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La Fédération française des Éclaireurs (FFE) : une histoire de jeunes filles et de femmes dans un mouvement scout féminin en France (1911-1970) / The French Girl Guiding Federation : éclaireuses (FFE) : history of girls in the Girl Guiding movement in France (1911-1970)

Tobita, Takako 26 June 2018 (has links)
La Fédération Française des Éclaireuses est le premier mouvement du scoutisme féminin en France, créée en 1921 et dissoute en 1964. Notre recherche s’emploie à retracer l'histoire de ce mouvement associatif atypique qui regroupe des membres interconfessionnels protestants, catholiques, juifs et laïques, sous l’angle du pluralisme socioculturel, ce qui était rare par rapport à d’autres mouvements de jeunesse de l’époque. La spécificité du mouvement du scoutisme tient également à sa méthode éducative, forgée sur l’enfant et l’adolescent par son fondateur, Robert Baden-Powell. Nous commencerons par étudier le début du scoutisme en Grande Bretagne et son adaptation en France dans la première décennie du XXe siècle, puis la fondation de la FFE, et sa dissolution vers la reconstruction des mouvements scouts mixtes jusqu'en 1970. / The French Girl Guides Federation, Éclaireuses (FFE), founded in 1921 and disbanded in 1964, is the first Girl Guiding Movement in France. The present focus is to retrace the history of this movement, since the start of the scout movement in Great Britain, which was introduced to France in the first decade of the 20th century, through the development under the form of an association, which brought to gather the members from various about social culture and religion: Protestants, Roman Catholics, Jews and non-religious peoples, etc. We analyse their difficulties to cooperating each other, their decision for break-up in 1964, which resulting in the recreation of a mixed scouts movements until 1970.
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Contribution à la modélisation d'une conscience culturelle artificielle émique par les ontologies. / Contribution to the modeling of emic artificial cultural awareness through ontologies.

Petit, Jean 27 June 2017 (has links)
Depuis l'expansion du web, de nombreuses applications cherchent à répondre aux besoins d'utilisateurs ou de machines aux origines culturelles variées. De ce contexte de diversité culturelle émerge de nombreux conflits liés à des conceptions du monde différentes. Proposer des services adaptés requiert l'intégration au sein du système d'une forme de conscience culturelle. Une conscience culturelle artificielle est composée de représentations et de médiations culturelles formelles offrant au système les moyens pour interpréter les cultures représentées et déterminer leurs différences. Jusqu'à présent les représentations utilisées dans le développement des systèmes culturellement conscients sont issues de modèles universels ou ``étiques''. Ces modèles grossiers, bien qu'ils soient adaptés, limitent la compréhension possible des cultures représentées. Par conséquent ils constituent un goulot d'étranglement dans le développement des systèmes culturellement conscients.Cette thèse explore le développement d'une conscience culturelle artificielle plus fine sur la base de modèles culturels spécifiques à chaque culture dits ``émiques''. J'étudie la construction, la formalisation et la médiation des représentations culturelles émiques. Mes contributions principales sont la conception et la validation, d'une part, d'un nouveau processus ethnographique semi-automatique de construction de modèles émiques via la fouille de textes et, d'autre part, d'une conscience culturelle artificielle émique fondée sur l'alignement d'ontologies culturelles issues de ces modèles. / With the growing web, a number of applications seek to meet the needs of users or machines having diverse cultural backgrounds. From this context of cultural diversity arises conflicts linked to different world conceptions. Offering adaptated services requires the integration of a form of cultural awareness in the system. An artificial cultural awareness is composed of formal cultural representations and mediations providing the system with the means to interpret the represented cultures and to determine their differences. So far the representations used for the development of culturally-aware systems come from universal or ``etic'' models. Those coarse-grained models, even though they are adapted, limit the possible understanding of the represented cultures. As a consequence they constitute a bottleneck for the development of culturally-aware systems.This thesis investigates the development of a finer-grained artificial cultural awareness based on cultural models specific to each culture called ``emic''. I study the construction, the formalisation and the mediation of these emic cultural representations. My main contributions are the design and validation of, in one hand, a new semi-automatic ethnographic process for building emic models through text-mining, in another hand, an emic artificial cultural awareness based on the mapping of cultural ontologies coming from those models.
