Spelling suggestions: "subject:"développement territorial"" "subject:"éveloppement territorial""
71 |
Un cadre de référence pour un aménagement durable des bassins versants forestiers : application dans le projet expérimental d’aire protégée polyvalente à la réserve faunique Mastigouche, QuébecDavid, Victor 23 April 2018 (has links)
S’intégrant au contexte d’expérimentation d’une aire protégée polyvalente du gouvernement du Québec, dans la réserve faunique Mastigouche (RFM), notre projet s’intéresse à la conservation de l’intégrité écologique des milieux aquatiques. En effet, les milieux aquatiques sont sensibles à l’aménagement forestier, notamment à cause du réseau routier. Dans ce contexte, le projet de recherche se propose de développer un cadre de référence, à l’échelle des bassins versants, propice à la gestion exemplaire des milieux aquatiques dans une aire protégée polyvalente. Pour cela, une revue de littérature et des rencontres avec des experts ont été réalisées pour cibler et valider les enjeux principaux. Cette méthodologie nous a permis de définir le cadre de référence pour un aménagement durable des bassins versants forestiers (ADBVF) sous la forme de valeurs, de critères et d’éléments. Enfin, une validation sous la forme d’application du cadre pour l’ADBVF a été réalisée sur le terrain de la RFM.
|
72 |
Gouvernance multiscalaire, discours et pratiques de participation publique : la gouvernance environnementale dans les grandes villes canadiennes (2010-2022)Hagan, Julie 01 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 26 février 2024) / Les rapports environnement-société sont un objet d'étude sociologique (Murphy, 1994, 1995, 1997) et une question moderne nécessitant de nouvelles modalités de gouvernance qui contribuent à la remise en question des institutions traditionnelles de l'État-nation (Beck, 1992, 1995 ; Giddens, 1990, 1991, 1994). Ces modes de gouvernance s'articulent à différentes échelles, les échelles locales jouant un rôle croissant. Cette thèse s'intéresse à l'évolution du rôle des villes canadiennes en matière d'environnement, de 2010 à 2022. Il s'agit d'expliquer comment les villes justifient leurs actions environnementales sous trois angles : légal et rationnel, discursif et participatif. Le cadre théorique de la thèse est basé sur le néo-institutionnalisme historique et discursif (Schmidt, 2010) combiné à la théorie des assemblages urbains (Farías, 2011 ; McFarlane, 2011a), à l'écologie politique urbaine (Swyngedouw, 2007, 2010, 2011 ; Keil, 2003) et à la justice environnementale (Bulkeley et coll., 2013 ; Bulkeley, Edwards & Fuller, 2014). Les justifications légales et rationnelles sont abordées par le biais de la gouvernance multiscalaire et proposent une réflexion sur le cadre législatif qui gouverne les relations entre les villes et les autres niveaux de gouvernement. L'influence des réseaux de gouvernance nationaux et subnationaux (ex. des coalitions de municipalités), qui tirent leur légitimité du nombre de villes et de citoyens qu'ils représentent, est également abordée. La perspective des assemblages urbains met en évidence la manière dont l'autorité juridiquement définie des niveaux supérieurs de gouvernement se matérialise à travers des décisions d'infrastructures qui peuvent limiter la capacité des villes à agir sur les questions environnementales. Les processus de légitimation cognitif et discursif sont abordés à travers l'évolution des discours dominants en matière d'environnement au cours de la période 2010-2022. S'il cohabite avec le discours sur le développement durable (Tozer, 2018), le discours sur le climat prend de plus en plus d'importance (Scanu, 2019). Initialement axé sur la réduction des émissions de GES et les solutions techniques, le discours sur le climat exige de nouvelles formes de connaissances spécialisées et risque d'occulter les débats essentiels à la légitimité démocratique au profit de la seule légitimité techno-scientifique (Swyngedouw (2011b). Cependant, lorsque la question du climat est définie comme une question socio-environnementale, formulée en termes d'adaptation et de résilience, les actions proposées peuvent être débattues, négociées et (re)politisées. Cette thèse examine également l'évolution des pratiques de participation du public en matière d'environnement dans les villes canadiennes du point de vue de la justice environnementale (Bulkeley et al. 2014). La définition des enjeux en termes sociotechniques ou plus largement en tant que question socio-environnementale influence la mesure dans laquelle les gouvernements municipaux auront recours à la participation publique. Les discours qui définissent la question du climat comme une question socio-environnementale encouragent une plus grande influence des connaissances locales et traditionnelles. La collaboration récente de certaines villes (d'abord Toronto, puis Calgary et Vancouver) avec des ONG à vocation sociale, plutôt que strictement environnementale, a contribué à rendre les processus participatifs plus justes et plus équitables. Ce faisant, une définition des questions climatiques et environnementales incluant les dimensions sociales favorise une approche pluraliste de la connaissance et fournit une base plus solide pour la gouvernance environnementale (Beck, 2014). / Environment-society relations are an object of sociological inquiry (Murphy, 1994, 1995, 1997) and a modern issue requiring new modes of governance challenging the traditional institutions of the nation-state (Beck, 1992, 1995; Giddens, 1990, 1991, 1994). These modes of governance are articulated at different scales, with local scales playing an increasingly important role. This thesis looks at the changing environmental role of Canadian cities from 2010 to 2022. The aim is to explain how cities justify their environmental actions from three angles: legal and rational, discursive, and participatory. The theoretical framework of the thesis is based on historical and discursive neo-institutionalism (Schmidt, 2010) combined with urban assemblage