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Pour une archéobotanique funéraire : enquêtes interdisciplinaires et analyses polliniques autour de la tombe et du corps mort (ère chrétienne, france – italie) / For a funeral archaeobotany : Interdisciplinary inquiries and pollen analyses around the grave and around the died body (Christian era, France - Italy)

Corbineau, Rémi 20 November 2014 (has links)
L’étude des pratiques mortuaires de l’ère chrétienne est un champ de recherche largement exploré par les historiens et les archéologues. Pourtant, en dépit d’une certaine tendance scientifique actuelle à questionner les rapports homme/milieu, aucune étude n’aborde la pompe funèbre dans une optique ethnobotanique. Cette enquête diachronique reconstitue les accessoires végétaux que la société puise dans son environnement pour accompagner le cadavre. Une méthodologie est développée pour la reconnaissance des micro- et macro-restes végétaux, en particulier le pollen, appliquée aux vestiges de huit sites archéologiques français et italiens (Ier-XVIIe s). Ces données, parfois éclairées par les sources écrites, livrent des informations inédites sur deux types de pratiques. D’une part, des dépôts végétaux constitués d’espèces florales accompagnent le corps des défunts et lui confèrent une image plus éclatante du point de vue visuel et olfactif, y compris dans les milieux sociaux les plus humbles. Ces données invitent les archéologues à considérer l’existence d’un mobilier funéraire peu connu jusqu’alors. D’autre part, les végétaux sont utilisés pour l’embaumement interne des plus privilégiés. L’opération transforme chirurgicalement la dépouille, et les chairs sont apaisées par le baume, une préparation dans laquelle les plantes jouent un rôle prédominant en vertu de leurs propriétés médicinales, olfactives, et symboliques. Ce travail pose les bases méthodologiques d’une archéobotanique funéraire. Les origines anciennes des pratiques mises en évidence devront à présent être reconstituées, mais c’est aussi leur rémanence dans la société contemporaine qu’il conviendra d’analyser. / Roman and Christian mortuary practices are widely explored by historians and archaeologists in Western Europe. Considered as a relic of a social being, the dead body contributes to a better understanding of human communities and cultures. However, even if Man-Environment interactions are now a central issue of the scientific research, no study has questioned funerary behaviors in an ethnobotanical perspective yet. This work aims to reconstitute plant accessories that people collect in their environment to treat the corpse and modify its appearance or its anatomical and biological properties. An original methodology is set up to sample and analyze macro and microbotanical remains, especially pollen, from Roman, Medieval and Modern tombs (1st-17th centuries AD) excavated on eight archaeological sites in France and in Italy. These archaeobotanical data confronted with written sources shed light on two kinds of practices.On the one hand, plant materials such as floral arrangements, litter and cushion made of colorful and fragrant species accompany the defunct into the grave. These tributes modify the sensory perception of the corpse and materialize devotion to the deceased, even in more humble social backgrounds. These results invite archaeologists to consider a new and unexpected kind of grave goods during fieldwork and laboratory analysis.On the other hand, plants are used for embalming into elite social circles. In Europe this practice, most likely originated in Ancient Times, is accurately documented by written and archaeological sources between the 14th century and the early 19th century. Evisceration and excerebration procedures physically transform the corpse, then the flesh and the skin are treated with an aromatic balm composed by many plants and exudates such as wormwood, mint, myrrh and frankincense. Surgeons appeal to medicinal, olfactory and symbolic properties of plants in order to stop the decay process and honor the body.This work lays foundation for an ethno-archaeobotany of death and brings some elements to understand the relationship between the dead body and its plant environment. Ancient origins of these mortuary practices now need to be identified. Moreover their persistence in contemporary society could also be analyzed through an ethno-sociological approach.
