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Etude comparative et historique du vocabulaire relatif à la poterie en Bantou

Bostoen, Koen 22 April 2004 (has links)
Le présent ouvrage envisage la présentation des conclusions comparatives résultant de l’inventaire systématique et de l’analyse linguistique du vocabulaire relatif à la poterie en bantou. À partir des données comparatives provenant de l’ensemble des langues bantoues actuellement documentées, l’organisation interne et l’évolution historique de ce domaine particulier de vocabulaire technique sont examinées. Portant sur la lexicologie diachronique, l’étude associe une approche onomasiologique et une approche sémasiologique. Non seulement plusieurs reconstructions formelles sont proposées à différents niveaux chronologiques et géographiques, mais ceux-ci font également l’objet d’une analyse sémantique approfondie. Les quatre chapitres de la thèse traitent du lexique portant sur cinq catégories conceptuelles majeures du champ sémantique en question :le travail de la poterie lui-même, l’artisan, les matières premières, les différents types de produits finis et enfin les procédés et outils typiques de la chaîne opératoire céramique. Les résultats obtenus sont confrontés aux modèles historiques et culturels apportés par les approches spécifiques aux études archéologiques et ethnoarchéologiques d’une part, et d’autre part, aux connaissances qui découlent de l’étude comparative du vocabulaire bantou relatif à d’autres techniques. Dans un cadre plus général, l’étude aboutit à quelques réflexions sur les rapports qu’entretiennent les langues et les cultures de même qu’à quelques propositions en vue de l’approfondissement de la méthode ‘Wörter und Sachen’. Ainsi, elle met en lumière certains traits méthodologiques spécifiques à l’exploitation des vocabulaires techniques dans la reconstruction de l’histoire très ancienne des sociétés dépourvues de traditions écrites et de vestiges iconographiques. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation linguistique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Enfances du langage et langages de l'enfance. Socialisation plurielle et différenciation sociale de la petite enfance scolarisée / Language's childhoods and childhood's languages. Plural socialization and social differenciation in schooled early childhood.

Montmasson-Michel, Fabienne 23 November 2018 (has links)
À la fin du XXe siècle, l'école maternelle française est devenue l'école du langage pour toute une tranche d'âge, la petite enfance scolaire, afin de réduire les inégalités scolaires devant l'école. Or le langage, tout comme l'enfance, ne sont pas uniques et uniformes car ils sont socialement variables. La thèse interroge le primat du langage à l'école maternelle d'un double point de vue. Comment des enfances socialement différenciées sont-elles saisies par la norme du langage scolaire, un langage inscrit dans la culture écrite ? Quels sont les langages de l'enfance et quels rap-ports entretiennent-ils ? En prenant pour objet les primes socialisations langagières, la thèse étudie la socialisation plurielle et la différenciation sociale de la petite enfance scolarisée. L'analyse socio-historique montre que le primat du langage à l'école maternelle vient d'une attention sociale au jeune enfant. Après s'être portée sur son corps fragile, elle a investi ses productions symboliques, révélées par une « science de l'enfant » ethnocentrique. Progressivement, le jeune enfant devient un « objet culturel ». Au XIXe siècle, ce processus se situe dans les fractions instruites et dominantes de la bourgeoisie et de l'aristocratie, et les femmes de ces milieux investissent la petite enfance. Une première pédagogie du langage s'invente, au moins idéalement, dans l'école maternelle de la IIIe République qui voulait former un citoyen raisonnable. Mais c'est dans la deuxième moitié du XXe siècle que le langage devient une question scolaire, quand le problème social de l'« échec scolaire » surgit avec la massification. Un champ d'intervention professionnelle se constitue et impose des contenus et des pratiques légitimes. Entrepreneur de la littératie précoce, il véhicule les normes pédagogiques et les attentes de la bourgeoisie cultivée autour d'un « client idéal » : une définition élitiste du jeune enfant, qui présuppose son autonomie politique et cognitive. L'enquête ethnographique décrit des primes socialisations plurielles à la rencontre de