Spelling suggestions: "subject:"anxiété"" "subject:"anxiétés""
11 |
Efficacité de la thérapie cognitive-comportementale dans une clinique universitaireBergeron, Marie-Ève 02 February 2024 (has links)
La validité de la TCC a été démontrée à maintes reprises dans la littérature pour le traitement des troubles anxieux et dépressifs, mais peu de ces études se sont penchées sur son efficacité lorsque celle-ci est administrée par des étudiants en formation. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la thérapie cognitive-comportementale (TCC) en milieu clinique lorsque celle-ci est administrée par des étudiants à une clientèle qui souffre de troubles anxieux et/ou de dépression et ce, dans une clinique universitaire. L’échantillon est composé de 293 participants qui se sont présentés volontairement à une clinique de psychologie universitaire pour traiter leurs symptômes anxieux et/ou dépressifs. Des questionnaires évaluant la sévérité des symptômes anxieux (BAI) et dépressifs (BDI-II) ainsi que le niveau de qualité de vie (WHOQOL-BREF) ont été complétés en début et fin de suivi thérapeutique. Les intervenants administrant la thérapie étaient des étudiants au doctorat qui effectuaient leur stage clinique : praticas 3-4 (2e année) ; praticas 5-6 (3e année) ; ou internat (4e ou 5e année). Les résultats indiquent que, à la suite de la thérapie, il y a une diminution significative des symptômes anxieux et dépressifs ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie des participants avec de grandes tailles d’effet (BAI; d = 0,73 ; BDI-II; d = 1,01). De plus,il n’y a aucune différence significative entre les trois niveaux d’expérience des intervenants (praticas 3-4, praticas 5-6 et internat) sur l’efficacité de la TCC à réduire les symptômes anxieux et dépressifs. Les résultats de cette étude suggèrent que les thérapeutes en formation sont en mesure d’administrer la TCC de façon efficace et ce, même s’ils ont peu d’expérience.
|
12 |
Le développement de l'insomnie et des troubles anxieux : étude qualitativeNadeau, Sara-Ève 10 February 2024 (has links)
Les personnes souffrant d'insomnie présentent une comorbidité élevée avec les troubles anxieux (19,3 %). Les recherches sur le sujet indiquent que ces troubles ont une influence réciproque, mais les modèles étiologiques de l'insomnie et de l'anxiété ne nous informent pas des processus par lesquels ils se développent conjointement. La présente étude est de nature qualitative et s'intéresse à la perception qu'ont les individus du développement et du maintien de l'anxiété et de l'insomnie comorbides, dans le but d'enrichir les modèles étiologiques existants. Treize participants (7 hommes, 6 femmes; moyenne d'âge de 45 ans) ont pris part à une entrevue individuelle après une évaluation psychologique en clinique du sommeil. Les participants avaient un diagnostic d'insomnie et de l'anxiété comorbides qui provoquaient de la détresse et des difficultés dans le fonctionnement. L'approche qualitative, le cadre théorique de Kleinman et le paradigme constructiviste ont orienté la collecte de données et l'analyse de celles-ci. Les entrevues qualitatives ont été enregistrées. Par la suite, l'analyse thématique a été effectuée. Quatre variables psychologiques influençant l'étiologie de l'insomnie et de l'anxiété comorbides ont été mises en évidence : l'attachement, l'image de soi, les mécanismes de surcompensation et la gestion des émotions. Deuxièmement, les participants disent observer une relation complexe entre l'anxiété et l'insomnie qu'ils décrivent comme un cercle vicieux. Cette étude permet également de constater la variabilité intra-individuelle dans la relation entre l'insomnie et l'anxiété. Finalement, l'intégration de ces résultats dans des recherches subséquentes peut permettre d'enrichir les modèles étiologiques de l'anxiété et de l'insomnie et être favorable à une approche transdiagnostique pour le traitement de ces troubles. / Insomnia has a high rate of comorbidity with anxiety disorders (19.3%). Most of the research and etiologic models address these disorders independently and do not discuss the developmental process of the comorbidity. To improve the existing etiologic models, this qualitative study explores patients' perception of the development and the course of these comorbid disorders. Thirteen individual interviews were conducted with patients (6 women, 7 men; mean age 45 years old) after their psychological assessment in a sleep clinic. The participants were diagnosed with the insomnia disorder and with anxiety, which caused significant clinical distress or functional impairment. Kleinman's explanatory models perspective and constructivist paradigm guides the collect and analysis of data. Qualitative data were digitally recorded and transcribed verbatim. Subsequently, interviews were analyzed using the thematic analysis. First, four salient variables about etiology emerged from this analysis : attachment, self-image, overcompensation mechanisms, and coping strategies. Secondly, the results highlighted the complexity of the relationship between insomnia and anxiety disorders, which participants describe as a vicious circle. Thirdly, the results showed that the influence these comorbid disorders have on each other varies among the same participant. Finally, integrating these results in further research could improve clinical etiology models and favor a transdiagnostic approach to treat insomnia and anxiety disorders.
