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De l'art persan à la création iranienne contemporaine des entrelacs texte-image-son / From Persian art to the Iranian contemporary creation relations of text-image-soundSadeghi, Asal 24 June 2017 (has links)
De nombreux arts traditionnels et contemporains présentent une inventivité et une vitalité remarquable, cependant pour beaucoup ils ne sont peu ou pas étudiés.L'approche choisie dans ce mémoire tentera d'examiner la création artistique iranienne du point de vue de son ancrage dans la tradition, ainsi que dans les rapports texte-image-son qui caractérisent l'art persan.Ma démarche consiste à trouver des solutions plastiques (en peinture) qui expriment les rapports entre l’intérieur et l’extérieur. Les différents modes de représentation et les effets formels servent à l’extériorisation des sensations. Donc il en résulte différents niveaux d’interprétation : d’abord celui qui consiste à examiner les messages qui nous viennent de la perception, puis celui du langage et de l’expression plastique qui interprète les formes et reconstruit le message. Il existe aussi un décalage entre l’interprétation plastique d’un état mental (en peinture) ; et l’observation et l’enregistrement de la réalité (par le son) qui servent ici de point de départ pour la peinture. / Many traditional and contemporary arts have remarkable inventiveness and vitality, and little or no study.The approach chosen in this project will try to examine the Iranian artistic creation from the point of view of its anchoring in the tradition, as well as in the text-image-sound relationship that characterizes Persian art.My approach is to find plastic solutions (in painting) that express the relationship between the inside and the outside. The different modes of representation and the formal effects serve to externalize sensations. So it results in different levels of interpretation: first of all to examine the messages that come to us from perception, then that of the language and the plastic expression which interprets the forms and reconstructs the message. There is also a gap between the plastic interpretation of a mental state (in painting); and the observation and recording of reality (by sound) which serves here as a starting point for painting.
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Matéria efêmera: pedra,transformação e deslocamento como dispositivos para uma poética visualSampaio, Sarah Hallelujah Vicentini de January 2011 (has links)
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Previous issue date: 2011 / Esta pesquisa propõe uma reflexão sobre o processo de construção poética que opera com as idéias de efêmero, transitório, transformação e perda. O objetivo de construir trabalhos que evidenciasse o desaparecimento e transformação envolve o uso da cerâmica enquanto diálogo com a matéria e tempo, essas características foram, inicialmente, deflagradoras no desenrolar desse estudo. Junto às reflexões de transformação se instala a etapa processual de expandir para outras linguagens, como a realização de intervenções ambientais e ações registradas em vídeo e fotografia. Os conceitos que permeiam todo o trabalho reflexivo estão indicados na aproximação que se estabelece a partir de três direções: com a filosofia da imaginação material bachelardiana e sua teoria emblemática dos quatro elementos aristotélicos, refletidos aqui como constituintes do processo da cerâmica; com as concepções de território e fronteira, da geografia paradigmática de Milton Santos, temas aprofundados nas intervenções ambientais; e com as derivas conceituais de Deleuze & Guattari sobre desterritorialização e reterritorialização, que envolve as ações que resultaram na exposição Matéria Efêmera. Analisa-se os procedimentos artísticos que tratam o corpo do artista como suporte e mote de trabalhos. O texto investiga obras de artistas contemporâneos que apresentam semelhança com os procedimentos artísticos adotados. As escolhas pelas ações, intervenções e registros discutidos nesse estudo refletem os principais conceitos e caminhos revelados significativos no decorrer do processo. / Salvador
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L'évolution de l'art contemporain en Iran : l'art plastique : la peinture / The evolution of the contemporary art in Iran : visual art : paintingJafari, Sara 08 February 2014 (has links)
