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L'art rupestre du massif de Lovo, République démocratique du Congo

Heimlich, Geoffroy 19 June 2014 (has links)
À la différence des arts rupestres du Sahara ou d’Afrique australe, richement documentés, ceux d’Afrique centrale restent encore aujourd’hui largement méconnus. L’art rupestre du Bas-Congo s’étend de Kinshasa à la côte atlantique et du nord de l’Angola au sud du Congo-Brazzaville. Bien que signalé dès le XIXe siècle par James Tuckey, lors de sa reconnaissance du fleuve Congo, il n’a jamais fait l’objet d’une recherche de grande ampleur et son âge reste toujours incertain.<p><p>Peuplé par les Ndibu, un des sous-groupes kongo, le massif de Lovo se trouve au nord du royaume de Kongo. Bien que ce royaume soit l’un des mieux documentés de toute l’Afrique, tant par les sources historiques à partir de 1500 que par les sources ethnographiques et anthropologiques pour les périodes plus récentes, son archéologie reste méconnue. Avec 102 sites (dont 16 grottes ornées), le massif de Lovo contient la plus importante concentration de sites rupestres de toute la région, ce qui représente plus de 5000 images rupestres. Sur environ 400 km2 se dressent des centaines de massifs calcaires au relief ruiniforme, percés de nombreuses grottes et abris sous roche.<p><p>Par mon étude qui tente de croiser les points de vue ethnologique, historique, archéologique et mythologique, j’ai pu montrer que l’art rupestre a bel et bien une part importante dans la culture kongo. Au même titre que les sources historiques ou les traditions orales, il peut apporter aux historiens une documentation de premier plan et contribuer à reconstruire le passé de l’Afrique.<p><p><p>In contrast with the Sahara and Southern Africa, Central Africa is superficially presented and largely overlooked in general publications and compilations regarding rock art research. The rock art of Lower Congo is concentrated in a region that stretches from Kinshasa to the Atlantic coast and from Northern Angola to Southern Congo-Brazzaville. Although already reported in the nineteenth century by James Tuckey during his exploration of the Congo River, it had never been a subject of thorough investigation. As a result, its age has long remained uncertain.<p><p>Presently inhabited by the Ndibu, one of the Kongo subgroups, the Lovo Massif is situated north of the ancient Kongo kingdom. Although Kongo has been, since the end of the fifteenth century, one of the best-documented kingdoms of Africa, both through historical records and through ethnographic and anthropological studies in more recent times, in archaeological terms it remains largely unknown. With 102 sites (including 16 decorated caves), the Lovo Massif has the largest concentration of rock art in the entire region. Hundreds of limestone outcrops with carved surfaces, punctuated by numerous caves and rocky overhangs, rise up over an area of about 400 square kilometers. <p><p>Through the research I have undertaken, it has been possible to determine for the first time direct dates for the rock art of Lower Congo. The study of the previously unknown decorated caves of Tovo and Nkamba, in particular, has allowed me to ascertain the chronology and the interpretation of these rock images.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les chefferies ndengese en conflit: dans les interstices de la tradition et de l'Etat, R.D.Congo

Indeka Nkoso, Joseph 21 November 2013 (has links)
Les Ndengese occupent avec les Ikolombe, Isolu et Yaelima, la région qui est devenue le Territoire administratif de Dekese dans la cuvette centrale de la R.D.Congo. Cette thèse ne prétend être qu’une simple introduction à l’étude de la société ndengese. Elle est une perspective micro-politique inscrite dans la longue durée pour comprendre les institutions et les pratiques politiques, en intégrant les dimensions des idéologies et de la culture. Elle a été sensible à l’enchevêtrement des logiques sociales et aux « jeux d’échelles » pour analyser les phénomènes sociaux transversaux en y croisant situations, langages et époques différentes (précoloniale, coloniale et postcoloniale). Fondée sur des sources variées, elle a bénéficié des apports de plusieurs disciplines afin de cerner les différentes manifestations du politique. Anthropologie et histoire en constituent l’épine dorsale. <p>C’est essentiellement un mode de lecture du fait politique, les chefferies à travers les âges: conditions d’émergence et d’institutionnalisation, sources de légitimité, supports territoriaux et symboliques, fonctionnement réel, enjeux et conflits. L’analyse de tels processus a nécessité la prise en compte de la dispersion des idées politiques dans les institutions sociales et familiales, la religion, la littérature, l’art et l’économie. On n’a pas négligé pourtant, leurs liens à l’ordre social et les rapports avec les structures politico-administratives étatiques dans lesquelles les chefferies sont enchâssées. Cette dissertation a combiné deux grandes perspectives du pouvoir politique :symbolique et sociologique. Dans la perspective symbolique renouvelée, une des entrées principales a été celle de la « mise en scène » du pouvoir, dans des contextes variés, pour assurer sa légitimité. A été ainsi mis en exergue le concept de « traditions », renvoyant aux analyses de Hobsbawm et Ranger (1983). Cette perspective de l’ethnologie classique du pouvoir politique a été complétée par celle de la sociologie politique davantage tournée vers la « domination » au sens wébérien, les enjeux et relation de pouvoir, ainsi que l’étude des comportements des acteurs :stratégies et tactiques individuelles et collectives. On s’est intéressé aux dynamiques politiques locales produites à travers l’interaction entre les facteurs internes et externes, et aux modalités de réception, d’interprétation et d’appropriation afin d’y lire un peu de « sens ». En cela, cette thèse est « une anthropologie des mondes contemporains » (Augé 1994) avec un arrière-fond historique important. Elle a privilégié l’analyse des interactions aussi bien rituelles qu’administratives. Ces regards croisés du pouvoir politique local ont ainsi permis d’articuler ce qu’Olivier de Sardan (2005) appelle « ethnographie classique et socio-anthropologie des espaces publics en Afrique ». <p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Ecologie de Pericopsis elata (Harms) Van Meeuwen (Fabaceae), arbre de forêt tropicale africaine à répartition agrégée / Ecology of Pericopsis elata (Harms) Van Meeuwen, tree of an african tropical forest with clumped distribution

