Spelling suggestions: "subject:"empathie"" "subject:"sympathie""
81 |
Profil empathique d'étudiants en kinésiologie à l'Université du Québec à ChicoutimiLarouche, Samuel 25 March 2024 (has links)
"Maîtrise en sciences cliniques et biomédicales - avec mémoire de l'Université Laval offert en extension à l'Université du Québec à Chicoutimi." / La formation académique est l'un des éléments clés pour développer des professionnels compétents. Bien que l'aspect purement académique soit très important, il faut accorder une attention particulière à l'acquisition de compétences humaines. L'empathie fait partie de ces compétences essentielles au succès de la relation entre le professionnel et le patient. Une relation professionnel-patient adéquate augmente l'adhésion du patient à son traitement et est généralement associée à de meilleurs résultats. L'empathie comprendrait deux dimensions : la cognitive (acquise) et l'affective (innée). Des études réalisées chez des étudiants universitaires inscrits dans divers programmes associés aux sciences de la santé ont démontré que le niveau d'empathie des étudiants tend à diminuer entre leur admission et leur diplomation. Mais qu'en est-il de la kinésiologie ? Actuellement, il y a un manque de connaissances à propos de ce sujet. C'est pour cette raison qu'il s'avère pertinent de conduire une étude de type transversal à l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) auprès des étudiants inscrits au programme de kinésiologie. Quarante étudiants ont répondu au Questionnaire d'empathie cognitive et affective (QCAE) dont : 20 en 1ʳᵉ année, 12 en 2ᵉ année et 8 en 3ᵉ année. Une ANOVA 2x3 a été réalisée incluant le sexe, l'année de formation et leur interaction sur les scores d'empathie totale, cognitive et affective ainsi que leurs sous-catégories. Nos résultats montrent qu'il n'y a pas de différence significative entre le niveau d'empathie des étudiants des différentes cohortes, ni entre les sexes. Toutefois, lorsqu'on observe les deux composantes de l'empathie, les résultats diffèrent. Concernant l'empathie dite affective ni le sexe, l'année et leur interaction n'ont influencé les résultats. Du côté de la composante dite cognitive, les résultats ont été influencés de façon significative par le sexe et l'année, mais leur interaction n'a pas eu d'incidence. En effet, les hommes ont obtenu un score plus élevé que les femmes (H: 57,82; ET 6,89 vs F: 54,09; ET 7,20) (F(1, 34) = 7,191; p = 0,011). De plus, la composante cognitive a diminué entre la 2ᵉ et la 3ᵉ année (1ʳᵉ: 56,50; ET 7,07 vs 2ᵉ: 57,50; ET 7,38 vs 3ᵉ: 50,88; ET 6,01) (F(2, 34) = 4,163; p = 0,024). Ces résultats peuvent être expliqués en raison du curriculum très souple offert à l'UQAC et des activités pédagogiques variées. Cette étude transversale brosse un portrait du niveau d'empathie d'étudiants en kinésiologie nord-américains. Les résultats obtenus diffèrent de ceux issus d'autres études similaires. Le caractère distinctif de cette recherche réside dans la considération apportée à la notion de genre et de sexe dans l'analyse des données ainsi que de l'utilisation du QCAE. D'autres études sont nécessaires pour appuyer ces résultats. Un plus haut niveau d'empathie chez les futurs kinésiologues serait bénéfique dans l'accompagnement des clients/patients dans un contexte de collaboration interpersonnelle. / Academic training is one of the key elements in developing competent professionals. Although the purely academic aspect is very important, special attention must be paid to the acquisition of human skills. Empathy is one such skill that is essential to the success of the professional-patient relationship. An adequate professional patient relationship increases patient adherence to treatment and is generally associated with better outcomes. Empathy is thought to have two dimensions: cognitive (learned) and affective (innate). Studies of university students enrolled in a variety of health science programs have shown that students' empathy levels tend to decrease