plusieurs instances et leurs produits socialement différenciés : l'acculturation scolaire, la socialisation entre pairs, les socialisations familiales, la culture matérielle et symbolique de l'enfance (i. e. culture lu-dique et fictionnelle, culture graphique, alphabétique et lectorale, « traditions scolaires », culture légitime). Elle dévoile comment l'inégale distribution de ces produits langagiers structure des rapports sociaux (de classe et de genre) entre enfants au croisement de l'acculturation scolaire et d'un langage entre pairs. Elle reproduit la structure sociale. L'enquête conclut à une reconfigura-tion des fonctions différentielles de l'école maternelle : autour d'un curriculum réel, duquel une partie des milieux populaires est proche, et d'un curriculum caché, secondarisé, présupposant la réflexivité. Celui-ci est l'apanage des milieux dotés en ressources scolaires et l'objet légitime du champ d'intervention professionnelle de la littératie précoce. Finalement, la thèse montre que la priorité accordée au langage à l'école maternelle au nom de la réduction des inégalités scolaires perpétue la domination scolaire. Elle se réalise par la domination pédagogique que les entrepre-neurs et les entrepreneuses de normes exercent sur les agents des primes socialisations. / At the end of the 20th century, the French nursery school has become the school of language for a whole age group, early childhood, in order to reduce school inequalities. However, both language and childhood are not unique and uniform because both of them are socially variable. This thesis questions the primacy of language in the nursery school from a double point of view: how do norms of school language, i.e. early literacy, affect children from socially different backgrounds? What are childhood’s languages and how are they connected? By taking language socialization as a research object, this thesis studies the plural socialization and social differentiation in schooled early childhood. The sociohistorical analysis shows that the primacy of language in nursery school came from social attention towards the young child. After having studied his fragile body, it invested his symbolic productions, revealed by an ethnocentric “science of the child”. Gradual-ly, the young child becomes a “cultural object”. Over the 19th century, this process took place in the educated and dominant parts of the upper class and the aristocracy. Women from these social groups took a close interest in early childhood. A first pedagogy of language was invented, at least ideally, in the Third Republic’s nursery school which aim was to bring up a reasonable citi-zen. But over the second half of the 20th century, language became a school issue, when the social problem of “school failure” appeared with mass schooling. A professional intervention field of early literacy was formed and imposed contents and norms for legitimate practices. Those early literacy entrepreneurs convey the educational standards and expectations of the cultivated middle class towards an “ideal customer”: by the elitist definition of a young child as someone with pre-supposed political and cognitive autonomy. The ethnographic inquiry describes plural socializa-tion involving several instances together and their socially differentiated products: school accul-turation, socialization among peers, family socializations, children material and symbolic culture (i.e. playful, fictional, graphic, alphabetical and reading culture, “school traditions”, legitimate culture). It reveals how the unequal distribution of these language products structures social rela-tions (both class & gender) between children at nursery school, at the crossroads between school acculturation and peer language. It reproduces social structure. The study concludes that the dif-ferential functions of nursery school are structured around both a real curriculum, (which part of the working class is comfortable with), and a hidden reflexive curriculum, (i. e. as a principal of extended literacy). This latter one belongs to social groups with education resources (i. e. middle class) and is the legitimate object of the professional intervention field in early literacy. Finally, the thesis shows that language established as a priority in order to reduce school inequalities actually perpetuates school domination. It happens through the pedagogical domination imposed by the norms entrepreneurs on the early language socialization’s agents.
