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Existir como comunidad : vivre la démocratie dans les barrios de Caracas sous la IVè république vénézuélienne (1958-1998) / Existir como comunidad : living in democraty in the barrios of Caracas during the Venezuelan fourth republic (1958-1998)

Ollivier, Serge 07 November 2017 (has links)
En 1958, la chute de la dictature militaire entraine une démocratisation improvisée du système politique vénézuélien et, tout à la fois, l'occupation des collines de Caracas par des masses de migrants venus de l'intérieur du pays. Ils y construisent leurs logements de fortunes qui forment les barrios, ces quartiers populaires et auto-construits qui accueillent dès les années 1980 la moitié des habitants de la capitale vénézuéliennes. Niés comme quartiers à part entière de la ville, les barrios sont reconnus comme « communautés » de citoyens par l'État via ses politiques sociales de «développement de la communauté». Les enjeux d'intégration à la ville partagés par tous les habitants des barrios ont entraîné ainsi la construction sui generis de la «communauté» du barrio comme un lieu triplement politique : objectivement, comme espace de sociabilités politiques entre les habitants eux-mêmes et entre certains d'entre eux et des réseaux politiques extérieurs au barrio ; institutionnellement, comme cadre d'exercice de droits civiques et de jouissance de droits sociaux via des organes «communautaires», principalement les juntes et associations de voisins ; symboliquement, comme principe unificateur d'un peuple populaire. Cette thèse a pour ambition de saisir l'histoire de cette construction de la «communauté» du barrio comme lieu politique, que ce soit par des acteurs soutenant les partis dominant la Quatrième République ou par des révolutionnaires. De 1958 à 1998, durant toute la Quatrième République vénézuélienne, cette politique de la communauté urbaine populaire participe à la fois la modernité urbaine et à la modernité démocratique vénézuélienne. / In 1958, the fall of the military dictatorship leads to an ad hoc democratization of the Venezuelan political system and, all the same time, to the occupation of the hills of Caracas by thousands of immigrants from the countryside. On the hillsides, they build their makeshift dwellings which form the barrios, these popular neighborhoods where half of Caracas inhabitants live by the l 980's. Not seen by law as part of the city in their own right, the barrios benefit from social welfare and the action of State urban agencies through Community development policies which recognize their existence as citizens "community" rather than as slums. Shared by every inhabitant of the barrios, the issues related to their integration in the city led to the sui generis making of the borri "community" as a political place. The "community" of the barrio is political in three ways: concretely, as a space of political sociability between the in habitants and between some of them and political networks outside of the barrio; institutionally, as an official framework for the enjoyment of civil rights and social rights through neighbors’ juntas and associations; symbolically, as a unifying principle of a working-class pueblo. This dissertation aims to understand the making of the "community" of the barrio as a political place whether by the deeds of pro-regime of revolutionary protagonists from 1958 to 1998. During the duration of the Venezuelan Fourth Republic, urban popular community politics become part bath of the urban modernity and democratic modernity of Venezuela.
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L'Etat totalitaire en action. Les politiques du logement en RDA (1945-1989)

Rowell, Jay 04 January 2001 (has links) (PDF)
Depuis 1989, l'historiographie du système politique de la RDA a été marquée par un retour en force du paradigme totalitaire qui a placé le Parti unique, l'appareil policier et l'idéologie au cœur de l'analyse. Dans l'examen des politiques du logement, nous avons déplacé l'analyse du registre essentialiste constitutif de la lecture totalitaire vers une interrogation sur les pratiques et les interactions qui permettent de restituer tant les incertitudes et les calculs des acteurs que les fluctuations de la valeur des ressources socialement constituées. Dans la première partie, nous avons retracé les déplacements successifs du référentiel d'action dans les politiques de construction de logements à partir de l'usage précautionneux des concepts des politiques publiques. Dans la deuxième partie, nous avons centré notre attention sur les politiques d'attribution de logements et la structuration des rapports de domination entre le centre et la périphérie à partir d'une analyse de la production et des usages des catégories statistiques et bureaucratiques ainsi que les normes codifiées. Dans la troisième partie, nous avons analysé les transactions entre les acteurs institutionnels périphériques à la fois dans leur relation avec les institutions centrales et dans leur perméabilité aux logiques sociales, créant ce que nous avons appelé la dynamique périphérique. Nous avons mis en lumière l'existence de circuits d'échange entre institutions périphériques visant à maximiser l'accès aux ressources distribuées par le centre politique et la capacité différenciée des administrés à exploiter les failles dans les institutions politico-administratives pour faire valoir leurs intérêts.
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La contre-insurrection en Colombie : vers une économie politique stratégique

