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Caractérisation chrono-culturelle et évolution du paléoesquimau dans le golfe de Foxe (Canada) : étude typologique et technologique des industries en matières dures d'origine animale

Houmard, Claire 18 April 2018 (has links)
L’archéologie de l’Arctique canadien, bien qu’ayant fait une large place à certaines catégories d’objets, telles les têtes de harpon, n’a encore que peu exploité la grande richesse informative des objets en matières dures d’origine animale. Une périodisation typologique a été réalisée sur l’ensemble de la période du Paléoesquimau (~ 4000-500 B.P.), classiquement subdivisée en Prédorsétien et Dorsétien au Canada. Les pratiques techniques et économiques des Paléoesquimaux ont été abordées à partir de l’étude de six sites localisés autour du Golfe de Foxe, région centrale pour l’archéologie arctique : région d’Igloolik (Parry Hill, Lyon Hill, Jens Munk, Freuchen et Kaersut) et nord du Nunavik (Tayara). Les données typologiques et technologiques obtenues permettent de confirmer l’existence d’un continuum culturel entre Prédorsétien et Dorsétien. L’évolution des industries en matières dures d’origine animale observée, notamment au moment du passage du Prédorsétien au Dorsétien, a été interprétée en termes de changements socio-culturels. Un fait marquant serait l’apparition des têtes de harpon à logette partiellement fermée, contemporaine d’une intensification de l’exploitation du morse, témoignant de chasses désormais collectives qui auraient incité les chasseurs à séjourner désormais ensemble dans des habitations plus grandes, occupées sur de plus longues périodes. Mots-clés : Paléoesquimau ; Arctique ; technologie ; typologie ; ivoire ; os ; bois de caribou ; Canada / The studied ivory, bone and antler artifacts from the Canadian Arctic, only correspond to harpoon heads that served to build the Palaeo-Eskimo chronology (~ 4000-500 B.P.). To ascertain the chronological subdivision between the Pre-Dorset and Dorset cultures a typological study associated with a technological approach was performed. Palaeo-Eskimo technological and economical practices have been derived from the study of six sites located around the Foxe Basin: Igloolik region (Parry Hill, Lyon Hill, Jens Munk, Freuchen and Kaersut sites) and northern Nunavik (Tayara site). The assumption of a Pre-Dorset/Dorset continuum could be confirmed. The observed evolution of osseous industries during Palaeo-Eskimo period (and more precisely the Pre-Dorset/Dorset transition) has been interpreted in terms of socio-cultural changes. The observed technological changes (i.e. harpoon head hafting) could be associated with new patterns of raw material exploitation (diversification in the selection of materials and anatomical elements, as well as functional categories). They testify to the important socio-cultural changes (collective rather than individual hunting) already observed in the settlement patterns (aggregation of the humans in larger houses for longer time periods). Keywords: Palaeo-Eskimo culture; Arctic; Canada; technology; typology; ivory; bone; antler
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Création d'une nouvelle iconographie sur les Algonquiens du nord-est de l'Amérique à partir des données ethnohistoriques datant d'avant 1760

Laberge, Marc 24 April 2018 (has links)
L'objet de cette recherche consiste à développer une méthode permettant, à partir des données ethnohistoriques d'avant 1760, la création d'une iconographie des Algonquiens du nord-est de l'Amérique. L'auteur a systématiquement dépouillé les ouvrages de Cartier, de Champlain, des jésuites, de Lafitau, du récollet Sagard, de Lahontan ainsi que de plusieurs autres auteurs témoins du régime français. De ces écrits ont été extraits tous les passages décrivant la vie matérielle des Algonquiens, que l'auteur a regroupés selon six catégories : l'aspect phénotypique des Algonquiens; les occupations des hommes, des femmes et des enfants; l'habitation; l'alimentation; les modes de subsistance et les moyens de transport. Ensuite, l'information recueillie a été traitée de façon à pouvoir effectuer le passage de l'écrit au visuel, c'est-à-dire de pouvoir transposer les descriptions en illustrations. Différentes techniques ont dû être développées afin de permettre la visualisation de certaines données. L'auteur s'est référé à du matériel ethnologique, archéologique et visuel et a également utilisé des modèles humains lors de séances de photos. L'auteur a travaillé avec un illustrateur afin de produire plus d'une centaine d'illustrations portant uniquement sur l'aspect physique, ainsi que sur les expressions du rapport culturel au corps tels le vêtement, les coiffures, les ornements et les peintures corporelles. L'approche privilégiée a consisté à suggérer une interprétation visuelle des données ethnohistoriques, bien que certaines soient imprécises ou incomplètes. L'auteur pense qu'il est préférable de tenter une représentation iconographique de certains détails plutôt que de les occulter. La contribution de cette recherche porte sur trois points. Le premier résultat est la constitution d'une banque organisée de données ethnohistoriques sur la vie matérielle des Algonquiens des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. En second lieu, l'auteur a dégagé les possibilités et les limites de techniques permettant le passage de l'écrit au visuel et a expérimenté la méthode en proposant une iconographie composée de plus d'une centaine de planches illustrées. C'est là, d'ailleurs le résultat tangible de la recherche. Enfin, l'auteur apporte également des éléments critiques pour évaluer l'iconographie ancienne. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les débuts de la sédentarisation et de l'agriculture dans le monde égéen (25 000-5 800 av. J.-C.)

