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Se plaindre et dénoncer : l'État stalinien et la paysannerie kolkhozienne d'après le fonds Andreev, 1946-1953

Samson-Paquet, Roxane 09 1900 (has links) (PDF)
Entre mai 1946 et mars 1953, le secrétariat du vice-président Andreï A. Andreev au Conseil des Ministres de l'URSS reçut nombre de plaintes et dénonciations de la paysannerie soviétique. Dans le contexte de la reconstruction de l'agriculture, les kolkhoziens et kolkhoziennes (membres des fermes collectives) choisirent en effet de s'adresser aux organes centraux du pouvoir d'État. Accessibles aux chercheurs depuis l'ouverture partielle des archives soviétiques en 1991, les pétitions de la population soviétique intéressent de plus en plus les historiens, qui se sont toutefois concentrés sur les lettres des années trente. Très peu d'études ont étendu le questionnement aux années d'après-guerre. Pourtant, le régime est à ce moment aussi répressif que dans les années trente, tâchant entre autres de restaurer le système kolkhozien. Se pourrait-il de fait que la Deuxième Guerre mondiale ait eu un impact sur la façon de s'adresser au pouvoir, sur les modalités et les stratégies des acteurs - elles-mêmes symptomatiques d'un changement de rapports entre l'État et la population? C'est ce que ce mémoire tente d'étudier, proposant une analyse des lettres encore largement inédites conservées dans les archives d'Andreï A. Andreev au Conseil des Ministres. Utilisant également une vaste sélection de sources primaires et secondaires afin de replacer ces pétitions dans leur contexte de production et enfin comparer, confronter nos résultats, le présent mémoire offre ainsi un regard original, bien que circonscrit et limité, sur les relations entre l'État stalinien et la paysannerie kolkhozienne dans les années d'immédiat après-guerre jusqu'à la mort de Staline, en mars 1953. Après avoir, dans l'introduction, présenté la pratique de la pétition dans le contexte du régime stalinien et défini le sujet en regard des questions qu'il soulève et des approches qu'il reçues dans l'historiographie, le premier chapitre revient sur le contexte pratique : l'après-guerre en URSS et la reconstruction de l'agriculture. Il souligne ainsi le caractère coercitif de la reconstruction, l'état désastreux de l'agriculture et le mandat d'Andreev dans l'après-guerre, chargé entre autres de voir à la restauration du contrôle étatique dans les campagnes. À la lumière de ce contexte, le chapitre deux se penche alors sur les auteurs de lettres et à leur(s) destinataire(s), la façon de s'adresser au pouvoir et les motivations exprimées. Le chapitre trois s'intéresse ensuite au contenu des lettres : les demandes formulées, le propos des auteurs et la façon dont ils l'expliquent et le justifient. Enfin, le dernier chapitre étudie le traitement et la réponse des autorités, l'intérêt manifesté et les résultats des pétitions. De nombreux changements dans la pratique populaire de rédaction au pouvoir sont ainsi mis en lumière dans notre analyse, mais ceux-ci sont cependant, pour conclure, finalement mesurés. En effet, notre analyse illumine de nouvelles normes d'identification et pratiques d'écriture. Néanmoins, l'impact du conflit mondial est nuancé. Si les pétitions de l'après-guerre ne sont pas que continuité de l'avant-guerre et présentent plusieurs innovations, elles insinuent aussi des problèmes persistants dans les campagnes. Enfin, le mémoire suggère que le conflit n'a pas réussi à intégrer la paysannerie soviétique, à rapprocher l'État et les kolkhoziens. Notre analyse éclaire en définitive les difficultés et la résistance rencontrées par l'État dans sa tentative d'augmenter la productivité et la discipline dans les kolkhozes; elle suggère la faillite de la reconstruction de l'agriculture. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : URSS, régime stalinien, paysannerie kolkhozienne, après-guerre, relations État-citoyens, pétition au pouvoir, dénonciation, opinion populaire.