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"Prabhat nagari" (1929-1953) : la contribution d’une compagnie cinématographique indienne à l’émergence du système Bollywood / Prabhat nagari (1929-1953) : an Indian film company's contribution to the rise of the "Bollywood system"

Hamache, Soraya 03 July 2019 (has links)
Longtemps ignorée voire niée du fait de ses films jugés peu sérieux et de piètre qualité, l’industrie du cinéma indien basée à Mumbai est pourtant l’une des plus importantes et puissante au monde. Bollywood est à l’origine de classiques du cinéma à davantage considérer dans nos sociétés européennes et nord-américaines, et même en Inde. La vision occidentale de Bollywood, de par les productions en série de l’industrie cinématographique mumbaïte et de ses codes culturels spécifiques, est empreinte de stéréotypes. « Colorés », « kitsch », « acidulés », le cinéma indien pâtit de son image et peine à trouver l’audience qu’il mérite. Pour autant, les regards extérieurs au monde indien évoluent au miroir des mutations de la vision indienne portée sur l’Occident. Bollywood attire de plus en plus l’attention, ce qui explique une multiplication de définitions, d’articles, de sites Internet, de reportages consacrés notamment au star system mais peu d’intérêt a été accordé à l’envers du décor : Bollywood demeure une « usine à rêve » (H. Powdermaker). Les années 1930, avec l’arrivée d’une nouvelle innovation, le parlant, représentent une étape extrêmement importante dans l’histoire des cinémas indiens et du cinéma hindi en particulier. Le cas de la compagnie Prabhat (1929-1953), à la tête d’un des studios indiens les plus modernes de la période, semble pertinent à analyser pour comprendre l’émergence de ce système industriel, de l’intérieur. Du fait d'un parcours original de la compagnie de Kolhapur à Poona et de ses étroites relations avec Bombay, l'analyse de ce studio innovant permet véritablement de comprendre ses choix industriels, entre régionalisme, nationalisme et mondialisation. Ainsi, au regard de ce studio, il serait possible de saisir les multiples facettes du système Bollywood émergent alors. En effet, l'équipe de la Prabhat a pu produire au sein d'une "atmosphère industrieuse", des films de qualité en langues marathi et hindi, contribuant à l'essor de l'industrie du cinéma de Bombay, territoire de diffusion privilégié de la compagnie. Cette recherche consacrée à une industrie qui semble prendre dernièrement une envergure mondiale souligne qu'elle a pu connaitre des premières heures de gloire sur l’échiquier cinématographique international dans ces années 1930-1940, fresque historique qui semble se perdre aujourd'hui dans les mémoires du studio. / For a long time ignored even denied because of its movies considered less serious and mediocre, the industry of Indian cinema based in Mumbai is nevertheless one of the most important and powerful in the world. Bollywood produced several classic films that should be more considered in our societies in particular in Europe and North America but also in India itself. However, views outside India are evolving in the mirror of new Indian visions of West. Bollywood is being more attractive which explains an increase of articles, web sites, documentaries, especially on the star system, but less attention was paid to the industry and its history. The 1930's constitutes an important step in Bombay film history as Brian Shoesmith demonstrated. With the arrival of a new innovation, talkies, this decade represents a keystone in Indian cinemas' s history and Hindi cinema's in particular. The case of the Prabhat company (1929-1953), one of the leading studios in the 1930s, is in this connection extremely interesting to analyze in order to understand the emergence of this industrial system, from within. Due to its history from Kolhapur to Poona and its narrow relations with Bombay, the analysis of this company producing quality films in Marathi and Hindi contributed to the development of the cinematographic industry in Bombay. Moreover, it allows us to understand its industrial choices, between regionalism, nationalism and globalization. Thanks to Prabhat example, we are able to seize the multiple facets of this emergent Bollywood system and its territories. Although this industry seems to become renowned nowadays, Hindi films were already present at an international scale since the 1930s-1940s. Nowadays, this history seems to be lost in the memories of the studio.