between admission and graduation. But what about kinesiology? Currently, there is little data on this topic. For this reason, we conducted a cross-sectional study at the Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) with students enrolled in the kinesiology program. Forty students responded to the Questionnaire of Cognitive and Affective Empathy (QCAE): 20 in the 1st year, 12 in the 2nd year and 8 in the 3rd year. A 2x3 ANOVA was performed including gender, year of training and their interaction on total, cognitive and affective empathy scores and their subcategories. Our results show that there is no significant difference between the empathy levels of students in the different cohorts, nor between genders. However, when looking at the two components of empathy, the results differ. Regarding the so-called affective empathy, neither gender nor year nor their interaction influenced the results. On the cognitive component, results were significantly influenced by gender and year, but their interaction did not. Indeed, males scored higher than females (H: 57.82, SD 6.89 vs F: 54.09, SD 7.20) (F(1, 34) = 7.191, p = .011). In addition, the cognitive component decreased between years 2 and 3 (1st: 56.50, SD 7.07 vs. 2nd: 57.50, SD 7.38 vs. 3rd: 50.88, SD 6.01) (F(2, 34) = 4.163, p = .024). These results can be explained by the curriculum offered at UQAC. This cross-sectional study provides a portrait of the level of empathy of North American kinesiology students. The results obtained differ from those collected from other similar studies. The distinctiveness of this research lies in the consideration of gender and sex in the analysis of the data and the use of the QCAE. Further studies are needed to support these findings. Future kinesiologists would benefit from a high level of empathy to better support their clients/patients throughout their collaboration.
|
82 |
L'utilisation du roman pour jeunes et du jeu de rôle pour initier les enfants à des habiletés de l'empathieBergeron, Louisette 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2015
|
83 |
Impacts comportementaux des mauvais traitements psychologiques chez les enfants : étude de médiationDupré, Marie-Pier 04 1900 (has links)
L’objectif de cette recherche est d’étudier la régulation émotionnelle et l’empathie de l’enfant comme processus par l’entremise desquels le rejet parental est associé aux difficultés de l’enfant sur les plans émotionnel, comportemental et relationnel. La régulation émotionnelle semble expliquer le lien entre le souvenir de maltraitance psychologique à l’enfance et les actes agressifs à l’âge adulte (Allen, 2011; Crawford & Wright, 2007). Par ailleurs, aucune recherche n’a étudié le rôle de la régulation émotionnelle pour expliquer le lien entre la maltraitance psychologique et les difficultés telles que vécues à l’enfance. Le rejet parental est lié à des déficits au niveau de l’empathie (Hower & Edwards, 1979; Kim & Rohner, 2003) et ces déficits semblent associés aux difficultés chez l’enfant (N. D. Feshbach & Feshbach, 1969; Miller & Eisenberg, 1988), ce qui laisse croire que l’empathie pourrait aussi être un médiateur du lien entre le rejet parental et les difficultés des enfants. Les données proviennent d’un échantillon de 103 dyades mère-enfant (49 garçons et 54 filles âgés de 6 à 13 ans) recrutées dans trois écoles primaires et issues de familles majoritairement francophones (75,8%). Les enfants et leurs parents ont rempli des questionnaires de type papier-crayon afin de documenter le rejet et l’acceptation maternelle perçus par l’enfant, la régulation émotionnelle, l’empathie, les comportements et les difficultés de l’enfant. Un modèle médiateur impliquant trois équations de régression suivant la procédure de Baron et Kenny (1986) a révélé qu’en contrôlant pour le niveau scolaire de l’enfant, seule la régulation émotionnelle expliquait significativement les difficultés de l’enfant (β = -.32, p < .01) et agissait ainsi en tant que médiateur de l’effet préalablement