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Inter and intra-specific differences in medicinal plant use for the treatment of type II diabetes symptoms by the Cree Elders of Eeyou Istchee (QC)

Downing, Ashleigh A. 07 1900 (has links)
Au Canada, nous remarquons une prédominance du diabète de type 2 au sein des communautés autochtones. Une approche ethnobotanique est utilisée en collaboration avec la Nation Crie de Eeyou Istchee afin de déterminer quels traitements à base de plantes peuvent être utilisés pour contrer les différentes conditions qui, collectivement, forment le diabète. Les pharmacopées de deux communautés cries, soit celles de Waskaganish et de Nemaska, ont été établies puis comparées à celles de étudiées antérieurement : communautés Whapmagoostui et Mistissini. Malgré les différences géographiques de ces groupes, leurs utilisations sont majoritairement semblables, avec pour seule exception le contraste entre les communautés de Nemaska et de Whapmagoostui. De plus, nous avons complété l’évaluation du taux cytoprotecteur des aiguilles, de l’écorce et des cônes de l’épinette noire (Picea mariana). Les extraits provenant de tous les organes des plantes démontrent une protection qui dépend de la concentration. La réponse spécifique d’organes peut varier selon l’habitat; ainsi, les plantes poussant dans les tourbières ou dans les forêts, sur le littoral ou à des terres l’intérieur démontrent des différences quant à leur efficacité. Bref, l’écorce démontre une relation dose-effet plus forte dans la forêt littorale, tandis que les aiguilles n’indiquent pas de changements significatifs selon leur environnement de croissance. La bioactivité observée démontre une corrélation avec le contenu phénolique et non avec l’activité de l’agent antioxydant. Ces résultats contribuent à péciser les activités antidiabétiques des plantes de la forêt boréale canadienne, telles qu’identifiées au niveau cellulaire par les guérisseurs Cries. / In Canada there is an overwhelming prevalence of type II diabetes in First Nations communities. Here an ethnobotanical approach has been used in cooperation with the Cree Nation of Eeyou Istchee to focus on finding plant based treatments for the conditions which collectively make up the symptoms of diabetes. The pharmacopoeias of two Cree communities (Waskaganish and Nemaska) are elucidated then compared with previously studied populations (Whapmagoostui and Mistissini). Despite differences in north-south east-west geography, plant ranking and use matrices were similar with the exception of Nemaska/Whapmagoostui. We have also completed the evaluation of Black spruce (Picea mariana) needle, bark and cone cytoprotectivity. Extracts from all organs exhibited concentration-dependent protection. Organ-specific response was habitat and growth environment dependent with plants grown either in bog or forest habitats in coastal or inland environments exhibiting differences in efficacy. Observed bioactivity correlated with total phenolic content but not with antioxidant activity. Together, these results contributed to the understanding of antidiabetic activity of Canadian boreal forest plants identified by the Cree of Eeyou Istchee healers at the cellular level.
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Impact de la récolte sur la survie et la croissance de deux plantes médicinales cries, Sarracenia purpurea et Rhododendron groenlandicum, dans le Nord du Québec

Tendland, Youri 01 1900 (has links)
Au cours des dernières décennies, la popularité des plantes médicinales s’est accrue auprès des civilisations occidentales de sorte que la quantité de plantes récoltées, la plupart provenant de populations sauvages, a grandement augmenté. Dans ce contexte, l’objectif principal de mon mémoire est d’évaluer l’impact de la récolte de deux plantes médicinales (Sarracenia purpurea et Rhododendron groenlandicum) utilisées par la Nation Crie du Nord du Québec. Pour y parvenir, des parcelles expérimentales, simulant différentes intensités de récolte (S. purpurea) et différentes méthodes de récolte (R. groenlandicum), ont été mises en place, puis des suivis annuels de la reprise ont été réalisés. Les résultats obtenus suggèrent que les techniques de récolte chez R. groenlandicum devraient exclure les nouvelles pousses, leur exploitation causant une forte mortalité. Par ailleurs, chez S. purpurea, la récolte de 20 % des individus semble peu dommageable, mais critique lorsque plus de 50 % des plants sont récoltés. Un modèle démographique pour S. purpurea a aussi été construit à partir des observations de terrain. Ce modèle a permis de réaliser des projections temporelles en variant les taux de récoltes ainsi que les intervalles entre les récoltes. Les