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Transférer à Paris « tout ce qu'il y a de beau en Italie » : conquêtes matérielles au service de l'édification nationale (1796-1798)

Reinhardt, Chanelle 08 1900 (has links)
Lors de la victorieuse campagne d’Italie (1796-1797), qui a lieu dans le cadre des guerres révolutionnaires françaises (1792-1802), un nombre important d’objets précieux est saisi pour être transporté à Paris, nouvel épicentre autoproclamé de la culture et du savoir européens. La liste des objets à déplacer est longue, variée et prestigieuse. Des outils d’agriculture, des minéraux, des livres rares, des traités de science, des semences, des partitions de musique, des spécimens végétaux et, surtout, des monuments de l’Antiquité et des tableaux de la Renaissance, sont appelés à garnir les institutions de la capitale française. Ce grand coup de filet est souligné par la tenue d’une fête à Paris les 9 et 10 thermidor an VI (27 et 28 juillet 1798), nommée l’Entrée triomphale des objets de sciences et d’arts recueillis en Italie. Pour atteindre leur nouvelle destination, les objets saisis sont soumis à la contingence du voyage. Ils traversent des montagnes, des routes, des ports, des mers, des fleuves, des canaux, des rues et des boulevards. Le trajet se fait sur des chariots, dans la paille ; les objets d’art sont enfouis à l’intérieur de caisses goudronnées, scellées et marquées du sceau officiel de la République. Même s’ils sont cachés et hors de lieux traditionnellement étudiés par l’histoire de l’art, les objets d’Italie jouissent, durant cet intervalle, d’une grande visibilité par le biais des journaux qui suivent avidement les aventures des convois qui traversent des lieux instables et des territoires accidentés. Qui plus est, le déplacement s’effectue sur un fond d’instabilité sociale et de crises politiques, alors que le régime du Directoire (1795-1799) peine à asseoir sa légitimité et que la Contre-Révolution se manifeste dans le résultat des élections législatives. En puisant dans un cadre théorique croisant les mobility studies, les material studies, les études sur le nationalisme et l’histoire des émotions, cette thèse démontre que le transit entre Rome et Paris devient une épopée mettant en récit les contours d’une identité française en quête d’unité. En effet, le transfert des objets d’Italie est un levier d’édification nationale qui mobilise des thèmes au fondement du sentiment patriotique, comme la supériorité civilisationnelle, le savoir-faire technique et l’ascendance morale. Trois grands moments sont à l’étude : le moment des saisies, le moment du transport et le moment de la célébration. / During the victorious Italian Campaign (1796-1797) that took place during the French Revolutionary Wars (1792-1802), a significant number of precious objects were seized and transported to Paris, the new self-proclaimed epicentre of European culture and knowledge. The list of objects was long, varied, and prestigious. Agricultural tools, minerals, rare books, scientific treatises, seeds, musical scores, plant specimens, and above all, monuments from antiquity and Renaissance paintings, were amassed for the purpose of gracing the institutions of the French capital. On 9 and 10 Thermidor year VI (27th and 28th of July, 1798), the convoy was paraded through the streets of Paris in a celebration titled l’Entrée triomphale des objets de sciences et d’arts recueillis en Italie (the triumphal entry of objects of the sciences and arts collected in Italy). En route to their new destination, the precious objects were subjected to the contingencies of the voyage. Buried in sealed and tarred crates marked with the official seal of the Republic and piled onto straw-filled carts, they journeyed over mountains, on roads, through ports, across seas, and down rivers, canals, streets and boulevards. Although the objects were hidden and kept far from areas traditionally studied by art history, they received wide coverage in newspapers that avidly chronicled the convoy’s adventures through volatile areas and rugged terrain. What is more, the journey took place against a backdrop of great social unrest and political crises, while the regime of the Directory (1795-1799) struggled to establish its legitimacy and the Counter-Revolution rose in the wake of the legislative elections. Drawing on a theoretical framework bridging mobility studies, material studies, nationalism studies, and the history of emotions, this dissertation demonstrates that the transit between Rome and Paris became a narrative epic that outlined a French identity in search of unity. In fact, the objects’ transit from Italy became a lever of national edification that mobilized the themes that are the basis of patriotic sentiment, such as civilizational superiority, technical knowledge, and moral ascendancy. Three major moments will be studied: the seizure of the objects, their transportation, and the moment of celebration.
