants, présenter un diagnostic de céphalées primaires (étude 1) et un diagnostic de CCQ (études 2 et 3) selon les critères de l'International Headache Society (ICHD-II). Une évaluation psychologique est effectuée à l'aide d'outils validés et étalonnés sur la population française : le WISC-IV (Efficience intellectuelle), la R-CMAS (Anxiété), la MDI-C (Dépression). Les résultats montrent que la proportion d'enfants avec un daignostic de CCQ à avoir un haut potentiel intellectuel est significativement plus importante que celle de la population générale (10,4 % vs 2,3 %, OR = 5,0). Le quotient intellectuel moyen de notre échantillon est statistiquement plus élevé que celui de population normative, et ce y compris après avoir corrigé les données en fonction du texte et de la catégorie socio-professionnelle des parents. Trois indices cognitifs sur quatre sont significativement supérieurs parmi les enfants avec des CCQ : les indices de compréhension verbale (ICV), de raisonnement perceptif (IRP) et de mémoire de travail (IMT) avec une nette supériorité de l'indice mesurant les habiletés verbales (ICV). Seul l'indice de vitesse de traitement (IVT) se situe dans la norme. L'absentéisme scolaire est la seule variable à être corrélée négativement avec le niveau intellectuel, et la variable "catégorie socio-professionnelle" des parents la seule à être corrélée positivement. Il n'existe pas de lien entre le niveau intellectuel et l'intensité douloureuse, la longueur de l'histoire des céphalées, le type de diagnostic de céphalées chroniques, le sexe, l'âge, l'anxiété et la dépression. Des résultats complémentaires montrent que les enfants céphalalgiques sont en moyenne plus anxieux et plus déprimés que les enfants tout-venant, sans différence entre les patients avec des céphalées chroniques et ceux avec des céphalées épisodiques. Lorsque des comorbidités anxieuse et/ou dépressive sont présentes, il s'agit le plus souvent de niveaux de symptologie légèrement supérieurs à la norme sans que cela corresponde à des troubles psychiatriques avérés. En termes d'impact fonctionnel, les enfants avec des CCQ manquent plus souvent l'école que ceux avec des céphalées épisodiques. En lien avec nos impressions de clinicien, un nombre significatif d'enfants avec des CCQ a des aptitudes cognitives reflétant une précocité intellectuelle, et ce, malgré la complexité des interactions entre ce diagnostic et de nombreux facteurs comorbides tels que l'anxiété et la dépression. / This research evaluated whether the prevalence of gifted children was higher in a sample of children with primary chronic daily headache (CDH) compared to the general population. As a secondary aim, we sought to measure anxiety and depression -risk factors known to influence intellectual performance - accounting for these psychological factors in cognitive assessments of children with CDH. Three cross-sectional studies were conducted at a children's migraine center with two samples of children and adolescents. The first sample consisted of 368 children recruited consecutively over an 11-month period and the second same consisted of 48 children recruited over an 8-month period. Study participants had to be between the ages of 8 and 17 years, consulting for the first time, and received an International Headache Society (ICHD-II) diagnosis of primary headache (study 1) or CDH (sudies 2 e t 3). A psychological assessment was conducted using validated measures that have been standardized with the French population : the WISC-IV (intellectual performance) ,the R-CMAS (anxiety) and the MDI-C (depression). Results from study 3 indicated that the proportion of children with a diagnosis of CDH to have high intellectual potential was significantly greater than that of the general population (10,4 % vs 2,3 %, OR = 5,0). The average intelligence quotient (IQ) in this sample was statistically higher than population norms, even after controlling for the child's sex and parental socioeconomic status. Three out of four cognitive indexes were significantly higher among children with CDH : verbal Comprehension Index (VCI), perceptual Reasoning Index (PRI) and Working memory Index (WMI), with a particularly strong superiority for the index measuring verbal skills (VCI). Only the Processing Speed Index (PSI) in CDH patients was similar to the population norm. School absenteeism was the only variable to be negatively correlated with it. No association was found between IQ and headache severity, duration of headache history, headache diagnosis, sex, age, anxiety, or depression. In addition, we found that children with headache were on average more anxious and depressed than healthy children, with no distinction found between patients with chronic headache and patients with episodic headache. When this comorbidity of anxiety and/or depression was present, it was most often due to anxious or depressive symptoms that were slightly above average rather than symptoms indicating clinical psychopathology. Finally, children with CDH were found more likely to miss school than children with episodic headache. In line with our clinical experience, this research found a significant proportion of children with CDH to have gifted levels of intellectual performance. This relationship was present despite the complexity of the CDH diagnosis along with its common comorbidity with anxious and depressive symptoms.