Chabot, Jacques 11 April 2018 (has links)
Analyse des divers renseignements fournis par les sites archéologiques égéens du Paléolithique Récent, du Mésolithique, du Néolithique précéramique et du Néolithique Ancien afin de découvrir si le passage de l'état de nomades-chasseurs-cueilleurs des populations qui occupaient alors le monde égéen à celui de sédentaires-agriculteurs-éleveurs est perceptible d'une période à l'autre. Après une introduction dans laquelle le problème est posé, chaque chapitre (4) décrit une période chronologique en suivant la même grille d'analyse: présentation, sites et habitats, culture matérielle, mode de vie. Chaque chapitre se clôt par une conclusion qui montre à quelle étape les populations de chaque époque en étaient rendues dans leur marche vers la sédentarisation et la domestication des plantes et des animaux. Ces conclusions par chapitre sont reprises et comparées entre elles dans la conclusion générale du mémoire qui, elle, essaie de démontrer si le passage du nomadisme à la sédentarité dans le monde égéen peut être décelé dans les périodes qui précèdent sa présence assurée au Néolithique Ancien. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Le moulin à vent dans le contexte archéologique de l'habitation Loyola en Guyane française

Ene, Răducu-Viorel 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la collection archéologique provenant des fouilles entreprises en 2003 sur la colline du moulin à vent en Guyane française. Le but de cette étude est de connaître le statut, la fonction et l ' histoire du moulin à partir de cette collection. Pour ce faire , nous avons analysé l ' inventaire archéologique en utilisant une approche typologique et stylistique ainsi qu'une étude des matériaux. Les résultats obtenus démontrent la présence d'un dépotoir relié à une résidence existante sur le site et datable dans la première moitié du XIXe siècle. Sans pouvoir obtenir des réponses aux questions que l'on se pose sur l ' histoire du moulin, cette collection contribue toutefois à l'avancement des connaIssances sur la culture matérielle du site ainsi que l 'histoire du XIXe siècle de la Guyane.
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La séquence d'utilisation de la terre Pachirini, au site de la place d'Armes des Trois-Rivières (CcFd-19) : fin XVIᵉ - fin XVIIIᵉ siècles

