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Cultiver la différence: Histoire du développement de la gynécologie à Bruxelles (1870-1935)

De Ganck, Julie 01 March 2016 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’histoire du développement de la gynécologie en tant que spécialité médicale dans le contexte bruxellois. La période considérée s’étend entre 1870 et 1935. Le début de cette période est marqué par l’émergence concomitante de la chirurgie abdominale et d’un débat social et politique sur la place et les droits des femmes dans la société belge. Les femmes sont avant tout définies comme des mères et des épouses. C’est pourquoi leur désir d’émancipation et leur entrée dans la modernité n’est, pour les contemporains, envisageable qu’en adéquation avec cette fonction sociale première. L’amélioration du sort des femmes, une cause qui se développe à la fin du siècle, passe par la protection de la maternité. Dans ce contexte, la gynécologie se profile comme une discipline chirurgicale de pointe avec une vocation sociale forte :protéger et améliorer le sort des femmes grâce à la prise en charge de leur santé reproductive. Cette vocation sociale est explicitement revendiquée par les professionnels lorsqu’ils tentent de faire reconnaître la gynécologie en tant que spécialité au sein des hôpitaux et de l’université. Au moment de son essor, la gynécologie est un domaine de pratiques chirurgicales prisée par les chirurgiens. Pourtant, la gynécologie est également proche d’une autre discipline — l’obstétrique — à travers son lien avec la gestion sociale de la capacité reproductive. Une tension existe donc dès le départ dans le processus de spécialisation de la gynécologie à Bruxelles entre, d’une part, une occupation dense du champ professionnel par les chirurgiens et, d’autre part, une proximité forte avec l’obstétrique en termes de vocation sociale. Cette concurrence existe durant tout la période entre les chirurgiens et les obstétriciens. Les deux groupes souhaitent annexer la gynécologie à leur domaine de pratique. La pratique de la gynécologie reste dans le giron des chirurgiens pendant la majorité de la période. Cependant, au terme du processus analysé, les leaders de la profession gynécologique bruxelloise oeuvrent au rapprochement de la gynécologie et de l’obstétrique dans le but de constituer un grand domaine scientifique consacré à la physiologie de la reproduction. En 1935, tout est en place à Bruxelles pour réunir les deux disciplines. Il faut cependant encore attendre l’après Seconde Guerre mondiale pour que cette union soit officiellement institutionnalisée à l’université ainsi que dans la loi. En Belgique, les deux disciplines ont été officiellement jumelées — pour former la gynécologie-obstétrique — lors de la reconnaissance légale du statut de médecin spécialiste en 1957. En consacrant cette union, la législation confirme et formalise le lien déjà bien établi dans les théories et pratiques médicales entre santé féminine et santé reproductive. Le fait que cette reconnaissance soit passée par leur union à l’obstétrique pour former une discipline dédiée à la fois aux femmes, à la maternité et aux questions de reproduction humaine est significatif. Cela indique la relation de dépendance entre l’existence de la gynécologie en tant que spécialité et ce qui fonde socialement la différence des femmes. Cette relation est au cœur de l’analyse de la présente thèse. Pour exister et se démarquer, les gynécologues ont dû cultiver la différence des femmes.La thèse est organisée en sept chapitres. Chacun problématise une étape ou un aspect du développement de la gynécologie à Bruxelles entre 1870 et 1935. Les facteurs considérés dans l’histoire de ce développement sont très variés :ils sont de nature législative, administrative, professionnelle ou scientifique. Le premier chapitre est consacré aux débats politiques et professionnels sur le travail féminin dans les mines et leur accès à la profession médicale. Le sexualité féminine et la maternité sont au coeur des débats aboutissant à la restriction du travail des femmes dans les mines et à leur interdiction de l’exercice de la médecine. Lorsque ces dernières ont finalement accès à la profession en 1890, les premières femmes médecins et les féministes voient dans la