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Contribution à l’étude ethnopharmacologique de l’espèce dénommée populairement bwa kaka en Martinique, Solanum triste Jacq. et évaluation de son intérêt pour le traitement des lithiases urinaires / Contribution to the ethnopharmacological study of a species popularly called bwa kaka in Martinique, Solanum triste Jacq. And evaluation of its potential for the treatement of urinary lithiasis

Drané, Élodie 13 December 2018 (has links)
Nous avons réalisé une enquête ethnobotanique sur le nom vernaculaire bwa kaka en Martinique. Durant l’enquête, nous avons constaté que la génération de jeunes avait une plus grande connaissance d’usages pour les plantes médicinales que les personnes plus âgées interrogées. De plus, les utilisations proposées selon le sexe de l'interrogé étaient significativement différentes. Les hommes ont indiqué le bwa kaka principalement pour le traitement des maladies de l'appareil digestif, tandis que pour les femmes l'utilisation principale est magico-religieuse. Les enquêtes ethnobotaniques publiées jusqu’à présent en Martinique n’ont pas examiné ce résultat en fonction du sexe. L’utilisation du bwa kaka, qui était une plante très demandée par le passé, semble avoir aujourd’hui régressé. L’explication est peut-être liée à sa vocation magico-religieuse, cette utilisation ayant quasiment disparu dans la société moderne martiniquaise. Six espèces sont dénommées bwa kaka localement. Nous avons recueilli les utilisations thérapeutiques qui y ont été associées. Cependant, nous avons choisi d’évaluer le potentiel thérapeutique de Solanum triste pour une utilisation qui n’a été citée que pour cette espèce : le traitement des lithiases urinaires. L’espèce a d’abord fait l’objet d’une étude phytochimique qui a permis d’identifier plusieurs composés (acides phénoliques, flavonoïdes, glycoalcaloïdes) par LC-DAD-ESI-MS2. La structure complète du glycoalcaloïde majoritaire intéressant a été obtenue: le 22S, 25S 3-beta-spirosol-5-ene -O- α -L-rhamnopyranosyl (1→2)beta-D-xylopyranosyl-O(1→3)alpha-L-rhamnopyranosyl O(1→4) glucopyranose. Afin d’évaluer le potentiel antilithiasique de l’extrait aqueux de S. triste, trois tests in vitro ont été réalisés : l’évaluation de sa capacité antioxydante, son effet sur la cristallisation de l’oxalate, et sur les calculs déjà formés. Le résultat le plus significatif est le pouvoir préventif in vitro des extraits de S. triste sur la lithiase urinaire ce qui n’a jamais été mis en évidence pour cette espèce et qui nécessite d’être conforté dans des travaux ultérieurs. / We have performed an ethnobotanical survey in Martinique on the common name “bwa kaka”. During this survey, we observed that the younger generation interviewed knew more about the uses of medicinal plants than the older generation. Moreover, the suggested uses for this plant were significantly different and depended on the gender of the person interviewed. Men indicated that “bwa kaka” was mainly used for diseases of the digestive system whereas women indicated that the main use was linked to magicoreligious rites. The ethnobotany surveys published up until now in Martinique did not investigate this result based on gender. The use of “bwa kaka”, which was a plant in great demand in the past, seems to have declined nowadays. This could be explained by its link to magico-religious rites, a practice which has practically disappeared in modern Martinique society. Six species are locally called “bwa kaka”. We have documented the therapeutic uses associated with this plant. However, we have chosen to evaluate the therapeutic potential of Solanum triste for a use that has only been associated with this species, namely the treatment of urinary lithiasis. This plant species was first used in a phytochemical study which made it possible to identify several compounds such as phenolic acids, flavonoids and glycoalkaloids by LC-DAD-ESI-MS2. The complete structure of the predominant glycoalkaloid has been obtained, i.e. 22S, 25S 3-beta-spirosol-5-ene -O- α -L-rhamnopyranosyl (1→2)beta-Dxylopyranosyl-O(1→3)alpha-L-rhamnopyranosyl O(1→4) glucopyranose. In order to evaluate the antilithiasis capacity of an aqueous extract of S. triste, three in vitro tests were performed: the evaluation of its anti-oxydant capacity, its action on the crystallization of oxalate, and on urinary stones already formed. The most significant result is the in vitro preventive capacity of extracts of S. triste on urinary lithiasis, a result which has never been previously demonstrated for this species and which needs to be confirmed in subsequent experiments.