theory (Farías, 2011; McFarlane, 2011a), urban political ecology (Swyngedouw, 2007, 2010, 2011; Keil, 2003) and environmental justice (Bulkeley et al., 2013; Bulkeley, Edwards & Fuller, 2014). Legal and rational justifications are addressed through the lens of multi-scalar governance, proposing a reflection on the legislative framework that governs relations between cities and other levels of government. The influence of national and sub-national governance networks (e.g., coalitions of municipalities), which derive their legitimacy from the number of cities and citizens they represent, is addressed. The perspective of urban assemblages highlights how the legal authority of higher levels of government materializes through infrastructure decisions that can limit cities' future ability to act on environmental issues. Cognitive and discursive legitimization processes are addressed through the evolution of dominant environmental discourses over the period 2010-2022. While it coexists with the sustainable development discourse (Tozer, 2018), the climate discourse is becoming increasingly important (Scanu, 2019). Initially focused on the reduction of GHG emissions and technical solutions, the climate discourse requires new forms of specialized knowledge and risks overshadowing debates essential to democratic legitimacy in favor of technoscientific legitimacy alone (Swyngedouw (2011b). However, when the climate issue is defined as a socio-environmental issue, formulated in terms of adaptation and resilience, the proposed actions can be debated, negotiated and (re)politicized. This thesis also examines the evolution of environmental public participation practices in Canadian cities from an environmental justice perspective (Bulkeley et al. 2014). The definition of issues in socio-technical terms, or more broadly as a socio-environmental issue, influences the extent to which municipal governments will use public participation. Discourses defining climate change as a socio-environmental issue encourage greater influence of local and traditional knowledge. The recent collaboration of some cities (first Toronto, then Calgary and Vancouver) with NGOs with a social, rather than strictly environmental, vocation has helped to make participatory processes fairer and more equitable. In so doing, a definition of climate and environmental issues including social dimensions promotes a pluralist approach to knowledge and provides a more robust basis for environmental governance (Beck, 2014).
|
73 |
«S'il n'y avait plus la coutume, il n'y aurait plus les Kanak» : un rapport complexe entre conservation et développement du territoire (Commune de Yaté, Nouvelle-Calédonie)Nonnon, Jordan 03 May 2018 (has links)
Ce mémoire est construit autour de la notion de territoire et de ce que celui-ci représente chez les Kanak de Nouvelle-Calédonie. Peuple autochtone de l'archipel, les Kanak sont intimement liés à la terre qu'ils occupent et celle-ci devient le support premier de l'identité du groupe et de son histoire. L'organisation sociale, le rythme de vie ainsi que les représentations autochtones sont issues pour la plupart de la relation entretenue avec le territoire. Face à une telle configuration, on ne peut dissocier l'être humain de son espace d'origine. Suite à la colonisation et à l'évolution historique de l'archipel, la société kanak va connaître de nombreux bouleversements, tant sur les plans socioculturel et politique que religieux. Or, force est de constater que bon de nombres de traits caractéristiques de la tradition ont su être préservés, valorisés et même réactualisés au fil du temps et ce, à travers la coutume. Face au contexte développementaliste actuel, les Kanak s’approprient les outils de la modernité et tâchent de faire entendre leur voix aux niveaux local et national, tout en affirmant leur identité, leur culture et leur volonté de composer avec les acteurs du développement. Le mémoire analyse les relations et les interactions entre autochtones et allochtones autour de la gestion du territoire et de ses ressources dans la commune de Yaté, au Sud de la Nouvelle-Calédonie. Il met l’accent sur les pratiques et les attentes du peuple kanak en lien avec les enjeux suscités à la fois par la présence des autres groupes d’acteurs et d’intérêts dans la région et par la difficulté de concilier la conservation et le développement du territoire. / This master thesis is constructed around the notion of territory and what the latter represents for the Kanak of New-Caledonia. As the Indigenous people of the archipelago, the Kanak are intimately linked to the land they occupy which thus becomes the primary underpinning of the group’s identity and history. The social organization, the rhythm of life as well as the indigenous representations are mostly derived from the manifold relationship they maintained with the territory. In such configuration, one cannot dissociate a human being from his mound. As a result of colonization and the historical evolution of the archipelago, Kanak society has undergone major transformations at the social, cultural, political and religious levels. However, one has to admit that many of the specific features of their tradition and custom have been preserved, valued and even revised in the course of time. Faced with the current developmental context, the Kanak appropriate for themselves the tools of modernity and try to make their voices heard at the local and national levels, while asserting their identity, their culture and their willingness to deal with the actors of development. The thesis analyzes the relationships and interactions between Indigenous and non- Indigenous people around the management of territory and its resources in the commune of Yaté in southern New-Caledonia. It focuses on the practices and expectations of the Kanak people in relation with the issues raised by the presence of the other groups of actors and interests in the region and by the difficulty to conciliate the conservation and the development of the territory.