Dans ce travail de thèse, j’ai dressé un tableau de la situation actuelle de la peinture contemporaine iranienne pour montrer dans quelles conditions celle-ci a évolué : tantôt elle a été opprimée et condamnée, tantôt elle s’est relevée et a continué sa progression vers l’avant. J’ai analysé la situation générale de la peinture contemporaine iranienne en tenant compte du contexte historique, politique, social et culturel de l’Iran. L’histoire et la culture ancienne de ce pays, et la vie quotidienne des iraniens sont soumises à un certain nombre d’événements qui pèsent sur la vie du peuple. Les invasions étrangères et l’arrivée des puissances qui gouvernaient le pays tout en convoitant ses ressources et ses richesses, ont fait que les Iraniens ne se soucient guère de l’avenir et qu’ils essaient plutôt de saisir le présent ! L’attachement profond des iraniens aux traditions, aux valeurs, aux relations humaines et surtout à l’image que les autres se font d’eux, les a souvent amenés à se donner qu’une place secondaire par rapport aux autres. Consciente de cet état d’esprit, la jeune génération d’artistes iranien est bien avisée, et sait parfaitement que pour rejoindre l’art mondial, elle doit se nourrir principalement de ses propres racines. / In this research project, I have analyzed the current contemporary Iranian painting and its evolution composed of periods of oppression in one hand and periods of progression on the other hand. This analyze is based on historical, political, social and cultural events in Iran. As long as one can remember, this country and its people has been invaded and exploited by foreign countries and even local governments which at all time, they have used resources and cultural treasure of Iran. For all these reasons, a national philosophy has taken place in the country, which pushes Iranian to think less about the future by trying to appreciate the present. The young generation of Iranian artist knows that it has to consider and to use its own roots and culture to get the opportunity to join the world-wide art.
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L'oeuvre en pratiques. Une approche interactionnelle des activités artistiques et esthétiques / Works of art as practices. An interactional approach to artistic and aesthetic activitiesKreplak, Yaël 03 July 2014 (has links)
Ce travail de thèse élabore une approche de l’œuvre d’art comme accomplissement pratique, à partir d’un travail de terrain conduit lors de la préparation d’une exposition dans un centre d’art contemporain. Cette recherche, qui relève de l’analyse conversationnelle et de l’ethnométhodologie, vise ainsi à exploiter les acquis méthodologiques, théoriques et analytiques de ces approches pour la description d’un terrain artistique. Aborder l’œuvre « en pratiques », par l’analyse de situations d’interaction avec et autour des œuvres, permet de poser à nouveaux frais un ensemble de questions ayant trait à la définition de l’objet « œuvre d’art » et à la compréhension des activités artistiques et esthétiques. L’analyse détaillée de micro-activités accomplies par les professionnels de l’art (entrer en interaction dans l’espace d’une œuvre, donner des instructions pendant l’installation d’une œuvre, évaluer l’état d’un accrochage, introduire successivement différentes œuvres pendant une visite guidée) nous permet d’appréhender la constitution de l’œuvre comme un phénomène empirique, observé depuis l’écologie de l’exposition et les interactions entre ses acteurs. La thèse défend ainsi une approche descriptive des pratiques sociales situées qui constituent les œuvres. En cela, ce travail offre l’opportunité de s’interroger d’une part sur les manières dont un travail empirique relevant de la linguistique et de la sociologie peut contribuer à une réflexion esthétique, et d’autre part sur les formes de collaboration interdisciplinaire alors engagées par une recherche qui prend l’art pour domaine d’enquête. / This PhD dissertation develops an approach to artworks defined as practical accomplishments, drawing on fieldwork observation of the preparation of an exhibition in a center for contemporary art. This study draws on the analytical and theoretical findings of conversation analysis and ethnomethodology to investigate artistic and aesthetic activities. Approaching artworks as practical accomplishments, by analyzing interactions with and around artworks, contributes to redefining artworks as well as artistic and aesthetic activities. The detailed analysis of micro-activities accomplished by art professionals (entering the artwork’s space, giving instructions for installing the artwork, assessing the artwork installation, successively introducing different artworks in the course of a guided tour) allows for the description of the artwork’s constitution as an empirical phenomenon, as can be observed in the exhibition’s ecology and through the interactions between its actors. The study advocates a descriptive approach to social and situated practices which produce artworks. It endeavors to offer an empirical contribution, from a linguistic and sociological perspective, to theoretical debates in aesthetics and, incidentally, to expand the study of art as an interdisciplinary field of research.
