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Réception et traduction de la poésie d’Adrienne Rich en France / Reception and translation of Adrienne Rich’s poetry in France

Blanchard, Charlotte 19 June 2019 (has links)
Le but de cette thèse est de comprendre pourquoi la poésie d’Adrienne Rich (1929-2012), autrice étatsunienne majeure, est absente du champ littéraire français. Poétesse prolifique, Adrienne Rich reçut de nombreux prix littéraires tout au long de sa carrière. Essayiste, elle fut une théoricienne du mouvement féministe étatsunien. Des recueils de ses poèmes ont été publiés dans une vingtaine de langues dans le monde. En français, une quinzaine de poèmes d’Adrienne Rich a été traduite et publiée sur divers supports (anthologies, revues littéraires, blogs). Un recueil a été conçu en collaboration avec la poétesse, mais il n’a jamais été publié à ce jour. Malgré différentes tentatives pour accueillir la poésie d’Adrienne Rich en France (traduction de ses essais, inscription au programme de l’agrégation, lecture en librairie) elle est toujours en 2019 dans une situation ambiguë de présence mais d’invisibilité pour le lectorat français. Nous chercherons donc à expliquer cette réception en suspens en examinant d’abord les traductions de poèmes d’Adrienne Rich publiés en français. Qui en sont les auteurs et autrices ? Quelles sont leurs pratiques et les caractéristiques de leurs traductions ? Leurs travaux s’inscrivent dans le sous-champ éditorial de la poésie traduite en France qui sera analysé pour en identifier les dynamiques, les acteurs et actrices, les supports de diffusion. À la lumière de ces analyses qui relèvent de la sociologie de la traduction et de la réception, nous comparerons le cas de la poésie d’Adrienne Rich avec d’autres poètes mais surtout d’autres poétesses étatsuniennes contemporaines. Dans ce contexte de réception, il faut aussi prendre en compte l’histoire des idées. En effet, l’œuvre d’Adrienne Rich est marquée par l’engagement féministe de l’autrice, ce qui représente une caractéristique significative pour le transfert culturel que constitue la traduction. Nous nous intéresserons donc à l’histoire des mouvements mais aussi des courants de pensée féministes aux États-Unis et en France depuis les années 1960. Enfin, dans une démarche prospective, ce travail se propose d’envisager les modalités de conception d’un recueil de poèmes d’Adrienne Rich traduits en français à l’aune de l’analyse du champ éditorial de la poésie en France et d’une lecture microtextuelle des poèmes déjà traduits. Nous illustrerons cette réflexion par des traductions ou retraductions de quelques textes : comment traduire une poésie féministe ? / The aim of this thesis is to understand why the poetry of Adrienne Rich (1929-2012), the major United States poet, is absent from the French literary field. Adrienne Rich was awarded numerous literary prizes throughout her prolific career. As an essayist, she was one of the first theorists of the feminist movement in the United States. Collections of her poems have been published in almost twenty languages worldwide. In French, fifteen of her poems have been translated and published in different forms (anthologies, literary magazines, blogs). A collection was being drawn up in collaboration with the poet, but to this day has never been released. Despite several attempts to introduce her work in France—some of her essays have been translated, a collection of her poems was in the agrégation curriculum, and she was invited to read her work in a bookshop—in 2019 it remains largely invisible to French readers. This thesis will thus try to explain this “arrested” reception first by examining the translations of Rich’s poems which have been published in French. Who translated her poetry? How can we characterise their translations? Their work is part of the French subfield of translated poetry which will be analysed so as to identify what is at stake, who is involved and how the poetry is distributed. In the light of these analyses which come under the sociology of translation and of reception, the case of Adrienne Rich’s poetry will be compared with other US male and especially female poets from the same period. In this reception context, addressing the history of ideas is crucial. Indeed, Adrienne Rich’s work is marked by her engagement with feminism, which is a significant element in the cultural transfer which translation represents. As such, the history of feminist movements and theories in France and the United States since the 1960s will be subjected to close analysis. Lastly, in a prospective approach, this thesis will focus on the conditions for the possible publication of a collection of Adrienne Rich’s poetry translated into French, in light of the analysis of the publishing field of poetry in France and of a microtextual reading of her previously published poems. These considerations will be illustrated by new translations or retranslations of selected poems. At the heart of this research lies the question: how is feminist poetry to be translated?
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Images de la femme contemporaine au miroir des œuvres de Zoya Pirzad et Katherine Pancol / Images of the contemporary woman in the mirror of the works of Zoya Pirzad and Katherine Pancol