pratique médicale des femmes un moyen d’améliorer le sort féminin à travers la diffusion des notions d’hygiène scientifique appliquées à la sphère domestique et à la maternité. Ces discours se concentrent sur les femmes pauvres. Le corps et le rôle d’éducatrice des femmes laborieuses sont l’objet d’une inquiétude grandissante parmi les réformateurs sociaux et les médecins. Leur mode de vie et leur travail est mis en opposition avec la réalisation de leur destinée :la maternité. Le second chapitre présente l’émergence de la gynécologie dans le monde bruxellois à travers la création d’un société savante de gynécologie et d’obstétrique, l’institution d’une chaire de gynécologie et l’organisation d’un service hospitalier spécialisé dans les hôpitaux publics de la capitale. Les différents acteurs impliqués dans l’institutionnalisation de la gynécologie soulignent la plus-value et l’importance sociale de la gynécologie pour protéger la santé reproductive des femmes pauvres en particulier. Dans le troisième chapitre, ce sont les discours autour de la pudeur féminine qui sont analysés. La pudeur féminine représente le versant moral de la protection de la santé et de la condition des femmes. La corruption des sentiments féminins au cours de l’examen gynécologique est redoutée. Aussi, les conditions dans lesquelles cet examen se déroule dans les hôpitaux est l’objet d’une attention particulière. En effet, les hôpitaux de l’assistance publique, destinés à la population pauvre, accomplissent une mission importante de l’Etat moderne. Ils représentent la bonté et la justice du gouvernement. A la fin du 19e siècle, les revendications égalitaires se manifestent avec une force nouvelle, pour le suffrage universel notamment. Dans ce contexte, l’atteinte à la pudeur des femmes pauvres à l’hôpital prend la valeur d’une allégorie sociale et politique. L’importance de la pudeur féminine et la multiplication des pratiques gynécologiques dans l’espace hospitalier rendent impératif d’organiser des espaces spécialement dédiés à leur examen intime. La spécialisation de la gynécologie trouve ici un ressort puissant. En effet, la création d’espaces particuliers semble nécessiter et justifier l’existence de médecins spécialisés dans le soin des femmes. Le chapitre quatre présente les débuts de la pratique de la chirurgie abdominale en Belgique entre 1870 et 1890. L’ovariotomie — l’extraction d’un ovaire — a été la première opération abominable réalisée en 1870 par des chirurgiens adeptes de la méthode de Lister et des nouvelles théories scientifiques sur les microbes. Ces chirurgiens mettent au point des procédures chirurgicales permettant de diminuer la mortalité opératoire. Ce faisant, ils posent un regard nouveau sur les maladies des ovaires. L’extraction des ovaires malades est désormais préconisé de manière précoce afin d’éviter des complications, alors que précédemment la chirurgie était considérée comme un dernier recours. Les opérations d’ovariotomie se multiplient progressivement entre 1870 et 1890. A cette date, de vives critiques émergent du monde médical. Les derniers opposants au « microbisme » voient, avec raison, la gynécologie comme le fer de lance de la bactériologie en Belgique. Ils prennent donc la gynécologie pour cible de leurs critiques et ne manquent pas de souligner le danger social que représente la chirurgie dans la pratique de la médecine des femmes. Ils accusent les chirurgiens en général, et les gynécologues en particulier, de pratiquer trop d’ovariotomies et ainsi de « mutiler » les femmes. Les gynécologues retournent cette critique à leur avantage. Les « abus » de la chirurgie gynécologique ne feraient que démontrer l’importance de la reconnaissance et de l’enseignement de la gynécologie comme spécialité. En effet, les « abus » seraient le fait de chirurgiens peu expérimentés dans le soin des femmes, incapables d’effectuer un bon diagnostic ou ignorant les méthodes de traitements préventifs. Les compétences particulières des gynécologues seraient donc la meilleure réponse à cette crainte de la dénaturation des femmes par la chirurgie. Le chapitre cinq rend compte des pratiques de chirurgie gynécologique et des débats à leur sujet entre 1890 et 1910. La nouvelle génération de chirurgiens et de gynécologues adeptes de la bactériologie