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L'architecture domestique et l'organisation de maisonnée dans le péninsule d'Oman à l'âge du Bronze ancien (IIIè millénaire av. N.E.) / Domestic architecture and the organization of the household in the Oman Peninsula in the early Bronze Age (3rd Millennium BC)

Azzarà, Valentina 12 December 2015 (has links)
Dans la péninsule d'Oman, le passage du Néolithique à l'âge du Bronze est marqué par de profondes transformations socio-économiques. La transition vers une économie agricole et l'intégration progressive dans les sphères d'interactions suprarégionales ont été interprétées comme la réponse adaptative des populations locales, suivant la pression de la demande extérieure pour l'acquisition de matières premières. Toutefois, le rôle de la péninsule omanaise au sein de ce réseau à l'aube de l'âge du Bronze est moins patent qu'on ne l'envisage, mettant en cause la nature des transformations déclenchées au début du 3ème millénaire av. J.-C.. Nous avons exploré ces questions à la lumière de la maisonnée, explicitement conçue en tant qu'élément structurant de la société, « sociogramme d'un système social ». Afin de circonstancier le passage vers la complexification de l'âge du Bronze, l'étude considère brièvement les dernières occupations néolithiques. Elle se focalise sur une analyse diachronique des architectures domestiques et de la culture matérielle au 3ème millénaire av. J.-C. (périodes Hafit et Umm an-Nar), évaluant les différents aspects susceptibles de fournir des informations sur la configuration des activités domestiques et de manufacture, sur la perception sociale de l'espace, sur l'organisation de la force de travail et le degré de spécialisation de celle-ci. Cette démarche a permis d'aborder les acteurs sociaux à l'échelle de l'habitat, valorisant l'importance des mutations socio-économiques amorcées localement, et exprimées par les cycles de développement de la maisonnée sur le long terme. / In the Oman peninsula, the transition from the Neolithic to the Bronze Age is marked by deep socioeconomic transformations. The shift towards an agricultural economy and the gradual integration into supraregional interaction spheres have been interpreted as the adaptive response of local populations to the pressure of an external demand for the acquisition of raw materials. Nevertheless, at the dawn of the Bronze Age, the role of the Oman Peninsula within this network is less patent than generally assumed, calling into question the nature of the transformations that characterise the beginning of the 3rd millennium BC. These questions were explored by the point of view of the household, explicitly conceived as a structuring element of the society, the “sociogram of a social system”. Aiming at better understanding of the transition towards the complexification of the Bronze Age, the study briefly addresses the last Neolithic occupations, and focuses on a diachronic analysis of domestic architectures and material culture during the 3rd millennium BC (Hafit and Umm an-Nar periods). It considers a series of different aspects that could offer insights on the configuration of domestic and craft activities, on the social perception of space, on the organisation of the workforce and their degree of specialisation. This approach allowed grasping the social actors at the village level, highlighting the importance of socioeconomic transformations originating at a local scale, and expressed by the developmental cycles of the household in the long term. In addition , new field data lead to the identification of specific chronological markers for the Hafit period and the last Umm an-Nar phase.
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Les marqueurs sociaux : représentation, identité, statut en Égypte ancienne : (IIIe millénaire – mi IIe millénaire avant notre ère) / Social Markers : representation, identity, status in Ancient Egypt : (IIIrd – mid IInd millennium BC)

Mazé, Christelle 13 December 2010 (has links)
Ces recherches mettent en évidence comment les anciens Égyptiens rendaient visibles leur position sociale d’une part dans la hiérarchie des rapports entre individus et d’autre part au sein de leur groupe d’appartenance. Les marqueurs sociaux considérés sont de nature matérielle mais aussi culturelle et peuvent prendre la forme concrète d’objets de luxe et de prestige ou l’aspect plus subjectif de manières de s’exprimer ou de se comporter en faisant appel à la culture développée par les élites. Il ne s’agit pas ici d’établir un catalogue exhaustif mais de montrer comment les individus, en fonction de leur appartenance à des catégories sociales différentes, utilisent et interprètent les marques d’identité, de pouvoir et de prestige créées et perpétuées par la royauté et par les élites placées à son service. En fonction de l’importance sociale des individus, de l’époque considérée et de la capacité du pouvoir central à s’affirmer comme source de légitimité, les comportements ne sont pas les mêmes et les valeurs dont sont porteurs certains objets, certaines manières ont changé en même tant que la société évoluait. L’importance matérielle et symbolique de certains marqueurs sociaux a en effet pu être remise en cause ou au contraire développée par l’intégration de références à de nouvelles sources de pouvoir, tels les ancêtres ou les gouverneurs locaux sous la Première Période intermédiaire. En ce sens, le mimétisme culturel permet d’observer comment des personnes situées en dehors des sphères institutionnelles de l’État parviennent malgré tout à s’approprier le discours officiel imposé par le pouvoir central. L’étude s’organise en trois temps : la place de l’héritage lignager dans l’affirmation de la position sociale ; la manière de se comporter et d’occuper l’espace, tant dans la topographie que lors de manifestations cérémonielles ; l’usage des objets comme témoins de l’appartenance sociale et moyens d’expression du statut et de l’identité via la culture matérielle. / This research highlights how Ancient Egyptians displayed their social position, on the one hand according to the hierarchical relationships between individuals, and on the other hand according to their membership of different groups. Social markers are of both material as well as cultural kinds and can take concrete forms like objects of luxury and prestige, but also as subjective forms, like ways of expressing oneself and behaving through references to a culture developed by the elite. It is not a matter of presenting a complete catalogue here. The intellectual process consists of making understand how individuals, ddepending on their membership of different social classes, used and interpreted marks of identity, power and prestige, which had been created and sustained by the royalty and the elite at their service. Depending on the social importance of individuals, the considered time period, and the ability of the central government to assert itself as a source of legitimacy, personal and collective behaviours were not always the same, and values embodied in objects and manners have changed, as society has evolved. The material and symbolic significance of social markers could have been thrown into question during leadership crisis or on the contrary, it could have been developed by the adoption of references to new sources of power, such as ancestors and local governors during the First Intermediate Period. In this way, cultural imitation allows us to observe how persons who are not linked to the institutional spheres of the State manage to take up the official discourse imposed by the central government after all. This study is divided into three parts: the significance of lineage to assert a social position; the way ones behaves and occupies the space around, in topography or in ceremonial events; the use of objects as signs of social membership et means to express status and identity through material culture.
