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Entre Venise et l’Empire ottoman : administrer le contact en Méditerranée (1453-1517) / Between Venice and the Ottoman Empire : managing contacts in the Mediterranean (1453-1517)

Guéna, Pauline 16 November 2019 (has links)
De la prise de Constantinople en 1453 à la conquête ottomane des territoires mamelouks en 1517, l’ordre géopolitique de la Méditerranée orientale connaît une reconfiguration rapide. Face à l’expansion ottomane accélérée dans le sud des Balkans, le Stato da Mar vénitien se renforce et croît légèrement. Il en résulte la constitution de frontières et de zones de contact nombreuses entre ces deux puissances inégales mais que réunissent des intérêts économiques ainsi que le souci politique d’administrer des provinces voisines. Étudier les contacts entre ces deux puissances dans ces décennies de transition ne signifie donc pas observer les rapports entre des blocs politiques homogènes, mais au contraire comprendre comment s’organisent les échanges et les circulations entre des territoires où l’autorité impériale s’exerce de façon différenciée.Cette recherche navigue entre capitales et provinces. De la Dalmatie jusqu’à l’est de la mer Égée, on repère en effet des formes de diplomatie frontalière, permises par la relative autonomie des autorités et des sociétés locales, ainsi que l’existence de stratégies pour s’adapter à la présence croissante des marchands ottomans. Derrière les promesses des capitulations se dessine ainsi une histoire politique et sociale des contacts dont la gestion se met en place à différentes échelles, par un système de co-administration appelé à une certaine pérennité, ce qui permet d’évaluer à quel point les connexions impériales transforment aussi les sociétés qu’elles concernent. / From the capture of Constantinople in 1453 to the Ottoman conquest of Mamluk territories in 1517, the geopolitical order of the Eastern Mediterranean was quickly reconfigurated. Facing the accelerated Ottoman expansion in the South Balkans, Venice consolidated its power on the Stato da Mar and slightly extended its maritimes territories. As a result, large borders and contact zones were created between these two unequal powers who nonetheless shared economic interests as well as a political concerns for governing provinces often in neighbouring positions. Studying the contacts between these two powers in the years of transition is not a monolithic attempt to examine the relations between two homogeneous political bodies, but rather to understand how exchanges and circulations worked between territories where Imperial authority was unequally effective on the ground.This research navigates between the capital-cities and the provinces. The various forms of border diplomacy spread from Dalmatia to the East of the Aegean were enabled by the relative autonomy of local authorities and societies, while institutions were also adapting to the growing presence of Ottoman merchants. Behind the promises of the peace treaties emerges therefore a political and social history of contacts governed simultaneously at several levels, which fostered a long-lasting system of co-administration. This leads us to examine to what point Imperial connexions had an impact on the very societies they connected.
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Renseignement et diplomatie de la SDN à l'ONU : histoire des pratiques de l'espionnage dans les organisations internationales / Intelligence and diplomacy from the League of Nations to the United Nations : history of espionage practices in international organizations

Florent, Julien 03 October 2014 (has links)
Les Etats sont amenés à espionner les organisations internationales, les structures comme les membres qui les composent, car ces organisations ont déterminé depuis 1920 la place et la puissance des Etats dans l’ordre international. Cette recherche traite de la dynamique du renseignement dans la relation diplomatique de l’Etat à la Société des Nations et aux Nations Unies, de son articulation avec la diplomatie dans l’élaboration d’une politique étrangère à la SDN et à l’ONU. L’enjeu est de définir les leviers théoriques de l’articulation stratégique entre les services diplomatiques et les services de renseignement au cours de moments historiques précis et marquants des appréhensions, des objectifs, des moyens de mise en œuvre et de conduite des politiques d’influence des Etats dans les organisations internationales. A la SDN puis à l’ONU, nous étudierons le renseignement par le biais de son évolution vis-à-vis de ces nouveaux cadres internationaux, des figures et des jeux d’espions qui entourent les activités des organisations internationales, puis au cours de temps diplomatiques forts qui ont renforcé son rôle dans les organismes internationaux. Cette étude revisite l’histoire des relations internationales et des grandes institutions multilatérales telle qu’elle a été appréciée par les services de renseignement. Nous verrons ainsi que le renseignement à la SDN et à l’ONU se construit en fonction des impératifs diplomatiques comme un outil traditionnel de puissance et d’influence, un instrument de force et d’intégration de la politique étrangère des Etats. Il permettra de se projeter dans une actualité très contemporaine avec toute la profondeur de l’Histoire. / States are encouraged to spy on international organizations, as much on the structures themselves as on the members who compose them, because these organizations have determined since 1920 the role and power of states in the international order. This research deals with the intelligence process in the State diplomatic relation with the League of Nations (LN) and the United Nations (UN), and its coordination with diplomacy in developing a foreign policy within the LN and the UN. What is a stake is to define the theoretical levers of strategic coordination between the diplomatic and intelligence services during specific historical moments of apprehensions, objectives, means of implementation and conduct of policies of influence of states within international organizations. In the LN then in the UN, we will study intelligence through its evolution with regard to the new international frameworks, figures and spy games around the activities of international organizations and during strong diplomatic times which strengthened its role in international bodies. This study revisits the history of international relations and major multilateral institutions as it was appreciated by the intelligence services. We will see therefore that Intelligence in the LN and the UN is built depending on the diplomatic imperatives, as a traditional tool of power and influence, an instrument of strength and integration of the foreign policy of States. It will throw us in very contemporary affairs with all the depth of History.
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Le consulat de France à Salonique 1781-1913 / The French consulate in Salonica, 1781-1913