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Vers une nouvelle figure du droit d'auteur. L'affirmation d'une logique publique culturelle. / Towards a new copyright figure : the assertion of a cultural public logic

Terrier, Emilie 10 December 2018 (has links)
Les champs du droit d'auteur et de la culture semblent a priori guidés par des logiques diamétralement opposées : logique personnaliste pour l'un, logique publique culturelle, pour l'autre. Notre étude se donne cependant pour objectif de dépasser ce postulat en démontrant la manière dont les logiques personnaliste et publique culturelle s'entrecroisent. L'immatériel constitue aujourd'hui un levier incontournable de l'action publique. Réciproquement, en droit d'auteur, le législateur instaure un véritable dialogue entre logique réservataire et intérêt général. Si la dimension sociale de la propriété littéraire et artistique est présente dès les origines du dispositif de protection, l'environnement numérique a néanmoins contribué à questionner de manière inédite la légitimité et les vertus du droit d'auteur. Sous l'effet de l'incursion réciproque d'une logique d'intérêt général en droit d'auteur et d'une logique personnaliste dans l'action publique culturelle, l'œuvre de l'esprit se trouve à la croisée des champs normatifs. Or, les impératifs publics qui s'expriment au sein de la sphère publique culturelle sont porteurs de changements pour le droit d'auteur. Plutôt que d'aborder la question de l'affirmation d'une logique publique culturelle en droit d'auteur sous le seul angle des tensions susceptibles de naître de la rencontre de ces champs normatifs, nos travaux s'attacheront à démontrer la construction d'une nouvelle figure du droit d'auteur. Au contact de ces impératifs publics, un espace singulier se construit au sein même du droit d'auteur tenant pour partie du droit privé, et pour partie du droit public. / The fields of copyright and culture seem to be guided by different logics. French copyright law is known to be author-oriented whereas the cultural field is guided by public interest. The aim of our study however is to prove this assumption wrong by demonstrating that both of these logics tend to intertwine. The intangible resources are nowadays a major lever of public action. Reciprocally, in the copyright law system, there is an important dialogue between public interest and author-centered philosophy. The common interest dimension goes way back to the very creation of copyright law. The digital environment contributes, nevertheless, to the raising of new questions about the virtues of copyright law. Those structural movements have a major impact on copyright law. Rather than address the matter of the assertion of a cultural public logic in copyright through the conflicts that can be raised by the meeting of these normative fields, we want to demonstrate the appearance of a new copyright figure. The encounter between the public imperatives and the copyright law creates a new space within the copyright system itself. This hybrid space is composed of both private and public law.
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La traduction du français en suédois d’un texte sur le vin : Une étude sur la phrase participiale, le complément circonstanciel et le contexte culturel / A French text about wine translated into Swedish : A study of participles, adverbs and cultural context

Bergqvist, Maria January 2021 (has links)
The present study deals with the use of participle constructions, adverbs as well as the formal style of a French text about winemaking. The study aims to discuss my translation choices as well as studying participle constructions and adverbs while taking the cultural context in consideration. The results show that the use of present participle, gerund and past participle without auxiliary verbs as well as the use of adverbs in the beginning of a sentence, have a formal effect of the French text. However, the use of past participles with auxiliary verbs do not have such an effect. The cultural context is shown in the formal style due to grammatical choices and is also shown in the variety of the French wine vocabulary, much richer than the Swedish. To be adequate for the Swedish reader, the target text had to be less formal, to correspond to the Swedish tradition of writing clearly.