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Les romans de ninja de 1955 à 1965 : l’univers du ninja ou l’emblème d’une population d’après-guerre / Ninja novels from 1955 to 1965 : the ninja world or the emblem of a post-war population

Berthoux, Karine 31 March 2017 (has links)
En France comme au Japon, l’intérêt que les chercheurs portent à la littératurepopulaire comme support pour des recherches autres que littéraires, telle que l’analysehistorique, est très faible. Pourtant, une analyse approfondie des tendances littéraires montreque les lecteurs, selon les époques, ne désirent pas les mêmes intrigues, les mêmespersonnages et n’ont ainsi pas les mêmes besoins. Dans ce contexte, les romans de ninja ouninpô shôsetsu au Japon apparaissent comme un genre particulièrement saisissant.Le shinobi est une figure importante de l’histoire japonaise qui fut longtemps dénigréeface aux valeureux samouraïs. Peu de récits l’employèrent pour distraire le peuple. Pourtant,éclata après l’Occupation un véritable boom du ninja, personnage dérivée du shinobi. Cetteétude analyse le sens de cette diffusion massive à l’heure de la modernité d'après-guerre et del'instauration de la démocratie, alors que le peuple japonais renouait avec la pleine possessionde son territoire.Véritable héros, le ninja représente en réalité une partie du peuple d’après-guerre etl'univers de ces romans semble décrire le Japon de l’époque. Les auteurs s’adressent à unlecteur implicite au passé commun, avec sa propre expérience et vision de la guerre, desévolutions économiques et politiques de la société. Véritable allégorie du peuple d’aprèsguerre,le ninja des années 1950 et 1960 symbolise divers acteurs de la société (salariés,précaires, personnes âgées, femmes). Figure romanesque de l’ombre, il incarne un personnagede contre-culture aux valeurs nouvelles, et relève autant d’un état d’esprit qu’il le construit. / In France as in Japan, the interest that researchers take in popular literature as asupport for other researches other than literary, such as historical analysis, remains weak.Still, a deep analysis of the various literary genre shows that readers don’t look for the sameintrigues, the same characters and therefore don’t have the same needs over time. In thiscontext, ninja fiction or ninpô shôsetsu in Japan appears to be a good example of this.The shinobi is an important Japanese historical figure who was for a long timedenigrated compared to the brave samurais. Very few stories used it to distract people. Still,after the Occupation occurred a strong and sudden ninja boom, a character derived from theshinobi.This work analyses the meaning of this massive diffusion which emerge at the time ofafter-war modernity and of the establishment of democracy, just as Japanese peoplereconnected with their full property of their territory.As true heroes, the ninja represents in reality a part of the after-war population andthose novels’ universe seems to describe the Japan of this time. Authors indirectly address animplicit readership with a shared past, with their own vision and experience of the war,economic and political evolutions of society. Real allegory of the Japanese after-warpopulation, the 1950’s-60’s ninja symbolizes different social roles (salary-man, precariouspeople, elders, women). As a shadowy Romanesque character, he embodies the counterculturepersona with new values and belongs as much as he also established a certain way ofmind.