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Poétique et politique de l’ennui dans la danse et le cinéma d’Yvonne Rainer / The poetics and politics of boredom in Yvonne Rainer's dance and filmRenard, Johanna 05 October 2016 (has links)
Danse, performance, cinéma, écrits théoriques et poétiques : dans la multiplicité de sa création artistique et intellectuelle, Yvonne Rainer s’impose comme une artiste cardinale dans l’histoire de l’art. Instigatrice du changement de paradigme postmoderne en danse, elle arrache le geste ordinaire à la vie quotidienne pour le placer au cœur de la création chorégraphique, en radicale juxtaposition avec des textes, des images et des objets. À partir des années 1970, elle émerge parmi les figures centrales du cinéma expérimental et indépendant en dialogue avec les théories et les luttes politiques féministes, queer et postcoloniales. Cette thèse explore la place de la subjectivité et de l’émotion dans la danse et le cinéma de Rainer. En effet celle-ci a impulsé un renouvellement radical du matériau affectif dans la pratique artistique en l’envisageant comme un fait, une réalité objective. Dans un contexte où l’ennui agit comme un style affectif dominant au sein de l’avant-garde artistique américaine après 1945, l’artiste propose une expérience matérielle sensible, générant une conscience décuplée du temps et plaçant son public dans cette disposition affective à la fois pesante, froide et ordinaire. Puis, en résonance avec le cinéma des femmes, elle investit l’ennui à la fois comme une dynamique de subjectivation et comme une stratégie de subversion. En naviguant entre les dimensions individuelles et collectives de l’émotion, la thèse explore les enjeux esthétiques, politiques et subjectifs de l’ennui dans l’œuvre de Rainer. / The multiplicity of Yvonne Rainer’s art and intellectual works - in dance, performance, film, theoretic and poetic writings - makes her one of the essential artists in the history of art. As instigator of the post-modern paradigm shift in the dance scene, she pulled out movements from everyday life and put them at the core of her choreographic work, creating a radical juxtaposition to texts, pictures and objects. In the seventies, she became one of the main figures of experimental and independent cinema. Her polyphonic and reflexive cinematographic works entered in a dialogue with feminist, queer and postcolonial theories and struggles. The present thesis explores the notion of subjectivity and emotion in the film and dance of Rainer. Indeed, she has given the impulse for a radical renewal of the use of emotional material, which she considered as a given fact and an objective reality, in the artistic practice. In a context where boredom imposed itself as the dominant emotional style in the American artistic avant-garde after 1945, the artist offered a sensitive material experience. In particular, she created an acute conscience of time and put her audience in a specific emotional disposition, boredom, that can be described as tedious, cold and ordinary altogether. Then, in echo with women’s cinema, she explored boredom both as a process of subjectivation and as a strategy of subversion. Navigating between individual and collective dimensions, this research explores the aesthetic, political and personal stakes around the expression of boredom in Yvonne Rainer’s work.