résultats indiquent qu’une récolte de 20 % des individus est acceptable une fois tous les 20 ans. Pour une récolte plus régulière, 5 % tous les trois ans serait soutenable. Mon projet permettra d’assurer une exploitation soutenable de deux plantes médicinales ayant un grand potentiel pour le traitement du diabète de type II. / Over the past few decades, the popularity and use of medicinal plants have increased in Western civilisation. Consequently, harvesting plants from wild populations has increased. Using this perspective, the principal goal of my thesis is to assess the impact of harvest on two medicinal plants (Sarracenia purpurea and Rhododendron groenlandicum) used by the Cree Nation of Northern Québec. To achieve my goal, the simulation of four harvesting intensities (S. purpurea) and of two harvesting methods (R. groenlandicum) were setup in experimental plots and an annual follow up were conducted on establishment and growth. Results show that harvesting methods used on R. groenlandicum should exclude new shoots, since their exploitation results in high mortality rates. For S. purpurea, harvesting of individuals does not seem harmful under 20% of harvest, but is critical when 50% or more are collected. Furthermore, a matrix population model of S. purpurea demography was built from field observations. This model was used to simulate population projection in time under different levels of harvest when varying the number of years between harvests. These results demonstrate that collecting 20% of individuals should be done only once every 20 years to remain sustainable. A more efficient and regular harvest of 5% every three years would be sustainable. My project allowed defining acceptable levels of harvest in order to insure sustainable exploitation of two Cree medicinal plants bearing interesting potential for treating type II diabetes related symptoms.
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Inuit ethnobotany and ethnoecology in Nunavik and Nunatsiavut, northeastern Canada

Clark, Courtenay 12 1900 (has links)
Les habitats uniques de l'écotone forêt boréale-subarctique dans le nord du Canada subissent les contrecoups du changement climatique. Combinés aux effets de la mondialisation, les changements environnementaux touchent les Inuits de cette région et imposent des contraintes importantes sur leur mode de vie traditionnel, ce qui a des répercussions sur leur langue et les savoirs qui l'accompagnent. Cette étude compare deux aspects de l’ethnobiologie inuite : a) les noms et les utilisations des plantes par les Inuits de Nain, Nunatsiavut, suivis par une comparaison des utilisations avec la communauté inuite de Kangiqsualujjuaq, Nunavik, et b) une analyse des types de lieux ou d’habitats que les Inuits reconnaissent et nomment. Des interviews semi-dirigés ont été menés à Nain, Nunatsiavut et à Kangiqsualujjuaq, au Nunavik. Les plantes mentionnées sont utilisées comme aliment, thé, médecine, combustible, construction, nettoyage, et autres utilisations. Les deux communautés ont utilisé un nombre égal de plantes, avec des proportions équivalentes de taxons vasculaires/invasculaires, de formes de croissance (habitus), et d’espèces par catégorie d'utilisation. Les éléments du paysage les plus fréquemment rapportés sont d’ordre topographique, hydrologique ou écologique. L’intégration des concepts inuits, quant aux plantes et au paysage, à ceux de la science occidentale peut améliorer notre compréhension de l'écologie subarctique, aider à impliquer les acteurs locaux dans les décisions sur le développement de leur territoire et, conséquemment, modifier l'aménagement du territoire ainsi que les initiatives de conservation de la biodiversité. Ces concepts ont également des répercussions sur les stratégies d'adaptation face aux changements climatiques. / Unique habitats of the boreal-subarctic ecotone in northeastern Canada are being impacted by climate change. Combined with effects of globalization, changing environmental conditions are causing Inuit of this region to see significant strains on their traditional lifestyle and on the language and knowledge that go with it. This study compared two aspects of Inuit ethnobiology: we compared plant names and uses from two Inuit communities and examined what kinds of places or habitats Inuit recognize and name. Semi-structured interviews were conducted in Nain, Nunatsiavut and Kangiqsualujjuaq, Nunavik, by showing interviewees (mostly Elders) plant specimens or photos of the region. Plants were used for food, tea, medicine, fuel, construction, cleaning, and other uses. Both communities used equal numbers of plants, with equivalent proportions of vascular/non-vascular taxa, growth forms, and species per use