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Une toute petite fenêtre d'opportunités : une détente en deux temps suite aux accords de Locarno (1924-1929)

Dufour, Marc-André January 2010 (has links) (PDF)
L'étude suivante constitue une analyse historique des possibilités réelles d'une détente dans les relations franco-allemandes à partir du règlement de la question des réparations en 1924 jusqu'au décès de Gustav Stresemann et au krach boursier de 1929. L'examen porte une attention particulière à l'évolution des relations entre la France et l'Allemagne par le biais de l'étroite collaboration qui s'établit graduellement entre leurs ministres des Affaires étrangères Aristide Briand et Gustav Stresemann. Nous avons traité notre sujet à la lumière de l'historiographie des années 1920 et des sources que nous avons recueillies lors de notre parcours archivistique dans les institutions gouvernementales et militaires en France et en Allemagne. Afin d'appréhender la nature des possibilités offertes dans les relations franco-allemandes, nous avons comparé l'évolution respective de leurs politiques extérieures. Nous avons constaté qu'à partir de 1924, des changements dans la conjoncture internationale font en sorte que la coopération entre les deux pays apparaît désormais nécessaire pour régler les problèmes de l'après-guerre, ce qui pave la voie à l'initiative allemande de sécurité de février 1925. À partir de ce moment, un dialogue franco-allemand va s'établir progressivement, grâce à la collaboration entre les ministres des Affaires étrangères, qui va mener à des succès comme les accords de Locarno et l'entrée de l'Allemagne à la Société des Nations. Toutefois, suite à l'échec d'un règlement global des différends franco-allemands en septembre 1926, la relation de confiance entre les deux ministres va être sérieusement malmenée, empêchant tout nouvel accord aussi important que Locarno jusqu'au décès de Stresemann en 1929. L'analyse comparative de l'évolution des relations franco-allemandes nous a permis d'apporter une nuance significative au courant d'interprétation le plus important sur l'histoire des années 1920. En effet, nous sommes d'accord sur le fait qu'une détente franco-allemande était bien possible entre 1924 et 1929, mais il s'agit d'un processus en deux temps, avec une césure claire à l'automne 1926, suite à l'échec du règlement de Thoiry. Les possibilités offertes aux ministres changent considérablement suite à cette tentative ratée de solution d'ensemble, sans toutefois qu'elles disparaissent complètement. Nous croyons que l'importance de cet événement est sous-estimée par les historiens, et notre étude tend à démontrer qu'il s'agit en fait d'un point tournant dans les relations franco-allemandes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Détente franco-allemande, Aristide Briand, Gustav Stresemann, Locarno, Thoiry.
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Des revues populaires aux revues spécialisées de cinéma en France (1945-1952) / Popular magazines to specialized journals film in France (1945-1952)

Bittar, Xavier 03 May 2012 (has links)
Encore peu étudiée, l’histoire des revues cinématographique françaises pendant la période de la Libération et de l’après-guerre (1945-1952) voit se dessiner une ligne de partage entre les revues spécialisées et les grandes revues populaires comme Cinémonde, Ciné-Miroir ou Mon Film qui reprennent des rubriques anciennes comme celle du « film raconté ». L’Ecran Français, en intégrant des éléments propres aux revues populaires (Courrier des lecteurs, publicité et fascination pour la star) et aux revues spécialisées (positionnement politique et discours averti sur le cinéma), propose un temps la synthèse inédite de ces deux courants. C’est autour de la visée didactique et morale que s’établit apparemment la distinction qui deviendra de plus en plus nette au fil des années. La volonté commune des revues spécialisées est en effet de faire partager un enseignement du cinéma en s’inscrivant dans la continuité des mouvements d’éducation populaire. Certaines revues sont issues de ciné-clubs laïcs (Ciné-Club et Informations-Ufocel) ou catholiques (Télé-Ciné). D’autres, telle la prestigieuse Revue du cinéma fondée par Jean George Auriol, et La Gazette du cinéma dirigée par Maurice Schérer, défendent avec force le cinéma américain : elles ont ainsi constitué un « terrain expérimental » pour les tout nouveaux Cahiers du cinéma. Proche dans l’esprit de la revue Raccords, Positif semble recueillir et transmettre l’héritage de deux revues assez confidentielles : Saint Cinéma des Prés, qui défendait autant le cinéma expérimental que le cinéma américain classique, et L’Age du cinéma, qui revendiquait une approche surréaliste tout en refusant les films relevant d’un avant-gardisme trop signifié. La grande cinéphilie des années cinquante et soixante s’avère indissociable de la cinéphilie méconnue de l’immédiat après-guerre. / Rarely touched as subject, the history of French cinematographic journals during the aftermath of the Second World War (1945-1952) was divided into two streams: those of specialized journals and those of generalized ones such as Cinémonde, Ciné-Miroir ou Mon Film. They transformed the columns of ancient journals into “film-telling”[Film raconté]. L’Ecran Français, however, was the only journal able to synthesize elements both from generalizing journals (i.e. readers’ letter, advertisement, and cult for stars) and from specializing journals (i.e. political position and comments regarding the cinema). Since then, the two streams of journals were more and more distinguished by their didactic and moral differences. The common point for specialized journals was their expectation for promoting cinematographic education alongside the popular educating movement. Some journals were issued from secular cine-clubs (Ciné-Club and Informations-Ufocel) while others were from catholic ones (Télé-Ciné). There were otherwise journals, which were meant to actively defend American cinema, such as the reputed Revue du cinéma founded by Jean George Auriol, as well as La Gazette du cinéma by Maurice Schérer. These journals also contributed to “experimental aspects” for the newly-born journal Cahiers du cinéma. Positif was a journal similar to that of Raccords in terms of spirit; it seemed to unite and transmit the legacy of two confidential journals: Saint Cinéma des Prés, which defended as well experimental cinema as American cinema, and L’Age du cinéma, which claimed a surrealist approach while denying those films that over-emphasized avant-gardism. In the long run, the great Cinephilia in the fifties and sixties were proved to be closely connected to the unfamiliar Cinephilia right after the Second World War.