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Les collectionneurs d'art contemporain : analyse sociologique d'un groupe social et de son rôle sur le marché de l'art / Collectors of contemporary art : sociological analysis of a social group and its part in the art marketMercier, Cyril 26 January 2012 (has links)
Cette thèse a pour principal objectif d'analyser l'existence des groupes de collectionneurs d'art contemporain en France au niveau régional (l'exemple de la région Languedoc-Roussillon sera approfondi) et au niveau national de 1980 à nos jours. Il s'agira de cerner les contours et l'organisation de ce groupe social, d'en comprendre les caractéristiques communes ainsi que la sociabilité qui lui est propre et les interactions entre ses membres. La compréhension des modes de différenciation et d'éventuelle hiérarchisation du groupe des collectionneurs d'art contemporain peut nous aider à comprendre les mécanismes qui sous-tendent les décisions et, notamment la dimension d'impulsion dans l'achat d'œuvres d'art. Certains des collectionneurs devenant des leaders dans leur groupe social, leur poids économique, mais aussi social, et leur implication sur le marché de l'art à différents niveaux leur offrent la possibilité d'influer sur la cote des artistes d'art contemporain, ce qui sera analysé dans ce travail de thèse. le marché de l'art contemporain est un marché financier et spéculatif. Il s'apparente, par de nombreux aspects, aux marchés économiques classiques et peut faire l'objet de placements dont il conviendra de faire ressortir les logiques. Par ailleurs certaines caractéristiques semblent indiquer qu'une part de similitude existerait entre le groupe social des collectionneurs et celui de la grande bourgeoisie. Ce travail doit nous permettre de mieux comprendre les interactions entre ces deux groupes. La méthodologie employée pour ce travail sollicitera un certain nombre d'outils propres aux sciences sociales et humaines : l'entretien compréhensif, l'enquête quantitative, l'étude documentaire et l'enquête de notoriété, l'immersion et l'observation participante. / The purpose of this thesis is to analyse contemporary art collectors in France from 1980 to the present, and the way they have come together, sketching this social group’s outline and organization in order to figure out its common characteristics as well as its particular sociability and the interactions among its members. Studying the integration and differentiation dynamics, as well as a potential hierarchy within this group of contemporary art collectors, may help understand certain mechanisms upon which the members’ decisions are based, in particular the concept of buying artwork on impulse. This research was done by building a social visibility index for collectors, by studying their role in contemporary art associations, and by conducting thirty-nine comprehensive interviews with private collectors. In this way, we were able to shed light on a true social group and its multifaceted involvement in the art world. We were likewise able to understand the use of contemporary art as a tool for social differentiation or even as a way for an intellectual and economic elite to distinguish itself from the rest of the population, thereby protecting itself from the cultural democratization and maintaining sufficient distance from new economic elites who use contemporary art more selectively as a tool for social and financial status.
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L'effet couleur au cinéma - Manifestations chromatiques du temps / The colour Effect in cinema - Time feelings through coloursPereira Barbosa, Lenice 12 November 2012 (has links)
Ce travail vise à penser les événements couleurs, activés par la projection, comme effets chromatiques, en considérant que ceux-ci peuvent engendrer des perceptions temporelles de durée et d’instant. Il s’agit de penser la couleur en tant que cinéma, son interférence sur la relation avec le temps à l’intérieur et à l’extérieur des plans, ainsi que sa relation avec le spectateur comme part constituante de l’oeuvre. Celui-ci est livré à une expérience de l’ordre de la sensation esthétique. L’objectif principal de ce travail est d’élargir le sens attribué à l’élément couleur au cinéma et de mettre en exergue le rapport entre les manifestations chromatiques et la perception du temps. À partir de ces points, il est également possible de reconsidérer certaines problématiques existant entre la couleur, l’espace et le temps, inspirées par l’évidence de la continuité-discontinuité qui, en tout cas au cinéma, n’est pas nécessairement un dilemme. Ainsi, il s’agit alors de faire coexister dans une approche phénoménologique certaines conceptions de Bergson et de Bachelard concernant la perception du temps. Dans cette démarche, nous ne procéderons pas en isolant les éléments des théories, mais plutôt en les analysant dans une cohabitation transdisciplinaire avec les autres dispositifs cinématographiques. Cette étude permet non seulement de tisser une compréhension sur l’action de l’effet couleur dans le cinéma et dans l’Art contemporain, mais rend possible également d’élargir la compréhension autour de ce sujet et d’approfondir les modalités de la jonction du visuel et du sensationnel dans les chambres de projections. / This study is about experiencing time through the colour effect. It focuses on building an approach in movement between cinema and contemporary art in projection rooms. To define the relation between works such as experimental films, performances and installations, as we will discuss in this document, we need to be connected with the idea of « conceptual cinema. » It is made by different aesthetic and temporal expressions, which focuses on colour. This colour that comes out of the holes in the wall or from flashlights on the screen creates a vibrant movement made by its projection and its reverberation into the room. In this room, the audience has an experience where time and consciousness seem to expand. My main target in this text is to expose an aesthetic reflection about colour and time. These concepts access multi disciplinarily theories that are necessary to broaden and deepen our analysis. Thus, it was essential to analyse the method and to mix theories of Art and cinema, using an aesthetic, phenomenology and philosophical – continuous Duration and discontinuous Instants – viewpoint proposed by Henri Bergson and Gaston Bachelard.