|
74 |
L'action syndicale territoriale pour l'emploi et le développement (ASTED) : la construction de l'action collective territoriale : le cas de la CSN et de la FTQ au Québec de 1980 à 2010Van Schendel, Vincent 20 April 2018 (has links)
La thèse porte sur la construction de l’action collective et des collectifs d’action, à partir du cas de l’action syndicale territoriale pour l’emploi au Québec. Le territoire est ici considéré comme un lieu pertinent de la relation d’emploi dans lequel se discutent et tendent à se régler les questions liées à la dynamique du système d’emploi (transition entre emploi, restructuration, diversification industrielle, création d’emploi) et dans lequel interviennent également les autres dimensions du développement (aménagement du territoire, services publics, etc.) Les organisations syndicales sont de ce fait appelées à agir sur le plan de l’emploi et du développement au niveau territorial. Celui-ci apparaît comme un espace de conflit et de négociation, bien que celle-ci ne soit pas formalisée. À travers cette action, les acteurs syndicaux expérimentent de nouvelles formes d’action et poursuivent plus globalement un objectif de démocratisation de l’économie. Ces nouvelles formes et ces nouveaux terrains d’action sont appelés à se développer, ce qui pose à la fois le défi de l’arrimage avec les autres groupes régionaux et la nécessité d’un positionnement autonome des acteurs syndicaux. À travers ce processus, on assiste à un élargissement de la relation d’emploi qui se manifeste ici au plan territorial. La question posée est donc : comment se construit cette action syndicale territoriale, quel est son objet et quelles en sont les conditions de développement? La première ambition de cette thèse était de construire un cadre d’analyse unifié d’inspiration pragmatiste, opérationnalisable, unifiant la perspective institutionnaliste de John R. Commons, l’analyse du cadrage d’Erving Goffman et les travaux de John Dewey, pour comprendre la construction de l’action collective au plan territorial. De façon générale, l’action collective est définie ici, à la façon de Commons, comme l’ensemble des actions individuelles contrôlées, libérées et étendues par les règles opérantes de conduite dans une société ou un collectif. L’action collective ainsi analysée a trois composantes, fortement imbriquées : a- un collectif humain (Going concern), avec sa vie interne (transactions, langage, expériences, capacités, rituels, symboles, rôles, etc.), sa mise en scène de l’action et son public, b- des institutions (règles, coutumes, temporalité et spatialité) et c- un cadrage de l’action (valeurs, vision, définition de situation, perspectives, évaluation, légitimité). L’action collective ainsi construite s’accompagne d’une logique d’action qui diffère selon les mondes économiques : publics, privés ou associatifs. Comprendre la construction et l’évolution de l’action collective demande dès lors d’observer et d’analyser l’ensemble de ces dimensions et les logiques d’action à l’œuvre. La deuxième ambition de cette thèse était de comprendre comment se déployait l’ASTED, et de reconstruire sa cohérence. Les règles et coutumes en vigueur, le cadrage général sont ceux qui découlent essentiellement de l’appartenance à des organisations structurées nationalement, sectoriellement, régionalement et localement. Un répertoire d’actions spécifiques a cependant été construit au fil des années. Celui-ci s’articule autour d’une dimension « politique » d’interpellation des pouvoirs publics et d’une dimension « développement », axée sur la participation à différentes instances de concertation, la gestion de fonds de développement et une implication – limitée – dans le développement de l’économie sociale. Ces actions s’appuient sur des mobilisations et des alliances. L’ASTED fait face à plusieurs défis, parmi lesquels la coexistence avec d’autres actions collectives territoriales – et donc, la confrontation sur qui définit les règles, les situations ou les perspectives ; la construction de capacités d’action et l’élaboration et la diffusion d’un discours public sur les enjeux territoriaux. Notre question de recherche peut donc être formulée comme suit : L’ASTED est-elle une action collective au sens de John R. Commons? Est-elle une action collective spécifique, par rapport aux autres actions collectives syndicales? Au terme d’une discussion théorique et d’un terrain de recherche en trois volets, nous répondons par l’affirmative à cette question. Nous avons effectué cette recherche sous le mode collaboratif. Les organisations syndicales CSN et FTQ, de même que le Fonds de solidarité et le Fondaction, ont été associés à la définition et à la réalisation du projet. Cette collaboration a permis de construire ensemble le problème de façon à répondre en même temps aux besoins d’action sur le terrain et aux objectifs de compréhension scientifique. Elle s’est réalisée en grande partie sous la forme d’une recherche-action-formation, accompagnant les organisations syndicales dans leurs tournées de formation à travers le Québec.