category. Forty-three species were reported in each community, for a total of 78 species from 39 families. Despite high overlap in species distributions, only half of all species were shared, reflecting community-specific bodies of traditional knowledge, or perhaps an overall decline in ethnobotanical knowledge use. The most frequently reported landscape features were topographical, hydrological, and ecological (i.e. plant associations and animal habitats). Some Inuit categories reflected their significance to traditional Inuit lifestyle (e.g. ‘berry-patch’, ‘seal-place’), aiding navigation and resource finding. Integrating Inuit conceptions of plants and landscape with those of contemporary science can improve our understanding of subarctic ecology, help involve local stakeholders in sustainable development discussions, and inform land-use planning, biodiversity conservation initiatives, and climate change adaptation strategies.
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Médecine traditionnelle et "médecine intégrative" à Madagascar : entre décisions internationales et applications locales / Traditional medicine and “integrative medicine” in Madagascar : between international decisions and local applications

Didier, Pierrine 25 September 2015 (has links)
Depuis les recommandations de l'OMS de la fin des années 1970, de nombreux pays enAfrique ont mis en place des dynamiques de reconnaissance de la médecinetraditionnelle et de ses praticiens. Cette thèse s'intéresse au projet de développement dela « médecine intégrative » à Madagascar, consistant en son intégration au sein dusystème de soins officiel et conventionnel. Ce projet a pour objectif l'amélioration de lasanté des populations et passe par une double évaluation : au niveau social avecl'encadrement des activités des tradipraticiens et au niveau thérapeutique avec larecherche sur les plantes médicinales et le développement de remèdes traditionnelsaméliorés. Cette recherche est le fruit d'une démarche méthodologique qui s'appuie surdes enquêtes multi-situées, avec un terrain de recherche dans la capitale malgache et sesenvirons et avec l'ethnographie d'une localité rurale de la région Analanjirofo (côte estde Madagascar). Cette approche s'intéresse d'un côté aux tentatives d'applications desdécisions politiques en matière d'encadrement de la médecine traditionnelle et de l'autreà la pratique concrète des soins traditionnels ainsi qu'aux comportements individuels etcommunautaires face à la gestion des maux, des malheurs et de la maladie avec desétudes de cas approfondies. Cette thèse s'inscrit dans le champ de l'anthropologie de lasanté avec une orientation sur les dynamiques politiques et de développement. Unintérêt particulier est porté à la nature de la cohabitation entre praticiens (médecins,guérisseurs) se déclinant d'un simple référencement de patients à une plus rarecollaboration. Cette étude met en exergue le décalage pouvant exister entre desdécisions gouvernementales et leurs applications locales ainsi que les enjeux sociaux,politiques et économiques qui en résultent. / Following the WHO recommendations made in the late 1970s, many countries in Africahave implemented dynamics of recognition of traditional medicine and traditionalhealers. This dissertation focuses on the development of « integrative medicine » inMadagascar, consisting in its integration into the formal and conventional health caresystem. This development project, focusing on improving population's public health,requires a double evaluation: a social evaluation with the supervision of traditionalhealers' practices and a therapeutic evaluation with research on medicinal plants anddevelopment of improved traditional remedies. This research is the result of amethodological approach based on multi-located fieldworks conducted in the Malagasycapital and its surroundings and an ethnography of a rural town in the Analanjiroforegion (east coast of Madagascar). On one side, this approach focuses on the attempts ofapplication of political decisions regarding the supervision of traditional medicine andon the other side, on the real practice of traditional care as well as on individual andcommunal behaviours when facing disease, sickness, illness and misfortunes withextended case studies. This thesis contributes to the anthropology of health with a focuson political and developmental dynamics. A special emphasis is placed on the nature ofcohabitation existing between practitioners (doctors and traditional healers) going froma simple referencing of patients to a rare collaboration. This study tends to highlight thepossible gap between government decisions and local applications as well as theresulting social, political and economic issues.
