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Le Poitou et les Pays de l'Ouest entre la France et l'Angleterre, 1337-1415 / Poitou and the French west lands between France and England from 1337 to 1415

Giard, Elodie 17 May 2014 (has links)
Le Poitou au XIVème siècle subit des alternances de domination au cours de la guerre de Cent Ans. De 1360 à 1372, le Poitou est sous le contrôle de l’Angleterre et intégré à la Principauté d’Aquitaine. C’est alors que se met en place une administration spécifique avec un mode de gestion adapté à ces nouvelles régions. Après une reconquête ardue menée jusqu’en 1375 par Du Guesclin, le Poitou et les pays de l’Ouest passent sous le contrôle de la France et font partie de l’apanage du Duc Jean de Berry. Pendant les périodes où ils sont officiellement absents de la région : 1320-1356 et 1375 1415, les Anglais maintiennent une pression permanente sur la région, au moyen de raids, de chevauchées destructrices et de tentatives de débarquement avortées ou réussies. Il s’agit d’une nouvelle région où la domination anglaise s’exerce sous des formes très spécifiques. On peut ainsi avoir une vue d’ensemble des régions conquises et dominées par l’Angleterre pendant la Guerre de Cent Ans. On peut aussi y constater une nouvelle forme de « recovery » mise en place après chaque moment de tension et de conquête, soit par les Français, soit par les Anglais et ainsi étudier cette réalité politique de manière plus globale. Enfin, on peut aussi étudier l’intégration de cette région à un ensemble plus vaste constitué par la principauté d’Aquitaine. / Poitou during the Hundred Years’ War in the 14th century is alternately dominated by different political dynasties. From 1360 à 1372, Poitou is under English control and is part of the Principality of Aquitaine. An administration is put in place to administer these newly acquired regions. After a difficult reconquest of these regions by Du Guesclin in 1375, Poitou and the western lands are under the French control and are part of the “apanage” of the Duke of Berry. Despite not governing these lands from 1320-1356 and 1375-1415 the English keep these lands under constant military pressure via a series of raids, pillaging and naval landings. English domination while only periodic had very specific effects on these new lands. We can as such uniquely view these regions thanks to their domination both militarily and politically by the English during the Hundred Years’ War. We can also see periods of “recovery” after each tense period or military action, either by the French or the English, and as such study this unique political situation in its globality. Finally, we can also study the integration of this land in a bigger ensemble within the Principality of Aquitaine.
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"Comme l'on se doit gouverner" : la guerre, la ville et le pouvoir : Mâcon (vers 1382 - vers 1435)

Lethenet, Benoit 06 January 2012 (has links) (PDF)
Au cours de la Guerre de Cent ans, la ville de Mâcon est confrontée à des pouvoirs concurrents, dans le climat de recomposition du pouvoir royal dans le 1er quart du XVe siècle. L'accent est mis sur l'information, sa circulation et ses effets sur le gouvernement urbain.La première partie éclaire les effets de la guerre sur la ville. La seconde partie implique d'étudier la démographie de la ville, l'étude des prix et des finances de la ville, les circuits économiques. La troisième partie traite plus spécifiquement de l'information, suivie de l'étude de la transmission et de la réception des nouvelles, puis de la façon de délibérer. Une vie politique active donc.
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"Comme l'on se doit gouverner" : la guerre, la ville et le pouvoir : Mâcon (vers 1382 - vers 1435) / "As we must rule" : the war, the city and the power : Macon (1382 - to 1435)

Léthenet, Benoît 06 January 2012 (has links)
Au cours de la Guerre de Cent ans, la ville de Mâcon est confrontée à des pouvoirs concurrents, dans le climat de recomposition du pouvoir royal dans le 1er quart du XVe siècle. L’accent est mis sur l’information, sa circulation et ses effets sur le gouvernement urbain.La première partie éclaire les effets de la guerre sur la ville. La seconde partie implique d’étudier la démographie de la ville, l’étude des prix et des finances de la ville, les circuits économiques. La troisième partie traite plus spécifiquement de l’information, suivie de l’étude de la transmission et de la réception des nouvelles, puis de la façon de délibérer. Une vie politique active donc. / During the Hundred Years' War, the city of Mâcon is confronted with rival powers, in the 1st quarter of the XVth century. The subject of this work is the information, itstraffic and its effects on the urban government. The first part shows the effects of the war on the city. The second part involves to study the demography of the city, the study of the prices and the finances of the city. The third part deals more specifically with the information, followed by the study of the transmission and the reception of the news, then of the way of deliberating. A political life activates.