|
75 |
Des centres de magasins d’usine aux villages de marques : nouvelles traductions du concept, nouvelles localisations, nouveaux enjeux territoriaux / From Factory outlet shops to outlet villages : new aspects of the retail concept, new locations, new territorial stakesLamy, Caroline 21 December 2012 (has links)
Des magasins d’usine accolés aux sites de fabrication apparus au début du XXe siècle jusqu’aux « villages » de marques actuels, le concept commercial a suivi différentes formes et l’évolution de leurs localisations rend compte d’un détachement des sites industriels au profit d’une logique territoriale « hors sol ». Ces facteurs mettent en lumière le passage d’un concept à l’origine industriel, devenu un produit commercialo-touristique. La naissance du concept puis sa « mise en tourisme » trouvent toutes deux leurs origines aux Etats-Unis. Leurs importations en Europe n’ont pas reproduit à l’identique la formule américaine mais ont suivi des modèles s’en inspirant de plus en plus fortement, notamment par le biais de la montée en puissance des opérateurs anglo-saxons qui figurent parmi les leaders incontestés du marché européen. L’annonce de projets de villages de marques suscite quasi-systématiquement de vives tensions entre leurs opposants et leurs défenseurs, révélant que les enjeux territoriaux liés à ces équipements sont nombreux. La multiplication des projets est notamment favorisée par une demande croissante des élus dans un contexte de mise en compétition des territoires. Cette situation, qui constitue une réelle opportunité pour les opérateurs, aboutit depuis peu à la création de partenariats public-privé destinés à tirer profit de la présence des centres de marques en favorisant les synergies avec leur territoire d’implantation, notamment en couplant le tourisme commercial avec d’autres types de tourisme. Cette thèse vise à mettre en lumière le développement et l’évolution du concept commercial en Europe ainsi que leurs implications en matière de nouveaux enjeux territoriaux. / From Factory Outlet shops located on manufacturing sites which appeared at the beginning of the 20th century to the current outlet “villages” today, this distinct retail concept has followed various forms in its evolution. There has been a detachment from locations on industrial sites for a strategic improvement creating, a new territorial logic which is targeted on an agglomeration of brands in modern purpose built buildings with good access and facilities. These factors show the evolution of a concept originally adjacent to a manufacturing base, it has become a distinct retail and tourist product. The birth of the retail concept and its “touristification” finds its origins in the United States. The import of which into Europe drew reference from the American formula but followed new models inspired by Anglo-Saxon developers who created a different style and they now appear among the uncontested leaders of the European market. However, the announcement of new outlet projects, even after 20 years still arouse quasi-systematically deep tensions between the opponents and the defenders of the concept, revealing that the territorial stakes of these centres are multiple. The increase of the number of projects is favoured in particular by an increasing demand of the elected representatives in a context of competition between territories. The current situation constitutes a real opportunity for developers, and it has recently involved the creation of public-private partnerships. Their intended goal is to benefit from the setting-up of outlet centres by favouring the positive elements within their territory, in particular by coupling retail tourism with other forms of leisure tourism. This research aims to study the development and the evolution of the outlet concept in Europe as well as their implications regarding new territorial stakes.