Dufort, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
Le comportement stratégique des forces contre-insurrectionnelles est l'objet d'étude de ce mémoire. Par l'étude de son évolution en Colombie, nous avons pu vérifier qu'il est possible de créer une dynamique synergique entre contrôle territorial et transformation socio-économique. La compréhension de cette dynamique contre-insurrectionnelle complexe s'articulant au niveau local permet d'expliquer le revirement récent du rapport stratégique colombien au profit des forces contre-insurrectionnelles. Un retour historique permet de saisir l'importance déterminante des forces contre-insurrectionnelles quant aux développements politico-militaires colombiens récents (Chapitre 1). L'approche holiste de ce retour ne donne toutefois pas accès à une véritable compréhension de la dynamique stratégique appliquée. Afin de cerner la dynamique d'action ayant structurée la stratégie contre-insurrectionnelle, il est nécessaire de l'étudier au niveau local. Une étude de cas est donc réalisée afin d'exposer la complexité de cette stratégie (Chapitre 2 et 3). L'approche empirique de cette étude de cas lance le défi de la conceptualisation des interactions de la sphère économique et stratégique. Comme nous le verrons, il est tout à fait possible de poser en des termes théoriques l'interraction coconstitutive entre l'économique et le stratégique dans un contexte belliqueux. À cette fin, un dialogue entre les études stratégiques et l'économie politique des conflits armés est nécessaire (Chapitre 4). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Relations internationales, Études de sécurité, Études stratégiques, Économie politique, Stratégie, Conflits, Guerre, Contre-insurrection, Insurrection, Paramilitarisme, Colombie.
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Analyse de la révolution afghane de 1978 en rapport avec les enjeux régionaux et internationaux dans le contexte de la guerre froide

Qaderi, Abdulhadi January 2009 (has links) (PDF)
Cette recherche se penche sur un événement souvent négligé dans la littérature et qui constitue pourtant la pierre angulaire de l'histoire actuelle de l'Afghanistan: il s'agit de la révolution afghane de 1978 qui a précédé la soi-disant invasion soviétique de ce pays. Elle met en lumière l'absence de dialogue théorique entre les auteurs qui l'ont abordée et relève comment cette absence limite la compréhension de la société afghane et, de ce fait, la compréhension de la nature du conflit ainsi que ses facteurs déterminants. Nous soutiendrons la thèse à l'effet que le fil conducteur manquant, qui relie les différentes analyses, est la corrélation entre la lutte de classes et les intérêts nationaux des puissances régionales et internationales, c'est-à-dire le système capitaliste ayant besoin de l'État comme instrument au service des intérêts privés d'une classe dominante. Afin de mieux saisir notre objet d'étude, nous en circonscrirons la période analysée, soit de 1973 à 1992, à partir de cette revue de la littérature mais avec la perspective d'une analyse critique et d'une confrontation des discours. Nous mettrons respectivement en lumière le conflit afghan en regard de ses dynamiques internes, du débat sur la nature, les causes et les conséquences de la révolution et d'une analyse de la contre-révolution et de la lutte de classes. Nous présenterons les trois différentes interprétations du conflit afghan avec trois théories des relations internationales. Nous analyserons la complexité de la société afghane à travers son passé et son agrégat sociopolitique, résultat d'une construction sociale séculaire et d'une grande diversité culturelle, linguistique et religieuse. Nous examinerons ensuite la Révolution afghane à travers un débat théorique sur ses causes, sa nature et ses conséquences, en démontrant l'importance de cet événement. En dernier lieu, nous établirons le lien à faire avec la lutte de classes qui s'est jouée à différents niveaux, par l'étude de la contre-révolution dans laquelle sont impliqués divers acteurs nationaux, régionaux et internationaux. Nous conclurons qu'il y a bel et bien eu une lutte de classes qui a mené à la révolution et à la contre-révolution. Nous soulignerons également qu'une analyse basée sur le simple déterminisme économique ne permet pas de comprendre le conflit afghan. C'est plutôt une analyse profonde de tout l'ensemble des facteurs sociopolitiques et économiques «la production en dernière instance» qui peut expliquer la lutte de classes dans ce conflit. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Afghanistan, Contre-révolution, État, Lutte de classes, Lutte de pouvoir, Révolution.
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Le pouvoir fédéral de dépenser et la nature centralisatrice de la Constitution canadienne de 1867