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Les Conventions patrimoniales de l'UNESCO à l'épreuve du respect des droits culturels des peuples autochtones

Alexandre, Caecilia 27 August 2024 (has links)
Les Conventions patrimoniales de l'UNESCO telles que la *Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel* de 1972 et *la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel* de 2003 sont les principaux instruments de droit international avec la *Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles* de 2005 qui visent la protection de la diversité culturelle. Cette dernière ne peut être pleinement satisfaite si les droits et libertés de ceux qui la portent ne sont pas respectés. Les droits culturels des communautés groupes et individus, et plus précisément leur droit de participer à la vie culturelle et leur droit à l'identité culturelle doivent ainsi être respectés par les Conventions patrimoniales dans le cadre de leur mise en œuvre. Nous nous intéresserons aux deux Conventions dédiées au patrimoine, à savoir, la *Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel* de 1972, la *Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel* de 2003. De nombreux éléments de la culture des peuples autochtones sont protégés et/ou sauvegardés par ces deux instruments. Certains sites du patrimoine mondial faisant l'objet de mesures de conservation sont utilisés par des peuples autochtones afin de perpétuer leurs pratiques culturelles. Certains rituels et savoir-faire autochtones figurent sur la liste représentative de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Ces Conventions, malgré leurs champs d'application et leurs objectifs distincts, veillent ainsi, toutes deux, à la protection et la sauvegarde de la culture des peuples autochtones. Cependant, les droits culturels de ces derniers ne sont pas pleinement respectés au sein des initiatives, des mesures et des programmes mettant en œuvre ces deux traités. Aucun mécanisme juridique particulier adapté aux spécificités culturelles des peuples autochtones n'est aussi déployé en leur sein. Depuis 1994, le Comité des droits de l'homme établit que, dans le cas des peuples autochtones, la satisfaction de leurs droits culturels implique le droit au respect de leur mode de vie particulier qui est associé à l'utilisation des ressources naturelles. Ces droits sont également intrinsèquement reliés au droit à l'autodétermination comme l'affirme la *Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones* (2007) qui est considérée aujourd'hui comme l'instrument de référence en ce qui concerne les droits des peuples autochtones. À ce jour, malgré les efforts des États pour mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies de 2007, les mécanismes actuels développés dans le cadre de deux Conventions patrimoniales demeurent insuffisants puisqu'ils ne tiennent pas compte d'une approche intégrée de la nature et de la culture ni ne proposent de stratégies précises guidant les États parties à mettre en place un système de gouvernance plus inclusif en collaboration pleine et entière avec les peuples autochtones. Ces deux conditions sont pourtant fondamentales pour satisfaire les droits culturels des peuples autochtones. Dans cette perspective, en plus de démontrer les lacunes des mécanismes des Conventions patrimoniales, notre projet proposera des moyens juridiques incitant les États parties aux Conventions à éviter le piège de la dissociation des ressources naturelles et culturelles et à garantir une pleine participation des peuples autochtones sur les questions qui les concernent directement. / UNESCO's heritage Conventions, such as the 1972 *Convention concerning the Protection of the World Cultural and Natural Heritage* and the 2003 *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*, are the main international legal instruments, along with the 2005 *Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions* that aimed at protecting cultural diversity. Cultural diversity cannot be fully satisfied if the rights and freedoms of its bearers are not respected. The cultural rights of communities, groups and individuals, and more specifically their right to participate in cultural life and their right to cultural identity, must therefore be respected by the Heritage Conventions as part of their implementation. We will be focusing on the two Conventions dedicated to heritage: the 1972 *Convention concerning the Protection of the World Cultural and Natural Heritage*, and the 2003 *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*. Many elements of Indigenous Peoples' culture are protected and/or safeguarded by these two instruments. Some World Heritage sites subject to conservation measures are used by Indigenous Peoples to perpetuate their cultural practices. Some indigenous rituals and skills are included on the Representative List of the *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*. Despite their different scopes and objectives, these Conventions both aim to protect and safeguard the culture of Indigenous Peoples. However, the Indigenous Peoples' cultural rights are not fully respected in the initiatives, measures and programs implementing these two treaties. Nor are there any specific legal mechanisms adapted to their cultural specificities. Since 1994, the Human Rights Committee has established that, in the case of Indigenous Peoples, the satisfaction of their cultural rights implies the right to respect for their particular way of life, which is associated with the use of natural resources. These rights are also intrinsically linked to the right to self-determination, as affirmed by the *United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples* (2007), which is considered today to be the reference instrument with regard to the rights of Indigenous Peoples. To date, despite the efforts of States to implement the 2007 United Nations Declaration, the current mechanisms developed within the framework of two Heritage Conventions remain insufficient. They neither take into account an integrated approach to nature and culture, nor propose precise strategies to guide States Parties in setting up a more inclusive system of governance in full collaboration with indigenous peoples. Yet these two conditions are fundamental to satisfying the cultural rights of Indigenous Peoples. With this in mind, in addition to demonstrating the shortcomings of the mechanisms of the Heritage Conventions, our project will propose legal means to encourage States Parties to the Conventions to avoid the trap of dissociating natural and cultural resources, and to guarantee the full participation of Indigenous Peoples on issues that directly concern them.