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Impact de la récolte sur la survie et la croissance de deux plantes médicinales cries, Sarracenia purpurea et Rhododendron groenlandicum, dans le Nord du Québec

Tendland, Youri 01 1900 (has links)
Au cours des dernières décennies, la popularité des plantes médicinales s’est accrue auprès des civilisations occidentales de sorte que la quantité de plantes récoltées, la plupart provenant de populations sauvages, a grandement augmenté. Dans ce contexte, l’objectif principal de mon mémoire est d’évaluer l’impact de la récolte de deux plantes médicinales (Sarracenia purpurea et Rhododendron groenlandicum) utilisées par la Nation Crie du Nord du Québec. Pour y parvenir, des parcelles expérimentales, simulant différentes intensités de récolte (S. purpurea) et différentes méthodes de récolte (R. groenlandicum), ont été mises en place, puis des suivis annuels de la reprise ont été réalisés. Les résultats obtenus suggèrent que les techniques de récolte chez R. groenlandicum devraient exclure les nouvelles pousses, leur exploitation causant une forte mortalité. Par ailleurs, chez S. purpurea, la récolte de 20 % des individus semble peu dommageable, mais critique lorsque plus de 50 % des plants sont récoltés. Un modèle démographique pour S. purpurea a aussi été construit à partir des observations de terrain. Ce modèle a permis de réaliser des projections temporelles en variant les taux de récoltes ainsi que les intervalles entre les récoltes. Les résultats indiquent qu’une récolte de 20 % des individus est acceptable une fois tous les 20 ans. Pour une récolte plus régulière, 5 % tous les trois ans serait soutenable. Mon projet permettra d’assurer une exploitation soutenable de deux plantes médicinales ayant un grand potentiel pour le traitement du diabète de type II. / Over the past few decades, the popularity and use of medicinal plants have increased in Western civilisation. Consequently, harvesting plants from wild populations has increased. Using this perspective, the principal goal of my thesis is to assess the impact of harvest on two medicinal plants (Sarracenia purpurea and Rhododendron groenlandicum) used by the Cree Nation of Northern Québec. To achieve my goal, the simulation of four harvesting intensities (S. purpurea) and of two harvesting methods (R. groenlandicum) were setup in experimental plots and an annual follow up were conducted on establishment and growth. Results show that harvesting methods used on R. groenlandicum should exclude new shoots, since their exploitation results in high mortality rates. For S. purpurea, harvesting of individuals does not seem harmful under 20% of harvest, but is critical when 50% or more are collected. Furthermore, a matrix population model of S. purpurea demography was built from field observations. This model was used to simulate population projection in time under different levels of harvest when varying the number of years between harvests. These results demonstrate that collecting 20% of individuals should be done only once every 20 years to remain sustainable. A more efficient and regular harvest of 5% every three years would be sustainable. My project allowed defining acceptable levels of harvest in order to insure sustainable exploitation of two Cree medicinal plants bearing interesting potential for treating type II diabetes related symptoms.
