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Canots, terres et fourrures en Haute-Louisiane : les voyageurs de Ste-Geneviève convertis à la sédentarité (1763-1803)

Constantin, Jennifer January 2011 (has links)
Des voyageurs du commerce des fourrures provenant de la vallée du Saint-Laurent se sont installés à Ste-Geneviève, en Haute-Louisiane, durant le XVIIIe siècle. Ils y connurent des destins sociaux et économiques diversifiés et complexes. Située sur le bord du Mississippi, près de St-Louis, Ste-Geneviève était le premier établissement français à l’ouest du Mississippi. Tout comme en Nouvelle-France, un monde francophone continua d’exister en Louisiane longtemps après le Traité de Paris de 1763, bien que la colonie soit devenue une possession espagnole. Les archives notariales et les registres paroissiaux de Ste-Geneviève ont permis d’identifier 55 voyageurs. Une fois arrivés à Ste-Geneviève, ils adoptaient un mode de vie sédentaire. Il a été possible de constater que les destins sociaux des voyageurs avaient été diversifiés et complexes en étudiant leurs alliances matrimoniales, leur descendance, leurs liens familiaux dans le pays des Illinois et leur activité dans la communauté, aux niveaux religieux et administratif. Leurs destins économiques étaient également diversifiés et complexes, tant au niveau des activités économiques pratiquées qu’au niveau de la quantité de biens accumulée. Ainsi, en plus de pratiquer l’agriculture, le commerce, l’artisanat, la chasse et/ou le voyage, la plupart d’entre eux continuaient à être impliqués dans le commerce des fourrures. La réussite attendait certains, alors que d’autres ne purent éviter l’échec.
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Droit et métissages, évolution et usages de la loi à la colonie de la Rivière Rouge, 1811-1869

Laudicina, Nelly January 2013 (has links)
A l’arrivée des premiers colons eurocanadiens à Assiniboia en 1811, le territoire n’est encore qu’un terrain de chasse pour les grandes compagnies de commerce des fourrures, qui obéissent aux codes d’une lex non scripta propre au milieu et à l’économie des Territoires Indiens. La colonie dépend ensuite de la tutelle juridique de la Compagnie de la Baie d’Hudson, qui gère ses institutions gouvernementales, législatives et judiciaires à l’abri d’interventions canadiennes ou britanniques. Jusqu’à son annexion au Canada en tant que province du Manitoba en 1869, Assiniboia est le seul district de l’Ouest continental canadien doté de telles institutions. Cette thèse analyse l’évolution de la culture juridique de la société métissée de la Rivière Rouge (Assiniboia). A travers les sources des fonds législatifs et judiciaires de la colonie, les récits, correspondances et journaux de dirigeants, de missionnaires et d’habitants d’Assiniboia, ce travail observe les usages de l’outil juridique et ses effets normatifs sur les colons. Cette étude postule qu’un demi-siècle après sa création, la Rivière Rouge est un espace juridique hybride, où les lois coutumières coexistent avec celles du code civil de la colonie. Cette recherche démontre l’importante participation de la population à sa propre gouvernance et l’établissement progressif d’un pluralisme juridique, qui savait reconnaître et respecter les altérités sociales de la Rivière Rouge, où se rassemblaient des Eurocanadiens, des Autochtones et une majorité d’individus métissés et semi-nomades. Enfin, cette étude met en évidence le rôle fondamental des Métis et du métissage dans tous les processus de changements juridiques du territoire.
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Le monde de Jean Alexis Lemoine dit Monière, marchand de Montréal au XVIIIe siècle