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Le Paradoxe de l'action furtive. / The paradox of furtive actionsLapalu, Sophie 27 January 2017 (has links)
Au cours du XXème siècle jusqu’à aujourd’hui, des artistes d’horizons divers ont revendiqué comme oeuvres des gestes banals, effectués dans l’espace public. Réalisées au sein de la foule des grandes villes, aucune de ces actions n’a pourtant eu lieu en présence d’un spectateur. En raison de leur indiscernabilité artistique lors de leur effectuation, nous les nommons des « actions furtives ». Considérant que l’adjectif furtif qualifie ce qui cherche « à échapper au regard, à passer inaperçu », comment ces actions deviennent-elles oeuvres ? Notre travail s’attache à étudier ce paradoxe à travers notamment l’oeuvre de Vito Acconci, Adrian Piper, Jiří Kovanda ou Francis Alÿs. Nous cherchons à saisir l’élan qui a mené ces artistes à quitter les lieux traditionnellement consacrés à l’art pour embrasser la foule des grandes villes et faisons l’hypothèse d’une « attitude de la modernité » ; l’artiste s’engage activement dans le monde et son élaboration. Nous étudions ensuite la façon dont l’action furtive devient oeuvre et la structure qui se dessine, entre dissimulation et révélation. Les publications permettent à l’action furtive de faire oeuvre et fonctionnent comme des « écrans » qui désignent l’acte passé et le cachent à la fois, orientant la perception du spectateur à rebours. Enfin nous analysons la réception de l’action furtive devenue oeuvre, dont le délai instaure une relation dialogique et contribue à transformer le public. L’oeuvre affirme ainsi sa valeur d’exemplarité et invite le spectateur à agir. / Throughout the XXth century and still today, artists of diverse horizons have claimed for ordinary acts done out in public spaces the status of artworks. Created amidst big city crowd, none of these acts, however, took place in the presence of a spectator. Due to artistic indiscernibility during their effectuation, we name them “furtive actions”. Considering the adjective “furtive” to qualify which seeks to “to escape the look, to go unnoticed”, how might such actions become artworks? Our task is to study this paradox, notably through the works of Vito Acconci, Adrian Piper, Jiří Kovanda or Francis Alÿs.We aim to apprehend the energy that led these artists to leave the sites traditionally dedicated to art in order to embrace the metropolitan crowds. We propose as hypothesis an “attitude of the modern”; the artist engages actively within the world and its elaboration. We then study the way furtive action becomes art work and the structure that takes shape, between dissimulation and revelation. These publications enable the furtive action to become art and to function as “screens” that indicate the past act and at the same time conceal it, orienting in reverse the perception by the spectator. Finally, we analyze reception of the furtive action become art work, wherein the time-lapse sets up a dialogic relationship and contributes to a transformation of the public. The art work thus asserts its value of exemplarity and invites the spectator toward action.