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Inter and intra-specific differences in medicinal plant use for the treatment of type II diabetes symptoms by the Cree Elders of Eeyou Istchee (QC)

Downing, Ashleigh A. 07 1900 (has links)
Au Canada, nous remarquons une prédominance du diabète de type 2 au sein des communautés autochtones. Une approche ethnobotanique est utilisée en collaboration avec la Nation Crie de Eeyou Istchee afin de déterminer quels traitements à base de plantes peuvent être utilisés pour contrer les différentes conditions qui, collectivement, forment le diabète. Les pharmacopées de deux communautés cries, soit celles de Waskaganish et de Nemaska, ont été établies puis comparées à celles de étudiées antérieurement : communautés Whapmagoostui et Mistissini. Malgré les différences géographiques de ces groupes, leurs utilisations sont majoritairement semblables, avec pour seule exception le contraste entre les communautés de Nemaska et de Whapmagoostui. De plus, nous avons complété l’évaluation du taux cytoprotecteur des aiguilles, de l’écorce et des cônes de l’épinette noire (Picea mariana). Les extraits provenant de tous les organes des plantes démontrent une protection qui dépend de la concentration. La réponse spécifique d’organes peut varier selon l’habitat; ainsi, les plantes poussant dans les tourbières ou dans les forêts, sur le littoral ou à des terres l’intérieur démontrent des différences quant à leur efficacité. Bref, l’écorce démontre une relation dose-effet plus forte dans la forêt littorale, tandis que les aiguilles n’indiquent pas de changements significatifs selon leur environnement de croissance. La bioactivité observée démontre une corrélation avec le contenu phénolique et non avec l’activité de l’agent antioxydant. Ces résultats contribuent à péciser les activités antidiabétiques des plantes de la forêt boréale canadienne, telles qu’identifiées au niveau cellulaire par les guérisseurs Cries. / In Canada there is an overwhelming prevalence of type II diabetes in First Nations communities. Here an ethnobotanical approach has been used in cooperation with the Cree Nation of Eeyou Istchee to focus on finding plant based treatments for the conditions which collectively make up the symptoms of diabetes. The pharmacopoeias of two Cree communities (Waskaganish and Nemaska) are elucidated then compared with previously studied populations (Whapmagoostui and Mistissini). Despite differences in north-south east-west geography, plant ranking and use matrices were similar with the exception of Nemaska/Whapmagoostui. We have also completed the evaluation of Black spruce (Picea mariana) needle, bark and cone cytoprotectivity. Extracts from all organs exhibited concentration-dependent protection. Organ-specific response was habitat and growth environment dependent with plants grown either in bog or forest habitats in coastal or inland environments exhibiting differences in efficacy. Observed bioactivity correlated with total phenolic content but not with antioxidant activity. Together, these results contributed to the understanding of antidiabetic activity of Canadian boreal forest plants identified by the Cree of Eeyou Istchee healers at the cellular level.
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Inuit ethnobotany and ethnoecology in Nunavik and Nunatsiavut, northeastern Canada

Clark, Courtenay 12 1900 (has links)
Les habitats uniques de l'écotone forêt boréale-subarctique dans le nord du Canada subissent les contrecoups du changement climatique. Combinés aux effets de la mondialisation, les changements environnementaux touchent les Inuits de cette région et imposent des contraintes importantes sur leur mode de vie traditionnel, ce qui a des répercussions sur leur langue et les savoirs qui l'accompagnent. Cette étude compare deux aspects de l’ethnobiologie inuite : a) les noms et les utilisations des plantes par les Inuits de Nain, Nunatsiavut, suivis par une comparaison des utilisations avec la communauté inuite de Kangiqsualujjuaq, Nunavik, et b) une analyse des types de lieux ou d’habitats que les Inuits reconnaissent et nomment. Des interviews semi-dirigés ont été menés à Nain, Nunatsiavut et à Kangiqsualujjuaq, au Nunavik. Les plantes mentionnées sont utilisées comme aliment, thé, médecine, combustible, construction, nettoyage, et autres utilisations. Les deux communautés ont utilisé un nombre égal de plantes, avec des proportions équivalentes de taxons vasculaires/invasculaires, de formes de croissance (habitus), et d’espèces par catégorie d'utilisation. Les éléments du paysage les plus fréquemment rapportés sont d’ordre topographique, hydrologique ou écologique. L’intégration des concepts inuits, quant aux plantes et au paysage, à ceux de la science occidentale peut améliorer notre compréhension de l'écologie subarctique, aider à impliquer les acteurs locaux dans les décisions sur le développement de leur territoire et, conséquemment, modifier l'aménagement du territoire ainsi que les initiatives de conservation de la biodiversité. Ces concepts ont également des répercussions sur les stratégies d'adaptation face aux changements climatiques. / Unique habitats of the boreal-subarctic ecotone in northeastern Canada are being impacted by climate change. Combined with effects of globalization, changing environmental conditions are causing Inuit of this region to see significant