atteint à cette époque une position de leadership. Ils sont devenus chefs de services hospitaliers, professeurs d’université ou ont établi leur propre clinique privée dédiée aux soins chirurgicaux des femmes. Les chirurgiens-gynécologues sont confrontés à de nombreuses femmes présentant des douleurs pelviennes invalidantes causées par des pathologies diverses. Pour lutter contre ces douleurs, les gynécologues sont fréquemment amenés à pratiquer des opérations radicales, c’est-à-dire des ablations d’organes génitaux (ovaires et/ou utérus). Ces opérations et leur généralisation suscitent un débat médical autour des indications opératoires en gynécologie. Contrairement à la période envisagée dans le chapitre précédent, la légitimité de la gynécologie et des opérations n’est pas directement remise en question. Le débat porte ici sur le choix entre différentes méthodes chirurgicales et la nécessité de privilégier les traitements conservateurs (des organes), malgré que ces derniers traitements soient plus longs, plus compliqués et souvent moins efficaces. Dans la pratique cependant, les gynécologues soignent un grand nombre de femmes pauvres qui n’ont ni les moyens ni le temps nécessaire à la poursuite d’un traitement médical long et couteux. Les chirurgiens-gynécologues adoptent de ce fait une approche pragmatique :ils ont recours plus directement aux traitements radicaux sur les femmes pauvres pour supprimer leurs douleurs et leur permettre de reprendre leur travail. Les conditions sociales pèsent donc de tout leur poids sur le choix des méthodes thérapeutiques. La multiplication des opérations gynécologiques radicales met en lumière le rôle « moral » et sexuel des ovaires (bientôt décrit à travers le concept d’hormones). Les troubles liés aux castrations opératoires sont soulignés grâce au suivi médical des femmes opérées depuis plusieurs années. Dans le dernier tiers du 19e siècle, les ovaires représentent l’essence physique de la féminité. Aussi, la castration opératoire fait planer la crainte d’une dénaturation des femmes. Les fonctions ovariennes sont en effet mise en lien avec les fonctions sociales féminines. Les femmes castrées ne seraient plus des femmes à part entière :leur inclinaison pour leur rôle domestique et leur mari serait altérée par les opérations gynécologiques. La stérilisation induite par ces opérations transforme également la relation intime entre un mari et sa femme dans le cadre d’un mariage catholique hétérosexuel voué à la reproduction. Infertile, la sexualité conjugale est assimilée à la débauche. Constatant les conséquences physiques et morales des ovariotomies, les chirurgiens-gynécologues mettent au point de nouvelles techniques opératoires permettant d’extraire des parties d’ovaires malades tout en en préservant les parties saines. Les fonctions ovariennes sont dès lors préservées. Malgré cette évolution des techniques chirurgicales, les opérations radicales restent fréquentes chez les femmes pauvres. Ce sont encore les conditions sociales et économiques vécues par les classes laborieuses qui sont en cause selon les acteurs. N’ayant ni les moyens financiers ni l’éducation pour se soumettre à des traitements longs et à un suivi médical fréquent, les femmes laborieuses consulteraient les gynécologues trop tardivement dans la maladie, à un moment où les organes seraient déjà largement envahis. Les traitements gynécologiques se révèlent donc insuffisants à protéger la capacité reproductive des femmes pauvres. En effet, les structures sociales et économiques se répercutent lourdement sur les modes de prise en charge thérapeutique. Par ailleurs, alors qu’ils se donnent pour vocation sociale la préservation de la maternité et la sexualité féminine, les traitements gynécologiques sont accusés de porter atteinte à la nature féminine. Vers 1910, l’approche chirurgicale est devenue une limite à dépasser en gynécologie. Les leaders de la profession souhaitent promouvoir les recherches physiologiques sur les organes génitaux féminins dans l’espoir de mieux comprendre l’évolution des maladies, de préserver ou de restaurer la fonction reproductive. Les sixième et septième chapitres analysent en détail leurs démarches institutionnelles pour atteindre cet objectif. Malgré le consensus existant parmi les professionnels