Boyemba Bosela, Faustin 24 August 2011 (has links)
Pericopsis elata is an African forestry species commercialized under the vernacular names afrormosia or assamela. It is one of the principal species commonly exploited for timber in the Democratic Republic of Congo (DRC) and in a lesser extent in Cameroon and Congo. In view of its sustainable resource exploitation, the species is in centre of numerous polemics notably in the European Union. It is one of the rare commercialized species that produce wood, since 1992, as listed in the CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora) annex II specifying that “the exploitation of afrormosia necessitate the deliverance and a prior presentation of exploitation permit”. The most important reserves of afrormosia are found in DRC. This doctoral thesis presents the ecology of this particular tree and its behaviour regarding forestry exploitation. It allows to inform the international organisms such as CITES as well as the national policy-makers on the vulnerability of afrormosia and to propose appropriate measures that can avoid future unsustainable/unregulated exploitation activities/Pericopsis elata est une espèce forestière africaine commercialisée sous les noms d’afrormosia ou d’assamela. Elle est une des principales espèces exploitées pour le bois d’œuvre en République Démocratique du Congo (RDC) et dans une moindre mesure au Cameroun et au Congo. Elle est au centre de nombreuses polémiques, notamment dans l’Union européenne, en ce qui concerne la durabilité de son exploitation. C’est une des rares espèces commerciales productrice de bois d’œuvre listée, depuis 1992, dans l’Annexe II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces en danger d’extinction) qui spécifie que « L'exportation d'un spécimen d'une espèce inscrite à l'Annexe II nécessite la délivrance et la présentation préalables d'un permis d'exportation ». Les plus grandes réserves d’afrormosia se trouvent en RDC. Cette thèse de doctorat porte sur l’écologie de cet arbre et sur son comportement vis-à-vis de l’exploitation forestière. Elle permet d’informer les organismes internationaux comme la CITES et les décideurs nationaux sur la vulnérabilité de l’afrormosia et de proposer des mesures à prendre pour que l’espèce ne soit pas menacée par une exploitation mal conduite et non régulée / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Drépanocytose et transfusion sanguine: étude réalisée à Kisangani en République Démocratique du Congo

Batina Agasa, Salomon 22 June 2011 (has links)
Introduction<p><p>La drépanocytose, affection génétique concernant 1 à 2% de la population en Afrique sub-saharienne, est une maladie chronique dont l’un des traitements essentiels est la transfusion sanguine. Kisangani, une ville du Nord-est de la République Démocratique du Congo, compte environ un million d’habitants et près de 30 000 naissances par an. Elle est caractérisée entre autre par l’endémie malarienne, la fréquence élevée dans la population des virus de l’immunodéficience humaine (VIH), des virus des hépatites B (VHB) et C (VHC) et la carence d’autosuffisance en sang. Le don de sang est fait par des donneurs volontaires et par des donneurs de remplacement. Les tests VIH et VHB sont réalisés chez les donneurs depuis les années 80, celui de VHC depuis fin 2004. Dans ce contexte, définir des actions prioritaires pour assurer, en général et en particulier pour les patients drépanocytaires, la sécurité transfusionnelle la plus optimale possible est essentiel. <p><p>Méthodologie<p><p>Afin de déterminer les prévalences d’infections virales, les marqueurs sérologiques du VIH, VHB et VHC ont été recherchés chez 4637 donneurs de sang (2236 volontaires et 2401 de remplacement) du Centre Provincial de Transfusion et des hôpitaux de Kisangani. Chez 140 patients drépanocytaires suivis dans un centre médical de Kisangani, 127 ont été transfusés. Parmi eux, 79 sont « polytransfusés » et 94 ont été transfusés avant 2004. Outre la sérologie VIH, VHB et VHC, l’allo-immunisation anti-HLA et anti-érythrocytaire ont été recherchées et les indications de transfusion déterminées. Afin d’estimer la prévalence de la drépanocytose à la naissance, l’HbS a été identifiée systématiquement par focalisation isoélectrique sur du sang du cordon ombilical de 520 nouveau-nés suivis dans cinq maternités de Kisangani. Afin de déterminer les indications transfusionnelles dans la drépanocytose à Kisangani, un relevé de ces indications a été réalisé pour ces mêmes 127 patients drépanocytaires transfusés. Afin de comparer l’usage de la transfusion à Kisangani et à Bruxelles pour des complications non liées à l’environnement, les 140 patients drépanocytaires suivis à Kisangani ont été comparés à 195 patients suivis à Bruxelles ;parmi eux, 71 patients ont pu être appariés pour l’âge. <p><p>Résultats<p><p>La prévalence des marqueurs viraux chez les donneurs de sang est de l’ordre de 4% pour le VIH, de 5% pour le VHB et de 4% pour le VHC. Les séroprévalences de VIH (2,2 vs 4,1%) et VHB (3,0 vs 4,6%) sont moindres chez les donneurs bénévoles par rapport aux donneurs de remplacement. La prévalence du VIH et du VHB observée chez les donneurs bénévoles était plus élevée en 2006 qu’en 2004. Treize patients drépanocytaires non transfusés ne sont pas porteurs des marqueurs viraux. Six pourcent des patients