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De l’homme du commun à l’art brut : « mise au pire » du primitivisme dans l’œuvre de Jean Dubuffet : Jean Dubuffet et le paradigme primitiviste dans l'immédiat après-guerre (1944-1951) / De l'homme du commun à l'art brut : primitivism at its worst in Jean Dubuffet's work Jean Dubuffet facing Primitivism in the immediate post-war period (1944-1951)

Brun, Baptiste 25 June 2013 (has links)
L’œuvre de Jean Dubuffet dans l'immédiat après-guerre est le moment paradoxal d'un refus radical du peintre de toute critique primitiviste à l'endroit de son œuvre. Or d'un point de vue formel, il pousse à l'excès des moyens jugés alors comme caractéristiques de l'art primitif et d'un point de vue conceptuel, il se réclame d'une forme d'animisme qui trahit une conception agissante de la matière. Enfin, il emprunte largement aux procédures propres à la science ethnographique alors en plein développement dans le cadre des prospections relevant de ce qu'il nomme, à l'été 1945, l'Art Brut. Afin de dépasser ce paradoxe, en considérant tour à tour sa pratique picturale, les écrits qui relaient sa pensée et son travail autour de l'Art Brut, nous montrons comment Dubuffet, en procédant à un déplacement systématique d'un regard a priori primitiviste, engage à une critique systématique de ce dernier.L'Art Brut, envisagé comme un opérateur critique dérivant de l'informe bataillien, se constitue alors comme le levier d'une remise en cause des manières consensuelles de penser l'art. Il lui permet de dépasser l'esthétique pour ouvrir le champ d'une interrogation proprement anthropologique de ce qu'il nomme l'opération artistique. / Immediately following the conclusion of the Second World War, Jean Dubuffet categorically refused the qualification of his work as part of Primitivism. But Paradoxically, the means by which this painter expressed himself were none other than those identified in so-called primitive art, and he often claimed himself as an animist what in a way betrayed an active conception of matter. Furthermore, Dubuffet drew from ethnographic research processes to finetune his method which would be baptized as Art Brut in the summer of 1945. In order to move beyond this paradox, and by using Dubuffet's paintings, writings and other work, this paper will demonstrate how Art Brut shifted the original perception of primitive art, and in thus doing so, became its unconditional critic. Art Brut, which was considered to be a means of critique as a derivative of George Bataille's « informe », emerged as a concept leading to think art differently. Esthetics could finally be pushed aside to make way for an anthropological interrogation of what the painter named the « artistic operation ».
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« En vacances...en voiture...en Pontiac!» : les représentations de genre à travers les loisirs dans la Revue moderne et Châtelaine, 1945-1969

Bergeron, Caroline 06 1900 (has links)
No description available.