|
13 |
Nature-Culture et développement de l'anxiété chez l'enfantDaneault, Véronique January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
|
14 |
Modifications végétatives, somatiques et de l'état d'anxiété en réponse à un stress modéré : influence de caractéristiques individuelles ou situationnelles / Autonomic and muscular modifications and state anxiety in response to moderate stress : influence of individual or situational characteristicsWillmann, Magali 29 November 2012 (has links)
L'exposition à une situation de stress entraine des réactions cognitives, affectives, physiologiques et comportementales. Ce travail de thèse s'est attaché à examiner des réponses affectives et physiologiques induites par une situation de stress modéré, plus particulièrement l'état d'anxiété et la tension musculaire, et a également considéré les caractéristiques de la situation et le trait d'anxiété des individus. Une première étude a montré chez des individus de traits d'anxiété différents une réactivité physiologique similaire au cours de la situation stressante, bien que les individus de trait d'anxiété "haut" aient rapporté un état d'anxiété plus élevé que les individus de trait d'anxiété "bas". En revanche, après la situation stressante, les individus de trait d'anxiété "haut" ont montré un délai dans la récupération de certains paramètres végétatifs et musculaires. Ces résultats ont suggéré que des différences dans les réponses physiologiques entre des individus de traits d'anxiété différents pourraient émerger au cours de la période de récupération. Ainsi, les réponses, qu'elles soient affectives ou physiologiques, pourraient dépendre du niveau de trait d'anxiété des individus. Les deux autres études ont montré chez des individus de trait d'anxiété homogène soumis à la situation stressante des patrons d'activation musculaire différents selon les muscles. Ces résultats ont suggéré un lien entre les différentes réponses musculaires et le rôle fonctionnel des muscles. Par ailleurs, les résultats ont montré une diminution de l'état d'anxiété et de ces réponses musculaires au cours d'une deuxième exposition à la situation stressante, excepté pour le muscle trapèze qui semble avoir une réactivité particulière liée à sa fonction. Toutefois, l'adaptation des réponses des différents muscles et de l'état d'anxiété suggère que les réponses affectives et musculaires pourraient être influencées par les caractéristiques de la situation (nouveauté et répétition). Finalement, l'ensemble de ces résultats suggère qu'il est important de considérer les caractéristiques de l'environnement et la personnalité des individus dans l'étude des réponses affectives et physiologiques en situation de stress / Exposure to stressful situations is typically associated with cognitive, affective, physiological and behavioral responses. The aim of this work was to examine the affective and physiological responses to moderate stress, particularly state anxiety and muscle tension and also to consider the characteristics of the situation and the trait anxiety of the subjects.Our results showed that high anxious subjects have a higher level of state-anxiety than low anxious subjects during the stressful task, but no difference in physiological reactivity has been found between both groups. However, after exposure to the stressful situation, high anxious subjects have delayed physiological recovery. This suggests that physiological differences might emerge during the recovery period according to trait anxiety level. Thus, affective and physiological responses could depend on trait anxiety level. Furthermore, our results showed in individuals with homogeneous trait anxiety level that muscle tension induced by the stressful situation could differ depending on the muscles. This result suggests a relationship between the different muscular responses and the functional role of the muscles. Moreover, the results showed that state anxiety and these muscular responses decrease during a second exposure to the same stressful situation, except for the trapezius muscle which seems to have a particular reactivity to the stressor. However, adaptation of these muscular modifications and of state anxiety suggests that affective and muscular responses could be influenced by the characteristics of the situation (novelty and repetition).In conclusion, these findings highlight the importance of considering the environmental characteristics and the personality trait of individuals in research on stress responses