qui ont une sérologie VHC positive sont des polytransfusés ;1% chez ceux qui avaient reçu une ou deux transfusions. Suite au retard d’introduction du dépistage VHC chez les donneurs, une séroprévalence pour le VHC de 7 % des malades pour seulement 0,7% pour celle du VIH et de 1,4% pour celle du VHB a été démontrée. Le fait qu’aucun patient transfusé après 2004, n’a été trouvé positif au VHC alors que 10 % l’ont été parmi ceux transfusés avant 2004 montre le bénéfice de l’introduction de moyens simples et peu coûteux. Deux (1,6 %) patients étaient porteurs d’anticorps anti-HLA et 13 (10%) des anticorps anti-érythrocytaires (2 anti-C-D, 1 anti-E et 1 anti-C-D-E). Aucun des patients n’étaient porteurs des anticorps anti-Kell (K), anti-Kidd (Jka et Jkb) ou anti-Duffy. La prévalence de la drépanocytose chez les nouveau-nés de Kisangani est d’environ 1 %. A Kisangani, outre l’anémie liée à la malaria (46 %), un facteur environnemental, 34 % des transfusions ont été administrées pour des crises douloureuses simples. En comparaison, aucun patient suivi à Bruxelles n’a été transfusé pour cette indication. Cette attitude est probablement à mettre en relation avec la méconnaissance de la maladie par le personnel médical et par les familles des malades. L’anémie chronique de ces patients est souvent mal connue et interprétée comme une anémie aiguë. <p><p>Conclusion<p><p>Un encouragement des dons bénévoles sans exclure les donneurs de remplacement est nécessaire pour continuer à accroître l’approvisionnement en sang. Afin d’améliorer la sécurité transfusionnelle, la généralisation des tests simples de dépistage des donneurs de sang comme ceux du VHC devrait constituer une priorité dans les centres de transfusion. Avec une prévalence d’environ 1%, la drépanocytose est une affection fréquente à Kisangani. Pour ces patients drépanocytaires, établir des recommandations concernant les indications transfusionnelles permettrait de leur éviter des transfusions inappropriées. <p><p>Abstract<p><p>Introduction <p><p>Sickle cell disease (SCD), a genetic disorder that affects 1% to 2% of the population in sub-Saharan Africa, is a chronic disease in which blood transfusion is one of the essential treatments. Kisangani, a town in north-eastern Democratic Republic of Congo, has about one million inhabitants and nearly 30 000 births per year. It is characterized among others by the endemic malarial, a high frequency in the population of human immunodeficiency virus (HIV), hepatitis B (HBV) and C (HCV) virus, but also a lack of self-sufficiency in blood. Blood donation is given by volunteers and replacement donors. HBV and HIV screening tests are performed in donors since the 80s, while for HCV it is available only since late 2004. In that context in view to ensure blood transfusion safety, it is essential to define priority actions, in general and especially for patients with sickle cell disease.<p><p>Methodology <p><p>To determine the prevalence of viral infections, serological markers for HIV, HBV and HCV were investigated in 4637 blood donors (2236 volunteers and 2401 replacement) of the Provincial Center of Transfusion and hospitals in Kisangani. Among 140 SCD-patients followed in a medical centre in Kisangani, 127 were transfused; 79 were considered as “multiple-transfused” and 94 were transfused before 2004. HIV, HBV and HCV seroprevalences, alloimmunization anti-HLA and against red blood cells were determined as well as the indications for transfusion. <p>To estimate the prevalence of SCD at birth, HbS was identified by isoelectric focusing on umbilical cord blood of 520 newborns in five maternities of Kisangani.<p>To determine the indications for transfusion in SCD patients at Kisangani, these indications were recorded for the 127 SCD transfused patients.<p>To compare the use of transfusion in Kisangani and in Brussels for clinical events unrelated to the environment, the 140 SCD-patients followed in Kisangani were compared with the 195 SCD-patients followed in Brussels and 71 patientsin both groups could be matched for age. <p><p><p>Results <p><p>The prevalence of viral markers among blood donors is around 4% for HIV, 5% for HBV and 4% for HCV. The seroprevalence of HIV (2.2 vs. 4.1%) and HBV (3.0 vs. 4.6%) were lower among volunteer donors compared to replacement donors. The prevalence of HIV and HBV infection observed among blood donors was higher in 2006 than in 2004.<p>Thirteen non-transfused sickle cell patients were not carriers of any serological viral marker. The SCD-patients HCV(+) were “multiple-transfused” patients (6%) or those who received one or two transfusions (1%). Following the delayed introduction of HCV donor screening, a HCV seroprevalence of 7% of patients for only 0.7% for the HIV and 1.4% for the HBV was demonstrated. The fact that no patients transfused after 2004 were HCV(+) compared to 10% of those transfused before 2004 shows the benefit of the introduction of a simple and inexpensive screening test. Two (1.6%) patients had anti-HLA antibodies and 13 (10%) red blood cells antibodies (2 anti-CD, 1 anti-E and an anti-C-D-E). None of the patients displayed Kell (K), Kidd (Jka and Jkb) or Duffy red cells antibodies.<p>The prevalence of sickle cell disease in newborns of Kisangani is about 1%. In Kisangani, in addition to anaemia due to malaria (46%), an environmental factor, 34% of transfusions were administered for uncomplicated painful crises. In comparison, no patient followed in Brussels were transfused for that indication. This attitude is likely to be related with the ignorance of the disease by the medical staff and patients’ families. The chronic anaemia of those patients is often poorly understood and interpreted as acute anaemia.<p><p>Conclusion<p><p>Encouragement of voluntary donations without excluding the replacement donors is needed to pursue to increase the blood supply. To improve blood safety, the generalization of simple tests for screening blood donors as those for HCV should be a priority in transfusion centres. With a prevalence of about 1%, the SCD is a common disease in Kisangani. For those SCD-patients, establish guidelines for indications of transfusion would avoid inappropriate transfusion.<p> / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Contribution à la réduction de la mortalité intrahospitalière des enfants en Afrique centrale, Nord Kivu - RD Congo