Tarjoman Porshkoh, Naghmeh 06 February 2018 (has links)
A la croisée de la littérature, de la sociologie et de la psychologie, ce travail inter-disciplinaire vise à analyser la condition de la femme contemporaine à travers un corpus des œuvres persanes et françaises écrites respectivement par Zoya Pirzad et Katherine Pancol et parues entre les années 1990 et 2010.Ces œuvres par leur large lectorat, se situent dans la littérature populaire. Une approche analytique sur l’évolution du genre romanesque, peut définir notre corpus par rapports aux nouvelles formes de la littérature sentimentale, notamment la Chick lit.L’émergence des femmes romancières illustrant particulièrement l’univers féminin, nécessite des études sur l’écriture féminine. A ce propos, Virginia Woolf insiste sur l’importance des expériences personnelles dans la création des œuvres littéraires, Luce Irigary repère une langue remplie d’excès, de folie et de contradiction chez les femmes auteures et Elaine Showalter propose la construction d’un cadre féminin afin d’analyser la littérature des femmes.Par la suite, la question du féminisme et de ses divers courants en Occident et en Orient se développe explicitement. Pour approuver la célèbre phrase de Simone de Beauvoir « On ne naît pas femme, on le devient », ce travail cherche à mettre en évidence l’influence directe et indirecte de la famille, de l’école et de l’environnement sur la formation de l’identité de l’individu.Enfin, par une approche psychologique, cette recherche promette une renaissance silencieuse en mettant en examen l’état mental des personnages féminins. La relation mère/fille, père/fille et la sexualité sont des axes majeurs de cette dernière partie. / At the crossroads of literature, sociology and psychology, this interdisciplinary work is intended to analyzing (analyze) the condition of contemporary women through a corpus of Persian and French works written respectively by Zoya Pirzad and Katherine Pancol and published between the years 1990 and 2010.These works, by their wide readership, are in popular literature. An analytical approach on the evolution of the novelistic genre, can define our corpus in relation to the new forms of sentimental literature, especially the Chick lit.The emergence of women novelists illustrating particularly the feminine universe requires studies on women’s writing.In this regard, Virginia Woolf insists on the importance of personal experiences in the creation of literary works, Luce Irigary identifies a language full of excess, folly and contradiction among women authors and Elaine Showalter proposes the construction of a framework (of a female executive) to analyze the literature of women.Subsequently, the question of feminism and its various currents in the West and the East explicitly developed. To approve the famous phrase of Simone de Beauvoir "One is not born a women, one becomes one", this work seeks to highlight the direct and indirect influence of the family, the school and the environment on training of the identity of the individual.Finally, by a psychological approach, this research promises a silent renaissance by examining the mental state of the female characters. The mother-daughter or father-daughter relationship and sexuality are major axes of this last part.
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Les femmes, épouses et mères de citoyens<br />De la famille comme catégorie politique dans la construction de la citoyenneté (1789-1848)

Verjus, Anne January 1997 (has links) (PDF)
Lorsqu'on cherche à situer politiquement les femmes, dans la première moitié du XIXème siècle, la réponse semble aujourd'hui s'imposer d'elle-même : privées du droit de suffrage, elles sont exclues de la citoyenneté révolutionnaire, universelle et individualiste telle qu'elle est définie à partir de 1789. Le constat de leur exclusion, d'une objectivité irréprochable, ne rend pourtant pas compte de leur situation politique, telle qu'elle est pensée, du moins, à cette époque (de 1789 à 1848). Peu d'historiens ou de politologues se sont penchés sur la façon dont le cens électoral de l'électeur était calculé : tout se passe comme s'il était payé individuellement, c'est-à-dire sur la base des seules propriétés du citoyen considéré. Or, non seulement le citoyen, s'il est marié, paye les contributions au nom de la communauté de biens qu'il forme avec son épouse ; mais il peut également, selon les lois électorales de l'an X à 1831 incluses, se faire adjoindre les contributions d'autres membres de la famille, fussent-ils eux-mêmes majeurs et de sexe masculin. Le fait que la famille soit, pendant toute cette période, pensée comme une unité politique conduit à reconsidérer la situation des personnes, qui ne peut plus être saisie à travers une approche univoque, en termes de “ qui vote ” et “ qui ne vote pas ”. C'est en tant que membres de la famille que les femmes restent en dehors de la participation politique ; de même que c'est en tant que pater familias que le citoyen est investi du droit individuel de voter au nom de la Nation tout entière. Seul un travail sur les catégories implicites de la construction politique pouvait faire émerger ce qu'on a appelé une conception familialiste du suffrage, caractéristique de toute la période révolutionnaire (1789-1848). C'est ainsi qu'au-delà de la résolution du soi-disant “ problème ” de l'exclusion des femmes, se trouve également modifiée notre conception actuelle de l'individu politique révolutionnaire, plus évolutive qu'on ne le croit.
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Lecture du discours romanesque féminin du Gabon : Analyse sociopragmatique des œuvres de Chantal Magalie MBAZOO-KASSA, Honorine NGOU et Sylvie NTSAME

