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Expérience du soi et métaphysique : Schelling et Heidegger /

Pignat, Dominique. January 1981 (has links)
Thèse--Lettres--Fribourg, Suisse, 1981. / Bibliogr. p. 325-352.
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Driftwood, making sense of a life informed by nature

Walshe, Bridget. January 1999 (has links) (PDF)
No description available.
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La connaissance de soi, dans la perspective de Socrate / Self-knowledge, from the perspective of Socrates

Mosaffa, Mohammadmehdi 15 December 2015 (has links)
Intitulée : «La connaissance de soi, dans la perspective de Socrate», cette thèse a pour but d’étudier les caractéristiques de la démarche de Socrate, en ce qui concerne la connaissance de soi et son importance. La mise en œuvre de la vie humaine, telle qu’elle mérite d’être vécue, au sens socratique, est l’objectif indispensable de cet engagement philosophico-spirituel, qui consiste à rendre à l’homme, l’identité existentielle qui lui est essentiellement propre. C’est donc à la recherche de cette identité concrète, que Socrate a toujours invité ses interlocuteurs, et invite encore les lecteurs, à faire usage de leur intellect, afin de découvrir la partie la plus divine de leur âme. La question de la connaissance de soi, dans la perspective de Socrate relève plus précisément de la connaissance de l’âme, considérée comme le véritable soi, portant en elle l’empreinte divine. Par conséquent, se connaître soi-même vise la contemplation de cette particularité propre à l’homme, laquelle le conduit à son excellence. L’aspect subjectif de cette entreprise rationnelle, garantit totalement l’indépendance de l’individu, à la recherche de lui-même, lui permettant également d’acquérir les connaissances qui résident en lui, selon la théorie de la réminiscence. D’où la nécessité de s’appliquer à cette tâche essentielle de l’existence humaine, afin de lui donner un véritable sens humain. La connaissance de l’intelligible―faisant partie intégrante de sa recherche―, cet éveilleur de l’esprit a mis en œuvre, d’une manière extraordinaire, les outils essentiels de sa philosophie pratique, à savoir : la dialectique, la réfutation et la maïeutique, portées par son Amour, en vue de faire sortir ses semblables de leur caverne d’ignorance, en les invitant à se diriger vers le monde intelligible. Il ne s’agit donc pas de chercher un idéal, dans l’espoir de de s’y conformer, ce qui met en péril la liberté du sujet, mais de s’accomplir le plus concrètement, le plus parfaitement possible, comme un être humain excellemment achevé. C’est dans ce contexte précis, que la connaissance de soi, dans la perspective de Socrate, sera prise comme le modèle par excellence de cet accomplissement. / Entitled “Self-khowledge, from the perspective of Socrates” this thesis intends to examine fundamental characteristics of the Socrates’ authentic approach to self-knowledge, and the utmost importance of it. Implementation of human life, as it deserves to be lived, in the Socratic sense of the word, is the essential purpose of this philosophical and spiritual commitment, which aims at giving back to the human being the ontological identity, of his own by essence. Therefore, Socrates always invited his interlocutors, and still now invites his readers, to search for this concrete identification, and to use their intellect in order to discover the most divine part of their soul. The self-knowledge problem in the Socrates’ perspective is questioned here, for it precisely comes from the soul knowledge, considered as the genuine one-self, bearing in it the heavenly imprint. Therefore, “to know one-self“ aims at contemplating the divine part of our one-self, which leads the man to his excellence, as such he is destined to become. The subjective aspect of this rational enterprise gives a guarantee of total independence to the individual seeking his one-self. It also allows him to acquire the knowledge that lies in him according to the “reminiscence theory, “hence the necessity for him is to take great care of this essential task of a human life, in order to give it a real human significance. To know what is intelligible, being an integral part of his research, “He who awakened the mind“developed in a wonderful manner essential tools of his practical philosophy which are: dialectics, refutation, maieutic, as supported by his Love, intending to let his fellow-men to get out of their “cave“ of ignorance, by inducing them to head for the intelligible world. It does not mean to seek an ideal with the hope to look like it, which unquestionably puts at risk the individual’s freedom, but to find out one’s own fulfilment in the most possible concrete and perfect way as an excellently accomplished human being. In this very context, self-knowledge, such as Socrates meant it, will be considered as the pre-eminent model of this accomplishment.
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L’analogie juridique dans la Critique de la raison pure