Bitwe Mihanda, Richard 26 March 2009 (has links)
Introduction<p>Dans le monde, presque 10,6 millions d’enfants meurent chaque année avant d’avoir atteint leur cinquième anniversaire. En dépit de l’existence théorique d’interventions curatives efficaces, on constate que la mortalité intrahospitalière peut demeurer très élevée dans les services de pédiatrie de nombreux pays à faible revenu notamment en Afrique. Pour améliorer la prise en charge des enfants dans ces hôpitaux et par conséquent la survie des enfants, il est nécessaire avant tout de faire le constat de la situation et de la reconnaître, d’en analyser les causes, de s’attaquer aux déterminants vulnérables et de se doter d’outils d’évaluation de la qualité de soins dans les hôpitaux. En tant que pédiatre oeuvrant à l’HPG, j’ai constaté que la mortalité intrahospitalière était élevée. Fruit d’une démarche personnelle, ce travail avait pour objectif global la réduction de cette mortalité.<p>Pour y arriver, les objectifs spécifiques étaient les suivants :<p>1) Décrire et évaluer la qualité des soins intrahospitaliers chez les enfants à l’HPG.<p>2)Préciser la mortalité intrahospitalière globale ainsi que les mortalités spécifiques.<p>3)Etudier l’importance des facteurs associés à la surmortalité des enfants à l’Hôpital Provincial de Goma.<p>4)Construire un modèle de prédiction de la mortalité globale intrahospitalière ainsi qu’un score pronostique adapté au contexte.<p>5)Mettre en place un programme de formation et de supervision du personnel médical et paramédical.<p>6)Etudier l’impact de ce programme sur la mortalité intrahospitalière. <p><p>Méthodologie<p>Les analyses ont porté sur les données des études qui se sont déroulés dans le service de pédiatrie de l’hôpital provincial de Goma (HPG), il s’agit des études suivantes: une étude descriptive d’observation d’évaluation de la qualité des soins intrahospitaliers des enfants en décembre 2004 (étude qualitative utilisant la méthode de Nolan), une étude de cohorte prospective intrahospitalière portant sur les indicateurs prédictifs de la mortalité (du 1er avril 2003 au 31 mars 2004) (« avant ») ,suivi d’une intervention dont l’impact avait été évalué de nouveau par une étude de cohorte prospective intrahospitalière (du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2005) (« après ») (étude d’intervention quasi-expérimentale). <p><p>Résultats<p>Les résultats du travail étaient les suivants :<p>A) -Les facteurs qui augmentent le risque de décès étaient la référence tardive et la sévérité de la maladie à l’admission. <p>-Les facteurs limitant la qualité de la prise en charge et qui contribuaient probablement au mauvais pronostic étaient :<p>1)A l’admission, le triage n’était pas toujours correctement fait, les soins d’urgences étaient retardés l’après-midi et la nuit et 12% des admissions étaient différés. Il n’y avait pas de grille d’évaluation initiale, ni des guides pratiques de l’OMS, ni les guides standardisés de prise en charge, ni de kit d’urgence.<p>2)En hospitalisation, il y avait une insuffisance en nombre du staff (surtout l’après-midi et la nuit), le monitoring de base et les soins infirmiers étaient insuffisants surtout la nuit, les cliniciens notaient les signes cliniques, mais ne les documentaient pas toujours, le délai pour avoir le diagnostic était trop long et l’indisponibilité des médicaments prescrits.<p>-Le staff du service avait des connaissances théoriques et pratiques insuffisantes et une motivation insuffisante<p>B)-Durant la première étude de cohorte, une mortalité globale de 15,9% et des mortalités spécifiques anormalement élevées ont été observés. Les enfants les plus à risque de décès avaient, à l’admission, les caractéristiques suivantes :un âge < 1 an, un périmètre brachial < 115 mm ou un retard de croissance pondérale (-3< Z-PPA ≤ -2 et Z-PPA ≤ -3), une altération de la conscience, une raideur de la nuque, un tirage intercostal et une infection.<p>C)-Ces premières données avaient permis de construire le modèle Goma1 basé essentiellement sur les indicateurs suivants :l’âge,le périmètre brachial, l’état de conscience et le type d’infection. Grâce au score pronostique, il était destiné à la sélection à l’admission des enfants à risque élevé de décès pour une admission en soins intensifs et à la standardisation de la mortalité en vue de l’évaluation de la qualité de prise en charge. <p>D)-Une intervention a été menée, en décembre 2004 portant essentiellement sur la formation et la supervision du personnel de santé œuvrant à l’HPG. Grâce à une évaluation avant-après, on a pu déterminer l’impact probable de cette intervention :la mortalité globale a diminué de 15,9% (avant l’intervention) à 4,6% (après l’intervention) et restait toujours plus basse après l’intervention et après ajustement à l’aide du modèle. <p><p>Conclusions<p>La mortalité pédiatrique intrahospitalière est généralement beaucoup trop élevée et c’était le cas à l’HPG.<p>Notre démarche après ce constat et l’évaluation de la qualité des soins donnés aux enfants sur base d’un questionnaire qualitatif a été d’intervenir sur un des points mis en exergue par cette évaluation (formation et supervision du personnel insuffisante) et d’évaluer l’impact de ce programme sur la mortalité globale.<p>Les résultats ont suggéré un impact positif de ce programme (mortalité globale de 15,9% avant l’intervention et de 4,6% après l’intervention).<p>Si de nombreuses critiques liées à la méthodologie (évaluation uniquement qualitative, étude quasi-expérimentale avant-après, intervention limitée, etc) doivent être épinglées et limitent la portée de ce travail, la démarche entreprise a cependant permis de mobiliser le personnel de santé œuvrant dans des conditions difficiles, autour d’un projet commun et améliorer ainsi la prise en charge des enfants hospitalisés à l’HPG. / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Activités vasculaires et antioxydantes d'espèces des genres Combretum et Hymenocardia, plantes présumées antihypertensives à Kinshasa et dans le Bas-Congo / Vascular and antioxidant activities of species of the genera Combretum and Hymenocardia, plants presumed antihypertensive in Kinshasa and in Bas-Congo