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« Vannerie et vanniers »<br />Approche ethnologique d'une activité artisanale en Guyane française

Davy, Damien 26 November 2007 (has links) (PDF)
La vannerie en tant qu'artisanat traditionnel est une activité très importante en Guyane française. Elle est chez les Amérindiens l'artisanat masculin par excellence même si chez les Créoles cette activité est moins liée au genre. À travers le recensement de toutes les formes tressées, de leurs usages, des mythes et des rites liés à la vannerie, je montre dans ce travail comment cette culture matérielle est profondément ancrée chez les différentes communautés amérindiennes (Arawak-Lokono, Kali'na, Palikur, Teko, Wayana et Wayãpi), et secondairement créoles ou aluku. Et, si les vanneries de Guyane appartiennent au complexe culturel du Plateau des Guyanes, il n'empêche que chacune d'elles participent au démarquage identitaire des différentes communautés de cette Région. <br />De plus, pour tresser ces formes, les vanniers utilisent toutes les parties d'une incroyable diversité de plantes (plus de 117 espèces botaniques), les aroumans (Ischnosiphon spp.) en constituant le genre emblématique. Je montre ainsi que les vanniers sont détenteurs d'un savoir botanique, écologique et technique d'une grande finesse. D'autre part, cette activité a longtemps été uniquement destinée à la fabrication d'outils de production, essentiellement pour transformer en aliment le manioc amer ; or, aujourd'hui le monde moderne et l'argent pénètrent toutes les communautés de cette Région. Ainsi, la vannerie se transforme, certains de ses outils sont remplacés par des produits manufacturés, des techniques et une partie des motifs sont oubliés alors que la commercialisation connaît une ampleur sans précédent. En montrant comment la transition se passe chez les différentes communautés guyanaises tant d'un point de vue des savoirs technique, culturel que botanique mais également quelle évolution cette activité connaît en devenant de plus en plus commerciale, j'explore les facteurs de transmission de ces savoirs. <br />Au final, cette thèse propose une véritable analyse ethnobotanique, socio-économique et ethnologique retraçant l'évolution de la vannerie, sa place dans les communautés guyanaises ainsi que sa confrontation au monde contemporain.
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Etude chimique de colorants naturels et matériaux résineux traditionnels au Bénin dans le domaine artisanal / Chemical study of natural dyes and resinous materials traditional crafts in Benin

Fagbohoun, Louis 01 November 2014 (has links)
La richesse moléculaire des végétaux constitue une source importante de molécules tinctoriales et bioactives d'origine naturelle, utilisées depuis toujours par les artisans et tradipraticiens dans le domaine artisanal et thérapeutique. Ces travaux contribuent principalement à l’étude chimique de cinq plantes tinctoriales : T. grandis, L. inermis, K. senegalensis, I. tinctoria et P. cyanescens, lesquelles représentent les plus employées par les artisans à l'issue d'une enquête ethnobotanique réalisée au Sud-Est du Bénin. Un essai d'optimisation des conditions d’extraction des colorants de T. grandis assistée par ultrasons a été effectué et comparée à trois autres techniques utilisées conventionnellement. Ce procédé a été établi comme le plus simple, rapide, efficace et donnant le rendement le plus important en colorants jaunes et rouges extraits des plantes étudiées, en comparaison aux extractions classiques. De la même manière, il a été mis au point un procédé d'extraction de l’indigotine par usage du dithionite de sodium. Il a pu être démontré que ce procédé permet d'extraire rapidement et efficacement cette molécule à partir de P. cyanescens comparativement à l'emploi de solvants organiques usuels. Une étude fondamentale sur l’identification des colorants