|
15 |
Nature-Culture et développement de l'anxiété chez l'enfantDaneault, Véronique January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
|
16 |
Côtoyer des élèves anxieux dans sa classe: étude exploratoire sur la relation entre l’anxiété d’état d’un élève et l’anxiété de trait des collègues de classeCharbonneau, Sandrine 12 1900 (has links)
Plusieurs jeunes ressentent de l’anxiété à l’école et cela a un effet négatif sur leur bien-être. À l’adolescence, les jeunes tendent à adopter les mêmes comportements que ceux de leurs pairs. Sachant qu’en moyenne les élèves passent 923 heures par année entourés de leurs collègues de classe, la présente étude 1) a évalué si une association existe entre le niveau d’anxiété d’état d’un élève et le niveau d’anxiété de trait des collègues de classe et 2) a examiné si cette association était différente pour les garçons et les filles ainsi que pour les élèves de niveau primaire (10-12 ans) et secondaire (15-17 ans). Pendant deux années scolaires consécutives, 1044 élèves canadiens (59% filles) de six écoles primaires et de sept écoles secondaires ont rempli un questionnaire mesurant l’anxiété d’état et l’anxiété de trait. Des analyses multiniveaux ont montré que l’anxiété d’état des filles était liée uniquement à l’anxiété de trait des autres filles de la classe (b= 0.40, p < .001). Cet effet était similaire pour les filles de l’école primaire et de l’école secondaire (b = 0.07, p = .27). En revanche, aucun effet n’a été obtenu chez les garçons, autant pour les pairs de même sexe (b = 0.11, p = .25) que ceux de sexe opposé (b = -0.01, p = 1.00). Ces résultats suggèrent que les filles et les garçons réagissent différemment à l’anxiété de leurs pairs. Des études futures devraient confirmer ces résultats et étudier les mécanismes sous-jacents à cette différence de sexe. / Many teens report experiencing anxiety in school, which can reduce their well-being. During adolescence, teens tend to adopt the same behaviors as their peers. Considering that adolescents spend on average 923 hours every year surrounded by their classmates, the current exploratory study (1) assessed if an association exists between a student’s state anxiety score and classmates’ average trait anxiety scores and (2) examined whether this association differed for boys and girls, as well as for elementary school and high school students. During two consecutive school years, 1044 Canadian students (59% girls) from six elementary schools (aged 10-12) and seven high schools (aged 15-17) completed a questionnaire assessing state and trait anxiety. Multilevel analyses revealed that a girl’s level of state anxiety was associated only with the trait anxiety of the girls in the same classroom (b = 0.40, p < .001). This effect was similar for elementary and high school girls (b = 0.07, p = .27). Interestingly, no association was found for boys, same-sex peers (b = 0.11, p = .25), or opposite-sex peers (b = -0.01, p = 1.00). Our results suggest that girls and boys react differently to the anxiety of their peers. Future studies should confirm these results and explore the mechanisms involved in this sex-specific difference.
|
17 |
Caractéristiques personnelles, familiales, sociales et scolaires des préadolescentes qui ont des troubles intériorisésDesmarais, Marilyn January 2009 (has links)
Étude sur les caractéristiques associées aux troubles intériorisés (anxiété et dépression) chez une population de jeunes adolescentes. - Le premier objectif de celle-ci est de comparer les caractéristiques personnelles, familiales, sociales et scolaires des préadolescentes qui ont des troubles intériorisés (N=39) à celles qui n'en présentent pas (N=211). Plusieurs caractéristiques sont en lien avec ces troubles : santé et estime de soi plus négative, plus de comportements extériorisés, plus de stress positifs, un revenu familial moindre, plus évènements stressants vécus par la famille et davantage de conflits conjugaux. De plus, une relation parent-enfant moins satisfaisante ainsi qu'un déficit au niveau des habiletés sociales font partie des caractéristiques associées. Le deuxième objectif est de déterminer, parmi l'ensemble des variables retrouvées dans le premier objectif, celles qui sont les plus en lien avec les troubles intériorisés. Ce sont la perception de la santé ainsi que les problèmes sociaux qui sont les plus associés aux troubles intériorisés.