Duguay, Françoise 03 August 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 24 juillet 2023) / Notre thèse s'appuie sur une réflexion amorcée en lien avec une mention historique connue de tous : celle de Laviolette, le père fondateur des Trois-Rivières, et la date de 1634. Le questionnement quant à cet énoncé est basé sur le fait que les évènements surgissent rarement du néant. Il a conduit à utiliser des données archéologiques (vestiges structuraux, strates de sols et collection), ethno-historiques, historiques et biophysiques, afin de reconstruire une séquence évènementielle étoffée et d'identifier les acteurs en présence, ainsi que leurs activités. Le site archéologique d'échantillonnage pour éclairer notre questionnement gravite autour de la terre initialement concédée en 1648 à Charles Pachirini, un chef algonquin ; cette ancienne propriété est intégrée au parc de la place d'Armes (code Borden : CcFd-19 ; lieu classé en 1960). Les données archéologiques et ethno-historiques concordent pour démontrer la présence de deux groupes ethniques à cet emplacement, depuis au moins la fin du XVIᵉ siècle : Autochtones et Français. En effet, les Trois-Rivières servaient de lieu de regroupement estival à diverses nations algonquiennes ce qui permettaient les échanges entre elles, mais aussi avec des groupes iroquoiens. Ces échanges peuvent impliquer le transfert de biens, mais aussi de trais culturels et de technologie. Les Français y viennent à prime abord en été pour le commerce des fourrures, avant d'y implanter un poste de traite fortifié en 1634. Un bourg prendra ensuite forme, à partir des années 1650. La terre Pachirini est incluse dans cette évolution car partiellement scindée en censives urbaines attribuées à des colons français, notamment en bordure de la rue Saint-Louis, ce qui permettra l'émergence d'une spécialisation dans l'utilisation de l'espace. Trois de ces lots ont fournis des indices archéologiques, ceux initialement attribués à : Barthelémy Bertaut, Jacques Aubuchon et Michel Pelletier dit Laprade. L'emplacement connu sous le toponyme de « place d'Armes » deviendra la première place du marché, lieu où l'on peut se procurer biens, denrées et services. Le tout se fait en parallèle avec une utilisation de l'emplacement par les peuples autochtones, qui y disposent d'un bâtiment fixe et où ils installent également des campements du printemps jusqu'à l'automne. Cela fait de la place d'Armes un centre de rencontre et d'échange, dont l'accès est relativement public. Le tout se poursuit depuis les années 1650 jusqu'à la fin du XVIIIᵉ siècle, moment où la décision est prise de déplacer la place du marché vers l'ouest et de retirer l'ensemble du bâti sur la terre Pachirini initiale. L'inclusion de données archéologiques permet d'apprécier le fait que la trame événementielle des Trois-Rivières est beaucoup plus complexe que ne le laisse croire une prémisse réductrice, imprimée tel un dogme dans l'historiographie locale. Par contre, la notion d'espace public se poursuit quant à elle à travers les siècles et ce jusqu'à ce jour, car la place d'Armes demeure un lieu d'accès public, sous la forme d'un parc municipal. L'aspect collectif semble y avoir primauté et s'être perpétué dans l'inconscient collectif, sans faire l'objet d'une évaluation critique sur la nature de cet état de fait. / Our thesis is constructed around the well-known historical assertion that Laviolette is the founding father of Trois-Rivières, in 1634. Something in the story seemed to be missing, for such events rarely occur out of the blue. Questioning this statement led to the use of archaeological data (structural remains, soil strata, artifacts and ecofacts), as well as ethnohistorical, historical and environmental data in order to trace an expanded sequence of events, in an effort to identify the people involved and their activities. Our archaeological sample was collected on a piece of land conceded in 1648 to an Algonkian chief, Charles Pachirini, land which is now included in Place d'Armes park (Borden code: CcFd-19; protected by law since 1960). Archaeological and ethnohistorical data demonstrate that two ethnic groups, First Nations and French, had shared the use of this area from at least the end of the XVIth century. Indeed, Trois-Rivières used to be a traditional summer gathering centre for various Algonkian nations, who also had contacts with Iroquoians. Such gatherings were used for the exchange of goods, but most probably also of cultural traits as well as technology. French traders first came into the mix to initiate fur trade, which led to the establishment of a fortified trading post in 1634. A village started developing during the 1650's, a process which included space use specialization on Pachirini's land after plots were allotted to French settlers. Three of these plots are included in our archaeological sample, the ones initially allocated to: Barthelémy Bertaut, Jacques Aubuchon and Michel Pelletier dit Laprade. The park now named "Place d'Armes" would become Trois-Rivières' first market place, where one could acquire goods, food and services. Such activities took place alongside Aboriginal groups, who had the use of a permanent building and could also build encampments there during summer; such common usage qualifies Place d'Armes as a public space. The pattern went on from the 1650's to the end of the XVIIIᵗʰ century, when the market place was transferred westward, leading to the dismantling of all buildings from what used to be Pachirini's land. Including archaeological data in the historical sequence's modelling brings forth the fact that Trois-Rivières' history is far more complex than the reductive premise that has become dogma. However, the notion that the area called "Place d'Armes" is considered a public space has lived on through the ages, even to this day, since the municipal park is still a common gathering place. It is as if the notion of a public space has made its way into the collective unconscious mind, as a primordial idea never submitted to a critical assessment of its cause.
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La complainte et la plainte‎ : chansons de tradition orale et archives criminelles : deux regards croisés sur la Bretagne d'Ancien Régime (16e-18e siècles)