Sauvé, Marc January 2008 (has links) (PDF)
Le pouvoir fédéral de dépenser est l'instrument de conservation de la nature centralisatrice de la constitution canadienne. Il est le résultat de la vision des Pères de la Confédération du rôle des provinces et du rôle de l'État. L'exercice du pouvoir fédéral de dépenser au Canada se rattache à une vision hiérarchique et centralisatrice de la constitution canadienne, vision qui prévalait dès le début de la Confédération et qui s'est manifestée tout au long de l'histoire de la fédération. La pensée centralisatrice de la majorité des Pères de la Confédération a exercé ses effets tout au long de l'histoire politique canadienne par l'exercice du pouvoir fédéral de dépenser: initiatives et politiques unilatérales dans les domaines de compétence exclusive des provinces, subordination ou dépendance fiscale et financière des provinces, domination et suprématie fédérales. Ces aspects du fédéralisme canadien rattachés à l'exercice du pouvoir fédéral de dépenser ont été dénoncés sévèrement par tous les gouvernements québécois depuis les 60 dernières années. L'exercice du pouvoir de dépenser au Canada doit être examiné à la lumière du principe fédéral tout en tenant compte de l'évolution du rôle de l'État. Traditionnellement, le gouvernement du Québec adhère à la définition classique du fédéralisme dans sa critique du pouvoir fédéral de dépenser. La Commission Tremblay de 1956, la Commission Séguin de 2001 et les gouvernements québécois depuis au moins les 60 dernières années évaluent le pouvoir de dépenser du gouvernement fédéral sur la base de cette grille d'analyse. Cette approche dualiste repose sur les notions de non subordination et d'autonomie. Pour sa part, le gouvernement fédéral adopte implicitement un modèle de fédéralisme coopératif décloisonné. Ce modèle insiste sur la nécessaire interdépendance des entités fédérées et met de côté le dualisme et la notion de souveraineté divisée. Que ce soit notamment à l'occasion des discussions entourant la Charte de Victoria, les accords de Meech et de Charlottetown ou l'Union sociale canadienne, la vision centralisatrice du fédéralisme canadien s'est affirmée dans les débats entourant le pouvoir fédéral de dépenser. Par ailleurs, en intervenant de façon massive et visible dans des matières de compétence provinciale comme en santé et en sécurité sociale, le gouvernement fédéral vise notamment à renforcer le sentiment de solidarité nationale et l'identité canadienne. Les tentatives du Québec pour limiter ou baliser le pouvoir fédéral de dépenser se sont avérées infructueuses car ce pouvoir constitue une composante fondamentale du fédéralisme au Canada. Il est possible de dépasser les paradigmes historiques véhiculés dans les rapports Rowell-Sirois de 1940 et Tremblay de 1956, tout en réconciliant les principes d'autonomie, de non subordination et d'interdépendance des partenaires de la fédération dans le cadre du fédéralisme au Canada. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fédéralisme canadien, Pouvoir de dépenser, Centralisation, Constitution canadienne, Interdépendance, Autonomie, Pères fondateurs.
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La politique étrangère iranienne vis-à-vis des arabes shiites : une analyse réaliste néoclassique