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« Toute France ». Construction et représentations de l'espace politique français au XVe siècle (1380-1514) / « Toute France ». Constitution and Representation of the 15th Century Political Space in France (1380-1514)

Dauphant, Léonard 03 December 2010 (has links)
Le XVe siècle voit la naissance de la nation France et l'unification progressive du pays sous le pouvoir de l'État royal. En ces temps troublés de la guerre de Cent Ans se pose la question de la maîtrise du territoire, dans sa double dimension intellectuelle et pratique. Comment, au XVe siècle, un roi de France pouvait-il se représenter son royaume ? Comment pouvait-il le gouverner ? La territorialisation du pouvoir s'affirme dans un va-et-vient entre figurations et occupation concrète. Des espaces sociaux différenciés se constituent, selon que les régions sont gouvernées directement par le roi et ou qu'elles sont confiées à des gouverneurs, un prince ou encore un Parlement. Dans le cadre fixé par les frontières des Quatre Rivières, la monarchie accède à une maîtrise globale du territoire qui coïncide avec l'intégration de la société politique dans un État d'offices sommé par la justice royale. L'unité royale et les constructions régionales divergentes se combinent dès lors dans une forme d'État-nation originale, un État territorial mixte, unitaire et hétérogène. / During the 15th century, the French nation emerged and the unification of the country progressively took place, under the rule of the royal state. The question of how to control the territory, in both its intellectual and practical dimensions, was made more urgent by the troubles caused by the Hundred Years’ War. How, in the 15th century, could a King of France visualize his kingdom ? How was he able to govern it ? The territorialisation of power, oscillating between representation and real occupation, became progressively clearer. Differentiated social spaces emerged, depending on whether the regions were directly governed by the King or were entrusted to governors, be it a Prince or a Parliament. At the time when the monarchy gained overall control over the territory within the limits defined by four rivers (Scheldt, Meuse, Saone, Rhone), political society organised itself in a state constituted by offices ruled by royal law. Royal unity and diverging regional structures combined themselves into an original type of nation-state, a mixed territorial state, unitary and heterogeneous at the same time.
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Le Livre des fais d'armes et de chevalerie de Christine de Pizan. Édition critique / The Livre des fais d'armes et de chevalerie by Christine de Pizan. Critical edition

Dugaz, Lucien 17 June 2019 (has links)
Cette thèse de doctorat a pour principal objet l'édition critique complète du dernier texte inédit de Christine de Pizan, son Livre des fais d'armes et de chevalerie, écrit en 1410 lors des prémices de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, trois ans après l'assassinat de Louis d'Orléans par Jean sans Peur et cinq ans avant la bataille d'Azincourt.Chef-d’œuvre oublié de Pizan, ce texte fut destiné à l'éducation des hommes d'armes en général et du dauphin Louis de Guyenne en particulier. Réécriture autant que compilation, les Fais d'armes ont été dès leur publication une référence sur « la chose de chevalerie », sollicitant Végèce, Valère Maxime, Frontin, L'Arbre des batailles d'Honorat Bovet ainsi que des sources orales demeurées anonymes. Leur édition permet de combler une lacune importante dans notre connaissance de la production christinienne de miroirs aux princes, et devrait être utile aux médiévistes comme aux juristes et polémologues.Cette édition, qui se veut génétique, s'appuie sur la première étude exhaustive