Jestin, Mathieu 30 June 2014 (has links)
À l’issue des deux guerres balkaniques, en décembre 1913, les consuls de Salonique reçoivent des mains du gouvernement hellène une circulaire annonçant la suppression des capitulations. S’achève alors l’histoire du consulat de France en Macédoine ottomane, commencée en 1686. Cette région de l’Empire ottoman, quasiment inconnue du grand public européen avant les événements du tournant des XIXe et XXe siècles, est pourtant emblématique du déploiement de la diplomatie consulaire française au cours du long du XIXe siècle. Malgré sa réorganisation théorique par l’ordonnance de 1781, le consulat de Salonique demeure longtemps à la marge de la machine diplomatique française avant de s’y intégrer progressivement. Les réalités locales conditionnent en effet autant, si ce n’est davantage, le quotidien de la gestion du poste, confrontant les consuls à l’expérience de l’altérité. / In December 1913, just after the two Balkan wars, the Hellenic Governor of Salonica communicate to all the consuls a circular announcing the abolition of the capitulations, ending the story of the French consulate in Ottoman Macedonia, started in 1686. Even if this region of the Ottoman Empire is mostly unknown in Europe before the events of the beginning of the 20th century, the case of the French Consulate in Salonica is emblematic of the deployment of the French consular diplomacy during the long nineteenth century. Despite its theoretical reorganization in 1781, the consulate of Salonica long remained at the margin of the French diplomatic machine before gradually become integrated. Much more than the diplomatic level, local realities precondition the daily running of the office, confronting the consuls to the common experience of otherness.
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La place de l'identité collective dans la politique étrangère : la réorientation de la diplomatie pétrolière au Venezuela depuis 1998

Forest Rivière, Mathilde 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire utilise le concept "d'identité collective" issu de l'approche constructiviste comme un déterminant pouvant influencer la politique étrangère. Il s'agit donc d'une étude de covariation portant sur l'hypothèse qu'entre 1994 et 2005, les transformations au sein de l'identité collective concordent avec la réorientation de la politique étrangère vénézuélienne. Cette recherche a été réalisée à l'aide d'une analyse de contenu de plus de 80 discours de politique étrangère et d'une observation documentaire approfondie des périodes 1994-1998 et 1999-2006. Les conclusions de cette recherche dénotent qu'il n'est pas possible de conclure à un lien entre la transformation de l'identité collective et la réorientation de la diplomatie pétrolière.
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Un empereur en tournée : la mission diplomatique de Manuel II Paléologue en Occident (1399-1402)