Gousse, Suzanne 05 1900 (has links)
On s’est intéressé dans les années 1950 à 1970 à la disparition d’une bourgeoisie canadienne qui aurait dû faire la transition du capitalisme marchand vers l’industrie. Les réflexions historiennes avaient cependant commencé par la fin, tentant de définir les conséquences historiques à long terme de la « Conquête » sur un groupe encore mal connu qui, en principe, incluait des marchands. Notre thèse s’inscrit dans la lignée des travaux états-uniens et européens qui ont permis de revoir, souvent dans une optique culturelle, les marchands occidentaux de l’époque moderne. À partir du cas précis d’un marchand équipeur montréalais et de sa lignée, nous voulons tout d’abord établir si la culture négociante des marchands, au sens large du terme, était du même ordre que celles des métropolitains qui avaient des commerces semblables. Deuxièmement, nous voulons cerner la marge de manœuvre individuelle face aux contraintes des conditions ambiantes ainsi que le rôle des réseaux dans l’évolution de la carrière des marchands. Enfin, nous souhaitons définir la conception de soi de ces derniers, à travers l’examen de leur style de vie et des rôles qu’ils pouvaient jouer dans leur milieu. Pour le faire, nous avons choisi de ratisser « en largeur » dans des sources multiples, y compris des livres de comptes, et de creuser « en profondeur » pour en extraire le maximum de données. L’enquête a été menée à travers la longue carrière de l’équipeur Jean Alexis Lemoine dit Monière (1680-1754) qui s’est installé à Montréal en 1715. Lemoine est connu de la postérité grâce à l’étude de Louise Dechêne qui l’avait suivi jusqu’en 1725. Elle en a tracé un portrait, amplement repris par la suite, qui a fait de lui l’exemple type de marchand équipeur. Or, Monière n’est peut-être pas typique, il pourrait même être un cas-limite. En le suivant jusqu’à sa mort, nous avons exploré toutes les possibilités qui se sont offertes à lui. Nous avons aussi fait une large place aux legs matériel et immatériel de son père Jean Lemoine, et à ce que Monière a transmis à son fils, Pierre Alexis, ainsi qu’à quelques neveux. En encadrant Monière de son père, immigrant rouennais, de ses frères et de son fils, nous avons pu observer l’émergence d’un métier, celui d’équipeur. Nous avons examiné comment Monière, décédé en 1754, a été préparé à exercer son métier et comment il concevait la pratique de ce dernier. Cette démarche a permis de mieux comprendre la culture (au sens large) des gens de la marchandise au Canada. En utilisant une variété de sources et en faisant appel à une démarche micro-historique, nous souhaitons avoir répondu, vingt-cinq ans plus tard, au vœu de Dale Miquelon de regarder, dans la mesure du possible, le monde de la marchandise avec les yeux des acteurs de la période pour répondre aux interrogations des gens d’aujourd’hui. / From the 1950s to the 1970s, historians’ attention was turned towards the disappearance of a bourgeoisie canadienne which should have made the transition from commercial to industrial capitalism. These studies began, so to speak, with the end, in attempting to define the long-term historical consequences of the Conquest on an as-yet ill-defined group that in principle included some merchants. This thesis follows new investigations in both Europe and the USA which have permitted to look anew, often with a cultural history approach, at merchants of the Early Modern period. Focusing on a Montreal merchant outfitter (marchand équipeur) and his family, the investigation first seeks to determine if the Canadian merchants’ culture (broadly defined) was similar to that of their French counterparts who worked on the same business level. A second aim is to evaluate the leeway available to individuals in face of the general conditions of the trade and the role of networks in the merchants’ career. Finally, the thesis attempts to define the self-conception of these men while looking at their lifestyle and the various roles they played in their community. To complete such a study, we have chosen to look « wide and deep » like micro-historians have before us. The study examines the long life of the équipeur, Jean Alexis Lemoine dit Monière, who chose to settle in Montreal in 1715 and whose career Louise Dechêne had followed until 1725. After her, historians have since pictured Monière as a typical marchand équipeur. But he might not have been typical, he might even have been a « limiting case ». The thesis follows him to the end of his life and looking for all the opportunities that were offered to him along the way. It accords considerable importance to the material and immaterial legacy of his father, Jean Lemoine, and to what Monière passed on to this son, Pierre Alexis and a few nephews. Situating Monière between his father who emigrated from Rouen, his brothers and his own son, permits us to see the emergence of a profession, that of équipeur. We look at how Monière, who died in 1754, was prepared to embrace the merchant’s profession and how he perceived the way he should work as an équipeur. This study affords a better understanding of merchants’ culture, broadly conceived, in early French Canada. Exploring a variety of sources and using a micro-historical approach, we hope to have followed Dale Miquelon’s suggestion to look (again) at the merchants’ world with the eyes of the people of the times in order to answer today’s questions.
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La vraisemblance historique dans le roman Nicolas Perrot de Georges Boucher de Boucherville