de la tradition textuelle entière (25 témoins, manuscrits et imprimés) qui a mis au jour plusieurs versions d'auteure, découverte qui vient s'ajouter à l'exploration des versions remaniées d'un point de vue politique, ce qui avait déjà été remarqué par la critique. En outre, l'établissement d'un stemma codicum permet de préciser les liens entre deux familles de manuscrits, ceux qui respectent l'auctorialité de Christine de Pizan (famille A) et ceux qui oblitèrent son nom et sa féminité (famille B).En plus de donner à lire le texte en moyen français, assorti d'un appareil de notesphilologiques, linguistiques et historiques, l'édition permet, grâce à un apparat critique génétique, d'ouvrir la voie à des études stylistiques et linguistiques sur l'auteure à sa table de travail, modifiant son texte à deux reprises. La recherche des sources du traité permettra également de mieux connaître les techniques de Christine de Pizan en compilatrice. Nous proposons une édition des extraits de Valère Maxime et Frontin traduits par Simon de Hesdin pour y inciter nos lecteur·rice·s.Le texte s'accompagne d'une description codicologique des 25 témoins, d'unglossaire, d'éléments de contexte historique et littéraire, et enfin d'une étude linguistique qui verse une nouvelle pièce au dossier débattu de la possible autographie d'un manuscrit des Fais d'armes. / The principle study of this doctoral thesis is the critical edition of the last unedited text of Christine de Pizan, the Livre des fais d’armes et de chevalerie. It was composed in 1410, at the outbreak of the first civil war posing Bourguignons against Armagnacs, three years after the assassination of Louis d’Orléans on the orders of Jean the Fearless and five years preceding the Battle of Azincourt. This forgotten masterpiece of Pizan was destined generally to educate young men of arms, and particularly for the instruction of the Dauphin, Louis de Guyenne. The Fais d’armes, a re-writing as much as it is a compilation, was upon its publication a reference work on chivalry, soliciting the authority of Vegetius, Valerius Maximus, Frontinus, L’Arbre des batailles by Honorat Bovet, as well as other oral sources that remain anonymous. This critical edition will allow us to fill significant gaps in the christinienne production of the specula principum and will be equally useful to medievalists as much to jurists and to specialists of military history.This edition, which goes back to the origins of the text, leans on the first exhaustive study of the entire textual tradition (25 text sources, in printed and manuscript forms) that identifies several different versions by the author. This discovery adds a new dimension to the study of this text when considered alongside versions that were re-worked for political purposes. What’s more, the establishment of a stemma codicum allows us to define the relationship between two manuscript families : Family A, which respects Christine de Pizan’s auctorialité ; and Family B, which obliterates her name and femininity.Furthermore, the edition of the text in Middle French, accompanied by philological,linguistic and historical notes and commentaries, allows for future stylistique andlinguistic studies on the author-at-work, changing her text on two occasions. Research on her sources also reveal Christine de Pizan’s techniques as “compilator”. This study also proposes an edition of quotes from Valerius Maximus and Frontinus as translated by Simon de Hesdin to inspire further reading.The edition includes a codicological description of the 25 manuscripts and printed copies, elements describing historical and literary context, and, finally, a linguistic study that adds another voice to the debate surrounding a manuscript containing the Fais d'armes and the question of its potentially “autographic” nature.