Guillorel, Eva 06 December 2008 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur l'analyse approfondie d'une source jusqu'à présent peu exploitée par les historiens – la chanson de tradition orale –, dont l'apport est évalué en lien étroit avec les archives écrites et iconographiques qui constituent habituellement le fondement des études historiques. La comparaison avec les archives criminelles, d'une grande pertinence, a fait l'objet d'une attention particulière. L'enjeu est de montrer l'intérêt de croiser sources orales et écrites pour renouveler la connaissance de la société bretonne entre les 16e et 18e siècles. La critique détaillée des sources est suivie par une application des acquis méthodologiques mis en évidence. Celle-ci embrasse de larges domaines d'étude ayant trait à la culture matérielle, aux comportements sociaux et politiques, à la circulation des hommes et des idées ou encore aux sensibilités religieuses. Au croisement des sources s'ajoute l'interaction entre les méthodes d'analyse : si cette étude s'inscrit résolument dans une démarche d'historien, elle est enrichie par les acquis d'autres disciplines, notamment de l'ethnologie
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Les pêcheurs basques au Canada, 1530-1760 : de la culture matérielle à l'identité culturelle

Delmas, Vincent 03 1900 (has links)
No description available.
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Des guerriers au contact : transferts de technologie et évolutions tactiques en Europe occidentale du IIIème au Ier s. a.C. / Warriors in touch, technology transfers and tactical evolutions in Western Europe from IIIrd to Ist c. B.C.

Bertaud, Alexandre 20 February 2017 (has links)
Durant les derniers siècles avant notre ère, les sociétés protohistoriques d’Europe occidentale sont successivement aux prises avec les grandes puissances méditerranéennes. Cette proximité a pu engendrer des modifications de l’armement qui sont souvent analysées dans une optique bilatérale, entre une population et Rome. Nous proposons une étude des interactions guerrières en Europe occidentale qui ne se contente pas d’analyser les échanges entre puissances méditerranéennes et populations protohistoriques mais qui prend en compte l’ensemble des armes échangées et qui essaye d’en déterminer les mécaniques. Après avoir introduit les grands groupes culturels présents dans la zone étudiée et discuté des principaux apports historiographiques, nous proposons de déterminer la place de l’armement dans les sociétés protohistoriques. En nous fondant sur une documentation abondante des contextes de découvertes fiables (environ 900), nous proposons d’analyser les dynamiques socio-culturelles inhérentes à chaque société dans leurs rapports à la guerre. Ce rapport des sociétés au fait guerrier est observé dans le temps : les modifications de ce rapport peuvent être liées à des changements propres aux groupes protohistoriques ou peuvent être mises en lien avec des bouleversements imposés par Rome. En analysant un corpus abondant d’armes (plus de 3500), nous pouvons mettre en évidence des choix particuliers à chaque groupe culturel mais également des emprunts et des adoptions. Les techniques de combats jouent un rôle essentiel dans les choix d’adopter ou non certaines armes. Cette analyse nous pousse à proposer de nouveaux moyens d’appréhender certaines problématiques depuis longtemps débattues comme le cas du glaive romain. Traiter des interactions guerrières en Europe occidentale implique d’analyser une grande variabilité de données. Ces analyses permettent de resituer plus précisément la place du fait guerrier dans les sociétés protohistoriques et de comprendre les moteurs des échanges d’armes. Elles permettent également de rendre compte et de relativiser l’impact de Rome dans le rapport des sociétés protohistoriques à la guerre ainsi que des techniques de combats des populations protohistoriques dans le système militaire romain. / During the last centuries BC, late prehistorical societies were struggled against great Mediterranean Powers. With this proximity, some weapon modifications has been seen as a one way exchange: between one people and Rome. We want to study the warfare interactions in Western Europe in a large range of possibility by the analyses of all the warlike artefacts exchanged without focusing on the Mediterranean Powers against the prehistorical peoples. Through this we can understand the warfare interactions mechanisms. Introducing the main cultural groups and discussing the history of weaponry research, we propose to understand the place of the weapon in the late prehistorical societies. Through the trustworthy discovery contexts (around 900), we want to understand the socio-cultural dynamics of each group in relation to warfare behavior. This relation will be seen during the long time to approach the modifications that are strictly from the prehistorical people or that are deliberate conducted by Rome. Through analyses of several weapons (more than 3500), we can highlight the choices of each cultural group and the adoptions. The fighting techniques are essential in the choices to adopt some weapons. This analyses leads us to propose some new ways to think about ancient issues as the roman gladius. We must use several kind of data to apprehend the warfare interaction in Western Europe. These analyses are useful to understand the warlike behavior in the societies and so the mechanics of weapon exchanges. They also permit to realize and relativize the impact of Rome, as in the rapport of the prehistorical societies to warfare, as the fighting techniques in the roman military system.
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« La céramique égyptienne du Néolithique à l’époque arabe. Ses développements régionaux et leurs implications dans l’histoire culturelle de l’Égypte » / “Egyptian pottery from the Neolithic Period to the Islamic Period. Its regional developments and their involvements in Egypt’s cultural history”.