|
18 |
Le trouble d'anxiété sociale à l'adolescence : traitement par exposition de la peur de parler en public par la réalité virtuelleDoré, Francine January 2008 (has links)
Le trouble d'anxiété sociale se manifeste surtout à partir de l'adolescence alors que les relations sociales sont cruciales. Le premier article vise à présenter le cadre théorique de l'anxiété sociale à partir des données empiriques actuelles. Le trouble d'anxiété sociale altère non seulement le fonctionnement social, mais les conséquences à long terme sont persistantes. Les facteurs de risque intrinsèques et extrinsèques au développement du trouble sont identifiés, ils sont discutés en fonction du modèle de Barlow sur le développement des troubles anxieux. Une faible proportion des adolescents reçoit le diagnostic et le nombre de ceux qui se présentent à un traitement est encore plus restreint. Les traitements disponibles sont issus de l'approche cognitive comportementale et leur efficacité à réduire l'anxiété sociale demeure mitigée pour un grand nombre d'entre eux. Le second article propose une étude de cas auprès de cinq adolescents avec un trouble d'anxiété sociale. Ils sont soumis à un traitement par exposition à un auditoire virtuel pour traiter leur peur de parler en public, une composante de l'anxiété sociale. L'objectif est de connaitre le potentiel thérapeutique de la réalité virtuelle en termes d'efficacité à réduire l'anxiété sociale, sa crédibilité et sa pertinence auprès d'adolescents en milieu clinique. La possibilité de généralisation des effets à d'autres contextes sociaux est également étudiée. Outre l'anxiété sociale, le sentiment de présence, la dépression et la motivation sont évalués. Les résultats indiquent que quatre des cinq participants ont réduit ou éliminé leur peur de parler en public. D'autre part, une amélioration des symptômes est observée dans leurs relations sociales ce qui supports une certaine généralisation des effets. La pertinence de la réalité virtuelle pour le participant et le thérapeute est discutée. Les limites de l'étude et des considérations futures sont présentées.
|
19 |
Anxiété d'abandon, intolérance à l'incertitude, satisfaction conjugale et intimité chez les couples de la population généraleDemers, Cynthia January 2012 (has links)
Considérant la fragilité des unions d'aujourd'hui qui contribue à créer un contexte peu rassurant pour les conjoints qui s'engagent dans une relation de couple, il semble pertinent d'examiner si une sensibilité liée à l'insécurité est associée à des insatisfactions conjugales. Des chercheurs ont montré des liens significatifs entre des facteurs liés à l'anxiété ainsi que la satisfaction et l'intimité conjugales. Toutefois, des résultats divergents ressortent de ces études, qui ont pour la plupart été réalisées auprès d'étudiants ou d'un seul partenaire du couple. Cette thèse vise à poursuivre l'étude des variables explicatives de la satisfaction et de l'intimité conjugales en ciblant deux vulnérabilités individuelles de nature anxieuse, soit l'anxiété d'abandon et l'intolérance à l'incertitude (II). Cent soixante couples hétérosexuels de la population générale ont été recrutés sur une base volontaire afin de remplir des questionnaires sur les variables étudiées. Des analyses statistiques basées sur l' Actor-Partner Interdependance Model (APIM; Kashy & Kenny, 2000; Kenny, Kashy, & Cook, 2006) ont été réalisées sur les données amassées. Les hypothèses suggérant que l'anxiété d'abandon et l'II d'une personne soient associées négativement à son propre niveau de satisfaction et d'intimité conjugales (effet acteur) ainsi qu'à ceux de son partenaire (effet partenaire) ont été partiellement confirmées. Les résultats révèlent que l'anxiété d'abandon de l'homme est associée négativement à sa satisfaction conjugale, son intimité émotionnelle, sociale, récréative et sexuelle ainsi qu'à la satisfaction conjugale et l'intimité émotionnelle perçue par sa partenaire. L'anxiété d'abandon de la femme est pour sa part liée négativement à son propre niveau d'intimité sociale ainsi qu'à la satisfaction conjugale et l'intimité émotionnelle perçue par son conjoint. Deux différences de sexe significatives indiquent que la façon dont l'anxiété d'abandon d'une personne est associée à sa satisfaction conjugale ainsi qu'au niveau d'intimité sexuelle qu'elle perçoit diffère significativement