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Le Livre royal de Jean de Chavenges (1345 -1347) : édition critique et commentaire / The Royal Book of Jean de Chavenges (1345-1347) : critical edition and commentary

Leinekugel Le Cocq, Nathalie 24 September 2016 (has links)
L’objet de cette thèse est de faire connaître un poème inédit du XIVe siècle, conservé à la bibliothèque du Château de Chantilly sous la cote 1477.Nous proposons une édition annotée de ce texte et complétée par différents glossaires et index qui permettent de le situer dans l’histoire littéraire du Moyen Âge.Dans un deuxième volet, nous avons cherché à apporter des réponses sur l’histoire du manuscrit, son auteur, les dédicataires à qui il était destiné. Nous avons également tenté de restituer le contexte culturel, historique et religieux du Livre royal ainsi que les intentions de son auteur. La dédicace indique qu’il était destiné à Philippe VI de Valois, premier roi de la dynastie des Valois et sa famille ; cette dédicace permet de dater l’ouvrage de 1345-1347. Il est donc royal par sa destination et sa qualité artistique ; il peut s’apparenter à un Miroir aux princes ou plutôt aux princesses car il semble destiné en priorité à un public féminin pour lequel il est rédigé en français. Il reflète les vicissitudes du temps puisqu’il fut composé lors de la première phase de la guerre de Cent Ans qui opposa le roi à Edouard III souverain anglais. Dans le domaine politique, le Livre royal apparaît comme l’œuvre d’un publiciste du pouvoir en place. Il témoigne également des préoccupations morales et religieuses de son auteur, soucieux de contribuer à la formation des élites et, à ce titre, il est un exemple de vulgarisation religieuse. Le Livre royal qui puise dans des sources nombreuses et variées se présente donc aussi bien comme un témoin de la circulation des textes et de leur réception dans le milieu des lettrés que le témoin d’une culture, celle d’un clerc du XIVe s. / The purpose of this thesis is to present an original poem of the fouteenth century, preserved in the library of the Château de Chantilly in classification mark 1477.We therefore propose an annotated edition of the text and supplemented by various glossaries and indexes that situate him in the literary history of the Middle Ages.In a second phase, we sought to provide answers about the history of the manuscript, the author, the didicatee in which it was intended. We also attempted to restore the cultural, historical and religious context of the Royal Book and the intentions of its author. The dedication says it was intented to Philippe VI, the first king of the dynasty of Valois and his family ; this dedication makes it possible to date the book from 1345 to 1347. The manuscript is a royal destination and its artistic quality ; it can be likened to a mirror for princes or princesses rather because it seems aimed primarily at a female audience for which it is written in French. Il reflects the vicissitudes of time since it was composed in the first phase of the Hundred Years War that pitted the king Edward III English sovereign. In politics, the Royal Book appears as the work of a publicist in power. Il also reflects the moral and religious concerns of its author, anxious to help train the elite and as such, it is also an example of religious outreach. The Royal Book that draws from many diverse sources presents itself both as a witness to circulation of texts and their reception in the middle of the scholars that the witness of a culture, that of a clerk of the fourteenth century.
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Le dernier apanage. : Gouvernement et administration des comtés d'Alençon et du Perche (1290-1525) / Government and administration of the principality of Alençon (1290-1525)

Mauger, Franck 19 May 2017 (has links)
Constitué par saint Louis en faveur de son fils Pierre, mort en 1284, l’apanage d’Alençon renaît en 1290 lorsque le roi Philippe le Bel l’octroie à son frère Charles de Valois. Sept comtes, puis ducs à partir de 1415, lui succéderont jusqu’en 1525. Cousins des rois et pairs de France, les Valois-Alençon ont fait de cet apanage normanno-percheron le cœur d’une principauté étendue du pays de Caux aux rivages de la Loire, des marches de Bretagne au pays chartrain.Les principats de Pierre II (1367-1404) et de son fils Jean Ier, mort à Azincourt en 1415, marquent l’apogée de cette œuvre politique soutenue par le roi. Désormais enracinés sur l’apanage, les Alençon réforment l’administration des territoires, s’entourent d’officiers polyvalents et dotent leur principauté des institutions traditionnellement dévolues au gouvernement des états : une chancellerie active, une trésorerie générale, une Chambre des comptes et même un Échiquier réputé souverain. Au palais neuf d’Argentan, l’Hôtel comtal accueille quelque deux cent trente officiers et serviteurs et brille d’un éclat jusqu’alors insoupçonné. La démarche prosopographique, qui étudie les caractéristiques sociologiques et les réseaux d’influence façonnant les carrières des agents du pouvoir, guide ici la découverte des administrations princières.Hommes liges du parti d’Orléans, les Alençon paient toutefois au prix fort leur engagement politique. L’occupation lancastrienne (1417-1450) et l’exil, les rançons et l’obstruction durable du duc Jean II à la politique du roi minent leur autorité. La faillite menace et contraint les princes aux pires expédients. Leur incurie aggrave l’isolement qui les frappe jusqu’à ce qu’en 1515 l’avènement au trône de France de François d’Angoulême, « frère » par alliance du dernier duc Charles IV, offre à cette principauté un ultime et éphémère rayonnement. / Formed by Saint Louis in favour of his son Pierre, who died in 1284, the Alençon appanage revived in 1290 when King Philippe le Bel bestowed it upon his brother Charles de Valois. Seven princes, who became dukes as of 1415, succeeded him till 1525. Cousins to Kings and Peers of France, the Valois-Alençons turned the Norman-Percheron appanage into the heart of a principality stretching from the Pays de Caux to the banks of the Loire river, from the « Marches de Bretagne » to the Chartres area.The principates of Pierre II (1367-1404) and his son Jean I, who died in Azincourt in 1415, marked the heyday of this political piece of work supported by the King. Henceforth, rooted in this appannage, the Alençons reformed the administration of territories, surrounded themselves with versatile officers and endowed their principality with institutions traditionally devoted to the governance of states: an active chancellery, a general treasury, an exchequer and even a deemed sovereign court of justice. At the new castle of Argentan, the prince court hosted some two hundred and thirty officers and servants, and sparkled with a so far unsuspected lustre. The prosopographic approach, which studies the sociological features and the influence networks shaping the careers of the agents of authority, herein guides the discovery of the princely administration.
