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L’invention d’Athéna : la réception d’une déesse antique dans l’imagerie officielle et la mise en scène du pouvoir du grand XIXe siècle français (1789-1914) / Inventing Athena : an antic goddess’s reception in official imagery and public authorities’s pictures in the French 19th century (1789-1914)

Champier, Manon 30 June 2018 (has links)
La réception d’Athéna dans l’imagerie officielle et la mise en scène du pouvoir au XIXe siècle, en France, témoigne des processus de légitimation des pouvoirs publics par l’héritage antique. L’empan chronologique de cette étude (1789-1914), mettant en avant une diachronie marquée par un contexte politique français instable, où se succèdent les régimes, permet de relever les particularités et les constantes de ces mécanismes de réappropriation. Les recherches archéologiques et historiques du XIXe siècle proposent un portrait de plus en plus complet de la déesse, accordant une place croissante à son iconographie et la distinguant progressivement de son pendant romain, Minerve. Grande déesse de la guerre dotée de mètis, patronne des héros et des arts et métiers dans l’Antiquité, Athéna devient, dans un contexte post-polythéisme, l’allégorie de la Sagesse, la représentante de la Grèce et de son héritage, la protectrice de toutes les activités intellectuelles et artistiques, et la guide des grands hommes qui font la France. Elle est naturellement utilisée dans l’imagerie des administrations militaires et culturelles, mais aussi dans la protection du pouvoir en général, et de ses manifestations les plus directes auprès du public, notamment le domaine de la loi. Figure légitimatrice, elle peut aussi bien protéger le pouvoir, que l’incarner elle-même, personnifiant régulièrement de hautes entités, telles que la France, la Patrie ou la République, faisant ainsi concurrence à la figure de la Liberté, au bonnet phrygien. / Athena’s reception in official imagery and pictures of power in the French 19th century shows the public authority’s legitimization processes, using the antic heritage. The period studied by this research (1789-1914) bears the marks of a precarious politic context, with unstable regimes and aims to highlight the distinctive characteristics and constants of these mechanisms. Archeological and historical researches of the 19th century build a more complete portrait of Athena, giving more importance to her iconography, and progressively distinguishing her from the Roman goddess, Minerva. Great warrior goddess, gifted with mètis, patroness of heroes, arts and crafts in Antiquity, Athena becomes, in a post-polytheism context, the allegory of Wisdom, the representative of Greece and its heritage, the protector of all intellectual and artistic activities and the guide of French rulers. She is used in imagery of military and cultural administrations, but also in power’s protection in general, and all its manifestations to the public, such as law’s field. Figure of legitimization, she can also embody power, regularly personifying high entities like France, Motherland or the Republic, being in competition with the allegory of Liberty, with the Phrygian hat.
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Ilion en Troade, de la colonisation éolienne au Haut Empire romain / Ilion in the Troad, from the Aeolian colonization to the Early Roman Empire