selon qu'elle soit un homme ou une femme. En ce qui concerne l'II, celle de la femme est associée négativement à son intimité émotionnelle et récréative en plus de l'être à la satisfaction conjugale, l'intimité émotionnelle ainsi que l'intimité récréative de son conjoint. Il est possible que la jalousie, les inquiétudes ainsi que les demandes excessives pour se rassurer puissent en partie expliquer l'expérience conjugale moins enrichissante des partenaires vivant de l'anxiété d'abandon. Il semble également probable que le désir des individus intolérants à l'incertitude d'accéder à des certitudes soit associé à une plus grande difficulté à profiter du moment présent et donc à une expérience d'intimité conjugale moins riche pour les deux partenaires. Cette étude permet d'identifier de nouveaux liens entre l'anxiété d'abandon et différents types d'intimité chez des couples de la population générale. Elle se distingue aussi particulièrement par l'étude de l'II en contexte conjugal qui demeure à ce jour très peu exploitée. Les résultats soulèvent la pertinence de réaliser d'autres études impliquant l'anxiété d'abandon et l'II dans le contexte des relations de couple, dont auprès d'une population clinique, afin d'approfondir les connaissances ainsi que de potentiellement identifier de nouvelles pistes de thérapie conjugale.
|
20 |
Fonctionnement conjugal et trouble d'anxiété généraliséeDalphond, Ariane January 2015 (has links)
Le Trouble d’anxiété généralisée (TAG) constitue l’un des troubles psychiatriques les plus associés à la détresse conjugale. Il serait également lié à l’attachement amoureux et à diverses facettes du fonctionnement conjugal, dont le soutien. Les résultats obtenus à ce jour demeurent toutefois équivoques; certains liens sont observés chez un seul des partenaires, ce qui ne tient pas compte des effets dyadiques. Les différences de sexe n’ont également pas toujours été considérées dans les études recensées, bien que la pertinence de les étudier ait été soulignée. Cette thèse vise à poursuivre l’examen des liens entre, d’une part, les symptômes du TAG et, d’autre part, la satisfaction conjugale, l’attachement amoureux et le soutien conjugal auprès de couples issus de la population générale (étude 1). Elle vise également à comparer des individus en couple présentant un diagnostic clinique primaire de TAG et des individus en couple sans diagnostic au plan de l’attachement amoureux et de la satisfaction conjugale (étude 2). La thèse comporte deux articles présentant chacune des études menées. Les analyses dyadiques de type acteur-partenaire réalisées dans l'étude 1 révèlent que l'anxiété d'abandon est liée à la tendance à s'inquiéter et aux symptômes somatiques du TAG chez les hommes et les femmes. Elles indiquent aussi que plus les femmes présentent de symptômes somatiques du TAG, moins elles rapportent de soutien conjugal (émis et reçu) et plus elles rapportent une satisfaction conjugale faible (effets acteurs). Des effets partenaires sont également observés. Plus les femmes présentent de symptômes somatiques du TAG, moins leur conjoint présente de soutien émis et reçu et plus les femmes rapportent de symptômes somatiques et d’inquiétudes, moins leur conjoint présente une satisfaction conjugale élevée. Dans l'étude 2, les analyses de variance révèlent que les individus, hommes ou femmes, souffrant du TAG sont moins satisfaits dans leur relation de couple et présentent davantage d’évitement de l’intimité et d’anxiété d’abandon que les individus sans trouble anxieux ou trouble associé. Cette thèse appuie les liens bidirectionnels entre les symptômes du TAG et l'insatisfaction conjugale chez les couples de la population générale et a permis de faire ressortir certains liens dyadiques quant à l'attachement et la perception des échanges de soutien entre les partenaires. Elle appuie également la présence de liens entre le fonctionnement conjugal et le TAG retrouvé chez une population clinique. Enfin, cette thèse souligne l'importance de considérer certains éléments du fonctionnement conjugal dans un contexte de thérapie ciblant le TAG. Notamment, les insécurités d'attachement et la qualité du soutien gagneraient à être prises en compte dans l'évaluation et le traitement des symptômes du TAG. De plus, l'implication du conjoint pourrait s'avérer pertinente pour traiter ce trouble.
|
Page generated in 0.0331 seconds