Nsuadi Manga, Francine 08 May 2013 (has links)
Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès dans le monde. Actuellement, leur prévalence croît en Afrique subsaharienne où l'hypertension représente un facteur de risque cardiovasculaire majeur. Différents médicaments sont utilisés pour le traitement de l'hypertension mais dans les pays à revenu faible en général, et en R.D.Congo en particulier, le niveau socio-économique bas de la population pousse cette dernière à faire appel à la médecine traditionnelle. En R.D.Congo, les tradithérapeutes utilisent une multitude de plantes pour traiter l’hypertension. Cependant, les propriétés pharmacologiques de certaines de ces plantes sur la fonctionnalité vasculaire n’ont pas encore été étudiées de manière approfondie.<p>Afin de donner une base scientifique à l’utilisation de ces plantes dans le traitement de l'hypertension artérielle en médecine traditionnelle congolaise, nous avons réalisé dans un premier temps une enquête ethnobotanique. Celle-ci a été menée auprès de tradipraticiens de Kinshasa et du Bas-Congo, dans l'ouest de la R.D.Congo, afin d'obtenir des informations spécifiques sur les plantes qui sont utilisées pour traiter l'hypertension. Suite à cette enquête, trois plantes ont été sélectionnées :les feuilles et les écorces de racines de Combretum racemosum P. Beauv (Combretaceae), les feuilles de Combretum celastroides subsp. laxiflorum Welw (Combretaceae) et les écorces de tronc et de racines d'Hymenocardia acida Tul. (Euphorbiaceae). L'évaluation de l'effet vasorelaxant des extraits polaires issus de ces plantes sur les anneaux d’aorte isolée de rat a montré que les extraits testés ont un effet vasorelaxant endothélium-dépendant. Tous les extraits induisent cet effet via la voie du NO-GMPc alors que ceux de feuilles et d'écorces de racines de Combretum racemosum agissent également via la voie des prostanoïdes. Ces extraits ont aussi une action antioxydante. Enfin, l'administration chronique des extraits polaires de feuilles de Combretum celastroides subsp. laxiflorum et d'écorces de racines d'Hymenocardia acida aux rats spontanément hypertendus a montré que ces deux extraits possèdent une activité antihypertensive. Dans le but de déterminer les composés phytochimiques responsables de l’activité vasorelaxante observée, les extraits polaires de feuilles de Combretum celastroides subsp. laxiflorum et d'écorces de racines d'Hymenocardia acida ont été soumis à un fractionnement sur une colonne de polyamide. Toutes les fractions obtenues ont présenté une activité antioxydante, mais l'activité vasorelaxante était concentrée dans une fraction dont l'analyse par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse après thiolyse a indiqué qu'elle était enrichie en procyanidines. En conclusion, notre étude montre l'intérêt de ces plantes dans le traitement de l'hypertension en médecine traditionnelle congolaise, intérêt qui mérite d’être confirmé par des études cliniques rigoureuses./<p><p>Cardiovascular diseases represent a major cause of death in the world. Currently, their prevalence grows in sub-Saharan Africa where hypertension represents a major cardiovascular risk factor. Different drugs are used for the treatment of hypertension, but in low-income countries in general and in the D.R.Congo in particular, low socio-economic level forces the population to frequently recourse to the traditional health systems. In D.R.Congo, the traditional healers use a variety of plants to treat hypertension, but the pharmacological properties of some of these plants on vascular function have not been investigated.<p>To provide a scientific basis for the use of these plants in the treatment of hypertension in Congolese traditional medicine, we first carried out an ethnobotanical survey among traditional healers in some districts of Kinshasa and Bas-Congo, in the west of D.R. Congo, to obtain specific information about the plants that are used as antihypertensive remedies. As a result of this investigation, three plants were selected :leaves and root bark of Combretum racemosum P. Beauv (Combretaceae), leaves of Combretum celastroides subsp. laxiflorum Welw (Combretaceae), and trunk bark and root bark of Hymenocardia acida Tul. (Euphorbiaceae). The evaluation of the vasorelaxant effect of the polar extracts from these plants on isolated rat aorta showed that all extracts have an endothelium-dependent vasorelaxant effect. All extracts induce the vasorelaxant effect through the NO-cGMP pathway while those of Combretum racemosum leaves and root bark also act via the prostanoids pathway. These extracts also showed an antioxidant activity. Chronic administration of polar extracts of Combretum celastroides subsp. laxiflorum leaves and Hymenocardia acida root bark to spontaneously hypertensive rats showed that both extracts have an antihypertensive activity. Both extracts were fractionated on a column of polyamide in order to determine the nature of the compounds responsible for the vasorelaxant activity. All fractions obtained had an antioxidant activity but the vasorelaxant activity was concentrated in one fraction. Analysis of this fraction by liquid chromatography-mass spectrometry after thiolysis indicated that it was enriched in procyanidins. In conclusion, our study shows the interest of these plants in the treatment of hypertension in Congolese traditional medicine, interest which should be confirmed by rigorous clinical studies.<p> <p> / Doctorat en Sciences biomédicales et pharmaceutiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Etude de valorisation des rejets des usines à zinc de Kolwezi, République démocratique du Congo / Recovery study of values metals from Kolwezi zinc plant residues, Democratic Republic of Congo