Pillot, William 29 November 2013 (has links)
La petite cité grecque d’Ilion offre un exemple original d’identité civique complexe mêlant éléments grecs et « barbares » (i. e. non grecs) grâce à l’utilisation des différents mythes liés à la guerre de Troie. Cette construction identitaire mythique s’enracine dans un site particulièrement riche où les différents niveaux archéologiques se superposent et s’enchevêtrent de l’âge du Bronze à l’époque romaine (Troie I à IX). Elle est aussi nourrie de diverses influences, anatoliennes et égéennes, particulièrement sensibles dans le cas d’Ilion car cette cité, située au bord de l’Hellespont, se trouve en situation de carrefour géopolitique et culturel entre Europe et Asie. Le sanctuaire d’Athéna Ilias joue un rôle central dans l’identité, les mythes et l’histoire de la cité. Mais ce sanctuaire est aussi le centre d’une association religieuse regroupant plusieurs autres cités, principalement de Troade mais aussi d’au-delà, comme Myrléa en Propontide et même Chalcédoine sur le Bosphore, qui administrent en commun le sanctuaire et participent à des panégyries et des concours sacrés en l’honneur de cette divinité à la fois civique et fédérale. L’autre principal lieu de culte d’Ilion, le « Sanctuaire Ouest », témoigne lui aussi d’influences à la fois européennes et asiatiques. / This PhD thesis intends to offer a synthesis concerning the Greek city-State of Ilion. This city-State offers an original example of a complex civic identity which mixes Greek and “barbaric” (i.e. non-Greek) elements through the use of different myths relating to the Trojan war. This mythical construction of identity is rooted in a particularly rich site where the various archaeological levels are superimposed and tangled together, from the Bronze age to the Roman period (Troy I to IX), as evidenced by H. Schliemann, the inventor of the site, which is still nowadays being excavated by German and American teams. Ilion’s identity is also fueled by various influences, Anatolian and Aegean, that are particularly sensitive because of the fact that the city is located at a geopolitical and cultural crossroad between Europe and Asia. The sanctuaries of Ilion play a central role in the identity, the myths and the history of the city, especially the sanctuary of Athena Ilias. It is the centre of a religious association (koinon) which regroups several other cities, from Troad and even beyond, who administer the sanctuary together and participate in festivals and sacred games in honor of this divinity that is both civic and federal. The second main cult site of Ilion, called “West Sanctuary”, is also a testimony of European and Asian influences.
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L’oblique dans le monde grec : concept et imagerie / Oblique in greek world : concept and imagery

Girard, Thibault 23 January 2015 (has links)
Quoi de plus inné que les concepts d’oblique, d’horizontal ou de vertical ? Pour nous, moderne, ces concepts fondamentaux sont la base de tout notre système de pensée, tant mathématique qu’artistique. Tout porterait à croire que ces principes soient présents dans la civilisation grecque, dont nous nous réclamons les héritiers. Ce n’est pourtant pas une évidence au vu des textes qui nous ont été rapportés. Homère n’a pas connu le concept d’oblique – aucun mot ne saurait le traduire dans la langue de son époque. Et même plus tard. Les Grecs ont cinq adjectifs pour signifier approximativement l’oblique : λοξός, πλάγιος, λέχριος, σκολιός et δόχμιος. Chaque discipline (cosmologie, optique, géographie, artistique, etc.) a sa façon d’appréhender ces cinq termes, qui ne recouvrent à chaque fois que partiellement notre notion d’oblique. Paradoxalement, ce que le langage écrit n’a pas synthétisé se retrouve en abondance dans l’imagerie. Plus surprenant encore, l’oblique dans l’image, que nous considérons comme signe du mouvement dans notre langage iconographique, se retrouve aussi bien pour signifier le mouvement que le repos. Deux monuments de l’art grec attirent notre attention sur ce nouveau paradoxe : la frise du Mausolée d’Halicarnasse et l’Athéna Pensive. A chaque fois l’oblique est présente, à chaque fois elle porte deux sens bien distincts. Ces deux formes de langage, écrit et imagé, apportent un éclairage différent, et pour le moins complémentaire, sur la façon dont les Grecs de l’Antiquité ont appréhendé (ou non) le concept d’oblique. / What could be more innate than the concepts of oblique, horizontal or vertical ? For us, modern, these three concepts are the basis of our whole system of thought, both mathematical and artistic. It would appear to be obvious that these principles are present in the Greek civilization, whose we claim the heirs. However that isn't so obvious in view of the texts that have survived. Homer didn’t know the concept of oblique - no words can translate it into the language of his time. And even later. The Greeks have five adjectives to mean approximately oblique : λοξός, πλάγιος, λέχριος, σκολιός and δόχμιος. Each discipline (cosmology, optic, geography, art, etc.) has its own way of looking at these five words, which cover partially our notion of oblique. Paradoxically, what the written language has not synthesized, can be found in many images. Even more surprising, the oblique in the image, which we consider as a sign of movement in our iconographic language, is found both here to signify the movement than the rest. Two monuments of Greek art call our attention to this new paradox : the frieze of the Mausoleum of Halicarnassus and the Mourning Athena. In each of them the oblique ligne is present, and wears two distinct senses. These two forms of language, written and pictorial, bring a different perspective, furthermore complementary, on how the ancient Greeks apprehended (or not) the concept of oblique.

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