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Mécanismes centraux sous-tendant les altérations cardiorespiratoires induites par un stress chronique / Central mechanisms underlying cardiorespiratory alterations induced by chronic stress

Brouillard, Charly 21 September 2015 (has links)
Un stress intense et répété peut être à l'origine de troubles émotionnels majeurs. Les pathologiques cardiorespiratoires liées aux troubles anxieux et dépressifs constituent un problème sanitaire de grande ampleur. Au terme d'une procédure consistant à soumettre des rats à un protocole de défaite sociale, tous les animaux présentent un profil de type anxieux 5 jours après le stress (D10). Environ la moitié des rats stressés ont montré des atteintes cardiovasculaires et respiratoires persistantes à long terme, à savoir une hyperactivité sympathique, une inhibition du baroréflexe cardiovagal et une bradypnée, à D10 mais aussi à D30 lorsque le profil anxieux avait disparu. Ces modifications s'accompagnent d'altérations cardiaques électriques (arythmies) et morphologiques (hypertrophie). Deux principales zones cérébrales à l'origine de la persistance des modifications cardiorespiratoires ont été identifiées, le noyau dorsomédian de l'hypothalamus (DMH) et le noyau du tractus solitaire (NTS). Cette population d'animaux présentant des altérations cardiorespiratoires persistantes est aussi caractérisée par un taux de BDNF sanguin faible, marqueur d'une vulnérabilité à la dépression, et par une augmentation de BDNF dans la RVL et le NTS, conséquence possible de l'existence d'un stress oxydant. L'angiotensine II semble également impliquée dans ces atteintes cardiorespiratoires. Ainsi, ce travail a permis de mettre en évidence un circuit central impliqué dans les atteintes cardiorespiratoires liés aux troubles anxiodépressifs afin d'envisager des cibles thérapeutiques plus spécifiques. / Chronic stress can cause major emotional disorders. Cardiorespiratory diseases related to anxiety and depression is a major health problem. After a social defeat paradigm, all animals exhibited an anxiety-like state five days after stress (D10). About half of the stressed rats have shown long term persistent cardiovascular and respiratory modifications, namely a sympathetic hyperactivity, an inhibition of cardiovagal baroreflex and a bradypnea, at D10 but also D30 when anxiety profile disappeared. They were associated to electric (arrhythmias) and morphologic (hypertrophy) cardiac alterations. Two main brain areas involved in the persistence of cardiorespiratory changes were identified, the dorsomedial nucleus of the hypothalamus (DMH) and the nucleus of the solitary tract (NTS). This population with persistent cardiorespiratory alterations were also characterized by a lower blood level of BDNF, a marker of vulnerability to depression, and by higher BDNF expression in the RVL and NTS. Angiotensin II may also be involved in these modifications. Thus, this study has highlighted a central pathway in cardiorespiratory modifications related to anxiety and depression to consider more specific therapeutic targets.
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La médicalisation de l'existence en régime hypermoderne

Poitras Plante, Philippe January 2017 (has links)
Dans ce mémoire, nous constatons que l’époque actuelle, que nous abordons en fonction des théories de l’hypermodernité, se caractérise par une logique paradoxale, le culte de l’épanouissement personnel et du bien-être produisant également son lot de comportements anxiogènes et pathologiques. En ce sens, nous croyons que l’accroissement de l’attention à l’égard de la nervosité sociale actuelle se doit d’être compris comme l’instauration d’un nouveau mode d’institution et de contrôle social aussi efficace que diffus qui passe par la médicalisation des sujets hypermodernes. Le sujet principal de nos recherches consiste alors à saisir la nature et les raisons de cette « médicalisation de l’existence », à comprendre comme une réponse médicale à une problématique avant tout sociale, qui n’est pas sans lien avec la définition même de l’individualité hypermoderne. Reprenant les analyses de Gilles Lipovetsky, nous voyons dans l’hypermodernité une hypertrophie des principes modernes (capitalisme, démocratie, technoscience, individualisme) qui ne sont plus limités par les anciennes formes d’encadrement collectif. La notion d’hyperindividualisme nous intéresse particulièrement, et nous l’inscrivons dans une dynamique de redéfinition des modes de régulation des comportements que nous empruntons à Marcel Gauchet et à Lipovetsky. Reprenant par la suite les analyses de Nicole Aubert, Robert Castel et Vincent de Gaulejac, nous