extraits à partir des plantes étudiées a été effectuée. Une approche chromatographique utilisant la CLHP/UV-Vis a permis d’identifier la catéchine et l'épicatéchine ainsi que des acides phénoliques, constitutifs des tanins quantitativement caractéristiques des espèces K. senegalensis et L. inermis. En outre, la lawsone et des flavones ont été identifiées dans L. inermis. Il a été caractérisé en plus de la tectoquinone, trois autres anthraquinones Ta, Tb et Tc dont les structures n'ont pas été élucidées, à ce jour, ainsi que des flavonoïdes dont cinq n'ont jamais été décrits dans littérature de T. grandis. Quant aux plantes à indigo, elles se différencient non seulement par la teneur en indigoïdes issue de leurs divers extraits mais aussi par trois flavonoïdes identifiés spécifiquement dans P. cyanescens. L’ensemble de ces résultats expérimentaux a pu être appliqué avec succès à l’étude de colorants extraits à partir d'échantillons prélevés sur des objets du patrimoine notamment des masques, statuettes et textiles provenant de collections muséales, ce qui a contribué à la détermination de leur origine minérale et botanique. Par ailleurs, des tests chimiques sur des fractions plus ou moins enrichies en molécules colorantes issues des plantes étudiées ont permis l'évaluation des propriétés pharmacologiques réalisés in-vitro révélant une activité antioxydante et cytotoxique sur les cellules cancéreuses MCF-7 et IGROV / Molecular plant wealth is an important source of dyes and naturally occurring bioactive molecules, have always been used by artisans and crafts and traditional healers in the therapeutic field. This work contributes mainly to the chemical study of five dye plants: T. grandis, L. inermis, K. senegalensis, I. tinctoria and P. cyanescens, which represent the most used by the artisans at from a ethnobotanical study conducted in southeastern Benin. An optimization of the extraction conditions dyes from T. grandis assisted ultrasonic tests was carried out and compared with three other techniques conventionally used. This process has been established as the simplest, quick, efficient and providing the most important yield in yellow and red dyes extracted from plants studied, in comparison to conventional extractions. Similarly, a method of indigotine extraction using sodium dithionite has been developed. It could be shown that this method can extract quickly and efficiently indigotine from P. cyanescens compared to the use of conventional organic solvents. A fundamental study of the identification of dyes extracted from plants studied was performed. Chromatographic approach using HPLC / UV-Vis permits to identify catechin and epicatechin and phenolic acids, tannins constituent species characteristics quantitatively and K. senegalensis and L. inermis. Furthermore, lawsone and flavones have been identified in L. inermis. It was further characterized by the tectoquinone, three other anthraquinones Ta, Tb and Tc whose structures have not been elucidated and flavonoids which five were never been described in literature of T. grandis. As for indigo plants, they differ not only by the content of their various end indigoid extracts but also specifically identified by three flavonoids in P. cyanescens. All these experimental results have been successfully applied to the study of dyes extracted from samples of objects including heritage masks, statuettes and textiles from museum collections, which contributed to the determination of their mineral and botanical origin. Furthermore, evaluation of the pharmacological properties, by chemical tests in vitro and antioxidant showed cytotoxic activity on cancer cells MCF-7, IGROV and very important fraction of more or less enriched in the dye molecules from plants tested
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Les relations équivoques, approches circonspectes pour une socioécologie des oasis sahariennes.