Ntsame Okourou, Franckline 16 January 2012 (has links) (PDF)
Aborder le roman féminin sous l‟angle d‟un énoncé discursif nécessite raisonnablement que l‟on prenne en compte, le contexte social, culturel et linguistique de production, les stratégies d‟énonciation, le champ de signification et les instances réceptrices qui déterminent ce discours. L‟approche sociopragmatique nous autorise pour ce faire à cette lecture plurielle qui, selon nous, mène incontestablement à une lisibilité optimale des textes. D‟abord, en tant que communication, le roman féminin implique des techniques discursives basées sur un environnement culturel et linguistique qui influence incontestablement le fonctionnement des énoncés en ce qui concerne les activités de production. Ensuite, la particularité des discours que nous étudions c‟est leur langage multiforme fait de paroles, d‟actes à valeur énonciatives, et d‟autres types de manifestations communicatives. C‟est un langage allégorique par essence, fait de sous-entendus, de diverses tournures imagées et aussi de silences parlants qui permettent d‟exprimer sans vraiment dire. Cette mise en scène théâtralisée du discours confère à l‟expression romanesque féminine un statut artistique particulier où la langue s‟enrichit d‟" accessoires linguistiques " d‟origine ethnique, régionale ou nationale. Enfin, la réception elle-même est fonction d‟un ensemble d‟éléments nécessaires à sa réalisation à savoir un espace, un temps, une orientation de réception intentionnellement glissée par l‟auteur. Ces éléments mis ensemble correspondent à ce que Kleiber nomme la "mémoire discursive" de l‟énonciateur et les "savoirs partagés" entre l‟émetteur et le récepteur
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Du silence à la parole : étude comparative de La chambre au papier peint (1892) de Charlotte Perkins Gilman et du Cercle de Clara (1997) de Martine Desjardins

Gignac, Sylvie January 2008 (has links) (PDF)
Charlotte Perkins Gilman, une femme de lettres du XIXe siècle, a bien failli perdre, complètement et à jamais, sa capacité d'écrire au terme de traitements inappropriés pour sa dépression. Elle rédige un récit autobiographique et dénonciateur qui illustre son combat contre la science et la société de son époque. À la fin du récit, la narratrice, quoique anéantie, refuse de se soumettre et continue désespérément d'aller de l'avant. C'est une fin qui suggère, même au XIXe siècle, qu'elle (la femme, la Nature) avait raison, et que le médecin (l'homme, la Culture) avait tort. Au XXe siècle, Martine Desjardins reprend cette histoire sous forme de fiction. Notre étude comparative des deux oeuvres repose sur l'hypothèse principale selon laquelle Desjardins s'est largement inspirée du récit de Gilman pour rédiger son roman. De fait, les deux oeuvres, La Chambre au papier peint (1892) et Le Cercle de Clara (1997), l'une inspirée d'une histoire réelle et l'autre présentée comme imaginaire mais fort probablement inspirée de la première, racontent sensiblement la même histoire. Pourquoi une femme du XXe siècle a-t-elle choisi de réécrire cette histoire en disant « je » à son tour? En quoi le « je » d'une femme du XIXe siècle peut-il trouver écho chez celui d'une femme moderne? Et, comment, par l'écriture, la femme peut-elle exorciser ses souffrances et reconquérir son identité? Le premier chapitre de ce travail traite de la mise sous silence des femmes au XIXe siècle. Le second dresse le portrait de Charlotte Perkins Gilman et présente son récit autobiographique, puis le troisième porte sur la parole que les femmes ont reconquise au XXe siècle et met de l'avant les ressemblances et les différences entre les textes en mettant l'accent sur la modernité et le féminisme de l'oeuvre de Desjardins. Desjardins a rédigé son roman en hommage aux femmes qui ont donné leur corps et leur âme à la société pour permettre à celles d'aujourd'hui de pouvoir publier. Le « je » individuel de Gilman est donc, aujourd 'hui plus que jamais, collectif. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, Écriture, XIXe siècle, Hystérie.
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De la cuisine au studio : le rapport public/privé interrogé au fil des parcours d'artistes québécoises de trois générations