Sabourin, Charlotte 08 1900 (has links)
La Critique de la raison pure est traversée de part en part par une analogie juridique dont l’étude peut enrichir la compréhension de l’œuvre. Il est ainsi question, dès la préface, d’une raison qui se juge elle-même devant son propre tribunal, ce qui constituera le point de départ de notre analyse. Or, ce tribunal très particulier doit se fonder sur une connaissance de soi approfondie de la raison. Cette entreprise est de fait réalisée au fil des développements de la Critique. Le rôle bien particulier joué à cet égard par les trois déductions présentes dans l’œuvre sera dûment examiné. On verra par ailleurs que la déduction doit elle-même être considérée plutôt comme procédure d’inspiration juridique que comme inférence, tout en conservant pourtant un statut de preuve philosophique. Les nombreuses allusions juridiques effectuées par Kant au fil de l’œuvre seront ainsi mises à profit dans le cadre de cette interprétation. / A legal analogy runs through the Critique of Pure Reason, and studying it can shed light on the work. The metaphor of the “tribunal of reason”, first introduced in the Preface, will thus be the starting-point for our analysis. Due to its very nature, this tribunal must be based upon reason’s in-depth self-knowledge – a task to be accomplished over the course of the Critique. The special part played in this regard by the book’s three deductions will be thoroughly examined. In addition, we will see that a deduction itself has more to do with a legally inspired procedure than with an inference, while it nevertheless remains a legitimate philosophical proof. Kant’s frequent legal allusions throughout the text will therefore constitute the basis for our interpretation.
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L’Anthropologie de l’Alcibiade de Platon : l’être humain considéré comme la partie rationnelle de son âme

Boulet, Jacques 04 1900 (has links)
Qu’est-ce que l’être humain ? La question se pose depuis plusieurs millénaires. Platon n’y échappe pas et il suit l’inscription du temple de Delphes, le fameux « connais-toi toi-même », lorsqu’il cherche à mieux cerner l’homme dans ses écrits. Cette quête de l’essence de l’homme est présente à plusieurs moments de l’œuvre de Platon, mais nous sommes d’avis qu’il ne suggère jamais de définition de l’homme aussi claire que dans l’Alcibiade. Toute la fin de ce dialogue se consacre à cette question et l’on y trouve un Socrate avide de partager sa propre pensée sur le sujet. Les commentateurs de ce dialogue ne s’entendent pourtant pas sur la signification que l’on doit donner à ce développement parfois obscur sur l’essence de l’homme. Plusieurs affirment que l’homme y est présenté comme étant essentiellement son âme, d’aucuns que l’homme y est la réunion du corps et de l’âme, et d’autres encore que l’homme y est plutôt présenté comme étant la partie rationnelle de son âme. Les trois chapitres de ce mémoire présentent et analysent les arguments principaux de chaque camp dans le but de trancher la question. Il y est défendu que dans l’Alcibiade l’homme est, de manière approximative, son âme, mais que de manière plus précise, il correspond à la partie en lui qui domine, soit sa raison. Il y est également suggéré que cette conception de la nature humaine est reprise ailleurs dans le corpus platonicien. / What does it mean to be human? Plato is one of many to have pondered the eternal question and followed the famous Temple of Delphi inscription, “Know thyself.” While the quest for the essence of humanity is present in many of Plato’s writings, I believe that the Alcibiades gives us his clearest definition. Indeed, the entire ending of the dialogue is devoted to it, with Socrates enthusiastically offering his thoughts on the matter. Scholars are of different minds as to the proper interpretation of this somewhat obscure passage on the essence of human nature. Some argue that Plato is portraying man as primarily defined by his soul, others that the body and soul are both part of the definition of man, and others still, that man is the rational part of his soul. The three chapters of this thesis outline and analyze the main arguments of each school of thought in the hopes of resolving this contentious question. The argument will be made that in the Alcibiades, man is defined broadly as his soul, but more specifically as the dominant part of himself, his reason in other words. It will also be suggested that a similar portrayal of humanity is found in other works by Plato.
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L'éducation d'Alcibiade d'après quelques dialogues de Platon