Bourbeau, Mickaël January 2014 (has links)
Résumé : De 1399 à 1402, l’empereur Manuel II Paléologue entreprend son célèbre voyage en Occident. Durant ces années, le souverain byzantin séjourne en France et en Angleterre, ce qui le démarque de ses prédécesseurs. Malgré les avancées dans la recherche et dans l’édition de source, l’historiographie maintient la même perception de l’entreprise depuis les cent dernières années. Tout en reconnaissant sa notabilité, le voyage y est abordé comme un échec. Pourtant, ce jugement ne semble pas s’accompagner d’une considération des enjeux et des objectifs réels du projet ou de prendre en compte l’environnement culturel qui l’a motivé. L’interprétation traditionnelle a toutes les caractéristiques d’un artéfact procédant d’un schème interprétatif aujourd’hui dépassé. Cette recherche propose une approche en quatre parties pour analyser l’évènement de manière conséquente et pour émanciper l’historiographie de la téléologie. Premièrement, le déplacement sera situé en continuité d’un rapprochement de la dynastie régnante vers l’Europe et de ses capacités diplomatiques. Deuxièmement, les circonstances et objectifs réels de la mission seront ciblés. Troisièmement, l’étude mesurera la capacité de l’entreprise à répondre à ces objectifs et considérera l’accusation d’échec en fonction de cette capacité. Quatrièmement, une fois la perspective actualisée, il sera question de l’impact culturel positif de la visite, au-delà de ses objectifs pragmatiques. // Abstract : From 1399 to 1402, emperor Manuel II Palaiologos undertook his famousjourney to the West. During those years, the Byzantine ruler sojourned in France and England, distinguishing himself from his predecessors. In spite of notable advances in research and source analysis, most studies have maintained a pessimistic evaluation of his diplomatic undertaking over the last hundred years. While most historians recognize his voyage as a notable endeavour, the emperor’s travels are ultimately perceived as a failure. Yet, this judgement does not seem to consider the pragmatic issues at hand, the diplomacy’s true objectives or the cultural landscape upon which it draws itself. Instead, the traditional interpretation seems to hinge on an older, and obsolete, world view. To further emancipate history from its teleological trappings, this study proposes to analyse the subject by approaching it from four angles. Firstly, the emperor’s endeavour will be considered in continuity with the dynasty’s affinity with Europe and its diplomatic possibilities. Secondly, the mission’s pragmatic objectives and political circumstances will be identified. Thirdly, the study will measure the mission’s ability to succeed in its goals, and factor it in considering the accusation of failure. Fourthly, once the historical perspective has been thus actualized, it will be possible to identify the positive cultural impact of the emperor’s visit, independently of its pragmatic objectives.
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Des usages de l'Allemagne. Politique culturelle française en Allemagne et rapprochement franco-allemand, 1945-1963. Politique publique, trajectoires, discours

Picard, Emmanuelle 16 January 1999 (has links) (PDF)
Après la période de l'occupation militaire (1945-1949), les services culturels français en Allemagne ont cherché à se dégager des formes spécifiques de l'occupation tout en préservant le caractère exceptionnel des réalisations accomplies jusqu'alors. Les relations conflictuelles entre les services en Allemagne et leur tutelle parisienne, la D.G.R.C., ont conduit à ce que les expériences novatrices tentées en Allemagne soient susceptibles d'être réinvesties au niveau plus général de la politique culturelle extérieure, alors même que la politique culturelle en Allemagne tendait à prendre une forme de plus en plus standardisée. <br />Cette dualité entre deux dimensions de l'action se retrouve quand on fait l'étude des acteurs engagés dans sa mise en place. Au côté des profils traditionnels d'enseignants chargés de la politique culturelle extérieure de la France en général se trouve une petit groupe aux trajectoires originales, dont la force essentielle réside dans leur capacité à élargir l'écho de leur action par le travail commun avec les réseaux intellectuels engagés dans le rapprochement franco-allemand. Alors que les médiateurs traditionnels que sont les germanistes ne sont présents que de façon épisodique, les professionnels de la culture engagés sur le terrain rentabilisent leur expérience allemande en la reconvertissant dans la suite de leur trajectoire professionnelle et en saisissant l'occasion de s'imposer comme les nouveaux spécialistes de l'Allemagne. Cette distinction entre les deux groupes rejaillit sur l'évolution du discours à propos de l'Allemagne contemporaine. Le renfermement des germanistes sur des problématiques d'histoire littéraire laisse aux non germanistes la possibilité d'investir la position de spécialistes. Il en découle la production d'une nouvelle représentation du pays en rupture avec les catégories d'explication des décennies précédentes, privilégiant l'image d'une démocratie modèle restreinte à la seule République fédérale.
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De l'Europe du Sud-est à la Région Mer Noire : une Süd-Ost Politik pour la Commission européenne? De l'endiguement de l'Union Soviétique à l'élargissement de l'Union européenne