Ngenda Banka, Richard 28 April 2010 (has links)
Les rejets des Usines à Zinc de Kolwezi contiennent majoritairement du zinc sous forme réfractaire (ferrite) au traitement hydrométallurgique conventionnel. Ils contiennent d’autres métaux « lourds » qui les rendent dangereux vis-à-vis de l’environnement dans lequel ils sont actuellement entreposés. Ces métaux, dont la plupart peuvent être valorisés, font de ces rejets un véritable gisement secondaire. Il est donc impératif de mettre au point un procédé adéquat de valorisation ;d’où le thème de la présente thèse :« Etude de valorisation des rejets des Usines à Zinc de Kolwezi, RDC ». <p>A l’aide des techniques modernes de caractérisation (physico–chimique, minéralogique et morphologique), nous sommes arrivés à cibler, à adapter et à justifier l’utilisation d’une technique de valorisation des matières minérales existantes. Les minéraux utiles contenus dans les rejets UZK ont été sulfatés par digestion et sélectivement mis en solution après un grillage. La sulfatation s’est avérée l’étape déterminante du procédé et un intérêt particulier a été focalisé sur cette étape en réalisant une étude cinétique approfondie.<p>Les données et informations récoltées tout le long de cette recherche nous ont permis de réaliser une simulation du procédé par le logiciel ASPEN PLUS. Ce qui a permis de faire une ébauche d’un schéma de traitement industriel. Ce dernier s’est avéré souple vis-à-vis de l’utilisation d’autres matières comme les calcines des concentrés sulfurés cuivre-zinc.<p><p>Residues from the Kolwezi Zinc Plant (Usines à Zinc de Kolwezi UZK) essentially contain zinc in a refractory (ferrite) form, which is difficult to recover by conventional hydrometallurgical methods. « Heavy» metals are also present that make them hazardous towards the environment in which they are currently stored. Most of these metals are valuable; thus, the UZK residues are a real secondary deposit. It is therefore imperative to develop an appropriate method of treatment, hence the theme of the present thesis: « Recovery study of values metals from Kolwezi Zinc Plant residues, DRC ».<p>Using modern techniques of characterization (physical and chemical, mineralogical and morphological), we focused, adapted and justified the use of a technique for efficient recovery of the existing valuable minerals. The minerals contained in UZK residues have been sulphated by digestion and thereafter selectively dissolved after roasting. Sulphatation proved to be the decisive step of the process and a particular attention has been given to this step by performing a detailed kinetic study. <p>The data and information collected throughout this research allowed a simulation of the developed method by using the « Aspen Plus » software. This allowed us to propose a draft scheme of industrial processing. The latter proved flexible towards the use of other materials such as calcines of copper-zinc sulphide concentrates.<p> / Doctorat en Sciences de l'ingénieur / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Analyse de l'introduction de l'EDI dans les entreprises congolaises: une contribution à l'impact organisationnel des TI / EDI adoption's analysis in congolese firms: an organizational structure impact of IT

Ivinza Lepapa, Alphonse C. 07 December 2007 (has links)
Résumé<p>Le cadre théorique de la contingence structurelle associe généralement « contexte, structure et performance » (Burns et Stalker, 1961; Woodward, 1965; Lawrence et Lorsch, 1967 ;Mintzberg, 1979).Le besoin de tester cette théorie dans l’environnement d’un pays sous développé (PSD) nous a conduit, dans cette recherche, à l’utilisation d’un cadre réduit basé uniquement sur des liens entre la technologie (remplacée par TI) et la structure (Galbraith, 1972 ;Lacrampe, 1974 ;Leifer, 1988). <p>Notre cadre théorique s’appuie sur les approches managériales, économiques et organisationnelles des TI et de l’EDI (Leavitt, 1968 ;Scott Morton, 1991). Il utilise la théorie contingente de la gestion comptable (Otley, 1980; Chapman, 1997) et des systèmes d’information comptable AIS (Sutton, 1995; Maudlin et Ruchala, 1999; Baldwin et alii, 2000; Dunk, 2001) comme domaine d’opérationnalisation (système d’information fonctionnel).<p>\ / Doctorat en Sciences économiques et de gestion / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Facteurs socioculturels et contrôle de la trypanosomiase humaine africaine en République démocratique du Congo / Sociocultural factors and control of human African trypanosomiasis in the Democratic Republic of Congo

Mpanya Kabeya, Alain 26 June 2015 (has links)
RESUME<p>La Trypanosomiase Humaine Africaine (THA) appelée également « maladie du sommeil» est une maladie parasitaire provoquée par un protozoaire du genre Trypanosoma dont deux sous-espèces (T. brucei gambiense et T. brucei rhodesiense) sont pathogènes à l’homme. La stratégie de lutte contre cette maladie est essentiellement basée sur le dépistage précoce et le traitement des malades, complété avec le contrôle du vecteur. Cependant, l’utilisation du service de dépistage de la THA par les communautés exposées représente un défi majeur. L’adhésion aux campagnes de dépistage actif avec des équipes mobiles spécialisées était en-dessous de 50% dans certains villages endémiques fin des années nonante. De surcroît, l’utilisation des services de santé fixes en RDC est si faible que ceci compromet le dépistage passif dans les formations sanitaires fixes. Notre hypothèse est que cette faible utilisation des services de santé pourrait elle-même être due à un problème d’acceptabilité du dépistage et traitement de la THA par les communautés vivant dans les zones de transmission de la THA. Tout ceci compromet l’élimination de la THA comme problème de santé publique, un but que s’est fixé la communauté internationale d’ici 2020.