|
76 |
L'innovation institutionnelle territoriale au service du développement économique : tentative de modélisation / Institutional territorial innovation for economic development : attempt to modelingHurdebourcq, Philippe 28 November 2013 (has links)
Depuis la fin du système fordiste, de nombreux chercheurs ont étudié pourquoi des territoires français parvenaient à surmonter les crises systémiques auxquels ils étaient soumis et d’autres non. Paradoxalement, alors que tous évoluaient dans des contextes économique, social et institutionnel comparables, ils ont montré que la résilience de certains résultait directement de facteurs endogènes. Le local, loin d’être absorbé par la mondialisation, est au contraire apparu comme un rempart à l’uniformisation et un facteur de compétitivité pour les firmes. Cependant, l’approche méso économique qui sous-tend ces analyses suppose que le territoire soit à même d’initier une dynamique de coordination de ses agents, qu’ils appartiennent aux sphères publiques comme privées, et puisse les inciter à intégrer des démarches collaboratives. Or ces principes vertueux, créateurs de valeurs pour les firmes et porteurs de cohésion pour les territoires, ne peuvent se concrétiser sans que les individus, dirigeants de firmes, responsables institutionnels et leurs collaborateurs ne fassent leurs de ces principes et acceptent d’y affecter du temps et des moyens.Toutefois, notre expérience montre une relative ignorance de la part des agents susceptibles d’être concernés. Les enjeux et contraintes de chacun tendent au contraire à s’y opposer. C’est pourquoi notre recherche, basée sur des témoignages approfondis des principaux acteurs locaux, vise à proposer des clés assurant la déclinaison de ces concepts méso à la réalité microéconomique des territoires, afin de leur permettre d’appliquer et de bénéficier concrètement des grands principes de l’économie territoriale. / Since the end of the Fordist system, numerous researchers have researched the reasons for which some French territories managed to overcome the systemic crises to which they were subject whereas others did not. Paradoxically, whereas all of them developed within similar economic, social and institutional contexts, they have shown that the resilience of some resulted directly from endogenous factors. Local [characteristics], far from being absorbed by globalisation, have on the contrary appeared as a defence against the trend towards uniformity and a factor in competitiveness for firms. However, the meso economic approach underlying these analyses assumes that the territory can itself initiate a dynamic of coordination by its agents, whether they belong to the public or the private sphere, and can encourage them to integrate collaborative policies. However, these virtuous principles, creating value for firms and bringing cohesion to the territories themselves, cannot become effective unless individuals, business leaders, institutional managers and their staff accept these principles and agree to devote time and resources to them.However, our experience demonstrates relative ignorance on the part of actors liable to be concerned. The challenges and constraints relating to each tend, on the contrary, to be a barrier. That is why our research, based on in-depth testimony collected from the principal local actors aims to offer keys for ensuring the application of these meso concepts to the micro economic reality of these territories, with the aim of enabling them to apply and to benefit in concrete terms from the main principles of the territorial economy.
|
77 |
Da experimentação social ao "experimentalismo institucional" : Trajetórias de relações entre Estado e sociedade civil: Experiências no Semi-Árido. / From social experimentation to "institutional experimentalism": Trajectories of relations between State and civil society: Experiences in the Semi-Arid. / De l'expérimentation sociale à l '"expérimentalisme institutionnel": trajectoires des relations entre État et société civile: expériences dans les pays semi-arides.DINIZ, Paulo Cesar Oliveira. 25 October 2018 (has links)
Submitted by Johnny Rodrigues (johnnyrodrigues@ufcg.edu.br) on 2018-10-25T17:56:27Z
No. of bitstreams: 1
PAULO CÉSAR OLIVEIRA DINIZ - TESE PPGCS 2007..pdf: 3084941 bytes, checksum: 81fc57ae5c1208e5a5041687b12767ab (MD5) / Made available in DSpace on 2018-10-25T17:56:27Z (GMT). No. of bitstreams: 1
PAULO CÉSAR OLIVEIRA DINIZ - TESE PPGCS 2007..pdf: 3084941 bytes, checksum: 81fc57ae5c1208e5a5041687b12767ab (MD5)
Previous issue date: 2007-10-02 / Este trabalho analisa um processo de “experimentalismo institucional” instituído no Governo Lula com o objetivo de fundar um novo paradigma na relação entre Estado e sociedade civil, seja no sentido de alargar a relação ou seja na intenção de aprofundar as mudanças ocorridas no âmbito relacional. Dois aspectos caracterizam um experimentalismo institucional: a decisão do governo em repensar os mecanismos de elaboração e implementação de políticas públicas e, ao mesmo tempo, a iniciativa
governamental de buscar se apropriar e fortalecer as experiências bem sucedidas
no campo da sociedade civil, passando a referenciar novas políticas. E Dois casos de experimentalismo institucional serão analisados. No primeiro, o experimentalismo se funda em torno da política de segurança alimentar do governo federal e das experiências de convivência com o sem-árido, estas desenvolvidas pela Articulação do Semi-Árido Paraibano. No segundo caso, o experimentalismo é instituído a partir da implantação da política governamental de desenvolvimento territorial. Nos territórios, atores sociais e
governos interagem num processo de aprendizagem no sentido de estabelecer