Chabot, Hélène January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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O caráter formativo da noção socrática de \"cuidado da alma\" no Alcibíades Primeiro de Platão / Le caractere formatif de la notion socratique de soin de soi dans Álcibiade Majeur de Platon

Afonso, Edson da Silva 19 October 2016 (has links)
No Alcibíades Primeiro, Sócrates diz que o conhecimento de si (gnôthi seauton) corresponde à sabedoria. Esse conhecimento é entendido como condição essencial para o engajamento na vida pública, e está ligado ao discernimento do bem e do mal, podendo ser entendido como uma das condições para o cuidado de si(epiméleia heautou). O gnôthi seauton, na filosofia platônica, diz respeito a um processo de formação. Neste trabalho, trataremos desse processo, sobremaneira, a partir da relação entre as noções de cuidado de si e conhecimento de si. Platão entende que não cabe aos mestres de virtude ou aos dirigentes políticos o papel formativo. Nem mesmo os retóricos, os parentes, o oráculo, os pedagogos competentes podem ensinar aos jovens o que eles realmente são. Se um governo de si é possível, o jovem deve ser o sujeito. A virtude não é aprendida da mesma maneira que se dá a transmissão de um conteúdo pedagógico. Ela só pode ser alcançada de outro modo: a partir de um exercício de si sobre si mesmo. Dessa maneira, a verdadeira função do mestre de virtude, função de Sócrates nos diálogos platônicos, não é a transmissão de um saber, e sim convencer cada um a cuidar da virtude, a aperfeiçoar-se. Dito de outro modo, no Primeiro Alcibíades, o processo formativo não consiste na transmissão de um conteúdo. A educação resulta da nova disposição alcançada pelo interlocutor por intermédio de Sócrates. / Dans l\'Alcibiade Majeur Socrate dit que «la connaissance de soi» (gnôthi seautón) correspond à la sagesse. Cette connaissance est comprise comme condition essentielle pour la participation dans la vie publique, et est lié au discernement du bien et du mal, elle peut être considéré comme l\'une des conditions pour \"soin de soi\" (epimeleia heautou). Gnôthi seautón se rapporte à un processus de formation. Dans ce travail, nous allons traiter ce processus, particulièrement, de la relation entre les notions de «soin de soi» et «connaissance de soi». Platon estime qu\'il n\'incombe pas aux maîtres de la vertu ou aux dirigeants politiques le rôle formateur. Pas même les rhéteurs, les parents, l\'oracle, les pédagogues compétents peuvent enseigner aux jeunes ce qu\'ils sont réellement. Si un gouvernement de soi est possible, le jeune doit être le sujet. La vertu n\'est pas apprise de la même manière que se donne la transmission d\'un contenu éducatif. Elle ne peut être atteinte d\'une autre manière: à partir d\'un exercice de soi sur soi-même. Ainsi, la véritable fonction du maître de vertu, fonction de Socrate dans les dialogues platoniciens, n\'est pas la transmission du savoir, mais pour convaincre chacun de prendre soin de la vertu, à l\'améliorer. En d\'autres termes, dans l\' Alcibiade, le processus de formation ne consiste pas à la transmission du contenu. L\'éducation résulte de la nouvelle disposition atteinte par l\'interlocuteur par l\'intermédiaire de Socrate.
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La structure de la philosophie de Socrate selon Platon / The sctructure of Socrates' philosophy according to Plato