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L'image de Clovis dans le royaume de France entre 1250 et 1550 / The image of Clovis in the Kingdom of France between 1200 and 1500

Mouré, Pauline 14 December 2018 (has links)
Jusqu'à la fin du XIIe siècle, la vie de Clovis, roi mérovingien et premier roi chrétien qui a régné sur le royaume franc sûrement à partir de 481 et jusqu'à sa mort, le 27 novembre 511, ne paraît avoir été que rarement transposée en images. À partir de 1200, en revanche, l'iconographie figurant le souverain mérovingien se développe, diffusée de plus en plus largement dans le royaume de France. Cette évolution traduit un changement qui s'opère dans l'intérêt porté à Clovis durant les trois derniers siècles du Moyen Âge. Afin de saisir la teneur de ce changement, la présente étude se propose d'analyser l'importance octroyée à l'image de Clovis dans le royaume de France entre 1200 et 1500. Pour ce faire, l'examen de l'iconographie clodovéenne encore connue a été effectué. Celui-ci permet d'abord, grâce à l'évaluation de l'abondance et de la propagation de l'imagerie clodovéenne dans le royaume, de rendre compte de l'importance de la diffusion de l'image du roi et de cerner l'étendue et la diversité du public auquel celle-ci s'adressait. Cet examen permet ensuite d'analyser les modalités de la mise en images de l'histoire du souverain, renseignant sur les variations du discours diffusé par l'iconographie. Enfin, l'étude de la signification des images et de leur fonction permet, à une époque où se forme ce que Colette Beaune nomme le « sentiment national » et où l'histoire du royaume est traversée par un des conflits majeurs de la période, la guerre de Cent Ans, de comprendre les raisons du développement de l'imagerie figurant Clovis et des variations de la place conférée au roi dans le discours iconographique diffusé, entre 1200 et 1500, dans le royaume de France. / Until the end of the 12th century, the life of Clovis, a Merovingian king and the first Christian king of the Frankish kingdom, who reigned from about the year 481 until his death on November 27, 511, seems to have been rarely depicted in images. From 1200 onwards, however, iconography picturing the Merovingian king expanded, spreading more and more widely in the kingdom of France. This evolution reflects a change in the interest accorded to Clovis over the last three centuries of the Middle Ages. In order to grasp the substance of this change, this study analyzes the importance attributed to the image of Clovis in the kingdom of France between 1200 et 1500. To this end, an examination of known Clodovian iconography has been conducted. First, this evaluation of the quantity and spread of Clodovian imagery in the kingdom allows us to determine the magnitude of the dissemination of the king’s image as well as the scope and diversity of the public to which it was addressed. This examination then allows us to analyze the modalities of depicting the sovereign’s history, based on variations in the message spread by the iconography. Finally, the study of the meaning of the images and of their function yields – at a time when what Colette Beaune calls the “national sentiment” is forming and when the kingdom encounters one of the major conflicts of the period, the Hundred Years War – an understanding of the reasons for the development of the imagery depicting Clovis and for the variations in the place accorded to the king in the iconographic discourse spread between 1200 and 1500 in the kingdom of France.