concertações, compartilhar identidades e compromissos mútuos. Finalmente, o texto apresenta algumas considerações sobre os dois casos de experimentalismo institucional e sua capacidade para alargar as relações entre Estado e sociedade civil e para aprofundar as mudanças pretendidas e os compromissos assumidos nessa trama relacional. Além disso, sugere como esses experimentalismos contribuíram para o estabelecimento de um “novo projeto” de agricultura familiar no país. / This thesis analyses a process of “institutional experimentalism” that was implement by Lula’s1 Government, in order to establish a new paradigm in the relationship between the State and Civil Society, both to broaden the scope and deepen the changes that occurred in this relationship. Two aspects characterize this “institutional experimentalism”: firstly, the
government’s decision to review the elaboration and implementation mechanisms of public policies and, secondly, the government’s initiative to incorporate, and strengthen, the successful Civil Society initiatives, using them as references for new policies. Two cases of “institutional experimentalism” are discussed. In the first one, the “experimentalism” is established around the Federal Government’s food security policy and the initiatives based on the idea of “living with the semi-arid environment”2 developed by the Paraíba Semi-Arid Region Network. In the second case, the “experimentalism” concerns the implementation the governmental policy of territorial development. In the territories, social actors and government bodies interact in a learning process that tries to establish negotiation, and share identities and bilateral commitments. Finally, the thesis presents some concluding remarks on the two cases of “institutional experimentalism” and their capacity to reinforce the relationship between the State and Civil Society and to consolidate the intended changes and the commitments that were set up in this process. Moreover, it also comments on how this “experimentalism” has contributed towards the establishment of a
“new project” for the country’s family farmers. / Le présent travail analyse un processus d' espérimentalisme institutionnel, institué par le Gouvernement Lula dans le but de créer un nouveau paradigme dans la relation entre l'Etat et la societé civile, que ce soit dans le sens d’élargir cette relation ou que ce soit dans le but d’approfondir les changements qui ont eu lieu dans le domaine relationnel. Deux aspects caractérisent cet expérimentalisme institutionnel : la décision du
gouvernement de repenser les mécanismes d’élaboration et d’implantation de
politiques publiques et, en même temps, l’initiative gouvernementale de chercher
à s’approprier des expériences réussies dans le champ de la société civile, et à
les renforcer pour qu’elles servent de référence pour de nouvelles politiques. Deux cas d’expérimentalisme institutionnel seront analysés. Dans le premier, l’expérimentalisme s’exerce à propos de la politique de sécurité alimentaire du gouvernement fédéral et sur la base des expériences bien réussies de « convivence » dans la région semi-aride, expériences menées par l’Articulation du Semi-Aride de la Paraíba. Dans le second cas, l’expérimentalisme s’institue à partir de l’implantation de la politique gouvernementale de
développement territorial. Dans les territoires, acteurs sociaux et gouvernements
dialoguent dans un processus d’apprentissage visant à établir des arrangements,
partager des identités et des engagements mutuels. Finalment, le texte présente quelques considérations sur les deux cas d’expérimentalisme institutionnel et leur capacité d’élargir les relations entre Etat et société civile, et d’approfondir les changements recherchés et les engagements assumés dans cette trame relationnelle. En outre, il suggère que
ces expérimentalismes ont contribué à établir um « nouveau projet » d’agriculture familiale dans le pays.
|
78 |
Valorisation touristique de patrimoines alimentaires en Wallonie: acteurs, processus et enjeux socio-territoriauxDe Myttenaere, Bernard 18 June 2014 (has links)
Résumé :Cette thèse de doctorat s’inscrit dans la problématique portant sur les relations entre la valorisation de ressources alimentaires associées à un territoire, le tourisme et le dével¬oppement local. Elle pose la question du rôle de productions agroalimentaires locales en tant que res¬sources et leviers d’actions de développement touristique et propose d’y répondre par une analyse des processus, des effets et des enjeux de la valorisation touristique de patri¬moines alimentaires (PAL) emblématiques de Wallonie. Plus globalement, cette recherche vise à contribuer à la compréhension des processus et dynamiques so¬cio-territoriales à l’œuvre dans la construction et la valorisation touristique des ressources territoriales. <p>Contrairement à nombres de recherches portant sur la valorisation touristique de PAL, cette thèse ne questionne pas l’efficacité touristique et la performance économique générées par ces actions, mais interroge avant tout les opportunités, effets et enjeux socio-territoriaux et touristiques que suscitent ces processus. Il ne s’agit donc pas de nous consacrer à la recherche d’un éventuel modèle théorique qui rendrait compte des conditions idéales de la valorisation de ressources tour-istiques territoriales mais bien de se placer dans la perspective de l’analyse du rôle et de l’influence des acteurs locaux-régionaux, engagés individuellement ou collectivement dans des actions de valorisation touristique et d’interpréter leurs logiques d’actions. <p>Si cette recherche porte en grande partie sur des actions de valorisation touristique mise en œuvre par des acteurs locaux, nous nous intéressons également aux touristes fréquentant les territoires d’études, et cherchons notamment