Tremblay, Étienne 10 1900 (has links)
Nicolas Perrot ou les coureurs des bois sous la domination française (1889) est un roman qui évoque la vie d’un coureur de bois à l’époque de la Nouvelle-France (autour de 1669). L’auteur George Boucher de Boucherville est bien connu pour son roman Une de perdue, deux de trouvées, mais le roman à l’étude dans ce mémoire a longtemps été oublié avant d’avoir été édité pour la première fois en un seul volume en 1996. Comme devant tout roman historique, le lecteur doit se questionner sur le rapport que l’auteur entretient avec la vérité historique. Ce mémoire se penche sur l’authenticité des informations qui se trouvent dans le roman. L’analyse se base sur une recherche sur l’œuvre, son auteur, le contexte littéraire et les deux époques pertinentes (Nouvelle-France et Québec du XIXe siècle). Ces mises en contexte conduisent à l’analyse du roman (appuyée par l’ethnologie récente) qui permet de conclure que Boucherville s’éloigne à plusieurs égards des portraits caricaturaux des coureurs de bois et des Autochtones qui sont monnaie courante à son époque. / Nicolas Perrot ou les coureurs des bois sous la domination française (1889) is a novel about the life of a coureur de bois (french fur trader) during the New France era (around 1669). The author Georges Boucher de Boucherville is well known for his novel Une de perdue, deux de trouvées, but the work studied here has been long forgotten before it was first published in a single tome in 1996. As with every historical novel, readers have to inquire into the relationship the author has with historical truths. This master’s thesis focuses on the authenticity of the information contained in the novel. The analysis is based on research on the author and his work, the literary context and the two relevant periods (New France and nineteenth-century Quebec). Following these inquiries, we analyse the novel (guided by modern day ethnology) and come to the conclusion that Boucherville’s work deviates from the clichés usually associated with coureurs de bois and indigenous people.
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Convertir des âmes et des castors : rivalités missionnaires et accusations commerciales en Nouvelle-France au XVIIe siècle

Dupont-Germain, Arnaud 08 1900 (has links)
Ce mémoire explore les rivalités entre les missionnaires jésuites, récollets et sulpiciens en Nouvelle-France au XVIIe siècle. Plus précisément, il porte sur le discours polémique à propos des missionnaires, qu’il provienne de concurrents religieux ou de membres de l’administration coloniale. Même si ces missionnaires participaient tous à un projet apostolique commun, les sources nous révèlent que différents réseaux luttaient à cette époque pour que certains missionnaires puissent jouir d’un monopole sur les âmes de la colonie, tandis que les autres étaient relégués au second plan. Dans cette Église naissante, plusieurs désaccords sévissent entre ces trois familles religieuses et permettent d’expliquer les tensions que l’on retrouve dans leurs écrits. Il s’agit principalement de la francisation des Premières Nations et de la fondation de l’évêché de Québec. En outre, les rivalités entre les Jésuites, les Récollets et les Sulpiciens dépassent largement le cadre spirituel et débouchent régulièrement sur des questions de nature commerciale. Certains missionnaires, les Jésuites en particulier, seront accusés tout au long du siècle par divers acteurs de s’enrichir de différentes manières et notamment de se livrer au trafic des fourrures. Plutôt que de s’intéresser à la véracité de ces attaques, ce mémoire propose de les analyser et de chercher à comprendre leur origine ainsi que leur fonction. Ces accusations doivent également être mises en relation avec les rivalités auxquelles les missionnaires devaient faire face dans leurs autres missions à la même époque. / This thesis explores the rivalries between Jesuit, Recollect and Sulpician missionaries in the 17th century in New France. Specifically, it examines the polemical discourse about the missionaries, whether it came from religious competitors or from members of the colonial administration. Although these missionaries were all part of a common apostolic project, the sources reveal that different networks were struggling at the time so that some missionaries could enjoy a monopoly over the souls of the colony, while others were relegated to the background. In this nascent Church, several disagreements that raged between these three religious families can help to explain the tensions that we find in their writings. The main issues were the francization of the First Nations and the founding of the bishopric of Quebec. Furthermore, the rivalries between the Jesuits, the Recollects and the Sulpicians went far beyond the spiritual framework and regularly led to commercial issues. Certain missionaries, the Jesuits in particular, were accused throughout the century by various actors of enriching themselves in various ways, and of engaging in the fur trade. Rather than focusing on the veracity of these attacks, this thesis proposes to analyze them and to try to understand their origin and function. These accusations must also be put in relation to the rivalries that the missionaries had to face in their other missions during the same period.
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Relations interculturelles entre les Atikamekw et les colons canadiens en Mauricie entre 1870 et 1910