Lupien, Anna 03 1900 (has links) (PDF)
Depuis quelques décennies, la société québécoise a été traversée par plusieurs transformations sociales déclenchées par le mouvement féministe et par le mouvement des femmes. En l'espace de quelques générations, à travers une série de luttes pour l'égalité, pour la liberté et pour l'autonomie, les femmes sont parvenues à remettre en question leur assignation à la sphère domestique et à prendre une place grandissante dans la sphère publique. Au fil des parcours d'artistes québécoises de trois générations liées à différentes mouvances artistiques, ce mémoire de maîtrise pose un regard sociologique sur les processus à travers lesquels des femmes ont investi l'art comme espace d'expression dans la sphère publique. La question est abordée sous l'angle des stratégies créatives qui ont pu être imaginées individuellement et collectivement par des femmes au cours des dernières décennies pour transformer les rapports sociaux ou pour composer avec les limites posées par les modèles dominants afin de développer une pratique sociale à l'extérieur des limites de la domesticité et de s'engager dans la sphère publique. La reconfiguration du rapport privé/public est ainsi abordée à partir des trajectoires de trois générations d'artistes québécoises, soit les femmes signataires du manifeste Refus global publié en 1948, les premières cinéastes qui ont œuvré à l'ONF dans le cadre de Studio D et de la série En tant que femmes au cours des années 70 et 80, et les artistes impliquées au Studio XX, centre d'artistes féministe voué aux arts technologiques créé en 1995. La réflexion s'articule autour de trois principaux volets. Le premier traite des positions occupées par les femmes dans le champ de l'art, d'une part en tant que sujets créateurs, et d'autre part en tant que sujets des œuvres. Le deuxième volet aborde la créativité déployée par les femmes pour investir des espaces d'expression qui ne leur étaient pas ouverts d'emblée et pour combiner leur vie de femme avec leur vie d'artiste. Il est ainsi question des tactiques, stratégies et autres bricolages du quotidien qu'elles ont élaborés pour développer et maintenir leur pratique artistique tout en composant avec les défis liés au monde de l'art ainsi qu'aux structures sociales des rapports de sexe. La troisième partie de l'analyse porte sur les différentes rencontres entre l'art et le politique provoquées par les démarches des trois générations d'artistes interviewées et sur la façon dont elles ont pu investir l'art comme espace original d'expression et d'engagement dans la sphère publique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : art et société, engagement social, représentations sociales, créativité, privé/public, féminisme, transformations sociales, rapports sociaux de sexe.
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La mise en relief du caractère construit et normatif de la figure féminine dans les images de mode de Cindy Sherman par l'utilisation de stratégies du grotesque