observé entre le rejet maternel et les difficultés de l’enfant. L’effet de médiation a été confirmé par un test de Sobel (Z = 2.40, p < .05) et une analyse utilisant une méthode de ré-échantillonnage (bootstrap (Preacher & Hayes, 2008)) (effet de médiation = .06 [SE = .03], 95% IC = .02 à .13), ce qui soutient l’hypothèse de départ en ce qui concerne la régulation émotionnelle. Le modèle incluant l’empathie de l’enfant n’a pu être testé étant donné des corrélations bivariées non significatives entre l’empathie de l’enfant et ses difficultés. Des études ultérieures incluant un plus grand échantillon et utilisant une mesure plus concrète de l’empathie de l’enfant sont nécessaires. / The purpose of this study was to investigate children’s emotional regulation and empathy as mediators of the relationship between children’s emotional, behavioral and social impairments. Emotional regulation has been used to explain the link between children’s memory of psychological maltreatment and acts of aggression in the adulthood (Allen, 2011; Crawford & Wright, 2007). Moreover, no research project has explored emotional regulation as a potential mediator of the relationship between psychological abuse and the difficulties that the child is struggling with. Parental rejection is also related to empathic impairments (Hower & Edwards, 1979; Kim & Rohner, 2003) and these impairments seem to be associated with children’s aggressive and antisocial behaviors (N. D. Feshbach & Feshbach, 1969; Miller & Eisenberg, 1988), suggesting that empathy could potentially be a mediator of the association between parental rejection and children’s impairments. Our sample consists of one hundred and three mother-child dyads (49 boys and 54 girls, aged between 6 and 13 years) attending three elementary schools and coming from french-speaking families (75,8%). Children and parents have completed paper-pencil questionnaires, which aimed at evaluating maternal acceptance/rejection as seen by the child, the child’s emotionnal regulation, empathy, behaviours and difficulties. A mediator model including three regressional analyses following Baron and Kenny’s procedure (1986) revealed that while controlling for the child’s school degree, only emotional regulation remains as a significant predictor of its difficulties (β = -.32, p < .01), and was a mediator of the effect previously observed between maternal rejection and children’s difficulties. Sobel’s test (Z = 2.40, p < .05) and a bootstrap analysis (Preacher & Hayes, 2008) (mediation = .06 [SE = .03], 95% IC = .02 à .13) confirmed the mediational effect thereby supporting the hypothesis concerning emotion regulation. The mediation model including children’s empathy couldn’t be tested because of insignificant bivariate correlations between the child’s empathy and his or her difficulties. Future research including a larger sample and using a measure of empathy suitable for young children is needed.
|
84 |
Empathie des enseignants et souffrance psychique des élèves : étude des processus psychiques dans les groupes de soutien au soutien / Teacher's empathy and pupil's psychic suffering study of processes in "Support to support group"Lacour, Martine 24 October 2012 (has links)
Cette thèse s'inscrit dans la continuité des travaux sur l'analyse des pratiques dans le champ de l'enseignement.Parmi les nombreux dispositifs, à la jonction du psychique et du professionnel, celui de Groupe de Soutien au Soutien(GSAS) travaille la complexité du lien enseignant-élève à partir des cas d'élèves apportés par les participants.L'objectif de la thèse est de comprendre et d'analyser l'efficacité du fonctionnement de la méthode des GSAS àpartir de deux hypothèses. Premièrement, la structure temporelle soutient le travail de contenance du groupe enpermettant une expérience singulière d'empathie. Deuxièmement, l'appropriation subjective de cette expérienceempathique contribue à une modification du lien enseignant-élève sur le terrain. Le matériel clinique provient de deuxsources