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« La terre seule reste en place » : performances et représentation dans les communautés de personnes déplacées entre 1945 et 1952 / « The Earth remains forever » : performances in Displaced Persons Communities in Germany between 1945 and 1952

Cau, Nathalie 11 May 2018 (has links)
De 1945 à 1956, les « personnes déplacées » (réfugiés volontaires ou exilés par les déportations, les persécutions et le projet d’extermination) ont vécu sous la garde des autorités internationales dans les centres initialement ouverts par l’UNRRA (United Nations Relief and Rehabilitation Administration). En attente d’un retour toujours plus hypothétique ou d’un visa d’émigration, la majorité de ces milliers de DPs, ainsi que les a baptisés la pudeur de l’administration internationale, se trouvait sur le sol allemand. Parmi eux se trouve une petite proportion de rescapés de la destruction des Juifs d’Europe bientôt rejointe par les « infiltrés », fuyant l’antisémitisme persistant à l’Est ou revenus d’exil. Privés de l’espoir d’un retour à la vie antérieure à la destruction et espérant une émigration prochaine qui se fait attendre, les DPs juifs vivent en Allemagne un temps suspendu tandis que se modifient les équilibres internationaux jusqu’à la guerre froide. Dans cet intervalle, voué à l’attente et à l’inactivité forcée, dans la promiscuité et la misère de la vie du camp DP, des hommes, des femmes et des enfants ont fondé une société singulière. La présente recherche s’intéresse à la représentation de cette communauté par elle-même. Autobaptisée She’erit Hapletah, ceux qui restent survivant, elle naît et se dévoile au travers de performances variées. Dernière expression d’une culture yiddish foisonnante en Europe, elle se concentre sur les zones britannique et américaine d’occupation de l’Allemagne. Cette étude s’attache aux performances DP entre 1945 et 1952, date du transfert de la responsabilité des réfugiés de l’autorité internationale vers la RFA. / Two weeks after the VE-Day, a group of survivors performed a show in the displaced persons camp of Belsen singing and playing the life they endured in the sadly famous concentration camp nearby and the life before it all happened just as the future they wanted up to now. This theatre was the first of dozens of Jewish theatre groups to perform shows all over Germany in DP camps where refugees from the non-enemy nations and victims of the Holocaust were waiting in the hope of a next emigration to Palestine or the United States. They lived in camps opened by the United Nations Relief and Rehabilitation Administration (UNRRA), behind gates or even barbed-wires of the “assembly centers”, controlled by military forces. Opened in 1945, the last assembly center closed down no less than eleven years later. While waiting on the “cursed soil” of Germany, the Jewish DPs, unable orunwilling to work for or even in Germany, dedicated their time to perform and represent themselves, not only on the theatre, but also in sport events, bals, ritual plays and every imaginable kind of performance. This research focuses on the Jewish DPs temporary settled in West Germany and the way they built up a new life by performing the past and the next future in Eretz Israel. This work interrogates the possible significances of the performances in Yiddish just after the Holocaust and the way survivors dealt with their past in the present of the new camp. After 1948, the rate of the DPs in Germany progressively decreased, the cultural, artistic and politic experiences disappeared at the same time, therefore, this work ends up in 1952 and focuses mainly on the years 1945-1949.