Duguay-Patenaude, Lysanne 03 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la question du stéréotype féminin dans sa valeur construite et normative. Plus spécifiquement, nous aborderons ce type de catégorisation d'identité de genre mis en relief de manière critique par l'utilisation de stratégies du grotesque dans la série Fashion de Cindy Sherman. En substituant un canon grotesque à la représentation de la féminité à l'intérieur du champ de la photographie de mode haute couture, l'artiste met en évidence les structures qui régissent la création et le maintien d'un tel stéréotype. En premier lieu, nous procéderons à la définition de la notion de stéréotype produit dans le domaine de la représentation médiatique pour démontrer comment celui-ci est naturalisé et partagé culturellement. À l'aide de théories féministes, nous ciblerons la particularité du stéréotype dans sa version « féminine » en tant que sujet passif et soumis à un regard de type masculin. En nous basant sur la pensée foucaldienne, nous verrons qu'un ensemble de règles et de codes identitaires sera intégré à titre de normes dans une discipline du corps féminin. Dans un deuxième temps, nous cernerons de manières conceptuelle et historique la particularité de la mode qui, bien que faite de changements subits et aléatoires, sous-tend une vision statique de la différence des sexes en catégories de genre. Également, nous définirons le vêtement en tant que symbole de mascarade de la féminité qui exige la participation de la femme au jeu de la séduction. Enfin, nous verrons que les stratégies visuelles humoristiques permettent d'appuyer les discours critiques et politiques des pratiques artistiques contemporaines par la déconstruction des structures de la représentation. En dernier lieu, nous observerons les œuvres Fashion de Cindy Sherman, en analysant l'impact qu'elles créent sur les habitudes du corps-regardant par l'insertion de personnages qui défient les conventions de la féminité en mode. En transgressant les limites du présenté et du présentable en photographie de haute couture, l'artiste démontre que la femme est confinée à une logique de domination qui régule sa conduite par diverses instances externes et internes : le regard de l'autre, le rire, l'association de la féminité à la moralité, l'enveloppe vestimentaire, la maîtrise des limites du corps. Au terme de ces recherches, les stratégies du grotesque observées dans l'œuvre de Sherman nous apparaissent comme étant des outils particulièrement efficaces pour permettre une déconstruction de la vision stéréotypée du genre féminin ainsi qu'une mise en évidence des structures qui conditionnent le regard du spectatorat. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : art contemporain, Cindy Sherman, Fashion, stéréotype, genre, féminisme, représentation, mode, humour, grotesque.
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(Re)-faire l'histoire : agentivité et démocratisation du passé dans Cette fille-là et Surtout ne te retourne pas de Maïssa Bey

Maréchal, Mariève 08 1900 (has links) (PDF)
La popularisation d'un discours nationaliste puis islamiste en Algérie, prônant le retour à une stricte identité arabo-musulmane à la suite de l'indépendance du pays en 1962, a créé un climat de tensions ayant éclaté, de 1991 à 2002, en une guerre civile à laquelle on se réfère aujourd'hui par l'expression « la décennie noire » ou « les années noires ». C'est dans un tel contexte, particulièrement néfaste pour les intellectuels, pour les artistes et pour les femmes, que Maïssa Bey est venue à l'écriture. Le roman Cette fille-là (2001) a été publié pendant cette période, tandis que Surtout ne te retourne pas le fut quelques années plus tard (2005). Les deux œuvres mettent en scène des femmes qui reviennent sur leur passé dans une prise de conscience d'abord individuelle, puis collective, et qui dévoilent ainsi une autre manière de faire l'Histoire qui prend en compte leur vécu. Cela leur permet notamment de contester certaines croyances et certains discours qui affectent directement leur subjectivité. Maïssa Bey cherche ainsi par son écriture à donner à voir une nouvelle réalité. En plus d'une approche féministe, qui nous permettra de mettre en relief les retombées des rapports sociaux de sexe sur la prise de parole, nous ferons appel aux concepts de l'Histoire, de l'agentivité et de l'autorité discursive afin de mener à bien notre analyse. Le premier nous servira à comprendre différents processus d'historicisation du passé et à saisir comment la fiction peut remettre en question l'Histoire et combler ses lacunes; le deuxième nous permettra de rendre compte de la capacité à être autonome des protagonistes et le troisième de leur habileté à manier le langage de manière à défendre un discours qui leur soit propre. Nous voulons ainsi démontrer que les deux protagonistes mettent le passé en récit afin d'écrire l'Histoire de manière à ce qu'elles n'en soient pas écartées, comme c'est le cas pour elles avec sa version officielle. Leur prise de parole leur permet ainsi de s'afficher en tant que sujet de leur propre existence et de dénoncer le regard patriarcal qui brime leur liberté tant psychique que physique. Cette analyse est la première du Québec à s'attarder aux écrits de Maïssa Bey. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Maïssa Bey, Cette fille-là, Surtout ne te retourne pas, femmes, littérature algérienne, féminisme, Histoire, agentivité, autorité discursive.
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Le caractère subversif de la femme antillaise dans un contexte (post)colonial à partir de Mélody des faubourgs de Lucie Julia et La grande drive des esprits de Gisèle Pineau