montrons combien le modèle libéral a eu pour effet de pousser les individus à se dépasser tout en faisant de l’autonomie, de la performance, de la flexibilité et de la réflexivité les nouvelles valeurs centrales du monde du travail, avec comme conséquence l’émergence de pathologies sociales spécifiques liées aux nouvelles structures économiques et sociales. Le mémoire se permet ensuite un détour historique par Freud afin de montrer que, à l’époque de ce dernier et dans le cas spécifique de la névrose, il avait été impossible d’en penser l’émergence sans tenir compte des réalités sociales et culturelles de l’époque organisées autour de dispositifs répressifs. En nous inspirant des travaux de Gauchet et d’Ehrenberg, nous montrons qu’un nouveau rapport à soi et aux autres s’est instauré en régime hypermoderne, produisant de nouvelles « maladies de l’âme » qui peuvent conduire à parler d’une mutation anthropologique corrélative à une mutation du lien social. En ce sens, nous constatons que l’univers de la « santé mentale » se présente comme un des lieux par excellence des diverses formes de régulation, de stabilisation et de normalisation des comportements. Subséquemment, le mémoire s’attache à mieux définir les pathologies mentales reliées à la nervosité sociale actuelle et leurs effets à travers l’exemple de la dépression présentée comme un trouble de l’humeur, ce qui permet d’expliquer la disparition progressive du traitement psychiatrique au profit du traitement médical. Une des causes de cette évolution se trouve dans le succès connu au fil du temps par les différentes éditions du DSM, qui ont insisté peu à peu sur la définition de critères cliniques pour traiter toute forme de souffrance mentale de manière objective, imposant du coup un modèle de traitement de type mécaniste, qui consiste à faire du médicament un régulateur de problèmes strictement biochimiques. Comme en témoigne le travail de Philippe Pignarre sur le fonctionnement des études cliniques en lien avec cette « tangente empirique », on a transposé le modèle prédictif médical relativement efficace pour traiter les maladies infectieuses aux problématiques de santé mentale, avec comme conséquence que l’individu envisage alors sa souffrance sous un angle purement biochimique, ce qui requiert l’entretien constant de ses aspects mentaux par le biais des moyens institutionnellement offerts. Avec cette « mécanisation chimique du fonctionnement de l’esprit », on assisterait à une désubjectivation des individus, qui seraient renvoyés à des problématiques davantage biochimiques que psychologiques ou sociales, alors qu’ils s’inscrivaient traditionnellement dans une histoire singulière. De plus, cela témoignerait d’une faille importante en termes d’institution du sujet hypermoderne, qui ne trouverait de modèle de construction de soi qu’à travers le marché (incluant la pharmacopée), faisant du médicament une sorte de nouvelle institution sociale. Mais encore faut-il s’interroger sur le pouvoir que cela procure à l’industrie pharmaceutique et à la médecine, qui en viennent à modifier les liens sociaux existants et à redéfinir le rapport à soi et aux autres. Ainsi considéré comme victime de la chimie de son cerveau, l’individu devient cependant responsable de la gestion de ce problème. Autrement dit, on le déresponsabilise et le déculpabilise de sa condition psychique pour mieux le responsabiliser dans la gestion de sa condition. Dans le contexte d’une « autonomisation croissante de l’individu », ce dernier serait ainsi amené à tirer profit d’une modification du fonctionnement de son cerveau grâce aux effets de substances chimiques qui s’inscrivent parmi toute une série de « marchés de l’équilibre intérieur » qui outrepassent le cadre de la médecine et de la psychologie clinique. En fait, ce sont les individus eux-mêmes qui cherchent à s’adapter. Nous n’aurions qu’à mettre sur le marché, c’est-à-dire à la disposition des consommateurs, des substances qui modifient les comportements et la psychologie. Ils iraient eux-mêmes chercher ces substances, à l’image de ce qui se fait déjà pour bon nombre de médicaments « en vente libre » dans les pharmacies, c’est-à-dire vendus sans ordonnance, sans prescription, ou encore à l’image de ce que l’on trouve de manière illicite sur le marché noir. Dans cette perspective où le pathologique n’est plus défini explicitement, il n’est plus question de « patients », mais de « consommateurs » de médicaments. En d’autres termes, l’univers de la nervosité sociale contemporaine s’étend et s’accroît alors même que les individus eux-mêmes deviennent plus réflexifs, plus sensibles et plus attentifs à leurs traits caractéristiques et à leurs symptômes.