Lebon, Sylvie 24 November 2012 (has links)
Mon inscription en thèse sur travaux est l’aboutissement et la reconnaissance d’un parcours de céramologue en Égypte dans le cadre de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire (Ifao). Un grand nombre d’opérations archéologiques sur tout le territoire égyptien nourrissent mes recherches, et m’ont logiquement conduite à développer la question des groupes céramiques régionaux, à les comparer et à en suivre les évolutions du Néolithique à l’époque arabe.La première partie de la synthèse établit un inventaire archéologique des centres de production de céramiques publiés en Égypte, de l’époque prédynastique à l’époque moderne. La seconde partie est consacrée aux groupes céramiques régionaux égyptiens. Une démarche linéaire et diachronique a été choisie pour la réalisation d’un parcours général des groupes céramiques régionaux en Égypte du VIIe millénaire à la fin de l’époque ottomane. Elle tente d’en décrire de façon dynamique les grandes lignes de rupture ou de continuité. Afin d’illustrer la richesse et l’intérêt de ce point de vue pour l’étude des céramiques égyptiennes, nous proposons deux études de cas qui sont situées aux antipodes l’une de l’autre tant sur les plans chronologiques et géographiques que culturels. En effet, chacune se réfère à des problématiques historiques, culturelles et techniques très différentes. L’une concerne la céramique funéraire datée de la fin de l’Ancien Empire à Bahariya ; l’autre étude se concentre sur la céramique égyptienne domestique du début de l’époque ptolémaïque, autour du IIIe siècle av. J.-C. / My registration to a thesis based on work experience is the outcome and recognition of a ceramologist career in Egypt within the framework of the Institut français d’archéologie orientale du Caire (Ifao). A large number of archaeological operations throughout Egypt feed my research and they have logically led me to enlarge the issue of regional pottery groups, to compare and to monitor them and to follow their developments from the Neolithic Period to the Islamic Period. The first part of the synthesis provides an archaeological inventory of pottery production centres published in Egypt, from the Predynastic Period to the Modern Era. The second part is devoted to the Egyptian regional pottery groups. A linear and diachronic approach was chosen for the implementation of a general course of regional pottery groups in Egypt from the seventh millennium to the end of the Ottoman Period, attempting to dynamically outline the ruptures or continuities. To illustrate the richness and relevance of this perspective for the study of Egyptian potteries, we propose two case studies that are to the opposite of each other, at a chronological and geographical level as well as at a cultural level. Indeed, each refers to very different historical, cultural and technical issues. One concerns the funerary pottery dated of the end of the Old Kingdom in Bahariya; the other study focuses on Egyptian domestic pottery at the beginning of the Ptolemaic Period, dated around the third century BC.
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Des permiers villages aux premiers européens autour de l'estuaire du Gabon: quatre millénaires d'interactions entre l'homme et son milieu

Clist, Bernard-Olivier 12 May 2005 (has links)
La thèse porte sur la mise au jour d'une séquence culturelle continue dans le nord-ouest du Gabon, sur le territoire de la Province de l'Estuaire.<p>Cette séquence démarre avec les traces des derniers chasseurs-collecteurs datées avant 4.000 bp, se poursuit avec la présence des premiers villages avant 2.600 bp, se développe avec l'arrivée des premières populations métallurgistes vers 1.900 bp et se termine un peu après l'arrivée des premiers européens sur la côte Atlantique entre 1471-1475.<p>Ces quelques quatre millénaire d'histoire sont construits autour d'un protocole d’analyse détaillée des poteries, principaux traceurs des ensembles culturels et de leurs échanges.<p>A chaque grande époque culturelle (Néolithique puis Age du Fer), les données de l'estuaire du Gabon sont comparées et enrichies par toutes les autres informations archéologiques compilées au Gabon.<p>Dans le cadre d'une synthèse régionale, toute la documentation relative à la néolithisation en Afrique Centrale du Cameroun à l'Angola est réétudiée en utilisant la même grille d'analyse, et une nouvelle modélisation de l'expansion du système de production villageois est proposée.<p>Enfin, tous les éléments qui portent sur les premières traces de réduction du fer sont repris, critiqués, et une chronologie plus sûre de l'expansion de cette métallurgie est proposée.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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