Han, Jacques 27 June 2018 (has links)
La philosophie de Socrate selon Platon se structure autour de six termes : la Forme, l'âme, l'ignorance, la science, la vertu et la dialectique. En effet, l'âme, immortelle, est la source de tous les biens et de tous les maux, parce qu'elle est le principe du mouvement spontané et par conséquent la cause première de tous les mouvements aussi bien intellectifs que sensitifs et physiques. Cela étant, rendre justes la cité et les citoyens, c'est avant tout rendre juste leur âme. Or, comment rendre meilleure une âme, si l'on ne connaît pas la cause même des biens et celle des maux ? Dans les premiers dialogues, Socrate philosophe contre l'ignorance qui est la cause du vice, lequel prive l'âme de la vertu. Dans les dialogues tardifs, Socrate philosophe pour la science, c'est-à-dire la connaissance de ce qui est, qui est la source même de la vertu. Or comment connaître ce qui est, si la réalité ou l'être ne cesse de changer? De là vient la nécessité de l'existence des réalités intelligibles qui sont universelles et immuables auxquelles participent les réalités sensibles qui sont particulières et changeantes. Une question se pose : si la réfutation est le moyen, à travers le dialogue, de faire apparaître l'ignorance, quel est le moyen de connaître ce qui est ? Ce moyen, c'est la dialectique qui permet, à travers le dialogue, de se remémorer des réalités véritables que l'âme eut jadis contemplées. / According to Plata, the philosophy of Socrates is structured around six terms: Form, soul, ignorance, knowledge, virtue, and dialectics. The soul, which is immortal, is the source of all goods and all evils, since it is the principle of spontaneous movement, and consequently the first cause of all movements, whether intellective, sensitive, or physical. Therefore, to make the city and its citizens just means, above all, making their soul just. Yet how can a soul be made better if one does not know the very cause of what is good and what is bad? ln the first dialogues, Socrates philosophizes against ignorance as the cause of vice, which deprives the soul of virtue. ln the late dialogues, Socrates philosophizes in favor of knowledge, that is, the knowledge of that which is, which is the very source of virtue. Yet how can one know that which is, if reality or being never cease changing? Hence the need for the existence of intelligible realities that are universal and immutable, in which sensible realities, which are particular and changing, participate. A question arises: if refutation is the means of revealing ignorance through dialogue, what is the means for knowing that which is? The answer is dialectic, which, through dialogue, allows one to recall the genuine realities which the soul once contemplated.
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De l'intuition au Moyen Age à la connaissance intuitive chez Duns Scot / Intuition in the Middle Ages and John Duns Scotus on Intuitive Cognition

Irimescu, Ana 10 December 2015 (has links)
Au Moyen Age, les théories physiologique, psychologique et philosophique de la perception se sont mutuellement influencées jusqu’à aboutir au modèle théorique de la cognition visuelle. Les définitions médiévales de la connaissance intuitive confirment d’ailleurs le « caractère visuel » de la métaphysique occidentale, ainsi que l’influence de l’optique sur l’épistémologie. Jean Duns Scot (1265-1308) est le premier philosophe qui se sert, de manière systématique, de la distinction entre deux modes cognitifs pré-discursifs et pré-judicatifs : abstractif et intuitif. Il donne ainsi une définition rigoureuse au concept d’intuition, qu’il applique de manière univoque à la connaissance du singulier immatériel et matériel. Avant lui, Matthieu d’Aquasparta (1237-1302) avait étendu le concept théologique d’intuition, utilisé traditionnellement pour expliquer la vision béatifique, à la problématique de la connaissance de soi. Il avait utilisé le terme intuitio pour désigner le rapport cognitif direct et immédiat de l’âme à ses propres actes, sans l’appliquer pour autant à la connaissance du singulier matériel. Pour Duns Scot, la connaissance de soi est directe et immédiate et intuitive et garantit la certitude dans le processus cognitifs, le fonctionnement de la mémoire, la conscience de soi et l’identité personnelle. L’intuition intellectuelle du singulier matériel constitue ainsi une des applications possibles de la distinction scotiste entre cognitio intuitiva et cognitio abstractiva, qui s’ajoute à celles représentées par la vision béatifique, la connaissance angélique et la connaissance auto-réflexive. / In the Middle Ages, the physiological, psychological and philosophical theories of perception were mutually influenced to the point where they generated a theoretical model of visual cognition. The medieval definitions of intuitive knowledge confirm the “visual character” of the Western metaphysics, much like the influence of optics on epistemology. John Duns Scotus (1265-1308) is the first philosopher to use in a systematic manner the distinction between the two pre-discursive and pre-judgment cognitive modes: abstractive and intuitive. He also gives a rigorous definition for the concept of intuition that he applies univocally to the knowledge of both the immaterial and material singular. Before him, Matthew of Aquasparta (1237-1302) extended the theological concept of intuition, traditionally used to explain the beatific vision, to the problem of knowledge of the self. He employed the term intuitio to name the direct and immediate cognitive relation between the soul and its own acts, but without applying it to the material singular. For Duns Scotus, the knowledge of the self is direct, immediate, and intuitive and guarantees the certitude in the cognitive process, the operations of the memory, self-consciousness and personal identity. The intellectual intuition of the material singular constitutes yet another one of the possible applications of the Scotist distinction between cognitio intuitiva and cognitio abstractiva that adds to those represented by the beatific vision, the angelic knowledge and the self-knowledge.
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L'intranquilité de la présence : à l'hôtel dans Faire l'amour de Jean-Philippe Toussaint et Lost in translation de Sofia Coppola