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L’Art contre l’État ? : la trajectoire architecturale du Musée du Luxembourg dans la construction de l’illégitimité de l’action artistique publique, 1848-1920 / Art versus the State : the architectural trajectory of the Luxembourg Museum and the building of the illegitimacy of the French art policy, 1848-1920Bastoen, Julien 05 June 2015 (has links)
Interrogeant les rapports entre l'État et le champ artistique en France entre 1848 et 1920, ce travail de recherche en histoire de l'architecture repose sur le postulat que la trajectoire architecturale du Musée du Luxembourg fut l'un des lieux privilégiés de la construction d'une représentation négative de l'intervention de l'État dans les affaires artistiques. Ce musée, dont les collections sont aujourd'hui atomisées dans différentes institutions parisiennes et provinciales, devint, en 1818, le premier musée d'art contemporain, par la volonté du roi Louis XVIII. Dès l'origine, il fut considéré comme la pépinière du Louvre. Cette relation de symbiose entre les deux institutions, basée sur le principe des vases communicants, servit de référence à l'émergence de nouveaux paradigmes muséaux en Europe et en Amérique du Nord, jusqu'au premier tiers du XXe siècle. La principale mission du Musée du Luxembourg était d'affirmer la supériorité de l'art français face à celui des autres puissances européennes. Si sa représentativité artistique fut pour le moins partielle, son exemplarité architecturale, elle, demeura un idéal jamais atteint. L'analyse de fonds d'archives, de revues de presse et de documents parlementaires, permet de vérifier l'hypothèse de la construction progressive d'un antagonisme, grâce à la mobilisation de différentes catégories d'acteurs appartenant ou non au champ artistique. Cette mobilisation s'effectue collectivement par le biais des journaux, au sein des sociétés artistiques, des sociétés de mécènes, de groupements de citoyens et de fédérations de commerçants, sous la forme de discours, de pétitions, d'enquêtes ou de campagnes de presse, ou bien individuellement, à l'initiative des artistes représentés au musée ou de journalistes influents. Toutefois, la remise en question la plus décisive du rôle de l'État provient des utilisateurs du musée eux-mêmes, souvent impuissants face à la pesanteur des rouages bureaucratiques, à la maigreur des budgets alloués aux musées nationaux, et à l'inadaptation des locaux avec lesquels ils doivent composer. La construction de cette représentation négative se structure autour de moments clés récurrents : vernissage d'un nouvel accrochage des collections, intégration des œuvres d'un legs ou d'une donation, dépôt et discussion d'un rapport sur le budget des Beaux-arts, Expositions universelles, incidents touchant les collections, rumeurs colportées par la presse. Néanmoins, les moments les plus critiques coïncident avec la remise en question de l'existence même du musée, avec la menace de son expulsion, ou avec l'officialisation et la mise en œuvre de projets de relogement, qu'il s'agisse du transfert du musée dans des bâtiments existants, d'extension de ses locaux, ou de leur reconstruction intégrale. Chacun de ces événements contribue à la cristallisation de thèmes et d'enjeux, qui vont polariser l'essentiel des critiques formulées à l'égard de l'action artistique publique. On peut ainsi dégager quatre thèmes récurrents dans les débats : l'absence d'exemplarité architecturale du musée, incompatible avec le rayonnement artistique de la France et de sa capitale ; l'impossibilité de mobiliser les fonds nécessaires à une résolution définitive de la question de l'exemplarité architecturale ; l'impossible consensus sur la question de localisation du musée dans l'hypothèse de son relogement ; le paradoxe entre la construction d'une expertise des conservateurs en matière de programmation architecturale et l'incapacité de l'État à leur donner les moyens de l'appliquer. En aucun cas, cependant, cette critique de l'action (ou de l'inaction) de l'État ne débouche, avant 1920, sur des projets de création de musées concurrents et indépendants ; la mobilisation du champ artistique est tournée vers une forme d'assistance à l'État, dans la résolution de la crise qui touche le Musée du Luxembourg / This dissertation in architectural history argues that the architectural trajectory of the Luxembourg Museum in Paris was one of the main reasons why the French public art policy was considered as unwarranted and illegitimate. The Luxembourg Museum, whose collections are now scattered in various Parisian and provincial institutions, became in 1818 the world's first museum of contemporary art, by the will of King Louis XVIII. From the beginning, its aim was to feed the Louvre with recent and national art. The symbiotic relationship between these two museums, which was based on the principle of communicating vessels, was a paradigm for new museums in Europe and North America, until the first third of the twentieth century. Although the main mission of the Luxembourg Museum was to assert the superiority of French art face to that of other European nations, it was long criticized not only because it did not reflect the diversity of artistic trends, but also