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Utilisation de la violence et usages du passé comme références patrimoniales : l'émeute de la Crise de la conscription à Québec, 1918-2012

Renaud, Pierre-Yves 23 April 2018 (has links)
L’émeute de la Crise de la conscription à Québec en 1918 a bouleversé le quotidien des communautés et des citoyens de la ville pendant plus d’une semaine. D’une perspective sociale, cet événement a permis tant aux Canadiens français et aux Canadiens anglais de réaliser la fracture identitaire qui les séparait quant à leur représentation morale d’obligation citoyenne en temps de guerre. Le traumatisme engendré par cet événement violent a toutefois laissé des traces d’un conflit interne à la société canadienne-française représenté par une représentation très faible dans l’historiographie canadienne sur plus d’une cinquantaine d’années. Depuis, le refoulement des émotions du passé, exprimés sous forment d’usages publics de toutes sortes, suggère un certain désir à renouer avec ce bagage d’expérience. Le présent travail analyse l’évolution de la mémoire de cet événement marquant de l’histoire de la ville de Québec. L’interprétation des médias de l’époque, ainsi que celles d’un échantillon de certaines communautés actuelles de la ville de Québec, sont les piliers de l’argumentaire exprimé. Il démontre à quel point l’aspect de la violence s’établit tel que le fondement inhérent de la mémoire collective construite près de cent ans plus tard. Également, le phénomène grandissant de la patrimonialisation amène certaines de ces collectivités à façonner une identité historique de l’Émeute à leur image, réduisant ainsi la généralité des violences du passé en un seul lieu de mémoire.
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L'insertion du concept de développement durable aux règles internationales et aux programmes nationaux et locaux de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel : regard croisé Québec - Maroc

Alexandre, Caecilia 19 April 2018 (has links)
L’intérêt porté à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel remonte aux années 1970 avec le premier instrument à vocation internationale visant la protection du Folklore, Opportunité d’assurer au plan international une protection du Folklore (1975). Jusqu’à l’adoption de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003), plusieurs instruments se sont succédés faisant avancer la notion de ‘patrimoine culturel immatériel’. Au même moment émerge le concept de ‘développement durable’. Mais le lien qu’entretiennent ces deux notions dépasse leur évolution simultanée. Cette étude aura pour objet d’analyser l’insertion du concept de développement durable dans les règles internationales de préservation du patrimoine culturel immatériel du début du XXe siècle jusqu’à nos jours. Aussi elle se penchera sur les programmes nationaux et locaux mis en œuvre dans ce domaine par la province du Québec et le Royaume du Maroc.