Razavi, Sam January 2009 (has links) (PDF)
Cela fait bientôt trois décennies que la population iranienne renversa la monarchie pro-occidentale de Mohammad Reza shah Pahlavi (1979). Une des conséquences inattendues de cette révolution sera la naissance de la République Islamique d'Iran; un État souvent qualifié de "révolutionnaire". Si l'on se fie aux néoconservateurs américains, depuis l'avènement de cette théocratie, les dirigeants iraniens mettent dorénavant de l'avant une politique étrangère réactionnaire "khomeyniste". Des charges facilement attribuables avec les récentes diatribes verbales du président iranien Mahmoud Ahmadinejad. L'objectif de ce mémoire est donc d'analyser la politique étrangère iranienne afin de voir si elle doit être qualifiée de pragmatique ou d'idéologique. Dans notre premier chapitre, nous verrons la théorie réaliste des relations internationales. Ainsi, nous analyserons de plus près les concepts comme l'anarchie du système, l'équilibre des puissances et le pragmatisme des dirigeants. Dans le même chapitre, nous étudierons l'apport des réalistes néoclassiques à ce champ d'étude, en nous concentrant sur un de leur apport: la question de la perception des dirigeants. Par conséquent, notre deuxième chapitre sera consacré à quatre facteurs qui affectent la perception des décideurs iraniens, soient l'histoire impériale de l'Iran, l'Islam shiite, les idéaux de la révolution de 1979 et les souvenirs de la guerre Iran-Irak (1980-1988). Dans notre troisième chapitre, en se concentrant sur six étude de cas, nous verrons comment la République Islamique d'Iran réagit lorsqu'elle est confronté à faire un choix entre sauvegarde de l'intérêt national et respect de l'idéologie officielle. Dans notre dernier chapitre, nous appliquerons le même cadre théorique réaliste néoclassique à la politique étrangère iranienne, mais cette fois-ci vis-à-vis des Arabes shiites du Liban et d'Irak. Nous verrons alors comment Téhéran use de son influence au Liban (à travers le Hezbollah) et en Irak (grâce à la majorité shiite) pour en retirer des avantages stratégiques.
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L'entrée des évêques à Mâcon et à Chalon-sur-Saône au XVIe siècle : entre rituel politique et cérémonie religieuse

Renaud-Joly, Normand January 2006 (has links) (PDF)
L'étude des rituels éclaire les rapports entre les acteurs qui y prennent part et révèle leur représentation du monde. Abordé dans cette perspective, le rituel de l'entrée des évêques offre à l'historien un accès privilégié à la culture de ceux qui participaient à l'événement et aux liens qu'ils entretenaient entre eux. Cette cérémonie était organisée en l'honneur de l'évêque pour son avènement. Elle avait lieu quand le prélat arrivait pour la première fois dans la capitale du diocèse, entrait solennellement dans la ville et prenait possession de sa charge et de l'évêché. Or, à Mâcon et à Chalon-sur-Saône, en Bourgogne du sud, les évêques, en plus d'être les chefs spirituels du diocèse, étaient les seigneurs d'une partie de la ville. L'entrée était par conséquent l'occasion pour les autorités et la population d'accueillir leur pasteur, mais aussi leur seigneur. Dans ces conditions, ce mémoire s'interroge sur la nature du rituel, qui oscille entre cérémonie politique et rituel religieux. Le croisement des sources d'origine communale et ecclésiastique permet d'appréhender l'histoire de l'entrée des évêques à Mâcon et à Chalon-sur-Saône au XVIe siècle dans toute sa richesse. Les archives urbaines et religieuses démontrent en effet que l'organisation du rituel était non seulement l'occasion, tant pour le conseil de ville que pour le chapitre cathédral, de rendre honneur à l'évêque, mais aussi de manifester leurs intérêts politiques et de présenter leurs valeurs et leurs visions du monde. L'analyse du déroulement de la cérémonie confirme par ailleurs que le rituel donnait lieu à une double manifestation, dont les dimensions politiques s'adressaient à l'évêque en tant que seigneur de la ville et les dimensions religieuses au chef spirituel. En bref, le rituel de l'entrée de l'évêque et de la prise de possession du diocèse nous renseigne sur la complexité du pouvoir épiscopal dans la France d'Ancien Régime et sur les rapports entre les élites urbaines et ecclésiastiques dans les villes du royaume. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : France, Bourgogne, Époque moderne, Rituels, Entrées épiscopales, Prise de possession.
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Analyse du parti politique l'Action démocratique du Québec 1994-2009

Brière, Luc 06 1900 (has links) (PDF)
Au lendemain de l'élection du 26 mars 2007, l'Action démocratique du Québec (ADQ) devient l'Opposition officielle à l'Assemblée nationale du Québec dans le cadre d'un gouvernement minoritaire. Pour la première fois en près de quarante ans, un parti autre que le Parti libéral du Québec ou le Parti québécois réussit l'exploit de changer l'environnement politique québécois. En utilisant un cadre théorique emprunté aux politologues américains, la théorie des élections de l'école de Michigan, nous serons en mesure de constater s'il s'agissait d'une élection de réalignement, concept central de ce mémoire. Nous tenterons aussi d'analyser la percée de l'ADQ pour comprendre son électorat. Pour ce faire, nous reprendrons le concept d'identification partisane pour cerner la fidélité de l'électorat à cette formation politique. De plus, le présent mémoire vise à clarifier un manque dans la littérature scientifique concernant ce parti politique, formation qui se retrouve dans la sphère provinciale québécoise depuis 1994. Nous analyserons son évolution à travers les quinze premières années d'existence de ce parti, de 1994 à 2009. Finalement, le dernier chapitre, permettra de comprendre les raisons qui ont fait en sorte qu'une fois au sommet, ce parti est retourné dans l'arène des tiers partis. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Action démocratique du Québec, Québec, partis politiques, école de Michigan, théorie des élections, réalignement, identification partisane, vote normal.
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From Istanbul to Ankara : Turkey's entry into international society