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Risque suicidaire et état de stress post-traumatique : règles, niveaux de risque, et modérateurs / Suicide risk and post-traumatic stress disorder : rules, risk levels, and moderators

Afzali, Mohammad Hassan 09 June 2015 (has links)
La recherche sur l'association entre l'expérience traumatique et la suicidalité est un domaine en pleine expansion dans la littérature depuis vingt ans. Cette thèse avait originalement pour but d’identifier les conditions suffisantes ou nécessaires de différents types de suicidalité chez les personnes traumatisées. Une procédure d'extraction de règles d'association a été mise en œuvre sur une base de données issue d'une enquête nationale française. Considérant le manque de conditions suffisantes ou nécessaires de suicidalité, deux autres questions liées à la suicidalité ont été envisagées. La première étude porte sur l'ordonnancement empirique des profils de suicidalité et la détection des symptômes qui modèrent les niveaux de risque. En utilisant la tentative de suicide dans le mois passé comme critère prédictif, trois niveaux de risque ont été établis. Tous les niveaux de suicidalité sont systématiquement modérés par le symptôme d'anxiété chronique. La deuxième étude visait à tester la robustesse de l'association entre les niveaux de traumatisme et la fréquence de la tentative de suicide dans le mois passé par l'identification des symptômes modérateurs de l'incidence de tentative de suicide dans chaque niveau de trauma. Sept symptômes concernant l'envie de mourir, l’intention d’automutilation, l’idéation suicidaire, la tentative de suicide au cours de la vie, l'humeur dépressive, la perte d'intérêt, et l'expérience de l'attaque de panique ont démontré un effet «d’éventail». Un examen détaillé de la littérature a révélé la difficulté d'obtenir une vue d'ensemble des types de suicidalité et leurs facteurs de risque dans le contexte «traumatisme-suicidalité». La troisième étude met en avant l’idée d’une plate-forme graphique visant à récapituler les connaissances empiriques obtenues par 26 études portant sur 20 facteurs de risque de six types de suicidalité dans différents échantillons de personnes traumatisées. Les principaux facteurs de risque sont la dépression majeure et le trouble de stress post-traumatique. Cette étude souligne l'importance d'un cadre descriptif commun et de la disponibilité des bases de données recueillies dans les études précédentes. / Research on the association between the experience of trauma and suicidality has been a growing field in the literature since two decades. The current dissertation was originally aimed at identifying sufficient or necessary conditions of suicidality outcomes among individuals exposed to trauma. A procedure of association rule extraction was implemented on a database from of a French national survey. Considering lack of sufficient or necessary conditions of suicidality outcomes, two other suicidality related issues were addressed. The first study focuses on the evidence-based ordering of the suicidality profiles and the detection of symptoms that moderate suicidality levels. Using ‘past month suicide attempt’ as the criterion, three suicidality levels were established. All suicidality levels were systematically moderated by the chronic anxiety symptom. The second study aimed at testing the robustness of the association between the trauma levels and the frequency of past month suicide attempt by identification of the symptoms moderating the incidence of outcome in every trauma level. Seven symptoms regarding desire for death, self-harm intention, suicidal ideation, lifetime suicide attempt, depressed mood, loss of interest, and panic attack exhibited a moderating effect with the fan-shaped pattern. A comprehensive review of the literature revealed the difficulty to obtain an overall picture of the investigated outcomes and their risk factors in the trauma-suicidality background. The third study puts forward a graphical platform aimed at recapitulating the evidence found by 26 studies concerning 20 risk factors of six suicidality outcomes among traumatized individuals. The main risk factors are major depression, and post-traumatic stress disorder. This review highlighted the importance of a common descriptive framework and the availability of the databases collected in previous studies.