Battesti, Vincent 28 September 1998 (has links) (PDF)
Je conseille aujourd'hui de se reporter à l'ouvrage qui reprend les idées de cette thèse, paru en 2005 aux éditions IRD, en libre accès à cette adresse:<br />http://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00004609/<br />------------------------<br />L'objectif de ce travail portait sur les relations entre les sociétés et leur milieu naturel. Plusieurs éléments m'incitèrent à travailler sur un modèle de la vie oasienne plus complexe. Ce fut d'abord l'ubiquité d'un déconcertant exotisme dans l'analyse scientifique et ce fut par ailleurs une tendance simplificatrice à concevoir l'oasis comme un « point fertile dans le désert » facile à saisir et comme définie exclusivement par une approche essentialiste de l'élément rare, l'eau.<br /><br />Mes études antérieures en biologie m'encouragèrent à consacrer spécialement mon travail aux palmeraies des oasis. J'ai surtout travaillé sur une région du Sud tunisien, le Jérid, mais aussi sur Djanet, dans le sud de l'Algérie, et Zagora au Maroc.<br /><br />Pour saisir ces relations entre les sociétés oasiennes et leur environnement, j'ai évité le dualisme nature / culture, en fusionnant ces catégories et poursuivant le projet d'établir une socioécologie oasienne.<br /><br />La construction de la nature oasienne fut analysée en se basant sur sa structure spatiale à trois niveaux, du large (l'oasis en général) au restreint (le jardin). Selon leur localisation dans l'espace, trois niveaux de possibilités de praxis oasienne sont différenciés. Dérivant de l'organisation de l'espace, les niveaux correspondants de temporalités peuvent être distingués ; ils autorisent ces différentes praxis.<br /><br />S'il est toutefois illusoire de définir une « norme oasienne » (ethnographique) pour les procès socioécologiques. Les praxis varient selon les différentes catégories d'acteurs. Ou plutôt, les acteurs du monde oasien usent de ressources variées selon la situation dans laquelle ils sont engagés et ces ressources sont certes des ressources naturelles, mais tout aussi des ressources d'ordre conceptuel ou idéel : ce que tel ou tel ensemble d'idées de la nature (de la nature) permet et facilite comme type de relation à l'environnement.<br /><br />Les jardiniers des oasis, on le vérifie, n'agissent pas sur leur environnement selon une norme dont la praxis serait déterminée strictement par le milieu ou la société. Il n'y a pas de préséance de la société ou du milieu comme facteur déterminant. Il y a conjugaison des deux et on peut évaluer leurs influences relatives selon la trame oasienne d'espace et de temps. Cette approche circonspecte de la complexité oasienne éclaire les relations équivoques du chercheur à son objet (méthodologie), de l'individu à sa société (sociologie) et de la société à son milieu (écoanthropologie).
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Plantes médicinales indigènes : tisanerie et tisaneurs de la Réunion

Lavergne, Roger 01 January 1989 (has links) (PDF)
Données géologiques, géographiques, climatologiques, pédologiques, sur l'île de la Réunion. Histoire de son peuplement végétal puis de son peuplement humain. Origine et avenir de sa tisanerie. Biographies d'une quarantaine de tisaneurs ; les recettes de tisanes sont donc personnalisées. Aux 96 plantes médicinales étudiées, j'ajoute 122 espèces indigènes dites potentiellement médicinales. Les analyses chimiques préliminaires permettent de se faire une première idée sur leur valeur curative. Les 96 espèces utilisées (jadis ou actuellement) comme plantes-médicaments sont illustrées, décrites, situées (répartition, écologie.) Des solutions sont envisagées pour éviter la disparition des plus menacées.
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Reconstruction of environments and plant use in Holocene Southern Africa : study of macrobotanical remains from Late Stone Age sites of Toteng (Botswana), Leopard Cave and Geduld (Namibia) / Reconstruction de l'environnement et des usages des plantes en Afrique australe pendant l'Holocène : étude de restes macrobotaniques provenant de sites du Late Stone Age de Toteng (Botswana), Leopard Cave et Geduld (Namibie)

Mvimi, Malebogo 06 June 2019 (has links)
A travers l'analyse de matériel macrobotanique (charbon et graines / fruits) issus de trois sites majeurs du Later Stone Age (LSA) d'Afrique australe, cette étude s'intéresse à reconstituer les conditions environnementales durant l'Holocène dans la région, en particulier au cours des deux à trois derniers millénaires. L'étude de ce matériel, accompagné de la constitution d'une collection moderne de références de la végétation du bassin Kgalagadi, vise à mieux cerner l'impact quel'environnement a pu avoir sur les sociétés humaines (subsistance, peuplements, etc.) à une période-clé du (LSA), qui marque l'émergence des pratiques pastorales dans la région. L'étude des environnements est ici primordiale pour interpréter les conditions qui ont pu favoriser l'arrivée de ces premiers éleveurs et leurs lieux d'installation. En complément, une approche ethnographique a été menée, en travaillant avec les communautés locales dans la région de l'Erongo en Namibie, qui peuvent aider à comprendre et reconstituer les pratiques passées d'utilisation de la végétation. / Through macrobotanical (wood charcoal and seeds / fruit) analysis from three major Later Stone Age (LSA) sites located in the Kgalagadi Basin in southern Africa, this study is interested in reconstructing the environmental conditions during the Holocene in the region, in particular in the last two to three millennia. Initially this work couples archaeological macrobotanical analysis with the construction of modern reference material in an effort to trace the environmental / vegetal evolution as well as to comprehend socio-ecological and socio-environmental dynamics in Southern Africa during the late Holocene. The scope of this study covers the period spanning the last 3000-2000 years, with the main objective of understanding what relationships humans had with their environment at a time linked with the arrival or the appearance of the first herding practices in that part of Africa. These herding practices are believed to be accompanied by significant human movement from eastern or central Africa southwards. Favourable environmental conditions may have influenced their routes as well as settlement choices, and these are aspects that this archaeobotanical study aims to address. This study also employed an ethnographic approach, working with local communities in the Erongo region of Namibia, so as to make inferences to past vegetation utilisation practices while at the same time discerning and reconstituting past human activities.