de données complémentaires : d'une part, le fonctionnement des groupes en tant qu'observatrice-participante etanimatrice et d'autre part, des entretiens cliniques réalisés auprès de participants.Une première partie théorique montre l'ancrage du GSAS imaginé par le psychanalyste J. Lévine dans l'histoiredu mouvement de la pédagogie psychanalytique, sa filiation et ses écarts aux groupes-Balint. Elle présente la méthodeen trois temps suivis d'un moment initié dans le groupe pour préparer le retour en classe. La seconde partie théoriquetraite de l'empathie, d'un point de vue historique et conceptuel. Puis, l'empathie, articulée au Moi-peau et dans undialogue entre le Moi et le Soi, est explorée dans une perspective psychanalytique et une approche spirituelle.Les résultats de la partie clinique montrent que l'expérience du processus empathique prépare aupositionnement empathique. L'accueil des affects ou émotions d'un sujet exposant un cas d'élève puis, le jeud'identifications et de projections pour entrer dans le paysage intérieur supposé de l'élève et, en dernier lieu, leséchanges autour de pistes psycho-pédagogiques sont constitutifs de l'expérience groupale. Celle-ci prépare au gesteintérieur qui caractérise le positionnement empathique : accueillir-comprendre-accompagner.La spécificité de ce dispositif est de transmettre envers les élèves une posture proche de l'empathie maternelle.Le travail psychique de l'attention et celui de l'identification projective normale, à l'oeuvre dans cette pratique cliniquegroupale, pourraient concerner d'autres métiers du lien, là où des sujets, confrontés à la souffrance d'autres sujets, ontbesoin d'un étayage de leur Moi-professionnel. / This thesis continues the works on practice analysis in the teaching field. Among the numerous settings inwhich the psyche and the professional meet, the Support to Support Group works (in french GSAS) on the complexityof the teacher-pupil relationship, through case studies of pupils brought in by participants.The aim of this thesis is to understand and analyse the efficiency of the GSAS method. Two hypotheses haveguided the research: first, the time-structure process supports the holding work of the group, allowing for a uniqueempathic experience; second, the subjective appropriation of this empathic experience contributes to modify theteacher-pupil relationship in the classroom. The clinical material derives from two complementary sources: the waygroups function as observed as a participant and trainer on the one hand, as well as clinical interviews of GSAS parti -cipants on the other.A first theoretical part shows how the GSAS, imagined by the psychoanalyst J. Lévine, is rooted in the historyof the psychoanalytic pedagogy movement, how it derives and differs from Balint Groups. It introduces the 3 phasesmethod, followed by a moment initiated in the group to prepare the return in the classroom. The second theoretical partdeals with empathy from a historic and conceptual point of view. The empathy, then related to the skin-ego and in adialogue between the ego and the self, is explored in a psychoanalytical perspective and a spiritual approach.The results of the clinical part show that experimenting the empathic process prepares for the empathic positioning.Receiving the affects or emotions of a person presenting a pupil’s case, then the interplay of identifications andprojections to enter the pupil’s supposed inner landscape, and lastly, the exchanges around psycho-pedagogical hypothesesare all part of the group experience. This experience prepares for the inner gesture which characterises theempathic positioning: receiving-understanding-supporting.The specificity of this setting is to pass on a posture close to maternal empathy towards the pupils. The psychologicaltasks of attention and of normal projective identification at work in this clinical group practice could concernother professionals confronted with the suffering of others, who also need to be supported in their professional-ego.