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Les trafics dans les îles de Méditerranée centrale et occidentale au Premier âge du Fer : la Corse des échanges / Trafics in the western and central mediterranean islands during the first iron age : exchanges in Corsica

Lechenault, Marine 13 May 2011 (has links)
La thèse est consacrée aux relations entre le monde méditerranéen et la Corse (IXe-Ve s. av. J.-C.). Il s’agit d’affronter la vacuité notoire du dossier corse en termes d’échanges au cours de l’âge du Fer. Avec Aleria comme seul point lumineux, ce mutisme contrastait avec le cadre effervescent de la Méditerranée archaïque : réalité, ou état des recherches ? Dans la tradition franco-italienne, on opère une entrée au sein des sociétés protohistoriques corses par le biais du marqueur exogène, puis de mettre en évidence les connexions reliant l’île à son environnement méditerranéen. La recherche implique l’assimilation du background théorique autour de la notion d’ « échange », processus dynamique générateur d’identités, appréhendé dans ses implications économiques, culturelles, sociales et politiques. En Corse, il se traduit par l’évolution de la culture matérielle, l’intégration des biens exogènes dans les mécanismes de distinction sociale, et par une certaine subordination économique et politique à ces trafics. Au-delà, c’est l’insertion précoce de l’île au sein du réseau méditerranéen qui apparait. Les communautés septentrionales entretiennent un dialogue privilégié avec le monde étrusque. Un certain clivage existe toutefois entre les sociétés corses du nord et celles du sud dans la participation aux trafics. L’étude invalide la réputation d’une Corse isolée au sein du bouillonnement à l’œuvre en Méditerranée archaïque. Elle permet d’ouvrir une large palette de questionnements futurs concernant les modalités de cette participation, dans le but d’aborder plus sereinement la question de l’articulation existant entre phénomènes endogènes et dynamiques méditerranéennes. / The thesis deals with exchanges between Western Mediterranean islands and Greek, Etruscan and Phoenician cities during the first Millenium BC. Corsica's island stands for the main target of the survey. There's no doubt that "exchanges" between human communities can cause deep changes on lifestyles and identities. Therethore, they are considered in relation with four aspects : culture, social identity, economics and political power. The survey permit to conclude to an intensive dialogue between Northern Corsica and Etruria. Certainly motivated by metal's trade, those relationships begin about the IXth century BC and concern in first Populonia's district, then Southern Etruria's poleis as Vulci and Caere. Southern Corsica doesn't really seem to participate to this trade, unless we stand there in presence of a different archaeological translation of the contacts. As a consequence of those relationships, some changes are visible in Northern Corsican material culture, social expression and settlements. It became also possible to perceive the native population in Aleria. Moreover, the thesis offers the opportunity to present Cozza Torta's excavation (in Porto-Vecchio), which is the only example of indigenous foundation with imported pottery from Massalia, Etruria and Athenes (VIth c. BC). At last, imported goods permitted a chronological discussion. To go further, it would be necessary to carry out more archaeological surveys in Northern Corsica, especially on protohistoric settlements. The Corsican material culture must be revisited too. In order to know better the Islander metals (copper and iron), we should find a way to practice analysis on some artefacts.