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Le Québec anglophone: une communauté distincte du reste du Canada? : étude comparative des positions éditoriales de deux journaux anglophones - The Gazette et The Globe and Mail - en rapport avec certains débats publics au Québec et au Canada de 1976 à 1982

Lacasse, Chantal 13 December 2023 (has links)
Les sociétés canadienne et québécoise se sont tissées au fil des rencontres avec l'altérité. Notre analyse comparative des éditoriaux de The Gazette et du Globe and Mail s'inscrit à un moment où s'opère, sur la scène provinciale, un renversement du rapport de force entre les deux communautés linguistiques québécoises, l'anglophone et la francophone, et, sur la scène fédérale, une véritable refondation identitaire du pays. En raison de son inscription dans la socialité franco-québécoise, le discours de The Gazette paraît être le fruit « d'un processus incessant d'échanges, d'emprunts, de négociations, de transmissions et de transformations » avec l'autre, à savoir les Franco-Québécois. Par son appropriation de matériaux culturels franco-québécois, le journal montréalais exprime une affiliation fluide et plurielle, voire de l'ordre de celle du caméléon, modifiant son épiderme selon les circonstances et les environnements. C'est ainsi que, suivant les contextes politiques, idéologiques et discursifs, cette position est québécoise, anglo-québécoise, canadienne ou canadienne-anglaise. En incorporant la variable « Québec » au cœur de son équation éditoriale, The Gazette saisit et présente, avec plus d'empathie, de justesse et de subtilité que ne le fait le Globe and Mail, les enjeux liés aux réalités québécoises et canadiennes. Dénuées du « fardeau » québécois, les analyses que publie le Globe and Mail sont plus distancées, mais aussi moins éclairées, à l'endroit de la donne québécoise, entre autres parce que le quotidien torontois n'inclut pas, ou inclut très peu, le Québec dans sa vision du Canada. / Canadian and Quebec societies have been woven together through encounters with otherness. Our comparative analysis of the editorials of The Gazette and The Globe and Mail takes place at a time when, on the provincial scene, the balance of power between Quebec's two main linguistic communities, anglophone and francophone, is shifting and, on the federal scene, the country is undergoing a true reshaping of its identity. As a result of being embedded in Franco-Quebec sociality, The Gazette's discourse appears to be the result of "a continuous process of exchange, borrowing, negotiation, transmission and transformation" with the other, namely Franco-Quebecers. By its appropriation of Franco-Quebec cultural materials, the Montreal newspaper expresses a fluid and plural affiliation, similar to the skin of a chameleon, adapting itself in response to circumstances and environments. Thus, depending on the political, ideological and discursive contexts, this position is Québécois, Anglo-Québécois, Canadian, or English- Canadian. By incorporating the "Québec" variable into its editorial equation, The Gazette captures and presents the issues related to Quebec and Canadian realities with more empathy, accuracy and subtlety than does The Globe and Mail. Without the Quebec "burden", the analyses published by The Globe and Mail are more distanced, and also less insightful, with regard to the Quebec situation, partly because the Toronto newspaper does not include Quebec in its vision of Canada, or only slightly.
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La construction du patrimoine du Canada entre reconnaissance publique et valorisation touristique : le rôle de la Commission des lieux et monuments historiques et des organismes de tourisme canadiens (1919-1956)

Dutour, Juliette 16 April 2018 (has links)
Marquer les lieux inconnus, ceux dont l’accès est difficile, est une pratique humaine courante. C’est un geste qui marque et qui ancre la trace du passage d’un homme seul ou d’une expédition entière, à la fois dans l’espace - les tas de pierres sont visibles souvent de loin - et sur le territoire - ces « monuments » localisent la plupart du temps le point le plus lointain sur une distance parcourue. Construit en 1910 par un explorateur canadien en voyage dans l’Arctique, ce cairn est l’ancêtre de ceux que la Commission des lieux et monuments historiques du Canada érige à travers le pays à partir des années 1920. Cependant, contrairement à eux, ce cairn ne porte pas de plaque et, sans elle, son rôle est d’autant plus simple : il vient signifier le fait que des hommes - au moins trois ici : les deux qui figurent sur la photographie et celui qui la prend - ont réussi à atteindre ce point extrême du Canada. En plus d’être une marque