|
85 |
Approche multidimensionnelle de l’intimité conjugale et de ses déterminants socio-cognitifs et émotionnels : du couple tout-venant au couple confronté au cancer digestif / Multidimensional approach of romantic intimacy and its socio-cognitive and emotional factors : From couples in general population to couples confronted with a digestive cancerConstant, Emilie 25 November 2016 (has links)
Un sentiment global d’intimité se construit à travers des composantes comportementales ainsi que, des expériences d’intimité qui correspondent à la perception de la réactivité du partenaire. De plus, la manière dont les individus appréhendent leurs relations interpersonnelles ainsi que leurs émotions et celles d’autrui, est susceptible d’influencer la construction de cette intimité. La qualité de l’intimité conjugale se caractériserait par trois dimensions : (1) un sentiment de connexion, (2) une bonne communication et (3) un partage de loisirs avec des amis communs (Article 1). En outre, la construction d’un sentiment d’intimité dans une relation de couple dépendrait du profil d’attachement des individus et de leurs compétences émotionnelles à gérer leurs émotions. Cependant, avoir des compétences élevées pour gérer les émotions des autres serait néfaste pour la qualité de l’intimité perçue (Article 2). Dans une interaction conflictuelle de couple, il existe une relation entre la réactivité perçue vis-à-vis de soi et de son partenaire et les réponses physiologiques des partenaires produites au cours de l'interaction. Plus précisément, la perception des partenaires de la réactivité de l’homme serait associée à des patterns d’activations physiologiques émotionnelles différents selon leur sexe. Aussi, la perception de l’homme envers sa propre réactivité lui permettrait une meilleure régulation émotionnelle (Article 3). Les comportements verbaux et non verbaux exprimés par les partenaires seraient également associés à un degré d’intimité différent selon le sexe (Article 4). Dans un contexte de maladie, ces comportements d’intimité exprimés entre les partenaires lors d’une interaction liée à leur vécu du cancer digestif refléteraient un ajustement émotionnel spécifique selon le rôle social de patient et d’aidant (Article 5). Une discussion intégrative de ces différents éléments empiriques nous amène à proposer des pistes de recherches et d’interventions thérapeutiques dans le domaine du couple. / An overall feeling of intimacy is constructed through behavioral components as well as, experiences of intimacy that correspond to the perception of partner responsiveness. Besides, the way in which people shape their interpersonal relationships and their own emotions and that of others, might influence the construction of this intimacy. The quality of romantic intimacy would be characterized by three dimensions: (1) a feeling of connection, (2) good communication and (3) sharing of leisure time with mutual friends (Article 1). Furthermore, the construction of a feeling of intimacy in couple relationship would depend on the people’s profile of attachment and their emotional competences to deal with their own emotions. However, have high competences to deal with the emotions of others would be harmful for the quality of intimacy perceived (Article 2). In conflictive interaction of couple, there is a relation between the responsiveness perceived toward oneself and one’s partner. In particular, the husbands’ responsiveness perceived by the two partners would be associated with different patterns of physiological emotional arousal, according to their gender (Article 3). Verbal and nonverbal behaviors expressed by the partners would be also associated with a different level of intimacy according to the gender (Article 4). In a context of disease, these intimate behaviors expressed between the partners during an interaction about their life experience of the digestive cancer would reflect a specific emotional adjustment according to their social role of patient and caregiver (Article 5). An integrative discussion of these empirical evidences leads us to propose future research and clinical interventions in the field of couple relationships.
|
86 |
Empathie und deren neuronale Korrelate bei Patienten mit Borderline-PersönlichkeitsstörungPreißler, Sandra 20 June 2012 (has links)