Pierre, Émeline 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif de voir comment le personnage féminin guadeloupéen renverse l'ordre établi dans un contexte postcolonial. En effet, aux Antilles, la femme constitue la poutre-maîtresse de la société. Aussi, on retrouve une grande proportion de femmes qui occupe le statut de chef de famille. À cet égard, on pourrait penser que la figure féminine détient le pouvoir; il n'en est rien car elle a un statut subalterne. C'est pour cela que nous tentons de dégager une certaine image de la femme. Pour ce faire, nous nous appuyons sur des œuvres écrites par des auteures de Guadeloupe : Mélody des faubourgs de Lucie Julia et La Grande Drive des esprits de Gisèle Pineau. Le corpus choisi est composé d'œuvres dans lesquelles la femme tient un rôle prépondérant. Les romans analysés viennent bouleverser les stéréotypes qui prévalent au sein de la littérature antillaise. Dans un premier temps, nous dressons un portrait du postcolonialisme en mettant l'accent sur l'évolution de ce mouvement qui donnera naissance au concept de la créolité. Ce dernier nous sert d'outil afin d'analyser les romans à l'étude. De même, nous nous penchons sur les théories féministes dans un environnement postcolonial. Il est important de s'attarder à ces concepts car la Guadeloupéenne, quoique française, a des réalités culturelle, sociale, économique et politique spécifiques par rapport à la France. Par la suite, une partie est dédiée aux espaces du personnage féminin, c'est-à-dire ses lieux de vie. Nous voyons la démarche qui mène la femme à quitter un espace qui lui est initialement imposé. En fait, nous portons une attention particulière à sa prise de possession spatiale. En dernier lieu, nous nous attardons aux types de femmes. Aussi, il nous apparaît essentiel de faire l'inventaire des idées reçues concernant la figure féminine dans la culture guadeloupéenne spécifiquement, afin de voir comment les auteures contestent les clichés la concernant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gisèle Pineau, Lucie Julia, féminisme, postcolonialisme, littérature, créolité, Antilles, espace, identité, sexualité, maternité.
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Le « vécrire » dans l’œuvre romanesque de Marguerite Andersen

Tennier-Gigliotti, Julie Corine Elizabeth 02 April 2014 (has links)
L’intérêt des romans de Marguerite Andersen repose sur les enjeux stratégiques des modalités génériques employées par l’auteure, ainsi que sur les mécanismes exploités par chaque narratrice dans le récit de son parcours identitaire. Nous proposons une approche théorique qui s’inspire de la thématique du « vécrire », néologisme emprunté au roman Salut Galarneau ! de Jacques Godbout. La narratrice du premier roman, De mémoire de femme, emploie le mot « vécrire » en réfléchissant à son projet d’écriture et si la narratrice exprime le même désir que le personnage de Jacques Godbout, celui d’entremêler la vie et l’écriture, il y a encore plus. Chez elle, « vécrire » est intimement lié à l’énonciation de la quête de sens de ses protagonistes féminins, un parcours narratif à visées éthiques et esthétiques. Il s’agit d’un processus complexe qui exige un cadre théorique à trois dimensions, alimenté d’écrits dans plusieurs domaines. La première dimension du cadre théorique porte sur la construction identitaire, la deuxième dimension, sur la dynamique mémorielle et figurative du « vivre » et de l’« écrire » et la troisième dimension, sur la question générique. La thèse comporte un premier chapitre consacré aux enjeux théoriques. Le deuxième analyse De mémoire de femme et sert en quelque sorte de matrice esthétique et didactique, car il révèle les éléments fondamentaux du « vécrire » qui traversent tout le corpus. Les troisième, quatrième et cinquième chapitres portent respectivement sur L’Homme-papier, La soupe et Parallèles. La quête scripturaire de chaque narratrice soulève des questions intéressantes quant à la confusion des sphères du référentiel et de l’imaginaire qui peut s’opérer selon la volonté de l’écrivaine – dans les termes de Jacques Godbout, par le mensonge – ou à d’autres moments, par le mécanisme du refoulement ou le jeu entre la mémoire et l’oubli. Dans la conclusion, nous abordons brièvement deux romans récents de Marguerite Andersen, pour dégager la cohérence de son projet d’écriture. Enfin, notre réflexion portera sur la façon dont ces textes participent au mouvement littéraire francophone, à l’écriture au féminin et à la littérature franco-ontarienne.

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