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Edition scientifique des Chroniques des rois, ducs et princes de Bretagne de Pierre Le Baud, d’après le manuscrit 941 conservé à la Bibliothèque municipale d’Angers / Scientific edition of "Chroniques des rois, ducs et princes de Bretagne" by Pierre Le Baud, from the manuscript 941 found in the Bibliothèque municipale d'Angers.

Abelard, Karine 14 December 2015 (has links)
La première version des Chroniques des rois, ducs et princes de Bretagne a été rédigée par Pierre Le Baud sur commande de Jean de Châteaugiron,seigneur de Derval, et est achevée en 1480. Deux manuscrits nous sont parvenus de cette rédaction : l’original conservé à la Bibliothèque nationale de France (ms fr.8266) a été édité partiellement en 1907 par Charles de La Lande de Calan, alors que le deuxième, appartenant à la Bibliothèque municipale d’Angers (ms. 941) et copie du premier, n’a jamais fait l’objet d’une transcription.Cette édition transcrit le manuscrit 941 dans sa totalité, c'est‐à‐dire les trois livres rédigés sur 406folios. Cette transcription analyse également la méthode de compilation du chroniqueur, les particularités linguistiques du copiste et les variantes par rapport au manuscrit 8266 de la Bibliothèque nationale de France. Un glossaire ainsi que des index des personnes, des lieux et des sources permettent d’éclairer les aspects historiques, géographiques et culturels présents dans cet ouvrage. / The first version of "Chroniques des rois, ducs et princes de Bretagne" was ordered by Jean de Châteaugiron, lord of Derval and Pierre Le Baud finished writing it in 1480. Only two manuscripts reached us : the original, preserved at the Bibliothèque nationale de France (ms fr.8266),was partially edited in 1907 by Charles de LaLande de Calan, whereas the second, which canbe found at the Bibliothèque municipale d'Angers and is a copy of the first, was never transcripted. This edition transcribes the manuscript 941 in its entirety, meaning all the three books written on over 406 folios. This transcription also analyses the method the chronicler used to compile the text, the linguistic characteristics of the scribe andthe differences with the manuscript 8266 of theBibliothèque nationale de France. A glossary, aswell as an index of persons, an index of locations and an index of sources, will also enlighten the historical, geographical and cultural aspects of this publication.
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Langues, culture et représentation du pouvoir : Jean duc de Bedford, régent du royaume de France (1422-1435)

Cormier, David 08 1900 (has links)
À partir de 1422 l’Anglais Jean de Lancastre (1389-1435), duc de Bedford, fut le régent du royaume français de son jeune neveu Henri VI. Le traité de Troyes (1420) prévoyant une présence anglaise pérenne en France, le régent dut mettre en place une structure de domination sociale consentie plutôt qu’entretenue par la coercition. C’est dans cette optique que le duc de Bedford instaura une politique culturelle et linguistique, fortement inspirée de celle des grands Valois, lui permettant de cultiver l’assentiment à son régime et de légitimer sa propre autorité. Cette politique est l’objet principal de notre recherche. Nous proposons en un premier temps d’analyser dans le détail les éléments constitutifs de la politique culturelle du régent Bedford, dont les somptueuses résidences, les riches manuscrits et le généreux patronage étaient autant de manifestations de la puissance anglaise en France. Ces dernières lui permettaient de s’insérer dans une société courtoise continentale, notamment auprès de son beau-frère et plus important allié, Philippe de Bourgogne. Parallèlement sa politique lui permettait aussi, notamment à travers l’imitation des rois de France, le déploiement de ce qu’on pourrait appeler des éléments de propagande. L’analyse de ces divers éléments révèle cependant qu’ils étaient peut-être moins destinés à convaincre les gouvernés qu’à consolider les convictions des gouvernants. Nous consacrons ensuite un chapitre dédié à l’exercice du pouvoir par l’écriture. Nous y analysons la production d’actes du duc de Bedford, autant en France qu’en Angleterre, sous le prisme de sa conformité ou de sa divergence d’avec les normes françaises. Le respect des traditions diplomatiques locales et de la langue des actes constituait, en soi, une affirmation des principes du traité de Troyes et un symbole de la continuité du pouvoir entre Valois et Lancastre. Parallèlement, la présence de certains éléments typiquement anglais dans l’administration militaire de la France de Bedford trahit une