Borderline-Persönlichkeitsstörung (BPS) ist eine schwere psychiatrische Störung, die durch tiefgreifende Probleme in Emotionsregulation und zwischenmenschlichen Beziehungen gekennzeichnet ist. Die gestörten Beziehungsmuster werden als ein Kernmerkmal von BPS betrachtet, obwohl die empirische Evidenz dafür weitestgehend fehlt. Bisherige Ergebnisse sind auf behavioraler und neuronaler Ebene bei BPS durch das häufig komorbide Auftreten einer posttraumatischen Belastungsstörung (PTBS) verzerrt. Eine vielversprechende Möglichkeit, die Beziehungsstörung von Patienten mit BPS näher zu untersuchen, bietet das multidimensionale Konzept der Empathie. Daher konzentriert sich die vorliegende Arbeit auf die Identifizierung behavioraler und neuronaler Korrelate kognitiver und emotionaler Empathie bei BPS Patienten und den Einfluss einer komorbiden PTBS auf diese. Die Ergebnisse zeigen, dass Patienten mit BPS Einschränkungen in beiden Facetten von Empathie zeigen, aber komorbide PTBS, intrusive Symptomatik und sexuelle Traumatisierung in der Vergangenheit mit schlechterer kognitiver Empathie einhergehen. Außerdem ist unter kognitiver Empathie die neuronale Aktivität im linken superior temporal Sulcus/Gyrus (STS/STG) bei BPS Patienten reduziert und mit der Ausprägung ihrer intrusiven Symptomatik assoziiert. Während emotionaler Empathie zeigen Patienten mit BPS im rechten insulären Kortex mehr Aktivität, die mit dem Hautleitwiderstand der BPS Patienten assoziiert ist. Die hier dargestellten Ergebnisse unterstützen ein Bild von BPS als eine Störung der emotionalen und kognitiven Empathie. Eine komorbid diagnostizierte PTBS scheint sich dabei zusätzlich verschlechternd auf die Fähigkeit zur kognitiven Empathie auszuwirken. Die veränderte Funktion von STS/STG und Insula könnte einen pathophysiologischen Vermittlungsmechanismus auf neuronaler Ebene für BPS darstellen, dabei scheinen die intrusiver Symptomatik und dem Grad der Erregung der Patienten eine wesentliche Rolle zu spielen. / Borderline personality disorder (BPD) is a severe psychiatric malfunction, which involves deficits in emotion regulation and interpersonal relationships. Especially the interpersonal problems are seen as a core feature in BPD, even if there is only weak empirical evidence. Furthermore, the current results on behavioral and functional alterations of patients with BPD are biased by the high rate of comorbidity with posttraumatic stress disorder (PTSD). The multidimensional concept of empathy seems to be an eligible framework for the interpersonal problems of patients with BPD. Hence, the present work focuses on the identification of behavioral and neural correlates of cognitive (i.e., social cognition) and emotional (i.e., empathic concern) empathy in patients with BPD. Moreover the influence of comorbidities (e.g., PTSD) on the behavioral and neural alterations of patients with BPD was explored. Patients with BPD showed impairments in both facets of empathy, but comorbid PTSD, intrusive symptoms, and history of sexual trauma were only associated with outcomes in cognitive empathy. In this condition the brain responses were significantly reduced in BPD patients compared to controls in the left superior temporal sulcus and gyrus (STS/STG), where this reduction was associated with levels of intrusive symptomatology in the BPD group. During emotional empathy, patients with BPD exhibited greater brain activation than controls in the right middle insular cortex, a response that was associated with skin conductance responses in the patients. Thus, these findings support a conceptualization of BPD as involving deficits in emotional as well as in cognitive empathy. A comorbid PTSD seems to impair the cognitive empathic outcome additionally. Findings at the neural level indicate that altered functioning of the STS/STG and insula represents pathophysiological mediators for BPD, with an important role for intrusive symptomatology and levels of arousal.
|
87 |
The narcissistic personality disorderRitter, Kathrin 06 October 2014 (has links)
Die Narzisstische Persönlichkeitsstörung (NPS) wird aufgrund der inkonsistenten Konzeptualisierung stark diskutiert. Ziel der Studie war es, NPS-Patienten zu untersuchen, um mit empirischen Daten die Validität und klinische Relevanz der NPS zu diskutieren. Es wurden zwei epidemiologische Studien durchgeführt. Studie 1 betrachtet die allgemeine psychische Belastung und Komorbidiätsraten, Studie 5 schaut auf die Stabilität und Remissionsrate der Diagnose und der diagnostischen Kriterien. Studie 1 fand eine erhöhte allgemeine psychische Belastung und hohe Komorbiditätsraten für affektive Störungen und Störungen durch Substanzkonsum, Studie 5 fand eine moderate Remissionsrate von 53%. In Studie 2 und 3 wurden selbstbezogene Kognitionen und Emotionen untersucht. Studie 2 erforschte die explizite und implizite Selbstwertschätzung. Es