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Gestion de la chaine opératoire de traitement des peaux et implication socioéconomique de la femme dorsétienne (Detroit d'Hudson, Nunavik). Ethnoarchéologie, tracéologie et analyse de genre

Dionne, Marie-Michelle 19 April 2018 (has links)
Le fait dorsétien reste à ce jour, en préhistoire de l’Arctique, sujet à de nombreux débats quant à sa définition exacte, les modalités entourant son implantation, son expansion et sa disparition de la portion Est de l’Arctique canadien, ainsi que l’organisation socioéconomique qui le caractérise. La compréhension des chaînes opératoires reliées à la production de la culture matérielle constitue un moyen privilégié d’accéder à l’univers des choix techniques et socioéconomiques. Suivant la documentation ethnographique, nous considérons que l’analyse de la séquence de traitement des peaux, dans le but de produire les vêtements et l’équipement nécessaires à la survie en milieu arctique, peut donner accès aux modes de gestions des différentes phases de cette activité technique dans le temps et dans l’espace, ainsi qu’à la nature de la contribution féminine au cours du cycle saisonnier d’exploitation des ressources. Cette étude démontre que, suivant les similarités et les contrastes extraits d’une confrontation entre les modes de gestion des chaînes opératoires de traitement des peaux Inuit et Dorsétien, il est possible de proposer un modèle révélant le mode d’organisation socioéconomique de ces derniers, ainsi que d’aborder la nature des relations sociales (relations de genre) sous-jacentes. Étant soumis à un cycle saisonnier de disponibilité et d’accessibilité aux ressources, ainsi qu’à des besoins matériels équivalent à celui ceux des Inuits, les peuples dorsétiens ont pu élaborer un mode de gestion de leurs activités techniques et de leurs relations sociales particulier, en accord avec une réalité culturelle et sociale qui se distingue de celle de leurs successeurs. La combinaison des analyses tracéologiques (identification de la fonction de l’outillage en chert et en quartz) et spatiales, complétée par une analyse des relations de genre, permet de générer les données nécessaire à ce type d’étude. Les trois sites archéologiques sélectionnés sont situés le long du littoral sud du détroit d’Hudson au Nunavik. La période culturelle couverte par ces derniers comprend la phase de transition du paléoesquimau ancien au paléoesquimau récent (Pita KcFr-5 / 2800-2600 AA), ainsi que la phase dite Dorsétienne (Tivi KcFr-8A / 2600-1000 AA et Tayara KbFk-7 / 2125 – 1186 AA). Mots clés : Paléoesquimau, Dorsétien, chaîne opératoire de traitement des peaux, analyse lithique, tracéologie, expérimentations archéologiques, ethnoarchéologie, analyse de genre, archéologie de l’espace domestique, cycle saisonnier, fonction des outils, microlame. / To this day, Dorset culture continues to be the subject of numerous debates in the field of Arctic prehistory, regarding its exact définition, the methods it used to establish itself, its expansion, and its disappearance from the eastern portion of the Canadian Arctic, as well as its characteristic socioeconomic organization. An understanding of the chaînes opératoires related to their material culture represents a privileged path to access a universe of technical and socioeconomic choices. By following the ethnographical documentation, we consider that the analysis of the skins working process, for the purpose of producing the garments and equipment necessary to survive in an Arctic environment, could provide access to methods to manage the different phases of this technical activity in time and space, in addition to showing the nature of female contributions throughout seasonal cycles of resources availability. This study demonstrates that, by looking at the différences and similarities gathered through a comparison between the management methods of production processes to treat animal skins used by the Inuit and Dorset cultures, it is possible to suggest a relevant model of the socioeconomic organization of the latter, as well as to approach the nature of their underlying social and gender relations. Being subject to a seansonal cyle of availability and access to resources, while experiencing material needs équivalent to those of the Inuit, the Dorset peoples were able to create a particular method for managing their technical activities and their social relationships, consistent with a cultural and social reality that differs from the one experienced by their successors. A combination of use-wear analyses (identification of the use of tools in chert and quartz) and spatial analyses, completed by an analysis of gender relationships, allows the data necessary in this type of study to be generated. The three archaeological sites chosen are located along the southern coastline of the Hudson Strait in Nunavik. The cultural period covered by these sites covers the transitional phase from ancient to récent Paleo-Eskimo (Pita KcFr-5/2800-2600 B.P.), as well as the one knows as the Dorset phase (Tivi KcFr-8A/2600-1000 B.P. and Tayara KbFk-7/2125-1186 B.P.). Keywords: Paleo-Eskimo, Dorset, skin process chaîne opératoire, lithic analysis, use-wear analysis, archaeological experiments, ethno-archaeology, gender analysis, household analysis, seasonal cycle, tools function, microblades.

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