<p>Ce travail a comme objectif d’explorer cette dimension socioculturelle de la maladie qui est souvent négligée dans le contrôle de la THA et générer une meilleure connaissance de ces aspects.<p><p>Nous avons réalisé cinq études en total pour adresser la question de la sous-utilisation des services de dépistage et traitement de la THA par les communautés et sa relation avec l’acceptabilité des services. Nous avons d’abord développé une première étude qui évalue les résultats du traitement de la THA en analysant rétrospectivement les données de routine du programme de contrôle de la THA pour l’année 2006 à 2008. Ensuite, nous avons réalisé trois études qualitatives par focus group (groupe focalisé) et entretiens individuels pour documenter la dimension socioculturelle de la lutte contre la THA. D’abord une étude qui a exploré les perceptions sur la THA dans la communauté, suivi par une étude qui explore les perceptions sur le traitement de la THA et une autre qui se concentre sur les pratiques diagnostics des professionnels de santé face à un syndrome neurologique en contexte de ressources limitées. <p><p>Une cinquième étude combine une enquête-ménage avec des focus groups et des entretiens individuels pour explorer les perceptions de la communauté sur la santé en général et les services de santé. <p>Nous avons comparé les obstacles à l’utilisation des services de dépistage et traitement de la THA identifiés dans ce travail avec les messages de sensibilisation sur la THA utilisés au programme de contrôle de la THA en RDC et nous avons développé des recommandations stratégiques.<p><p>L’évaluation des indicateurs de performances sur l’issue de traitement montre que le taux de suivi post-thérapeutique est faible dans son ensemble :25 % pour le premier suivi de six mois et moins d’un pourcent des patients revient pour la dernière visite de contrôle au mois 24. Nous avons aussi observé dans cette étude un taux d’échec au mélarsoprol et à la pentamidine respectivement de 30% et de 22 % au Kasaï Oriental qui sont cependant difficilement interprétables, car le dénominateur est incomplet. Comme très peu de patients reviennent au contrôle post-thérapeutique, cette proportion est probablement biaisée vers ceux qui sont en échec de traitement.<p><p>L’étude de perception de la THA montre que la maladie est bien connue dans les communautés vivant dans les zones à risque. Par contre, plusieurs obstacles au dépistage et traitement de la THA ont été identifiés. Les plus importants sont :la toxicité des médicaments de la THA, les obstacles financiers, l’inadéquation entre le programme de dépistage des équipes mobiles et les occupations des communautés, les interdits qui accompagnent le traitement de la THA, le manque de confidentialité et la peur de la ponction lombaire. <p>L’étude sur la perception du traitement de la THA a montré que le mélarsoprol est perçu comme un médicament toxique et est surnommé « médicament des interdits ». Par contre, le régime NECT est perçu comme un nouveau médicament moins toxique qui a rendu les interdits liés au mélarsoprol obsolètes sauf un seul, celui de ne pas avoir de rapport sexuel pendant la période de traitement et de suivi post thérapeutique qui est de 6 mois. Les interdits ont été instaurés de manière empirique par les professionnels de santé et les communautés pour mitiger les effets indésirables du mélarsoprol. Leur violation pourrait entrainer des conséquences graves et mortelles. Ces interdits sont fortement ancrés dans les croyances de la communauté et constituent aujourd’hui un obstacle au dépistage et traitement. <p><p>L’étude sur les pratiques diagnostiques des professionnels de santé en matière de syndrome neurologique en contexte de ressources limitées a montré qu’en zone rurale le diagnostic est principalement clinique. Les obstacles perçus au diagnostic de confirmation sont essentiellement d’ordre financier puisque le patient doit tout financer de sa poche. Autres obstacles évoqués sont le manque d’outils de diagnostic et la perception de la communauté qui voit le clinicien comme un devin (petit dieu) ou oracle capable de « deviner » directement la maladie sans passer par un processus diagnostique de laboratoire.<p>L’étude sur les perceptions de la santé et des services de santé a montré que les capacités de travailler (82%) et les capacités de se mouvoir (66%) sont les signes de bonne santé les plus perçus. 90% des responsables des ménages perçoivent positivement la santé de leur ménage. Les opinions sur le service de santé sont partagées.<p><p>Les études présentées dans ce travail ont généré des nouvelles connaissances sur la dimension socioculturelle de la THA. L’analyse des messages de sensibilisation sur la THA utilisés par le programme de contrôle de la THA en RDC en termes de comparaison avec les obstacles au dépistage et traitement de la THA identifiés dans ce travail montre que ces aspects socioculturels bien qu’étant des véritables goulots d’étranglements dans la dynamique de la lutte contre la THA ne sont pas bien ciblés par la communication sur la THA. <p>Les perspectives des communautés exposées au risque de la THA doivent être adressées par un dialogue continu entre professionnels de santé et communautés adapté aux réalités locales. Ainsi il sera possible d’améliorer de manière opérationnelle les stratégies d’information, éducation et communication, et de façon plus large, le dépistage et traitement de la THA en intégrant la dimension socioculturelle de la THA dans la politique de lutte contre la THA. <p><p>SUMMARY<p>Human African Trypanosomiasis (HAT), also known as “sleeping sickness” is a parasitic disease caused by protozoa of the species Trypanosoma. There are two types that infect