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Auto-traitement guidé du trouble d'anxiété généralisée chez les aînés : étude pilote d'une formation pour prestataires non professionnels

Pilon, Roxanne January 2020 (has links)
Le trouble d’anxiété généralisée (TAG) est un trouble de santé mentale très répandu chez la population âgée et amène un lot important de conséquences délétères. De plus, les difficultés d’accès à des soins spécialisés et les ressources limitées de notre système de santé affectent le traitement du TAG chez les aînés. Il est donc essentiel de développer des stratégies pour améliorer l’offre de soins à cette population. Le premier objectif de ce mémoire est de développer et d’évaluer de façon préliminaire une formation offerte à des prestataires de soins non professionnels (PNP) appelés à oeuvrer comme guides dans le cadre d’un auto-traitement. Le deuxième objectif est d’évaluer l’appréciation des participants sur les différents aspects de la formation dans le but de l’améliorer. Finalement, le troisième objectif est d’évaluer combien de participants seraient nécessaires pour effectuer un essai randomisé pour évaluer l’effet de cette formation. Vingt-deux étudiants en psychologie ont participé une formation basée sur trois types de soutien nécessaires pour guider l’auto-traitement. Les participants ont été évalués avant et après la formation. Au premier objectif, les résultats montrent une augmentation significative du sentiment de compétence à la suite de la formation. Une augmentation des éléments attendus et une diminution des éléments non attendus et du bruit ont aussi été observées à la mesure de compétences de soutien. Pour ce qui est du deuxième objectif, les commentaires émis par les participants ont illustré l’importance de la rétroaction de la formatrice lors du retour sur les jeux de rôle durant la formation ainsi que la pertinence des exemples cliniques pour illustrer les concepts théoriques. Pour terminer, un total de 104 participants permettrait une étude d’efficacité future de la formation avec une puissance de 80%. La formation serait donc associée avec une augmentation des compétences ciblées pour l’accompagnement d’un ATG-TCC.
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Rôle de l’amygdale dans les symptômes émotionnels de la Maladie de Huntington : étude d’un modèle de rat transgénique, BACHD / Role of amygdala in the emotional symptoms of Huntington's disease : study of a transgenic rat model, BACHD

Lamirault, Charlotte 12 January 2016 (has links)
La Maladie de Huntington (MH) est une pathologie génétique neurodégénérative, causée par un nombre anormalement élevé de répétitions du codon CAG dans le gène codant pour la protéine huntingtine (htt). A un stade pré-symptomatique (avant les symptômes moteurs), des troubles émotionnels sont souvent observés chez les patients MH, tels une agitation, une anxiété, une irritabilité ainsi qu’une tendance à la dépression, une apathie et une perte du contrôle émotionnel. Dans le but d’étudier la physiopathologie sous-jacentes aux (dys)fonctions émotionnelles de la MH, nous analysons le rôle de l’amygdale (en particulier le noyau central (CeA)). Cette structure est connue pour être impliquée dans la régulation du processus émotionnel et avoir un volume réduit ainsi qu’un grand nombre d’agrégats chez les patients et chez des modèles animaux transgéniques. Afin d’étudier les symptômes émotionnels de la MH, nous avons utilisé un modèle de rats transgéniques récent, les BACHD. Nos résultats montrent que ces animaux sont hyper-anxieux et hyper-réactifs face aux situations menaçantes à un stade précoce de la maladie. Ces rats BACHD présentent également un nombre élevé d’agrégats de grande taille augmentant en fonction de l’âge spécifiquement dans le CeA par rapport au noyau basolateral (BLA). De plus, la modulation pharmacologique du CeA entraine un effet comportemental différentiel chez les rats BACHD par rapport aux rats normaux, attestant d’un défaut fonctionnel de cette structure à un stade précoce de la maladie. Finalement, l’hyper-activité cellulaire observée dans le CeA (partie médiane) des rats BACHD pourrait expliquer l’hyper-réactivité émotionnelle de ces animaux et participer aux troubles émotionnels de la MH. / Huntington’s disease (HD) is a genetic neurodegenerative disorder, caused by an expanded CAG repeat in the gene encoding the huntingtin protein. At the presymptomatic phase, before motor symptoms occur, psychiatric and emotional disorders are observed with high prevalence in HD patients. Agitation, anxiety and irritability are often described but also depression and/or apathy, associated with a lack of emotional control.In search of the pathophysiology underlying the emotional (dys)functions of HD, we studied the role of the amygdala (especially the central nucleus (CeA)). This structure is known to be involved in emotional regulation and has a reduced volume and a large number of aggregates in both patients and transgenic rat models. To study the emotional symptoms of HD we used a recent model of transgenic rats, BACHD. Our results show that these animals are hyper-anxious and hyper-reactive to threatening situations at an early stage of the disease. BACHD rats also have a high number of large aggregates, increasing with age, specifically in the CeA compared to the basolateral nucleus (BLA). In addition, pharmacological modulation of the CeA induce differential behavioral effects in BACHD rats compared to WT rats, evidencing a functional deficit of the structure at an early stage of the disease. Finally, the cellular hyper-activity observed in the CeA (medial part) of BACHD rats could account for the emotional hyper-reactivity of these animals and participate of emotional disorders of HD.

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