d’allier davantage l’obstétrique et la gynécologie au sein d’un grand domaine d’étude, ce projet n’est pas réalisable à Bruxelles durant l’entre-deux guerres. Un conflit entre l’université et l’administration générale des hospices civils à propos de la gestion des hôpitaux bloque les entreprises des gynécologues universitaires. La gynécologie reste de ce fait dans le giron des chirurgiens généraux tant dans les hôpitaux publics qu’à l’université. Gynécologues et obstétriciens réussissent cependant à manoeuvrer pour rapprocher institutionnellement leurs deux services dans les nouveaux hôpitaux universitaires construits à cette époque. Ce rapprochement spatial prépare le terrain de la réunion des deux disciplines au sein d’une même chaire après la Seconde Guerre mondiale. En conclusion, il ressort de cette étude que les leaders de la gynécologie bruxelloise ont promotionné la gynécologie en la présentant comme une discipline nécessaire à la protection de la maternité et de l’amélioration du sort des femmes pauvres. La gynécologie bruxelloise s’est donné pour vocation de protéger le sexe féminin des conséquences supposées néfastes de la société moderne et industrielle. Cette thèse a démontré que la gynécologie a été incapable de remplir ce rôle. Au contraire, c’est la structuration sociale et économique de la société belge qui a représenté une entrave considérable à une prise en charge préventive et conservatrice de la santé sexuelle féminine des plus pauvres en gynécologie. La réunion de la gynécologie et de l’obstétrique au sein d’un domaine commun a constitué l’étape ultime de la reconnaissance du rôle social de la gynécologie en tant que protecteur de la santé reproductive féminine. En se présentant comme les protecteurs des femmes, les gynécologues ont endossé un rôle de régulateur social de la sexualité féminine, en accord avec les attentes de genre de leur époque. En ce sens, le développement de la gynécologie à Bruxelles entre 1870 et 1935 est fondé sur une culture de la différence sociale des femmes. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Penser la «pervertibilité» : incidences et réitérations de la question du pervertible dans l’œuvre de Jacques Derrida

Cotton Lizotte, Nicholas 10 1900 (has links)
Bien qu’elle n’ait jamais été abordée de front par Jacques Derrida, la question du pervertible se conçoit à maintes reprises dans son œuvre sous l’angle de paradoxes et par le biais de questions comme celles de l’hospitalité ou de la promesse. Cette thèse explore ainsi les limites et la portée de la notion protéiforme de pervertibilité, ses enjeux et ses manifestations, de même que son rapport au langage et au sens. Pluridisciplinaire, elle se penche sur les concepts philosophiques et sur les dispositifs textuels et littéraires témoignant de cette pervertibilité en acte dans l’ensemble du corpus derridien. / Although Jacques Derrida never addressed it head-on, the problem of pervertibility is often conceptualized in his work by way of paradoxes and questions, such as those of hospitality and the promise. This doctoral thesis explores the limits and scope of the protean notion of pervertibility, its stakes and its manifestations, as well as its relationship with language and meaning. Multidisciplinary in nature, it simultaneously focuses on philosophical concepts and on the textual and literary devices that bespeak this pervertibility, operative throughout Derrida’s entire body of work.
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Opposizioni: Il Memoriale Italiano ad Auschwitz, «Oppositions» e la nascita della Scuola di NY

Carboni Maestri, Gregorio 03 March 2015 (has links)
info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Processus de création et problématiques dans la composition d’un opéra contemporain : El Príncipe Tulicio, opéra de chambre avec dispositif électronique

Vasquez-Castaneda, Harold 08 1900 (has links)
No description available.
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Les enjeux de la réécriture. : Potentialités et limites de la relecture parodique du canon moderne dans la littérature japonaise contemporaine. / Riscritture : potenzialità e limiti della rilettura del canone moderno nella letteratura giapponese contemporanea. Il caso delle parodie di Kawabata Yasunari.