zeigte sich, dass die NPS mit einem niedrigen expliziten aber einem unbeeinträchtigten impliziten Selbstwert einhergeht. Studie 3 betrachtete Schamneigung bei der NPS. NPS-Patienten zeigten eine höhere explizite und implizite Schamneigung. Das indiziert, dass die narzisstische Vulnerabilität (niedriger expliziter Selbstwert, hohe explizite und implizite Schamneigung) bei NPS-Patienten eine Rolle spielt. In Studie 4 wurde die kognitive und emotionale Empathie untersucht. NPS-Patienten zeigten eine niedrigere emotionale Empathie aber eine unbeeinträchtigte kognitive Empathie. Die Ergebnisse passen zur aktuellen Kritik, dass die diagnostischen Kriterien zu eng sind, um die NPS adäquat zu beschreiben. Studien 1–3 geben Hinweise für die narzisstische Vulnerabilität, die nicht in den diagnostischen Kriterien repräsentiert wird, Studie 4 bringt Hinweise für eine ungestörte kognitive Empathie, was konträr zum diagnostischen Kriterium „Empathiemangel“ ist, und Studie 5 stellt die Beschreibung der NPS als stabiles andauerndes Muster in Frage. Implikationen für weitere Forschung und für die klinische Praxis werden diskutiert. / Narcissistic personality disorder (NPD) is discussed due to its inconsistent conceptualization. The aim of this study was to investigate a sample of NPD patients to collect empirical evidence and discuss the validity and clinical relevance of NPD. Two epidemiological studies are included in this thesis. Study 1 focused on the general mental stress of NPD patients and assesses comorbidities, Study 5 looks at the stability and remission rate of the diagnosis and its criteria. Study 1 found that NPD is associated with general mental stress and high comorbidity rates for affective disorders and substance use disorders, Study 5 found that NPD demonstrates a moderate remission rate of about 53%. In Study 2 and 3, self-related cognitions and emotions were examined. Study 2 investigated explicit and implicit self-esteem. It was determined that NPD is associated with a lower explicit self-esteem and an unaffected implicit self-esteem. Study 3 focused on shame-proneness in NPD. Patients with NPD showed significantly higher explicit and implicit shame-proneness. These results indicate that the narcissistic vulnerability characterized by low explicit self-esteem and high explicit and implicit shame-proneness is necessary in inpatients with a NPD. In Study 4 cognitive and emotional empathy were examined. NPD patients displayed impairment in emotional empathy while cognitive empathy was unaffected. In summary, the findings are in line with the critique that the diagnostic criteria are too narrow to describe the entire manifestation of the disorder. Study 1-3 presented evidence for the narcissistic vulnerability that is not represented by the current diagnostic criteria, Study 4 provided evidence for an unaffected cognitive empathy that is contrary to the seventh diagnostic criteria “lack of empathy”, and Study 5 calls the stable pattern of long duration into question. Implications for further research and clinical practice are discussed.
|
88 |
L’empathie au coeur du cinéma anthropologique de Trinh T. Minh-ha : les cas de Reassemblage et The Fourth DimensionRaginel, Joachim 12 1900 (has links)
No description available.
|
89 |
La détection d’une expression faciale incongrue par rapport à un modèle de situation émotionnel : un défi neurocognitif? / The detection of a facial expression which is incongruent toward an emotional situation model : a neurocognitive challenge ?Dozolme, Dorian 16 October 2014 (has links)
La lecture de phrases évoquant un contexte émotionnel engendre un modèle mental de situation émotionnel. Le but de cette thèse était d’étudier les conséquences électrophysiologiques et comportementales de la détection d’une expression faciale émotionnelle ne correspondant pas à l’attente créée par un modèle de situation émotionnel. Nous avons également étudié la manière dont l’empathie autoévaluée (à l’aide du questionnaire EQ ; Baron-Cohen et Wheelwright, 2004) pouvait affecter la manière dont cette incongruité pragmatique émotionnelle était traitée. Les résultats comportementaux ont montré, chez 32 participants, que l’incongruité pragmatique émotionnelle est plus difficile à détecter que la congruité pragmatique émotionnelle (plus d’erreurs de reconnaissance et des temps de réponses allongés). L’allongement des temps de réponses en condition incongrue était d’autant plus grand que les habiletés sociales (mesurées à l’aide du questionnaire EQ) des participants étaient faibles. Les potentiels évoqués neuroélectriques affectés