intégration imparfaite des pratiques locales. Nous y soulignons également l’importance du rôle des secrétaires français dans la coordination avec le royaume anglais d’Henri VI, certains se trouvant même à en intégrer l’appareil étatique. Si au final l’administration anglaise s’avère avoir été peu encline à l’adoption de pratiques étrangères, elle fut le théâtre d’importants changements linguistiques qui n’étaient pas étrangers à l’expérience de la France lancastrienne. En troisième lieu, nous soulignons la contribution d’autres figures importantes de la vie culturelle en France anglo-bourguignonne. La participation de personnages comme Richard Beauchamp et John Talbot à la vie de cour instaurée par le régent témoigne de l’intégration, par les Anglais en séjour sur le continent, de nombreux éléments de culture française. Une telle activité culturelle persista d’ailleurs longtemps après la mort de Jean de Lancastre. Le patronage, la circulation des idées, des artistes et, surtout, l’intériorisation du récit lancastrien en France y résulta en une certaine acculturation des élites, entraînant subséquemment une transformation de la culture anglaise outre-Manche. Cette appropriation culturelle participa à la pérennité de la langue et de la littérature française dans l’Angleterre du XVe siècle, tout en contribuant paradoxalement à la promotion d’une identité proprement anglaise. / From 1422 the Englishman John of Lancaster (1389-1435), duke of Bedford, was regent of his young nephew’s French kingdom. Because the treaty of Troyes (1420) provided for a long-lasting English presence in France, the regent had to put in place a social domination structure based on consent rather than coercion. In this context, the duke of Bedford devised a cultural and language policy inspired by the attitudes of the most prominent members of the Valois family. It allowed him to bolster support for his regime and legitimize his power. This policy is the main object of our research. We first propose to examine each element of Bedford’s cultural policy. His magnificent households, precious manuscripts and generous patronage were outward symbols of the might and stability of English rule in France. These possessions also allowed their owner to present himself as a legitimate member of continental courtly society. As such, they were a mean to strengthen the bond with his most important ally, his brother-in-law Philip, duke of Burgundy. At the same time the regent depicted himself, and by extension Henry VI, as the legitimate ruler of France by actively imitating past French kings. Some of his cultural enterprises can be conceived as propaganda. However under careful scrutiny these representations of power appear to have been intended not only for the conquered, but also for the conquerors themselves. We devote a second chapter to the exercise of power through writing. We analyze the duke’s production of written documents, both sides of the Channel, in light of its compliance to or defiance of French diplomatic tradition. In itself, the adoption of local practices and language was both respectful of the spirit of the treaty of Troyes and a convenient way to conceal the dynastic rift between Valois and Lancaster. On the other hand, the continued use of typical English documents in Bedford’s organization of the military reveals the limited extent of his acculturation. We also consider the important role of the French secretaries in the coordination between the two kingdoms, which in theory were supposed to be kept separate. Some of them were so involved in English affairs that they moved to England to serve Henry VI. In the end however the English bureaucracy remained mostly unaffected by extraneous innovations. Nonetheless, the very significant linguistic shift it underwent was contemporary, and linked, to the demise of Lancastrian France. The last chapter examines the contribution of other important figures of the anglo-burgundian cultural environment. The continental activity of magnates like Richard Beauchamp and soldiers like John Talbot exemplifies the relative vitality of courtly life in Lancastrian France and highlights the adoption of some elements of French culture by the English there. The subsequent patronage, circulation of texts and artists and, ultimately, the internalization of the Lancastrian French narrative, led to the transformation of English culture. This cultural appropriation contributed to the perpetuation of French language and literature in fifteenth-century England. Paradoxically, it also reinforced a properly English identity.

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