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Les Polonais en France dans l’immédiat après-guerre (1944–1949) / Poles in France in the immediate post-war period (1944–1949)

Sękowski, Paweł 06 July 2015 (has links)
La population qui constitue l’objet d’intérêt de la thèse est la communauté polonaise, fixée sur le territoire français depuis l’entre-deux-guerres, dans leur forte majorité ayant statut des « travailleurs étrangers ». L’objectif de la thèse est l’analyse de la situation et de l’histoire de la communauté polonaise en France dans les dimensions sociale, politique, culturelle et dans les aspects précis choisis. L’autre objectif est la présentation de la population polonaise comme étant exemplaire de la situation des immigrés en France dans l’immédiat après-guerre. Les deux premiers chapitres apportent l’analyse des notions employées, la présentation du contexte démographique, économique et politique de la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de la genèse de la communauté immigré polonaise en France. Les deux chapitres suivants constituent les études précises de cette communauté dans l’immédiat après-guerre, par l’analyse de la situation, du statut et des changements au sein de l’immigration polonaise, ensuite des conflits politiques intérieures au sein de cette communauté – tout cela dans le contexte du rapatriement, organisé à l’époque par les autorités polonaises de Varsovie. Le dernier chapitre constitue l’étude de l’évolution des phénomènes de l’enseignement polonais, de l’aumônerie polonaise et de la fameuse vie associative des Polonais en France. En bref, la thèse présente divers aspects du processus de l’intégration progressive de la communauté immigrée polonaise à la société d’accueil, accélérée par les années d’hostilités et le contexte particulier de l’immédiat après-guerre. / The object oh the following thesis is the Polish community living in France from the interwar period, in the majority consisting of laborers who owned the status of travailleur étranger – “foreign worker”. The aim of this dissertation is the analysis of the situation and the history of the Polish community in France in the following dimensions: social, political and cultural and in chosen detailed aspects. What is more, the aim of the thesis is a presentation of Polish community as an example of situation of immigrants in France in the years following Second World War. The first two chapters present the analysis of notions frequently used and demographic, economical and political context in France of that time, at last the presentation of the genesis of the Polish community in France. Next two chapters constitute detailed study of this community in the chosen period, through the analysis of its situation, legal status and social changes, as well as internal political conflicts. This is described, taking into consideration, repatriation of the Poles from France, organized by the Polish government in Warsaw. The last chapter constitutes the study of evolution of the Polish education phenomenon, Polish priesthood and well-known activity of Polish associations. To sum up, in the thesis are presented the diverse aspects of the progressive process of the integration of the Polish immigrants in France which was accelerated by the War and the specific context of the first years after the Liberation.
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Femmes et politiques d’immigration au Canada (1945-1967) : au-delà des assignations de genre ? / Women and Canadian immigration policy (1945-1967) : beyond assigned gender roles?

Trimble, Sheena 07 October 2015 (has links)
Entre 1945 et 1967, le Canada accueille une des plus importantes vagues d’immigration de son histoire : presque trois millions d'immigrants. À la même époque,la vie des femmes est souvent représentée comme immuable, jusqu'à leur éveil soudain à la fin des années1960. Il est pourtant difficile de croire qu'elles n'accordent aucune attention à l’arrivée de milliers d'immigrants chaque année. Leur vécu entre 1945 et 1967 est beaucoup plus complexe et nuancé que les représentations de leur apolitisme et de leurs préoccupations maternelles ne le laissent supposer.Cette thèse étudie le rôle de femmes – immigrantes,politiques, salariées, femmes au foyer, membres d'associations et de groupes minoritaires – dans l'évolution des politiques d'immigration entre 1945 et1967. Ces politiques offrent la possibilité de vérifier si,lorsqu'il s'agit d'un domaine considéré comme moins directement lié aux intérêts proprement dits des femmes, celles-ci s'y intéressent, trouvent des espaces pour en débattre, essaient de transmettre leurs avis aux décisionnaires et sont écoutées. Un engagement lié aux politiques d'immigration suggère un effort de la part des femmes pour sortir de la sphère privée, sphère assignée comme leur place principale et appropriée.Analyser le niveau d'implication des femmes dans les politiques d'immigration interroge les représentations et les assignations des femmes de l'époque ainsi que les tendances culturelles, les relations sociales et les jeux de pouvoir qui les produisent. Il permet d'autre part d’exposer les barrières érigées contre l'implication des femmes dans l'espace public politique et les discours qui les dirigent vers le foyer. / Between 1945 and 1967, Canada received one of the largest waves of immigrants in its history: nearly three million people. In contrast to this intense activity, the lives of women during that same period are often represented as being immutable – until their awakening in the late 1960s. It is difficult to imagine, however, that they paid little attention to the arrival of thousands of immigrants each year. In reality, the lived experience of women between 1945 and 1967 is much more complexand nuanced than the representations of their apoliticism and maternal essentialism suggest. This thesis studies the role of women - immigrants,politicians, professionals, housewives, members o fassociations and minority groups - in shaping immigration policy between 1945 and 1967. Examining a domain considered as being somewhat outside of' women's interests' offers the possibility of determining the true range of their interests, the spaces available to women for discussing and debating different issues and their means of conveying their views to decisionmakers.An engagement with immigration policy wouldsuggest an effort on their part to go beyond what isconsidered to be women's appropriate sphere.Analyzing the level of their involvement in immigration policy provides a method for interrogating the representations and socially assigned roles of women of the period as well as the social relations, power hierarchies and cultural tendencies that produce them.This analysis also promises to expose the barriers to women's involvement in the political public sphere and to deconstruct the discourses that circumscribe their actions.