Roger, Ludwig 19 June 2014 (has links) (PDF)
Réinscrivant le processus d'intégration européenne dans une Histoire de la Guerre froide et post-Guerre froide et plus généralement dans une histoire européenne plus longue que le seul XXe siècle, cette thèse explore l'histoire des relations de la Commission européenne avec la périphérie sud-orientale du continent. La longue période chronologique étudiée permets de mettre en exergue les " forces profondes " qui se tiennent derrières les actions de l'exécutif de la CEE/UE dans une région critique pour l'Europe. Pour se faire, nous nous sommes basés sur les archives de la Commission européenne, du Conseil, du Département d'État américain, des Ministères des affaires étrangères français et britannique, de la bibliothèque de Cluj-Napoca en Roumanie et d'entretiens.Divisée en quatre parties, chacune se centrant sur une période chronologique, ce travail analyse l'action de la Commission face aux changements qui ont bouleversé l'Europe du Sud-est entre 1960 et 2010. L'adaptation constante de la politique de la Commission, de la " doctrine de l'Association " à la Synergie de la Mer Noire, nous ont amené à développer l'idée d'une Süd-ost politik qui se met en place dès le début des années 1960. Cependant, contrairement à l'Ostpolitik de Bonn, il ne s'agit pas pour Bruxelles d'aller vers les États communistes du Sud-est européen ou l'Union soviétique, mais plutôt de lutter contre leur influence. La Süd-Ost politik communautaire est clairement anticommuniste et antirusse.La Communauté fait barrage à Moscou en étendant le modèle de la démocratie libérale capitaliste dans la zone autour des Détroits. La situation stratégique d'Athènes, d'Ankara et plus tard de Tbilissi ou Kiev n'est pas oubliée par Bruxelles. Ainsi, la Commission s'inscrit dans une plus longue histoire, son action fait écho à la lutte entre Paris, Londres et Saint-Pétersbourg pour le contrôle des Détroits, aux tentatives des États de la région de copier les modèles nationaux d'Europe de l'Ouest et à la politique orientale des Puissances occidentales après 1918.Cependant, la Commission doit ménager des État membres qui lui rappellent sans cesse que ces actions doivent rester limitées aux traités. L'Avis sur la Grèce en 1976 marque le point culminant de ce débat entre Conseil et Commission. Parallèlement, au cours des années 1970, Bruxelles veille à ne pas laisser émerger dans sa périphérie des organisations qui pourraient la concurrencer. Il en sera ainsi de la Conférence pour la coopération et la sécurité en Europe et de son volet méditerranéen mais aussi de la Coopération Balkanique.Si la chute de l'Union soviétique fait naitre des hésitations sur la conduite à suivre vis-à-vis de l'Europe du Sud-est et sa nouvelle extension vers le Caucase et dans les anciennes républiques soviétiques. Bien vite la Commission revient à sa politique d'extension du modèle européen. Cependant, le centre des préoccupations communautaire n'est plus la Grèce ou la Turquie. Avec l'effondrement de l'Empire soviétique, le champ d'action de la Communauté -devenue Union- s'est élargi à l'ensemble de la Région Mer Noire.Pourtant, la non résolution du problème de Chypre, l'instabilité financière de la Grèce, les crises politiques turques, le maintien hors de Schengen de la Roumanie et de la Bulgarie sont des exemples des difficultés rencontrées par la Communauté dans la région.La guerre en Géorgie et l'annexion de la Crimée par la Russie à la suite de la révolution à Kiev illustrent que le processus " doux " d'inoculation des valeurs du Traité de Rome ne va pas de soi du moment que celui-ci rencontre une opposition " dure ". Nous achevons notre réflexion en nous posant la question de la capacité de l'Union et de la Commission à absorber à terme l'ensemble de la Mer Noire ce qui mettrait la Mésopotamie et l'Asie centrale en contact direct avec le processus d'intégration européenne.Il s'agit maintenant de savoir si la Mer Noire deviendra un " lac Européen".
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Les relations diplomatiques franco-américaines lors de l'expédition du général Leclerc : le commerce, le territoire, la race et l'opinion. 1800-1804

Simard, Guillaume January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La croisade tardive : des plans du début du XIVe siècle à la défaite de Nicopolis