de revendication territoriale, ce monticule de grosses pierres ramassées à proximité du site, autour duquel ces hommes posent fièrement, est une manière pour eux de dire qu’ils ont été « là », qu’ils ont réussi à atteindre leur objectif et, par conséquent, qu’ils ont obtenu le droit de marquer le territoire afin que la mémoire de leur passage y soit inscrite. Sans plaque commémorative, sans noms ni dates gravés dans la pierre, la mémoire de leur passage est vouée à rester anonyme : si d’autres hommes viennent à passer dans la zone, ils sauront que des hommes les ont précédés, mais ils n’apprendront leurs noms et le détail de leurs aventures que s’ils connaissent l’histoire des expéditions qui ont eu lieu dans la région. Dans le processus de reconstitution de l’histoire de la région, le cairn de 1910 n’est donc pas d’une très grande aide, les seules informations mentionnées directement sur la photographie indiquant seulement : « cairn construit au cours de mon dernier voyage au fond de l’anse Adams, où j’ai laissé une marque. Adams Sound, octobre 1910. Voyage de l’Arctique1 ». Les détails de l’expédition au cours de laquelle cette photographie a été prise sont aujourd’hui connus. Le site d’Arctic Bay est situé sur la côte nord de la baie Adams, dans la partie nord de l’île de Baffin, au Nunavut. La région est habitée par des nomades inuits depuis 5000 ans et elle tire son nom d’un baleinier européen, l’Arctic, qui, en 1872, navigue tout près du site2 . Cette photographie est prise lors de la troisième expédition du capitaine Jacques Bernier qui, en 1910, réussit à passer l’hiver sur le site. Le cairn, construit en octobre 1910, célèbre ainsi la réussite de l’installation d’un campement temporaire dans cette région qualifiée de « désert arctique ». Quelques années plus tard, les responsables de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, s’inspirant de cette tradition de marquage des lieux visités par les explorateurs canadiens, reprennent le principe du cairn. Celui-ci représente donc une forme ancienne, traditionnellement liée aux opérations de conquête territoriale et d’affirmation politique réalisées par les premiers Canadiens. La reprise de cette forme est une manière, pour la Commission, de revenir à une tradition typiquement canadienne : de cette manière, pour célébrer l’histoire du pays, elle fait toujours, de manière implicite, référence à l’œuvre des premiers Canadiens, et elle revient sans cesse aux origines du pays. Les membres de la Commission ajoutent au cairn un média supplémentaire, à la fois vecteur de communication et de transmission de l’histoire : les plaques. C’est le début de la valorisation publique de l’histoire par le gouvernement fédéral, et la mise en place d’un programme de commémoration historique fortement lié au territoire. Ces plaques et leurs mémoriaux ont un très fort impact sur le territoire : en venant se superposer aux sites historiques qu’ils désignent, ils créent un double discours dans l’espace. En effet, en acquérant petit à petit une autonomie non seulement de forme - en tant que monuments reliés aux sites mais physiquement distincts d’eux - mais aussi de fond - ils deviennent, au fil du temps, des monuments à part entière, et se détachent des sites dont ils racontent l’histoire. Le patrimoine canadien est d’abord composé de plaques commémoratives ; c’est de cette manière que l’histoire se matérialise dans un premier temps dans l’espace canadien. En insérant des plaques sur le territoire, les autorités fédérales ont longtemps le sentiment de recréer des lieux disparus, par le simple fait de décrire le site et d’en interpréter l’histoire. Durant plus de trente ans, elles semblent ainsi préférer « recréer » des personnages, des événements passés et des lieux disparus - des bâtiments ruinés ou en très mauvais état - par l’entremise de ces plaques, plutôt que de s’occuper des sites bâtis encore intacts. La commémoration passe avant la conservation : l’insertion dans l’espace des plaques commémoratives ainsi que la composition de leurs textes occupent entièrement la Commission des lieux et monuments historiques pendant cette période. Cependant, outre leur rôle assumé de matérialisation de l’héritage, plusieurs interrogations subsistent quant à leurs fonctions. À quoi servent leurs textes qui ont pour ambition de résumer en quelques phrases des événements de l’histoire du pays ? Leur rôle est-il de raconter et de diffuser l’histoire à la population canadienne et aux touristes étrangers, ou d’investir et de donner un sens à l’espace ? Et celles-ci ont-elles le pouvoir d’assurer la protection d’un site en maintenant les pilleurs et les visiteurs indésirables à distance ?

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