Mazza, Caterina 20 January 2015 (has links)
Les perspectives de recherche de cette étude s'organisent autour d'un axe thématique qui ouvre la dimension littéraire japonaise contemporaine au débat critique international : l'un des enjeux de notre analyse est de comprendre, par la comparaison d'un nombre limité d'œuvres exemplaires, la spécificité de l'expérience de la réécriture parodique du canon au Japon. Par ailleurs, tout en définissant de façon ponctuelle et rigoureuse le champ d'investigation, cette analyse permet de réfléchir au problème complexe de l'utilisation, devenue paradigmatique, des formes intertextuelles dans la littérature "postmoderne". S'agit-il d'une façon pour préserver ou déconstruire ? Est-il possible de considérer la relecture parodique comme une forme de traduction du canon? Dans cette perspective, on se propose de conduire une analyse directe et comparative des œuvres d'auteurs divers mais qui se sont tous intéressés à des textes-source communs : en particulier on prend en considération le cas exemplaire des parodies des textes de Kawabata Yasunari (1899 – 1972) réalisées par Ogino Anna (1956), Inoue Hisashi (1934-2010) et Shimizu Yoshinori (1947) (respectivement dans "Watashi no aidokusho", 1991 ; "Bun to Fun", 1970 et "Kirikirijin", 1981 ; "Ese monogatari", 1991). Face aux œuvres immortelles du grand maître de la modernité, tous trois ont réalisé des parodies qu'on peut lire comme des traductions dans un langage nouveau d' hypotextes célèbres ("Yukiguni", "Izu no odoriko") ; ou, en même temps, comme des parodies de la traduction, qui révèlent les fragments d'un jeu cassé, moyens utiles à la réflexion metatextuelle. / The overall aim of my research is to investigate whether and, if so, how the use of intertextual tropes like parody and pastiche have been a determining factor in the “translation” of the modern canon in contemporary Japanese literature. In order to investigate these aspects, I have explored as a case study three works completely different in terms of style and themes, but that share a common hypotext: in fact, I analyse in this research the parodies of Yukiguni, the worldwide renowned masterpiece of Kawabata Yasunari, realized by Ogino Anna, Shimizu Yoshinori and Inoue Hisashi (respectively in Watashi no aidokusho 『私の愛毒書』, 1991; Ese monogatari 『江勢物語』, 1991; Kirikirijin, 『吉里吉里人』, 1981).Through a comparative examination of the chosen texts, but also considering the critical discourse on the “canonization” of the works of Kawabata and the non-negligible role of their translations for the western audience, I try to demonstrate the strategic importance of intertextual practices in contemporary Japanese literary scene: the exploration of the use of parody and pastiche in postmodern Japanese context highlight the challenging perspective of a literature that reflect on itself by reflecting itself. / Le prospettive di ricerca di questo studio si concentrano attorno ad un asse tematico che apre la dimensione letteraria giapponese contemporanea al dibattito critico internazionale : nucleo essenziale del nostro percoso è infatti la proposta di un'analisi, realizzata attraverso la messa in relazione di un corpus di testi esemplari, dell'esperienza della riscrittura parodica del canone letterario moderno nel Giappone contemporaneo.In particulare, il caso di studio analizzato è quello delle riscritture realizzate da tre autori contemporanei (Ogino Anna, Shimizu Yoshinori, Inoue Hisashi) che hanno in commune ipotesti estremamente celebri : Yukiguni ("Il paese delle nevi") e Izu no odoriko ("La ballerina del paese delle nevi"), di Katawabe Yasunari, primo Nobel giapponese per la letteratura.