because the conditions under which its collections were stored and exhibited were unworthy of Paris' attractiveness and influence. Through the analysis of primary sources, press reviews and parliamentary papers, we wanted to test the hypothesis that the mobilization of different categories of stakeholders within and outside the artistic field led to an increasing distrust of public art policy. Leading artists represented in the museum, influential journalists from daily and art newspapers, art and patrons societies, citizens and merchant associations, promoted mobilization against through speeches, petitions, surveys or media campaigns. Even the museum professionals themselves were powerless against complicated bureaucratic procedures, shoestring budgets for national museums, and unsuitable storage and exhibition spaces, and ended up questioning the role of the French state in art policy. The negative image of the role of the French state was shaped at key moments and recurring events: the re-hanging of the collection, the display of a new gift or bequest, discussions about the annual budget of the ministry of Fine-Arts, World Fairs, preventive conservation matters, and rumors. However, the most critical moments coincided with the questioning of the very existence of the museum, with the threat of its uprooting, or the formalization and implementation of resettlement, extension or reconstruction schemes. Each of these events crystallized themes and issues that polarized most of the criticisms aired at the public art policy. We identified four major topics in this debate: the shameful absence of a purpose-built museum of contemporary art in Paris; the Governement's inability to raise funds to finally resolve the architectural issue; the lack of consensus on the future museum's location issue; the contradiction between the recognition of the curators' skills in architectural design and the inability of their administration to give them the opportunity to apply them. The main paradox is that although the public art policy was more and more considered as inaccurate and illegitimate, most of the artistic field helped the Government to resolve the ‘Luxembourg issue' and build a monument worthy of the nation
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Vers le non-humain : quelques sujets émergents de l'art récent (1987-2018) / Towards the Non-human : some Emerging Subjects in Recent Art (1987-2018)Stillpass, Zoe 30 October 2018 (has links)
Ces dernières années, l'autorité de l'exceptionnalisme humain a de plus en plus été remise en question par un certain nombre d'artistes contemporains. Leurs œuvres non-anthropocentriques reconnaissent le rôle fondamental que jouent les acteurs non-humains dans la production artistique. Pour eux, le non-humain inclut des entités biologiques et non biologiques, corporelles et incorporelles. Cette thèse examine plusieurs pratiques artistiques qui, depuis les années 1990, attirent l'attention sur l’agentivité [agency] non-humaine. À cette fin, elles sont analysées à travers certaines théories interdisciplinaires correspondantes qui se sont développées de manière concomitante. Elles sont en outre comparées à des approches théoriques influentes qui réduisent l’art à des constructions sociales. Cette étude se déploie en trois parties inspirées par la thèse de Donna Haraway sur l’effacement de trois frontières à la fin du XXe siècle : la frontière entre les humains et les animaux, entre les organismes et les machines ainsi qu'entre le matériel et l’immatériel. Avec la dissolution de ces frontières et avec la capacité d’action qui est accordée aux entités non-humaines, le monde de l’art commence à englober des assemblages plus complexes et variés. Par conséquent, cette étude tente de décrire les nouvelles formes et les sens qui en émergent à mesure que des artistes adoptent un point de vue non-anthropocentrique. / In recent years, the authority of human exceptionalism has increasingly come into question by a number of contemporary artists. Their non-anthropocentric works acknowledge the fundamental role that non-human actors play in artistic production. For them, the non-human includes both biological and non-biological, corporeal and incorporeal entities. This dissertation examines several artistic practices that, in various ways since the 1990s, draw attention to non-human agency. To this end, I analyze these works in the context of corresponding cross-disciplinary theories which developed concurrently with these practices. In addition, I contrast them with influential theoretical approaches that reduce art to social constructions. This dissertation is divided into three parts, each matching the three boundaries that Donna Haraway identified as dissolving at the end of the 20th century: the boundary between humans and animals, between organisms and machines, and between the material and the immaterial. With the dissolution of these boundaries and the granting of agency to non-human entities, the art world begins to encompass more complex and multifarious assemblages. Accordingly, this paper attempts to show the novel forms and meaning that emerge as artists adopt a non-anthropocentric point of view.
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