à saisir la manière dont leurs regards portés sur les patrimoines alimentaires participent aux imaginaires, aux représen¬tations et à l’attractivité de ces territoires ainsi que des PAL dont ils sont issus. <p>La première étude de cas porte sur les trois bières trappistes de Wallonie :l’Orval, la Chimay et la Rochefort, brassées au sein de trois abbayes cisterciennes situées dans les territoires éponymes. La deuxième étude de cas porte sur un seul territoire, le Pays de Herve, dans lequel nous analysons les processus de valorisation de trois PAL différents :le fromage de Herve, à savoir le seul fromage belge bénéficiant d’une Appellation d’Origine Protégée (AOP) ;les sirops issus de la cuisson de jus de pommes et de poires, communé¬ment appelés « sirops de Liège » ;et la bière de l’abbaye de Val-Dieu. <p>L’originalité de cette thèse réside également dans l’approche pluridisciplinaire qu’elle propose, dans la mesure où elle se situe au croisement de la géographie humaine, de la sociolo¬gie compréhensive et de l’économie territoriale. -- Summary :This doctoral thesis addresses the relationships between adding value to agricultural products associated with a particular territory on the one hand, and tourism and local development on the other. It examines the question of the role played by local food products as resources and as levers for developing tourism, and proposes to respond by analysing the processes, effects and challenges of using the food heritage emblematic of Wallonia for tourist purposes. Broadly speaking, this research is intended to contribute to an understanding of the social and territorial processes and dynamics at work in constructing the promotion of local products for tourist purposes. <p>Unlike the many studies of the tourist promotion of local food products, this thesis does not focus on investigating their efficacy as a focus for tourism or on the economic performance generated by these activities, but enquires above all into the socio-territorial and tourist opportunities, effects and challenges to which these processes give rise. The aim of the thesis is thus not to seek a theoretical model that would determine the ideal conditions for adding value to local tourist resources. The aim is to analyse the role and influence of local and regional actors who are involved either individually or collectively in promotional campaigns directed at tourists, and to interpret the logic underlying these campaigns. <p>While the research focuses mainly on the ways in which local actors seek to add tourist value to these products, it also turns its attention to the tourists who visit the regions under study and seeks in particular to identify the ways in which their attitudes to traditional foods affect the image, representations and attractiveness of the products’ places of origin and the local food heritage. The first case study involves three Trappist beers from Wallonia: those of Orval, Chimay and Rochefort, brewed at the three Cistercian abbeys located on the territories of the same name. The second case study examines a single territory, the Herve countryside, where I analyse the process of adding value to three different local food products: Herve cheese, which is the only Belgian cheese to have received a protected designation of origin (PDO); the syrups produced by cooking apple and pear juice, commonly known as “Liège syrups”; and the beer of the Abbey of Val-Dieu. <p>The originality of this thesis lies also in the multidisciplinary approach it offers, insofar as it is situated at the intersection of human geography, interpretive sociology and regional economy. <p><p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
79 |
Développement et gouvernance des territoires ruraux : une analyse des dynamiques d’interactions dans deux dispositifs institutionnels en Amazonie brésilienne / Development and governance of rural territories : analysis of interaction dynamics within two institutional arrangements in Brazilian AmazonPolge, Etienne 18 September 2015 (has links)
Cette thèse propose un cadre d’analyse renouvelé de la gouvernance des territoires ruraux, telle qu’elle est mise en oeuvre dans des dispositifs institutionnels dédiés. Dans un monde globalisé, dans lequel la focalisation sur les processus de croissance des régions entraîne des mutations rapides et parfois peu maitrisées, le développement territorial joue un rôle majeur. Mobiliser les acteurs et valoriser les ressources locales favorise la différenciation des territoires et contribue à la durabilité des actions. Des politiques publiques peuvent soutenir cette démarche en proposant des dispositifs institutionnels de gouvernance, comme les « Collèges de développement territorial » mis en place par le programme du gouvernement brésilien « Territoires de la citoyenneté ». Mais la faible densité démographique de certains territoires, l’existence de projets sociétaux fortement différenciés et les compétences limitées en matière de gouvernance constituent autant d’obstacles. Le travail présenté ici vise à enrichir la réflexion à partir d’investigations réalisées dans deux territoires contrastés de l’État du Pará, situés en Amazonie brésilienne : le Baixo Amazonas et le Nordeste Paraense. Nous avons mené des enquêtes sur les dynamiques territoriales et les dynamiques d’interaction auprès des acteurs impliqués dans les collèges et, à un autre niveau, dans des « Arrangements Productifs Locaux ». Les zonages à dires d’acteurs ont mis en évidence l’influence déterminante des dynamiques entrepreneuriales, des cadres normatifs, de l’urbanisation et des infrastructures sur l’évolution des territoires. Il apparait que les initiatives des acteurs locaux et des institutions publiques sont insuffisamment coordonnées pour