strains on their traditional lifestyle and on the language and knowledge that go with it. This study compared two aspects of Inuit ethnobiology: we compared plant names and uses from two Inuit communities and examined what kinds of places or habitats Inuit recognize and name. Semi-structured interviews were conducted in Nain, Nunatsiavut and Kangiqsualujjuaq, Nunavik, by showing interviewees (mostly Elders) plant specimens or photos of the region. Plants were used for food, tea, medicine, fuel, construction, cleaning, and other uses. Both communities used equal numbers of plants, with equivalent proportions of vascular/non-vascular taxa, growth forms, and species per use category. Forty-three species were reported in each community, for a total of 78 species from 39 families. Despite high overlap in species distributions, only half of all species were shared, reflecting community-specific bodies of traditional knowledge, or perhaps an overall decline in ethnobotanical knowledge use. The most frequently reported landscape features were topographical, hydrological, and ecological (i.e. plant associations and animal habitats). Some Inuit categories reflected their significance to traditional Inuit lifestyle (e.g. ‘berry-patch’, ‘seal-place’), aiding navigation and resource finding. Integrating Inuit conceptions of plants and landscape with those of contemporary science can improve our understanding of subarctic ecology, help involve local stakeholders in sustainable development discussions, and inform land-use planning, biodiversity conservation initiatives, and climate change adaptation strategies.
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Ethnobotanique et herboristerie paysanne en France : anthropologie de la relation des hommes au végétal médicinal : (deuxième moitié du XXe siècle - première moitié du XXIe siècle) / Ethnobotany and herbalism in France : anthropological reflections on men’s relationship to the plant world : (second half of the 20th Century - first half of the 21st Century)

Brousse, Carole 13 July 2017 (has links)
L’herboristerie, activité consacrée à la préparation et à la vente de plantes médicinales, se renouvelle depuis les années 1970 autour d’acteurs aux pratiques techniques et approches scientifiques divergentes. Parmi eux, des paysans-herboristes cultivent, cueillent puis transforment eux-mêmes les espèces végétales qu’ils commercialisent tout en mobilisant les usages de la médecine végétale populaire transmis par l’ethnobotanique pour qualifier leurs qualités thérapeutiques. L’ethnobotanique est une discipline vouée à l’étude des relations flore-société investie notamment par des acteurs non-académiques qui travaillent sur le recueil des savoirs naturalistes populaires. La thèse met en lumière les ressorts de la relation que les paysans-herboristes tissent avec le végétal et la façon dont ils utilisent l’ethnobotanique pour asseoir la légitimité de leurs pratiques. En échangeant des savoirs sur les propriétés médicinales du végétal, il apparaît que les institutions de la recherche et du patrimoine d’une part, les paysans-herboristes et les ethnobotanistes d’autre part, participent à un processus de production collective de connaissances sur les plantes orienté vers le développement de l’autonomie thérapeutique. La thèse met également en évidence l’attention particulière des paysans-producteurs aux vulnérabilités humaines et végétales et la prise en compte de l’intentionnalité des plantes qui caractérise leur pratique de l’herboristerie. Les données de terrain ont été recueillies dans différents contextes entrelacés : les institutions patrimoniales et scientifiques, les arènes de l’herboristerie française et les fermes des paysans-herboristes. / Herbalism, or the activity of preparing and selling medicinal plants, has been going through a phase of renewal since the 1970’s, thanks to the actions of various participants whose technical practices and scientific approaches markedly differ. Among them, are the farmer-herbalists, who grow and pick medicinal plants, which they transform and commercialise, mobilising the traditions of popular plant medicine relayed by ethnobotany. Ethnobotany, a field of study which focuses on the relationships between plants and societies, is being invested by new players who, independently from academic institutions, work to collect popular naturalistic knowledge. This doctoral thesis proposes to shed light on the dynamics underlying the relationship that farmer-herbalists establish with the plant world, and on their use of ethnobotany as an argument to legitimise their practices. It appears that, through an exchange of knowledge about the medicinal properties of plants, institutions of research and conservation on the one hand, farmer-herbalists and ethnobotanists on the other hand, both contribute to the constitution of a collective body of knowledge on plants which promotes therapeutic autonomy. The thesis also emphasizes that the farmer-producers are particularly attentive to the vulnerabilities of both humans and plants, and that they take the plants’ intentionality into consideration – a defining characteristic of their herbalistic practices. The field data was collected in an array of varied, though intermingled, contexts: conservation and scientific institutions, the various arenas of French herbalism, and the farms of the farmer-herbalists.