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Para além de partidas e de chegadas : migração e imaginário entre o Brasil e a França, na contemporaneidade = Au delà des allers - retours : migration et imaginaire entre le Brésil et la France dans la contemporanéité

Alves Amorim, Marina 21 December 2010 (has links) (PDF)
L'objet de cette recherche de type historique est l'imaginaire contemporain des Français vis à vis du Brésil et des Brésiliens vis-à-vis de la France. Concevant l'imaginaire non pas comme l'opposé du réel mais comme l'une des deux facettes qui le compose, nous nous proposons de dévoiler l'imaginaire qui, aujourd'hui, relie le Brésil et la France, sans perdre de vue sa dimension historique. Le point de départ retenu est l'imaginaire même de Brésiliens et de Français tel qu'il se donne à voir à travers les entretiens d'histoire orale que nous avons réalisés. D'un côté, ont été interviewé quinze Français qui habitent ou qui ont habité au Brésil, six Français qui voyageaient ou qui avaient voyagé dans ce pays ainsi que six Français qui n'y avaient jamais mis les pieds ; de l'autre, dix-huit Brésiliens qui vivent ou qui ont vécu en France, quatre Brésiliens qui voyageaient ou avaient voyagé dans ce pays et six autres Brésiliens qui n'étaient jamais allés dans ce pays. A ces entretiens s'ajoutent ceux de cinq Franco-Brésiliens. Au moment de l'analyse des sources nous avons choisi de centrer notre recherche sur les témoignages des migrants, aussi bien de Français qui vivent ou qui ont vécu au Brésil que de Brésiliens qui vivent ou qui ont vécu en France. Et, en ce qui concerne les migrants temporaires, nous nous sommes particulièrement intéressés à ceux qui l'ont fait pour des raisons d'études. Notre fil conducteur était la recherche de réponses à cinq questions. Qu'est-ce qui conduisaient les Brésiliens à s'installer définitivement à Rennes (France) ? Et les Français à Belo Horizonte (Brésil) ? Pour quelles raisons les Brésiliens iraient étudier en France ? Et les Français au Brésil ? Qu'allaient montrer de l'imaginaire concernant le pays de destination les raisons qu'ont poussé ces sujets à migrer ? C'est entre les lignes de ce voyage vers l'autre que constitue la migration que nous avons tenté de saisir l'imaginaire sur cet " autre " du sujet qui migre.
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L'écriture de l'accident dans la fiction de Rick Moody

Chapuis, Sophie 10 December 2012 (has links) (PDF)
L'œuvre de Rick Moody échappe à toute tentative de catégorisation générique, elle est à la croisée de styles qui s'entrechoquent et se heurtent pour donner naissance à une prose hétéroclite. Cette fiction protéiforme n'en demeure pas moins traversée par la répétition d'un motif invariant : l'accident. C'est le paradoxe de cette observation qui constitue le point de départ de cette thèse. Comment l'accident, dont le surgissement paraît toujours fulgurant, instantané et unique, peut-il se voir répété, décliné et transformé en un principe structurant qui préside à la composition de l'oeuvre de Rick Moody ? Pour répondre à cette question, il faut nécessairement changer le présupposé sur lequel repose la définition de l'accident pour qu'il ne soit plus seulement envisagé comme ce qui arrive de manière accidentelle mais pour que soit révélée également sa dimension essentielle. Cela revient à proposer l'hypothèse que l'accident est toujours déjà là, qu'il est ontologique. Ce changement de perspective, rendu possible par une manipulation temporelle, encourage, sur le plan de l'analyse littéraire, une étude de la temporalité de l'accident. Son surgissement induit plus largement la question de la représentation de la réalité tandis que sa répétition autorise son inscription dans une durée. Provoquant toujours une rupture, la temporalité de l'accident est double car elle a la possibilité à la fois de mettre un terme et de faire éclore un nouveau début. L'accident crée des formes et des cycles, il surgit, dure, détruit, mais aussi régénère.