humans, Trypanosoma brucei gambiense and Trypanosoma brucei rhodesiense. The strategy used to control sleeping sickness consists of early case detection and treatment of patients, together with vector control. Meanwhile, utilization/access to HAT screening by the affected communities remains a major challenge. Adherence to active screening programs with mobile units was below 50% in certain endemic villages end of the 90’s. Moreover, utilization of fixed health facilities in DRC is so low that it compromises passive case finding. Our hypothesis is that this low utilization of health services is caused by a problem of acceptance of case detection and treatment of HAT by the communities living in the HAT transmission zones. This compromises the target of the international community to eliminate HAT as a public health problem by 2020. This thesis wants to explore and tries to generate more knowledge on the socio-cultural aspect that is often neglected in the control of HAT. <p><p>We conducted five studies to address the lack of community participation in HAT screening and treatment activities and the relation with acceptance of these services. <p>The first study evaluated the results of HAT treatment by retrospectively analyzing data of the routine HAT control program for the period 2006-2008. <p><p>Afterwards we performed three qualitative studies consisting of focus group discussions and individual interviews to document the socio-cultural dimension of the fight against HAT. The first study explored the community perceptions regarding sleeping sickness. The second study explored the perceptions regarding HAT treatment and a third study focused on diagnostic practices of health professionals in low-resource settings facing a neurological syndrome. <p><p>The fifth study consists of a household survey, focus group discussions and individual interviews to explore community perception regarding health in general and health services. We compared the identified barriers to screening and treatment of HAT with awareness messages on sleeping sickness used by the HAT control program in DRC and we developed strategic recommendations. The evaluation of performance indicators for treatment showed that compliance with post-treatment follow-up is very poor: 25% for the first post-treatment follow-up examination at six months and less than 1% of the patients returns for the final examination at 24 months. In this study we also observed a treatment failure rate of respectively 30% and 22% for melarsoprol and pentamidine in Kasai-Oriental. However, these date are difficult to interpret because of an incomplete denominator. As only few patients return for follow-up visits, this proportion is probably biased towards those in treatment failure.<p> <p>The study on the perception of sleeping sickness shows that the disease is well known amongst the communities living in the endemic areas. However, several screening and treatment barriers were identified. The most important are: drug toxicity, financial barriers, the incompatibility between the itineraries of the mobile screening teams and the local communities’ activities, the prohibitions related to HAT treatment, lack of confidentiality and fear of lumbar punctures. The study on the perceptions regarding HAT treatment show that melarsoprol is perceived as a toxic drug and is nicknamed the ‘taboo drug’. On the other hand the NECT regime is perceived as the new drug that is less toxic and that has abolished all the taboos of melarsoprol with the important exception of sexual intercourse during the treatment period and the post-treatment follow-up period of six months. <p><p>The prohibitions have been established empirically by healthcare providers and communities to mitigate the side effects of the melarsoprol regimen. Violating these restrictions is believed to cause severe and sometimes mortal complications. Communities adhere strictly to these prohibitions and this constitutes a barrier for HAT screening and treatment.<p><p>The study focusing on diagnostic work-up of neurological syndromes in low-resource settings by health care providers has shown that in rural areas diagnosis is usually clinical. Barriers to confirmation of diagnosis are mainly related to the purchasing power of the patient. Other reported barriers are a lack of diagnostic tools and the communities’ perceptions associated with the care provider. Clinicians are perceived as diviners being able to directly identify the cause of the illness without using laboratory tests. The study regarding the perceptions on health and health services has shown that ability to work (82%) and ability to move (66%) are the most perceived signs of good health. 90% of the household responsibles positively perceive the health of their family. The opinions on the health services are divided. <p><p>The studies presented in this thesis have generated new insights on the socio-cultural dimension of HAT. The analysis of the awareness messages on HAT in DRC compared with the reported HAT screening and treatment barriers have shown that <p>although these sociocultural aspects are real bottlenecks in the dynamic of the fight against HAT, they are not targeted by the communication on HAT. <p><p>The prospects for communities at risk of HAT should be addressed through continuous dialogue between health professionals and communities adapted to local realities.<p><p>It will thus be possible to operationally improve the information strategies, education and communication, and more broadly, screening and treatment of HAT by integrating the socio-cultural dimension in the fighting policy against sleeping sickness.<p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les disparités régionales du système d'enseignement zaïrois: étude diagnostique et politique de planification

Mulangwa-Kyomba, Katako January 1986 (has links)
Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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