Lebel, Sylvie 11 April 2018 (has links)
Les Atikamekw de la Mauricie et les colons Canadiens arrivant dans la région entre 1870 et 1910 ont rarement été étudiés dans le même cadre. Pourtant, ils entretenaient à cette époque des relations soutenues sur plusieurs plans qui témoignent d'une certaine histoire commune entre les deux groupes. Ils entraient d'abord en contact dans le cadre du commerce des fourrures dans les postes de traite. Ils se rencontraient également dans les chantiers d'exploitation forestière ainsi que dans les petits villages du front pionnier. Les célébrations religieuses lors des missions chez les Atikamekw et chez les colons constituaient d'autres facteurs de rencontre, tout comme l'amitié et l'alcool. Tous ces contacts favorisaient les échanges économiques, mais aussi sociaux et culturels. Les Canadiens et les Atikamekw cohabitaient dans certains endroits et en s'unissant donnaient naissance à une population métisse. Les transferts culturels étaient nombreux et ces échanges favorisaient la différenciation des colons du front pionnier d'avec les gens de la vallée du Saint-Laurent. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Introduction de la ceinture fléchée chez les amérindiens : création d'un symbole de statut social / Création d'un symbole de statut social

Genest-Le Blanc, Monique 24 April 2018 (has links)
Notre recherche tente de démontrer que les attrayantes «ceintures fléchées» faites de laine colorées et tissées aux doigts qui faisaient partie du costume traditionnel des habitants du Bas Canada, ne sont pas d'origine autochtones comme on a tendance à le croire à la suite de conclusions hâtives, mais qu'elles ont été adoptées par certaines tribus amérindiennes par le biais du commerce des fourrures. Pour étayer cette affirmation, un abondant corpus de documents manuscrits et de sources imprimées a d'abord été étudié, partant des écrits des missionnaires (relations et correspondance), en passant par des récits de voyageurs et des livres de comptes de marchands. Cela, afin de confirmer la présence des ceintures chez les Canadiens français, de même que leur absence à l'origine dans l'habillement des autochtones. Des recherches dans les archives manuscrites des compagnies de traite de fourrures (celle du Nord-ouest et celle de la Baie d'Hudson) ont permis de révéler des transactions concernant l'introduction de ces ceintures chez certaines nations amérindiennes. Un corpus iconographique a permis d'appuyer les informations recueillies dans les écrits concernant la présence ou l'absence des ceintures, de même que leur adoption par les autochtones grâce à la traite des fourrures. L'expertise technique quant à la fabrication des ceintures et la connaissance des fibres et des motifs, a facilité une lecture minutieuse de multiples échantillons de ceintures disséminées dans plusieurs musées en Amérique du Nord et en Europe. Cette opération s'est avérée incontournable pour mener à bien notre étude. La tradition de porter la ceinture en certaines occasions est toujours vivante au sein de quelques nations autochtones qui tiennent cet accessoire vestimentaire comme un symbole identitaire. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Gestion de la chaine opératoire de traitement des peaux et implication socioéconomique de la femme dorsétienne (Detroit d'Hudson, Nunavik). Ethnoarchéologie, tracéologie et analyse de genre