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La biodiversité agricole et forestière des Ribeirinhos de la Forêt Nationale du Tapajós (Pará, Brésil) : usages, gestion et savoirs

Couly, Claire 09 October 2009 (has links) (PDF)
Depuis une quinzaine d'années, les savoirs naturalistes locaux (SNL) ont gagné une importance croissante dans le domaine de la conservation de la biodiversité. Dans le contexte brésilien, les SNL bénéficient d'une reconnaissance juridique et sont au cœur des enjeux de développement durable, en particulier dans les aires protégées d'Amazonie. Notre recherche s'intéresse aux savoirs et aux usages d'une population rurale (les Ribeirinhos) de la biodiversité agricole et forestière dans une aire protégée (la forêt nationale du Tapajós ou Flona Tapajós). Nous nous interrogeons sur la manière dont les SNL peuvent être pris en compte dans les projets locaux de développement durable et sur la façon dont s'articulent les normes locales et institutionnelles de gestion des milieux et des ressources sur ce territoire. Nous développons une approche interdisciplinaire en ethnobiologie et écologie, incluant notamment des inventaires ethnobotaniques en forêt. Cette recherche a permis de mettre en évidence la riche connaissance écologique des Ribeirinhos de leur environnement agricole et forestier. Celle-ci se reflète à plusieurs niveaux : i) dans la diversité des formations forestières distinguées, avec 21 types de forêts perçus et nommés en fonction d'une combinaison de critères, ii) dans la perception détaillée des processus de régénération forestière de la jachère à la forêt primaire, iii) dans la perception des stratégies de croissance des végétaux et de leur rapport au milieu abiotique, iv) dans la grande diversité de végétaux reconnus et nommés par les villageois (439 morphotypes dont la majorité (77%) est issue des forêts de terre ferme). Outre la distinction primordiale opérée entre les plantes sauvages et les plantes domestiques (mato/plantas), les Ribeirinhos distinguent 9 catégories de ressources, en fonction principalement de critères morphologiques. Les relevés ethnobotaniques réalisés en forêt montrent que les forêts secondaires post agricoles sont les formations forestières de plus grande Valeur d'usage. De plus, une grande partie de la diversité forestière a une utilité pour la population locale (86% des 140 espèces recensées dans les parcelles forestières et entre 87% et 95 % des individus de DHP≥5 cm selon le type de forêt considérée). Toutefois, dans le quotidien, les espèces cultivées (jardins et abattis) sont plus utilisées que les espèces forestières. Nous avons mesuré des différences écologiques entre les 3 principales catégories locales de forêts de terre ferme. Nous discutons les limites de la superposition de ces catégories avec les catégories écologiques. En conclusion, nous synthétisons et discutons les principaux résultats de cette étude en montrant les limites de la méthodologie utilisée, et ouvrons des perspectives concernant l'intégration des SNL dans les projets de développement durable dans cette Flona.