Mahboubian, Siamac 04 1900 (has links) (PDF)
Depuis le quinzième siècle, l'Empire ottoman représente pour l'Europe une source constante d'incompétence politique, de retard culturel et de mal. Elle a sans cesse causé friction et concurrence au sein de la communauté internationale européenne tout le long de son existence, particulièrement au dix-neuvième siècle, pourtant une période comparativement solidariste dans l'histoire du continent. Étant donné tout cela, la Turquie est seule à avoir un gouvernement totalement séculaire parmi les états islamiques nés de la chute de la dynastie d'Osman, et elle demeure aujourd'hui le pays le plus proche de l'Europe malgré le fait qu'elle fût rejetée à nombreuses reprises par l'Union européenne. Comment la Turquie a-t-elle trouvé cette place précaire dans le système international, prise entre deux mondes? C'est la question à laquelle ce mémoire tente de répondre ce à travers une analyse socio-historique selon les principes de l'École anglaise des relations internationales. Après avoir présenté les principes fondateurs de l'École anglaise tels que 'la société internationale' et le rôle joué par les principales institutions internationales comme la diplomatie, l'équilibre des puissances et le droit international, le mémoire propose un historique des relations entre Ottomans et Européens axé sur les enjeux émergents en vue de faire ressortir les motifs, en attachant une attention particulière au dix-neuvième siècle, où 'la question de l'Orient' représentait un enjeu crucial pour la diplomatie occidentale. Ensuite, il examine l'émergence de nouvelles normes de la société internationale aussi bien que de la société Turque. Enfin, il explore la chute finale de la Sublime Porte, la transformation de son noyau anatolien en république séculaire et l'acceptante à contre-cœur de cette république dans la société internationale européenne. ______________________________________________________________________________
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La construction de la menace et la sécuritisation en Corée du Nord : effets sur la politique étrangère

Hardy-Chartrand, Benoit 02 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose une analyse approfondie de la sécuritisation en tant qu'instrument politique mis en œuvre par le régime de Kim Jong-Il en Corée du Nord. Nous visons à démontrer la façon dont le régime tente de présenter le monde extérieur, particulièrement les États-Unis, comme une menace immédiate à sa survie afin de justifier les mesures politiques qui s'en suivent, notamment la militarisation extrême et le développement de l'arme nucléaire. En établissant un lien entre la propagande, qui constitue une partie intégrante de l'acte de langage et de la sécuritisation, et les actions posées par Pyongyang, nous cherchons à démontrer que la représentation d'une Corée du Nord menacée existentiellement pousse le régime à adopter une politique étrangère qui contribue à l'hostilité et la tension dans la région. Nous partons de l'hypothèse que les efforts marqués du gouvernement pour dépeindre les États-Unis comme une menace à la survie nationale conditionnent forcément la teneur des relations que Pyongyang entretient avec Washington. L'analyse concomitante des déclarations, articles, et autres documents émanant de la Corée du Nord et des actions nord-coréennes permet d'observer un lien entre la teneur de la propagande et les actes « provocateurs » posés par Pyongyang. La recherche tend à démontrer également que la sécuritisation n'est non pas une réaction inévitable et automatique face à un danger perçu, mais qu'elle est mise en œuvre de façon préméditée par le régime nord-coréen. La sécuritisation, vue ici comme un processus politique à long terme, constitue un outil politique de contrôle et de survie pour le régime nord-coréen. Alors que la politique américaine face à la menace posée par Pyongyang a fait l'objet de nombreuses analyses, la littérature actuelle comporte peu de travaux sur la perception de la menace externe du point de vue nord-coréen. Ce mémoire vise à combler en partie cette lacune. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Corée du Nord, sécuritisation, programme nucléaire, propagande, politique étrangère

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