Dionne, Marie-Michelle 19 April 2018 (has links)
Le fait dorsétien reste à ce jour, en préhistoire de l’Arctique, sujet à de nombreux débats quant à sa définition exacte, les modalités entourant son implantation, son expansion et sa disparition de la portion Est de l’Arctique canadien, ainsi que l’organisation socioéconomique qui le caractérise. La compréhension des chaînes opératoires reliées à la production de la culture matérielle constitue un moyen privilégié d’accéder à l’univers des choix techniques et socioéconomiques. Suivant la documentation ethnographique, nous considérons que l’analyse de la séquence de traitement des peaux, dans le but de produire les vêtements et l’équipement nécessaires à la survie en milieu arctique, peut donner accès aux modes de gestions des différentes phases de cette activité technique dans le temps et dans l’espace, ainsi qu’à la nature de la contribution féminine au cours du cycle saisonnier d’exploitation des ressources. Cette étude démontre que, suivant les similarités et les contrastes extraits d’une confrontation entre les modes de gestion des chaînes opératoires de traitement des peaux Inuit et Dorsétien, il est possible de proposer un modèle révélant le mode d’organisation socioéconomique de ces derniers, ainsi que d’aborder la nature des relations sociales (relations de genre) sous-jacentes. Étant soumis à un cycle saisonnier de disponibilité et d’accessibilité aux ressources, ainsi qu’à des besoins matériels équivalent à celui ceux des Inuits, les peuples dorsétiens ont pu élaborer un mode de gestion de leurs activités techniques et de leurs relations sociales particulier, en accord avec une réalité culturelle et sociale qui se distingue de celle de leurs successeurs. La combinaison des analyses tracéologiques (identification de la fonction de l’outillage en chert et en quartz) et spatiales, complétée par une analyse des relations de genre, permet de générer les données nécessaire à ce type d’étude. Les trois sites archéologiques sélectionnés sont situés le long du littoral sud du détroit d’Hudson au Nunavik. La période culturelle couverte par ces derniers comprend la phase de transition du paléoesquimau ancien au paléoesquimau récent (Pita KcFr-5 / 2800-2600 AA), ainsi que la phase dite Dorsétienne (Tivi KcFr-8A / 2600-1000 AA et Tayara KbFk-7 / 2125 – 1186 AA). Mots clés : Paléoesquimau, Dorsétien, chaîne opératoire de traitement des peaux, analyse lithique, tracéologie, expérimentations archéologiques, ethnoarchéologie, analyse de genre, archéologie de l’espace domestique, cycle saisonnier, fonction des outils, microlame. / To this day, Dorset culture continues to be the subject of numerous debates in the field of Arctic prehistory, regarding its exact définition, the methods it used to establish itself, its expansion, and its disappearance from the eastern portion of the Canadian Arctic, as well as its characteristic socioeconomic organization. An understanding of the chaînes opératoires related to their material culture represents a privileged path to access a universe of technical and socioeconomic choices. By following the ethnographical documentation, we consider that the analysis of the skins working process, for the purpose of producing the garments and equipment necessary to survive in an Arctic environment, could provide access to methods to manage the different phases of this technical activity in time and space, in addition to showing the nature of female contributions throughout seasonal cycles of resources availability. This study demonstrates that, by looking at the différences and similarities gathered through a comparison between the management methods of production processes to treat animal skins used by the Inuit and Dorset cultures, it is possible to suggest a relevant model of the socioeconomic organization of the latter, as well as to approach the nature of their underlying social and gender relations. Being subject to a seansonal cyle of availability and access to resources, while experiencing material needs équivalent to those of the Inuit, the Dorset peoples were able to create a particular method for managing their technical activities and their social relationships, consistent with a cultural and social reality that differs from the one experienced by their successors. A combination of use-wear analyses (identification of the use of tools in chert and quartz) and spatial analyses, completed by an analysis of gender relationships, allows the data necessary in this type of study to be generated. The three archaeological sites chosen are located along the southern coastline of the Hudson Strait in Nunavik. The cultural period covered by these sites covers the transitional phase from ancient to récent Paleo-Eskimo (Pita KcFr-5/2800-2600 B.P.), as well as the one knows as the Dorset phase (Tivi KcFr-8A/2600-1000 B.P. and Tayara KbFk-7/2125-1186 B.P.). Keywords: Paleo-Eskimo, Dorset, skin process chaîne opératoire, lithic analysis, use-wear analysis, archaeological experiments, ethno-archaeology, gender analysis, household analysis, seasonal cycle, tools function, microblades.

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