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Les herbes de la vie : entre Tlazotéotl et Hippocrate, plantes médicinales et pratiques thérapeutiques des sages-femmes traditionnelles de l’Altiplano central du Mexique / The Herbs of Life : between Tlazotéotl and Hippocratus, medicinal herbs and therapeutic practices of traditional midwives of Central Mexican Altiplano

Laurant-Berthoud, Claire 19 January 2009 (has links)
Au Mexique et plus spécifiquement dans l’Etat du Morelos, les sages-femmes traditionnelles constituent un groupe hétérogène quant à l’origine culturelle et ethnique, aux pratiques thérapeutiques, à la personnalité, à la formation reçue, aux honoraires perçus…. Personnages à la croisée des savoirs, les sages-femmes puisent leurs connaissances dans les traditions médicales náhuatl ; elles ont également reçu une formation académique de la part de la médecine occidentale.Elles pratiquent un panachage de techniques appartenant à des traditions médicales savantes ou populaires aux systèmes de référence a priori opposés. Elles démontrent des capacités d’intégration de connaissances issues de ces différentes traditions. Leur intérêt pour les thérapies dans la mouvance actuelle des médecines dites alternatives dénote aussi leur curiosité d’esprit et la souplesse de leurs pratiques. Au plan thérapeutique, les sages-femmes occupent un espace bien spécifique avec ses caractéristiques propres dans l’accompagnement de la femme au cours du processus de la maternité,de la conception à la période puerpérale. Les bains, les massages, l’alimentation et le remède végétal constituent une de leurs principales ressources thérapeutiques; l’importance de leur pharmacopée varie d’une dizaine à une centaine de plantes. Le système thérapeutique des sages-femmes est fondé sur un invariant : le concept du chaud et du froid. / In Mexico, more specifically in the state of Morelos, traditional midwives compose a heterogeneous group with regards to their cultural and ethnic origins, their therapeutic praxis, their individual personalities, their training, their fees, etc. At crossroads of knowledge sources, midwives draw their competence from Náhuatl medical traditions and benefited from an academic training from occidental medicine as well. They resort to a number of diverse techniques belonging to wise and popular medical traditions which often refer to a priori conflicting systems. Midwives from Morelos demonstrate their capacity to integrate the lore from those different traditions. Their interest towards the therapies relating to the sphere of the present so-called alternative medicines also indicates their openness and the flexibility of their praxis. From a therapeutic point of view, the midwives assume aspecific role with clear characteristics in accompanying women all along the maternity process, from conception to puerperal period. Baths, massage, nutrition and herbal remedies constitute their main therapeutical resources; the range of their pharmacopoeia varies from a dozen to about a hundredplants. The therapeutic system of the midwives is based on the invariant dichotomy of hot and cold.

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