par l’incongruité pragmatique émotionnelle étaient la N400, la LPN et, de manière marginale, la P300. L’activité neuroélectrique évoquée dans la fenêtre temporelle de la N400 n’était pas affectée de la même manière par l’incongruité émotionnelle, selon le score à la sous-échelle EQ d’empathie cognitive des participants. Enfin, nous avons testé si les patients schizophrènes pouvaient valider les prérequis nécessaires au traitement de l’incongruité pragmatique émotionnelle (effectuer une simulation émotionnelle et catégoriser une expression faciale émotionnelle). D’après nos résultats, ces prérequis peuvent être remplis, même s’ils semblent affectés par la pathologie, en particulier en ce qui concerne la catégorisation des visages neutres. En conclusion, cette thèse a permis de mieux comprendre les mécanismes de la détection de l’incongruité émotionnelle et de mettre en valeur son importance sociale. / Reading sentences setting up an emotional context generates a mental model of the emotional situation. The aim of this thesis was to study the electrophysiological and behavioral consequences of the detection of an emotional facial expression that does not match the expectancy created by an emotional situation model. We have also studied how self-reported empathy (measured with the EQ, Baron-Cohen and Wheelwright, 2004) could affect the way this pragmatic emotional incongruence was processed. Behavioral results among 32 participants evidenced that pragmatic emotional incongruence was harder to detect that pragmatic emotional congruence (more recognition errors, longer response times). Response times increased with decrease in the social skills (subscale score at the EQ questionnaire). The neuroelectrical event-related potentials affected by pragmatic emotional incongruence were the N400, the LPN and, marginally, the P300. The neuroelectrical evoked activity in the N400 time window was modulated by participants’ score at the cognitive empathy EQ scale. Finally, we checked if schizophrenic patients could validate prerequisites needed in order to process pragmatic emotional incongruence (perform an emotional simulation and categorize an emotional facial expression). According to our results, these prerequisites could be filled, even if they appear to be affected by the pathology, in particular as regards the categorization of neutral faces. To conclude, this thesis improved our current understanding of the underlying mechanisms of emotional incongruence detection and underlies its social importance.
|
90 |
Electroencéphalographie synchrone de deux individus : peut-on appliquer la neuroimagerie à l'étude de l'interaction humaine ?Chatel-Goldman, Jonas 23 June 2014 (has links) (PDF)
Notre recherche vise à explorer les bases cérébrales de l'interaction sociale, par le biais notamment de l'électro-encéphalographie synchrone de plusieurs individus (hyperscanning-EEG). Cette thèse s'articule autour de trois volets théoriques, méthodologiques et expérimentaux complémentaires dans leur fonction. En premier lieu, nous proposons deux cadres conceptuels éclairant l'analyse des synchronies interindividuelles (couplage) chez l'humain. Le premier cadre s'intéresse aux conditions d'apparition du couplage, que l'on présente en considérant les principes fondamentaux qui semblent prédisposer à son émergence. Le second cadre théorique a pour but d'appréhender les rôles fonctionnels possibles du couplage. On y propose une taxonomie des processus de cognition sociale explorés au cours d'expériences sur le couplage entre sujets en interaction. En second lieu, des travaux en traitement du signal visent à développer des méthodes d'analyse adéquates pour les données produites au cours d'expérimentations en hyperscanning. On s'intéresse en particulier aux approches de séparation de source conjointe (JBSS) permettant de prendre en compte l'information inter-sujet dans la séparation. L'avantage de ces développements récents sur les méthodes classiques est démontré par une étude comparative de leurs performances sur données réelles acquises en hyperscanning-EEG. En dernier lieu, on contribue au champ des neurosciences sociales à travers une étude hyperscanning-EEG qui porte sur les effets du toucher affectif sur le couplage des activités cérébrales et physiologiques entre individus en interaction. Nous montrons que, chez des partenaires en couple, le toucher peut accroitre la dépendance des activités physiologiques, un résultat qui appuie son rôle particulier pour la communication et le support affectif au sein des relations intimes.
|
Page generated in 0.0542 seconds