Bontea, Cornel 08 1900 (has links)
L’idée de la croisade reste présente toute au long du XIVe siècle comme bien le prouvent les projets écrits durant le siècle. Les théoriciens de la croisade décrivent minutieusement les mesures à suivre pour récupérer la Terre sainte. Deux éléments sont nécessaires pour pouvoir entreprendre une nouvelle expédition : la paix entre les princes chrétiens et l’union de l’Église. Au XIVe siècle, un transfert s’opère naturellement, et le mouvement de recuperatio de la Terre sainte se projette contre les ennemis les plus proches de la chrétienté, faisant de toute guerre contre le Turc une guerre sainte. À partir de la deuxième moitié du XIVe siècle, la diplomatie joue un rôle crucial dans la prédication de la croisade. Dans ce contexte idéologique, à l’appel du roi de Hongrie, Sigismond de Luxembourg, les puissances chrétiennes tentent de se coaliser pour arrêter l’avancée ottomane en Europe, mais elles sont défaites à Nicopolis, en 1396. Pour la chevalerie française, la campagne était une opportunité de montrer sa vaillance, mais pour elle la croisade prend une allure de chevauchée plutôt que de guerre sainte. / The idea of the crusade remains present throughout the course of the XIVth century as evidenced by the many projects written during the century. The authors describe in detail the steps to follow to recover the Holy Land. Two elements are needed to undertake a new expedition: peace between Christian princes and church union. In the fourteenth century, a transfer takes place naturally, and the movement of recuperatio of the Holy Land is projected against the closest enemies of the Christianity: the Turks. From the second half of the fourteenth century, diplomacy plays a crucial role in the preaching of the crusade. A new Crusade is preached, at urging of Sigismund of 4 Luxembourg the Hungarian king, and the Christian powers are trying to unite to stop the Ottoman advance in Europe, but they were defeated at Nicopolis in 1396. For the French chivalry, the campaign was an opportunity to show his courage but for them the crusade was a ride and a quest of personal glory rather than holy war.
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La diplomatie romaine : histoire et représentations (396-264 avant J.-C.) / Roman Diplomacy : History and Representation (396-264 B.C.)

Stouder, Ghislaine 12 November 2011 (has links)
La diplomatie romaine de l’époque médio-républicaine (396-264 avant J.-C.), c’est-à-dire au moment de la conquête de l’Italie, est connue essentiellement à travers les sources littéraires. Pour autant, il n’existe pas dans ces textes, un terme servant à désigner l’activité diplomatique. Afin de cerner un phénomène auquel ne correspond aucun terme antique, il faut donc revenir au regard des historiens modernes, des Byzantins et des historiens antiques. On constate ainsi que l’identité romaine est au cœur des enjeux diplomatiques, dans la manière dont elle fut reconstruite. L’histoire diplomatique de la période ne démontre pas autre chose : les Romains de cette époque eurent parfaitement conscience de la manière dont ils devaient se représenter aux yeux de leurs interlocuteurs, à savoir comme des Grecs, avant d’affirmer une identité plus particulièrement romaine. Enfin, l’histoire de la diplomatie ou, pour le dire autrement, de ses pratiques montre que les Romains cherchèrent à forger une identité aux yeux des autres autant que d’eux-mêmes. À une époque de changements et d’évolutions des institutions romaines, en adéquation avec les nouvelles frontières de l’imperium, les modes de gestion de la prise de décision entre l’extérieur et l’intérieur, entre le centre et la périphérie de l’hégémonie romaine, le protocole même de réception à Rome ainsi que la constitution d’un espace diplomatique, la figure de l’ambassadeur enfin, du fetialis au legatus, constituent autant d’éléments qui participèrent de l’affirmation d’une identité civique romaine. / The Roman diplomacy during the medio-republican period (396-264 B.C.), that is to say while Romans were conquering Italy, is mostly known through litterary sources. Nevertheless, there is no word, in this documentation, to name diplomatic activity. In order to define a phenomenon without specific ancient terminology, we have to successively look at the way modern historians, Byzantine scholars and ancient historians understand it. We thus discover that roman identity is a central issue in diplomacy and in the way it was written. The diplomatic history of the period points out the same conclusions : Romans, in that time, were perfectly conscious of the importance of the way they do represent themselves to strangers. They first wanted to be considered as Greeks, before they begun to make up a more specific Roman identity. Lastly, the history of diplomacy or, more exactly, of diplomatic practices, shows that Romans desired to make up an identity for the others as for themselves. At a time of changes and evolutions in the Roman institutions, partially due to the new boundaries of the imperium, the way the Romans provide to decision-making, between inside and outside, between the center and the periphery of Roman hegemony, the formalities linked to reception at Rome as the constitution of a diplomatic space in Rome, finally the figure of the ambassador, from the fetialis to the legatus, contribute in different ways to the assertion of a Roman civic identity.

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