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Etude ethnobotanique, phytochimique et activités biologiques de Nauclea latifolia Smith, une plante médicinale africaine récoltée au Mali

Badiaga, Mamadou 07 December 2011 (has links) (PDF)
Nauclea latifolia Smith (Rubiaceae) est une plante aux vertus médicinales beaucoup plus connues en Afrique sub-saharienne dans la pharmacopée traditionnelle pour ses nombreuses activités pharmacologiques. N. latifolia Sm. est un arbre ou arbuste d'espèce soudano-sahélienne ; ses zones d'abondance sont principalement l'Afrique Occidentale et Centrale. Sa large utilisation en médecine traditionnelle , nous a incités à réaliser une enquête ethnobotanique et un screening phytochimique afin de mettre en cohérence les prescriptions et les activités potentielles des constituants chimiques présents. Les principales classes de métabolites secondaires, principalement les alcaloïdes, les flavonoïdes, les tanins, les stérols et terpéniques ont été recherchés dans les feuilles, écorces et racines de la plante. N. latifolia Sm. de par la présence des nombreuses familles chimiques, possède des activités biologiques intéressantes. Les extraits d'alcaloïdes totaux issus des 3 organes de la plante, ont prouvé une activité anticancéreuse. Ces extraits inhibent la prolifération des cellules cancéreuses mammaires MCF-7. Outre l'activité antitumorale, les extraits alcaloïdes de N. latifolia Sm. agissent contre la douleur. Ils inhibent en effet de la douleur après injection de l'acide acétique à 0,6 % chez la souris. Cependant, N. latifolia Sm. se présente comme une plante aux nombreux médicaments. Au regard de ces activités biologiques intéressantes, il convient de mener des investigations intenses pour enrichir la production des Médicaments Traditionnels Améliorés (MTA).
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Histoires de plantes : les sources ethnobotaniques orales et écrites de Haute-Bretagne, de la fin du XIXe siècle à nos jours / Stories about Plants : Oral and Written Information about Ethnobotany in Eastern Brittany from the end of the 19th Century to the Present

Mériaux, Maelle 26 November 2018 (has links)
À une époque où la notion de patrimoine culturel immatériel est de plus en plus utilisée à l’échelle internationale, les populations s’approprient le concept localement. Il en va ainsi en Bretagne. La musique et la danse bretonne sont pleines de vitalité, tout en ayant conservé leur aspect patrimonial ; les autres éléments du patrimoine culturel immatériel pourraient-ils connaître une même revitalisation ? Notre thèse traite des témoignages sur l’ethnobotanique en Haute-Bretagne, c’est-à-dire relatifs aux savoirs et savoir-faire populaires liés aux plantes. Ils sont étudiés à travers l’analyse d’archives orales conservées au sein du milieu associatif et issues d’enquêtes et de collectages. Ce sont les plantes citées dans les recueils des folkloristes haut-bretons, à la fin du XIXe siècle, qui reviennent le plus souvent dans les archives sonores, un siècle plus tard. Les enregistrements de témoignages ethnobotaniques et les recueils des folkloristes, peu précis sur les modalités des savoirs, visent davantage à la sauvegarde des connaissances qu’à leur possible revitalisation. Par le dépôt patrimonial dans des structures de conservation, elles connaissent une première forme de valorisation, à travers leur traitement documentaire. Celui-ci opère une mise à distance, en transformant les témoignages en archives. Les archives orales, jusqu’alors considérées comme de simples matériaux de terrain, accèdent ainsi à de multiples possibilités de réutilisations. Elles créent chez l’auditeur un sentiment d’appartenance et lui permettent de renouer avec la tradition orale. / At a time when the concept of intangible cultural heritage is increasingly used internationally, it also applies locally. This is the case in Brittany where folk music and dance are very much alive and popular all while maintaining their traditional characteristics. Could other types of intangible cultural heritage undergo a similar revitalization? This thesis examines recordings relating to ethnobotanical knowledge in eastern Brittany, namely folk knowledge and practices involving plants. The work was carried out by analyzing oral archives, compiled through interviews and fieldwork, that had been preserved in community organizations. These recordings predominantly refer to the same plants folklorists documented in eastern Brittany at the end of the 19th century. The oral accounts and information gathered by folklorists a century earlier don’t give details such as specific formulations, method of preparation, doses, etc. They aimed more at preserving general knowledge about these traditions than at the possibility of reviving them. Preserving these traditions by documenting them is an initial form of recognition. Documentation transforms accounts into archives. Oral archives, formerly considered simple field work, thus come to offer many possibilities for reuse. They give the listener a sense of belonging and make it possible to reconnect with the oral tradition.