Bolduc, Marie-Hélène January 2009 (has links) (PDF)
À l'heure où l'espace est en crise, où sa globalisation et son uniformisation impliquent une production de sens toujours plus individualisée, qui dès lors transforme les repères de l'identité collective, il s'avère particulièrement intéressant d'étudier comment les individus fabriquent de l'espace dans une société à individus mobiles (Stock, 2001). L'hôtel, en tant que locus provisoire, m'intéressera dans le cadre de ce mémoire qui propose d'étudier la possibilité d'être au monde dans un lieu vagabond. En effet, la modification du cadre bâti, de l'espace physique, entraîne une transformation de la conscience de soi et des autres. La chambre d'hôtel, si l'on se réfère aux travaux de Marc Augé (1992), pourrait se définir comme un non-lieu, soit un espace d'anonymat, standardisé et traversé par des individus qui jamais ne s'y fixent. Certes, la chambre, qui n'est pas appelée à être un habitat fixe ou une demeure, de manière générale, est un lieu de passage déterminé par sa fonctionnaIité -l'hébergement hospitalier. Toutefois, en raison de sa fonction transitoire même, la chambre permet à l'individu qui s'y installe quelques nuits de marquer une pause, un temps d'arrêt à l'intérieur de son parcours: elle devient alors un carrefour où convergent différentes représentations de soi et de l'autre. Dans la chambre d'hôtel se reconstruisent, sur des fondements instables, de nouvelles configurations d'une identité portative confrontée à un monde résolument étranger, celui du pays visité pour lequel aucune pratique intériorisée du lieu n'a encore été faite. Ainsi, dans ce travail, le concept de non-lieu dans son application à l'hôtel se devra d'être relativisé afin d'examiner avec justesse l'ensemble des relations qui entrent en jeu dans la pratique de ce lieu somme toute habité. Il s'agira d'analyser de quelle façon se joue la présence dans un lieu qui fuit de partout, et qui fait violence au corps, dans le roman Faire l'amour de Jean-Philippe Toussaint et le film Lost in Translation de Sofia Coppola. J'examinerai comment les personnages apprivoisent le lieu et comment cette «conquête de l'espace» (Perec, 2000) amènera un processus de construction identitaire, par l'entremise duquel il me sera possible de lancer une piste de réponse à la question posée implicitement par le titre de l'oeuvre de Coppola: que se perd-il dans la translation? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Lieu, Espace, Non-lieu, Habiter, Trace, Présence, Représentation, Sémiotique de l'espace, Philosophie, Jean-Philippe Toussaint, Sofia Coppola.

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