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Filiations littéraires dans Corps du roi de Pierre Michon

Lefort-Favreau, Julien January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L’abjection dans les récits de Nelly Arcan

Tremblay-Devirieux, Julie 08 1900 (has links)
Comment comprendre l’abjection qui travaille les textes littéraires de femmes auteures contemporaines ? Quelle abjection habite les récits Putain (2001), Folle (2004) et À ciel ouvert (2007) de la Québécoise Nelly Arcan? D’abord, sont esquissées une synthèse des multiples acceptions théoriques de l’abjection et une liste d’« objets » à l’abjection archétypale, avant de montrer comment l’abject est susceptible d’être dialectiquement relevé en son contraire, notamment dans l’œuvre littéraire. Une carte de l’imaginaire de l’abjection arcanienne est ensuite dressée : les représentations abjectes du féminin donnent naissance à plusieurs topos spécifiques, et des mécanismes abjects dé-forment le corps du texte, entraîné dans la logique tragique de l’éternel retour. Puis les effets performatifs du texte arcanien sont examinés : sur le plan affectif, il permettent une purification de l’abjection et, sur le plan discursif et énonciatif, une critique de celle-ci. Enfin, le corpus arcanien, à la fois poétiquement, esthétiquement et performativement, s’inscrit dans le sillage des grands écrivains de l’abjection du XXe siècle. C’est, en tout cas, ce que les résultats de cette étude permettent de conclure. / How the abjection inhabiting women’s writing can be understood? What abjection lies in Quebec writer Nelly Arcan’s narratives Putain (2001), Folle (2004) and À ciel ouvert (2007)? First of all, a synthesis of the theoretical perspectives among abjection and a list of archetypal abject « objects » are drawn, before presenting how the abject can be solved dialectically into its opposite, notably through a work of art. The imaginary of the Arcanian abjection is then mapped. Feminine abject representations draw specific topoï and abject mecanisms un-shape the text’s body, led by the eternal return’s tragic logic. Further on, performative effects of Arcan’s text are explored : on an affective level, they allow the purification of abjection, and on a discursive and uttering level, a critique of the later. Finally, as shown by this study’s results, the Arcanian corpus should be considered in the wake of the great XXth century writers of abjection.
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Déplacement, délocalisation et «dévoyage» dans quelques récits québécois contemporains

Crevier-Lalonde, Guillaume 09 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse à l’écriture du voyage et du déplacement à travers l’exemple de cinq récits québécois contemporains. Nous étudions ici Voyage en Irlande avec un parapluie et Voyage au Portugal avec un Allemand de Louis Gauthier, Vers l’Ouest de Mahigan Lepage, Dix jours en cargo d’Isabelle Miron ainsi que Le sermon aux poissons de Patrice Lessard. Constatant que les voyages contemporains se sont délestés de l’expérience de l’exotisme et de la découverte, nous faisons l’hypothèse que l’écriture du déplacement se transforme. Nous analysons comment une expérience dysphorique du déplacement s’inscrit dans la description des lieux, la mise en récit et l’identité des narrateurs. À partir des travaux de Michel de Certeau (L’invention du quotidien) et de Marc Augé (Non-lieux : introduction à la surmodernité), nous nous intéressons, dans un premier chapitre, à la perception des lieux et à leur description. Notre parcours nous amène ensuite à examiner plus directement les modalités par lesquelles ces récits de la route produisent une continuité, métaphorique notamment. La troisième partie se concentre sur l’identité des narrateurs, qui tend à se construire ou à se déconstruire par rapport aux espaces qu’il parcourent. En nous servant des analyses d’images de Georges Didi-Huberman, nous examinons en conclusion comment ces différents aspects des textes produisent une « esthétique de la délocalisation », où les paysages et les lieux se constituent en écrans sur lesquels il est désormais possible de se projeter. / This thesis focuses on travel and displacement writing by exploring this theme into contemporary narrative in Quebec litterature. We study Voyage en Irlande avec un parapluie and Voyage au Portugal avec un Allemand (Louis Gauthier), Vers l’Ouest (Mahigan Lepage), Dix jours en cargo (Isabelle Miron) and Le sermon aux poissons (Patrice Lessard). By stating that travels don’t relay the experience of exotism and of discovery anymore, we make the assumption that the practice of narrating this new type of travels also changes. We analyse how this dysphoric experience of the travel reflects itself into the descriptions of the places, into the construction of a narrative, and into the construction of the identity. With the works of Michel de Certeau (The Practice of Everyday Life) and of Marc Augé (Non-Places: Introduction to an Anthropology of Supermodernity), our analysis questions, in a first chapter, the perception of spaces and their descriptions. Then, we examine more directly how these road narratives produce continuity. The third part focus on the identity of the narrator, that tends to be constructed and deconstructed by the landscape seen on the road. By referring to the analysis of images by Georges Didi- Huberman, we examine in our conclusion how those different aspects of the texts construct a « relocation » aesthetics in which landscapes and places become screens on which it is henceforth possible for the characters to project themselves.

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