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Etude des champignons de la forêt dense humide consommés par les populations du Nord du Gabon

Eyi Ndong, Hugues C. 05 October 2009 (has links)
Les populations du nord du Gabon consomment 39 taxons de champignons. Pour mieux connaître les taxons consommés et collecter des informations sur leur écologie, une étude fondée sur les connaissances mycologiques traditionnelles de ces populations et des observations de terrain a été entreprise dans les provinces de l’Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem situées dans le nord du pays. Au cours de cette étude basée sur une enquête ethnomycologique menée sur les axes routiers Makokou-Mékambo et Oyem-Minvoul, ainsi que dans les villages pygmées des environs, deux cents personnes dont les Pygmées Baka et Bakoya, et les Bantu Fang, Kota et Kwélé ont été interrogées (100 personnes par province visitée).<p><p>Cette étude a permis non seulement d'établir la correspondance entre les noms scientifiques et les noms vernaculaires attribués aux champignons dans les cinq langues locales étudiées, mais aussi de recueillir d'autres informations liées aux connaissances mycologiques traditionnelles des populations enquêtées. Des descriptions macroscopiques et microscopiques détaillées ont été faites pour tous les taxons inventoriés.<p><p>L’étude a également révélé qu’il existe des différences significatives tant en ce qui concerne le nombre de taxons que les quantités de champignons consommés par les différents groupes ethniques: les Pygmées vivant uniquement de la chasse et de la cueillette consomment 96% des taxons inventoriés et des quantités élevées de champignons (environ 3 kg / jour / famille). Les Bantu vivant à l’écart de ces derniers consomment également des quantités de champignons assez élevées (environ 2 kg / jour / famille) mais un nombre réduit de taxons (56% des taxons inventoriés pour les Fang; 69% pour les Kota; 39% pour les Kwélé). Par contre, les Bantu vivant à proximité des Pygmées connaissent et consomment un grand nombre de taxons (environ 90% des taxons inventoriés) mais mangent de plus faibles quantités de champignons que leurs congénères éloignés des Pygmées (environ 800 g / jour / famille).<p><p>Plus généralement, l’étude a montré que les connaissances mycologiques traditionnelles de ces populations varient en fonction de l’activité pratiquée, de l’âge, de l’ethnie et du sexe. Les meilleures connaissances mycologiques sont détenues par les chasseurs et les pêcheurs qui identifient environ 80% des taxons. Chez les Pygmées, les connaissances mycologiques des hommes et des femmes sont très diversifiées et identiques, alors que chez les Bantu, les femmes connaissent mieux les champignons (plus de 50% des taxons identifiés) que les hommes (à peine 30% des taxons identifiés). Cependant, quel que soit le groupe ethnique, les représentants de la population active connaissent mieux les champignons (85% des taxons identifiés) que les jeunes et les personnes du troisième âge (environ 30% des taxons identifiés).<p><p>Les champignons les plus appréciés par ces populations appartiennent au genre Termitomyces dont les espèces les plus recherchées sont T. fuliginosus, T. robustus et T. microcarpus.<p><p>Une étude comparative des champignons consommés au Gabon et dans d’autres pays d’Afrique tropicale a montré que les champignons consommés au Gabon le sont également au Bénin, au Burundi, au Cameroun, en République centrafricaine, en RD Congo, au Malawi, en Tanzanie… et que, après la RD Congo (21 taxons inventoriés), le Gabon présente la plus grande diversité de taxons consommés dans le genre Cantharellus (14 taxons inventoriés). Par contre, sur une trentaine de taxons de Termitomyces signalés en Afrique tropicale, le Gabon est le pays qui présente la plus faible diversité (7 taxons inventoriés). <p><p>Une compilation des données bibliographiques a révélé que le nombre de champignons symbiontes comestibles signalés en Afrique tropicale est de loin plus élevé en forêt claire qu’en forêt dense (12 taxons de chanterelles sur les 28 inventoriés en Afrique tropicale sont propres à la forêt claire contre 2 taxons à la forêt dense; 15 taxons de Termitomyces sur 30 sont propres à la forêt claire contre 5 taxons à la forêt dense). <p><p>Mots-clés: champignons comestibles, Pygmées, Bantu, ethnomycologie, Gabon<p><p><p><p><p><p><p><p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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