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Représentations et réception des films sur la Seconde Guerre mondiale en France à la Libération (1944-1950) : la concurence des victimes / Cinematographic depictions of WWII victims and public response in the aftermath of the French Liberation (1944-1950) : victim’s competition

Cassam-Chenaï, Arnaud 05 July 2019 (has links)
Dès les premiers jours de la Libération, de nombreux films sur la Seconde Guerre mondiale vont être projetés dans les salles de cinéma françaises. Entre la fin de l’année 1944 et 1950, ce sont 302 films qui prennent le conflit comme sujet. Pourtant, ces films qui sortent en France ne sont pas issus des mêmes pays, ne datent pas tout à fait de la même période, et n’abordent pas la guerre de la même façon. Surtout, ces films ne vont pas traiter des mêmes victimes de la guerre. Il y a des différences importantes entre une chronique française de l’Occupation, un film de guerre américain, la vision du retour des prisonniers italiens, une histoire de résistants soviétiques ou le récit de vie de citoyens britanniques. Le public français et la presse de l’époque qui commente ces sorties ne reçoivent pas ces différentes visions de la Seconde Guerre mondiale de la même façon. Étudier ces films et l’accueil qui leur a été réservé au lendemain du conflit permet de mieux comprendre la mise en place d’une mythologie de l’évènement en France. Mon étude analyse en trois parties ces représentations des différentes victimes de la guerre, et leur réception dans l’immédiat après-guerre. La première présente les concepts théoriques de l’histoire au cinéma, et l’histoire de la Seconde Guerre mondiale telle qu’elle est visible durant la période, en prenant en compte des statistiques générales élaborées pour cette étude. Les deux parties suivantes proposent des études de cas, sélectionnés pour leur représentativité. On se concentre d’abord sur les différents types de victimes combattantes – les militaires à la guerre, les militaires hors du front, les résistants et enfin les espions et assimilés. Ensuite, on étudie les victimes non-combattantes – les civils occupés, les civils libres, les prisonniers et déportés, les prisonniers de retour, les Juifs et victimes de l’antisémitisme et enfin les enfants. / In the immediate aftermath of the French liberation, theaters across the country began to project movies centered around the recent conflict. Between 1944 and 1950, World War II was the central theme of more than 302 films. However, these films came from different countries; they were not produced at the exact same time; they did not depict the conflict through the same angle; and more importantly, they did not cover the same class of war victims. Wide differences exist between a French chronicle of the Occupation and a U.S. war movie, a depiction of the homecoming of Italian prisoners and the story of soviet resistance or a narration of British citizens’ everyday life during the war. At the time, the response of the French audience and critics to these diverse movie releases varied greatly too. By studying these movies and their reception at the time of their releases, the present study informs our understanding of the emergence of the French mythology surrounding this major conflict. In three chapters, I analyze the cinematographic depictions of various groups of war victims in movies of this era, as well as the audience and critics’ response at the time. In the first chapter, I describe the theoretical underpinnings of the cinema history, as well as the narration of World War II as presented by these movies, using statistics specifically collected for this study. The two following chapters offer a series of representative case studies. I first focus on different groups of victims actively involved in the conflict: militaries on and off the front-lines, members of the resistance, and spies and assimilated individuals. I then study the non-fighting victims: civilians under the occupation, civilians living in the free zone, homecoming prisoners, members of the Jewish community and other victims of antisemitism, and finally, the children.

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