favoriser le développement rural. Les analyses des réseaux et des proximités, réalisées à partir d’entretiens ethnographiques et sociométriques, montrent que les dispositifs institutionnels facilitent les collaborations entre les acteurs distants géographiquement ou initialement peu enclins au dialogue, tout en limitant le repli sur des logiques de similitude ou des logiques locales. Il en ressort qu’un accompagnement soutenu doit être apporté tout particulièrement aux membres des dispositifs inscrits dans les réseaux à différents niveaux pour qu’ils adoptent une posture de médiateurs de la gouvernance territoriale et acquièrent les savoir-faire nécessaires. / This thesis proposes a renewed analytic framework of the governance of rural territories, implemented within institutional arrangements. In a globalized world, where focus on growth processes leads to fast and frequently poorly controlled mutations, territorial development plays a fundamental role. Mobilizing actors and developing local resources supports the differentiation of territories and contributes to the sustainability of actions. Public policies can support this approach by proposing institutional arrangements such as the “Territorial Development Collegiate Body” set up by the Brazilian government's “Territories of citizenship” program. Nevertheless, the low demographic density of many rural territories, the existence of societal projects strongly differentiated and the limited competences on governance constitute many other obstacles. This work aims to enrich the reflection, starting from investigations carried out in two contrasted territories in the State of Pará, located in Brazilian Amazon : Baixo Amazonas and Nordeste Paraense. Surveys on territorial dynamics and interaction dynamics were carried out with actors participating within collegiate bodies and with those at the level of “Local Productive Arrangements”. Zoning based on stakeholders' mental representations highlighted the determining influence of entrepreneurial dynamics, normative frameworks, urbanization and infrastructures on the evolution of the territories. It seems that initiatives of local actors and public institutions are insufficiently coordinated to support rural development. Social networks and proximity analysis carried out starting from ethnographic and sociometric interviews show that institutional arrangements facilitate collaborations between actors who are geographically distant or initially not very inclined to communicate, while limiting closure on logics of similarity or local logics. This reveals that a constant assistance must be brought particularly to the members of the arrangements who are embedded in networks at various levels so that they adopt a posture of mediators of the territorial governance and acquire the necessary know-how.
|
80 |
Le lac de l'Est, un espace négocié : ethnographie d'un processus de création d'aire protégée dans la région de KamouraskaRoy-Malo, Olivia 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2016-2017 / Ce mémoire observe le processus de création d'une aire protégée dans le secteur du lac de l'Est situé à Mont-Carmel, une municipalité rurale de la région québécoise du Bas-Saint-Laurent. Le lac de l'Est est aussi sujet à un projet municipal de « gestion multiressource » inspiré du modèle des forêts communales. Dès lors, cette étude de cas permet d'observer l'aire protégée comme un espace négocié au travers d'activités de planification portées par les acteurs impliqués dans ce processus décisionnel. Ces activités sous-tendent des rapports à l'espace et au temps qui éclairent les significations que revêtent ces deux projets. L'analyse avancée dans ce mémoire se penche donc sur la question de la négociation en documentant ce à quoi aspirent les acteurs au travers de l'aire protégée et de la forêt communale. Ces aspirations, décrites comme des projets politiques, se construisent dans des contextes sociohistoriques particuliers et marquent des rapports à l'environnement qui colorent les discussions de la création de l'aire protégée au lac de l'Est. Cette recherche, se campant dans une démarche d'écologie politique, réfléchit au façonnement des environnements par les systèmes institutionnels. Mots-clés : Aire protégée, Conservation environnementale, Planification, Écologie politique, Anthropologie, Politiques environnementales / This thesis analyses the implementation process of a protected area in the sector of Lac de l'Est situated in Mont-Carmel, a rural locality of Quebec's Lower-St Lawrence region. As a negotiated space, Lac de l'Est is also the object of a multiresource management project based on the communal forest model. This case study looks at the protected area as a space negotiated through planning practices conducted by the social actors involved in this decision-making process. Those practices entail space and time conceptualizations that stress the importance and significations of those two projects. This negotiation is scrutinized through the aspirations of the different actors reflected in the project of the protected area and the one of the communal forest. These aspirations, described as political projects, are forged into particular sociohistorical contexts and influence the relationships of those actors with the environment. Those dynamics are of a great importance, as they influence the discussions about the creation of the protected area of the Lac de l'Est. This anthropological research, building from a political ecology perspective, reflects on the articulations of institutional systems with the shaping of our environments. Keywords : Protected area, Environmental conservation, Planning, Political ecology, Anthropology, Environmental politics
|
Page generated in 0.1214 seconds